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Rencontreavec cinq invitésdu festivalTerraqué

Carnac- Elles se sont retrouvées ce mardi soir. lrina de Baghy, Marie-Laure Garnier, Caroline' Marçot, Faustine de Monès et Marianne Sel~skovitch sont réunies autour du chef Clément Mao-Takacs.

À 20 h 45, ce mardi, résonnaient de· puissantes voix à l'intérieur de la chapelle de la Co,ngrégation. Un concert ? Pas du tout ! Une répétition avec les cinq artistes réunies pour « s'accorder ». « Cela nous permet de bien nous caler entre les différentes parties avant la répétition de mercredi ·avec l'orchestre », indiquent les chanteuses. La chapelle est trop petite pour les voix puissantes. Mais qu'à cela tienne. Au bout de 30 minutes, tout est calé.

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Des·parcours similaires

Si plusieurs d'entre elles sont présentes au festival Terraqué depuis le début, leurs parcours sont très ressemblants; À l'exception d'lrina, Canadienne, qui a été bercée tout de. suite par les comédies musicales dans son pays, puis à New York, toutes ont commencé par du chant en maîtrise. « Dès 4 ans j'ai eu une attirance prononcée pour la musique et puis le chant, à partir de 16 ans », confesse Marie-Laure Garnier. Puis chacune a suivi un cursus de formation, parfois instrumental, ,pour aboutir plus tardivement au chant, comme Faustine de Monès. Et maintenant elles se produisent toutes sur des scènes nationales et internationales, dans des salles impressionnantes.

Pourquoi de telles artistes au festival ? « Les invitations sont faites par Clément (Mao-Takacs) et c'est déjà une raison évidente. Et puis il y a l'accueil, tant par le public que par la ville, les conditions de travail et le plaisir de jouer avec un orchestre comme le Secession orchestra. Nous côtoyons tous les musiciens et c'est un véritable plaisir de chanter avec eux. L'orchestre, les solistes et le chef ne font qu'un. Cela se voit dans la passion que chacun met lors des concerts », résument les cinq chanteuses. « Pour moi cela marque le début de la saison avec des gens que j'adore», poursuit lrina de Baghy.

« Le chef nous connaît très bien et nous amène à explorer des possibilités que nous n'imaginions pas. Il nous inspire ou nous pousse à faire des choses que toute seule nous n'aurions pas pensé faire », détaille lrina de baghy. Le chef d'ochestre a également adapté une partition pour permettre aux cinq voix d'être ensem, ble. « Sans lui nous n'aurions jamais eu l'occasion de chanter ensemble.

Et en plus ça marche super-bien ! »

Des découvertes pour les auditeurs '

La particularité· du festival, que ces artistes mettent en avant, est principalement le coté découverte. « Il ne s'agit pas d'un festival où l'on ne trouve que des pièces toujours très connues que l'on aime. En plus, le chef propose des découvertes que l'on peut aimer ou non. Mais la sur- prise peut être totale. Et si on n'aime pas, il faut essayer de comprendre pourquoi et de l'exprimer», complètent les artistes.

Si les cinq chanteuses se sentent privilégiées de venir chanter au festival Terraqué, elles soulignent l'importance de cet événement pour une station comme Carnac.

« Bénéficier de tels concerts, variés, dans une station avec un ' ' orchestre en résidence pendant dix jours est une chance unique. Nombre de Carnacois l'ont bien compris», concluent les chanteuses.

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Revue de Presse Festival TERRAQUÉ 2022 www.festivalterraque.com

Carnac

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FestivalTerraqué: lesélèvesdécouvrentles percussions

Deux élèves se sont essayées à la caisse claire sous la conduite de Hui-Lin Liu et ~ous les yeux de Mathilde Lietard (à gauche). , PHoro: OuEST-FRANcE

Le Festival Terraqué G1.proposé, à la médiathèque, un atelier pour les élèves de CM1 et CM2 des écoles de la commune. Mardi, en début d'aprèsmidi, environ 70 enfants de l'école publique Les Korrigans et l'école privée Saint-Michel ont rencontré HuiLin Lui, Tom Brassart et Mathilde Lietard, percussionnistes du Secession Orchestra.

Timbales,· grosse caisse; cymbale, tam-tam,. glockenspiel- .ou encore tambour de basque n'ont plus de secret pour les enfç;1nts.Impressionnés et attentifs aux explications, qùelques élèves ont pu s'essayer aux ins·truments. ~< Les explications de•ces jeune~ musicjens étaient claires et' les .enfants se· sont pris au jeu >>, constate leur professeur.

Revue

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Publié le 18/09/2022 à 16h45

Carnac. Le rideau est tombé sur la 6e édition du festival Terraqué

La 6e édition du festival Terraqué, à Carnac (Morbihan), a pris fin vendredi soir 16 septembre 2022, avec le concert de clôture à l'église Saint-Cornély. Le Secession Orchestra a accompagné la merveilleuse soprano Marie-Laure Garnier dans plusieurs œuvres, pour le plus grand bonheur du public.

“Nous avons été particulièrement sensibles à toutes les marques de sympathie, à tous les remerciements et les témoignages des auditeurs tout au long de ces dix jours. Ce festival est rendu possible grâce à l’engagement de la municipalité, des bénévoles, des techniciens et bien entendu des musiciens »,” a résumé Clément Mao-Takacs, chef d’orchestre et directeur artistique, vendredi 16 septembre 2022, à l’issue du concert de clôture dans l’église Saint-Cornély, à Carnac (Morbihan).

Une édition exceptionnelle

De l’avis de tous, cette édition a été radieuse et impressionnante de par son programme et ses restitutions. Les concerts ont été particulièrement suivis. Cette année, de nombreux élus (maires, conseillers, représentants du Département ou d’Auray Quiberon terre atlantique…) sont venus découvrir ou redécouvrir le festival. “C’est bien la preuve qu’il se passe quelque chose d’important »,” commentera à sa sortie l’un d’entre eux.

Ouest France (suite) 18 septembre 2022

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« Un équilibre trouvé »

“En 2020, nous avions un « festilight ». En 2021, une reprise après la pandémie. En 2022, nous avons trouvé une forme d’équilibre avec deux parties dans le festival et un élargissement des concerts extérieurs à Carnac. Ensuite, nous avons pu mesurer l’attachement des Carnacois à ce festival”, résume Clément Mao-Takacs.

Même s’il se pose toujours la question de l’infrastructure. “Les rapports avec la paroisse sont très bons. Mais l’église reste un lieu de culte, un lieu sacré, qui me force à m’interroger sur les possibilités d’opéras, sans pour autant choquer les convictions de chacun que je respecte profondément »,” interroge le chef.

Déjà la 7e édition

Pour l’année prochaine, quelques changements sont à l’étude, dont la programmation des concerts une heure plus tôt (20 h au lieu de 21 h). “Mais également une formule plus longue si nous pouvons présenter des opéras dans des communes voisines pour accroître le hors les murs”, glisse le chef.

Les musiciens sont enthousiastes de venir en résidence pendant ces dix jours et le travail fourni en est la preuve. “Tous sont très touchés de l’accueil réservé par le public et par les professionnels qui nous hébergent. Après six ans, des liens se sont tissés. Tout comme les participants aux ateliers vocaux de Marianne Seleskovitch, qui perdureront.” Repos jusqu’en décembre

Samedi à 9 h, musiciens, chanteuses et techniciens ont pris le chemin de la Région parisienne pour un dernier concert dans l’après-midi. Ensuite, le Secession Orchestra se reposera jusqu’en décembre, le chef partant dès le dimanche pour Helsinki (Finlande) diriger un opéra pendant deux mois.

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