BOLET des bouviers

Suillus bovinus

Le Bolet des bouviers mérite bien son nom. La consistance rapidement molle ou caoutchouteuse d’une chair à saveur très fade le classe parmi les comestibles très médiocres. Il ne vaut guère la peine d’être récolté malgré le fait qu’il abonde dans les pinèdes atlantiques, comme dans les Landes ou même localement aux environs de Paris.

Caractéristiques

Chapeau. 4-12 cm de diamètre. Charnu et convexe, mais finalement souvent déprimé. Marge épaisse, sinueuse ou lobée, lisse. Surface visqueuse, mais séchant rapidement en formant des mèches plus sombres vers la marge, brillante, d’un brun jaune, parfois avec de faibles tons rose-rouge.

Tubes. Adnés-décurrents, parfois étirés en filets sur le pied, d’un jaune olive rappelant la moutarde, à pores anguleux, assez grands et concolores.

Pied. 4-8 cm x 1-1,5 cm. Cylindrique ou s’élargissant en haut, souvent courbé ou conné vers la base. Plein et ferme, lisse, plus pâle que le chapeau, parfois localement rose, surtout en bas.

Espèce proche

– Bolet moucheté (Suillus variegatus ). Poussant parfois aux mêmes endroits, il a un chapeau finement méchuleux et peu visqueux, généralement plus jaune.

Localisation

Ce bolet préfère les stations humides où il accompagne les pins à deux aiguilles. On le trouve de la plaine jusqu’en montagne.

Saisonnalité

Le Bolet des bouviers est parmi les plus tardifs du genre : il apparaît en fin d’été jusqu’aux premières gelées nocturnes.

Comestibilité

D’un intérêt très médiocre, ce bolet ne vaut guère la peine d’être ramassé.

Sur Le Terrain

En regardant de plus près, vous pourrez constater que les pores sont composés, c’est-à-dire qu’on aperçoit de plus petits pores à l’intérieur des grands.

Chair. Épaisse, rapidement molle ou véreuse, blanchâtre ou d’un jaune très pâle. Douce et à odeur faible.