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Quelles options pour un retour au travail ?
Santé Vivre avec une maladie dégénérative
Ma santé au quotidien
Prendre soin de ses pieds
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Quelles options pour un retour au travail ?
Santé Vivre avec une maladie dégénérative
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Prendre soin de ses pieds
Face à la pénurie de soignants, redonnons au soin et aux professionnels et professionnelles qui le dispensent la vraie place, valorisation et reconnaissance qu’ils et elles méritent.
Une société qui ne peut plus prendre soin, reste-t-elle une société ? Face à la pénurie sans précédent des métiers du soin, la question mérite d’être posée. Dans les hôpitaux aujourd'hui, des unités ferment faute de personnel. Dans les maisons de repos, un quart des besoins risque de ne pas être couvert dans les deux prochaines décennies. Même les soins à domicile, pourtant de plus en plus privilégiés par les patients, seront frappés de plein fouet. La surcharge de travail et l’isolement des soignants à domicile menacent la qualité des soins relationnels, un aspect essentiel dans l’accompagnement de personnes vulnérables.
On sait que le vieillissement de la population, l’augmentation des pathologies chroniques et des soins complexes vont entraîner une demande de soins sans précédent, mais les écoles peinent à attirer des vocations. Et nombre des infirmières et des aides-soignantes qui embrassent cette carrière la quittent prématurément, épuisées par les conditions de travail ou parce qu’elles ne trouvent pas, dans la difficulté du métier, le sens qu’elles étaient venues y chercher. La pénurie génère une surcharge pour celles qui restent, créant un cercle vicieux : plus de pression, moins de motivation, plus d’absences et de démissions.
Pour combler les lacunes du système d'aide à domicile, les personnes qui le peuvent pourront compter sur l'aide de leurs proches. Cependant, cette solution, souvent inévitable, impose une lourde charge physique, émotionnelle et financière aux familles. Ce poids repose principalement sur les épaules des femmes, premières à devoir réduire leur temps de travail ou changer de carrière pour s’occuper d’un proche. Les dispositifs de congés pour aidants ne sont pas suffisants, et l’impact financier est ressenti durement par les familles.
Il pourrait être tentant de voir l’arrivée de personnel venu de l’étranger comme une réponse temporaire, mais elle pose des questions éthiques : ce ‘care drain’ oblige des familles entières à vivre séparées et reporte le problème sur des travailleurs et des travailleuses que leur situation d’exil fragilise.
L'urgence d’une reconnaissance
La pénurie augmente les risques de report de soins et de complications. Sans une intervention rapide, nous risquons de voir le secteur s’effondrer. La reconnaissance du rôle crucial des métiers du soin est indispensable, tout comme la mise en place de réformes structurelles pour offrir des conditions de travail décentes et attractives. Soigner ne se résume pas à un calcul mathématique de ressources et de besoins, mais touche à des questions fondamentales de dignité, d’humanité et de solidarité. Il est essentiel de redonner du sens au métier, de le recentrer sur sa mission première. Et plus largement, toutes les professions de l'aide et de l'accompagnement (assistants sociaux, aides familiales et ménagères, gardes-malade, etc.) doivent aujourd'hui requérir notre plus grande attention.
En tant que mutualité, nous voulons remettre le soin au centre de la société et l’aborder comme un problème collectif : ce n’est ni en allant prélever des professionnels à l’étranger, ni en reportant la charge sur les familles, ni en aménageant à la marge quelques descriptifs de fonctions ou en proposant des incitants financiers que nous répondrons au défi. Nous devons remettre le soin au cœur de notre société, car nous sommes convaincus qu’on mesure la capacité à faire société par notre aptitude à prendre soin les uns des autres.
Elise Derroitte Vice-Présidente de la MC
Soigner ne se résume pas à un calcul mathématique de ressources et de besoins.
08
Où est passé notre sommeil ?
Échos de l'actu 04
Tour d'horizon de la planète santé.
Dossier 08
1 Belge sur 3 passe de mauvaises nuits. Mieux dormir s'impose désormais comme un enjeu de société.
Vie professionnelle 14
Les options pour un retour au travail.
Logement 16
Tout savoir sur l'état des lieux.
Droits du patient 17
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Témoignage 18
Vivre avec une maladie dégénérative.
Soins de santé 20
À quoi sert le plasma ?
Lecture 21
Le don de cellules souches en BD.
Santé publique 22
Le point sur l'épidémie de mpox.
Ma santé 24 au quotidien
Bien prendre soin de ses pieds.
Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles
Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki
Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires
26
Santé mentale
Réseaux sociaux : des algorithmes à surveiller.
22
Santé publique
Le point sur l'épidémie de mpox.
Santé mentale 26
Réseaux sociaux : des algorithmes à surveiller.
Science à la belge 28
Ressusciter des plantes disparues, un pari fou ?
Engagement 29 citoyen
La solidarité au service de l'inclusion.
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Après une incapacité, un maximum de soutien est essentiel lors de la reprise , souligne une étude menée par la MC auprès de ses affiliés.
À l’heure où le nombre de personnes en incapacité de travail ou en invalidité ne cesse de croître, le service d’études de la MC s'est intéressé au vécu de ses membres. Plus de 5.000 affiliés en incapacité de travail ou ayant récemment repris le travail ont participé à une étude scientifique en complétant un questionnaire en ligne. Les chercheurs ont exploré les parcours de ces personnes, notamment celles ayant été suivies par un "coordinateur de retour au travail", pour les aider à examiner leurs options et les soutenir dans leurs démarches. Cet accompagnement est proposé par les mutualités depuis 2022. Une mission confiée par le Ministre fédéral Frank Vandenbroucke, dans le cadre de la loi "Trajet Retour au travail".
Depuis début juillet, l'adresse de l'affilié n'est plus mentionnée sur la vignette jaune de la MC.
Les données pouvant figurer sur les vignettes sont prévues par la réglementation. Certaines données sont obligatoires, comme le nom et le prénom, le numéro de registre national et un code-barre. D’autres sont facultatives, comme la mention de l'adresse.
Les anciennes vignettes avec l’adresse restent indéfiniment valables et peuvent encore être utilisées.
Quelques résultats :
• Plus de la moitié des personnes ont pris contact avec le coordinateur de leur propre initiative.
• La majorité évaluent positivement la qualité de ces contacts. Elles se sont senties écoutées, comprises et estiment avoir reçu des informations claires et pertinentes.
• Pour environ un tiers, ces échanges ont débouché sur des résultats concrets : reprise du travail, envie de reprendre, choix de formation, contact avec le médecin du travail...
Sur la base de cette enquête, le service d’études recommande aux autorités de pérenniser ce type d’accompagnement utile aux affiliés.
Côté employeur, favoriser les aménagements
L'enquête donne aussi quelques indications sur les formules de retour au travail les plus fréquentes. Parmi les 2.299 répondants ayant repris une activité, deux sur trois ont opté pour un retour à temps partiel, souvent chez le même employeur.
Toutefois, 44 % des répondants ont trouvé la reprise difficile et 55% ont exprimé un besoin d'aménagements (réduction du nombre d’heures de travail, contenu du travail moins stressant, horaires flexibles, télétravail, etc.) pour faciliter leur retour. Heureusement, 63 % de ceux qui en avaient besoin ont pu obtenir la plupart des ajustements nécessaires. Ces résultats soulignent l'importance de la flexibilité et du soutien de l'employeur lors de la reprise du travail.
Découvrez notre article sur les options de retour au travail en p.14-15 Retrouvez l'étude complète sur mc.be/fr/services-projets/sante-et-societe
De plus en plus présents dans les rayons des parapharmacies et pharmacies, les compléments alimentaires à base de collagène, une protéine essentielle, gagnent aussi en popularité sur les réseaux sociaux. Certains influenceurs et influenceuses tentent de nous persuader des prétendus bienfaits de ces "produits miracles". Ils seraient censés hydrater la peau, lutter contre le vieillissement cutané et améliorer la santé des articulations. De telles allégations ne peuvent être appliquées par les fabricants sans s'appuyer sur des études scientifiques solides. Or, à ce jour, aucune étude n'a jamais démontré de façon convaincante les vertus du collagène absorbé sous forme de compléments, affirme Testachats. L'organisation de défense des consommateurs a signalé ces allégations illégales et trompeuses à l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) et au SPF Économie. Elle met en garde contre l'utilisation de ces compléments coûteux parfois plus de 200 euros par mois et scientifiquement infondés. "Pour prendre soin de votre peau, rien de mieux que de privilégier une bonne protection solaire, d’utiliser une crème hydratante efficace et d'éviter de fumer", recommande Testachats.
Cancer colorectal : le test de dépistage disponible en pharmacie
Le cancer du côlon (cancer colorectal) est un cancer qui s’installe lentement (plusieurs années), souvent sans aucun signe. Dépisté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Avant 50 ans, le cancer du côlon est rare. Mais à partir de 50 ans, le risque augmente. C'est la raison pour laquelle le dépistage systématique est recommandé tous les deux ans, entre 50 et 74 ans inclus. Le Colotest, gratuit, est facile à réaliser chez soi, sur la base d’un prélèvement de selles. L’échantillon est à renvoyer par courrier postal dans une enveloppe prévue à cet effet.
En Région bruxelloise, le Colotest est automatiquement envoyé par courrier postal aux personnes concernées. Il est aussi disponible dans les pharmacies bruxelloises. En Wallonie, l'invitation à participer à ce dépistage s'effectue également via un courrier postal. Depuis peu, grâce à un projet-pilote mené par l'Aviq, le kit est aussi accessible dans les pharmacies de la Région wallonne. Rappelons qu’un test positif signifie que du sang a été détecté dans les selles. Dans 90 % des cas, ce n’est donc pas un cancer ! Il est toutefois important, si le test est positif, de se rendre chez son médecin généraliste pour obtenir une prescription pour une coloscopie qui est un examen complémentaire nécessaire.
Infos et commande possible du kit de test sur depistagecancer.be
Seul un Belge sur 5 sait ce qu'est le sepsis, révèle une enquête iVOX. Pourtant, cette réaction anormale du système immunitaire à une infection cause des milliers de morts* chaque année en Belgique.
Pour augmenter les chances de survie, il faut réagir le plus rapidement possible. D'où l'importance de savoir reconnaître le sepsis, alerte Sepsibel, l'association belge des patients survivants d'un sepsis. Celle-ci demande aux autorités la mise en place d'une campagne de sensibilisation, non seulement du public mais aussi des professionnels de la santé.
Les symptômes à repérer
• Somnolence, confusion, parler de manière étrange
• Frissons extrêmes, douleur musculaire intense
• Impression u'on va mourir
• Pas d'urine pendant toute une journée
• Rythme cardiaque rapide, tension artérielle basse
• Avoir du mal à respirer ou respirer très vite
• Peau pâle, bleue ou tachetée
En cas de doute, appelez les urgences et évoquez avec le médecin la possibilité d'un sepsis.
Bon à savoir
Tout le monde peut contracter un sepsis mais les personnes avec une faible immunité sont particulièrement à risque : nourrissons ou seniors, malades chroniques…
Soyez vigilant si vous avez subi récemment une intervention, que vous portez un cathéter ou que vous avez une plaie douloureuse, rouge ou gonflée, à cause du risque d'infection.
La prévention du sepsis passe par la prévention des infections, via les vaccins et une bonne hygiène, notamment en cas de plaie.
*Il n'existe pas de décompte en Belgique. Sur base d'études de référence, on estime qu'il y aurait 40.000 cas par an, dont plus de 7.000 personnes décèdent.
L'utilisation de benzodiazépines (Xanax®, Temesta®, etc.) atteint des niveaux inquiétants en Belgique. Pour inverser cette tendance, l'Inami et le ministère fédéral de la Santé ont lancé en février 2023 un programme multidisciplinaire de sevrage en ambulatoire entre le patient, le médecin prescripteur et le pharmacien, pour un arrêt progressif en 50 à 360 jours ou une stabilisation jusqu'à la dose la plus faible possible.
Ce projet s'avère être un succès : depuis son lancement, plus de 2.000 pharmaciens belges suivent déjà plus de 5.500 patients. "Il ressort également des chiffres de l'Association pharmaceutique belge (APB) que, chaque
semaine, 105 nouveaux programmes de sevrage sont initiés dans les pharmacies", explique l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS). Initialement prévu pour une durée d’un an, le programme a été prolongé une première fois en février dernier et est désormais reconduit jusqu’au 31 décembre prochain.
Concrètement, le médecin prescrit les préparations magistrales selon différents schémas de sevrage et pour une durée maximum d'un an. Il est possible de prolonger un palier en fonction des besoins du patient ou de suspendre le programme, en cas d'hospitalisation par exemple. À noter que le sevrage n'est pas totalement gratuit pour le patient. Il lui reste à payer les consultations médicales ainsi que les conditionnements de la spécialité utilisée pour réaliser la préparation magistrale.
Vous vous sentez concerné ? N’hésitez pas à évoquer la possibilité d’un sevrage avec votre médecin.
Depuis le 1 er août, les plans de traitement et les interventions chirurgicales pour le cancer du sein ne sont pris en charge par l’assurance obligatoire soins de santé qu'à la condition d'être effectués dans une clinique du sein agréée.
Au printemps 2023, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) révélait dans une étude que les femmes soignées
dans une clinique du sein non agréée présentaient un risque 30 % supérieur de décéder que celles suivies dans une clinique du sein agréée (1). Le ministre fédéral de la Santé, Franck Vandenbroucke avait dès lors annoncé que les établissements non agréés n'auraient plus droit au financement des plans de traitement et interventions chirurgicales pour ce type de cancer et ne pourraient plus facturer des soins aux patientes. L'arrêté royal est entré en vigueur ce 1er août.
Dans la foulée, d'autres mesures en faveur des patients atteintes d'un cancer du sein sont entrées en vigueur : les accessoires servant à couvrir la tête peuvent être remboursés jusqu'à 120 euros. Et les soins dentaires pour ces personnes ou celles souffrant d'oligondontie (absence totale ou partielle de dents) sont mieux remboursés depuis le 1er juillet dernier.
(1) "Les cliniques du sein agréées font-elles la différence ?", KCE, mars 2023. Rapport et synthèse à lire sur kce.fgov.be
Retrouvez la liste des cliniques agréées pour traiter le cancer du sein sur health.belgium.be > les cliniques du cancer du sein
C'est, en millions, le nombre de personnes dans le monde qui pourraient mourir directement d'infections liées à la résistance aux antibiotiques dans les 25 prochaines années, selon une étude publiée dans The Lancet. Actuellement responsable de plus d'un million de décès par an dans le monde, l'antiobiorésistance – quand des bactéries ou d'autres agents pathogènes subissent des modifications les empêchant de réagir aux traitements antibiotiques – va encore augmenter et risque de devenir un des défis sanitaires les plus importants de ces prochaines décennies.
En juillet dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiait dans The Lancet une étude au constat alarmant : 24 % des femmes subissent des violences physiques ou sexuelles avant l'âge de 20 ans de la part d’un partenaire intime. En Belgique, ce chiffre atteint 17 %. La violence au sein des couples n'est donc pas qu'une affaire d'adultes. Et ces maltraitances ont un impact profond sur le développement des jeunes filles. Elles peuvent notamment affecter leur scolarité, leurs perspectives d’avenir ainsi que leurs futures relations. L'étude révèle que les facteurs socio-économiques et culturels augmentent les risques de fréquence des violences physiques et sexuelles. Aussi, les violences physiques touchent davantage des filles venant de pays ou régions dans lesquels elles ont moins accès à l’enseignement secondaire, aux revenus moyens plus faibles, et où le mariage de personnes mineures est appliqué. À noter que l'analyse ne prend pas en compte la violence psychologique pourtant présente dans les relations. Enfin, l'OMS alerte qu'"il est urgent de renforcer les services de soutien et les mesures de prévention précoce adaptés aux adolescentes, tout en prenant des mesures pour améliorer l’autonomie et les droits des femmes et des filles".
Danone a annoncé qu'à partir de septembre 2024, le Nutri-Score sera progressivement retiré de ses produits laitiers et d’origine végétale à boire, incluant des marques comme Actimel et Activia. Cette décision fait suite à une mise à jour de l’indicateur, qui c lasse désormais ces produits en tant que boissons, entraînant une dégradation des notes contestée par le géant de l’agro-alimentair Par exemple, Actimel passe de B à D, voire E pour certaines versions.
Depuis sa création, le Nutri-Score fait l'objet d'un lobbying industriel intensif à son encontre. Il reste facultatif en Europe, mais l’affaire relance les discussions sur la nécessité de rendre cette mesure obligatoire. Une étude de Sciensano publiée en avril mettait encore en avant le rôle crucial joué par cet indicateur pour aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains.
Un programme inédit, intitulé "Soins intégrés pour les femmes enceintes", a été récemment approuvé par l'Inami. Objectif : permettre un accès aux soins et un accompagnement continu aux femmes enceintes qui présentent des vulnérabilités psychosociales durant les 1.000 premiers jours (à partir du 4 e mois de grossesse jusqu'aux 2 ans de l'enfant). Pour ce faire, le programme s'articulera en trois périodes : la période prénatale, la période postnatale et, enfin, celle de la petite enfance. En Marche se penchera plus longuement sur ce tout nouveau programme dans une prochaine édition.
Les demandeurs d'asile sont davantage exposés aux problèmes de santé mentale (stress post-traumatique, anxiété, dépression) en raison de divers facteurs avant, pendant et après leur parcours migratoire. Le racisme, la discrimination et l'isolement social dans le pays d'accueil peuvent perpétuer ou exacerber ces vulnérabilités.
Le Conseil supérieur de santé (CSS) recommande aux autorités belges de reconnaître ces fragilités et prendre des mesures pour améliorer la prise en charge de la santé mentale pendant la procédure d'asile. Les mineurs non accompagnés méritent une attention particulière. Pour les demandeurs d’asile qui se verront attribuer des documents de séjour (en 2023, 43,5 % des cas, soit environ 12.800 personnes) et qui ont la possibilité de rester en Belgique, bénéficier d'une attention plus soutenue envers leur santé mentale facilitera leur intégration dans la société belge.
hgr-css.be/fr > avis > avis 9744
SOMMEIL
Baromètre de notre bien-être mental et physique, le sommeil occupe une place prépondérante dans nos vies.
Pourtant, un Belge sur trois se plaint de passer de mauvaises nuits. Mieux dormir s'impose désormais comme un enjeu de société…
Texte : Julien Marteleur
25 ans ! C'est le temps qu'un être humain passera en moyenne à dormir durant sa vie, à raison de 7h par nuit. Enfin, ça, c'est le scénario réservé aux bienheureux. Les "nuits blanches et lunettes noires" ne sont plus l'apanage des clubbeurs et autres personnages interlopes. Le manque de sommeil est venu grossir les rangs des fameux "maux du siècle".
"On dort deux heures de moins par nuit qu'il y a 100 ans, confirme le Pr Matthieu Hein, psychiatre et responsable du Laboratoire du sommeil de l'hôpital universitaire Erasme. Ce qui représente un cycle de sommeil en moins !" Pourtant, un sommeil réparateur est primordial pour notre santé en général, mais surtout celle de notre cerveau. Alors, c'est grave, docteur ? Ça dépend pour qui : nous sommes en effet loin d'être égaux quand il s'agit de fermer l'œil…
"On estime que nous avons besoin de 6 à 8h de sommeil par nuit à l'âge adulte, davantage durant l'enfance et l'adolescence, un peu moins lorsqu'on vieillit , souligne le psychiatre. Les 'petits dormeurs' (moins de 5h par nuit) sont très rares, 1 à 2 % de la population. Ceux qu'on appelle de 'gros dormeurs' sont plus fréquents. Mais si on dort plus de 10h par nuit et qu'on se sent encore fatigué, c'est qu'il y a un problème… On parle alors d'hyper-somnolence." Récemment, en 2009, des chercheurs américains ont pu établir un lien entre génétique et sommeil (1): vous succombez facilement à l'appel de l'oreiller car vos aïeux étaient flemmards ! Plus sérieusement, les plus chanceux d'entre nous pourraient compter sur un patrimoine génétique avantageux leur garantissant un fonctionnement optimal, même après une courte nuit. "Nous serions tous prédéfinis à une certaine durée de sommeil, plus ou moins capables de faire la sieste, etc.", abonde le Pr Hein.
Un sentiment de fatigue permanente semble s'être généralisé ces dernières décennies.
Quand on affirme qu'on a passé une "bonne" nuit de sommeil, c'est aussi que notre nuit n'a pas été interrompue. "C'est du moins l'impression que l'on a, car lorsque nous dormons, nous connaissons une série de 'micro-réveils' dont nous ne gardons généralement aucun souvenir", précise la docteure Andreea Petrovici, responsable de la clinique du sommeil à l'Hôpital Vésale de Charleroi. Mais dormir "en un bloc" n'a pas toujours été la norme : jusqu'à la seconde moitié du 19e siècle — et l'apparition de l'éclairage artificiel, l'être humain connaissait un sommeil en deux phases. Il "allait au lit vers 21h ou 22h, puis se réveillait généralement vers minuit, pour une durée d'une heure environ, avant de se recoucher pour de bon ", révèle l'historien américain Roger Ekirch dans "La grande transformation du sommeil" (Éd. Amsterdam, 2021). De ce sommeil "biphasique",
l'historien a retrouvé des traces dans les écrits du Moyen-Âge et même de l'Antiquité, avec Homère !
L'ère industrielle et ses progrès technologiques ont "modifié" la physionomie initiale de nos nuits, soit. Ce qui n'a pas changé, c'est le signal envoyé par notre corps lorsqu'il manque de sommeil: la fatigue. "C'est sans surprise l'indicateur le plus sûr pour savoir si vous dormez bien ou pas, souligne la Dr Petrovici. Que vous soyez un petit ou un gros dormeur, si vous manquez de sommeil, vous allez le sentir dès le réveil. Se sentir fatigué dès qu'on ouvre les yeux, c'est la promesse d'une très, très longue journée…" Ce sentiment de fatigue permanente semble s'être généralisé ces dernières décennies. Dans les cliniques du sommeil du pays, on se plaint de brouillard mental, de maux de têtes, de somnolence au volant… "Ces symptômes sont typiques d'une fatigue intense, généralement causée par des apnées du sommeil (voir notre article en p.11, NDLR). Ces apnées touchent souvent les hommes en surpoids, et davantage de personnes qu'avant souffrent d'obésité."
Au contact de leurs patients, les spécialistes constatent de plus en plus que notre société et les comportements qu'elle induit ne sont définitivement pas faits pour le sommeil. "Dans un monde hyper-connecté où tout va de plus en plus vite et où le temps semble manquer, les gens rognent davantage sur leur temps de sommeil pour y 'caser' d'autres activités : Netflix, du sport, le cinéma ou le restaurant… Nous nous privons volontairement de sommeil, en quelque sorte", déplore Matthieu Hein. 150 ans après les bouleversements rencontrés lorsque l'éclairage artificiel s'est invité dans nos vies, c'est désormais au tour des écrans de jouer les trouble-fêtes. "Avec la généralisation du télétravail, une partie de la population allume son ordinateur de plus en plus tôt et l'éteint de plus en plus tard. Et comme si ça ne suffisait pas, certains restent hypnotisés par leur écran de smartphone jusque sous la couette", ajoute le Dr Andreea Petrovici.
les thérapies cognitivo-comportementales (voir encadré), jugées plus efficaces. D'une certaine manière, "la crise sanitaire et le stress qu'elle a engendré ont contribué à remettre le sommeil au centre des préoccupations en soins de santé. La période Covid a chamboulé les nuits d'une partie de la population et rappelé le lien étroit entre santé mentale et rythmes de sommeil", note Matthieu Hein.
Il est grand temps de refaire une place de choix au sommeil, alertent les spécialistes. De porter la sieste aux nues ("Pas plus de 20 minutes, sinon elle est contreproductive", avertit le Pr Hein), de ne plus avoir honte d'avoir la flemme. "Longtemps, on n'a pas su pourquoi l'être humain devait dormir autant. Mais ce n'est pas pour rien que le sommeil occupe le tiers de notre vie ! Sans lui, impossible pour le cerveau de se régénérer, de se nettoyer des impuretés accumulées durant la journée", précise la Dr. Petrovici de la clinique du sommeil à Vésale. "Le sommeil impacte aussi fortement la santé du cœur, ajoute Matthieu Hein. Un mauvais sommeil accroit le risque de maladies cardio-vasculaires ou neuro-dégénératives, comme Alzheimer par exemple."
Aujourd’hui, le sommeil commence à être considéré comme un "soin de soi" à part entière.
Personne ne dort comme un bébé du début jusqu'à la fin de sa vie et nous n’avons pas tous les mêmes besoins, s'accordent les deux spécialistes. Mais certains gestes du quotidien (voir notre article en p.12-13) peuvent améliorer la qualité de nos nuits. "Le plus puissant régulateur du sommeil, c'est le rythme jour-nuit, conclut Matthieu Hein. Mais c'est aussi l'alimentation, les contacts sociaux, le mouvement… L'important, c'est de rester vigilant face à son sommeil et d'écouter son corps lorsqu'il est fatigué. Bref, de ne pas s''endormir' devant les signes d'un trouble du sommeil."
(1) "La régulation du temps de sommeil serait génétique", Le Monde, août 2009
Un monde du travail en mutation, des écrans désormais "portables" mais aussi une certaine idée du sommeil dans une économie capitaliste où le stress serait productif alors que "roupiller, c'est ne rien produire"... " Cette vision très libérale de notre sommeil, portée par les 'yuppies' (banquiers d'affaire) des années 80 jusqu'au début des années 2000, s'estompe fort heureusement aujourd'hui avec l'arrivée d'un discours davantage tourné vers le 'self-care', le soin de soi, qui fait au contraire l'éloge du sommeil", indique le psychiatre Matthieu Hein.
Autre signe d’évolution des mentalités, la consommation de somnifères en Belgique diminue depuis 10 ans (voir notre article p.10). Grands favoris des insomniaques, ces médicaments — déconseillés sur le long terme — sont désormais délaissés au profit des produits à base de mélatonine. Lorsque l'insomnie est chronique, les spécialistes aiguillent davantage leurs patients vers
Face à une insomnie chronique (plus de 3 mois), les études internationales ont démontré que la thérapie cognitivo-comportementale de l'insomnie (TTC-i) est plus efficace à long terme que n'importe quel médicament.
De quoi s'agit-il ?
Un module standard de 8 semaines, à raison d'une séance par semaine avec un psychologue spécialisé dans le sommeil, en individuel ou en groupe. Il est proposé dans tous les grands centres du sommeil.
Au menu :
- compréhension des mécanismes du sommeil et de l'insomnie
- travail sur les habitudes et croyances qui la font persister
- aide à l'arrêt des substances consommées pour dormir
- apprendre à gérer les épisodes de vie où le sommeil est perturbé avec le moins possible de médicaments.
SOMMEIL
En 2022, 1 Belge sur 5 a consommé un somnifère ou calmant pour dormir. C'est 22 % de moins qu'en 2014. Dans l’intervalle, la consommation de produits à base de mélatonine et de plantes a plus que doublé. Ces alternatives sont-elles efficaces et sans risques ?
Texte : Barbara Delbrouck
Dans les pharmacies et drogueries, on trouve aujourd'hui pléthore de produits à base de mélatonine en vente libre, pour nous aider à dormir. Face aux somnifères, ces produits plus "naturels" semblent une bonne option… Pourtant, ceux-ci ne sont pas pour autant anodins et surtout pas adaptés à une utilisation chronique pendant des mois ou des années, met en garde le Dr Newell, psychiatre en charge du laboratoire du sommeil au CHU Brugmann. Sur un usage à long terme, toute substance peut devenir potentiellement toxique. Une dépendance psychologique peut aussi s’installer : même si son efficacité n’est pas prouvée, on pense qu’on ne peut plus dormir sans...
Surnommée l'hormone du sommeil, la mélatonine est produite naturellement par notre cerveau. Elle contribue à réguler le cycle veille-sommeil, en favorisant l'endormissement. Contrôlée par la lumière, sa sécrétion est faible en journée et augmente à la tombée de la nuit, donnant le signal d'aller au lit ! D'où l'idée d'exploiter les effets d'une mélatonine de synthèse, pour favoriser le sommeil, agir sur le décalage horaire ou encore des troubles de l'horloge biologique. La délivrance de médicament à base de mélatonine a toutefois longtemps été interdite en Belgique en raison d'un manque de données sur son efficacité et sa sécurité. Deux médicaments sont à présent disponibles, notamment pour le traitement - à court terme - de l'insomnie pour les plus de 55 ans, chez qui la production de mélatonine peut chuter. En parallèle, de nombreux compléments alimentaires ont fait leur apparition…
ne sont pas forcément bien tolérés par tout le monde. Suite à des signalements d'effets indésirables, l’Agence française du médicament (ANSM) appelle à la prudence: leur consommation doit être évitée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et les adolescents. Et soumise à un avis médical pour les personnes souffrant de certaines pathologies.
Quel intérêt face aux somnifères ?
Ces compléments alimentaires à la mélatonine contiennent souvent de nombreux autres composants et sont moins contrôlés que les médicaments, souligne le Dr Newell. En outre, ils
Aucun produit n'est conçu pour être pris chaque jour pendant des mois ou des années.
Très peu d’études démontrent l'efficacité de ces compléments, rappelle le Dr Newell. "Pourquoi pas l'envisager pour une petite difficulté à s'endormir passagère, concède-t-il. Mais en cas de grosse insomnie, il y a peu de chances que cela suffise. Les somnifères ne sont pas plus dangereux en soi si leur dosage et leur indication sont bien respectés, c'est-àdire limité à quelques semaines maximum. Mais le problème est que de nombreux médecins continuent à en prescrire plus longtemps, pensant qu'aucune alternative n'existe. Or, il y en a ! La TTC de l'insomnie (voir p.9) est le traitement de référence en cas de problème chronique. Les études internationales et l’expérience clinique montrent que c'est vraiment efficace ! Mais c'est encore trop peu connu… "
à la mélatonine : quelles précautions ?
• Limitez la durée d'usage (2 à 4 semaines maximum)
• Préférez les produits "purs", peu mélangés (appelés "médicaments en vente libre")
• Demandez conseil au pharmacien ou à un médecin, surtout en cas de pathologie ou de prise de médicaments
• Si l'insomnie perdure, consultez pour vérifier qu'il n'y a pas de problème sous-jacent et envisager une thérapie du sommeil (TTC-i)
• N'en donnez pas aux enfants et aux adolescents (sauf prescription d'un spécialiste) et gardez les boites hors de leur portée
• Soyez attentif au risque de somnolence en journée
Se réveiller fatigué après une "bonne" nuit de sommeil n'est pas normal. Ce symptôme peut indiquer la présence d'apnée du sommeil, un trouble respiratoire courant aux lourdes conséquences sur la santé.
Texte : Soraya Soussi
C'est le calme plat au laboratoire du sommeil et de la vigilance du CHU Namur. Ici, les patients viennent dormir pour que l'on surveille leur sommeil. Georges, conducteur de poids lourds, y a passé la nuit. Il souffre de fatigue chronique, un des symptômes les plus fréquents chez les patients sujets à l’apnée du sommeil. Son médecin lui a prescrit un test du sommeil (polysomnographie). Avant de plonger dans les bras de Morphée, une infirmière lui a placé des électrodes sur la tête, la poitrine, les jambes, des capteurs sous le nez et une ceinture au thorax et à l'abdomen. Dans la salle de contrôle, une dizaine d'écrans affichent des graphiques colorés qui représentent les événements respiratoires, l'activité cardiaque, cérébrale, le mouvement des muscles, etc. Objectif : vérifier la qualité du sommeil et poser un diagnostic clair afin d'adopter le traitement adéquat.
En Belgique, environ 6 % de la population adulte souffrirait du syndrome de l'apnée du sommeil, avec une prévalence plus élevée chez les hommes de plus de 40 ans et les personnes en surpoids. Souvent oubliés, les enfants et les adolescents peuvent également être touchés : des comportement irritables, hyperactifs, "turbulents" peuvent signaler chez eux une fatigue anormale. Ce qui peut, dans les cas les plus sévères, endommager leur développement (capacité à apprendre, à se concentrer).
20.000 lieues sous la couette
Le sommeil est fondamental pour le fonctionnement du cerveau, le bien-être physique et mental. Les interruptions répétées de la respiration provoquées par l'apnée du sommeil viennent perturber ce repos essentiel. Ces pauses durent généralement entre 10 et 30 secondes, mais peuvent parfois se prolonger au-delà d’une minute. Elles sont causées par un relâchement des muscles de la gorge, qui conduit à une obstruction partielle ou totale des voies respiratoires. Ce syndrome
En Belgique, environ 6 % de la population adulte souffrirait d'apnée du sommeil.
peut être léger (entre 5 et 15 apnées par heure), modéré (entre 15 et 30) et sévère (plus de 30). Quelques signes ont alerté Georges. E n plus de sa fatigue chronique, il ronfle beaucoup, ce qui perturbe aussi le sommeil de sa compagne. Des maux de tête matinaux, des troubles de la concentration et de la mémoire, ainsi qu'une irritabilité sont également des symptômes à prendre en considération.
L'apnée est associée à un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires, comme l'hypertension artérielle, l'infarctus du myocarde ou l'accident vasculaire cérébral (AVC). "Les personnes souffrant d’apnée du sommeil sont également plus susceptibles de développer un diabète de type 2, en raison des fluctuations de la glycémie causées par les réveils nocturnes répétés", ajoute le docteur Jean-Benoît Martinot, médecin et spécialiste du sommeil au CHU Namur. Plus surprenant, l'apnée peut être un facteur de risque lié à certaines maladies neurodégénératives, comme la démence.
Dans trois semaines, Georges recevra les résultats de son examen avec le traitement adéquat. Car celui-ci dépend de la sévérité du syndrome. Pour les cas légers, adapter son hygiène de vie peut suffire — éviter l’alcool et les sédatifs avant le coucher — ou encore changer de position de sommeil. Si le surpoids est à l'origine des troubles, un régime sera conseillé. Pour les apnées modérées, les médecins préconisent de plus en plus l'adoption d'une orthèse pour avancer la mâchoire inférieure et libérer les voies aériennes à l'arrière de la gorge. Dans les cas plus graves, l'utilisation d’un appareil de pression positive continue (PPC) est souvent recommandée. Ce dispositif maintient les voies respiratoires ouvertes en envoyant un flux d'air constant via un masque porté sur le nez ou la bouche. Bien que contraignant, ce traitement est efficace pour réduire les apnées et améliorer la qualité de vie des patients. Aujourd'hui, environ 200.000 personnes suivent le traitement avec une assistance respiratoire.
SOMMEIL
La qualité de nos nuits détermine souvent la qualité de nos journées. Adopter une bonne hygiène de sommeil, comme on adopte une hygiène de vie, peut aider à améliorer sa santé.
Texte : Sandrine Cosentino, en collaboration avec Najat Bouzalmad, hygiéniste du sommeil
Dormir est une perte de temps !" Qui n'y a jamais pensé ?
Pourtant, Marc Rey, neurologue, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance le rappelle (1) : "Une privation de sommeil peut conduire à un état dépressif, à une anxiété, à des difficultés de concentration." Bien dormir n'est donc pas un luxe mais il n'y a pas de recette miracle ! De fausses croyances peuvent avoir un impact sur la qualité des nuits. Quelques habitudes simples permettent souvent d'améliorer le sommeil. En Marche fait le point pour dormir comme un loir.
"Il suffit de dormir plus longtemps le week-end pour récupérer de mauvaises nuits"
Une dette chronique de sommeil ne se récupère pas en un week-end.
"Faire du sport améliore la qualité du sommeil"
Pratiquer une activité physique régulière renforce les rythmes biologiques veille/sommeil et augmente la pression de sommeil (irrésistible besoin de dormir).
Néanmoins, le sport génère des hormones, comme l’adrénaline, qui maintiennent le corps en état d’éveil. S’entrainer trop tardivement dans la soirée peut compliquer l’endormissement. Il est préférable d'éviter le sport intensif 2 à 3 heures avant le coucher ou de privilégier une activité douce (pilates, yoga, etc.).
Maintenir des horaires de lever et de coucher réguliers, aussi bien en semaine qu'en week-end, améliore la qualité du sommeil.
La durée de sommeil dont on a besoin est celle avec laquelle on fonctionne bien le lendemain.
S'exposer à la lumière du jour, en particulier le matin, aide à réguler son horloge biologique. Bien préparer ses nuits commence par des moments de détente dans la journée. L'inquiétude et le stress ont des impacts non négligeables sur le sommeil.
Établir un rituel de détente avant d'aller au lit peut s'avérer efficace : lire, écouter de la musique douce ou pratiquer la relaxation. Cela permet au corps et à l'esprit de se préparer pour l'étape suivante : dormir.
"Regarder la TV au lit aide à s'endormir""
Les écrans – TV, ordinateur, tablette, smartphone – stimulent fortement le cerveau. Leur lumière exerce une influence néfaste sur la mélatonine, dont l'action soporifique aide à s'endormir (voir p.10). Il est conseillé d'éteindre les écrans une heure avant de se coucher. En s'endormant avec un écran allumé, le son et la lumière perturbent le sommeil.
"Si je n'arrive pas à dormir, je reste au lit jusqu'à ce que le sommeil vienne"
Au-delà de 20 minutes sans trouver le sommeil, quitter le lit et pratiquer une activité calme est recommandé, pour y retourner lorsque le sommeil revient. Le cerveau ne doit pas associer le lit à un état d'éveil (ni d'angoisse).
La chambre doit être propre, agréable et calme. L’obscurité et la qualité de la literie jouent aussi un rôle non négligeable.
La température idéale de la pièce se situe entre 18 et 20°C. La température du corps diminue d'un demi-degré environ pour favoriser l'endormissement. S'il fait trop chaud ou trop froid, l'organisme utilise de l'énergie pour maintenir une bonne température corporelle, ce qui perturbe le sommeil.
Le lit ne devrait être utilisé que pour dormir ou avoir des rapports intimes. Éviter d’y pratiquer des activités comme lire, étudier, manger, regarder la télévision ou un ordinateur renforcera l’association que le cerveau établit entre le lit et le sommeil.
"L'alcool aide à dormir"
L'alcool peut induire l'endormissement mais entraine un sommeil moins profond, agité et entrecoupé d'éveils. Le sommeil ne sera pas réparateur et le réveil sera difficile.
"Qui dort dine"
FAUX
Dormir n'assouvit pas la faim. Au contraire, cette habitude peut entrainer des fringales nocturnes. Cette expression date du Moyen Âge et signifie qu'une personne dormant dans une auberge doit aussi y diner !
La consommation d'excitants comme le café, le thé, les boissons à base de coca et énergisantes sont à consommer avec modération en journée et à éviter après 14h. L'alcool n'est pas recommandé près du moment du coucher.
Lors du repas du soir, les plats trop gras, copieux et difficiles à digérer sont à éviter. Il est préférable d'attendre une heure après un repas avant de se coucher afin que la digestion ne perturbe pas l'endormissement.
La cigarette/nicotine maintient également le corps éveillé.
"Les siestes (chez les adultes) empêchent de bien dormir la nuit "
Des siestes trop longues (plus de 30 minutes) ou trop tard dans la journée auront un impact sur la pression de sommeil (irrésistible besoin de dormir). Le soir venu, le sommeil sera plus difficile à trouver. En revanche, une sieste courte (20-30 minutes) et pas trop tardive (avant 15h) peut être bénéfique pour restaurer une bonne vigilance.
"On peut s'habituer à dormir peu"
Se priver de sommeil sur une longue durée – alors qu'on en a besoin – aura un impact sur les performances cognitives, l'humeur et la santé à long terme. Petit ou un gros dormeur, nos besoins sont principalement déterminés par la génétique et ne peuvent être modifiés.
"Les heures avant minuit comptent double"
Les premières heures de sommeil (sommeil profond) sont primordiales car les plus réparatrices, peu importe si on
s'endort avant ou après minuit. La régularité et la qualité du sommeil sont essentielles. Se coucher tôt ne compense pas un environnement ou des habitudes qui perturbent le sommeil.
On ne peut pas édicter de règles précises concernant la quantité de sommeil adéquate. Le nombre d'heures nécessaires varie d'une personne à l'autre et évolue tout au long de la vie. On entend souvent qu’un adulte devrait dormir 8 heures en moyenne. Mais il y a différents profils de dormeurs : certains auront besoin de 9h quand quelques-uns se contenteront de 5 à 6h. À chacun de déterminer ses besoins et respecter son rythme. La qualité du sommeil prime sur la quantité. La durée de sommeil dont on a besoin est celle avec laquelle on fonctionne bien le lendemain (sans devoir utiliser de stimulants).
Des signaux tels que bâiller, se frotter les yeux ou dodeliner de la tête indiquent qu'il est temps de se rendre au lit.
"Le cerveau est inactif pendant le sommeil"
Au contraire, le cerveau est très actif, surtout durant certaines phases de sommeil. Il continue à assurer le fonctionnement des activités vitales de notre corps. Il permet de consolider la mémoire en rejouant les évènements et mémorisant les informations de la veille.
"Se souvenir d'un rêve prouve qu'on a bien dormi"
Les rêves n'ont pas de lien avec la qualité du sommeil. Le cerveau rêve durant les différentes phases de sommeil mais lors du sommeil paradoxal, les rêves sont les plus intenses et concrets. C’est aussi le moment où l’on est le plus apte à se réveiller. On se souvient d’un rêve quand on se réveille juste après celui-ci. Ne pas avoir de souvenirs de rêves ne signifie donc pas qu'on a mal dormi.
"Quand on ronfle, on dort profondément"
Le ronflement perturbe la qualité du sommeil. Aucun ronflement n’est normal, il est le signe que l’air circule mal dans les voies aériennes supérieures. Il peut causer des micro-réveils ou des apnées du sommeil.
Le sommeil n'est pas uniforme entre le coucher et le réveil. Il est constitué de 4 à 6 cycles de 90 minutes environ. Chaque cycle est composé de trois phases : le sommeil lent léger (réveil facile), le sommeil lent profond (réveil difficile), le sommeil paradoxal (rêve/activité cérébrale similaire à l’état d’éveil d’où son nom), organisées comme suit : l'endormissement et le sommeil léger conduisent au sommeil profond puis, en fin de cycle, le sommeil paradoxal apparaît. La première moitié du sommeil est particulièrement riche en sommeil profond tandis que la seconde moitié est essentiellement constituée de sommeil léger et de sommeil paradoxal.
Si malgré ces conseils, les difficultés liées au sommeil persistent, consulter un médecin ou un spécialiste du sommeil pour écarter toute pathologie sous-jacente peut être utile.
(1) Interview de Marc Ray dans Le Dauphiné libéré, 7 mars 2022
Vous êtes en incapacité de travail et vous vous sentez bientôt prêt à reprendre une activité professionnelle ?
En tant que salarié, plusieurs solutions s'offrent à vous.
Texte : Joëlle Delvaux et Barbara Delbrouck
Après une incapacité, la reprise du travail peut faire peur, surtout si l'absence a été longue... Mais si elle est bien préparée et adaptée à l'état de santé, elle peut être bénéfique : davantage de contacts sociaux, sentiment d'inclusion dans la société, reprise de confiance en soi, augmentation des revenus… Différentes formules permettent de remettre le pied à l'étrier, parfois même de manière très partielle, pour éviter d'être coupé trop longtemps du monde du travail.
Retour à temps plein chez mon employeur
Cas de figure le plus classique : vous reprenez le travail chez votre employeur, dans la même fonction, selon les modalités de votre contrat (notamment le temps de travail).
Pour que cette reprise se passe au mieux, préparez votre retour en amont :
• Réfléchissez aux difficultés que vous pourriez rencontrer à la reprise (fatigue, difficultés à rester debout, à manier certains outils, etc.) et ce qui pourrait vous aider à y faire face.
• Parlez-en avec le médecin du travail (voir encadré).
• Discutez avec votre supérieur ou le service RH des modalités de votre retour.
• Demandez des formations de mise à jour si l'absence a été longue.
Si vous reprenez avant la fin de votre incapacité ou que vous êtes en incapacité depuis plus d'un an, avertissez votre mutualité de votre reprise dans les 8 jours qui suivent la fin de votre certificat. Transmettez-lui le formulaire "déclaration de reprise du travail".
Reprise à temps partiel
Si votre état de santé reste fragile, reprendre à temps partiel peut être une bonne option pour vous remettre en selle en douceur, tout en conservant la sécurité de vos indemnités d'incapacité (complètes ou partielles selon les cas)(*). Si on parle souvent de "mi-temps médical", il est possible de reprendre à plus bas régime (1/5e par exemple) et même de prester moins de 3 heures par jour.
Cette reprise à temps partiel peut se faire chez votre employeur, mais aussi sous la forme d'une activité indépendante (principale ou complémentaire), voire en tant que salarié chez un autre employeur. Exemple : vous êtes livreur et vous vous êtes cassé le pouce. Vous avez envie de travailler mais votre employeur n’a pas de travail adapté pour vous. Vous pourriez prendre temporairement un poste d’accueil dans une autre entreprise. Dans ce cas, mieux vaut toutefois demander conseil au "coordinateur de retour au travail" de la MC.
(*) En cas de reprise d'une activité salariée de maximum 20 % (un jour par semaine sur un temps plein), le salarié conserve ses indemnités complètes. Au-delà, elles sont réduites en fonction du volume d'activité (à calculer avec l'outil en ligne "Job Calc"). S'il s'agit d'une activité d'indépendant, il conserve ses indemnités complètes pendant 6 mois. Ensuite, elles sont réduites de 10 %, et ce jusqu'à la fin de la 3e année qui suit le début de l'activité autorisée. Par la suite, les revenus sont examinés pour décider de la suspension des indemnités.
• Si vous envisagez un retour à temps partiel chez votre employeur, parlez-en avec lui. Son accord est nécessaire. Vous pouvez aussi solliciter l’avis du médecin du travail, en demandant une visite de pré-reprise (voir encadré).
• Demandez l’autorisation du médecin-conseil de votre mutualité, au plus tard le jour ouvrable qui précède la reprise partielle. Vous pouvez le faire via mc.be/incapacite. Vous ne devez pas attendre sa réponse pour reprendre.
• Si vous envisagez la reprise chez un autre employeur ou sous la forme d’une activité indépendante, prenez d’abord rendez-vous avec le coordinateur de retour au travail.
À certaines conditions, vous pouvez entreprendre un parcours de formation tout en continuant à percevoir vos indemnités. On distingue deux cas de figure :
• Une mise à jour pour actualiser des compétences acquises par le passé.
Par exemple, vous êtes en invalidité depuis plusieurs années et souhaitez retravailler dans le domaine du secrétariat mais vous avez besoin d’une formation aux outils informatiques.
• L'apprentissage d'un nouveau métier
Vous n'avez plus la capacité d'exercer votre métier et vous envisagez un autre job qui nécessite de nouvelles compétences. Par exemple, vous avez été coiffeuse mais à cause de gros problèmes lombaires, vous ne pouvez plus pratiquer ce métier et vous souhaitez vous former en secrétariat médical. Ou encore, à la suite d'un burn-out, vous décidez de changer de voie et de devenir chauffagiste, ce qui nécessite une formation qualifiante.
Bon à savoir : une fois la formation réussie, vous disposez de 6 mois pour réintégrer le marché du travail. Si vous n'avez pas trouvé d’emploi salarié ou débuté une activité d'indépendant après ce délai, le médecin-conseil réévaluera votre incapacité de travail en tenant compte de vos nouvelles compétences et de votre état de santé.
Démarches
• Prenez rendez-vous avec le "coordinateur retour au travail" de la MC pour lui expliquer vos intentions. Discutez avec lui de votre projet de formation ou de stage, même s'il n'est pas précis. Il pourra aussi vous aiguiller vers les structures adéquates.
• Contactez votre médecin du travail si vous êtes encore sous contrat (voir encadré).
Force majeure médicale : c'est quoi ?
Il est possible de demander une rupture de contrat "pour force majeure médicale" si vous êtes médicalement incapable de reprendre votre fonction chez votre employeur. Et ce, de manière définitive, pour des raisons physiques (par exemple un handicap) et/ou psychologiques (burn-out, harcèlement, etc.). À la clé pour le travailleur, pas de préavis à prester et un droit aux allocations de chômage conservé. Mais de son côté, l'employeur n'est plus tenu de vous verser d'indemnités de rupture.
Dans le cas d'un burn-out professionnel, cette option peut parfois être vécue comme nécessaire à la guérison car elle permet de couper les liens avec l'entreprise. Toutefois, il faut réfléchir à la potentielle perte financière si vous quittez un emploi avec beaucoup d'ancienneté.
Bon à savoir : cette rupture de contrat ne signifie pas que vous passez automatiquement dans le régime du chômage. Vous conservez votre statut d'incapacité tant que vous êtes couvert par un certificat et l'accord du médecin conseil.
Employeur et travailleur peuvent en prendre l'initiative. Dans les deux cas, vous serez invité par le médecin du travail pour examiner la situation et confirmer l'inaptitude définitive au travail dans l'entreprise.
Conditions obligatoires
- être en incapacité de travail depuis au moins 9 mois sans interruption. - ne pas avoir entamé un trajet de réintégration dans l'entreprise avec le médecin du travail.
Plus d'infos sur mc.be/demarches-incapacite
Avec le "coordinateur de retour au travail" de la mutualité
Vous pouvez faire appel à lui pour vous accompagner dans votre réflexion et faciliter vos démarches administratives. Il reviendra en détails sur les différentes options de reprise qui s'offrent à vous. Il fera le lien avec les autres acteurs, tels que le médecin-conseil qui évaluera la compatibilité de votre projet avec votre état de santé et votre dossier. Ou encore le médecin du travail qui prendra le relais si vous envisagez un retour chez votre ancien employeur.
Pour le rencontrer, complétez le questionnaire en ligne sur mc.be/coordinateur-retour-travail. Ce rendez-vous peut se faire en agence ou en appel vidéo.
Selo n une récente enquête de la MC menée auprès de ses membres, la majorité des répondants ayant été suivis par un coordinateur ont évalué positivement leurs contacts avec lui (lire notre article en p.4).
Avec le médecin du travail
Le médecin du travail est généralement issu d'un service externe de prévention auquel votre employeur est obligé de s'affilier. À noter : il a une position neutre et est tenu au secret médical.
Examen de reprise, obligatoire
En cas d’interruption de travail d’au-moins un mois, vous verrez le médecin du travail lors de l'examen de reprise (dans les dix jours suivant la reprise), où il s'assure que votre état de santé est compatible au retour dans l'entreprise. Il réfléchira avec vous aux éventuels aménagements nécessaires, temporaires ou définitifs : poste adapté, charge physique, pauses, télétravail, temps partiel... Dans ce cas, vous établirez ensemble un plan de retour concret avec des recommandations d'adaptations, qui sera transmis à l'employeur.
Visite de pré-reprise, volontaire
L'idéal est de demander à le voir lors d'une visite de pré-reprise, environ 3 semaines avant la fin de votre certificat médical, pour laisser le temps à l'employeur de consulter ses recom mandations et s'organiser.
Après 4 semaines d'arrêt ma ladie, vous recevrez un courrier du médecin du travail, qui vous parlera déjà de la visite de pré-reprise. L'occasion aussi de vous transmettre ses coordonnées.
Au début et à la fin d'un contrat de bail, faire un état des lieux est essentiel pour organiser la remise du logement et la récupération de la garantie locative. Mais est-ce obligatoire ? Faut-il faire appel à un expert ? À quoi être attentif ?
Texte : Juliette Collard, asbl Droits Quotidiens
L’état des lieux décrit précisément l’état du bien au début et à la fin du bail. Il permet d’éviter les conflits entre locataire et propriétaire.
Faut-il toujours faire un état des lieux ?
L'état des lieux d'entrée est obligatoire partout en Belgique. Il doit être annexé au contrat de bail et enregistré avec lui (1). En Région bruxelloise, l'état des lieux de sortie est aussi obligatoire.
Le propriétaire peut-il exiger un expert ?
En théorie, propriétaire et locataire doivent choisir ensemble comment faire l’état des lieux. Mais en pratique, le propriétaire indique souvent dans le contrat de bail comment il sera fait. Par exemple, avec un expert (architecte, agent immobilier, géomètre, etc.).
Le locataire peut négocier le contrat de bail et choisir de le signer ou pas. Mais souvent, il se sent obligé d'accepter les conditions du propriétaire parce qu'il veut vraiment ce logement.
S'il est écrit dans le contrat de bail que tel expert est mandaté pour faire l'état des lieux, propriétaire et locataire doivent chacun payer la moitié des frais.
Si le locataire n'est pas d'accord sur l'état des lieux ou sur l'expert, il peut demander au juge de paix de désigner un expert. Il doit le demander avant la fin du 1er mois pendant lequel il occupe le logement.
Comment se passe l'état des lieux ?
L’état des lieux doit toujours être contradictoire : les 2 parties au contrat de bail doivent le faire et le signer. Il peut être réalisé par le propriétaire et le locataire, ou par leurs représentants :
• un expert personnel, une agence immobilière, un membre de la famille, etc.
• l'expert choisi de commun accord,
• l'expert désigné par le juge.
S'il n'y a pas eu d'état des lieux d'entrée, le locataire est présumé avoir reçu le logement dans l'état où il se trouve quand il le quitte. Cette présomption est favorable au locataire. En effet, si le propriétaire estime qu'il y a des dégâts, il doit prouver qu'ils n'existaient pas à l'entrée. Il peut le faire, par exemple avec :
• des factures de travaux effectués avant l’entrée du locataire,
• l’état des lieux de sortie fait avec le locataire précédent,
• des photos.
S’il y a eu un état des lieux d’entrée, le locataire doit rendre le logement dans l’état dans lequel il l’a reçu. Il doit réparer et/ou payer les dégâts non mentionnés dans l’état des lieux d’entrée. Mais il ne doit pas payer pour les réparations dues à :
• l’usure normale des matériaux (variable selon leur qualité) ou la vétusté du bâtiment (un vieux parquet élimé, la peinture des murs défraichie par le temps…)
• la force majeure (tempête, tremblement de terre, inondation reconnue comme calamité naturelle…).
L’état des lieux de sortie détermine les réparations que le locataire doit payer. Ces frais peuvent être retirés de la garantie locative. En pratique, l’état des lieux de sortie peut être le moment où le locataire rend les clés et le propriétaire signe les documents pour libérer la garantie locative.
Privilégier les pistes de résolution à l’amiable :
• Le locataire et le propriétaire peuvent demander l’aide d’un médiateur. Certaines communes proposent un service de médiation gratuit. L'asbl Conflicool (2) donne aussi gratuitement des conseils pour résoudre un conflit à l'amiable.
• Le locataire et le propriétaire peuvent demander une conciliation gratuite au juge de paix.
Si cela ne fonctionne pas, le propriétaire et le locataire peuvent demander au juge de paix de décider.
(1) L'enregistrement du contrat de bail est obligatoire et gratuit.
Plus d'infos sur finances.belgium.be (particuliers > habitation)
(2) Plus d'infos sur conflicool.org
Consulter les rubriques "Logement et Régler" un conflit locatif sur droitsquotidiens.be et "Wonen" sur helderrecht.be
Être clairement informé des conséquences financières des soins est la condition sine qua non pour consentir librement à toute intervention du soignant et tout traitement. Cela fait partie intégrante des droits du patient (1). Plusieurs catégories de prestataires de soins sont obligées d'afficher leurs tarifs.
Texte : Joëlle Delvaux
Pour renforcer la transparence financière, le Parlement fédéral a adopté une loi (2) qui impose aux professionnels de la santé d'afficher leurs tarifs pour les prestations de soins les plus courantes dans leur discipline. Cette loi d'octobre 2021 précisait qu'elle entrerait en vigueur par secteur de soins de santé le jour de la publication au Moniteur belge du modèle d’affiche propre au secteur en question. C'est chose faite pour une série de secteurs depuis le 1er mars dernier (3).
Quels prestataires de soins sont concernés ?
L'obligation d’affichage concerne actuellement les dentistes (orthodontistes et parodontologues compris), les kinésithérapeutes, les logopèdes, les infirmiers, les sage-femmes, les opticiens, les audiciens, les bandagistes, les orthopédistes et les pharmaciens. Pour les médecins généralistes et spécialistes, les modèles d'affiches sont toujours en cours d'élaboration. Même si l'affichage n'est pas encore obligatoire, aborder la question du coût des consultations et prestations de soins avec son médecin est normal, dans le respect et la confiance.
Quelles informations doivent se trouver sur l'affiche ?
• Le statut de conventionnement du prestataire de soins.
- Le terme "conventionné" signifie que le prestataire a adhéré à la convention (ou accord) conclue entre ses représentants et les mutualités, et qu'il s'engage à respecter les honoraires fixé s.
- Le terme "non conventionné" signifie que le prestataire a refusé d’adhérer à la convention. Il est dès lors autorisé à facturer un supplément d’honoraires.
- Le terme "partiellement conventionné" signifie que le prestataire adhère à la convention à
certains moments de la semaine. Les jours et heures de conventionnement doivent être complétés sur l’affiche.
• Par prestation remboursable la plus courante :
- l'intervention de l’assurance obligatoire soins de santé,
- le ticket modérateur payé par le patient,
- le montant maximum du supplément d’honoraires que le prestataire peut facturer (s'il est non ou partiellement conventionné),
- le total de ces montants.
• Pour le prestataire de soins travaillant dans une maison médicale, le coût du soin fourni dans le cadre du paiement forfaitaire.
Chaque prestataire de soins est tenu d'utiliser le modèle d'affiche qui le concerne (selon sa discipline et son statut). Il doit apposer une affiche lisible à un endroit visible dans chacun de ses lieux de travail :
• dans les lieux de pratique (ex : dans la salle d’attente et/ou le cabinet),
• dans les établissements hospitaliers, là où le prestataire exerce en ambulatoire pour son propre compte (ex : dans le cabinet),
• via les canaux en ligne, si le prestataire en dispose (ex : son site internet).
Le prestataire de soins a l'interdiction de facturer des suppléments d’honoraires ou frais supplémentaires. Un ou des suppléments vous sont quand même facturés? Informez-en votre conseiller mutualiste. Si nécessaire, un soutien vous sera proposé par le service Défense des membres.
Vo us souhaitez savoir si votre prestataire de soins est conventionné ? Vous cherchez un prestataire conventionné près de chez vous ? Consultez le module de recherche sur le site de l'Inami : inami.fgov.be (programmes web). Vous y trouverez aussi une FAQ sur l'affichage des tarifs. Vous avez encore une question ? Contactez votre conseiller mutualiste. Complétez le formulaire sur mc.be/ contact ou appelez le 081 81 28 28 du lundi au vendredi de 8h30 à 18h (jeudi de 8h30 à 12h30) et le samedi de 9h à 12h.
(1) Article 8 de la loi du 22 août 2002 relative aux droits du patient.
(2) Loi du 27 octobre 2021 modifiant la loi relative à l'assurance obligatoire soins de santé. MB du 21 novembre 2021.
(3) Les modèles d'affiches sont déterminés par le Comité de l’assurance de l'Inami, après proposition ou avis de la commission de conventions ou d’accords compétente par secteur.
Vivre avec une maladie évolutive qui s'aggrave avec le temps, c'est comme faire un deuil sans fin et s'adapter constamment. Mais c'est surtout avancer dans la vie malgré le poids lourd des symptômes.
Texte : Soraya Soussi, Illustration : Marion Sellenet
Pendant longtemps, j'ai eu honte de mon corps. Mes omoplates ressortent très fort dans le dos et ma bouche est tordue. C'était très compliqué quand j'étais adolescente. Je mettais beaucoup d'énergie à cacher mon corps". Marion a 15 ans quand elle reçoit son diagnostic : elle est atteinte de myopathie fascio-scapulo-humérale, FSH pour les intimes. Une maladie évolutive qui atrophie les fibres musculaires du visage, des bras et des jambes. "Dans certains cas, c'est par exemple impossible de soulever le bras ou la jambe", ajoutet-elle. Comme Alzheimer, Parkinson, la sclérose en plaques, etc., la FSH fait partie des maladies dites "évolutives" : elles ne se guérissent pas (encore) et empirent avec le temps. Leur impact psychologique est considérable. Car finalement, comment supporter l'inconnu et l'incurable ? Et comment s'adapter au pire ?
Chaque maladie évolutive (*) a ses particularités. Certaines s'attaquent lentement au corps et/ou à l'esprit. D'autres sont fulgurantes. Elles peuvent arriver très tôt dans la vie d'une personne, comme la maladie de Charcot, ou à un âge plus avancé, comme Alzheimer. Mais dans tous les cas, l'annonce du diagnostic d'une maladie évolutive est un moment charnière. Déni, colère, tristesse… Pour de nombreuses personnes, c'est un véritable tourbillon émotionnel, similaire à un processus de deuil : le deuil de la santé, de la vie "normale" et de l'avenir tel qu'on l'avait imaginé.
"À l'annonce de la maladie, la personne est généralement en état de choc. Elle entend le diagnostic mais ensuite, elle n'entend plus rien", décrit Florence Chanteux, psychologue au centre neuromusculaire des Cliniques universitaires Saint-Luc. Dans cet état, les informations que le médecin donne ultérieurement ne sont
pas forcément enregistrées. "C'est un mécanisme de protection. Ne plus rien entendre nous protège de l'insupportable." D'autres mécanismes de défense propres à chaque personne peuvent s'enclencher par la suite. Parmi eux, le déni ou le déni partiel. "Dans le déni, la personne se dit que ce n'est pas juste, qu'il y a une erreur et part consulter un autre médecin, explique Florence Chanteux. Le déni partiel suggère que la personne a compris le diagnostic mais est convaincue que sa maladie ne va pas évoluer de la même façon. Ces personnes suppriment une partie de l'information pour faire face à l’inacceptable. Les proches sont également susceptibles de réagir de cette manière." Cette annonce est parfois sousestimée par le corps médical. Car si la personne sous le choc n'entend rien sur le moment, elle se souviendra de tout une fois l'information "digérée", affirme la psychologue. Et la manière dont le diagnostic a été annoncé influencera l'état mental a posteriori. "Je l'ai vécu comme un effondrement total. Je savais que c’était grave mais je ne saisissais pas tout ce que le neurologue me disait car il utilisait un jargon incompréhensible, se souvient Marion. J'aurais aimé qu’il ait une approche plus humaine. C’était comme si je vivais une seconde maladie : celle de l'angoisse, de la honte, de la peur…" Pour Florence Chanteux, il est essentiel d'accompagner la personne dans l'annonce du diagnostic. De prendre le temps de lui expliquer ce qu'elle a, de s'assurer qu'elle a bien compris. "Les médecins peuvent, par exemple, proposer au patient de revenir plus tard ou de rappeler si besoin. Même si c'est sans espoir, ça fera toujours du bien de savoir qu'on est entouré."
Transformer et s’adapter
Le diagnostic posé, encore faut-il l'encaisser. Pour Marion, s'imaginer un jour en fauteuil roulant, c'était impensable. " C'était, pour moi, le signe physique le plus visible de ma maladie.
Comme si j'allais passer de 'Marion' à 'une fille malade '". L'identité en prend un coup. C'est ce qu'on appelle en psychologie la "blessure narcissique". " Dans nos sociétés, nous nous définissons beaucoup par l'apparence physique et par nos activités. Or, quand la maladie rend moins beau, fait marcher de travers, empêche de travailler, de sortir avec des amis, de faire du sport comme avant… c'est l'identité à part entière de la personne qui peut être remise en cause ", soulève Florence Chanteux.
Vient ensuite le moment de le partager aux proches. " Dans ces cas-là, chacun réagit comme il peut. Il y a des personnes qui l'annoncent d'emblée à
tout le monde. D'autres se contentent d'un cercle très restreint. Enfin, il y a ceux qui le cachent jusqu'au moment où ce n'est plus possible de gérer la maladie seul ", développe Marc Dufour, directeur de la Ligue belge de la sclérose en plaques.
Quand la maladie s’immisce dans le quotidien, elle impose une réorganisation permanente. Car un geste, un acte qui était faisable un jour, ne sera plus forcément réalisable le jour suivant. Ces deuils constants peuvent épuiser le malade et son entourage, d’autant plus s’il vit en couple ou en famille. La mémoire, la concentration et même la capacité à prendre des décisions risquent également d’être affectées, générant frustration et anxiété pour tout le monde.
Enfin, il faut pouvoir accepter l’aide de l’autre lorsque l’on perd progressivement son autonomie. Pour le ou la patiente, cette situation est souvent compliquée et culpabilisante. " Et pour la personne qui soutient, porter la majeure partie des charges quotidiennes s’avère épuisant et parfois agaçant ", complète Marc Dufour. Communiquer, au moment le plus opportun, reste le meilleur outil pour
" Quand la maladie devient l'opportunité de se réinventer et de découvrir un autre art de guérir. Un film sensible et bouleversant sur la métamorphose de Marion. Un véritable hymne à la vie !"
Un film de Laëtitia Moreau et Marion Sellenet, 52 minutes, 2023. Produit par Laurent Duret, Quentin Noirfalisse et Antoine Sanchez.
Les projections :
• Le samedi 5 octobre à 18h, à La Vallée, rue Adolphe La Vallée 39 1080 à Bruxelles, dans le cadre de In.out.Sider
• Le mardi 10 décembre à 10h, au Centre culturel de Schaerbeek, rue de Locht 91 1030 Schaerbeek
• Le mardi 10 décembre à 12h15, au Tiroir-desSaveurs, chaussée de l’Ourthe 74 B – 6900 Marche-en-Famenne
dépasser ces épreuves. " Demander une aide extérieure pour soulager les charges du quotidien (aide-ménagère), s'autoriser à sortir quand on est aidant proche, prendre du temps pour soi et l'autre... sont des petites choses qui peuvent soulager ", conseille-t-il.
Ces phases d'adaptation — pour ne pas dire d’acceptation — sont cruciales car elles ouvrent la voie à de nouvelles stratégies pour maintenir une qualité de vie, malgré la maladie. Certains trouvent des ressources auprès d’associations, dans des centres médicaux spécialisés dans les maladies évolutives, en participant à des groupes de parole, en suivant une psychothérapie, etc. Pour Marion, artiste illustratrice, c’est l’amour de sa famille, de ses amis et le soutien quotidien de son amoureux qui lui ont permis d’avancer. Son travail d’artiste, essentiel à son bonheur, la réalise. Elle a également installé une routine pour effectuer des exercices physiques auprès de son kiné. Cela lui permet de suivre l’évolution de son corps. Des lectures philosophiques sur la maladie et le handicap l’inspirent. Elles nourrissent un long processus de déconstruction et
de réflexion sur l’invalidité, sur la façon dont la société perçoit les personnes porteuses d’un handicap. L’artiste rencontre aussi sur son chemin des personnes qui éclairent certains aspects de son rapport à la maladie ... Bref, Marion se transforme, s’accomplit pleinement et illustre tout cela dans un film, "Marion ou la métamorphose" (voir encadré). Un documentaire poétique et touchant qui révèle, enfin, comment vivre en se réinventant chaque jour.
(*) Les personnes porteuses de ce type de maladie et les experts interviewés préfèrent utiliser le terme "évolutif" plutôt que "dégénératif", jugé trop péjoratif et dévalorisant
Saison 3
Le diagnostic tombe : Marion est atteinte de myopathie fascio-scapulo-humérale (FSH), une maladie qui attaque les muscles du visage, des bras et des jambes. À cette époque, elle a 15 ans. Elle ne saisit pas encore ce qu'est cette maladie. Mais elle sait que c'est grave et que ça va empirer de jour en jour. En gros, sa vie est foutue. C'est ce qu'elle a longtemps cru. Mais avec le temps, une bonne dose d'amour autour d'elle et d'amour pour son métier d’illustratrice, elle va se voir autrement que comme une personne malade.
Retrouvez ce 2e épisode de la saison 3 d'inspirations sur enmarche.be ou en scannant ce QR Code.
Le don de sang est bien connu. Mais il est également possible de donner du plasma, liquide de couleur jaune essentiel pour le traitement de nombreux patients.
Texte : Sandrine Cosentino
Le jeune Marius est immunodéprimé. Il n'arrive pas à produire suffisamment d'anticorps pour se protéger des microbes et des bactéries. Grâce au plasma qu'il reçoit tous les dimanches, il peut aujourd'hui vivre une vie normale d'enfant et pratiquer des activités extra-scolaire comme le hockey ou le scoutisme (1).
"Pour soigner un enfant comme Marius, il faut 130 dons de plasma par an. Cela représente les dons de six personnes donnant tous les 15 jours pendant une année," illustre Thomas Paulus, responsable marketing et communication pour la Croix-Rouge de Belgique.
Ce précieux liquide
Le sang est composé de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes qui baignent dans un liquide appelé plasma. Ce liquide, de couleur jaune, représente 55 % du volume du sang. Il contient des protéines essentielles pour l'organisme: les anticorps (immunoglobulines) pour nous protéger des infections, l'albumine pour transporter les nutriments et les facteurs de coagulation pour lutter contre les hémorragies. Le plasma est utilisé dans le traitement de nombreuses maladies, telle que l'hémophilie ou les
déficits immunitaires. Lui seul contient les composants nécessaires pour permettre aux patients de vivre normalement. " En 2018, nous avons constaté que 70 % des traitements nécessitant de l'immunoglobuline utilisaient du plasma américain, évoque Thomas Paulus. Depuis, l'Europe et la Belgique cherchent à devenir autosuffisantes pour réduire leur dépendance au plasma importé. Nous avons donc besoin de plus en plus de donneurs. " Avoir une réserve de plasma belge garantit non seulement une meilleure indépendance sanitaire du pays mais également une meilleure traçabilité et sécurité des produits dérivés du plasma. Une personne peut donner son sang jusqu'à 4 fois par an. La quantité de sang prélevée varie entre 430 et 470 ml. La poche est ensuite centrifugée afin de séparer le prélèvement en trois produits: les globules rouges, les plaquettes et le plasma. Environ 230 ml de plasma est alors récolté. En revanche, le don de plasma est autorisé jusqu'à 23 fois par an (tous les 15 jours) et permet de collecter jusqu'à 650 ml de liquide par séance. La machine de prélèvement sépare directement le plasma des autres composants sanguins. Les globules
rouges et blancs ainsi que les plaquettes sont directement restituées au donneur. Pour la plupart des gens, le don de plasma est moins fatigant que le don de sang.
La sécurité du donneur et du receveur est une priorité pour le Service du sang de la Croix-Rouge. Les dons de sang et de plasma peuvent être effectués sous certaines conditions. Il faut être en bonne santé, avoir plus de 18 ans et peser minimum 50kg. Le donneur ne doit présenter aucun risque de maladies infectieuses. "Avant de faire un don, il est important de consulter la liste de contre-indication sur notre site, rappelle Thomas Paulus. Il est également possible d'appeler notre numéro gratuit pour avoir l'avis d'un collaborateur de la Croix-Rouge sur une situation spécifique."
Toute personne souhaitant faire un don est invitée à remplir un questionnaire médical le jour de la collecte et s'entretient avec un médecin présent sur place (confidentiel et gratuit). Celui-ci évaluera si le don ne présente aucun risque pour le donneur et le receveur. L'autorisation du médecin est indispensable avant chaque don.
Le don de sang dure environ 45 minutes (y compris l'entretien médical pré-don, l'encas et le temps de repos), tandis que le don de plasma se déroule sur 1h15 de l'accueil à la collation. Ils ne sont pas plus douloureux qu'une prise de sang et soutiennent des millions de patients. "En donnant du sang, vous offrez à nouveau la possibilité à des personnes de vivre des moments de joie", symbolise Thomas Paulus. 18 centres de prélèvement spécifiques pour le plasma sont accessibles partout en Wallonie et dans le sud de Bruxelles.
donneurdeplasma.be • donneurdesang.be • 0800 92 245
(1) Vidéo YouTube de Marius du Service du sang de la Croix-Rouge de Belgique (onglet "Vidéos")
La BD "Sang neuf" s'inspire de l'expérience personnelle de Jean-Christophe Chauzy, auteur français de bande dessinée, confronté à une maladie grave du sang au début de la pandémie de Covid-19.
Texte : Sandrine Cosentino, Illustration : Jean-Christophe Chauzy
Les mots sont lâchés : myélofibrose de niveau 3. La vie de l'auteur à succès, Jean-Christophe Chauzy, bascule dans le bureau de Gaëlle, l'hématologue de l'hôpital des Cadors à Lyon. "Elle m'explique de manière claire et précise que cette maladie correspond à l'assèchement de la moelle osseuse. Elle n'est plus capable de produire des cellules de sang correctes. Elle produit même des cellules immatures avec un risque de se transformer en leucémie aigüe." L'urgence est vitale : une greffe de moelle osseuse est envisagée. Encore faut-il trouver un ou une donneuse, survivre à l'opération, ne pas rejeter le greffon…et tout ça alors que la pandémie de Covid-19 s’installe en Europe.
Cette épreuve a poussé Jean-Christophe Chauzy à s'interroger sur la vie et la mort. Il en sort profondément transformé. "Mon sang était vicié, ma moelle osseuse foutue. La chimio a tué cette moelle et les médecins l'ont remplacée par celle de ma sœur, 100 % compatible. J'ai également dû refaire tous mes vaccins de nouveau-né car toute mon immunité avait disparu."
Traversé par une tempête émotionnelle, il ressent le besoin de partager son vécu par la BD. "Le graphisme permet de traduire des sensations et des perceptions, de rendre palpable l'invisible." Il utilise la technique de l'encre de Chine pour réaliser la majorité des dessins, proposant une bd quasi exclusivement en noir et blanc. "Toute distraction colorée aurait été malvenue." Seule la couleur rouge est utilisée pour montrer l'intérieur du corps où le sang circule. Son trait est parfois réaliste, parfois
À gagner : 3 exemplaires du livre "Sang neuf"
Pour participer, envoyez un e-mail à enmarche@mc.be pour le dimanche 13 octobre à minuit au plus tard. Indiquez "Concours – Sang neuf" en objet et vos coordonnées complètes dans le message. Les 3 gagnants seront tirés au sort le lundi 14 octobre et avertis par e-mail.
surexpressif, les silhouettes étant alors volontairement déformées pour mieux exprimer ce que le corps dissimule. La BD "Sang neuf" est à la fois un témoignage
personnel et une réflexion sur la condition humaine.
Sang neuf • Jean-Christophe Chauzy • Casterman • 2024 • 256 p. • 26,90 €
Les cellules souches sont des cellules qui se trouvent principalement dans la moelle osseuse et qui produisent la plupart des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et les plaquettes). Une fois que ces cellules sanguines arrivent à maturité, elles sont libérées dans la circulation sanguine et accomplissent leurs tâches. Ces cellules permettent le renouvellement permanent du sang. Le don de cellules souches est utilisé pour traiter les personnes souffrant d’une leucémie, d’un cancer ou d’anémie.
"La compatibilité entre un donneur et un receveur est extrêmement faible, prévient Thomas Paulus, de la Croix-Rouge de Belgique. On parle de 1 sur 100.000 à 1 sur un million. Sauf dans une fratrie, où la compatibilité est de 1 sur 4. " Pour augmenter les chances de trouver une personne compatible, toute personne âgée de 18 à 40 ans et qui remplit les critères d’éligibilité au don de sang peut s'inscrire dans le Registre national des donneurs de cellules souches, luimême relié à la banque mondiale des donneurs. Un don en Belgique peut sauver quelqu'un en Italie ou en Nouvelle-Zélande !
Le don de cellules souches se concrétise uniquement si une compatibilité avec un patient est détectée. Plusieurs semaines, voire années, peuvent passer entre l’inscription dans le registre et un éventuel don pour un malade compatible. donneurdecellulessouches.be
Maladie virale se manifestant par une éruption cutanée, le mpox est en recrudescence en République Démocratique du Congo (RDC) et plusieurs autres pays africains. En août, l’OMS a déclaré l’épidémie "urgence de santé publique de portée internationale". En Belgique, aucun cas du nouveau variant n’a été détecté.
Texte : Julie Luong
Qu’est-ce que le mpox ?
Le mpox une maladie infectieuse proche de la variole qui a été observée chez le singe, puis chez l’humain, dans les forêts tropicales du Congo, à partir des années 70. "Initialement, l’infection faisait suite à des contacts avec des animaux dans la forêt. le plus souvent des rongeurs, même si aujourd’hui encore, on ne connaît pas très clairement le réservoir, explique Emmanuel Bottieau, infectiologue à l'Institut de médecine tropicale d’Anvers (ITG). Il y avait une circulation sporadique du virus, avec de temps en temps quelques transmissions au sein d’une famille."
Parallèlement, un sous-type du virus (clade II) a été identifié en Afrique de l’Ouest. En mai 2022, une variante de ce clade II (clade IIb) s’est répandue au niveau mondial. Se transmettant le plus souvent par voie sexuelle, le clade II b a causé quelque 80.000 cas, dont 789 cas en Belgique, essentiellement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Fin 2023, une variante du clade I (clade Ib), qui se transmet aussi par voie sexuelle, y compris dans le cadre de rapports hétérosexuels, est apparue en RDC. "Le virus s’est probablement transmis via les réseaux de prostitution qui se développent autour des grandes mines de l’Afrique de l’Est, jusqu’à déborder dans les pays voisins", détaille Emmanuel Bottieau. En 2024, 24.000 nouveaux cas de mpox ont été comptabilisés dans 13 pays africains, et 600 décès, en très grande majorité en RDC. Le premier cas de clade Ib hors d'Afrique a été signalé en Suède le 15 août 2024. Actuellement, aucune infection par ce variant n'a été détectée en Belgique.
compromettre la qualité des soins et entraver l’accès aux services de santé pour les plus vulnérables", rappelle l’OMS.
Quand les soins sont accessibles, la mortalité du mpox n’excède pas 1 à 3 %.
Stigmatisante, l’appellation "variole du singe" n’est plus utilisée pour désigner la maladie. "La stigmatisation ou la discrimination liée à un problème de santé peut retarder la demande de soins,
Le mpox se manifeste par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, malaise général, ganglions) dans les 5 à 21 jours après l'infection, suivi de lésions cutanées sous forme de plaques rouges, de boutons, de vésicules ou des pustules, qui forment ensuite des croûtes avant de guérir spontanément. Les lésions cutanées, parfois douloureuses, apparaissent en général au niveau du visage, des mains, des pieds, de la bouche, des organes génitaux mais peuvent être présentes à n’importe quel endroit du corps. Elles sont souvent accompagnées de ganglions gonflés et douloureux.
Comment s’attrape le mpox ?
Le mpox s’attrape le plus souvent par contact physique rapproché, en particulier lors des rapports sexuels, avec une personne infectée. La transmission se fait via les lésions cutanées (les lésions contiennent beaucoup de virus) mais aussi via les fluides corporels (salive, sperme, etc.) ou les muqueuses. L’utilisation de linge (vêtements, draps, serviettes, etc.), d’ustensiles de toilette (brosses à dents, rasoirs, etc.), de vaisselle, de sextoys, de matériel d’injection ou autres objets contaminés est également à risque. Dans une moindre mesure, la transmission peut aussi se faire par gouttelettes de salive épaisse (postillons, éternuements) "mais moins par petites gouttelettes, comme pour le Covid, commente Emmanuel Bottieau. On estime qu’une personne peut être contagieuse à partir de deux à trois jours avant les symptômes, mais que, contrairement au Covid, la transmission asymptomatique (ndlr : transmettre sans être soi-même malade) est rare."
Existe-t-il des traitements ?
Actuellement, il n’existe aucun traitement spécifique contre le mpox. En janvier 2022, le Tecovirimat, considéré comme le médicament le plus prometteur, a reçu une autorisation de mise sur le marché dans des circonstances exceptionnelles par l'Agence européenne du médicament. Malheureusement, les résultats d’essais préliminaires montrent que cet antiviral ne serait pas efficace contre le sous-type clade I et clade Ib. Le médicament n’est donc actuellement utilisé qu’à des fins de recherche. En revanche, les symptômes du mpox peuvent être soulagés par des analgésiques (contre la douleur), des antipyrétiques (contre la fièvre), des médicaments contre les démangeaisons, etc.
"Le mpox est très peu mortel en soi", explique Emmanuel Bottieau. Selon les dernières études disponibles, quand les soins sont accessibles, la mortalité du mpox n’excède pas 1 à 3 %. "Dans la majorité des cas, on guérit spontanément après 3 semaines, poursuit
le spécialiste, un peu comme dans la varicelle. Néanmoins, chez des populations qui vivent dans des conditions plus précaires et n’ont pas accès aux soins, les lésions peuvent se surinfecter jusqu’à des situations assez graves en l’absence de traitements antiseptiques et antibiotiques."
Les patients immunosupprimés et les enfants en bas âge sont particulièrement à risque. Les lésions présentes dans la bouche peuvent par ailleurs favoriser la dénutrition.
"On aura probablement de temps à autre un cas importé, un humanitaire ou un voyageur, mais je ne m’attends pas à une épidémie importante en Europe", Emmanuel Bottieau, infectiologue
"Dans un premier temps, il faudrait essayer de diagnostiquer les cas rapidement grâce à des tests moléculaires", estime Emmanuel Bottieau. En effet, au moment de l’apparition des premiers symptômes, il est très difficile de faire la différence entre le mpox et la varicelle. Sur base de prélèvements, il est cependant possible d’obtenir une confirmation du diagnostic (test PCR). "Ensuite, il faudrait pouvoir isoler, non pas de manière drastique car la transmission est moins importante qu’avec le Covid, mais en essayant tout de même que les personnes ne circulent pas trop dans la communauté pendant 2 ou 3 semaines."
Il existe plusieurs vaccins contre le mpox. Si leur efficacité n’est pas parfaite – des cas d'infections post-vaccinaux ont été signalés –, ils font partie des outils pour lutter contre l’épidémie. Actuellement, la vaccination de masse n’est pas recommandée. Selon l’OMS, la vaccination doit être envisagée uniquement chez les personnes à risque (ayant été en contact étroit avec un cas de mpox ou appartenant à un groupe à risque élevé d’exposition à la maladie). Début septembre, la Belgique a fait don de 20.000 vaccins de son stock stratégique à la RDC.
Le risque d'infection par la variante Clade Ib du virus est considéré comme très faible pour la population belge. Cependant, la vaccination préventive est possible en Belgique dans les centres de référence VIH pour les hommes gays et bisexuels (HSH) et pour les personnes transgenres qui n'ont jamais reçu de dose, ni dans l'enfance (contre la variole), ni en 2022 (au moment de la flambée du variant clade IIb).
La flambée de clade I touche les grandes villes de la RDC, notamment Goma et Kinshasa, et s'étend aux pays voisins tels que le Burundi, le Rwanda, le Kenya et l'Ouganda. Si le risque reste faible pour les voyageurs, il est recommandé d'éviter les contacts rapprochés avec des personnes infectées (ou susceptibles de l'être), et le contact avec des surfaces ou des objets contaminés, tels que la literie ou les serviettes.
d’être touchée ?
"On aura probablement de temps à autre un cas importé, un humanitaire ou un voyageur, mais je ne m’attends pas à une épidémie importante en Europe, rassure Emmanuel Bottieau. Depuis une dizaine d’années, toute la communauté médicale est très sensibilisée, notamment par rapport aux cas fébriles. C’est par ailleurs une maladie très visible, qu’on connaît depuis longtemps, pour laquelle on a des vaccins, qui présente peu de cas de transmissions présymptomatiques ou asymptomatiques et dont la mutation est relativement lente. On a donc plusieurs facteurs protecteurs par rapport à une extension de l’épidémie."
Même s’ils nous supportent toute la journée, les pieds sont souvent négligés dans les soins quotidiens. Hydratation, coupe des ongles, chaussage... Adopter les bons gestes permet pourtant de garantir notre mobilité et notre santé générale.
Texte : Julie Luong
Lavez-vous les pieds une fois par jour, voire deux si vous avez tendance à beaucoup transpirer. La macération peut en effet favoriser l’apparition de verrues ou de mycoses. Utilisez un savon doux et de l’eau tiède. N’abusez pas des bains qui, trop longs et/ou trop chauds, tendent à ramollir et fragiliser la peau. Essuyez vos pieds correctement, en insistant sur les interstices entre les orteils. N’enfilez vos chaussettes que lorsqu’ils sont parfaitement secs.
Une fois par semaine ou tous les quinze jours, vous pouvez poncer délicatement les zones épaissies avec une pierre ponce, "mais attention à ne pas se blesser, surtout si on est plus âgé et qu’on a du mal à atteindre cette zone, précise Joe Abi Nader, président de l’Association belge des podologues. Par ailleurs, les cors ne sont pas toujours dus à un manque d’hydratation mais parfois à une hyperpression sur un endroit spécifique. Une semelle est alors parfois nécessaire pour mieux répartir la
pression dans tout le pied. "
Utilisez régulièrement (quotidiennement si votre peau est très sèche et fendillée) une crème spécifique pour les pieds à base d’urée, une molécule qui attire et retient l’eau à la surface de la peau. La concentration en urée varie selon les crèmes : demandez conseil à votre pharmacien. "Faites-le le soir, indique Joe Abi Nader. Le matin, s’hydrater les pieds fait parfois plus de tort que de bien car cela favorise la macération et le risque de mycoses."
Ongles
Ils doivent être coupés à angle droit et non en arrondi.
Plante du pied
Examinez-la régulièrement, si besoin à l’aide d’un petit miroir, surtout si vous souffrez de diabète.
Interstices entre les orteils
L'endroit préféré des mycoses! Veillez à bien les sécher.
Talon
Au quotidien, choisissez des talons de maximum 4 cm, avec une assiste stable pour assurer une bonne stabilité. Évitez les talons complètement plats.
Pour éviter les blessures et surtout prévenir les ongles incarnés, la coupe des ongles de pieds doit être consciencieuse. Procédez à la coupe au sortir du bain ou de la douche : vos ongles, légèrement ramollis, seront plus facile à couper. Installez-vous dans un endroit confortable et bien éclairé. Utilisez des ciseaux à ongles ou un coupe-ongles et taillez vos ongles droits (et non en demi-cercle), afin que leur coin forme un angle plus ou moins droit. Ne les coupez pas trop ras mais laissez-les dépasser du bord des orteils sur environ 2 millimètres. "Les personnes qui ont les ongles très courbés – et non plats – doivent aussi prendre l’habitude de les limer afin de réduire le risque d’ongle incarné", précise Joe Abi Nader. Vous pouvez terminer en coupant délicatement les cuticules autour de chaque ongle, avec un coupe-cuticule.
3. Choisir des chaussures adaptées
Quand vous achetez des chaussures, essayez-les en fin d’après-midi. Au fil de la journée, les pieds ont tendance à gonfler légèrement. Il faut en tenir compte pour ne pas choisir des chaussures trop petites ou trop étroites. Les pressions et frottements engendrés peuvent favoriser les cors, callosités et une mauvaise posture à la marche. Lorsque vous êtes debout, il faut qu’il reste un petit espace entre votre orteil le plus long et le bout de la chaussure. Choisissez de préférence des chaussures qui maintiennent correctement le pied. "Quand on est ado et qu’on porte des chaussures style Converse, cela peut créer des problèmes plus tard, notamment au niveau du dos, car il s’agit de chaussures très souples, sans contrefort à l’arrière pour soutenir le talon et très plates, explique Joe Abi Nader. C’est mieux de choisir des modèles avec un peu plus de talon à l’arrière, comme les Stan Smith . " Évitez aussi le port régulier de talons trop hauts, qui peut
provoquer une avancée du pied vers l’extrémité de la chaussure, déformer à terme les orteils et favoriser la survenue d'un hallux valgus (déformation du gros orteil). "Les personnes qui portent des chaussures de sécurité, comme les ouvriers du bâtiment ou le personnel de cuisine, peuvent aussi développer plus facilement des problèmes de pied et de posture car ces chaussures sont très rigides", souligne Joe Abi Nader. Pour limiter la transpiration, pensez aussi à choisir des chaussettes en fibres naturelles comme le coton.
Se masser les pieds après une longue journée est une excellente manière d’évacuer les tensions. La réflexologie plantaire, issue de la médecine traditionnelle chinoise, est d’ailleurs basée sur ce principe : en stimulant la plante du pied, on prend soin de tous ses organes...
"On peut tout à fait apprendre à se masser soi-même, explique Joe Abi Nader. Cependant, si vous repérez des douleurs persistantes, mieux vaut consulter." Vous pouvez utiliser une huile comme l’huile d’arnica. Réalisez des mouvements doux et souples en insistant sur les points de tension. Attardez-vous sur la plante du pied, puis sur le dos du pied. Étirez délicatement chaque orteil, un à un.
"Je conseille aussi d’utiliser une balle de tennis et de la faire rouler sous la plante du pied, ajoute le podologue. En cas de douleur, on peut aussi faire rouler une bouteille en plastique d’eau gelée, préalablement placée au congélo. Cela aide à réduire l’inflammation."
La santé de nos pieds est primordiale. D’elle dépend notre aptitude à la marche et aux activités sportives, surtout lorsque l'on avance en âge. Des soins adaptés permettent de prévenir les infections (mycose cutanée, verrue plantaire...), les plaies, l'incarnation des ongles... Un bon positionnement du pied à la marche permet quant à lui d’éviter la survenue de désagréments dans le reste du corps. " Tout le monde devrait consulter de temps en temps un podologue, même en prévention , estime Joe Abi Nader. Car des problèmes de pied peuvent aller jusqu’à causer des problèmes de dos et de dents! " En Belgique, le pédicure médical se concentre sur les soins du pied tandis que le podologue, intervient en plus sur le volet postural, les problèmes liés à la marche et locomoteurs. Il peut proposer des exercices pour renforcer sa posture ou mettre au point des semelles adaptées si nécessaire.
L'impact de TikTok sur des jeunes en souffrance psychique inquiète Amnesty et la Commission européenne.
Un premier pas pour mieux encadrer l’économie de l’attention ?
Texte : Sandrine Warsztacki
Dans le conte de Lewis Caroll, Alice poursuit un lapin blanc et chute dans un monde parallèle –mi fantastique, mi cauchemardesque –dont elle ne parvient plus à s’extirper. Francis, lui, est tombé dans une bulle virtuelle de tristesse. Point d’animal à l’horizon, il a juste suivi le fil des vidéos recommandées par les algorithmes de TikTok. "Quand j’aime une vidéo triste qui me parle, tout à coup, toute ma page 'Pour toi' est triste. Je me retrouve dans le TikTok triste. Ça affecte mon humeur", témoigne l’étudiant philippin dans une enquête menée par Amnesty international (1).
"Un tunnel toxique d'attention"
Le phénomène dit "terrier du lapin" a été documenté par les chercheurs et les journalistes dans un contexte de propagation des fake news. Conçu pour retenir l'attention, les algorithmes de recommandations des réseaux sociaux
se nourrissent des données personnelles des utilisateurs pour prédire les contenus les plus susceptibles de leur plaire. Vous aimez la broderie, les mangas et les chatons? L'algorithme vous en propose toujours plus ! Jusquelà, rien de dramatique, si ce n’est que vous avez sans doute scrollé plus de temps que prévu (et visionné au passage les pubs personnalisées dont les plateformes tirent leurs revenus). La mécanique devient plus perverse quand l'algorithme repu de données intimes se met à pousser des contenus toujours plus douteux et sensationnalistes : théories complotistes, propagande d’extrême droite, idéologies radicales... Ou, dans le domaine de la santé mentale, des vidéos encourageant les idées dépressives, l’automutilation, le suicide. Lisa Dittmer, chercheuse pour Amnesty, ne cache pas le trouble qu’elle
"On doit rendre aux utilisateurs leur pouvoir de consentement !", Lisa Dittmer, Amnesty
a ressenti en visionnant les contenus récoltés pour l’enquête : "Aucune de ces vidéos ne proposait des conseils.Au contraire, toutes me disaient que parler à quelqu'un ne servirait à rien, que ma peine ne prendrait fin que le jour où je serai devenue une étoile dans le ciel !" Si la romantisation du suicide n'est pas neuve – lisez Goethe – les algorithmes lui confèrent une caisse de résonance inédite: après seulement 12 minutes d’utilisation en moyenne, montre l'étude, la moitié des vidéos recommandées sur les comptes simulant le profil d’un enfant de 13 ans intéressé par la santé mentale affichait des contenus nocifs ! Et une fois ce "tunnel toxique d'attention" activé, difficile d'en sortir : "Un jour je suis angoissé et je veux tel type de contenu. Un autre, je me sens très heureux, mais le truc c'est que je
continue de voir le contenu super triste et déprimant, et ça me fiche en l'air", confie Luis, 21 ans, diagnostiqué bipolaire.
Réseaux sociaux et santé mentale, un débat à nuancer
La responsabilité des médias sociaux dans le mal-être de la jeunesse fait l'objet de débats animés : sur Google Scholar, les mots clés "social media / mental health / youth" recensent près de 300.000 articles scientifiques dont les résultats se contredisent fréquemment !
Les statistiques convergent sur l’apparition d’une "épidémie" de troubles de santé mentale chez les jeunes depuis une décennie. Il serait tentant, mais réducteur, d'y voir un lien direct avec l'arrivée des smartphones. Dans un monde traversé par les crises, les causes de cette anxiété généralisée ne sont pas seulement à chercher dans les poches des jeans... Ces réseaux tant décriés offrent aussi un espace bénéfique en matière de liberté d’expression et de sociabilisation, contrebalance aussi Pascal Minotte, codirecteur du Crésam, centre de référence en santé mentale. "Les médias sociaux ont été les premiers, avant les médias classiques, à proposer un discours militant inclusif, donnant la voix aux minorités et promouvant l’acceptation de soi", relève le psychologue. Une étude américaine du Pew Research Center le corrobore : la moitié des jeunes de la génération Z déclare se sentir mieux accepté et soutenu en ligne que dans la vie réelle !
Dans la boite noire des algorithmes
Au bout du compte, les dernières métaanalyses se montrent rassurantes : le temps passé sur les réseaux n'aurait pas ou peu d’impact sur le bien-être des digital natives. Mais ce constat général ne doit pas masquer les effets pervers qui se révèlent lorsque les chercheurs s’intéressent à des publics et des usages plus spécifiques (types de plateformes, de contenus, d’interactions, etc.), nuance le magazine Epsilon dans une enquête datée de janvier. "Le bénéfice du doute plane. Ou plutôt le maléfice...", commente la rédactrice en chef pour y dénoncer la manière dont l’opacité soigneusement cultivée par l’industrie numérique entrave le travail des chercheurs. En 2021, le scandale des "Facebook Files"
éclate outre-Atlantique. L’entreprise est accusée par une ex-employée d’être parfaitement au courant des effets néfastes de ses algorithmes et de ne rien faire pour les contrôler. Pour preuve, la lanceuse d’alerte divulgue des milliers de documents accablants, dont une étude interne concluant qu’une jeune femme sur trois juge qu'Instagram a dégradé l’image qu’elle avait de son corps. L'ensemble de ces révélations a poussé une quarantaine d’États américains à lancer une action en justice, accusant Facebook et Insta de nuire à la "santé mentale et physique de la jeunesse".
La Commission européenne enquête
Avec ses formats vidéo courts qui défilent à l'infini, TikTok, propriété de l’entreprise chinoise ByteDance, s’est hissée au rang de plateforme préférée des ados pendant le confinement. "Ils ont mis la barre très haut en termes de design addictif, au point qu’on assiste à une forme de 'tiktokisation' de la concurrence qui tente de copier la recette", analyse Lisa Dittmer pour Amnesty. Dans la foulée des travaux menée par l’ONG, en février, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’une enquête visant TikTok pour manquement présumés en matière de protection des mineurs, de transparence de la publicité, d’accès aux données pour les chercheurs et de gestion des risques liés à la conception addictive.
Si l'affaire reste en cours, l'entreprise a d'ores et déjà apporté une série de modifications : possibilité de "rafraichir" son fil pour effacer la personnalisation, d’activer un filtre pour exclure les vidéos taguées avec certains mots-clés, limitation du temps d'écran pour les mineurs... Autant de mesures qui sont faciles à contourner et reposent sur une démarche volontaire des utilisateurs, regrette Amnesty, pour qui la réponse n’est pas à la hauteur des enjeux. "Ces mesures ne sont ni efficaces, ni réalistes. Faire porter la responsabilité sur des parents et des ados en détresse, c'est trop facile", renvoie Lisa Dittmer. Et l'ONG de plaider pour un changement de modèle, dans lequel l'utilisateur serait seul aux commandes de ses données et indiquerait de manière volontaire et active les préférences qu'il souhaite ou non partager. "On doit rendre aux utilisateurs leur pouvoir de consentement ! Certes, ce modèle serait
moins rentable, mais beaucoup plus sain. On ne peut pas accepter que trois entreprises dans le monde dominent notre attention !"
L’économie de l’attention en
Adopté en 2022, le Digital Service Act (DSA) impose aux plateformes de plus de 45 millions d'utilisateurs actifs dans l'Union européenne de prendre des mesures pour lutter contre les contenus illicites ou dangereux. Dans un monde 2.0 ou l’absence de règles était la norme, cette nouvelle casquette de gendarme numérique endossée par l’Europe marque un tournant qui n’est pas que symbolique : les récalcitrants s'exposent à des amendes allant jusqu'à 6 % de leur chiffre d'affaires ! Au printemps, cette législation a déjà poussé TikTok à suspendre TikTok Lite en Europe, un programme de "fidélisation" via des récompenses financières, décrié pour son potentiel fortement addictif. Fondé sur la récolte massive de données personnelles, le modèle économique des plateformes entraine de manière inhérente des risques de violations des droits humains comme le droit à la vie privée et à la santé, dénonce Amnesty. Si l'ONG se félicite des avancées engrangées dans l'espace numérique européen, elle rappelle que 90 % des adolescents vivent dans des pays en développement et que "les entreprises ont la responsabilité de respecter tous les droits humains, où qu’elles opèrent dans le monde". Pour que Alice, Luis, Fabrice, et tous les autres, puissent profiter d’internet sans risquer de tomber dans le terrier.
(1) "Poussé.e.s vers les ténèbres : comment le fil 'pour Toi' encourage l’automutilation et les idées suicidaires", Amnesty international, 2023
Semaine de la santé mentale
La Semaine de la santé mentale organisée par le Crésam du 7 au 13 octobre sera l'occasion de poursuivre la réflexion sur l'usage des écrans, sans les diaboliser, et dans une optique éducative. La MC notamment y proposera des ateliers. Info : semaine-sante-mentale.be
À découvrir également, la vidéo du psychopédagogue Bruno Humbeeck: "Accompagner l'utilisation des écrans chez les ados" sur le blog santé de la MC : mc.be/ecrans-ados
La recherche scientifique belge est particulièrement performante. Un numéro sur deux, En Marche met un coup de projecteur sur une découverte made in Belgium qui, peut-être, révolutionnera la santé de demain.
En faisant germer des graines conservées depuis plus d’un siècle dans son herbier, le jardin botanique de Meise a ouvert la voie à des recherches surprenantes en matière de "désextinction" de plantes disparues.
Texte : Valentine De Muylder
Peut-on faire germer des graines conservées dans un vieil herbier ? C’est la question que s’est posée Sandrine Godefroid il y a une dizaine d’années. Chercheuse au jardin botanique de Meise, elle avait à sa disposition un des plus grands herbiers au monde, riche de 4 millions de spécimens (dont le plus ancien vieux de 300 ans !). Une " idée saugrenue ", se souvient-elle, car en théorie, la réponse était non : " Quand les graines sont conservées dans des conditions de température et d’humidité ambiante, elles perdent très vite leur pouvoir de germination ." Mais à sa connaissance, l’expérience n’avait jamais été tentée. Alors pourquoi ne pas essayer ? Après avoir sélectionné une série d’espèces disparues de Belgique, la chercheuse et son équipe se sont lancées dans des tests de germination. Et contre toute attente, certains ont réussi ! "Sur la soixantaine d’échantillons, trois ont germé, appartenant à la même espèce (Bupleurum tenuissimum, NDLR). Et ce qui est assez extraordinaire, c’est que ces échantillons avaient plus de 100 ans." (1)
Enthousiasmés par ces résultats, des scientifiques de l’Université de Rome III ont décidé d’approfondir la recherche. C’est ainsi qu’une doctorante italienne s’est rendue dans plusieurs herbiers en quête de graines de plantes ayant disparu à l’échelle mondiale, et a testé différents protocoles de germination dans l’espoir de les "ressusciter". En croisant la liste des espèces végétales éteintes avec celle des graines disponibles dans les herbiers du monde entier, elle a également établi une liste de 161 espèces "candidates à la désextinction". (2)
Les banques de graines constituent une ressource plus prometteuse pour la désextinction d’espèces, continue-t-elle. Celle du jardin botanique de Meise contient plusieurs millions de graines conservées dans des chambres climatisées, sous forme de lots fournis, donc diversifiés génétiquement. C’est d’ailleurs grâce à un de ces lots qu’en 2022, Sandrine Godefroid et ses collègues ont pu contribuer à réintroduire en Wallonie la brome des Ardennes, une graminée typique des champs d’épeautre qui avait totalement disparu depuis les années 1930.
" Le risque, lorsqu’on parle de restauration de la nature, c’est que les gens se disent : on peut tout détruire parce qu’on a la capacité de tout réparer ",
Sandrine Godefroid, chercheuse
Cette recherche internationale, à laquelle Sandrine Godefroid a collaboré, confirme ses premières conclusions : "On peut, potentiellement, ressusciter une espèce disparue sur base d’échantillons d’herbier, mais ce ne sera pas fréquent, ce sera plutôt une exception." Bien que fascinantes, ces découvertes restent donc "un peu anecdotiques" pour la botaniste : "On ne va pas refaire Jurassic Park. D’autant plus que si on veut vraiment ressusciter une espèce, il faut idéalement avoir une diversité génétique élevée, parce que c’est ce qui garantit sa survie." Or les échantillons d’herbiers ne contiennent que peu de graines.
La chercheuse met cependant en garde : " Le risque, lorsqu’on parle de restauration de la nature, c’est que les gens se disent: on peut tout détruire parce qu’on a la capacité de tout réparer ." La priorité reste de préserver la biodiversité et de protéger les espèces menacées : " Le plus simple et le moins coûteux, c’est de ne pas détruire la nature. Dès qu’on la perturbe, on rompt toute une série de liens qu’il y avait entre des animaux et des végétaux. " Et cet ensemble de liens, qui forme les écosystèmes, est encore bien plus complexe à ressusciter.
Pour en savoir plus sur la préservation de la biodiversité végétale : plantentuinmeise.be
(1) Sandrine Godefroid et al., "Testing the viability of seeds from old herbarium specimens for conservation purposes", Taxon, 2011
(2) Giulia Albani Rocchetti et al., "Selecting the best candidates for resurrecting extinct-in-the-wild plants from herbaria", Nature Plants, 2022
L’opération Cap48 se clôture. L’occasion de remettre en lumière la manière dont cet évènement solidaire a permis de soutenir des projets de la MC et ses mouvements.
Texte : Sandrine Cosentino
En février 2024, Altéo Liège a organisé un défilé de mode inclusif, "Regards échangés". 40 personnes en situation de handicap ou valides et 5 personnalités de la RTBF ont présenté une collection de mode accessible à tous: tenues de ville, robes de cérémonie et créations extravagantes ont mis en valeur les mannequins d'un jour. "Lors d'une assemblée générale d'Altéo en 2019, les membres ont exprimé le souhait de briller un soir sur scène, se souvient Ariane Hermans, animatrice Altéo Liège-HuyWaremme. Le projet d'un défilé a germé et quelques années plus tard, la soirée a été un franc succès."
Mais l'éducation permanente s'inscrit dans la durée et il n'était pas question pour Altéo d'arrêter là sa mission de sensibilisation. "Nous voulons sensibiliser les grandes enseignes de la mode à développer un rayon inclusif en proposant, par exemple, des jeans sans tirette ni boutons, mais plutôt avec des scratchs, illustre-t-elle. Nous souhaitons également travailler sur l'estime de soi en utilisant des groupes de parole ou des cartes à jouer." Ce projet a retenu l'attention de Cap48 et a reçu un soutien financier.
Lorsqu'une association bénéficie d'un financement de Cap48, elle s'engage en retour à récolter des fonds. "En 2023, Altéo Liège a participé à la vente de post-its et nous avons récolté 1.500 euros", se félicite Ariane Hermans.
De l'aide concrète
Au-delà de projets innovants, comme celui de l'inclusion dans la mode, Cap48 répond également à des besoins matériels des associations.
L’aide à la mobilité est indispensable afin d'assurer l’autonomie et l’inclusion des personnes en situation de handicap. Les associations proposant le transport de personnes à besoins spécifiques doivent avoir des véhicules adaptés, souvent coûteux, avec des équipements particuliers, comme des systèmes de fixation pour fauteuils roulants ou des rampes électriques. L'acquisition et l’entretien de ces véhicules représentent
également un coût élevé. À plusieurs reprises, Altéo a reçu un financement de Cap48 pour acquérir des camionnettes adaptées. L'asbl Autonomie, service d’accompagnement soutenu par la MC dans les régions du Centre, de Charleroi et de la Thudinie, a aussi acquis en 2021 deux véhicules PMR.
En 2022, grâce à une récolte de fonds qui a glané près de 8 millions d’euros, Cap48 a financé 154 projets et a notamment permis à l'asbl Solival de mieux faire connaître ses services de conseils à toute personne en perte d’autonomie.
L'aventure Cap48 a commencé en 1957, à l'initiative de la RTBF. L'objectif était de mobiliser la population belge francophone pour soutenir les personnes atteintes de poliomyélite (1). Au fil du temps,
l'organisation a accentué son action vers l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la société.
La mobilisation de Cap48 et la récolte de dons est possible grâce à un large réseau de bénévoles, en Wallonie et à Bruxelles. La vente d'objets entre fin septembre et début octobre est le bénévolat le plus visible. Mais d'autres engagements sont possibles toute l'année : coordonner une équipe, être actif sur les réseaux sociaux, organiser des évènements pour récolter des fonds, distribuer du matériel…
cap48.be • Grande soirée Cap48 sur la RTBF le dimanche 6 octobre
Pour devenir bénévole : cap48.be/agir/ devenir-benevole • igi@rtbf.be • 02 737 29 42
(1) Maladie provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et peut entraîner en quelques heures des paralysies irréversibles.
Des personnes en situation de handicap ou valides et des personnalités de la RTBF ont présenté, lors d'un défilé organisé par Altéo, une collection de mode inclusive.
Besoin d’assistance numérique ?
Sessions d’information de 2h sur l’application Ma MC
Disponible partout, tout le temps et gratuite, avec l’application Ma MC, vous pouvez faire vos demandes d’avantages en prenant en photo vos documents et nous les transmettre automatiquement. Vous pouvez également y trouver votre carte européenne d’assurance maladie (CEAM), commander vos vignettes jaunes, consulter vos remboursements, indemnités et cotisations ou adapter les données de votre profil MC.
Dates et lieux :
• Le mardi 8 octobre de 9h30 à 11h30 à
la MC Braine-l'Alleud, rue Schépers 33
• Le jeudi 10 octobre de 9h30 à 11h30 à la MC Nivelles, boulevard des Archers 54
mc.be/assistance-numerique-bw pour les inscriptions • event.bw@mc.be
Les ateliers numériques d’Altéo
Altéo organise des ateliers pour vous aider à devenir autonome dans l’utilisation de vos outils numériques (PC, smartphone, tablette) et répondre à vos demandes spécifiques.
Tabagisme, sédentarité, obésité, alimentation, la majorité des facteurs de risques est directement liée à nos comportements… Chacun est donc en mesure d'agir, mais c’est plus facile à dire qu’à faire ! Nous vous proposons des activités pour vous y aider.
Infos et dépistage en agence
Deux animatrices du Centre d'éducation du patient (CEP) tiendront un stand pour vous informer sur les MCV (facteurs de risques, comportements positifs...). Vous aurez aussi la possibilité d'effectuer un dépistage (glycémie, tension artérielle, tour de taille, IMC et
taux de cholestérolémie) et de compléter un questionnaire sur vos habitudes de vie. Les tests durent 15 min.
Dates et lieux :
• Le mercredi 13 novembre de 9h à 12h30 à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24
• Le jeudi 14 novembre de 9h à 14h30 à la MC Nivelles, boulevard des Archers 54
Gratuit sans inscription
Cuisiner sans graisse et sans sucre Charlotte Stofkooper, diététicienne et nutritionniste agréée, spécialisée en nutrition du sportif, présentera un atelier
Ateliers : équilibre entre vie privée et vie professionnelle
En cinq séances en groupe, découvrez des stratégies à mettre en place pour établir un équilibre sain entre vos exigences professionnelles et besoins personnels en partageant vos expériences avec les autres participants.
Dates : les mardis 5, 12, 19 et 26 novembre et 3 décembre de 16h à 17h30
Lieu : MC Nivelles, boulevard des Archers 54
Prix : 12,50 €
mc.be/agenda-sante-mentale pour les inscriptions • event.bw@mc.be
Dates et lieux :
• Le 2e mercredi du mois à Braine-leChâteau, Grand-Place de Wauthier-Braine 1
• Le 2e et 4e mardi du mois à Nivelles, boulevard des Archers 54
• Le 1er et 3e mardi du mois à Ottignies, boulevard Martin 13
bw@alteoasbl.be • 081 237 237
Avec le soutien de la province du Brabant wallon
sur les aliments pièges présents dans les grandes surfaces, les exhausteurs de goûts sains et de nombreuses recettes dont certaines à déguster.
Dates et lieux :
• Le mercredi 13 novembre de 19h30 à 21h30 à la MC Wavre, rue Charles Sambon 24
• Le mercredi 20 novembre de 19h30 à 21h30 à la MC Nivelles, boulevard des Archers 54
Prix : 5 euros
Inscriptions : mc.be/agenda-soins
: comprendre le burn-out pour se reconstruire
En cinq séances en groupe, apprenez à comprendre les mécanismes généraux et personnels qui vous ont mené au burn-out en utilisant la force du groupe comme levier pour soutenir et enrichir la réflexion personnelle.
Dates : d'octobre à décembre (dates spécifiées sur notre site)
Lieux : MC Court-Saint-Etienne, MC Nivelles , MC Jodoigne et MC Wavre
Prix : 2,50 €/séance
mc.be/agenda-sante-mentale pour les inscriptions • event.bw@mc.be
Et toi, t’en penses quoi?": formation pour les professionnels de la jeunesse
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé.
En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène
Vie féminine Brabant wallon vous invite à rejoindre ses "espaces femmes" : des lieux conviviaux, de rencontres, d’expression créative, de débats et de construction de projets... Vous êtes la bienvenue à tout moment de l’année, n’hésitez pas à contacter l’une de nos antennes !
• Braine-l'Alleud et Tubize : Nicole Fontaine au 0474 57 13 99 • antenne-tubize-bla@viefeminine.be
• Nivelles : Eve Clercq au 0474 98 18 43 • antenne-nivelles@viefeminine.be
• Wavre : Géraldine Pignon au 0474 57 13 99 • antenne-wavre@viefeminine.be viefeminine.be • page Facebook Vie Féminine Brabant wallon
des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.
Date : le jeudi 21 novembre de 9h à 12h30
Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24
Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-education
Semaine mortelle
Du samedi 2 au samedi 9 novembre, Laïcité Brabant wallon et ses partenaires organisent la Semaine mortelle en Brabant wallon, à Namur et à Charleroi !
Dans notre monde moderne, il est courant de valoriser la force, l’indépendance et la réussite. Nous sommes souvent incités à masquer nos émotions, à garder une apparence imperturbable et à afficher une image de maîtrise de soi.
Ateliers créatifs, contes et récits, cafés mortels, conférences, spectacles, tables rondes et projections sont autant d’occasions de laisser parler nos ressentis et de nous questionner sur la fin de vie.
Inscriptions : semainemortelle.be
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers mutualistes
067 89 36 36 • mc.be/contact
Service social
067 89 36 83 • mc.be/social
BRAINE-L'ALLEUD
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
COURT-SAINT-ETIENNE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 21, le mardi 22 et le jeudi 24 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 22 octobre 9h à 12h30
JODOIGNE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 22 et le vendredi 25 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 22 et les jeudis 24 et 31 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 30 et le jeudi 31 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 29 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 21, le mardi 22 et le jeudi 24 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi 21 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, mercredi et jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/agences.
"Bien
L’heure de la retraite se profile peut-être pour vous ou vient juste de sonner, apportant avec elle son lot d’interrogations mais aussi de rêves et d’envies. Cette nouvelle étape de vie vous offre une occasion de dialoguer avec vous-même. Et si vous en profitiez pour élargir vos propres réflexions en échangeant avec d’autres futurs ou jeunes pensionnés ? C’est ce que vous propose Énéo Bruxelles au travers de son cycle "Bien dans ma retraite".
Intéressé ? Participez à une séance d’informations pour en savoir plus sur ce cycle d’ateliers.
Date : le mardi 15 octobre à la séance de 14h30 ou à celle de 17h30
Lieu : Énéo, bd Anpach 111 à 1000 Bruxelles
Gratuit
Inscriptions : bruxelles@eneo.be • 02 501 58 13 (de 9h à 12h30)
Conférence dédiée aux troubles de l’apprentissage
Distrait ? Déconcentré ? En difficulté à l'école ? Avez-vous déjà entendu ces termes au sujet de votre enfant ? Vous vous posez des questions par rapport à sa scolarité et vous pensez qu’il a peut-être un trouble de l’apprentissage.
TDAH, Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie... Venez vous informer et découvrir des outils pour l’aider ! La conférence "Découvrons nos dys-férences" sera animée par Martin Colleu, neuropsychologue expert dans les troubles de l’apprentissage.
Les participants à la conférence pourront également s’inscrire à un atelier (choix entre 2 dates) présentant une vingtaine d’outils spécifiques aux différents profils.
Date : le mardi 5 novembre de 18h à 20h30
Lieu : Lycée Mater Dei, avenue de l’Aviation 72 à 1150
Woluwe-Saint-Pierre Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-education
Dans le cadre de nos activités en coopération internationale, la MC vous propose la projection du film "Io Capitano" de Matteo Garrone. Celui-ci relate le périple difficile de deux jeunes sénégalais qui décident de quitter leur terre natale pour l’Europe. La séance sera suivie d’un échange avec Fofana Amara qui a inspiré l’histoire du film. Agé de 15 ans à l'époque, il quitte sa Guinée natale avec un ami d'enfance et se retrouve à piloter le bateau qui emmènera des dizaines de migrants jusqu'aux côtes siciliennes.
Date : le mercredi 23 octobre de 19h à 22h30
Lieu : Le Senghor, Chaussée de Wavre 366 à 1040 Etterbeek
Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda
La MC se mobilise le samedi 9 et le dimanche 10 novembre au Relais pour la vie de Bruxelles. Rejoignez l'équipe MC durant ces 24 heures au profit de la Fondation contre le cancer !
Le Relais pour la vie est un évènement familial et solidaire où des équipes se relayent pour marcher ou courir pendant un total de 24 heures, symbolisant ainsi le combat mené par les patients et leurs proches contre la maladie.
Inscrivez-vous dans l'équipe MC du Relais pour la vie (10 €/personne) et venez marcher ou courir au profit de la Fondation contre le cancer. Des animations diverses sont prévues. Vous pouvez aussi rejoindre notre équipe de bénévoles et tenir le stand MC.
Et si vous ne pouvez pas être présent le jour J, sachez que vous pouvez soutenir les Relais pour la vie en faisant directement un don sur leur plateforme.
Date : du samedi 9 à 14h au dimanche 10 novembre à 14h
Lieu : Stade Fallon, chemin du Struykbeken 1 à 1200 Bruxelles
Gratuit
Inscriptions : relaispourlavie.be pour l'inscription à la course • mc.be/rplv-bruxelles • event.bxl@mc.be
À l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, le 10 septembre, le Centre de Prévention du Suicide (CPS) sensibilise à la montée alarmante des idées suicidaires chez les jeunes et à l’importance du dialogue.
Le CPS a observé une augmentation de l’ordre de 15 % des appels provenant de jeunes depuis 2020. Ces chiffres sont préoccupants et soulignent la nécessité d'une mobilisation de la société dans son ensemble. Parmi les 15-24 ans, plus d'un décès sur quatre est causé par un suicide, selon Sciensano. Face à ce constat, le CPS rappelle que quatre consultations psychologiques sur dix sont désormais dédiées à l'accompagnement de jeunes en crise suicidaire.
Les raisons de ces crises sont multiples et ne se limitent pas au harcèlement scolaire. Les jeunes évoquent souvent la difficulté de partager leur souffrance avec leur entourage, par crainte de ne pas être pris au sérieux ou de devenir un fardeau pour leurs proches. Cette incapacité à exprimer une douleur profonde conduit à une détresse qui peut rendre la vie quotidienne insupportable.
La vidéo du CPS vise à outiller les adultes pour initier un dialogue avec un jeune en crise. Contrairement aux idées reçues, évoquer les idées suicidaires ne provoque pas le passage à l’acte. Il est crucial d’aborder ces pensées ouvertement pour que les jeunes se sentent entendus et compris. Ce dialogue permet de confirmer si un jeune traverse une période difficile et s’il ou elle a besoin d'un soutien spécialisé.
En parallèle de cette vidéo, le CPS diffuse une brochure de prévention destinée aux parents et proches. Celle-ci aborde les facteurs de risque, les signes de détresse et la manière d'engager un dialogue avec un jeune en difficulté. L'objectif est d'orienter ces derniers vers des ressources spécialisées en prévention du suicide.
Le CPS joue un rôle essentiel sur le terrain, non seulement en accompagnant les jeunes, mais aussi en sensibilisant les adultes qui les entourent. À travers des ateliers co-créatifs avec des groupes de jeunes, le centre cherche à mieux comprendre leurs préoccupations et à adapter ses outils de prévention à leurs besoins spécifiques.
preventionsuicide.be
Du lundi 21 octobre au vendredi 1er novembre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Réouverture MC Uccle
L’agence d’Uccle sera de nouveau accessible dès le mardi 8 octobre. Consulter les jours d’ouverture sur mc.be/agences.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi 21 octobre, le mardi 29 octobre, les mercredis, jeudis et le vendredi 25 octobre de 9h à 12h30
BOCKSTAEL
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis, mercredis et vendredi 25 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 22 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis, jeudis et le vendredi 25 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert les mardis et jeudis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mercredis et jeudis de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi 23 octobre et les jeudis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mercredis, jeudis et le vendredi 25 octobre de 9h à 12h30
Service social Fermé
Conseillers mutualistes Fermé
Service social
Ouvert les lundis de 9h à 12h30
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers : 02 501 58 58 • mc.be/contact
Service social : 02 501 58 30 • mc.be/social
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre, nos agences adaptent leurs horaires. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Sur rendez-vous : les lundis et mardis de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h30
BEAUMONT
Conseillers mutualistes
Ouvert les jeudis de 9h à 12h30
Sur rendez-vous : les mercredis de 9h à 12h30
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Ouvert les jeudis de 9h à 12h30
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Sur rendez-vous : les mardis de 13h30 à 17h et les mercredis de 9h à 12h30
Cette conférence vous permettra de mieux comprendre les causes et les événements qui mènent au burn-out et d'envisager de nouvelles stratégies pour redevenir acteur de votre vie. Elle sera l'occasion d'apprendre à fixer des limites claires pour retrouver de l’envie, de l’enthousiasme, de l’épanouissement et de la sérénité dans vos activités professionnelles et familiales.
Date : le mardi 8 octobre de 18h30 à 20h
Lieu : MC Anderlues (salle 5), rue du Douaire 40 Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/agenda-sante-mentale
Service social
Ouvert les lundis et mercredis de 13h30 à 17h
GOSSELIES
Conseillers mutualistes
Ouvert les mardis et vendredis de 9h à 12h30
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Ouvert les mardis de 9h à 12h30
LA LOUVIÈRE
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Ouvert les lundis, mercredis et vendredis de 9h à 12h30
Sur rendez-vous : les lundis de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les lundis et vendredis de 9h à 12h30
NALINNES
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Ouvert les jeudis de 9h à 12h30
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SOIGNIES
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Sur rendez-vous : les mardis de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les mardis de 9h à 12h30
Aujourd'hui en Wallonie, près de 128.000 familles sont concernées par le handicap d'un enfant. Épauler les parents d’enfants en situation de handicap est crucial. Via sa plateforme, l'asbl l'Univers de Raph' met en avant toutes les solutions disponibles en Wallonie et à Bruxelles pour aider et faciliter leur quotidien. En collaboration avec la MC et Altéo, l’Univers de Raph’ vous propose une présentation de tout ce que propose le site web.
Date : le vendredi 18 octobre à 13h
Lieu : MC Anderlues (salle 5), rue du Douaire 40 Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/agenda-aidants-proches
Présentation de notre partenariat avec le Mali
En Afrique, la plupart des familles n’ont pas accès à des soins de santé de qualité. La MC a décidé d’accompagner l'Union technique de la mutualité malienne (UTM) dans le développement des mutualités de santé au Mali, afin de permettre à 14 millions de Maliens d’être couverts par un régime d’assurance maladie universel. Mais que veut dire Coopération internationale et Protection sociale pour la MC ? Quelle est la situation au Mali et comment pouvons-nous soutenir concrètement notre partenaire ?
Date : le jeudi 17 octobre de 18h à 20h30
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40
Inscription souhaitée : mc.be/agenda-societe
Cette conférence, proposée par le groupe Invalides, abordera les questions de l’impact du handicap et/ou de la maladie quand on est une personne LGBTQIA+, mais également les discriminations en matière d’accès à la santé, à l’emploi, aux loisirs, au sport, ainsi que les moyens disponibles pour aider ce public à vivre en toute autonomie. Le groupe Invalides a pour objectifs de sensibiliser et d’informer sur l’invalidité et de recréer des liens sociaux pour les personnes sous ce statut.
Date : le mercredi 23 octobre de 14h à 16h
Lieu : MC Anderlues (salle 5), rue du Douaire 40
Prix : 5 €
Inscription auprès de Gabriel Charles : gabriel.charles@outlook. com • 0477 64 88 15
Vous cherchez des clés pour mieux comprendre la société moderne et améliorer vos relations familiales ? Animés par Bruno Humbeeck, docteur en psychopédagogie et auteur reconnu, ces événements seront l'occasion de chercher des solutions aux défis éducatifs actuels.
Conférence : "Prévenir et apaiser la violence quotidienne chez les jeunes"
La violence et la théâtralisation dans les comportements sont des phénomènes de plus en plus présents dans notre société, en particulier chez les jeunes. Comment éduquer nos enfants pour qu’ils développent une civilité nécessaire pour une vie harmonieuse ? Bruno Humbeeck vous proposera une réflexion approfondie pour tous ceux qui souhaitent mieux comprendre et agir face à ces enjeux.
Date : le jeudi 21 novembre de 18h30 à 21h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40
Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/agenda-education • event.ho@mc.be
ACCESSIBILITÉ POUR TOUS
Grande récolte de LEGO®
Altéo souhaite construire des rampes pour favoriser l’accessibilité des personnes à mobilité réduite dans les écoles et les lieux publics. Grâce au
Webinaire : "Des clés pour une relation harmonieuse avec votre ado"
L’adolescence est une période complexe, marquée par de nombreuses transformations. Pour les parents, cela peut se traduire par des tensions relationnelles avec leur ado. Ce webinaire vous apportera des réponses concrètes et des conseils pratiques à mettre en œuvre au quotidien pour préserver ou retrouver l’harmonie au sein de la famille tout en permettant à votre enfant de s’épanouir pleinement.
Date : le mardi 26 novembre de 20h à 21h30
Gratuit
Inscription : mc.be/webinaire-cps
Vous recevrez un lien de connexion quelques jours avant la conférence.
premier appel à la collecte de LEGO, une première rampe de plus de 5.000 blocs a été construite à Soignies ! Nous faisons une fois de plus appel à votre générosité. Si vous avez, dans vos greniers, des briques de LEGO qui ne servent plus, déposez-les dans les agences de
La Louvière, Anderlues, Charleroi ou Soignies ou prenez contact avec nous.
0471 22 41 09 (Elsa Nepotschelowitsch) • elsa.nepotschelowitsch@mc.be
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers : 069 25 62 11 • mc.be/contact
Service social : 069 25 62 51 • mc.be/social
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
ATH
Conseillers
Le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30 (fermé le 01/11)
Service social
Le jeudi de 9h à 12h30
BOUSSU
Conseillers
Du lundi au mercredi de 9h à 12h30
Service social
Le mardi de 9h à 12h30
COMINES
Conseillers
Le mardi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30 (fermé le 01/11)
Ser vice social
Le mardi de 13h30 à 17h
DOTTIGNIES
Conseillers et service social
Le mercredi de 13h30 à 17h
ENGHIEN
Conseillers et service social
Le mardi de 13h30 à 17h
FRAMERIES
Conseillers et service social
Le vendredi de 9h à 12h30 (fermé le 01/11)
FRASNES
Conseillers et service social
Le mardi de 13h30 à 17h
LE BIZET (sur rendez-vous)
Conseillers et service social
Le jeudi de 9h à 12h30 (fermé le 31/10)
LESSINES
Conseillers et service social
Le mercredi de 13h30 à 17h
MONS
Conseillers
Du lundi au jeudi de 9h à 12h30
Service social
Le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation pour les professionnels de la jeunesse
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs (enseignants, éducateurs, formateurs, etc.) dans l’animation de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. Il propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des capsules vidéo pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé. Cet outil a pour but d’offrir un espace serein pour permettre aux jeunes de développer leur esprit critique.
En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation. Ces jeux de rôle mettront en scène des situations complexes qui peuvent être rencontrées lors d'une animation.
Date : le jeudi 14 novembre de 13h à 16h30
Lieu : École IESCA (site SainteWaudru), rue de Mons 63 à Hornu
Public : tout intervenant éducatif Gratuit
Inscriptions : mc.be/agendaeducation mc.be/et-toi • et-toi.be
Opérations rapides
Du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
MOUSCRON
Conseillers et service social
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 (fermé le jeudi 24/10 et le vendredi 01/11)
Opérations rapides
Du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Conseillers
Le lundi de 13h30 à 17h
Ser vice social
Fermé
TOURNAI
Conseillers et service social
Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 (fermé le 01/11)
Opérations rapides
Du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Une rentrée connectée à Frasnes et Tournai !
Énéo, mouvement social des aînés de la MC, vous propose des ateliers en informatique et photo numérique dès ce mois d’octobre, sur Tournai et Frasnes. Vous souhaitez vous initier à l’informatique ou vous perfectionner? Vous souhaitez débuter la photo numérique ? Rejoignez l’une des sessions (10 cours de 2 heures) qui aide les seniors à se mettre à la page dans le numérique.
069 25 62 62 • eneo.tournai@ mc.be
Fêtons la solidarité internationale le samedi 12 octobre au sein de la MC à Tournai. De 10h à 17h, faisons rayonner la dimension de coopération internationale qui vit au sein de la MC et plus particulièrement nos deux partenariats : le Remusaco au SudKivu (Réseau de mutuelles de santé) ainsi que deux centres de jour pour enfants porteurs de handicap au Liban ("Rayon d’Espoir" à Zahle et "Inaya" à Zghorta).
En accompagnant des projets au Sud, la MC assied ses valeurs de solidarité et renforce son mouvement mutualiste en Belgique. Au cœur de la fête : le village associatif composé d’une vingtaine d’associations de notre région actives dans la coopération sera là pour vous informer, mais aussi proposer de la vente d’artisanat et des produits de bouche… Vous aurez l’occasion de danser au rythme des cuivres et percussions de la Royale harmonie de Hollain, de chanter en chœur avec les Supersoniques, d’admirer le spectacle "Border" réalisé par le Centre chorégraphique En Corps traitant du voyage et de la migration, et découvrir bien d’autres artistes ! Pour les plus créatifs et sportifs, diverses animations seront proposées dans notre espace loisirs : grimage, tyrolienne, spéléologie, etc.
Tout au long de la journée un espace "foodtrucks du monde" et un bar avec un large de choix de boissons locales seront présents pour combler petits et grands.
Date : le samedi 12 octobre, de 10h à 17h
Lieu : MC Tournai, rue Saint-Brice 44
Gratuit
mc.be/fetedespartenariats
Et si votre ado devenait animateur ?
Et si votre ado encadrait les enfants et les jeunes en plaine ou en séjour ? Ocarina organise une formation d’animateur dès l’âge de 16 ans, durant les congés de détente 2024. Il y apprendra les bases afin de proposer des animations de qualité grâce au partage d’expérience avec d’autres animateurs volontaires, tout en expérimentant la vie de groupe, sa créativité et son sens critique, et ce, dans un processus d’évaluation, formatif et positif.
Cette formation donne accès à un brevet d’animateur de centres de vacances reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En pratique : la formation s’étale sur deux ans. La première année est constituée d’une semaine de formation théorique et d’un stage pratique de 10 jours à faire dans le cadre d’une plaine ou d’un séjour d’Ocarina durant l’été.
Ocarina Mons, du 22 février au 1er mars : 065 40 26 54 • mons@ocarina.be
Ocarina Mouscron, du 1er au 8 mars : 056 39 15 22 • mouscron@ocarina.be
Ocarina Tournai, du 1er au 8 mars : 069 25 62 67 • tournai@ocarina.be
Inscriptions : ocarina.be/se-former/les-formations
Prix : 200 € (comprend le transport, le logement, les repas, les assurances, les supports pédagogiques)
Vous aidez de manière régulière un parent dépendant en raison de son âge, un enfant en situation de handicap ou un conjoint malade ? Vous vous sentez fatigué ou dépassé par cette responsabilité ? La MC et Altéo vous proposent un cycle de trois rencontres entre aidants proches, d’octobre à décembre, à Herseaux. Vous pourrez vous y exprimer librement, en toute bienveillance, vous octroyer un temps de répit et échanger des pistes pour mieux appréhender votre quotidien.
mc.be/aidants-proches-herseaux • 0498 70 51 02
Vous rencontrez des difficultés avec le numérique ? Vous n’êtes pas seul ! Que vous soyez novice ou utilisateur régulier, les salons "Tremplin vers le numérique" organisés par Énéo sont faits pour vous. En 2023, 200 participants ont assisté à celui d’Ans. En 2024, deux salons vous attendent encore plus nombreux à Liège et Ourthe-Amblève.
Ces salons gratuits et accessibles aux PMR visent à renforcer la solidarité locale et à offrir des solutions concrètes à vos problèmes numériques. Vous y rencontrerez des experts prêts à répondre à toutes vos questions, sans aucune vente de produits.
Au programme :
• Stands d’information : Découvrez Énéo, posez vos questions, explorez le matériel numérique…
• Guichets d’aide : Assistance informatique, test de Linux Zorin, installation d’ItsMe, applications de mobilité TEC et SNCB…
• Présentations : Prévention des arnaques, applications smartphones indispensables…
• Tables de discussions : Gestion des mots de passe, utilisation de l ’IA, applications pour seniors, astuces photos smartphone , et bien plus…
Vous êtes parent solo et souhaitez en savoir plus sur l’entretien de votre voiture ? Rejoignez-nous pour une séance d’initiation à la mécanique automobile, avec l’asbl Colibris. Apprenez à contrôler les niveaux, surveiller les organes de sécurité, vérifier la pression des pneus, changer une roue et bien plus encore.
À propos de Colibris asbl
Inspirée par les "self garages" en France et en Allemagne, Colibris propose un modèle novateur en Wallonie. L’asbl offre des services de maintenance et de petites réparations mécaniques à prix démocratiques tout en sensibilisant à l’action sociale.
Date : le mercredi 16 octobre, de 9h à 12h
Lieu : Colibris asbl, Solidarité mécanique, rue Trou Louette 27 à Liège
Gratuit
Inscriptions auprès de Sara Missen: 0476 97 55 68 • sara.missen@ mc.be
N’oubliez pas d’apporter votre smartphone ou tablette pour des conseils personnalisés.
LIÈGE-CENTRE
Date : le jeudi 14 novembre, de 10h30 à 16h
Lieu : Espace Prémontré, rue des Prémontrés 40
OURTHE -AMBLÈVE
Date : le samedi 23 novembre, de 10h à 16h
Lieu : centre récréatif de Remouchamps, rue Marsale 10
Programmes complets et infos sur eneo.be/agenda ou sur demande. Gratuit
Inscriptions : 04 221 74 46 • liege@eneo.be
Nouveau magasin Qualias Optique à Liège
Qualias Optique, l’opticien partenaire de la MC, ouvre un nouveau magasin en province de Liège. Il est situé sur les hauteurs du Sart Tilman à Angleur.
Lunettes de vue, de soleil ou accessoires.. . vous trouverez chez Qualias Optique
un large choix, adapté à tous les styles et besoins. L’équipe vous proposera des conseils personnalisés. En tant qu’affilié MC, vous bénéficiez de nombreuses réductions lors de vos achats.
Qualias Optique vous accueille du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 13h à 18h.
Lieu : route du Condroz 475 à Angleur
qualias-optique.be
Toutes nos agences seront également fermées le jeudi 10 octobre en raison d'une formation du personnel.
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis et mardis de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi de 13h30 à 17h
AYWAILLE
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mercredis et jeudis de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Cette agence sera inaccessible du 28 octobre au 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
FLÉRON
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis et mercredis de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
Cette agence sera inaccessible du 28 octobre au 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mercredis et jeudis de 9h à 12h30
Ser vice social
Ouvert les lundis et mercredis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Ser vice social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les mardis, mercredis et jeudis de 9h à 12h30
Vous avez dans votre entourage des jeunes âgés de 16 à 20 ans? Faites-leur découvrir la formation d’animateur proposée par Ocarina !
Ocarina, le mouvement social des jeunes, partenaire de la MC, organise chaque année une formation à l’animation. Complète et diversifiée, cette formation est l’occasion pour les jeunes d’apprendre dans un cadre ludique les différentes facettes de l’animation d’enfants entre 3 et 12 ans. Formés par d’autres animateurs plus âgés investis au sein du mouvement, ils découvriront comment créer un grand jeu, se fondre dans la peau d’un personnage loufoque ou encore présenter une veillée de A à Z. La vie de groupe fait partie intégrante de chaque étape du parcours formatif. C’est l’occasion d’expérimenter le vivre ensemble, d’apprendre à écouter et construire un projet au
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
VISÉ
Conseillers mutualistes
Ouvert les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h30
Service social
Ouvert les mardis et jeudis de 9h à 12h30
WAREMME
Conseillers mutualistes
Ouvert les mardis, mercredis et vendredis de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseiller 04 221 74 00 • mc.be/contact
Service social 04 221 74 22 • mc.be/social
sein d’une équipe, de se responsabiliser et gagner autant e n maturité qu’en confiance en soi.
Déclinée sous la forme d’un parcours de 2 ans, la formation permet de s’initier à la richesse du volontariat tout en développant des compétences utiles. Au terme de celle-ci, les jeunes pourront obtenir un brevet reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Comment se déroule la formation ?
Cette formation s'étale sur deux ans, comprenant :
• des modules d’apprentissage: du jeudi 26 au mardi 31 décembre 2024 et du vendredi 21 au mardi 25 février 2025
• un stage pratique sur le terrain de 2 semaines durant l’été 2025
ocarina.be/se-former
Cet après-midi animé par Action médias jeunes veut encourager la réflexion de vos ados (de 14 à 18 ans) autour des jeux vidéos : prendre du recul, comprendre ce qu'il y a derrière le jeu, développer son esprit critique…
Date : le lundi 21 octobre de 14h à 17h
Lieu : Maison des jeunes d’Arlon, rue de la Caserne 40
Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-parents • 063 37 31 01
CINÉ-DÉBAT
Lutter contre le harcèlement scolaire
Zoé était victime d'harcèlement il y a quelques années. Elle a décidé d'en faire une force en réalisant un court-métrage et en partageant son témoignage, ses trucs et astuces pour faire face... Une jeune qui s'adresse aux jeunes. Mais aussi aux parents, aux enseignants et à tout encadrant d'ados.
Date : le mardi 22 octobre à 18h
Lieu : Maison de la culture d’Arlon, Parc des Expositions 1
Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-parents • 063 37 31 01
Le digital, ce n'est pas votre truc ?
Pourtant, nos services en ligne "Ma MC" pourraient vous simplifier la vie. Mais peut-être n'êtes-vous pas à l'aise avec
le numérique ? Il suffit parfois d'un petit coup de pouce pour se lancer… Les ateliers "Ma MC" sont de retour pour vous y aider. Des formateurs patients et pédagogues vous proposeront un atelier en deux temps : un premier temps facultatif destiné aux personnes qui n'ont pas encore de compte "Ma MC" (de 13h à 14h30). Un second temps consacré aux fonctionnalités de l'application "Ma MC" et comment les utiliser (de 14h30 à 16h30).
Dates et lieux :
• le jeudi 24 octobre à la MC Arlon, rue de la Moselle 7-9
Le Relais pour la vie est un événement familial et solidaire ouvert à tous. Le principe ? Des équipes se relayent pour marcher ou courir (selon les possibilités de chacun) pendant 24 heures, symbolisant le combat de chaque instant mené par les patients et leurs proches contre la maladie. La MC est partenaire de l'événement ! Nous serons sur place avec un stand sympa. Vous souhaitez venir marcher ou courir avec nous au profit de la Fondation contre le cancer ? Rejoignez l'équipe MCMarche 2024 (10 euros/personne). Vous pouvez aussi soutenir l'événement en faisant un don au départ de la page de l'équipe MC.
Date : du samedi 26 octobre 15h au dimanche 27 octobre 15h
Lieu : Wex Marche-en-Famenne, rue des Provinces 1
Inscriptions : mc.be/rplvmarche • relaispourlavie.be
• le mardi 12 novembre à la MC Bastogne, rue P. Thomas 10r
• le mardi 19 novembre à la MC
Marche-en-Famenne, avenue du Monument 8a1
• le jeudi 28 novembre à la MC Virton, place P. Roger 1
• le mardi 3 décembre à la MC Libramont, rue des Alliés 2
Gratuit
Inscriptions : mc.be/agendaeducation • 063 37 31 01
Inscriptions : mc.be/agenda-bien-etre • 063 37 31 01
Mieux me connaitre pour trouver ma voie professionnelle
Vous envisagez de prendre une nouvelle direction professionnelle?
C'est le moment de réfléchir sur vos forces et votre mode de fonctionnement pour trouver une voie plus en accord avec vous-même. Cet atelier est animé par Céline Engels, consultante en RH, spécialiste en coaching professionnel.
Date : le mercredi 16 octobre de 13h30 à 16h30
Lieu : MC Libramont, rue des Alliés 2
Mettre en place mon plan d'action
Slow Life selon mon rythme
La Slow Life, vous connaissez ? Dans les grandes lignes, il s'agit de vivre sa vie à son propre rythme. On vous donne le mode d'emploi à travers des exercices pratiques où chacun identifie les actions à prendre et les routines positives à établir... Cet atelier est animé par Céline Engels, consultante en RH, spécialiste en coaching professionnel.
Date : le mardi 22 octobre de 13h30 à 16h30
Lieu : MC Libramont, rue des Alliés 2
Oser dire non pour tendre à un équilibre vie professionnelle/vie privée Il y a "dire non", mais aussi "entendre non"... Deux approches qui seront décortiquées de manière à la fois ludique et pédagogique. Cet atelier est animé par Arnaud Deflandre, formateur certifié en Communication non violente (CNV).
Dates et lieux :
• le samedi 30 novembre de 9h à 13h à la MC Marche-en-Famenne, avenue du Monument 8a1
• le samedi 7 décembre de 9h à 13h à la MC Libramont, rue des Alliés 2
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre (congés d'automne), nos permanences vous reçoivent aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi (9h-12h30)
Service social
Ouvert les mardis et vendredis (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 21 octobre (9h-12h30) et le mardi 22 octobre (9h-12h30, 13h30-17h)
Service social
Ouvert le lundi 21 octobre (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi 21 au mercredi 23 octobre (9h-12h30)
Service social
Ouvert le mardi 22 octobre (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis (9h-12h30)
Service social
Ouvert les mardis 22, 29 octobre et le vendredi 25 octobre (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 23 octobre (9h-12h30, 13h30-17h) et le jeudi 24 octobre (9h-12h30)
Service social Fermé
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 29 octobre (13h3017h), le mercredi 30 et le jeudi 31 octobre (9h-12h30)
Service social
Ouvert le mercredi 30 octobre (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 28 octobre (9h-12h30) et le mardi 29 octobre (9h-12h30, 13h30-17h)
Service social
Ouvert les mardis (9h-12h30) Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact
Ouvert le lundi 28 octobre (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis (9h-12h30)
Service social
Ouvert les mardis et jeudis (9h-12h30)
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis (9h-12h30)
Service social
Ouvert les lundis et jeudis (9h-12h30)
VIELSALM
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 28 octobre (9h-12h30) et le mercredi 30 octobre (9h-12h30, 13h30-17h)
Service social
Ouvert le lundi 28 octobre (9h-12h30)
VIRTON
Conseillers mutualistes
Ouvert les lundis, mardis et jeudis (9h-12h30)
Service social
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseillers : 063 21 09 11 • mc.be/contact
Service social : 063 21 17 46 • mc.be/social
Explorons les "dys-férences" de nos enfants
Vous êtes parents d'un enfant en primaire présentant des troubles ou des difficultés d'apprentissage (Dys et TDAH) ?
Vous souhaitez mieux comprendre ce qu’il vit au quotidien et échanger avec des parents dans la même situation ? La MC, en collaboration avec l'Apeda, organise un cycle de quatre miniconférences thématiques.
• Le jeudi 7 novembre : Les différents troubles de l’apprentissage: que vit mon enfant au quotidien ?
• Le jeudi 28 novembre : Qui consulter et quelles démarches entreprendre ?
• Le mardi 17 décembre : Comment accompagner mon enfant dans ses devoirs ?
• Le mardi 7 janvier : Soutien à la parentalité : comment trouver l'équilibre pour le bien-être de l'enfant et du parent ?
Dates : les jeudis 7 et 28 novembre, ainsi que les mardis 17 décembre et 7 janvier, accueil dès 19h, début des conférences à 19h30
Lieux : dans la région de Dinant (lieux à venir)
Inscriptions : mc.be/agenda-parents
Gratuit
Possibilité de nous contacter pour la mise en place d'une garde d’enfants avec Ocarina.
Vous encadrez des collectifs de jeunes ? Vous souhaitez découvrir une méthode reconnue pour améliorer leur bien-être ?
Au programme :
Parce que la santé mentale des jeunes est une priorité, la MC, en collaboration avec Ocarina, vous propose des ateliers découverte portant sur l'approche des compétences psychosociales (CPS).
Ces ateliers organisés en demi-journées se veulent participatifs afin de faire le lien avec vos réalités de travail, susciter la réflexion et favoriser les échanges entre participants. Ils sont déployés en Région wallonne et à Bruxelles.
• L’approche des CPS et son importance pour le bien-être des jeunes.
• La méthodologie des ateliers CPS.
• La place et le rôle de l’intervenant éducatif dans le renforcement des CPS.
Date : le jeudi 5 décembre de 9h à 12h30
Lieu : MC Dinant, av. des combattants 16
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs de jeunes
Inscriptions : mc.be/agenda-education
Plus d’infos sur les compétences psychosociales, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources sur mc.be/competences-psychosociales.
Journée découverte des sports filets
ÉnéoSport, en collaboration avec le Plan de cohésion sociale et la Régie des sports de Philippeville, vous invite le jeudi 14 novembre à une journée découverte des "sports filets". Cette journée permettra à toute personne âgée de 50 ans et plus de (re)découvrir en toute convivialité le pickleball, le badminton, le net-volley et l’indiaka.
Date : le jeudi 14 novembre de 10h à 15h (accueil dès 9h30)
Lieu : Hall Omnisports de Philippeville, rue de la Gendarmerie 30 (parking aisé, facile d’accès)
Prix : 2 €
(à payer sur place, en liquide)
Inscriptions obligatoires : philippeville@eneo.be • 071 66 06 75 (du lundi au mercredi, entre 9h et 12h) • eneosport.be/ agenda
Attention, le mardi 5 novembre , toutes les permanences du service social seront également inaccessibles.
Du lundi 21 octobre au vendredi 1 er novembre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous. Toutes nos agences sont fermées le vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre.
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Pensons aujourd’hui à plus tard : les directives anticipées
"J’ai entendu parler d’acharnement thérapeutique, de don d’organes, de solutions pour atténuer les souffrances physiques et psychologiques. Que se
Cette agence sera fermée du lundi 28 octobre au vendredi 1 er novembre.
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi et le mercredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi et le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 28 octobre au vendredi 1 er novembre.
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
passe-t-il, par exemple, si je souhaite l’euthanasie ? Quelles sont les démarches administratives et comment m’y retrouver ?"
Dans le cadre de la campagne sur les droits du patient, Énéo, la MC et PalliaNam vous invitent à une conférence pour répondre à vos questions sur les directives anticipées. Les directives anticipées ou planification anticipée des soins est un processus de réflexion et de dialogue sur vos soins futurs en cas de maladie, d'urgence ou de fin de vie, en concertation avec vos soignants et votre entourage. Cette démarche vise à vous garantir les meilleurs soins de santé possible auxquels vous avez droit.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée les mercredis 23 et 30 octobre.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée les mercredis 23 et 30 octobre.
Nous vous recevons également sur rendez-vous :
Conseiller
081 24 48 11 • mc.be/contact
Service social
081 24 48 38 • mc.be/social
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Dates et lieux :
• Le mardi 8 octobre à la MC Tamines, rue des Déportés 11
• Le mardi 5 novembre à la MC de Philippeville, rue de l’Arsenal 7
• Le jeudi 7 novembre à Dinant, salle de Wespin, rue de Wespin 27
De 14h à 16h (accueil à partir de 13h30)
Gratuit et ouvert à tous
Intervenant : PalliaNam asbl
Inscriptions : mc.be/agendadroits • 082 21 36 68 (du lundi au mercredi de 9h à 12h)
Qui sont nos ados derrière leurs écrans ?
Comment appréhender cette nouvelle génération née dans un monde entièrement digitalisé ? Comment éduquer nos ados aux réseaux sociaux et à la surinformation ? Comment gérer leur anxiété ? Bruno Humbeeck, psychopédagogue, vous proposera des clés pour décoder vos ados.
Date : le lundi 7 octobre de 19h à 20h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
Inscriptions : mc.be/sante-mentale-verviers
Défier l’avancée de l’âge : journée de réflexion
Énéo propose deux conférences pour vous guider vers une avancée en âge la plus douce possible :
• "La réserve cognitive : enjeux et entretien" par le Dr Jedidi, neurologue en gériatrie.
• "Vieillir dans notre société actuelle" par Coline Crutzen, neuropsychologue.
Date : le jeudi 17 octobre de 9h30 à 15h
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77
Prix : 15 € • 10 € membres Énéo (sandwichs compris)
Programme complet et inscriptions : eneo.be/agenda • 087 30 51 29
Ados et scolarité : des clés pour une relation plus sereine
Comment soutenir nos ados dans leur parcours scolaire parfois tumultueux ? Comment, sans s’épuiser, les aider à devenir des adultes épanouis, indépendants et responsables ?
Anne Solheid, coach scolaire et parentale (Écoute & Dire), partagera des pistes pour améliorer la communication et préserver une relation harmonieuse. Des astuces pratiques et concrètes seront proposées pour faciliter le passage des messages, gérer les frustrations et encourager leur coopération.
Date : le mardi 19 novembre de 19h30 à 21h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-parents
Nos services en ligne offrent de nombreuses fonctionnalités qui peuvent vous simplifier la vie. Vous n’êtes pas à l’aise avec le digital ? Nous vous aidons à créer votre compte Ma MC et vous expliquons ses fonctionnalités.
Date : le vendredi 11 octobre de 13h30 à 15h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
mc.be/sante-mentale-verviers
mc.be/app
Date : le mardi 22 octobre de 14h à 16h
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-droits
Date : le jeudi 7 novembre à 20h
La MC et Énéo vous proposent de (re)découvrir vos droits en tant que patient dans un langage accessible. La séance se poursuivra par un partage d’expériences.
La MC et le Wamabi vous invitent à la projection de "Après la pluie", un documentaire poignant sur les inondations survenues dans la vallée de la Vesdre et de l'Ourthe en 2021. Elle sera suivie d’un débat en présence des réalisateurs et de Marc Elsen, psychologue de première ligne du Réseau de santé mentale de l’Est.
Lieu : Movie Mills de Malmedy, av. de la Libération 1a Prix : 5 €
Inscriptions : mc.be/agenda-environnement • malmedy@wamabi.be • 080 79 99 30
Une grossesse ou une naissance peuvent déstabiliser. Comment se préparer à être père ou coparent et soutenir sa partenaire pendant et après la grossess e ?
C’est le sujet de "l’atelier des papas" organisé par la MC à Verviers le jeudi 17 octobre.
De plus en plus de papas souhaitent jouer un rôle plus actif dans la vie de leurs enfants. Guillaume Midavaine, l’un des rares hommes à exercer la profession de sage-femme en Belgique, nous explique : "La présence et l’investissement des pères a énormément de bénéfices sur la santé de la maman : diminution des complications de grossesse, prévention du baby blues, meilleur repos… Nous devons donc les informer pour qu’ils remplissent ce rôle au mieux."
Pour répondre à ces besoins, la MC organise pour la seconde
année un "atelier des papas".
Que vous soyez un futur ou jeune papa, ou un coparent, vous pourrez y poser sans tabou toutes vos questions concernant l'accouchement, les premières semaines du bébé, l'évolution de la relation de couple, etc. Vous repartirez avec une série d’astuces pour aborder votre rôle avec sérénité.
Date : le jeudi 17 octobre de 19h à 21h
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
Inscriptions : mc.be/agenda-parents
Découvrez l'atelier des papas en vidéo sur mc.be/agenda-parents.
Ocarina, le mouvement de jeunesse partenaire de la MC, organise une plaine et un séjour résidentiel à Charneux pendant les congés d'automne.
Plaine pour les 2,5 à 12 ans Grands jeux dynamiques, activités manuelles, culturelles et découvertes seront au rendez-vous de cette plaine !
Dates : du lundi 21 au vendredi 25 octobre de 8h45 à 16h30 (accueil dès 8h jusqu'à 17h30)
Lieu : Domaines des Fawes à Charneux
Prix : 40 € par semaine • 25 € par semaine pour les BIM • 65 € pour les non-affiliés MC (comprenant les repas chauds et fruits)
Séjour "Le mystère de la cité perdue" pour les 7 à 12 ans
Tu aimes résoudre des énigmes et relever des défis ? Alors pars à la conquête de la cité perdue ! Au programme : fort Aventure de Chaudfontaine, escape game, bowling...
Dates : du samedi 26 octobre au samedi 2 novembre
Lieu : Domaines des Fawes à Charneux
Prix : 200 € • 100 € pour les BIM • 370 € pour les non-affiliés MC (pension complète)
POUR LES PROFESSIONNELS DE LA JEUNESSE
"Et toi, t’en penses quoi ?" : formation
"Et toi, t’en penses quoi ?" est un outil mis gratuitement en ligne par la MC pour soutenir les intervenants éducatifs dans l’animation
de débats avec des adolescents de 14 à 18 ans. L'outil propose une méthodologie spécifique, des supports théoriques et des vidéos pédagogiques pour aborder plus de 20 thématiques bien-être et santé.
En participant à la formation, vous pourrez expérimenter l'outil à travers des mises en situation.
Toutes nos agences seront fermées le mardi 15 octobre et le vendredi 1 er novembre. Pendant les congés d’automne, certaines de nos agences adaptent leurs horaires. Nos agences de Verviers et Eupen restent accessibles aux horaires habituels.
SPA, HERVE ET WELKENRAEDT
Fermé du lundi 21 octobre au vendredi 1er novembre
MALMEDY
Fermé le jeudi 24, le vendredi 25, le jeudi 31 octobre et le vendredi 1er novembre
LA CALAMINE, ST-VITH ET BULLANGE
Fermé du lundi 28 octobre au vendredi 1er novembre
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Date : le jeudi 14 novembre de 13h à 16h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77 Gratuit
Inscriptions : mc.be/et-toi
Leur histoire est peut-être la vôtre, découvrez notre podcast sur enmarche.be et les plateformes d'écoute