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COURRIER DES LECTEURS

Il ne s’agit pas ici de nier le sérieux des problèmes abordés dans cette étude, ni d’éluder les solutions alternatives aux énergies fossiles, mais de relativiser les conséquences en matière d’environnement, et de ne pas céder à une panique largement infondée. Pour conclure, nous nous permettrons de reprendre l’excellente formule de Georges Bernanos : « l’optimiste est un imbécile heureux, le pessimiste est un imbécile malheureux. »

Et pour résumer le tout, je ne résiste pas au plaisir de citer cette synthèse publiée par François Gervais : « Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles (on observe même plutôt le contraire). Les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003. La superficie des terres dédiées à la production de viande ꟷ la première proportion agricole mondiale ꟷ a diminué d’une superficie presque égale à l’Alaska. Nous produisons 25% de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront d’augmenter à mesure que le monde se réchauffera. Le bois de chauffage est bien pire pour les bronches des êtres humains et de la faune que les combustibles fossiles15

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Jean-Pierre Martin 24 décembre 2021

15 François Gervais, Impasses climatiques, p.171 ; L’Artilleur, 2022.─ 8