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LA VIE DE L’AMICALE

2100. Ces variations dépendent des hypothèses du modèle. Une autre source d’incertitude est due au fait que l’influence des nuages est mal connue. Comme l’indique le rapport 2013 du GIEC : « le degré de confiance dans la représentation et la quantification de ces processus (nuages et aérosols) dans les modèles reste faible ». Ce même GIEC, dans son dernier rapport pour la période 2016-2035, estime que « le changement de la température moyenne sera probablement compris entre 0,3 degré et 0,7 degré. » Contrairement au discours convenu, il existe des voix autorisées pour faire entendre un message discordant. Steven Koonin, professeur de physique américain, qui fut en son temps le conseiller climat d’Obama, soussecrétaire à la science au Département de l’énergie des Etats-Unis, exprime dans un ouvrage récent1 ses désaccords avec les conclusions catastrophiques du GIEC : « La science du climat était beaucoup moins mûre que je ne l’avais supposé… La science ne peut pas faire des prévisions utiles sur le changement climatique des décennies à venir et encore moins sur les effets de nos actions… Je sentis que la communauté scientifique désinformait le public en ne disant pas toute la vérité ». Il est dès lors devenu la cible privilégiée de l’alarmisme climatique qui domine les médias, les ONG et certains cénacles scientifiques. Il est bon de rappeler à ce stade que notre planète a connu par le passé de nombreuses périodes de réchauffement, dont le maximum thermique du Paléocène-Éocène il y a 56 millions d'années, au cours de laquelle les températures mondiales ont augmenté de 4 à 7°. Plus près de nous l’optimum climatique du Moyen-âge a permis l’épanouissement de la civilisation européenne. Entre ces deux phases, la science a établi de fréquents épisodes de réchauffement de 3° et plus, d’une durée de 40.000 ans en moyenne, qualifiés d’épisodes hyperthermiques, et liés tout aussi bien aux variations d’inclinaison de l’axe de la Terre2 qu’aux échanges de carbone entre atmosphère et océans. « Ces épisodes hyperthermiques ne semblent pas se produire en de rares occasions ; ainsi, il existe de nombreux exemples de réchauffement planétaire similaire au réchauffement futur. Nous pouvons nous servir de ces évènements pour examiner l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, le climat et la circulation océanique », commente Richard Norris de la Scripps Institution of Oceanography.

1 « Non établie ? », avec le sous-titre « Ce que la science du climat nous dit, ce qu’elle ne dit pas, et pourquoi c’est important ». 2 L'axe terrestre est légèrement incliné, et il oscille entre 22,1° C et 24,5° pendant des cycles qui peuvent durer 41 000 années. 2

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