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RESEAU NATIONAL

Il y a lieu ici de distinguer deux formes de CO2, ce galeux dont viendrait tout le mal : celui produit par l’homme, dit anthropique, et celui produit par la nature depuis la nuit des temps. Or la production du CO2 naturel l’emporte largement sur le premier. Steven Koonin met en évidence le peu d’influence du CO2 anthropique sur la température de l’atmosphère par effet de saturation. De même qu’une deuxième couche de peinture noire sur une vitre ne change rien à son opacité, les effets du CO2 anthropique sont largement atténués par celui produit par la nature. Selon ce chercheur, la chaleur absorbée par tout le CO2 émis par l’homme depuis 1750 ne représente que 0,7% de la chaleur absorbée par le CO2 naturel. En conséquence « il est probable, et même vraisemblable, que la variabilité interne (comprendre : naturelle) du climat a contribué significativement au réchauffement des dernières décennies », sans que l’action humaine ait joué un grand rôle. Contrairement aux assertions du GIEC, affirmant que la rémanence du CO2 dans l’atmosphère serait d’une centaine d’années, son temps de séjour dans l‘atmosphère, quelle que soit son origine, naturelle ou anthropique, n’est que de 5 à 6 ans environ, et la part de CO2 anthropique dans l’air n’est que d’environ 6%3 . Quelques chiffres, provenant du GIEC lui-même, démontrent le peu d’influence des activités humaines dans la production du CO24. Selon cette institution, la production anthropique est de trente-neuf milliards de tonnes annuelle (39 GtC). Toujours selon le GIEC, les autres réservoirs de carbone sont : l’atmosphère (760 GtC), la surface des océans (920 GtC), les sols et la végétation terrestre (2260 GtC), ainsi que l’océan intermédiaire et profond (37 200 GtC)5 . Enfin, pour clore ce chapitre, il faudrait évoquer également les effets bénéfiques du réchauffement climatique : l’amélioration de la navigation et du transport maritime, l’accès aux ressources de l'océan Arctique, l’augmentation de la production agricole grâce à la vigueur de la photosynthèse et l’accroissement des surfaces, la baisse de la facture de chauffage, la réduction des effets sanitaires liés au froid …

Quelques affirmations à déconstruire

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- Le réchauffement climatique serait à l’origine de la multiplication des événements extrêmes. Or ce n’est pas ce que constatent les

3 Tribune de Jean-Pierre Bardinet, Ingénieur ENSEM Nancy (École Nationale Supérieure d’Électricité et de Mécanique). 4 En 1991, la seule éruption du volcan philippin Pinatubo a rejeté autant de carbone dans l’atmosphère que les activités humaines de toute une année. 5 Extrait de : Climat, mensonges et propagande, du géographe Hacène Arezki. 3