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LE CARNET

- Là aussi, contrairement à une idée reçue, les pays occidentaux sont plutôt vertueux en matière d’émission de gaz nuisibles. Entre 1980 et 2018, aux États-Unis, le taux atmosphérique de monoxyde de carbone a diminué de 83%, celui du plomb de 99%, le dioxyde d’azote de 61%, l’ozone de 31% et le dioxyde de soufre de 91%. Concernant le CO2, la diminution des émissions en Europe est de 23% depuis 1990 ; aux

USA elles ont chuté de 15% entre 2005 et 2016. Le véritable problème en matière de rejet du dioxyde de carbone a un nom, ou plutôt deux, la

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Chine et l’Inde, qui en rejettent près de 50%.

Il y a en effet une hiérarchie des sources d’émission de CO2 et d’autres gaz toxiques pour des besoins énergétiques. La plus importante et de loin est la combustion du bois, ensuite celle du charbon, puis celle du gaz naturel, et enfin celle du nucléaire qui n’en produit quasiment pas.

L’une des raisons de la diminution importante observée aux USA est le passage du charbon au gaz de schiste, que les Européens, stupidement, ont exclu de leur horizon. À contrario l’Allemagne, en se désengageant du nucléaire pour des raisons purement idéologiques, est devenu le premier émetteur européen de gaz à effet de serre, la majeure partie de son énergie provenant de centrales à charbon, quand ce n’est pas à lignite. On peut ici préciser que, parmi les dix causes de pollution les plus dramatiques pour l’humanité, vient en tête l’extraction de l’or, empoisonnant chaque année de dix à quinze millions de personnes par la pollution au mercure ; vient ensuite l’empoisonnement par l’eau (cinq millions de morts/an) ; la troisième source de mortalité résulte de la combustion du bois, coupable de raccourcir la vie de quatre millions de paysans selon l’OMS. Quant au nucléaire, il ne cause aucun mort. Enfin, selon le chercheur allemand Gerhard

Fettweis, Internet deviendrait dès 2030 la première source mondiale de pollution, très loin devant les transports terrestres et aériens, sans que cela émeuve outre mesure nos ayatollahs verts.

Les énergies renouvelables, une solution d’avenir ou une impasse ?

L’idée paraît séduisante par elle-même, demander aux forces de la nature, vent, soleil, marées, de fournir à l’homme ses besoins énergétiques, d’autant que ces ressources sont supposées avoir un bilan carbone neutre et être disponibles à l’infini. Qu’en est-il en réalité, au-delà des slogans faciles ? - Des énergies ruineuses. Pour installer un mégawatt d’éolien terrestre, il faut investir 1,7 million d’euros, auxquels il faut ajouter 40.000€/an de maintenance. Concernant l’éolien marin, il faut compter 2,6 millions d’euros/MWh, et 60.000€ de maintenance. Pour les centrales solaires,