Chaque lit Auping a été conçu par nos designers pour accompagner votre quotidien. Il a été imaginé pour vous offrir cette sensation unique d’un réveil naturel. Afin que vous commenciez chaque journée en étant la meilleure version de vous-même. Auping, designed for life. Il y a temporairement déjà un lit Essential à partir de 2.585 € au lieu de 3.215 €.
Dimension 160 x 200 cm, 2 sommiers métalliques plats et 2 matelas One inclus, sans tête de lit. Demandez les conditions en magasin.
Sur toute la collection
Auping Store Luxembourg
Route d’Arlon 186, Strassen T 26 12 38 34
www.aupingstore-luxembourg.lu
lundi-samedi 10h-18h30
L’ÉTÉ
EN MOUVEMENT
L’été est souvent perçu comme une pause, une respiration dans le tumulte des mois passés. Pourtant, il est bien plus que cela. C’est un moment de transition, de réinvention, une saison où l’on se redéfinit, doucement, mais sûrement. Ce numéro spécial a été pensé comme une invitation à repenser nos repères, à explorer ce qui nous fait du bien, nous inspire, nous pousse à aller plus loin – en tant que femmes, en tant que citoyennes, en tant qu’êtres humains tout simplement.
Dans nos pages Beauté, c’est un voyage au rythme du Soleil Levant qui vous attend. Là où le temps suspend son cours, où les gestes millénaires dialoguent avec l’innovation. Car prendre soin de soi n’est pas une injonction, mais un acte de conscience et de réappropriation. C’est aussi, en creux, une manière de résister à l’uniformisation, de se reconnecter à son identité.
Côté Business, la parole est donnée à Isabelle Schlesser, directrice de l’ADEM. Son message est clair : l’avenir appartient à celles et ceux qui savent s’adapter. La flexibilité n’est plus une compétence « à la mode », elle est devenue vitale. Et dans un monde en perpétuelle mutation, cette capacité d’agilité est souvent portée par les femmes, trop souvent sous-estimée, mais désormais incontournable.
Notre dossier géopolitique, centré sur l’Iran et la bombe, rappelle combien la paix reste un équilibre fragile. S’informer, comprendre, ne jamais détourner le regard, même au cœur de l’été : c’est aussi cela, notre responsabilité éditoriale.
Sur le plan plus personnel, nos rubriques Finance et Santé abordent deux sujets trop souvent tabous : la reconversion professionnelle et la consommation d’alcool chez les femmes. Deux thématiques pour lesquelles nous avons voulu proposer des ressources concrètes, mais aussi un regard lucide et bienveillant. Parce que dire non – à une trajectoire toute tracée, à des pressions sociales – est un acte profondément moderne.
Enfin, nous avons eu envie de mettre en avant des femmes qui bâtissent, qui osent, qui inspirent. Anouk Agnes, Laura Liéger, mais aussi Sandra Birtel qui signe une tribune sur le rôle moteur du Luxembourg dans la compliance européenne. Sans oublier un détour par l’univers du créateur Edouard Vermeulen, qui nous parle de bienveillance comme socle de création.
Et pour celles et ceux qui rêvent d’ailleurs, notre rubrique Voyage vous propose une parenthèse chic et iodée à Knokke, où l’élégance se conjugue à la détente.
Ce numéro est un reflet de ce que nous croyons : que l’été peut être un temps de conscience, de beauté et d’engagement. Que l’on peut ralentir tout en continuant d’apprendre. Qu’il n’y a pas de sujet trop sérieux ni trop léger pour nourrir notre envie de comprendre et d’être au monde autrement.
Merci de nous lire, bel été à vous. Maria Pietrangeli
Tendances Lifestyle
la beauté suspend le temps, au rythme du Soleil Levant
Société
Wine mums, cocktails girly : dire non à l’alcool, est-ce encore possible ?
trace la voie en
mieux, chez soi et dehors : la cuisine
Isabelle Schlesser : « La capacité d’adaptation et la flexibilité sont des compétences tout à fait essentielles
LES VACANCES TOURNENT MAL NOUS SOMMES LÀ.
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MIR SINN DO. FIR JIDDEREEN.
Société éditrice
EN COUVERTURE :
Isabelle Schlesser, directrice de l’Agence pour le développement de l'emploi (ADEM), pose ici chez Mama Shelter, au cœur du quartier d’affaires du Kirchberg. Elle arbore une silhouette signée Natan, rehaussée de bijoux Romantico Romantico et Fabienne Belnou.
DIRECTION ARTISTIQUE : Alina Golovkova, Julie Kieffer et Dorothée Dillenschneider
PHOTOGRAPHE : C hristian Wilmes
MAKE-UP : Elina Davydova
COIFFURE : M ayssam Salameh
Distribution
OÙ TROUVER FEMMES MAGAZINE ?
Découvrez la liste complète de nos points de distribution du magazine sur notre site Internet à la rubrique « où trouver le magazine ».
WAT Éditions Sàrl - 74, rue Ermesinde, L-1469 Luxembourg
20 200 EXEMPLAIRES par édition et 11 éditions par an.
Toute reproduction de ce magazine, même partielle, est interdite.
Isabelle Schlesser LE MARCHÉ DU TRAVAIL IMPOSE UNE FORME D’AGILITÉ CONSTANTE
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Quand la beauté suspend le temps, au rythme du Soleil Levant
Aaaaah, stop ! Qui n’a jamais eu cette envie soudaine de tout mettre sur pause, entre mille e-mails urgents, messages auxquels répondre, événements à enchaîner ou à organiser ? Nous courons après le temps, les objectifs, les enfants, la volonté de donner le meilleur de nous-mêmes partout… et nous finissons par nous perdre un peu en chemin. Dans ce vaudeville moderne où l’on change de rôle à toute allure, il est vital de s’accorder des instants de coulisses. De silence. De lenteur. Et si l’on s’inspirait de celles qui ont fait du soin un rituel quotidien ? Direction le Japon pour retrouver le fil de soi. Suivez le guide, on ralentit…
Rédaction : Alina Golovkova
Un minois de geisha : l’acmé du layering
Dans l’archipel nippon, la beauté de la peau est perçue comme le reflet direct du mode de vie. D’où une approche douce, préventive, où chaque étape est pensée comme un rituel. Tout commence par le double nettoyage, incontournable. D’abord une huile végétale ou minérale pour dissoudre le maquillage et les impuretés, puis une mousse fine pour purifier sans agresser. La peau, ainsi préparée, reçoit les soins par couches successives : lotion hydratante, sérum ciblé, émulsion, puis crème. Ce layering, loin de surcharger l’épiderme, le gorge d’actifs dans un ordre savamment orchestré.
Là où l’Occident valorise l’efficacité instantanée, les Japonaises misent sur la constance, la patience, le toucher. Elles appliquent leurs soins du bout des doigts, en pressions lentes, presque méditatives. Et ne sortent jamais sans leur bouclier sacré : la protection solaire. Quel que soit le ciel, le SPF est de mise.
Côté marques, certaines sont devenues cultes : Shiseido, pionnière du skincare scientifique et sensoriel ; SK-II, avec sa célèbre essence fermentée Pitera ; ou encore Hada Labo, experte de l’hydratation à prix doux. À tester pour retrouver une peau souple, rebondie, lumineuse.
L’inégalé plaisir du bain, enivrez-vous de paix
Au Japon, se baigner est un acte sacré. Chaque soir, le corps est purifié (nettoyé en amont) avant d’entrer dans le ofuro, ce bain très chaud (jusqu’à 42°C) fait de bois dans lequel on s’immerge longuement, sans savon ni shampoing. Plus qu’un moment de détente, c’est une forme de retour à soi. On y verse parfois des sels minéraux, des agrumes, des feuilles de camphrier ou quelques gouttes d’huile essentielle. L’eau, le bois, la vapeur : tout invite à la déconnexion.
Dans un quotidien bourdonnant, saturé de bruit et d’écrans, s’octroyer ce sas entre le tumulte du jour et le calme de la nuit apaise le système nerveux, favorise le sommeil et redonne à la peau sa souplesse. À défaut d’avoir un vrai ofuro à la maison, pourquoi ne pas transformer sa salle de bain en sanctuaire ? Une bougie, une infusion, une lumière tamisée, la porte close et la détente peut commencer…
Wabi-sabi ou l’art d’apprivoiser ses faux défauts
Impossible de parler de beauté japonaise sans évoquer cette philosophie esthétique unique : le wabi-sabi. Elle célèbre l’impermanence, l’irrégularité, la patine du temps. Une tasse fêlée, un linge
froissé, une ride naissante ne sont pas des défauts à effacer, mais des marques de vie à contempler. Cette vision, profondément apaisante, invite à ralentir, à préférer l’authentique au parfait, le naturel au formaté. Et diantre, que cela fait du bien !
Dans la routine beauté, cela se traduit par des textures légères, un maquillage minimaliste (teint frais, lèvres floutées, sourcils naturels), des parfums subtils. Côté style, les Japonaises privilégient les matières nobles, les coupes amples, les tons sourds. Une élégance sans effort, qui respire la sérénité.
Une tasse fêlée, un linge froissé, une ride naissante ne sont pas des défauts à effacer.
La magie du gua sha, vous remercierez
Nul besoin de tout révolutionner pour adopter la beauté à la japonaise. Il suffit de semer quelques détails bien choisis par-ci, par-là. Un massage du visage avec un gua sha, par exemple. Bien que d’origine chinoise, cet outil en pierre naturelle a été largement adopté dans les rituels asiatiques de soin, y compris au Japon, où l’on cultive l’art du toucher précis et lent. Utilisé en douceur, le gua sha stimule la circulation sanguine, relance le drainage lymphatique et défatigue les traits. Ovale redessiné, mâchoires détendues et éclat du teint rosé, tout cela dans un calme presque méditatif.
Son usage idéal ? Le soir, sur une peau propre, après avoir appliqué une huile végétale (camélia, sésame ou riz). Quelques minutes suffisent : on glisse
la pierre en mouvements ascendants, du centre du visage vers l’extérieur, en épousant les lignes naturelles.
Deux à trois fois par semaine suffisent pour en ressentir les effets, mais rien n’empêche de l’utiliser chaque soir (ou chaque matin également pour réveiller ses traits) comme un geste de beauté silencieux, presque rituel.
Autre touche de délicatesse à importer chez soi : le furoshiki (carré de tissu) joliment noué pour emballer un savon, un bento ou un livre, comme un cadeau fait à soi-même – sans doute le plus doux des plaisirs. Ou encore une serviette fine en coton (tenugui), à poser sur les yeux au sortir du bain pour prolonger le calme. À travers ces gestes, on honore la simplicité autant que l’intention. Rien d’ostentatoire : juste la douceur d’un instant pris pour soi.
Méditons pour contrer la folle course de la to-do
Loin des injonctions à la performance, la beauté japonaise se construit de l’intérieur. On y accorde une grande importance à l’alignement entre le corps,
l’esprit et l’environnement. La pratique du zazen (méditation assise), les cérémonies du thé, la contemplation de la nature sont autant de façons de nourrir l’âme.
Parmi ces rituels, l’écriture tient une place à part. Le nikki, journal de vie japonais, est une tradition apaisante. Y consigner trois choses positives chaque soir – un moment qui nous a donné de la joie, une belle rencontre, l’horizon d’un nouveau projet – recentre et apaise. Ce carnet de gratitude, simple mais puissant, devient un miroir de tout ce qui va bien, même (et surtout !) quand tout va vite. Un geste délicat, qui apaise le mental et fait rayonner l’intérieur.
Ensemble, cheminons vers la beauté
Au Japon, la beauté n’est pas qu’un soin personnel : elle est aussi une manière d’être au monde. Offrir à quelqu’un une tasse de thé fumant, une fleur fraîche cueillie sur le chemin, un sourire rendu, un massage improvisé du cuir chevelu – ce sont aussi des rituels de beauté, partagés et silencieux. La sérénité cultivée en soi ricoche et illumine les autres de sa lumière.
Dior réinvente le rouge à lèvres avec Rouge Premier, bijou de maquillage né de l’union entre haute joaillerie et beauté. Une formule exclusive mêlant hibiscus rouge et or 24 carats, déclinée en 12 teintes intenses. Imaginé par Victoire de Castellane et Peter Philips, cet écrin somptueux se transforme en collier grâce à une chaîne en or sertie de fleurs précieuses. Hommage vibrant à la nature et au savoir-faire
Dior, Rouge Premier incarne l’audace, la passion et l’excellence artisanale. Une œuvre d’art à porter, à admirer, à
Beauté
SILYBINE : UN ALLIÉ NATUREL ANTI-ÂGE
Principal actif du chardon-Marie, la silybine montre des résultats prometteurs contre le vieillissement cutané. Testée en application topique lors d’un essai clinique, cette molécule antioxydante et anti-inflammatoire a amélioré l’élasticité, l’hydratation et la texture de la peau. Résultat : moins de rides, un teint plus uniforme et une meilleure fermeté, grâce à une réduction du stress oxydatif et une stimulation du collagène.
Bien tolérée, elle présente peu d’effets secondaires.
Lolita Lempicka célèbre la renaissance printanière avec une édition limitée de son iconique Mon Premier Parfum. Le flacon bijou se pare d’un blanc pur et de délicates fleurs, dans un écrin orné de lierre, symbole de la Maison. Si la fragrance reste fidèle à son accord gourmand réglisse-cerise-anis, elle s’offre un nouveau souffle visuel, à la fois poétique et sensuel. Véritable objet d’art et ode à la féminité, ce parfum végan et éthique invite à croquer la vie comme une friandise en fleur.
COSMÉTIQUES BIO : un marché en plein essor, porté par la quête de naturalité
Additifs, conservateurs, perturbateurs endocriniens : face aux inquiétudes liées à la composition des produits de beauté classiques, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les cosmétiques biologiques et naturels. Ce marché mondial, estimé à 21 milliards de dollars en 2023, pourrait atteindre 23 milliards d’ici 2028. En France, il pèse déjà 313 millions d’euros et séduit une clientèle sensible à sa santé comme à l’environnement.
Soins du visage, shampoings et maquillage figurent en tête des ventes. Portées par des marques comme Léa Nature, Weleda ou encore Pachamamaï, les gammes solides, véganes ou sans emballage progressent fortement. Si le prix reste un frein pour certains, les labels tels que Cosmebio, Vegan ou Cruelty Free rassurent et structurent l’offre. Dans un contexte de sobriété choisie, les experts prônent aussi un retour à l’essentiel, comme l’usage du savon de Marseille.
LAIT-CRÈME CONCENTRÉ : le tube culte
Depuis 1950, le Lait-Crème Concentré d’Embryolisse incarne le secret de beauté à la française. Créé par un dermatologue, ce soin multifonction, hydratant, base de maquillage, démaquillant et masque, séduit les professionnels comme les particuliers. Sa formule courte, enrichie en actifs naturels (beurre de karité, aloe vera, cire d’abeille), respecte toutes les peaux, même sensibles. Éco-conçu, fabriqué en France, vendu toutes les 20 secondes dans le monde, il est devenu un indispensable des tournages, des coulisses de la mode et des salles de bains. Un classique, tout simplement.
180 MILLIARDS
Selon le Value of Beauty Report (mars 2025), la chaîne de valeur beauté et soins personnels dans l'Union européenne contribue à hauteur de 180 milliards d'euros au PIB européen, soit près de 496 millions d'euros par jour, et soutient 3,2 millions d’emplois.
ON A TESTÉ POUR VOUS !
Neuraé
Et si le vrai luxe, c’était l’équilibre ? Ce mois-ci, on explore une routine sensorielle signée NEURAÉ, jeune marque visionnaire née de la rencontre entre neurosciences et cosmétique. Pensés comme des alliés du bien-être cutané et émotionnel, ses soins agissent en synergie pour réinitialiser la peau et raviver l’énergie intérieure. Sérum réharmonisant, crème raffermissante et roll-on à effet joyeux immédiat… Nos testeuses ont mis à l’épreuve ce rituel innovant qui fait du lien peau-émotion sa signature. Découvrons leurs impressions.
Les produits testés
Le sérum réinitialisant & transformateur
La crème énergisante & raffermissante
Le booster d’émotion
JEU CONCOURS !
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noa_hma
« J’ai testé le sérum réinitialisant & transformateur, la crème énergisante & raffermissante et le booster d’émotion de Neuraé : une vraie révélation. Textures sensorielles, parfum apaisant et effets visibles. Ma peau est plus lumineuse, tonique, et je me sens plus équilibrée émotionnellement. Une routine bien-être complète, aussi douce qu’efficace. »
« J’ai adoré la fraîcheur des huiles essentielles dans le sérum et la crème, parfaits pour l’été. Leur texture fondante hydrate sans graisser et laisse la peau douce et lumineuse. Ce combo deviendra sans aucun doute mon rituel chouchou de la saison ! J’ai aussi craqué pour le roller, que j’emporte partout avec moi. J’adore le respirer sur mon poignet pour un véritable shot de bonne humeur. Neuraé, développée par les fondateurs de Sisley, propose ici une routine sensorielle experte, à la croisée du soin de la peau et du bien-être émotionnel. Je recommande à 100 % ! »
« Que dire, si ce n’est wahou ! Je ne connaissais pas du tout cette marque, et je suis complètement tombée sous le charme. Le combo sérum + crème est tout simplement incroyable : l’odeur vous transporte instantanément dans un lieu ensoleillé et apaisant. Dès la première application, mon visage est défroissé, mon teint sublimé… c’est magique ! Et que dire du booster d’émotion ? Il a immédiatement trouvé sa place dans mon sac à main. Je l’utilise dès que j’ai besoin de me recentrer et de me reconnecter à l’essentiel. »
« J’ai beaucoup apprécié le sérum : il sent bon, sa texture est fluide, il s’applique facilement grâce à la pipette et il me donne un véritable effet bonne mine. La crème est agréable également, mais elle est trop riche pour ma peau : elle laisse des petites peluches après l’application, alors que je n’avais déposé que le sérum en dessous. Quant au booster d’émotion, son odeur manque de persistance et reste trop subtil à mon goût. »
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Les bonnes adresses de l'été
AMÉLYS
L’art de savourer l’été en ville
Au cœur de Luxembourg, Amélys, le restaurant du Royal, conjugue avec brio cuisine française de saison, service soigné et atmosphère feutrée. Faits maison, les plats révèlent fraîcheur, justesse et variété, à savourer dans un cadre contemporain. Dès les beaux jours, sa terrasse verdoyante devient un refuge prisé, à l’abri du tumulte urbain. Accessible facilement en tram depuis le Kirchberg, l’adresse séduit aussi par ses formules efficaces : le business lunch (2 plats en 45 min à 39 €, 3 plats en 60 min à 48 €) et le barbecue du vendredi midi. L’escale idéale pour un déjeuner gourmand… et serein.
Hôtel Le Royal - 12, boulevard Royal, L-2449 Luxembourg
Tél. : 24 16 16 737 • www.restaurant-amelys.lu
AN HAFFEN
Sur-mesure et saveurs d’exception
Situé à quelques minutes de Luxembourg-ville, An Haffen mêle savoir-faire culinaire et sens du détail pour transformer chaque événement en moment d’exception. Aux commandes, Jeremy Huber et le chef Majid Seffoula proposent une approche entièrement sur-mesure : menus personnalisés, animations gourmandes, bars à thème, sans oublier un accompagnement attentif à chaque étape. Mariages, anniversaires, fêtes privées ou événements corporate : ici, chaque projet est une partition unique, pensée dans les moindres détails.
13 rue des Trois Cantons, L-3980 Wickrange Reckange-sur-Mess
Tél. : 28 99 00 09 • www.ahg.lu
CERUZZI BAR
Le spot de l’été
Avec ses terrasses généreuses et son ponton en bord d’eau, Ceruzzi Bar s’impose comme le nouveau rendez-vous afterwork à la Cloche d’Or. Ouvert dès 17h du mardi au samedi, on s’y retrouve pour un verre entre amis ou collègues : spritz, vins italiens, ceviche ou pizzas au feu de bois. L’ambiance est chic, détendue, avec une playlist soignée et un service attentionné. Et bientôt, un happy hour viendra rythmer vos fins de journée. Ici, pas besoin de dîner pour profiter. Juste l’envie de savourer l’instant dans un cadre ensoleillé, inspiré de la dolce vita.
2a rue Eugène Ruppert, L-2453 Luxembourg
Tél.: 26 67 74 21 • www.ceruzzi.lu
CERUZZI, LE RESTAURANT
La dolce vita dans l’assiette
Chez Ceruzzi, chaque plat célèbre l’Italie authentique. Recettes de famille, produits de saison, assiettes généreuses et créatives : la tradition s’exprime avec élégance. Le décor, d’inspiration méditerranéenne, crée une atmosphère douce et dépaysante. Chaque détail, de la vaisselle à la musique, est pensé pour vous faire sentir comme chez vous. On s’y retrouve pour savourer des pâtes maison, une burrata fondante ou un tiramisu accompagnés d’un verre de vin italien. Cet été, offrez-vous une parenthèse gourmande sur sa magnifique terrasse.
2a rue Eugène Ruppert, L-2453 Luxembourg
Tél.: 26 67 74 21 • www.ceruzzi.lu
COME À LA MAISON
La
parenthèse italienne aux mille saveurs
Impossible de parler cuisine italienne à Luxembourg sans évoquer Come à la Maison. Véritable institution, l’adresse séduit par sa générosité, son atmosphère solaire… et ses multiples terrasses. Côté restaurant, 60 places en extérieur invitent à prolonger les repas en plein air. Côté pizzeria, 45 places pour savourer une pâte fine tout juste sortie du four. Et pour les amateurs de bons crus, le bar à vins, ouvert dès 16h, s’offre une terrasse confidentielle, parfaite pour un apéritif à l’italienne. Un lieu aux mille visages, à vivre du déjeuner au dernier verre, entre convivialité, élégance et dolce vita.
70 route d’Esch, L-1470 Luxembourg
Tél.: 23 64 11 21 • www.comealamaison.lu
IL MERCATO L’Italian Food Market
Avec ses deux terrasses ensoleillées (45 places) et sa salle intérieure chaleureuse (50 couverts), Mercato mêle avec goût l’authenticité d’un restaurant italien à l’élégance d’une épicerie fine. Ici, tout est importé directement d’Italie : charcuteries savoureuses, fromages affinés, pasta artisanale, fruits et légumes gorgés de soleil… Mention spéciale pour leurs citrons, tellement parfumés qu’ils éclipsent ceux d’ici. On y vient pour déjeuner, flâner, faire ses emplettes ou prolonger l’instant autour d’un espresso. Une adresse aussi généreuse qu’inspirante.
Au cœur du quartier d’affaires du Kirchberg, Junco invite à une parenthèse gourmande aux accents méditerranéens. La cuisine, inspirée des traditions portugaises et des saveurs du Sud, mise sur la saisonnalité et la créativité. Chaque plat évoque un voyage, entre mémoire et modernité. Le décor mêle élégance et confort : alcôves feutrées, baies vitrées lumineuses, terrasse arborée… Que ce soit pour un déjeuner d’affaires, un apéritif entre amis ou un dîner en tête-à-tête, Junco propose une expérience culinaire raffinée et chaleureuse.
7 jours sur 7 de 12h à 15h et de 19h à 22h
6 rue du Fort Niedergrünewald, L-2226 Luxembourg
Tél.: 42 98 48 833 • www.junco.lu
LA TABLE DU BELVÉDÈRE
Élégance et lumière sur
la place de l’Europe
Au cœur du Kirchberg, La Table du Belvédère conjugue cuisine maison, produits locaux et atmosphère feutrée. Chaque plat révèle un savoir-faire raffiné, des assiettes gourmandes à la carte des vins, jusqu’aux desserts délicats. Ici, tout est pensé pour une pause aussi savoureuse que sereine, dans un cadre soigné. Véritable atout du lieu : sa terrasse baignée de lumière, ouverte sur la place de l’Europe, où l’on savoure un déjeuner d’affaires ou un moment entre amis. Un écrin discret, à découvrir… ou redécouvrir sans modération.
Du lundi au vendredi de 11h45 à 14h30
4 Place de l’Europe, L-1499 Luxembourg
Tél. : 43 02 59 022 • www.latabledubelvedere.lu
LUCILIN
La terrasse la plus convoitée du centre-ville
À deux pas de la Gëlle Fra, Lucilin s’impose comme l’un des nouveaux spots gastronomiques de la capitale. Son véritable atout ? Une terrasse panoramique nichée en hauteur, baignée de lumière et ouverte toute la journée, idéale pour un déjeuner d’affaires, un apéro entre amis ou un dîner en amoureux face à la ville. Trois ambiances, une même exigence culinaire : Lucilin marie avec justesse cuisine raffinée, cadre élégant et vue imprenable. Coup de cœur assuré.
Les mercredi et jeudi de 12h à 23h, les vendredi et samedi de 12h à 24h et le dimanche de 12h à 18h
27 rue Notre Dame, L-2240 Luxembourg
Tél. : 26 20 18 22 • www.lucilin-restaurant.com
ORIENTX
Le goût de la tradition
Depuis 2009, OrientX ravit les amateurs de cuisine turque avec une offre généreuse, savoureuse et fidèle aux traditions. Si le kebab reste une signature, l’adresse séduit aussi par ses options végétariennes et ses recettes maison, comme la soupe de lentilles ou le riz basmati vapeur. Les produits sont bio, locaux et rigoureusement sélectionnés. À emporter ou sur place, OrientX offre une parenthèse gourmande, sincère et réconfortante, à l’image de ses racines. …my taste!
Auchan Kirchberg, 5 rue Alphonse Weicker, L-2721 Luxembourg 25 Bd Friedrich Wilhelm Raiffeisen, L-2411 Luxembourg www.orientx.com
PICCOLO COME
Le charme italien au cœur de la ville
Dans une petite rue du centre-ville, Piccolo Come séduit par son ambiance chaleureuse, son esprit familial et sa cuisine italienne sans compromis. Avec sa jolie terrasse de 20 places et sa salle intimiste d’une trentaine de couverts, l’adresse invite à savourer l’instant, loin du tumulte urbain. À la carte, des recettes traditionnelles et une pizza fine et croustillante que les habitués qualifient de "petite merveille". Ici, on vient pour le goût, l’accueil sincère et ce petit quelque chose qui fait la différence. En solo, en duo ou entre amis, Piccolo Come est le lieu idéal pour une pause gourmande, simple et vraie, comme en Italie.
20 rue du Curé, L-1368 Luxembourg Tél. : 621 233 987
RESTAURANT SHINZO
Cocktail bar et cuisine contemporaine
Chez Shinzo, on vient autant pour l’ambiance chaleureuse que pour la cuisine conviviale, pensée autour du partage. À la carte, des plats aux influences multiples et des cocktails créatifs. Ces derniers mettent à l’honneur les vins du terroir luxembourgeois et les hydrolats, ces eaux botaniques distillées qui signent l’identité du lieu. Inspirées de voyages et de rencontres, chaque création liquide promet une véritable escapade sensorielle. Le jeudi et le dimanche, la scène s’anime avec des sessions de live music qui font vibrer les murs : artistes aux univers éclectiques, assiettes à partager et cocktails (avec ou sans alcool) pour parfaire l’expérience.
Le lundi de 12h à 20h, du mardi au vendredi de 11h à 01h et le dimanche de 11h à 23h
8 Grand Rue, L-1660 Luxembourg
Tél.: 27 84 98 74 • www.shinzo.lu
WINE
MUMS, COCKTAILS GIRLY : DIRE NON À L’ALCOOL,
EST-CE ENCORE POSSIBLE
?
ENTRETIEN AVEC LA DOCTEURE CLAUDE BESENIUS, DIRECTRICE DU CENTRE THÉRAPEUTIQUE USELDANGE (CTU)
Boire un verre pour se détendre, trinquer entre amis, fêter une bonne nouvelle… L’alcool est omniprésent dans notre quotidien, banalisé, parfois idéalisé.
Pourtant, derrière cette apparente légèreté, les risques sont bien réels. Quand faut-il s’inquiéter ? Quels sont les signes d’une consommation problématique ?
Comment accompagner un proche en difficulté ? La Dr Claude Besenius, psychologue, psychothérapeute et chargée de direction du Centre Thérapeutique
Useldange (CTU), nous livre un éclairage sans détour sur une addiction trop souvent passée sous silence.
Rédaction : Alina Golovkova
À partir de quand parle-t-on d’un usage problématique ?
« Moins on consomme, mieux c’est », rappelle d’emblée la Dr Besenius. Aujourd’hui, l’OMS est formelle : aucune quantité d’alcool n’est considérée comme sans risque. Les anciennes recommandations, qui toléraient un verre par jour pour les femmes, deux pour les hommes, ont été largement révisées. Désormais, ces quantités sont envisagées à l’échelle hebdomadaire, et non plus quotidienne. L’alcool peut avoir des effets délétères sur la santé dès la première goutte, en particulier chez les femmes, plus vulnérables face à certains cancers comme celui du sein.
Quels sont les signaux d’alerte ?
La frontière entre consommation festive et dépendance n’est pas toujours visible. Parmi les signes précoces : une perte de contrôle, l’incapacité à passer une journée sans boire, une tolérance accrue nécessitant de consommer davantage pour ressen-
tir les effets, ou encore une focalisation mentale sur l’alcool. S’y ajoutent parfois des symptômes physiques (tremblements matinaux, sudations), une désocialisation progressive ou des répercussions familiales, professionnelles et médicales.
« La dépendance peut exister sans consommation quotidienne ni manque physique. Le craving (ndlr : une envie irrépressible de consommer une substance ou de reproduire un comportement gratifiant, même lorsque cela est contre sa volonté), les pensées obsessionnelles, les pertes de contrôle sont déjà des critères diagnostiques », précise-t-elle.
Y a-t-il des profils à risque ?
« Oui, certains facteurs rendent plus vulnérable : une faible tolérance à la frustration, un environnement social propice à la consommation, une mauvaise gestion des conflits ou un terrain génétique », énumère la psychologue. Les femmes sont également plus exposées : leur organisme métabolise moins bien l’alcool, ce qui accroît les effets toxiques et accélère l’installation de la dépendance. Quant aux jeunes générations, elles oscillent entre deux pôles :
les adeptes de l’abstinence consciente et les fêtards en quête de déconnexion, souvent dans l’excès.
Quid du binge drinking au Luxembourg ?
« Le binge drinking – cinq verres ou plus en une même occasion – est particulièrement préoccupant au Luxembourg, où nous figurons parmi les pays européens les plus concernés. Même si la part globale des buveurs n’augmente pas, la consommation excessive, elle, progresse, notamment chez les jeunes, avec un nombre élevé d’hospitalisations. »
L’image de l’alcool reste ambivalente, notamment chez les femmes…
« Les femmes boivent aujourd’hui autant que les hommes, ce qui est nouveau d’un point de vue générationnel », constate la Dr Besenius. Le marketing joue un rôle majeur : canettes colorées, alcools "light", visuels séduisants ciblant les jeunes femmes… L’alcool est présenté comme une aide au relâchement, un allié face à la pression quotidienne. Les figures de la
"wine mum" ou de la femme active qui "a bien mérité son verre" entretiennent une normalisation insidieuse, alors même que les risques sont plus élevés.
LES FEMMES BOIVENT AUJOURD’HUI AUTANT QUE LES HOMMES.
Comment dire non sans se justifier ?
Refuser un verre dans une société où l’alcool est omniprésent relève parfois du défi. « Il faut s’y préparer, poser ses limites à l’avance, informer ses proches. Il est préférable de dire clairement : je ne bois pas, plutôt que de trouver des excuses fragiles », conseille la Dr Besenius. Prévoir des alternatives festives, s’entourer de soutiens
bienveillants et rester cohérent dans ses choix sont des stratégies simples mais efficaces. Et pour ceux qui souhaitent réduire leur consommation sans arrêter complètement, boire de l’eau entre chaque verre, manger avant de consommer et se fixer des limites peut déjà changer la donne.
Quelles sont les étapes pour s’en sortir ?
Tout dépend du degré de dépendance. Une consommation à risque peut souvent se réajuster avec un accompagnement ambulatoire. En revanche, en cas de dépendance physique, un sevrage médical est indispensable. « L’arrêt brutal peut être dangereux : hallucinations, convulsions, voire delirium tremens. C’est une situation qui nécessite un encadrement médical. » Ensuite, un suivi thérapeutique est essentiel, en ambulatoire ou en résidentiel, comme au CTU. Le parcours peut sembler complexe, mais il existe. Et surtout, il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide.
Quid des « bons » alcools ?
Si le discours ambiant valorise encore parfois les "vertus" du vin rouge ou des
spiritueux à base d’herbes, la réalité scientifique est plus nuancée. « Non, le vin n’est pas bon pour la santé », tranche la Dr Besenius.
Certaines études anciennes ont comparé des buveurs modérés à des abstinents, sans toujours préciser que ces derniers incluaient d’anciens gros buveurs en mauvaise santé, les résultats étaient donc faussés. Sans parler des biais dus à des lobbies puissants.
« On isole parfois un potentiel effet cardiovasculaire tout en ignorant l’augmentation massive du risque de cancers. Ce n’est pas sérieux. »
Un dernier mot ?
« Il faut sortir du déni collectif. L’alcool est une substance addictive. Et aujourd’hui, nous sommes dans une situation de double stigmatisation : on est jugé si l’on boit trop, mais aussi si l’on refuse de boire. La responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des personnes concernées. C’est un enjeu de société. Il est temps d’en parler avec lucidité, sans culpabilisation mais sans angélismenon plus. »
ON EST JUGÉ SI L’ON BOIT TROP, MAIS AUSSI SI L’ON REFUSE DE BOIRE.
AUTOÉVALUER
SA CONSOMMATION
Le test AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test), recommandé par l’OMS, est disponible en ligne sur le Portail Santé du pays. Il aide à repérer une consommation à risque ou une dépendance probable à travers dix questions.
L’application Try Dry, issue du mouvement Dry January, permet de suivre sa consommation au quotidien.
QUE FAIRE SI L’ON S’INQUIÈTE POUR SOI OU POUR UN PROCHE ?
Le médecin traitant peut être le premier interlocuteur. Plusieurs structures spécialisées sont accessibles : le Centre Thérapeutique Useldange (CTU) et le Centre ÄDDI·C (services de la Rehaklinik) et le service d’addictologie de la ZithaKlinik.
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Mieux boire. Mieux vivre.
Le Luxembourg s’est imposé au fil des années comme un laboratoire européen de la compliance, mêlant exigence réglementaire et innovation juridique. De la lutte contre le blanchiment à la transparence fiscale, le pays a su anticiper les grandes mutations du droit des affaires. Alors que se profile une nouvelle ère marquée par des exigences accrues en matière d’anticorruption, le Luxembourg a plus que jamais un rôle moteur à jouer.
Rédaction : Sandra Birtel, Avocate à la Cour, Partner CMLaw
En matière de compliance, le Luxembourg a choisi l’ambition. Depuis plus d’une décennie, le pays renforce ses standards en matière de transparence, de lutte contre le blanchiment, de gouvernance d’entreprise et de responsabilité pénale. Sous l’effet combiné des directives européennes, des recommandations du GAFI* et des attentes des marchés, le Grand-Duché s’est structuré pour devenir une place de référence, respectée pour la qualité de sa régulation comme pour sa capacité à accompagner ses acteurs économiques.
Loin de subir la conformité comme une contrainte, de nombreux professionnels, juristes, banquiers, corporate officers, avocats, ont relevé le défi d’en faire un levier de transformation. En dix ans, le nombre de professionnels de la compliance au Luxembourg a triplé, reflet d’une fonction devenue stratégique au cœur des entreprises. À travers des réformes ambitieuses, des contrôles renforcés, et une culture du dialogue avec les régulateurs, le Luxembourg a démontré qu’un petit État pouvait peser grand
dans l’équation éthique européenne. Toutefois, il convient de rester vigilant face au risque d’excès de zèle en matière de compliance, qui peut alourdir les procédures et compromettre la confiance nécessaire à une conformité efficace.
Une nouvelle frontière se dessine : celle de l’anticorruption. Le paquet législatif européen à venir, les dispositifs d’alerte, les obligations de vigilance et de cartographie des risques redéfinissent déjà les pratiques internes des entreprises. Chaque année, la corruption coûte à l’Union européenne plus de 120 milliards d’euros, un chiffre qui donne la mesure du défi.
Ici encore, le Luxembourg a une carte à jouer : en devançant les exigences, en professionnalisant les fonctions de conformité, en accompagnant les entreprises dans cette transition éthique.
Le Luxembourg s’affirme, avec ses institutions, ses experts et ses talents, comme un écosystème crédible, agile et prêt à répondre aux défis de demain. Non comme suiveur, mais comme éclaireur.
*Le Groupe d'action financière (GAFI) est l'organisme mondial de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. Il définit des normes internationales visant à prévenir ces activités illégales et les dommages qu'elles causent à la société.
SANDRA BIRTEL
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Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui ne cherchent plus activement un emploi, mais restent à l’écoute… si la bonne opportunité se présente. Nuwot réinvente le recrutement avec une approche fluide : une nouvelle génération postule en un clic, sans pression, et même les profils passifs découvrent votre offre. Résultat : plus de candidatures, plus rapidement, sans jamais sacrifier la qualité.
Société
LE LUXEMBOURG
SERA PRÉSENT À L’EUROVISION 2026
Le suspens a pris fin : RTL peut désormais confirmer la participation du Luxembourg au prochain ESC. Suite à la victoire à Bâle de JJ avec « Wasted Love », le prochain concours se déroulera en Autriche. Plusieurs villes, dont Vienne et Innsbruck, mais aussi Oberwart et Wells, ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir l’événement mi-mai 2026. Le choix de la ville hôte sera révélé le 8 août. Edition record, le Eurovision Song Contest 2025 a été suivi par 166 millions de téléspectateurs. Après les performances remarquables de Tali et de Laura Thorn, il faudra désormais trouver le nouveau représentant luxembourgeois pour la grande scène de l’Eurovision. Le choix de la chanson qui représentera le Grand-Duché en 2026 s’effectuera à nouveau dans le cadre d’une sélection nationale à la Rockhal : le Luxembourg Song Contest, organisé et diffusé par RTL. Les modalités pour se présenter en tant que candidat seront connues dans les semaines à venir.
À partir de septembre 2025, l’Institut national des langues Luxembourg (INLL) étoffe son offre avec deux nouvelles langues : le japonais et le coréen. Une première pour l’établissement, qui proposera désormais l’apprentissage de douze langues. Avec cette ouverture vers l’Asie, l’INLL répond à une demande croissante de la part d’un public curieux, passionné par les cultures nippones et coréennes, mais aussi attiré par les opportunités professionnelles dans cette région du monde. Fidèle à sa mission, l’INLL combine innovation pédagogique, diversité culturelle et excellence académique. Les inscriptions pour le semestre d’automne ouvriront le 10 septembre, après les journées d’orientation prévues en juillet et en septembre. Une occasion unique d’enrichir son parcours linguistique tout en s’ouvrant à de nouveaux horizons.
Le Breast International Group (BIG) et la société technologique Paige s’allient pour révolutionner la lutte contre le cancer du sein grâce à l’intelligence artificielle. Ce partenariat stratégique associe la puissance des bases de données cliniques de BIG à l’expertise IA de Paige pour mieux détecter les biomarqueurs, prédire les réponses aux traitements et éviter les soins inutiles. Leur objectif ? Des diagnostics plus rapides, des décisions cliniques mieux informées et des traitements personnalisés. Un premier projet testera l’outil OmniScreen™, capable d’analyser plus de 1 600 biomarqueurs. Une avancée prometteuse pour améliorer les soins, notamment pour les sous-types rares de cancer du sein. L’IA n’est plus une promesse, mais un levier concret d’innovation au service des patientes.
Le taux d'inflation mensuel dans la zone Euro de janvier 2007 à février 2024. Après une très forte inflation en 2022, liée à la période post-Covid et aux conséquences de la guerre en Ukraine, le taux d'inflation de la zone euro est redescendu à 2,6 % en février 2024 selon Statista.
Face à la pénurie de gestionnaires de salaires qualifiés au Luxembourg, Securex lance sa Payroll Academy : une formation intensive de cinq jours, pensée pour transmettre l’essentiel du métier à travers un parcours pédagogique concret et innovant. Accessible sans prérequis, la formation s’adresse aux jeunes diplômés, professionnels en reconversion ou RH désireux de monter en compétence. Conçue par des experts du secteur, elle suit le parcours fictif d’une salariée nommée « Marie » pour aborder toutes les étapes du cycle de paie. Après deux sessions couronnées de succès, une troisième est prévue pour l’automne 2025. En créant cette académie, Securex, fort de l’acquisition d’IF Payroll, affirme son rôle de leader RH et son engagement pour un secteur plus professionnel et attractif.
RECONVERSION
PROFESSIONNELLE
: se préparer pour un nouveau départ sans stress financier
Votre travail est ennuyeux et peu valorisé ou valorisant ?
Vous rêvez d’un emploi qui vous passionne et donne du sens ? Vous recherchez l’indépendance professionnelle ? Les raisons d’une transition professionnelle sont nombreuses. Cependant, changer de métier a un coût : frais de formation, d'inscription, de dossier, et éventuellement de déplacement ; manque à gagner en termes de salaire durant la formation… Sans compter les frais de constitution et le coût des matières premières et des machines pour les créateurs d’entreprise. Aussi, comment concrétiser son projet sans y laisser sa chemise ?
Rédaction : Marc Auxenfants
La reconversion professionnelle est une transition vers un nouveau métier ou un nouveau secteur. Ce changement de carrière peut aussi s’effectuer au sein d’une même société, par exemple en passant d’un poste de chargé de clientèle à celui de formateur interne. Il peut également s’agir d’une création d’entreprise.
Une démarche courageuse, mais non sans défis
Cependant, changer de métier nécessite souvent un investissement financier : coûts de formation, frais d'inscription et de dossier, de matériel, de restauration et éventuellement de déplacement ; coût de bilan de compétence ; manque à gagner en termes de salaire durant la formation… Idem pour la création d’entreprise : frais de constitution ; coûts des matières premières et des machines…
Aussi, l’insécurité financière constitue un obstacle fréquent à la réalisation d’une reconversion. Pour financer cette transition, plusieurs options existent :
épargner et mettre de l’argent de côté pour la financer à ses propres frais ; bénéficier d’une formation rémunérée ; bénéficier des aides financières et des dispositifs de formation proposés ; opter pour un emploi à mi-temps ou une activité complémentaire, un travail « alimentaire » qui laisse du temps libre pour avancer sur sa reconversion.
Des aides et des dispositifs
Au Luxembourg, plusieurs dispositifs financiers existent pour soutenir le perfectionnement ou la reconversion professionnelle.
L’apprentissage pour adultes offre aux personnes majeures une opportunité de terminer, de compléter ou d’acquérir une formation professionnelle en alternance (en entreprise et dans les établissements scolaires compétents) préparant au brevet de technicien supérieur (BTS), au baccalauréat, au diplôme de technicien (DT), au diplôme
d’aptitude professionnelle (DAP) ou au certificat de capacité professionnelle (CCP). L'apprenti adulte a droit au salaire social minimum pour personnes non qualifiées pendant l’apprentissage, soit actuellement 2 703, 74 euros.
Le cofinancement de la formation des entreprises : l’État contribue au financement du plan de formation des employeurs privés, en prenant en charge les frais de formation de leurs salariés, avec un plafond de 15 % des dépenses de formation. L’entreprise soumet sa demande de cofinancement auprès de l'Institut National pour le Développement de la Formation Professionnelle Continue (INFPC).
direct avec l’occupation salariée exercée et permettre à l'employé d’actualiser ses connaissances professionnelles en vue de mieux répondre aux exigences de la profession ou de progresser dans le métier. Les frais de perfectionnement doivent en outre être pris en charge par le salarié. La CSL ajoute toutefois que « les dépenses de formation effectuée pour acquérir des connaissances en vue d’un changement de profession ou en vue de l’exercice futur d’une profession ne peuvent être déduites fiscalement ». Elle recommande donc au salarié de « contacter son bureau d’imposition avant d’entamer une formation continue, pour voir si la formation envisagée peut donner lieu à une réduction d’impôts ».
Un salarié peut déduire fiscalement les frais de perfectionnement professionnel de ses revenus imposables.
CSL
Le congé individuel de formation donne à toute personne salariée du secteur privé, le droit de bénéficier de 80 jours de congé-formation au cours de sa carrière professionnelle, à titre individuel, tout en conservant son salaire et son emploi.
La déduction fiscale des frais de formation : « un salarié peut déduire fiscalement les frais de perfectionnement professionnel de ses revenus imposables dans la mesure où ces frais ont un rapport direct avec l’occupation salariée exercée au Luxembourg, » explique la Chambre des salariés (CSL). Mais la formation continue doit avoir un lien
Aides aux demandeurs d’emploi : l’Adem propose sous certaines conditions plusieurs formes d’accompagnement à la reconversion : qu'il s'agisse d’effectuer un bilan de compétences, de formations gratuites dans des secteurs et métiers qui recrutent… Pour les demandeurs d’emploi souhaitant créer ou reprendre une entreprise, l’Adem propose aussi le programme StartYourBusiness de soutien et de sensibilisation à l’entrepreneuriat.
Depuis la création jusqu’à la transmission d'entreprise, la House of entrepreneurship (la plateforme de l’entrepreneuriat de la Chambre de Commerce) accompagne les porteurs de projets d’entreprise dans leur parcours entrepreneurial. Elle propose des conseils personnalisés, des workshops gratuits sur diverses thématiques, des accès au financement et aux aides étatiques, du networking et des rencontres avec des experts.
L’aide financière de l’État pour études supérieures au Luxembourg (AideFi) concerne spécifiquement les études supérieures académiques, accomplies dans le cadre d’une formation initiale, d’une reconversion professionnelle ou d’une formation professionnelle continue. Tous les détails figurent sur le site du ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur (mengstudien.lu).
TROIS QUESTIONS À JOËLLE PEIFFER
Inspecteur au ministère de la Recherche et
Enseignement supérieur, en charge des aides financières
Quelles sont les formations éligibles pour les aides financières proposées par le ministère pour les études supérieures au Luxembourg ?
Sont éligibles toutes les formations menant à un diplôme, titre, certificat ou grade d’enseignement supérieur, officiellement reconnus par les autorités compétentes du pays dans lequel ils sont délivrés et intégrés à son système d’enseignement supérieur académique. L’aide est accessible à toute personne inscrite, à temps plein ou à temps partiel, dans un programme d’enseignement supérieur éligible, sans condition d’âge. Le site mengstudien.lu propose toutes les informations relatives à l’éligibilité à l’AideFi, ainsi que deux simulateurs : l’un permettant de vérifier les conditions d’éligibilité, l’autre d’estimer les montants de l’aide potentielle. Le site détaille également les délais et procédures à suivre pour constituer et déposer une demande d’aide financière.
Pour l’année académique 2023/2024, 69 260 demandes d’aide financière pour études supérieures ont été introduites via la plateforme MyGuichet.lu.
JOËLLE PEIFFER
Quels sont les principaux montants alloués ?
L’aide financière comprend en premier lieu une bourse de base d’un montant de 1 228 euros ainsi qu’un prêt étudiant facultatif de 3 250 euros accessible sur simple demande. Différentes bourses peuvent s’y ajouter, selon la situation de l’étudiant : une bourse de mobilité (1 528 euros) pour des études à l’étranger ; une bourse sur critères sociaux (jusqu’à 2 379 euros) ; une bourse familiale de
294 euros si ses frères ou sœurs poursuivent également des études supérieures. Une majoration pour les frais d’inscription peut aussi être accordée, jusqu’à 3 800 euros par an, répartis à 50 % entre une bourse et un prêt. Ces quatre bourses sont indexées sur l’échelle mobile des salaires.
Combien de dossiers de demandes recevez-vous chaque année ? Combien sont refusés et pour quelles raisons ?
Pour l’année académique 2023/2024, 69 260 demandes d’aide financière ont été introduites via la plateforme MyGuichet.lu, toutes catégories d’étudiants confondues (à temps plein, à temps partiel…). En 2023/2024, 5 306 dossiers ont été refusés, soit un taux global de rejet de 7,66 %. Les principaux motifs de refus sont le dépôt d’un dossier incomplet, une formation non éligible, des résultats insuffisants, le non-respect des conditions d’éligibilité, un dépassement de la durée maximale d’attribution de l’aide ou encore un dépôt effectué hors délai.
Face à la digitalisation et à l'intelligence artificielle, qui remettent en question certains secteurs d’activité et professions, il est important d’identifier ses compétences transférables et d’explorer de nouvelles trajectoires professionnelles, estime Isabelle Schlesser, directrice de l’ADEM.
Rédaction : Marc Auxenfants
À l'ère de la digitalisation et de l'intelligence artificielle, de nouveaux secteurs émergent et certains se réinventent. Quelles aptitudes, savoir-faire et savoir-être acquérir aujourd'hui pour rester employable demain ? Pour Isabelle Schlesser, directrice de l’ADEM, l'apprentissage et la formation professionnelle sont d’excellents remèdes contre le chômage.
Isabelle Schlesser, comment décririez-vous le marché de l’emploi actuel ?
Depuis maintenant presque deux ans, nous connaissons un ralentissement de la croissance du marché de l’emploi. Non seulement dans la construction, mais aussi dans d'autres secteurs. Ce qui réduit considérablement les opportunités d’embauche pour les demandeurs d'emploi. Cela explique aussi la montée du chômage. Alors que, paradoxalement, les entreprises peinent à recruter, certaines catégories de personnes peinent vraiment à retrouver un emploi. Et ce, malgré tous les dispositifs et offres de formation proposés au Luxembourg. D’après les projections du Statec, la situation actuelle du marché de l’emploi ne devrait pas retrouver, ni cette année, ni l’année prochaine, le dynamisme qu’il avait connu ces dernières années.
Qu’est-ce qui explique ce paradoxe ?
L’une des raisons est l’inadéquation entre la demande et l'offre, qui fait que certaines personnes ne sont plus directement employables parce qu’elles ne disposent pas des compétences et/ou de l’expérience requises. Alors que de nouvelles technologies, de nouvelles régulations
et réglementations apparaissent, nous n’avons pas encore l'expertise ou les talents disponibles pour y répondre. Le monde avance, les métiers se transforment très rapidement et, dans certaines tâches, des outils digitaux ont remplacé les humains. Il faut donc absolument veiller à ce que les personnes concernées par ces transformations puissent acquérir les compétences nécessaires à cette nouvelle situation du marché du travail. Car il existe aussi beaucoup d'offres d'emploi qu'on n'arrive pas à combler, et pas uniquement des postes très qualifiés ou très spécialisés.
LES ÉTUDES MONTRENT
QU’UN DIPLÔMÉ RESTE MOINS LONGTEMPS SANS EMPLOI QU’UN DEMANDEUR NON QUALIFIÉ.
Comment expliquez-vous le taux de chômage élevé chez les universitaires et les plus de 30 ans ?
Ce qui est le plus frappant sans doute, ce sont effectivement les demandeurs d'emploi qualifiés, avec un diplôme de l'enseignement supérieur, soit au moins
un Bachelor réussi, un Master, voire un doctorat. La première explication est le pourcentage toujours plus élevé de diplômés de l'enseignement supérieur au sein de la population luxembourgeoise. Très logiquement, cette proportion se reflète donc dans les chiffres du chômage.
La deuxième explication : ce taux concerne avant tout des personnes de pays tiers ou de nationalité luxembourgeoise ayant obtenu leur diplôme dans un pays tiers. Ces diplômes ne sont pas toujours connus des employeurs au Luxembourg. Ils ne sont pas non plus toujours reconnus par le Luxembourg. Au-delà de la reconnaissance des diplômes, certaines professions (par exemple celles dans le domaine de la santé) exigent d’obtenir un droit d’exercer. Or, les formations effectuées dans des pays tiers sont souvent très différentes de celles exigées dans l’Union européenne, de sorte que les personnes concernées doivent refaire au moins une partie de leurs études. Ceci est possible, mais prend du temps.
La troisième raison est linguistique : le marché de l’emploi luxembourgeois est très exigeant en matière de pratique des langues. Certains métiers, comme ceux du secteur de la petite enfance, imposent même de maîtriser les trois langues du pays, ce qui peut prendre beaucoup de temps pour une personne originaire d’un pays tiers. Cela signifie qu’un certain temps soit nécessaire avant que ces personnes soient aptes à exercer leur profession au Luxembourg. Ce qui explique aussi le taux de chômage de longue durée de ces personnes. Cependant, les études montrent qu’un diplômé reste moins longtemps sans emploi qu’un demandeur non qualifié.
Chaque année, le Journal Officiel publie une liste des « métiers en forte pénurie ». Comment l’ADEM identifie-t-elle ces professions ?
Conformément à la loi, l’ADEM établit une liste de ces métiers sur la base du déséquilibre observé entre le nombre
d'offres d'emploi déclarées par les employeurs pour un métier donné et celui des candidats demandeurs d'emploi inscrits chez nous dans ces métiers. Nous appliquons encore un filtre supplémentaire relatif au profil de la personne. Par exemple, un nombre assez important d'assistants administratifs sont inscrits chez nous au chômage, alors que paradoxalement les offres d’emploi sont nombreuses dans ce domaine. En examinant de plus près les profils offerts et demandés, on remarque que le décalage porte souvent sur la maîtrise des langues. Les employeurs recherchent une personne trilingue, alors que les candidats ne disposent pas des langues requises.
Comment l’ADEM aide-t-elle les demandeurs d'emploi à changer de métier ?
Nous proposons des programmes de formation, incluant notamment un volet de coaching individuel, pour aider les demandeurs d'emploi à identifier leurs compétences transférables et à explorer de nouvelles trajectoires professionnelles. Ce sont souvent des métiers tout à fait différents de ceux qu'ils ont exercés et qu’ils n’avaient pourtant jamais envisagés. Nous proposons également des formations continues dans divers domaines, comme les compétences digitales et linguistiques, pour répondre aux besoins spécifiques du marché du travail. Nous utilisons par ailleurs des outils basés sur les données pour analyser les proximités entre les métiers en fonction des compétences. Cela permet de montrer aux demandeurs d'emploi quelles autres opportunités s'offrent à eux en fonction de leurs aptitudes et de leur expérience. Par exemple, nous proposons un tableau de bord sur le site jobinsights.lu, qui affiche les opportunités d’emplois actuelles ainsi que les expériences, compétences et langues exigées pour ces métiers. L’ADEM a donc un rôle majeur à jouer dans ce contexte, pour justement montrer les opportunités existantes sur le marché de l’emploi ; que ce soit pour les jeunes tout fraîchement diplômés, qui veulent absolument travailler dans leur métier, ou pour les moins jeunes, qui peuvent valoriser leurs expériences et compétences de manière transversale dans une autre profession. Nous effectuons tout un travail d’accompagnement, de sensibilisation et d’information, et nous n’en sommes encore qu’au début. J’y vois là tout un territoire d’opportunités que nous continuerons à développer plus amplement à l’avenir.
Comment l’ADEM utilise-t-elle l’apprentissage pour lutter contre le chômage ?
L'apprentissage est un excellent remède contre le chômage, car il combine formation théorique en lycée et apprentissage pratique en entreprise. Nous encourageons les demandeurs d'emploi à élargir leur horizon de recherche d’emploi et à suivre des formations en apprentissage, car cela leur permet d'acquérir une qualification reconnue et d’augmenter leurs chances de trouver un emploi stable. Ces démarches existent depuis très longtemps
pour les jeunes, en apprentissage initial. Nous constatons également une augmentation de l’apprentissage pour adultes. Des opportunités existent aussi en formation professionnelle continue. Il peut s’agir, par exemple, d’une formation de 3 à 4 mois pour devenir gestionnaire de salaires. Nous avons en effet beaucoup d’aides-comptables parmi nos demandeurs d’emploi, qui, avec leurs connaissances de base en comptabilité, pourraient parfaitement correspondre aux profils recherchés.
Il peut aussi s’agir de formations en soft skills, en compétences digitales, linguistiques, voire en compétences très pointues. Ainsi, le volet de formation continue est beaucoup plus large que le seul apprentissage. Mais l'apprentissage reste, selon moi, un système extrêmement bénéfique, car une partie du temps est effectuée en entreprise. Et dans cette dernière, on apprend la pratique, les techniques et les gestes du métier, ainsi que la façon dont celle-ci fonctionne. Donc inciter les gens à l'apprentissage leur permet d’accéder à un emploi, avec une vraie qualification et un salaire qualifié.
Selon vous, quelles seraient les principales compétences à acquérir aujourd'hui pour les métiers de demain ?
Étant donné la vitesse à laquelle évolue le marché de l’emploi, je pense que la capacité d’adaptation et la flexibilité sont des compétences tout à fait essentielles. La faculté d’apprendre de nouvelles choses également. Au-delà de ces compétences soft, les connaissances scientifiques et techniques en général, et en particulier digitales, sont très importantes. Finalement, je pense que les les qualités réellement humaines, comme l’empathie ou la créativité, gagneront en importance dans un monde où l’intelligence artificielle aura sans doute repris des tâches plus routinières.
L’HUMAIN COMME BOUSSOLE
APRÈS VINGT ANS PASSÉS DANS LES RESSOURCES HUMAINES, JULIE HORNBERGER A QUITTÉ LE SALARIAT POUR SE LANCER DANS L’AVENTURE ENTREPRENEURIALE. SON OBJECTIF : CRÉER UNE STRUCTURE AGILE ET ENGAGÉE, CAPABLE DE RÉPONDRE AUX MUTATIONS DU MARCHÉ DE L’EMPLOI TOUT EN PLAÇANT L’HUMAIN AU CENTRE DE CHAQUE DÉCISION.
Pouvez-vous nous dire ce qui vous a donné envie de créer People Solutions by Arhis ?
Après presque deux décennies dans les RH, j’ai ressenti le besoin de redonner du sens à mon parcours. L’entrepreneuriat m’a offert cette liberté : celle d’agir à mon échelle, de manière concrète, pour accompagner les individus dans leurs trajectoires professionnelles. Créer People Solutions by Arhis, c’était aussi retrouver l’agilité d’une start-up et proposer des solutions sur mesure à fort impact humain.
Quels sont les services que vous proposez ?
Notre accompagnement est global, pensé pour répondre aux enjeux clés du parcours professionnel, aussi bien côté entreprise que collaborateur. Cela comprend le recrutement, l’évaluation, la fidélisation via le coaching, la formation ou le développement managérial. Nous intervenons aussi auprès des collaborateurs en transition : après un licenciement, une perte de sens ou une volonté d’évolution. Chaque accompagnement est personnalisé et ancré dans les réalités du terrain.
À quel type de clients s’adressent vos solutions ?
Nos clients sont issus de secteurs variés : banques, industrie, paramédical, PME ou grands groupes. Cette diversité nourrit notre approche. Grâce à notre structure à taille humaine, nous co-construisons des dispositifs adaptés à la culture, aux valeurs et aux spécificités de chaque organisation.
Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ?
Notre force repose sur une double compétence : bien ancrés au Luxembourg, nous comprenons à la fois les enjeux des entreprises et les attentes des talents. Cette double perspective hybride nous permet de proposer des solutions réalistes et impactantes. Nous restons à l’écoute des évolutions sociétales : quête de sens, recherche d’équilibre, besoin d’impact.
La fonction RH est-elle aujourd’hui suffisamment stratégique dans les organisations ?
Elle est devenue incontournable. Le capital humain est aujourd’hui reconnu comme la richesse première des entreprises.
Une croissance durable nécessite une vraie synergie entre la direction générale et les DRH. Lorsqu’ils siègent au comité de direction, les projets prennent une autre ampleur.
Quelles tendances RH vous paraissent incontournables dans les années à venir ?
L’intelligence artificielle transforme déjà nos métiers. Il s’agit de l’intégrer intelligemment. Une autre tendance majeure : chacun devient acteur de son employabilité. Le bien-être repose sur la reconnaissance, le sens et l’adéquation entre compétences et poste, bien plus que sur les avantages superficiels.
En résumé ?
Chez People Solutions by Arhis, nous croyons que performance et humanité peuvent et doivent avancer ensemble. C’est cette conviction qui guide chacune de nos actions.
SMART HOMES : repenser l’habitat à l’ère de l’IA
Intuitives, éco-responsables et design : les maisons intelligentes ne se contentent plus d’obéir à la voix. Elles apprennent, prévoient, régulent. Boostées par l’intelligence artificielle qui ne cesse de nous surprendre, repensées dans une logique de bien-être global, elles s’adaptent à nos modes de vie et transforment l’habitat en cocon technologique. Loin du simple gadget, le smart home devient un standard de l’architecture contemporaine, où chaque élément – de la lumière au mobilier – devient interactif. Zoom sur les tendances 2025 à connaître et à intégrer avec discernement.
Rédaction : Alina Golovkova
Domotique nouvelle génération : plus fluide, bien plus intelligente et efficace
Finis les objets connectés isolés les uns des autres. En 2025, la norme est à l’interopérabilité, notamment grâce au protocole Matter, adopté par les grandes marques (Apple, Google, Amazon). Ce système unique permet à tous les équipements de dialoguer ensemble : ampoules, volets, serrures, enceintes ou climatiseur se synchronisent via une seule interface. En pratique ? Un scénario « départ » peut éteindre les lumières, couper le chauffage, verrouiller la porte et activer les caméras en un seul geste ou par commande vocale.
Budget estimatif : à partir de 3 000 €*¹ pour un système complet (hors rénovation).
Le
pouvoir de l’IA, cerveau discret de la maison
On ne programme plus : les systèmes dotés d’intelligence artificielle
apprennent de vos habitudes pour ajuster l’environnement. Exemple : la température baisse légèrement à l’heure du coucher, la lumière change d’intensité selon la météo, et la musique d’ambiance accompagne le réveil. Des solutions comme Home Assistant (gratuite) ou Josh.ai (ultra haut de gamme, à partir de 5 000 €)*² offrent une personnalisation poussée. L’avantage ? Une réduction de la consommation énergétique, annoncée jusqu’à 30 %.
Le bien-être comme moteur de conception
Le smart home devient un allié santé : capteurs de CO2 , purificateurs d’air automatisés, lumières circadiennes (éclairage conçu pour imiter la lumière naturelle du jour en suivant le rythme biologique de notre corps), ou encore miroirs intelligents analysant teint, stress ou sommeil. Le tout orchestré pour améliorer les performances cognitives, la concentration et le repos. À intégrer dès la conception ou via des modules autonomes (miroirs
CareOS, systèmes Dyson ou Netatmo). Budget : entre 200 €*³ (capteur simple) et 2 000 € (systèmes complets).
LES MIROIRS INTELLIGENTS
ANALYSENT VOTRE TEINT, NIVEAU DE STRESS OU BESOIN DE SOMMEIL.
Une cuisine plus intuitive grâce à la connectivité
La maison intelligente investit aussi la cuisine, où les appareils gagnent en autonomie et en précision. Les fours, plaques ou réfrigérateurs connectés ajustent désormais température, cuisson ou stockage selon les habitudes de
l’utilisateur. Certaines marques, comme Miele, proposent des solutions intégrées où hotte et plaque communiquent entre elles, et où une application permet de piloter les équipements à distance ou de recevoir des suggestions de recettes. Une façon discrète de gagner en confort au quotidien, sans complexifier l’usage. Budget estimatif : à partir de 5 000 € pour une cuisine partiellement équipée en solutions connectées.
Design bien pensé : la technologie qui ne se voit pas
Les appareils connectés ne sont plus visibles : prises USB intégrées dans le mobilier, enceintes invisibles, interrupteurs tactiles dissimulés ou miroirs-écrans. Les marques comme Basalte, Gira ou Lutron misent sur le luxe discret. Les matériaux aussi s’activent : le verre électrochrome s’opacifie à la demande, le textile réagit à la lumière, et certains revêtements muraux purifient l’air. Conseil : opter pour des solutions modulaires, faciles à actualiser selon les avancées.
Autonomie énergétique : la maison productrice intelligente
La maison intelligente ne se contente plus de consommer de l’énergie : elle en produit, la stocke et l’optimise intelligemment. Si les panneaux solaires et les batteries domestiques ne sont plus nouveaux, l’innovation réside aujourd’hui par leur intégration fluide dans un écosystème domotique. Grâce à des applications intelligentes et à l’IA, il devient possible de gérer l’énergie heure par heure : utiliser le surplus solaire pour alimenter un chauffe-eau, recharger une batterie pendant les heures creuses ou injecter l’excédent dans le réseau.
Cette approche globale, connectée et pilotée en temps réel, permet de réduire sensiblement la facture énergétique et l’empreinte carbone. L’investissement initial reste conséquent – environ 15 000 à 25 000 €*4 pour une maison de 120 m² – mais il est largement amorti à moyen terme, notamment grâce aux aides comme le Klimabonus, qui peut couvrir jusqu’à 62,5 % des frais selon les configurations.
Un smart home pour protéger enfants et seniors
La nouveauté réside dans la manière dont les technologies domotiques sont aujourd’hui coordonnées pour veiller activement sur les plus fragiles. Dans une maison intelligente bien pensée, le contrôle parental, les détecteurs de chute, l’éclairage nocturne et la vidéosurveillance discrète interagissent de façon harmonieuse, s’adaptent aux habitudes de vie et renforcent la sécurité sans ajouter de complexité. Par exemple, un détecteur de mouvement dans la chambre d’un
senior peut allumer automatiquement une lumière douce au sol en cas de lever nocturne, tout en envoyant une alerte à un proche si aucune activité n’est détectée à l'heure du réveil.
L’IA AJUSTE TEMPÉRATURE, LUMIÈRE ET AMBIANCE
MUSICALE SELON VOS HABITUDES.
SOURCES BUDGÉTAIRES
*¹ Estimation budget domotique complète : Fédération Française de Domotique (2024), devis types entre 3 000 € et 10 000 € selon superficie.
*² Coût des systèmes Josh.ai : site officiel Josh.ai, tarification de départ à 5 000 € hors installation (consulté en juin 2025).
*³ Capteurs connectés et modules bien-être : Netatmo, Dyson, CareOS – fourchette moyenne entre 200 € et 2 000 € selon la gamme (2024-2025).
*⁴ Maison autonome (solaire + batteries) : Enovos, MyEnergy.lu et Tesla Powerwall – installation moyenne entre 15 000 € et 25 000 € pour 120 m² (Luxembourg, données 2024).
L’offre combinée Mobile & Inter net
HADEN bouilloire
GREENPAN poêles à frire
STAUB cocotte en fonte
KITCHENCRAFT balance de cuisine
SØSTRENE GRENE étagère murale
MARIMEKKO torchon
AUDO COPENHAGEN moulins à sel et à poivre
FERM LIVING planches à découper
SKLUM chaise de bar
MONOPRIX sets de table
En 2025, la cuisine tendance adopte le quiet luxury : lignes sobres et matériaux nobles sont à l’honneur. La plus grande révolution reste la disparition des meubles hauts, au profit d’étagères ouvertes qui permettent de personnaliser l’espace. Bye bye les hottes visibles : elles sont désormais remplacées par des systèmes de ventilation intelligents et intégrés. L’électroménager se connecte, la lumière s’adapte, et la consommation se fait plus responsable. Comme en 2024, les portes de placards misent sur le minimalisme pour être faciles à nettoyer. On joue aussi sur la profondeur visuelle, en osant un plafond coloré, voire souligné de moulures, pour créer relief et caractère. Côté teintes, le blanc immaculé s’efface au profit d’un blanc crème, plus chaleureux et dans l’air du temps.
Sélection : Dorothée Dillenschneider
nouk Agnes POUR LA DIVERSITÉ EN TOUTE CHOSE
Après avoir longtemps travaillé dans le public et le privé, Anouk Agnes est administratrice indépendante. La finance durable, le développement et les droits humains sont des thèmes qui (pré) occupent cette passionnée d’organisation de la vie en société, de droit public et constitutionnel qui, après son master, a enchaîné avec un autre en sciences politiques. Voyages et grands espaces l’attirent, la littérature la transporte. Anouk déroule en toute simplicité quelques pages de sa vie lors d’un espresso matinal partagé à l’Hôtel Parc Beaux-Arts.
Rédaction : Karine Sitarz
Jeune, quelles étaient vos passions ?
J’ai vécu à Luxembourg-ville, j’ai eu une enfance heureuse, protégée. Adolescente, j’aimais l’école, retrouver mes amis, mes cours de danse jazz et j’adorais les activités de groupe comme les colonies de vacances grâce auxquelles je suis notamment allée aux États-Unis et en Scandinavie.
Qu’est-ce qui vous a amenée au droit, puis à prendre le chemin du développement ?
Ma famille m’a conseillé le droit « qui sert à tout ». J’ai étudié à Paris, Munich, puis Londres. En revenant au pays, je me suis présentée au ministère des Affaires étrangères. Il y avait une place à la Représentation permanente du Luxembourg auprès des Nations Unies, il fallait partir
ANOUK AGNES
de suite à New York pour couvrir les débats de l’Assemblée générale. En 1998, on parlait des objectifs du Millénaire pour le développement, d’éradiquer la pauvreté, mais c’était théorique, je me demandais comment faire. À mon retour, j’ai donc rejoint Lux-Development.
Vous êtes ainsi partie sur le terrain ?
J’ai passé deux ans en Namibie, pays où je retourne régulièrement. Je vivais au nord du pays à la frontière avec l’Angola, il y avait des besoins énormes en éducation, santé, infrastructures… J’ai beaucoup appris, vu se concrétiser les projets engagés sur place avec des partenaires de confiance. Plus tard, j’ai continué depuis le Luxembourg à gérer des projets dans les Balkans, au Maghreb… On était jeune, motivé, on travaillait le week-end, la nuit !
Quelles ont été ensuite vos grandes missions ?
En 2004-2005, j’ai rejoint la Banque asiatique de développement à Manille aux Philippines, le Luxembourg venait d’en devenir membre et j’en étais la première représentante. C’était une autre approche du développement, avec de très gros projets d’infrastructures, l’Asie était en plein boom. Ensuite, j’ai rallié le ministère des Finances pour la promotion de la place financière et, en 2012, j’ai rejoint l’ALFI. La finance durable, secteur où le Luxembourg est leader, est un sujet qui m’a toujours intéressée. Aujourd’hui, le focus est mis sur le changement climatique, le financement d’activités de développement vert, comme les énergies renouvelables.
Après avoir renoué avec le public, pourquoi faire le choix en 2022 d’être administratrice indépendante pour la place financière ?
Conseillère économique du Premier ministre Xavier Bettel pendant trois ans, j’ai découvert les succès de notre industrie et de PME innovantes, souvent leaders dans leur domaine. Je représentais l’État dans des conseils d’administration, j’ai vu
qu’ils étaient professionnalisés, diversifiés et conscients de leur responsabilité en matière de gouvernance. Je me suis reconnue dans ce rôle, j’en aime la dynamique et je suis aujourd’hui administratrice dans une banque, une société d’assurance-vie, des fonds d’investissement et une ONG.
Il y a aussi Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) …
Oui, j’aime participer aux success stories du Luxembourg, aider à mettre en avant ce qu’on sait bien faire. Le LIST en est un exemple. Au niveau de la recherche, le pays a écrit ces dernières années une belle histoire.
Avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme à des postes à responsabilité ?
Non. Il y a eu beaucoup de progrès, cela va de pair avec les questions de gouvernance. La diversité hommes-femmes compte et les sociétés sérieuses l’ont compris. Pourtant, le secteur financier reste lui très masculin avec seulement 25 % de femmes dans les CA !
Avez-vous une belle rencontre à partager ?
Un échange il y a dix ans avec Christine Lagarde, alors directrice du FMI, sur les défis pour une femme d’allier vie familiale et vie professionnelle, sur le déséquilibre hommes-femmes au pouvoir... Son message était simple et clair, mais si convaincant : une femme peut arriver à tout si elle a suffisamment confiance en elle-même.
Pouvez-vous nous parler de votre engagement chez SOS Villages d’Enfants Monde que vous présidez depuis 2021 ?
C’est une association qui me tient à cœur, ma mère y était déjà engagée. Aider les enfants vulnérables, qu’y a-t-il de plus important, de plus urgent, de plus beau ? Accompagner les familles pour éviter que les enfants n’en soient séparés et leur permettre de leur donner un bon cadre de vie,
et dans les situations d’urgence, intervenir vite et être proche des populations dans le besoin, n’est-ce pas essentiel ? Depuis 50 ans, SOS fait beaucoup depuis le Luxembourg.
Comment vous ressourcez-vous ?
En passant soirées et week-ends en famille ou avec mes amis, en faisant des voyages et presque tous les jours en promenant mon chien dans la forêt.
J’ai toujours fait des allers-retours entre le privé et le public, j’aime les deux secteurs, c’est important qu’ils se parlent et se comprennent.
Questions à la volée
UN LIVRE DE CHEVET :
Thomas Mann découvert au lycée et Stefan Zweig. Je lis souvent deux livres en parallèle comme un thriller suédois et quelque chose de concret sur la politique, l’économie ou l’actualité.
UNE DESTINATION :
La Namibie, le plus beau pays du monde, pour la nature, les grands espaces et le désert d’un rouge magnifique.
UNE PHILOSOPHIE DE VIE :
Adolescente, quand ça allait moins bien, ma mère me disait : « tu verras, ça servira à quelque chose », même le plus difficile permet d’avancer.
La saison se pare de douceur et de légèreté : immersion dans l’art du style sous les doux rayons du soleil.
ESSENTIEL
IKKS
Robes légères, coupes impeccables, détails faits main… La collection été 2025 de Miss Sybel vous accompagne du bureau à la plage. Des pièces solaires, élégantes et faciles à vivre, à mixer avec des accessoires artisanaux pour un look aussi chic que bohème. À découvrir en boutique : vos indispensables de l’été, à adopter sans hésiter.
Photographies
Matthieu
Freund-Priacel
de Primatt
Photography
ARKET
Mode
WHITE LOTUS : le dressing d’une dolce paranoïa
Envie de composer un vestiaire estival au chic ambigu ? Inspirez-vous de la série
« The White Lotus », où la satire sociale se lit à travers des looks faussement désinvoltes. Robes vaporeuses, lunettes sculpturales, sacs souples portés nonchalamment, bijoux oversize et tons soleil filtré : chaque pièce évoque un luxe discret mais calculé. On pense The Row, Jacquemus, Jil Sander ou vintage Céline. L’art du paradoxe ? Avoir l’air en vacances… tout en signant une silhouette. Ironie comprise. En attendant la saison 4, on s'offre l’allure d’un séjour cinq étoiles, drama exclu.
Rédaction : Alina Golovkova
BRUXELLES CÉLÈBRE 60 ans du Made in Italy
De Valentino à Prada, de Versace à Armani, l’Italie déroule à Bruxelles 60 ans d’élégance vestimentaire. L’Institut culturel italien accueille une exposition exceptionnelle dédiée à la mode italienne, avec 40 pièces d’archives haute couture et prêt-à-porter signées des plus grands noms. Robes de tapis rouge, créations de cinéma, interviews exclusives : une immersion dans l’esthétique transalpine, entre rigueur du tailleur et sensualité couture. Une ode au génie artisanal italien, à découvrir jusqu’au 17 septembre.
LOUIS
VUITTON RAFRAÎCHIT FORTE DEI MARMI
Louis Vuitton s’installe à Forte dei Marmi avec un glacier éphémère mêlant dolce vita et luxe couture. Face à la boutique locale, un kiosque rétro aux accents verts Versilia propose, jusqu’en septembre, des glaces artisanales imaginées avec des maîtres glaciers italiens. Saveurs couture, design balnéaire et hédonisme calibré : l’expérience se savoure à la cuillère, entre élégance toscane et rêve à la française. Une parenthèse givrée à collectionner comme un accessoire de saison.
Ezra Petronio imprime sa griffe à la campagne Messika : lumière frontale, esthétique 70s, zéro artifice. Une féminité brute, magnétique, incarnée par Rosalieke Fuchs, Bibi Breslin et Fei Fei Sun. Move, collection emblématique, se fait couture en version XL et bracelets Noa ciselés, jouant la brillance comme une soie précieuse. Chaque ligne gravée évoque un geste d’atelier. Entre haute joaillerie et manifeste stylistique, Messika entre dans une nouvelle ère.
MAILLE
À PART
DIOR, BALENCIAGA : les nouveaux maîtres de création
Jonathan Anderson devient le seul directeur artistique de Dior – womenswear, menswear et couture –marquant un retour à une vision unifiée, presque diorienne, depuis Christian Dior lui-même. Son premier défilé homme s'est tenu fin juin à Paris, puis viendra la collection prêt- à - porter féminine en septembre. Chez Balenciaga, Pierpaolo Piccioli (ex-Valentino) présente sa première collection, durant la Haute Couture Week à Paris début juillet. Il succède à Demna, dont l’esthétique radicale a marqué près d’une décennie. Une nouvelle page s’ouvre pour ces Maisons, entre fidélité au geste couture et exploration contemporaine.
: le pantalon crochet fait sa saison
Les pantalons en crochet s’imposent comme le must have de l’été 2025 : mi bohème, mi bon ton, ils traversent plages et villes avec aisance. Dérivés des sacs granny et tops en crochet, ils tirent leur charme des textures artisanales et des références 70s, entre Ibiza et Côte
d’Azur. Sur les podiums, Chanel et Etro en jouent en total look dans leurs collections croisière, frangé ou blanc immaculé. En ville, on les porte sur une culotte nude ou une culotte ton sur ton, avec une chemise en crêpe : un vestiaire chic, mais désinvolte pour l’été.
« LA BIENVEILLANCE EST L’ÉLÉMENT LE PLUS IMPORTANT
DE MON EXISTENCE »
Il a habillé les reines, les princesses et les femmes d’influence avec cette élégance discrète qui fait signature. Architecte d’intérieur devenu couturier par le hasard des rencontres, Edouard Vermeulen a érigé Natan en emblème de féminité contemporaine. Aujourd’hui, une nouvelle boutique fleurit au Luxembourg, écrin chic pour un vestiaire pensé dans la durée, fidèle à l’héritage comme à la modernité. Le créateur revient sur ses débuts, ses inspirations, et ce qui, depuis toujours, guide son geste : la transmission, la bienveillance et la quête de la beauté.
Quand j’étais enfant, j’aimais décorer, aménager ma chambre. Je faisais de cette pièce un appartement imaginaire, je tapissais même mes tiroirs. J’imaginais que ma chambre était un petit monde à part. Ma mère était très soucieuse de son intérieur, je pense que j’ai été baigné dans cette ambiance-là.
Vous avez donc naturellement choisi l’architecture d’intérieur ?
Oui, j’ai fait mes études à Saint-Luc à Bruxelles. Ensuite, j’ai présenté mes créations de décoration au rez-de-chaussée d’un hôtel de maître, Avenue Louise. C’était ma première vocation.
Et comment êtes-vous passé à la mode ?
C’est un hasard. Au rez-de-chaussée, il y avait une maison de couture tenue par une dame, Jacqueline Léonard, qui habillait des femmes de la haute société. Quand elle a décidé d’arrêter, j’ai repris l’espace pour étendre mon activité déco. Mais des clientes ont continué à venir demander des robes.
J’avais 24 ans, j’ai suivi le vent. Pour le mariage de mon frère, j’ai dessiné la robe de ma belle-sœur. Il y avait 600 personnes… et les invités se demandaient qui avait habillé la mariée, la mère du marié, la mère de la mariée… On s’est intéressé à mon travail sans que je cherche vraiment à me faire connaître. Les choses se sont enchaînées toutes seules, sans prétention, comme une suite naturelle.
Quel est votre processus créatif ?
Tout part de la matière. On choisit les tissus, les couleurs, les imprimés. C’est la matière qui détermine le design : un tissu fluide donnera un vêtement flou, un coton ou une faille mènera à quelque chose de plus structuré. Chaque étoffe a son langage.
Et l’inspiration, vous la trouvez où ?
Je suis aussi en contact avec les clientes, je les observe, je vois ce qu’elles aiment, ce qu’elles recherchent, ce qui peut évoluer. Bien sûr, la maison Natan a une identité forte. Les clientes viennent chercher un style : elles veulent du changement, mais pas une révolution.
Je le dis souvent : une maison, c’est comme une maison au sens propre. On aime voir des évolutions, des nouveautés, mais on ne veut pas qu’elle change totalement d’une saison à l’autre. C’est cette constance, ce fil rouge, qui fidélise et rassure. Il faut évoluer sans se trahir.
Vous êtes aussi très associé à la mode royale. Quel souvenir marquant gardez-vous de vos débuts dans ce cercle ?
Je suis royaliste d’éducation. Mon tout premier défilé, c’était pour une œuvre caritative à Bruxelles – l’Œuvre nationale des
La maison Natan a une identité forte. Les clientes viennent chercher un style : elles veulent du changement, mais pas une révolution.
aveugles. Ça remonte à 42 ans. Le lendemain, j’ai pu discuter avec une princesse et c’est à partir de là que tout a commencé. La reine de Suède, par exemple, venait souvent en Belgique pour rendre visite à son frère qui vivait à Eupen. Sa famille connaissait la maison, alors ils ont pris rendez-vous. La grande-duchesse de Luxembourg aussi. La reine Maxima ? Je l’ai connue avant même ses fiançailles. Toutes ces rencontres se sont faites naturellement, dans le respect et la joie de pouvoir contribuer à leur élégance.
Une tenue reste-t-elle gravée dans votre mémoire ?
Oui, la robe de mariée de la princesse Mathilde. Quand on réalise une robe de mariée pour une future reine, on sait que l’image sera internationale. Il y a une pression énorme, mais aussi une fierté.
J’aurais poursuivi dans l’architecture d’intérieur. J’aurais bien aimé avoir une maison d’hôtes dans une jolie demeure, mais je pense que j’aurais continué dans la déco. C’était ma formation, et j’aimais ça.
Vous avez une routine matinale ?
Je vais marcher une demi-heure dans le bois de la Cambre. J’habite juste à côté, à Bruxelles. C’est ma façon de commencer la journée avec sérénité.
Qu’est-ce que le bonheur pour vous ?
C’est de se lever en bonne santé, avec la joie de pouvoir créer, entouré d’une équipe dynamique, dans un pays où la qualité de vie est encore là, malgré un monde agité.
Quels sont vos rêves aujourd’hui ?
Continuer à créer, être dans l’instant présent, rester entouré de jeunes talents. Mon équipe, c’est ma famille. Cette énergie me nourrit.
Un conseil pour ceux qui rêvent de se lancer dans la mode ?
Il faut d’abord bien réfléchir, être passionné. Aujourd’hui, les réseaux sociaux permettent aux jeunes de se faire connaître, ce qui n’existait pas à mon époque. On peut démarrer seul ou à deux, sans boutique, sans gros moyens. Il faut oser, mais savoir aussi que ça reste un métier exigeant.
Est-ce que la maison Natan accueille des stagiaires ?
Oui, beaucoup. La jeunesse apporte de la dynamique. J’ai des gens qui sont là depuis 30 ans, et d’autres qui arrivent avec un regard neuf. C’est ce mélange qui fait vivre la maison.
Comment décririez-vous Natan en trois mots ?
Féminité. Minimalisme. Contemporanéité. Et toujours une forme de sobriété dans les belles matières, même dans les pièces plus sophistiquées.
Que préparez-vous actuellement ?
Nous travaillons sur la prochaine collection, qui sortira dans un mois et demi (ndlr : l’interview a été réalisée mi-mai).
Nous faisons aussi les shootings. C’est un rythme soutenu, mais stimulant.
Y a-t-il une femme que vous rêvez d’habiller ?
Ce n’est pas tant une femme en particulier. J’aime les rencontres, les échanges. Ce sont eux qui nourrissent ma création.
Fais de ton mieux, mais sache que tu peux toujours mieux
faire.
Votre devise dans la vie ?
« Fais de ton mieux, mais sache que tu peux toujours mieux faire. » C’est une éducation très flamande. Ne jamais se satisfaire, toujours vouloir progresser. Et surtout : la bienveillance. C’est, pour moi, l’élément le plus important de l’existence.
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Votre regard mérite l’exception
CHEZ OPTIQUE MOITZHEIM, NOUS CULTIVONS UNE VISION UNIQUE DE L’OPTIQUE. CELLE OÙ LES LUNETTES
NE SONT PAS QU’UN ACCESSOIRE DE MODE, MAIS LE REFLET DE VOUS-MÊME. DERRIÈRE CHAQUE MONTURE, UNE INTENTION : SOULIGNER UN TRAIT, ADOUCIR UN ANGLE, AFFIRMER VOTRE PERSONNALITÉ. NOS ÉQUIPES VOUS ACCOMPAGNENT AVEC SOIN POUR TROUVER LA MONTURE IDÉALE, ENTRE PIÈCES DE CRÉATEURS INDÉPENDANTS ET SÉLECTIONS AU STYLE AFFIRMÉ. REDÉCOUVREZ L’OPTIQUE SOUS UN NOUVEL ANGLE.
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En créant Elle Real Estate, cette cheffe d’entreprise française a voulu offrir une approche différente du métier d’agent immobilier. Entre écoute, discrétion et internationalisation, elle partage son parcours d’entrepreneure passionnée et engagée.
Rédaction : Maria Pietrangeli
aura Légier
L'IMMOBILIER DE PRESTIGE
AVEC UNE TOUCHE FÉMININE
Infos
Société : Elle Real Estate
Son activité : Immobilier
Date de fondation : mars 2024
Nombre d’agents immobiliers : 3
Quel était votre objectif principal en créant cette société ?
J’étais dans l’immobilier, mais dans le marketing. C’est mon mari qui m’a encouragée : « Tu serais un super agent », m’at-il dit. En créant cette société, je voulais donner un autre élan à l’immobilier. Ce qui m’a attirée, c’est le contact humain, la possibilité d’aider les gens à réaliser leur projet. La plupart de mes clients souhaitaient travailler avec moi à l’international, ce qui n’était pas possible dans le groupe où j’évoluais alors. Je voulais continuer à apporter ma touche féminine à ce métier, avoir un point de chute au Luxembourg tout en opérant aussi hors frontières.
C’est ainsi qu’est née Elle Real Estate. Souvent, les personnes qui ont un projet au Luxembourg possèdent également des biens à l’étranger. J’ai commencé seule. Ce n’est que depuis deux mois que deux agents sont arrivés dans mon agence.
Pourquoi cette activité ?
J’ai grandi dans cet univers. Mon père était décorateur d’intérieur, je l’accompagnais dans de superbes propriétés. L’immobilier s’est imposé à moi naturellement dès mon arrivée au Luxembourg. Je veux apporter une vraie différence à mes clients, avec mes compétences et ma sensibilité, surtout dans ce milieu.
LAURA LÉGIER
Quelle est votre stratégie de croissance à court et long terme ?
D’ici deux mois, deux nouvelles personnes vont intégrer l’équipe. Je souhaite rester une structure familiale, mais j’ai besoin de renfort. Je suis spécialisée dans les biens de luxe, avec une clientèle très exigeante : des investisseurs, des PDG. La confidentialité est primordiale. C’est pourquoi je n’ai pas de vitrine. Mon business repose à 90 % sur le off-market : c’est un métier très différent. Tout est parti de rencontres, de recommandations. Quand on est transparent avec soi-même, on établit une relation de confiance qui ouvre les portes de l’intimité de ces clients. Aujourd’hui, je ne fais plus de prospection, tout repose sur la recommandation. J’aime profondément les gens. À long terme, j’aimerais qu’Elle Real Estate devienne un véritable groupe. Je suis une « boîte à idées », passionnée aussi de décoration d’intérieur. Je ne travaille pas avec tous les pays. Actuellement : le Portugal, la Suisse, Monaco, la French Riviera, Dubaï et Paris. Je préfère me développer sur des marchés ciblés afin de garantir un service d’excellence avec des partenaires locaux de qualité.
Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez été confrontée en tant qu’entrepreneure ?
Première difficulté : les démarches administratives, un vrai cauchemar, même si c’est un peu plus simple au Luxembourg. Ensuite, le manque d’informations disponibles pour les nouveaux arrivants au Grand-Duché : je passe souvent du temps à expliquer à mes clients tout ce qu’ils doivent savoir sur le pays. L’entrepreneuriat, c’est d’abord beaucoup d’administratif. Seconde difficulté : l’image parfois négative des agents immobiliers.
Quelle est votre plus-value par rapport à la concurrence ?
Je prends le temps de cibler précisément le projet. Cela commence par deux heures d’entretien avec le client. Ensuite, j’effectue deux visites d’estimation du bien sur place. Lorsqu’on signe le mandat, nous nous mettons d’accord sur les conditions. Les visites ne se font que si les acheteurs potentiels ont consulté leur banque et disposent d’une attestation prouvant qu’ils ont le budget. Je veux éviter de faire perdre du temps à tout le monde.
Avec mon équipe, je pratique beaucoup de coaching, mais pas du coaching commercial. C’est du développement humain. Nous travaillons sur l’énergie, la visualisation : « Quel agent veux-tu devenir ? » Tous les agents qui me rejoignent sont internationaux et partagent cette approche humaine. J’adore la multiculturalité. Je suis transparente : je peux refuser un mandat si je sens que ce n’est pas clair. Je travaille de manière très clean, avec des documents bien cadrés. Mon approche est extrêmement personnalisée, tout en gardant du recul. Je suis présente, mais très discrète, un peu comme un membre de la famille qui accompagne avec distance.
Je propose aussi un accompagnement global : courtage, assurance, déménagement, décoration intérieure. J’ai noué un
partenariat formidable avec une personne ayant travaillé pendant 20 ans en toute confidentialité. Ce n’est pas de la conciergerie, car je n’aime pas ce mot. Après la vente, je peux répondre à des demandes très ciblées : œuvres d’art, gardiennage, etc. Nous nous occupons de tout, en toute discrétion. C’est un immobilier très différent, probablement avec ma touche féminine.
Comment avez-vous financé vos débuts, et quels conseils donneriez-vous pour lever des fonds ? Est-ce qu’une banque vous a aidée ?
Aucune banque ne m’a aidée. Il m’a fallu plus de trois mois pour ouvrir mon compte professionnel, avec des questionnaires et des entretiens qui m’ont fait me sentir comme une criminelle. Quand j’ai indiqué vouloir travailler avec Dubaï, mon compte a été bloqué. Pourtant, je ne comptais pas m’y installer ni faire du blanchiment. Je devais juste expliquer que certains clients luxembourgeois souhaitent acheter à Dubaï. J’ai un partenaire officiel certifié, je suis simplement facilitatrice. Comme toujours dans ma vie, je me suis débrouillée seule.
Comment intégrez-vous les nouvelles technologies ou innovations dans votre activité ?
Il faut être bien accompagné dans le digital. C’est très important. Une entreprise me suit déjà et va m’épauler encore davantage à partir de septembre, car un gros virage se prépare en fin d’année pour ma société. Je suis en plein développement, avec de gros marchés à venir.
Quelle structure de networking a marché pour vous ?
Les business clubs, le réseautage. Même si, au début, on me percevait surtout comme « la femme de… ».
Si vous pouviez revenir en arrière, feriez-vous quelque chose différemment dans votre parcours entrepreneurial ?
J’aurais lancé mon agence plus tôt. Je n’aurais pas attendu. J’aurais eu confiance en moi plus rapidement et je me serais affranchie de l’image associée à mon mari.
Quel conseil pouvez-vous donner à quelqu’un qui souhaiterait se lancer dans la même activité ?
Croire en soi et apporter sa propre touche. Et surtout, en immobilier, toujours se mettre à la place du client : qu’est-ce que j’aimerais qu’on fasse pour moi ?
Un rêve ou une envie particulière pour les mois à venir ?
Emmener ma fille à New York. C’est ma ville de cœur, j’y ai vécu trois ans et j’aimerais lui faire découvrir. J’aimerais aussi que l’on écoute davantage les femmes entrepreneures.
Agenda culturel DE JUILLET-AOÛT
JUSQU’AU 18.10 exposition
A HEAD LIKE A GARDEN / LA TÊTE COMME UN JARDIN
Dans ce cadre, et pendant cette même période, le Cercle Cité présente, en partenariat avec la LUGA – Luxembourg Urban Garden, une exposition hors les murs de l’artiste Marco Godinho, intitulée « A Head Like a Garden / La Tête comme un jardin ». Installée dans le quartier du Pfaffenthal, au cœur de la vallée de l’Alzette – véritable écrin naturel en pleine ville –, ces jardins pour l’esprit et le corps vous invitent à laisser vagabonder vos pensées et à éveiller vos sens. Des phrases poétiques, coulées dans des plaques de métal, sont disséminées dans tout le Pfaffenthal, interagissant avec des jardins façonnés par les saisons et invitant à une rencontre animiste avec le paysage et l’histoire locale. Elles sensibilisent à l’environnement, à la marche comme processus créatif, ainsi qu’aux énergies invisibles qui nous entourent. À travers des marches collectives et des actions performatives, le projet s’ancre dans une démarche écologique et participative, rendant hommage aux gestes simples et aux métiers souvent invisibilisés...
VALLÉE DE LA PÉTRUSSE
www.luga.lu
DU 03.07 AU 22.07 exposition
TRANSHUMANZ - LIZ LAMBERT
En 2023, la transhumance, la pratique ancestrale de déplacement saisonnier des hommes et du bétail, a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Au Luxembourg, une des dernières bergeries pratiquant encore la transhumance continue de traverser prairies, villages et paysages urbains, perpétuant une tradition qui façonne depuis des siècles les relations entre l’homme, l’animal et son environnement. Pendant plusieurs mois, la photographe Liz Lambert, lauréate de la Bourse CNA, a suivi cette exploitation, capturant les interactions subtiles entre les bergers, leurs troupeaux et les territoires qu’ils traversent. Son travail interroge sur la place de la transhumance dans nos sociétés contemporaines, en explorant son rôle dans la préservation de la biodiversité et son impact sur les dynamiques entre le rural et l’urbain. Une exposition satellite organisée à Ettelbruck dans le cadre du LUGA.
Feu! Chatterton est de retour ! Trois ans après la sortie de leur album iconique Palais d’argile, couronné d’un disque de platine, de multiples nominations aux Victoires de la musique, et d'une tournée triomphale, les Feu! Chatterton reviennent prendre la scène, ce lieu qu'ils habitent si bien, où ils s'illustrent par leur intensité et leur grâce et qui les lie si intimement à leur public. Cette tournée des festivals sera l’occasion pour les cinq garçons de vous dévoiler, en avantpremière, quelques morceaux de leur album à venir, ici dans le cadre si unique de l’Abbaye de Neumünster grâce à la programmation de A-Promotions...
NEIMËNSTER
www.atelier.lu
DU 11.07 AU 13.07
BEAUTIFUL DECAY
Vous rêvez de vous laisser porter par l’ambiance joviale d’un festival d’été niché dans le cadre incomparable des ruines d’une des plus vieux châteaux du Luxembourg ? Beautiful Decay est fait pour vous… Organisé autour du Château de Koerich, l’événement se veut à la fois festif et familial, avec un line-up éclectique allant d’ateliers yoga à des DJ sets nocturnes, en passant par les performances live très attendues de Patrice, Zimmer90, Tuys, bby ou encore Emily Grogan, de bon matin ou presque le dimanche 13 juillet. Trois scènes, de nombreux artistes, une programmation spéciale pour les kids et un accès facilité avec des navettes : pas d’excuses pour louper ça !
KOERICH www.beautifuldecay.lu
DU 25.07 AU 21.08 festival
CONGÉS ANNULÉS
On a eu peur à cause des travaux prévus aux Rotondes dès cette année mais non, le festival des mélomanes emblématique de l’été luxembourgeois aura bien lieu du vendredi 25 juillet au jeudi 21 août ! Il débutera par son habituelle Congés Annulés Opening Night avec le groupe Totorro, qui a annoncé un très attendu nouvel album pour l’automne. Les Français donneront le coup d’envoi du festival le 25 juillet avec le groupe le groupe électro londonien, Ebbb, et le duo guitare/batterie luxembourgeois, First Mote. Après cette première soirée, on enchaînera les concerts, avec les Japonais de envy, l’artiste Anika ou encore le groupe d’électro expérimentale, Factory Floor qui s’est taillé une fameuse réputation pour ses performances live. Pour accompagner tout ça, le festival propose aussi le meilleur de la production locale, avec notamment The Cookie Jar Complot, Autumn Sweater, Waffle Killers et Fulvous, ainsi qu’une soirée organisée par Two Steps Twice avec Easy Easy, Ninon et Sunny Gloom. Sans oublier de nombreux DJ sets en début de soirée, une nouvelle édition de son marché du vinyle et du merch et un Family Day gratuit organisé le samedi 26 juillet…
ROTONDES www.rotondes.lu
19.08 concert
SUKI WATERHOUSE
La musique de Suki Waterhouse ressemble à un collage de ses inspirations, de ses expériences et de ses émotions, raconté par une voix de miel, des mélodies éclatantes et des textes évocateurs. Elle est à la fois le miroir de sa vie de créatrice, d'artiste, d'actrice, de mannequin et de mère, mais elle pousse aussi les limites pour dévoiler une vérité crue. Suki s'appuie sur une palette sonore en constante évolution pour transmettre ce qu'elle ressent, qu'il s'agisse de folk américaine, d'alternative des années 90, d'indie du début du siècle ou de pop artisanale d'un autre monde. Elle le prouvera en live en interprétant Memoir of a Sparklemuffin... DEN ATELIER www.atelier.lu
VINS ET CRÉMANTS D’EXCEPTION, 100% MADE IN LUXEMBOURG, DEPUIS 1988.
Venez à notre rencontre ! Nous vous accueillons dans notre domaine familial à la découverte de notre métier et de nos vins.
L’exploitation est aujourd’hui gérée par Michèle Mannes qui n’est autre que la fille de Max Mannes, à qui l’on doit la création du vignoble de 15 hectares.
Commandez en ligne et recevez votre sélection vineuse directement chez vous. Service disponible dans tout le pays.
Marina Satti est une chanteuse, auteure-compositrice et productrice grecque, reconnue pour son mélange unique de sons traditionnels grecs, arabes et balkaniques avec des influences pop et urbaines contemporaines. Formée à la musique classique et diplômée du prestigieux Berklee College of Music, elle a collaboré avec de nombreux artistes internationaux. Sa musique traverse les genres, du folk expérimental à la pop grand public, tout en reflétant ses racines multiculturelles. Après le succès de son premier album Yenna en 2022 et du titre viral Tucutum, Marina a représenté la Grèce à l’Eurovision avec Zari, un morceau vibrant qui mêle traditions et sons modernes, incarnant l’énergie d’une nouvelle génération...
KULTURFABRIK
www.kulturfabrik.lu DU 19.09 AU 21.09
AKRAM KHAN COMPANY
La rentrée du Grand Théâtre se fera sous le signe de la danse ! Avec Thikra : Night of Remembering, le chorégraphe star Akram Khan fait se converger passé et présent dans un voyage profondément enraciné dans le pouvoir des rituels et des pratiques sacrées de diverses cultures. Pour cette nouvelle création, Akram Khan s’est associé à l’artiste visuelle saoudienne Manal Al Dowayan, pour la scénographie et les costumes, et à Aditya Prakash pour la composition musicale. Avec une distribution internationale entièrement féminine, qui mêle mouvements contemporains et danse classique indienne bharata natyam, dont les voix tissent ensemble un récit universel, la pièce interroge nos identités tout en honorant nos esprits ancestraux et notre héritage humain commun. Immanquable pour une rentrée culturelle réussie !
GRAND THÉÂTRE
concert
CHIMÈNE BADI - GOSPEL AND SOUL
Après le succès de son intégrale Chimène chante Piaf, Chimène Badi présente son nouveau projet : Gospel & Soul - La Voix et l’âme. Il y a quelques années, l’artiste avait proposé Gospel & Soul Vol 1, qui avait rencontré un succès phénoménal auprès du public. Il était tout naturel pour Chimène d’offrir enfin la suite de ce projet thématique, avec des chansons intemporelles et éclectiques, revisitées dans l’esprit Gospel. Aux reprises de Johnny Hallyday, Amy Winehouse, Céline Dion, Stevie Wonder, Michael Jackson se mêlent des titres inédits, écrits et composés par de grandes plumes françaises comme Ycare ou encore Tété. Entourée d’un chœur gospel et de cuivres enflammés, Chimène Badi promet à son public une soirée inoubliable, où chaque note célèbre l’essence même de l’âme et des émotions…
“CHEZ COME, CHAQUE LIEU RACONTE UNE HISTOIRE VRAIE”
À LA TÊTE DU GROUPE COME, SÉVERIN LAFACE SIGNE DES LIEUX DE VIE PLURIELS ET INSPIRANTS.
TRATTORIA CHIC, FOOD COURT, RÔTISSERIE ARTISANALE… IL NOUS OUVRE LES PORTES D’UN UNIVERS OÙ LA GASTRONOMIE RIME AVEC DESIGN, ÉMOTION ET SINCÉRITÉ.
Votre groupe rassemble des établissements aux univers très différents. Quelle est la philosophie commune qui relie Come à la Maison, Ceruzzi, Mercato, La Rôtisserie Ardennaise et Piccolo Come ?
Oui, vous avez bien cité nos principales enseignes. Ce qui relie tous nos établissements, malgré leurs univers variés, c’est une vision commune : créer des lieux authentiques, chaleureux et profondément humains. La qualité des produits, l’accueil, le design et l’émotion sont au cœur de l’expérience. Trattoria italienne, marché gourmand ou rôtisserie artisanale : chaque concept raconte une histoire vraie, en lien avec les saisons, les terroirs et les envies de nos clients.
Comment choisissez-vous les concepts que vous développez, et comment s’intègrent-ils dans le paysage gastronomique du Luxembourg ?
Chaque projet naît d’une envie ou d’un manque identifi é. Nous observons, nous écoutons nos clients, et nous nous inspirons de nos racines et de nos voyages. Le Luxembourg est un pays cosmopolite, curieux et exigeant. Nos établissements y trouvent naturellement leur place car ils offrent une vraie valeur ajoutée : une cuisine de qualité dans des lieux de caractère, pensés comme des espaces de rencontre et de plaisir.
Chaque adresse a sa propre identité. Pourriez-vous nous parler de l’âme et de l’expérience client que vous souhaitez offrir dans chacun de vos restaurants ?
Ceruzzi est une trattoria urbaine, ancrée dans la simplicité, la qualité et le partage. On y vient comme chez des amis, pour bien manger, sans prétention.
Come à la Maison est notre vaisseau amiral : un lieu d’émotions multiples, entre cuisine italienne raffi née, ambiance design et marché gourmand.
II Mercato est un food court et une épicerie fi ne, pensé pour les actifs et les familles. Il condense nos valeurs : produits frais, rapidité, style.
Piccolo Come est notre format nomade, pour bien manger sur le pouce, toujours avec exigence.
La Rôtisserie Ardennaise rend hommage aux traditions locales et aux produits de la terre. Une cuisine sincère, puissante, gourmande.
Au-delà de la restauration, vos établissements sont aussi des lieux de design et de culture. Quelle est votre approche du lifestyle ?
Nous pensons que la cuisine ne se limite pas à ce qu’il y a dans l’assiette. Un bon repas, c’est un tout : une ambiance, une énergie, une scénographie. Nous nous inspirons du design, de la nature, de l’art. Chaque lieu est un décor vivant, une scène d’émotion. Nous aimons faire dialoguer les disciplines et proposer une expérience sensorielle complète.
Quels sont vos projets à venir pour le groupe Come ?
Nous sommes à un tournant. Après avoir construit des lieux emblématiques, nous envisageons d’ouvrir notre univers à d’autres villes, peut-être à l’international, en gardant notre âme artisanale. L’univers Come continuera d’évoluer, fi dèle à son ADN : émotion, qualité, audace. Pour nous, le vrai luxe, c’est de rester libres, tout en répondant aux envies nouvelles de notre clientèle.
Et si vous veniez vivre l’expérience Come ?
www.ceruzzi.lu Come à la maison • 70 Route d’Esch, L-1470 Luxembourg - Hollerich • Tél. : 23 64 11 21 • www.comealamaison.lu Il Mercato • 155a Route d’Arlon, L-8009 Strassen • Tél. : 23 64 11 51 • www.ilmercato.lu Piccolo come • 20 Rue du Curé, L-1368 Luxembourg - Ville-Haute • Tél. : 621 233 987 Rôtisserie Ardennaise • 1 Av. du Dix Septembre, L-2551 Luxembourg - Belair • Tél. :
Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Déposez la pâte feuilletée sur votre moule à tarte à l’envers (en gardant le papier sulfurisé, une astuce pour qu’elle garde bien sa forme et ne s’affaisse pas à la cuisson). Piquez-la à l’aide d’une fourchette. Badigeonnez de jaune d’œuf et soupoudrez-la d’une poignée de graines de sésame.
Enfournez pour 20 min.
Pendant ce temps-là, coupez le concombre en fines rondelles à la mandoline. Dans un saladier, préparez la garniture en mélangeant le fromage frais, le thon égoutté et un peu de ciboulette ciselée.
Quand la pâte est cuite et refroidie, retournez-la, étalez la garniture dessus et disposez les fines rondelles de concombre.
Ajoutez encore un peu de ciboulette et de graines de sésame pour le croquant.
LES RECETTES D'ELISABETH
SANS GLUTEN, SANS LAIT, SANS SUCRE, VEGAN, KETO...
60 recettes sans gluten (et souvent sans lait, sucre, œufs ou farine), simples, saines et ultra gourmandes ! Boulange, plats salés, douceurs sucrées : Elisabeth Loncke réinvente la cuisine du « sans » sans jamais rimer avec frustration. Un concentré de bien-être et de plaisir à savourer sans modération.
1 pâte feuilletée ou brisée sans gluten 1 jaune d’œuf
1 poignée de sésame + un peu pour la finition 1 concombre du jardin 1 barquette de fromage frais 1 boîte de thon Ciboulette du jardin
L'ACCORD METS & VINS de Pascal Carré
Pascal Carré, sommelier à La Cave des Sommeliers, vous conseille pour un accord mets & vins. Retrouvez sa sélection dans sa boutique 2, rue de Kleinbettingen à Steinfort.
ANTOINE VAN REMOORTERE, MENETOU-SALON BLANC 2023
Avec cette recette pleine de fraîcheur, optez pour un joli Sauvignon blanc du Centre-Loire, tel ce Menetou-Salon signé Antoine Van Remoortere. Ses belles notes d’agrumes, sa touche minérale et végétale s’accorderont parfaitement aux arômes du concombre, de la ciboulette et du thon. La vivacité de ce vin, voisin du Sancerre, équilibre à merveille l’acidité du fromage frais. Un accord estival, frais et aérien.
Food
LE SÉANT BIEN PLACÉ
On l’attendait avec impatience, il est enfin arrivé : le nouveau restaurant du chef Jérémmy Parjouet, qui fait honneur à l’affect de l’ancien chef du Lion d’or et des Jardins d’Anaïs pour la cuisine coquine. Le Q dans le beurre, c’est donc son joyeux nom ! Installé en lieu et place de l’ancien Simply Thaï à Bonnevoie, sur la route de Hamm : un bel endroit qui lui convient bien, avec une salle confortable et une jolie terrasse à flanc de roche. Le décor s'accorde avec le personnage et l’ambiance voulue, un cochon espiègle pour logo et une déco vintage mais pas trop, très chaleureuse en salle. Sur la vitrine, au côté dudit animal, une promesse : « Plat faits maison avec beaucoup d’amour et de beurre » ; mais aussi une info capitale : plein de bonnes choses à emporter ! Cornichon sur le pâté : Le Q dans le beurre est ouvert le lundi soir...
Chardonnay d’exception
CHEZ
RUINART
Avec Blanc Singulier Édition 19, la Maison Ruinart dévoile une cuvée inédite, née d’un millésime marqué par des conditions climatiques exceptionnelles. Ce champagne 100 % chardonnay incarne une nouvelle lecture du cépage emblématique de Ruinart. À travers cette création, la Maison poursuit son engagement à explorer et révéler la pluralité des expressions du chardonnay, tout en préservant l’exigence de son savoir-faire. Assemblée à partir de la vendange 2019 et de vins de réserve soigneusement élevés, cette cuvée Brut Nature illustre une approche contemporaine de l’élaboration champenoise et propose un flacon réellement unique, résultat de remises en question, de l’adoption de nouvelles pratiques et de passerelles renforcées entre viticulture et œnologie qui conduisent à une vision plus responsable pour ce grand nom de Champagne…
C’est le nombre de bougies qu’a soufflé le restaurant OiO, à Clausen, le mois dernier ! Si le chef et patron des lieux, Leonardo De Paoli, est arrivé il y a déjà onze ans au Grand-Duché, il a tout d’abord fait ses armes auprès d’un chef italien dont le nom et la réputation n’ont plus besoin d’être présentés, Ilario Mosconi. Mais la création de son propre établissement était un rêve et il y distille depuis 2021 un savoir-faire
empreint de ses racines véronaises et des terroirs de son enfance, tout en les adaptant avec une approche résolument contemporaine. Sans oublier les bons vins qui accompagnent ses plats, dans une carte de près de 450 références ! Et le chef De Paoli continue d’investir dans son restaurant, avec un projet d’envergure pour l’automne : la rénovation complète de l’espace véranda, très prisé pour sa vue sur la rivière et le quartier…
La mi-juin a été marquée par l’ouverture officielle de la Maison de l’Orgue, un lieu culturel et gastronomique entièrement restauré à Lintgen. Après une rénovation complète, l’ancienne manufacture d’orgues entame un nouveau chapitre gourmand. Autrefois siège d’un atelier de facture d’orgues, la Maison de l’Orgue accueille aujourd’hui deux salles événementielles, un restaurant gastronomique et plusieurs boutiques spécialisées… Le tout a été conçu dans le plus grand respect du patrimoine architectural et historique des lieux. À la direction, Axelle Noël a bien l’intention de faire de la Maison de l’Orgue un nouveau point de rendez-vous atypique pour les foodies et les événements privés, notamment grâce au savoir-faire du chef René Vogl - qui est notamment passé par les cuisines trois étoiles de Christian Bau, du mixologue Pierre Aleo et d’Arnaud Devienne en salle… Sans oublier un atout charme avec la grande terrasse exposée plein sud et ses tables ombragées !
Guapa est arrivée
L’enseigne belge de jus frais préparés minute fait son entrée sur le sol luxembourgeois. C’est au sein du Kirchberg Shopping Center que Guapa Juice pose son premier panier de fruits et légumes, pour le plus grand bonheur des adeptes de vitamines fraîches dont la priorité est de manger sain et naturel. Depuis sa création en 2006 par Frédérique et Olivier, en quelques chiffres, Guapa c’est 1 453 tonnes de fruits, plus de 20 shops en Europe et plus de 2 millions de jus préparés pour satisfaire les papilles de ses clients - rien que ça ! Trois mots d’ordre pour l’enseigne : le plaisir, grâce à des recettes élaborées avec soin et gourmandise ; la santé et la fraîcheur - qui vont de mise ! De vrais « shots » de vitamines sur le pouce, parfaits pour le plein d’énergie et de vitalité…
UN POP-UP VRAIMENT SUPER(ETTE) !
Nouvellement installée dans son espace po-up de la rue Origer, à quelques pas de la Gare Centrale de Luxembourg, Naomi Barre propose à sa clientèle de mettre de la couleur à leurs courses quotidiennes grâce à son concept Superette. Fille de restaurateurs, elle a baigné dans un univers plein de saveurs dès sa plus tendre enfance et retranscrit aujourd’hui ces souvenir gourmand dans son projet, avec un éventail bien fait de food et de boissons, mais aussi de cosmétiques. Pour Naomi, Superette est un lieu pour toutes les curieuses et tous les curieux, qui célèbre l'innovation et la créativité, qui loue « tout ce qui est audacieux, différent et qui apporte de la joie ». C’est beau, c’est bon et ça fait du bien ! Coup de cœur pour ses « chouchous du mois », à shopper sans retenue…
MANGER MIEUX, CHEZ SOI ET DEHORS : la cuisine durable au Luxembourg
Si « manger bio » ou « privilégier les producteurs locaux » a longtemps été synonyme de pratique élitiste et onéreuse pour les foyers, il semble aujourd’hui impératif de choisir avec soin son alimentation pour un maximum de bien-être, de goût et de karma ! Que l’on s’adonne à un shopping gourmand ou à une sortie gastronomique, le bio et le local s’imposent clairement dans nos assiettes et nos verres, il serait donc dommage de louper le coche…
Rédaction : Fabien Rodrigues
Pour manger mieux, l’étiquette bio a tenu le haut du panier dès son avènement, au début du siècle. Mais aujourd’hui, la provenance souvent lointaine des produits estampillés de la sorte et les critères plus ou moins flous et variables en fonction des pays de l’appellation ont quelque peu terni son aura vertueuse. Plus tangible, le « manger et boire local » a plus que jamais le vent en poupe et s’invite volontiers sur nos tables, toutes CSP confondues, afin de satisfaire notre besoin de connaître et de valoriser ce que l'on consomme et qui le produit...
Shopping gourmand et conscient
Les enseignes de la grande distribution incorporent aujourd'hui à leur offre des rayons dédiés à l'alimentation bio, c’est indéniable - et pratique pour qui doit panacher ce type d’achat avec de « grosses » courses efficaces… Mais c'est toujours auprès des magasins spécialisés qu'il est possible de trouver les meilleurs produits.
Le groupe le plus connu, Naturata, possède aujourd’hui des emplacements très prisés à travers le pays, mais a été rejoint dans le secteur du bio par des adresses plus « boutique » comme Naturalia, qui fait partie du groupe Monoprix et que l’on peut trouver par exemple en plein cœur du centre-ville de Luxembourg, rue Philippe II ; Alavita, enseigne locale et chic avec
une boutique et un restaurant à Bonnevoie ainsi que trois autres magasins - au Limpertsberg, à Mersch et à Junglinster ; ou encore Bio-Planet, le supermarché bio du groupe Colruyt, ouvert, lui, en 2024 à Gasperich…
Mais manger mieux aujourd'hui, c'est aussi inclure la dimension sociale et réduire son empreinte. Pour cette dernière valeur, Kilogram.lu est en quelque sorte l’héritier de OUNI, premier projet à avoir mis le « sans emballage » en lumière au Luxembourg, malheureusement victime de la pandémie. Lancé par Stéphanie Lamberty puis repris fin 2024 par l’entrepreneuse
Anne Harles - cofondatrice d’Alavita - le site d’alimentation allie bio, local et zéro emballage. « Chacun de nos produits alimentaires possède au moins deux de ces critères. Ceux-ci sont affichés clairement sur tous nos produits. Lorsque vous parcourez le catalogue, vous filtrez en fonction de ce qui est important pour vous » : voilà la promesse claire et très user friendly de Kilogram.lu, qui propose de plus des livraisons à domicile, au Luxembourg et en Belgique proche, ainsi qu’un large réseau pour les retraits, mais aussi des recettes et un blog dédié.
Sans oublier les petites boutiques et épiceries bio hors capitale, comme la Biobuttek à Capellen et à Differdange, Mesa à Esch-sur-Alzette, Haff Trifolie à Nommern et bien d’autres…
La dimension bonne et sociale, elle, passe évidemment par le manger local et une prédilection assumée pour les circuits courts et les producteurs locaux.
En ce qui concerne la viande, il existe évidemment quelques belles fermes à travers le pays qui proposent de la vente directe sur place ou que l’on peut retrouver sur les différents marchés luxembourgeois, notamment pour la viande, les œufs, le lait… En ce qui concerne les légumes, outre l’achat sur place, la tendance est plus que jamais aux paniers ! On ne présente plus Sandrine Pingeon, reine du genre et chouchoute des restaurants étoilés du Grand-Duché. Les Paniers de Sandrine sont toutefois toujours ouverts au public à Munsbach le mardi et vendredi après-midi ainsi que chaque troisième samedi du mois… La coopérative participative Terra, fondée en 2014 par un agro-écologiste, un permaculteur
et un maraîcher « unis par leur rêve de créer un système de production sain et régénératif » a également fait du « zéro intermédiaire » sa spécialité…
Enfin, un modèle vertueux est à bien garder en tête du côté de Junglinster avec le nouveau projet Equisolidaire. « Aujourd’hui plus que jamais, nous devons réfléchir sur les questions du développement durable et du social ensemble. La nouvelle ASBL Equisolidaire s’inscrit dans la lignée de nombreuses autres institutions et projets qui ont été créés ces dernières années dans notre commune. Equisolidaire est tout d’abord une association qui veut mettre en route des projets d’inclusion sociale et d’intégration. Notre engagement se base sur l’idée que nous devons donner une place à chacun dans ce grand projet de transformation vers une société résiliente. Le vivre ensemble et la solidarité sont nos valeurs
MANGER MIEUX
AUJOURD'HUI, C'EST AUSSI INCLURE LA DIMENSION SOCIALE ET RÉDUIRE SON EMPREINTE…
qui soutiennent notre réflexion pour analyser la situation actuelle et trouver des réponses pragmatiques aux défis de notre génération », explique ainsi son président, Paul Estgen. Cette initiative, soutenue par le ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l'Accueil, combine un hub associatif pour accompagner les associations à une structure unique, Les Jardins du Loup, projet d’accompagnement socioprofessionnel autour du maraîchage en permaculture qui permet à des bénéficiaires du REVIS, dans le cadre des travaux d’utilité collective, d’acquérir une expérience professionnelle.
On y retrouve d’ailleurs comme responsable du projet Senad Alic, qui avait déjà créé dans la ville feue la coopérative Lët’z Grow, qui avait réussi à promouvoir l’ultralocal avant sa fermeture il y a quelques mois… Des jardins et une grande serre, complétés par une cuisine professionnelle, permettent de cultiver et de transformer (pour conservation) de bons légumes toute l’année. Les jardins du Loup emploient en l’occurrence des personnes qui n’ont pas les compétences linguistiques nécessaires pour accéder au premier marché du travail, les soutiennent dans l’acquisition de la langue française tout en leur fournissant un encadrement pour faciliter leur insertion professionnelle. Ils accueillent également des personnes qui ne peuvent s’engager qu’avec un nombre limité d’heures hebdomadaires dans le cadre des mesures TUC, comme des femmes qui rencontrent des difficultés à trouver des solutions de garde pour leurs enfants… Manger mieux tout en aidant son prochain, cela peut sembler cheesy, mais c’est tout à fait possible !
Manger local au restaurant avec l’Horesca et la Chambre d’Agriculture
Manger mieux chez soi, c’est bien ; mais manger bien dehors, c’est encore mieux ! Il serait évidemment trop pléthorique et pas assez exhaustif de
lister ici tous les restaurants du pays qui font la part belle sur leurs menus aux produits locaux et bios. Sur la scène du fine dining, les chefs étoilés et toqués sont de plus en plus fiers de présenter le caractère plus local des produits qu’ils sourcent pour leurs créations gastronomiques, invitant même noir sur blanc les productrices, producteurs et autres fermes d’origines sur les cartes présentées à leur exigeante clientèle.
ajouté que « cette initiative est une belle opportunité pour les producteurs agricoles luxembourgeois de voir leur savoir-faire reconnu au sein des restaurants du Grand-Duché. »
Manger mieux chez soi, c’est bien ; mais manger bien dehors, c’est encore mieux !
Ce protocole d'accord prévoit en outre la mise en place de plusieurs actions concrètes pour favoriser l'utilisation des produits locaux dans la restauration via un accroissement de la notoriété de la campagne « Sou schmaacht Lëtzebuerg » auprès des chefs et cheffes de cuisine, mais aussi grâce à l’organisation de formations et d’événements de dégustation…
Trinquer local
Mais sur des tables plus « simples » aussi, les circuits courts sont mis en valeur. Assez ? Peut-être pas encore pour la fédération nationale du secteur, l’Horesca, qui est montée au créneau fin avril aux côtés de la Chambre d’Agriculture avec la signature d’un nouveau protocole d'accord ambitieux visant à promouvoir l’utilisation des produits locaux dans les lieux de restauration du Grand-Duché de Luxembourg.
Le Président de l’Horesca, M. Rix, a déclaré à cette occasion : « La signature de ce protocole d’accord marque une étape essentielle dans la valorisation de notre patrimoine gastronomique et agricole. En tant que restaurateurs, nous avons un rôle clé à jouer pour soutenir l’économie locale et mettre en lumière les produits exceptionnels de notre terroir. Ce partenariat avec la Chambre d’Agriculture nous permet de renforcer cette démarche et d’offrir à nos clients une expérience culinaire authentique, durable et résolument luxembourgeoise. » ; un engagement appuyé par le président de la Chambre d'Agriculture, Christian Hahn, qui a
Parce que manger bio et local à Luxembourg est déjà une aventure quotidienne en soi, il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin et ne pas appliquer cela à la manière donc allons trinquer en bel été (croisons les doigts) luxembourgeois ! Pour un bon verre de vin par exemple, choisir local, c’est facile : il suffit d’organiser une petite virée le long de la Moselle et de la Sûre luxembourgeoise, où de nombreux domaines viticoles se sont mis au bio ces dernières années. Parmi les précurseurs du genre, on peut citer les maisons viticoles Krier-Welbes à Ellange Gare, Schmit Fohl à Ahn ou encore Sunnen-Hoffmann à Remerschen….
Mais les jeunes domaines s’y mettent aussi, à l’instar de Jeff Konsbrück avec son Kabi Bio, ou encore des domaines Roeder et Fru, du côté de Rosport…
Sans oublier un large choix de gins luxembourgeois, d’eaux-de-vie locales, de bières de microbrasserie ou issues des fermentations bio toujours justes de Brasserie Simon, mais aussi de jus et de thés 100 % « made in Luxembourg », dont il est facile de retrouver les références sur des plateformes en ligne comme letzshop.lu - dont le crédo est « Lokal ass eis net egal », soit « Le local ne nous est pas égal », pas mieux !
NATURALIA : LE BIO EN MOUVEMENT
CRÉÉE EN 1973, BIEN AVANT L'APPARITION DES LABELS BIO, NATURALIA EST NÉE DE LA VOLONTÉ D’UN COUPLE
D’AGRICULTEURS-ENTREPRENEURS DE PROMOUVOIR UNE ALIMENTATION PLUS SAINE . UN DEMI-SIÈCLE PLUS TARD, L’ENSEIGNE RESTE FIDÈLE À SES ENGAGEMENTS INITIAUX, TOUT EN S’ADAPTANT AUX NOUVELLES ATTENTES DES CONSOMMATEURS. ENTRETIEN AVEC CHRISTELLE, DIRECTRICE DU MAGASIN DU CENTRE-VILLE, QUI NOUS ÉCLAIRE SUR LES CHOIX DE PRODUITS ET LES ÉVOLUTIONS DU MARCHÉ.
Comment sélectionnez-vous vos fournisseurs ?
Nous disposons d’une centrale d’achat avec des acheteurs spécialisés par rayon. Toujours à l’affût des nouveautés, ils sélectionnent les fournisseurs avec lesquels ils entretiennent une relation directe et durable. Les acheteurs se déplacent régulièrement pour déguster et tester les produits sur le terrain. Chaque année, un salon est organisé afin de permettre aux fournisseurs et aux responsables de magasins de se rencontrer et d’échanger sur les produits et les nouveautés à venir. En magasin, nous proposons un assortiment de base tout en conservant une liberté : cela nous permet d’ajuster notre offre en fonction de la demande et d’intégrer des produits locaux.
Quels sont vos labels ? Travaillez-vous avec des producteurs locaux ?
Nous travaillons avec plusieurs labels : Nature & Progrès, Demeter, Fairtrade, ainsi que le label Commerce équitable. Les produits dits sensibles, comme le café, sont majoritairement certifiés Demeter. Oui, nous collaborons avec des producteurs locaux pour le vin, le pain, le café, et pour les fruits et légumes, dans la mesure du possible. Nous proposons également des plats à emporter préparés par un traiteur vegan luxembourgeois.
Quelles tendances en matière de santé, de plaisir alimentaire et d’innovation végétale ?
Naturalia axe son travail sur la santé et le plaisir de manger sain. Nous recherchons sans cesse des nouveautés, comme les cosmétiques de la marque Clémence & Vivien, qui proposent des formulations innovantes à des prix accessibles. Nous proposons aussi la chicorée de Cherico, une toute jeune marque française et des produits à base de Yacon, une racine pauvre en glucides, intéressante pour la santé. Les confitures et pâtes à tartiner sont sélectionnées pour conjuguer gourmandise et bienfaits nutritionnels. Nous mettons aussi en avant des produits crus, qui séduisent une clientèle en quête d’authenticité. Concernant les alternatives aux produits laitiers, nous proposons du Skyr riche en protéines et pauvre en sucre, mais aussi des versions végétales. Notre volonté est de diversifier
l’offre végétale, au-delà du soja, en explorant des ingrédients comme le pois ou la févérole, une légumineuse de la famille de la fève, désormais présente dans nos assiettes.
Avez-vous constaté une évolution des attentes des consommateurs ?
Le bio reste une priorité, notamment sur les fruits et légumes, où la demande ne faiblit pas. Les consommateurs sont de plus en plus conscients des effets des pesticides sur la santé. La fréquentation est bonne, d’autant que nous savons nous renouveler : chaque année, environ 15 % de notre assortiment est modifié. En 2024, cela a représenté 1 190 nouveaux produits.
Voyez-vous des évolutions dans le secteur du bio dans les années à venir ?
L’avenir du bio passera par le conseil. Les consommateurs ne se contentent plus d’acheter des produits : ils veulent comprendre, poser des questions, être guidés. Le rôle des équipes en magasin devient donc essentiel pour accompagner cette nouvelle exigence.
32 rue Philippe II, L-2340 Luxembourg-ville
Ouvert 7/7 du lundi au samedi de 8h à 19h30
Le dimanche de 10h à 18h • Tél. : 28 26 15 51
12-18 rue Joseph Junck, L-1839 Luxembourg-gare
Ouvert 7/7 du lundi au samedi de 8h à 20h
Le dimanche de 10h à 19h • Tél. : 26 61 38 37
L’attaque israélienne contre l’Iran vise officiellement à empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. L’histoire du programme nucléaire iranien débute dans les années 1950 et traverse les décennies, alimentant plus tard les tensions avec les puissances occidentales depuis plus de 40 ans et l’arrivée au pouvoir des mollahs.
Rédaction : Fabien Grasser
Dans la nuit du 13 juin, l’armée israélienne lance une attaque aérienne massive contre l’Iran, sans déclaration de guerre préalable. Tsahal cible prioritairement les sites d’enrichissement d’uranium disséminés sur le territoire et les scientifiques du programme nucléaire iranien. Pour justifier cette offensive contraire au droit international, Benjamin Netanyahou parle de « frappes préventives » qui doivent empêcher l’Iran de produire la bombe atomique, avançant que l’on serait proche d’un point de non-retour. De plus en plus isolé en raison du massacre des populations civiles à Gaza, le Premier ministre israélien d’extrême droite affirme qu’il s’agit d’une question existentielle pour son pays. La république islamique promet en effet, de longue date, de « rayer l’entité sioniste de la carte », alors qu’elle ne reconnaît pas l’État d’Israël. Dans son récit messianique de guerre civilisationnelle, Netanyahou assure que l’opération « Rising Lion » doit aussi protéger l’Europe et les ÉtatsUnis d’une attaque nucléaire iranienne. L’on voit pourtant mal les mollahs, aussi infréquentables soient-ils, oser une confrontation avec les puissances nucléaires militaires majeures que sont les États-Unis, la France ou le Royaume-Uni.
Pour l’instant, l’Iran ne possède pas la bombe. Israël demeure la seule puissance nucléaire militaire au Moyen-Orient, mais ne le reconnaît pas officiellement. L’État hébreux est l’un des rares pays au monde à se soustraire aux inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’organisme de l’ONU qui surveille les activités nucléaires civiles et militaires. Israël dispose d’un arsenal de quelque 90 ogives nucléaires, selon le rapport 2025 d’ICAN, la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires.
La volonté des Iraniens de posséder la bombe ne laisse cependant que peu de doute. Et ne date pas de l’avènement de la république islamique, en 1979. Le chah signe le premier accord de
coopération nucléaire avec Washington en 1957. Officiellement, il s’agit de développer une filière civile dans un pays qui regorge pourtant de pétrole et n’a pas besoin de cette énergie pour sa production électrique. Aujourd’hui encore, Téhéran affirme poursuivre un objectif exclusivement civil, au service de son industrialisation.
Les Occidentaux misent sur Khomeini
En 1967, les Iraniens se dotent d’un réacteur de recherche de faible puissance, fourni par les États-Unis. En 1970, le pays adhère au Traité de non-prolifération (TNP), s’engageant à ne pas développer d’arme atomique. La coopération avec Washington est progressivement étendue à des pays européens, principalement l’Allemagne et la France, pour la construction de futures centrales. Dans les années 1970, des accords conclus avec les États-Unis dessinent la mise en place d’une filière électronucléaire complète, comprenant l’enrichissement de l’uranium et le retraitement du combustible usagé, pouvant potentiellement déboucher sur la production de plutonium, pour un emploi militaire.
À la fin de la décennie, Reza Pahlavi, le chah, fait face à une contestation croissante. Le pays plonge dans une quasi guerre civile et ses alliés occidentaux lâchent le dirigeant iranien lors de la Conférence de la Guadeloupe, en janvier 1979, réunissant les présidents américain Jimmy Carter, français Valéry Giscard d’Estaing, ainsi que les premiers ministres allemand Helmut Schmidt et britannique James Callaghan. Ils décident de le remplacer par l’ayatollah Khomeini, exilé en région parisienne et perçu comme le meilleur rempart contre l’Union soviétique, susceptible d’étendre son influence sur son voisin iranien. Pour les Occidentaux, la lune de miel avec le théocrate chiite s’avère toutefois de courte durée, celui-ci se retournant
presque instantanément contre ses anciens soutiens. Le nucléaire fait partie des dossiers qui vont cristalliser les tensions internationales, particulièrement avec Paris, dans les années 1980.
Pour comprendre, il faut revenir quelques années en arrière avec la création, en 1973, d’Eurodif, sur le site nucléaire du Tricastin, dans le sud de la France. Ce consortium européen doit produire de l’uranium enrichi à destination civile et militaire. Dès l’année suivante, la Suède quitte le groupement et les 10 % de parts qu’elle y détient parviennent à l’Iran.
Dans le même temps, le chah prête 1,2 milliards de dollars à Eurodif pour la construction de l’usine. En contrepartie, Téhéran obtient que lui soit livré 10 % de l’uranium enrichi. Paris refuse d’honorer le contrat après l’arrivée de Khomeini au pouvoir, alors que l’usine du Tricastin débute sa production en 1981.
Attentats à répétition en France
S’engage alors un bras de fer mortifère dans lequel l’Iran active des groupes terroristes qui commettent des attentats dans l’Hexagone à un rythme effréné, entre 1985 et 1987* Les attaques visent notamment des grands magasins parisiens, comme les Galeries Lafayette, le Printemps ou Tati. Le 3 février 1986, le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient (CSPPA) exige le règlement du « contentieux Eurodif », après un attentat contre la galerie Claridge. Le lendemain, l’attentat contre la librairie Gibert Jeune et, le jour suivant, celui contre la FNAC, sont attribués au même groupe, signant ainsi trois attaques en trois jours. Fin 1987, le gouvernement de Jacques Chirac négocie le remboursement des prêts avec Téhéran, aboutissant à un premier versement de 330 millions de dollars. La France refuse en revanche de livrer l’uranium enrichi à l’Iran, qui reste toutefois au capital
d’Eurodif jusqu’en 2009, percevant 10 % des bénéfices réalisés par le consortium.
En raison de la guerre qui l’oppose à son voisin irakien, de 1980 à 1988, Téhéran est parallèlement obligée de suspendre son activité nucléaire, ses installations étant régulièrement visées par l’aviation de Saddam Hussein. Après le conflit, l’Iran se tourne vers la Russie et la Chine. La première l’aide à achever la construction du premier réacteur de la centrale de Bushehr, initialement mis en chantier par une entreprise allemande. Pékin, pour sa part, fournit une usine d’enrichissement d’uranium, malgré la tentative de Washington de s’y opposer. Tout au long des décennies 1990 et 2000, Téhéran joue au chat et à la souris avec les pays occidentaux et avec les inspecteurs de l’AIEA.
En 2002, un dissident iranien dévoile l’existence d’une usine d’enrichissement d’uranium, partiellement souterraine, à Natanz et d’une installation à l’eau lourde à Arak. Ces révélations confirment les ambitions nucléaires militaires iraniennes et le pays est soumis à des sanctions internationales de plus en plus lourdes. Une nouvelle étape est franchie en 2010, avec la mise en service de la centrale de Bushehr.
Une discrète entreprise luxembourgeoise
En 2010, le dossier du nucléaire iranien fait également un détour par le Luxembourg, quand le département américain du Trésor publie une liste d’entreprises utilisées par Téhéran pour contourner les sanctions internationales. Parmi celles-ci figure Metal and Mineral Trade (MMT), discrète société immatriculée boulevard Royal à Luxembourg, dépendant indirectement du ministère iranien de l’Industrie et des Mines. L’entreprise est accusée d’acquérir en Europe des matériaux employés dans la fabrication des centrifugeuses utilisées pour enrichir
l’uranium. MMT se fournit notamment auprès d’entreprises allemandes, comme Siemens, dont les produits sont expédiés vers l’Iran via le Findel. L’épisode alimente une rumeur jamais confirmée, mais jugée crédible par les experts du dossier : avant leur exportation, les équipements sont piégés au Luxembourg avec des dispositifs informatiques par des agents du renseignement américain et israélien. Est notamment évoqué le ver Stuxnet, qui endommage les centrifugeuses iraniennes en 2010. Quoi qu’il en soit, MMT cesse rapidement ses activités au Grand-Duché.
Dans les années suivantes, le nucléaire iranien demeure un dossier géopolitique central. Les sanctions contre la république islamique s’aggravent et les relations avec l’AIEA sont tumultueuses. Les efforts diplomatiques déployés de part et d’autre aboutissent néanmoins à un accord en 2015 entre Téhéran et le groupe appelé 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne). Les mollahs renoncent officiellement à leur programme nucléaire militaire, en contrepartie d’une levée des sanctions qui terrassent l’économie iranienne. Mais en 2018, Donald Trump quitte l’accord, relançant les tensions et l’enrichissement d’uranium par l’Iran. Depuis, tout semble indiquer que Téhéran a considérablement accru ses activités.
Après une tentative de sabotage contre son usine de Natanz en 2021, l’Iran annonce son intention d’enrichir son uranium à 60 %, contre 20 % jusqu’à présent. Selon l’AIEA, le pays disposait à la mi-mai de cette année de 408 kg d’uranium enrichi à 60 %, la conception d’une bombe exigeant un enrichissement à 90 %. S’il y parvenait, cela lui permettrait de produire neuf bombes atomiques. L’attaque israélienne entame incontestablement les capacités techniques de Téhéran, mais renforce sa volonté politique pour y parvenir. L’offensive de Netanyahou,
pariant sur une chute du régime islamique, hypothèque les négociations internationales sur le nucléaire iranien. Le risque est désormais de voir l’Iran poursuivre son programme de façon plus clandestine, en recourant notamment à davantage d’installations souterraines.
La guerre contre l’Iran « démontre une nouvelle fois que la logique de la dissuasion ne protège pas un territoire national et invite à la guerre », commente pour sa part l’ICAN, au lendemain de l’offensive israélienne. Pour l’organisation, « cette guerre vient menacer directement le régime global de non-prolifération ».
*Le lien entre les attentats commis en France dans les années 1980 et le nucléaire iranien ont été en grande partie révélé par la journaliste Dominique Lorentz dans Une guerre, livre-enquête paru en 1997 aux éditions Les Arènes.
La guerre contre l’Iran « démontre une nouvelle fois que la logique de la dissuasion ne protège pas un territoire national et invite à la guerre.
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KNOKKE : une élégante échappée
À quelques heures seulement du Grand-Duché, il est des lieux qui offrent un luxe rare : celui de ralentir. Knokke, station balnéaire posée sur la côte belge, est de ceux-là. Calme, raffinée, baignée de lumière, elle invite à une parenthèse précieuse, le temps d’un week-end. Ici, pas besoin d’aller bien loin pour se sentir dépaysé. Il suffit de suivre le rythme des vagues, de flâner entre nature préservée, galeries d’art et plaisirs gourmands, pour se reconnecter à l’essentiel. Et si je vous emmenais avec moi, le temps d’un week-end, à la découverte d’un lieu qui allie à merveille authenticité, art de vivre et beauté naturelle ? Suivez-moi…
Rédaction : Kevin Martin
Le Zwin Parc : royaume sauvage et vivant
Le Zwin est un parc situé à la frontière entre la Belgique et le Pays-Bas, souvent surnommé « l’aéroport international pour oiseaux migrateurs ». Et pour cause : chaque année, des centaines de milliers de cigognes, hérons et autres échassiers y font escale. Dès les premiers pas et après plusieurs tentatives infructueuses de photographier un héron perché sur une souche, j’ai compris que, dans ce parc, c’est la nature qui mène la danse. De vastes sentiers vous emmènent à travers dunes, vasières et prés salés, dans un décor brut et sans artifice. Malgré une météo capricieuse ce jour-là, petits et grands, bottes aux pieds et jumelles autour du cou, se retrouvaient émerveillés par la nature. Croyez-moi, les paysages et les oiseaux à observer font vite oublier la pluie. Le Zwin est un monde en mouvement, un ballet silencieux où la nature écrit son propre scénario. Une expérience vraie et simple, qui invite à regarder autrement et à se reconnecter à la vie sauvage.
Galerie Horus : l’art, les pieds dans le sable
Knokke est aussi une ville d’art. Un peu partout, les galeries s’invitent dans les rues, sur les places, dans les moindres recoins. Mais celle qui m’a le plus marquée, c’est sans conteste la galerie Horus. Ce matin-là, Nathalie nous a ouvert les portes de cette galerie pas comme les autres. Située en bord de mer, elle offre, depuis son étage baigné de lumière, une vue imprenable sur la plage et l’horizon. À l’intérieur, l’atmosphère est presque méditative. Les œuvres – peintures, installations,
photographies – dialoguent avec le paysage extérieur, comme si l’art et la nature ne faisaient qu’un. J’ai eu cette sensation rare d’être suspendu entre deux mondes : l’univers feutré de la galerie et l’immensité de la mer, à perte de vue. Une émotion brute, subtile, inoubliable. Knokke aime l’art, le vit au quotidien, et le partage avec élégance.
Charme raffiné et touches d’exception
Ici, les grandes enseignes de luxe s’harmonisent à merveille avec des boutiques plus intimistes, où l’on peut dénicher la perle rare. Le charme des rues commerçantes participe pleinement à cette expérience unique : pavées ou bordées de façades élégantes, elles invitent à la flânerie, loin de l’agitation des grandes métropoles. Chaque coin de rue dévoile une sélection soignée d’adresses variées, mêlant mode, décoration, art de la table et objets du quotidien. Un coup de cœur personnel ? La boutique Louis Vuitton, où l’on pourrait presque se tromper en croyant visiter un musée plutôt qu’un magasin. Faire du shopping à Knokke, c’est se laisser porter par une atmosphère à la fois raffinée et chaleureuse. Une expérience conviviale et fidèle à l’esprit singulier de la ville.
À Knokke, le goût a ses rendez-vous
À l’heure du déjeuner, le restaurant Lebeau by Living Room s’impose comme une halte lumineuse et raffinée. Cette maison aux grandes baies vitrées offre une atmosphère douce et apaisante. Dans l’assiette, une cuisine juste et soignée : sole aux accents marins parfaitement maîtrisée, dessert fruité et délicat, le tout
porté par un service attentif et discret.
Le soir, cap sur Eyecandy, une adresse récemment ouverte juste en face du célèbre Casino. Dans un décor chic et décontracté, on découvre une cuisine aux influences internationales, élaborée à partir de produits locaux. Le lieu séduit autant par son ambiance que par la créativité de ses assiettes. Un conseil : ne passez pas à côté des fruits de mer, un vrai délice. Et pour finir la soirée, pourquoi ne pas pousser la porte du Casino, juste en face ? Idéal pour un dernier gin ou pour tenter de défier le destin à la roulette. Bon, je dois l’avouer : on est repartis les poches un peu plus légères… mais avec le sourire.
Entre nature, culture et art de vivre
Knokke ne crie jamais, elle suggère. Son luxe est discret, niché dans la qualité de vie, le goût du beau, l’équilibre subtil entre mer et modernité. Ici, on flâne au rythme des envies : entre deux boutiques élégantes ou une balade sur la digue, un cornet de glace à la main, face à la mer du Nord. Envie de bouger ? Les amateurs de sports nautiques trouveront leur bonheur au mythique Surfers Paradise.
Pour les fans de la série Knokke Off (que je venais tout juste de finir avant mon départ), impossible de passer à côté de ce lieu emblématique. Que ce soit pour boire un verre en terrasse ou s’élancer sur une planche, c’est un passage obligé qui ancre le séjour dans l’ambiance locale. Vous l’aurez compris, Knokke est une ville de contrastes apaisants : sauvage mais soignée, artistique mais accessible, vivante mais paisible. Knokke, c’est la preuve que l’évasion peut être proche, simple… et profondément inspirante.
L'HOROSCOPE DE JUILLET par Diana Dobrescu
LESIGN E DU MOIS
CANCER
(21 JUIN – 22 JUIL.)
Votre mois vous célèbre ! Votre pouvoir d’attraction rayonne. Le climat astral vous propulse dans une transition bénéfique, amplifiée par la présence exaltée de Jupiter dans votre signe. Résultat : un épanouissement personnel nourri par le plaisir de prendre soin de vous et de vos proches.
BALANCE
(23 SEPT. – 22 OCT.)
Juin vous a ouvert les yeux, juillet ouvre un nouvel horizon. La carrière reprend de l’élan et les relations proches gagnent en qualité. Mode, beauté et routine bien-être s’entrelacent pour renforcer votre confiance. Les voyages longue distance s’annoncent propices.
(22 DÉC. – 19 JANV.)
Un mois placé sous le signe des bouleversements romantiques et des victoires professionnelles. Entre soupçons et coups de foudre, votre cœur balance. La clé ? Un subtil équilibre entre raison et lâcher-prise. Et si vous laissiez un peu de chaos s’inviter dans votre quotidien ?
LION
(23 JUIL.– 22 AOÛT)
Avec Vénus et Uranus en Gémeaux, les Lions participent activement à la circulation d’informations au sein du collectif. Un optimisme lucide, conscient des enjeux à long terme, vous accompagne. L’éveil spirituel s’invite naturellement dans vos réflexions.
SCORPION
(23 OCT.– 21 NOV.)
Jupiter éclaire votre maison de ressources intimes et partagées. Votre mois est propice aux gains financiers et aux échanges profonds. Fidèle à votre discrétion, vous explorez de nouvelles sources de revenus comme de nouvelles formes de lien.
VERSEAU (20 JANV. – 18 FÉVR.)
Un mois dense, structuré autour du travail et d’un rythme soutenu. Vous tenez la cadence, sans rechigner. L’été promet un relâchement salutaire en août. En attendant, vos week-ends se teintent de glamour, et vos soirées dansent au rythme d’une envie de fête partagée.
VIERGE
(23 AOÛT – 22 SEPT.)
Après un mois de juin tendu professionnellement, juillet change de tempo. Les énergies se libèrent sur les plans personnel comme collectif. Heureusement, Jupiter vous apporte une sensation de réconfort au sein de vos cercles proches. Prenez soin de votre système digestif… et de vos émotions.
SAGITTAIRE
(22 NOV. – 21 DÉC.)
Les Sagittaires cavalent d’un projet à l’autre avec une énergie festive. Le mois est fait pour les rassemblements créatifs et les décisions spontanées. Malgré un climat politique tendu, vous gardez le cap. Veillez simplement à cultiver l’empathie nécessaire au bon fonctionnement de l’équipe.
POISSONS (19 FÉVR. – 20 MARS)
La créativité renaît dans votre quotidien. Jupiter dans votre maison du Lion vous insuffle un nouvel élan. Comme un poisson porté par les courants de sa régénération, vous embrassez une liberté nouvelle. Les illusions tombent, remplacées par une lucidité élégante : les rêves prennent forme.
BÉLIER
(21 MARS – 19 AVR.)
Juillet marque une libération : une relation récente laisse place à un nouvel ancrage, à la fois rassurant et audacieux. L’envie de nouveauté vous pousse à explorer des univers esthétiques, à préparer vos valises façon « fashion week » tout en adoptant un rythme libre et spontané.
TAUREAU
(20 AVR. – 20 MAI)
Vénus quitte votre signe, mais vous ne perdez rien au change. Votre volonté de prendre soin de vous s’associe désormais à Uranus, fraîchement arrivé en Gémeaux. Résultat : un nouvel angle pour gérer vos ressources et repenser vos valeurs fondamentales avec un regard frais.
GÉMEAUX
(21 MAI – 20 JUIN)
L’entrée d’Uranus dans votre signe annonce un tournant majeur. La transformation identitaire est profonde et authentique. Vous bouclez certains chapitres pour mieux ouvrir la porte à l’aventure. Fini l’hésitation : vous affirmez un humanisme direct et essentiel.
CAPRICORNE
&
« Je mets ma passion et mon engagement au service de chaque client, les accompagnant tout au long de leur projet, avec une équipe soudée qui est comme une famille. »
Patricia
Greisch, Dirigeante de GR IMMOTRUST NOUVEAU PROJET EN VENTE À DUDELANGE !