






































































































































Seniors
Jusqu'à quel âge conduire ?
Ma santé au quotidien
Hygiène : choisir le bon savon
Inclusion Changer le regard sur le handicap invisible
Seniors
Jusqu'à quel âge conduire ?
Ma santé au quotidien
Hygiène : choisir le bon savon
Inclusion Changer le regard sur le handicap invisible
Alors que la réponse des pouvoirs publics aux problèmes de santé mentale peine à suivre, il devient urgent de repenser nos fondations sociales pour bâtir une société plus humaine et robuste.
Crises climatiques, guerres et génocides, inégalités, précarité, violences masculines, burn-out, harcèlement scolaire… Les sources de souffrance se multiplient et fragilisent la santé mentale. Parfois même, elles traumatisent durablement celles et ceux qui en sont victimes (voir notre dossier p.8).
Selon l’OMS, plus d’un milliard de personnes sont concernées, les troubles anxieux et dépressifs étant les plus répandus, en particulier chez les femmes. Mais la détresse touche tous les milieux et les générations. En Belgique, le suicide est la première cause de mortalité chez les 10-54 ans, avec deux suicides par semaine chez les 10-24 ans, selon Sciensano.
L’accès aux soins reste limité : manque de services, de solutions innovantes et de moyens financiers. Pourtant, ces troubles ont un coût humain et économique majeur. L’OMS estime leur impact à 1.000 milliards de dollars par an, tandis que les investissements en Belgique stagnent…
Une réponse collective
Cette crise impose une réponse collective, bien au-delà des cabinets de psychologues. Elle appelle des solutions multiples et une réflexion sur nos valeurs. Trois composantes sont essentielles : le logement, le travail, le lien social.
Le logement doit être une source de sécurité et de sérénité. Il est essentiel à l’équilibre psychique — l’angoisse liée à la perte ou à l’absence de logement est destructrice — et social, car de nombreux droits ne sont accessibles qu’avec une adresse. Garantir un logement de qualité, c’est offrir un socle de dignité et de santé mentale.
Le temps consacré au travail est considérable. Il faut repenser son organisation, en garantissant un emploi de qualité, choisi et porteur de sens. Cela implique un travail durable, accessible, et qui respecte les rythmes de vie. Ce qui serait, de facto, bénéfique pour la santé mentale des travailleurs. La cohésion sociale, enfin, est un levier fondamental de prévention. Les pouvoirs publics doivent investir dans les lieux où le lien se tisse et où l’on trouve du sens. Le secteur associatif est un vecteur important de cohésion sociale et l’engagement bénévole en son sein contribue au bien-être. Pourtant, les signaux d’économies émis par les gouvernements inquiètent : ils risquent de fragiliser le réseau et l’approche préventive qu’il incarne. Affaiblir un secteur aussi riche, porteur de sens et créateur d'emplois à haute valeur sociale ajoutée est un mauvais calcul. La facture n’en sera que plus salée ensuite pour la santé de la population. Investir dans le logement, le travail et le lien social, c’est investir dans la santé mentale de toute une société. Car prendre soin, ça commence en construisant des conditions de vie dignes, durables et solidaires.
Alexandre Verhamme Directeur général de la MC
La crise de santé mentale demande des solutions multiples et une réflexion sur les valeurs qui fondent notre société.
Dossier
Se reconstruire après le traumatisme.
Argent
Le remboursement des séances kiné. 08
Échos de l'actu 04
Tour d'horizon de la planète santé.
Dossier 08
Violences, guerre, inceste… Un événement traumatique plonge le cerveau en mode survie. Mieux comprendre ce mécanisme ouvre un chemin vers la guérison.
Argent 14
Comment être remboursé de vos séances de kiné ?
Vos droits 16
Être ou rester couvert en soins de santé.
Chaussée de Haecht 579 - BP 40 1031 Bruxelles 02 208 09 00 enmarche@mc.be - enmarche.be
Besoin de nouvelles vignettes?
Une question liée à votre dossier personnel ?
Contactez la MC au 081 81 28 28 ou via mc.be/contact
Succession 17
Les avantages du legs en duo.
Inclusion 18
Altéo change le regard sur le handicap invisible.
Seniors 20
Jusqu'à quel âge conduire ?
Santé 22
Le suivi médical post-cancer.
Ma santé au quotidien 24
Bien choisir son savon.
22
Santé
Quelle santé après le cancer ?
Santé sexuelle 26
Vaginisme : un trouble peu connu.
Science à la belge 28
Pourquoi les cétacés s'échouent-ils sur nos côtes ?
Culture 29
TEFF : projeter le handicap sans clichés.
Votre région 30
Retrouvez les évènements et actualités proches de chez vous.
Editeur responsable : Alexandre Verhamme, chaussée de Haecht 579 BP 40, 1031 Bruxelles
Publié par : Visie in beweging vzw Rédactrice en chef : Sandrine Warsztacki
Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique. Tirage moyen 375.000 exemplaires
PARUTION : Mensuel.
COUVERTURE : © AdobeStock
PHOTOS : AdobeStock.
MISE EN PAGE : Paf!
IMPRIMERIE : Coldset Printing Partners, Beringen-Paal.
ROUTAGE : Atelier Cambier, Zoning industriel, Première Rue 14 - 6040 Jumet. Une erreur dans votre adresse postale ?
Signalez-le via mc.be/journal ou au 02 208 09 00.
Un Belge sur quatre est confronté à un problème psychologique à un moment ou à un autre de sa vie. Le stress, l’angoisse, la solitude ou l’anxiété peuvent s’installer et engendrer un profond mal-être et des pathologies plus graves. En parler avant que le mal-être ne s’installe est primordial.
Parlez-en à votre entourage tout d’abord, et, si nécessaire, consultez un psychologue ou orthopédagogue clinicien conventionné. L’assurance obligatoire intervient dans le coût de vos soins en psychologie, si votre psychologue ou orthopédagogue clinicien exerce dans l’un des réseaux de santé mentale ayant signé une convention avec l’Inami.
Combien coûte une aide psychologique ?
Moins de 24 ans :
• Jusqu’à 10 séances individuelles gratuites
• Séances de groupe (illimitées) gratuites
• Interventions communautaires (illimitées) gratuites
De plus en plus de personnes souffrent de maux de dos, de stress ou de burn-out… Notre environnement et nos habitudes de travail pourraient y contribuer. Depuis la pandémie, le télétravail s’est largement répandu. Bien qu’il présente de nombreux avantages, nous ne connaissons pas encore son impact sur notre santé.
Des chercheurs de Sciensano, de l’UGent, de l’UCLouvain, en collaboration avec Mensura et Cohezio, lancent une grande enquête et recherchent des volontaires. Les participants (≥18 ans, vivant et travaillant en Belgique depuis ≥6 mois, avec un emploi "télétravaillable" ) complètent
un questionnaire en ligne de max. 20 minutes, quatre fois sur deux ans.
Toutes les données sont strictement anonymisées.
Pour participer :
Si vous avez des questions, vous pouvez contacter les chercheurs : Kayleigh.DeMeulemeester@ UGent.be • eduardo.bracho@uclouvain.be
À partir de 24 ans :
• La première séance individuelle est gratuite (par période de 12 mois)
• Pour les séances suivantes, vous payez 11 € par séance individuelle (4 € pour les bénéficiaires de l'intervention majorée) et 2,50 € par séance de groupe.
• Interventions communautaires (illimitées) gratuites
Le suivi le plus approprié à vos besoins, ainsi que le nombre de séances nécessaires sont à définir avec votre prestataire de soins lors de la 1re séance.
Les interventions communautaires sont des sessions accessibles pour les grands groupes (au moins 10 personnes) au cours desquelles vous apprenez à gérer un ou plusieurs symptômes liés à une difficulté d’ordre psychologique. Ces sessions sont organisées dans des lieux de proximité et communautaires tels que des salles de sport ou des écoles. Elles sont accessibles sans inscription préalable.
Plus d’infos sur parlonsen.be ou sur soinspsy.be
Plus de bulletin de virement sur votre facture? C'est normal
À partir de septembre, la présentation des factures envoyées à nos affiliés change, autant pour le paiement de la cotisation MC que pour le paiement des primes d'assurance(s) facultative(s), pour le format papier comme digital (e-mail ou Doccle). Les affiliés qui payent par domiciliation ne sont pas concernés puisqu'ils ne reçoivent pas de facture (le paiement est directement prélevé de leur compte).
Le bulletin de virement traditionnel en bas de page est progressivement supprimé de toutes les factures MC. Les informations nécessaires au paiement (notamment le montant, le numéro de
compte et la communication structurée) sont reprises dans un encadré, et accompagnées d'un code QR. Une fois scanné à l'aide d'un smartphone ou d'une tablette, il permet de réaliser un paiement digital sans avoir à encoder toutes les informations dans son application bancaire et évite donc toute erreur d'encodage. Il est aussi possible de payer les factures des cotisations et primes d'assurances en toute sécurité directement dans Ma MC (dans l'app ou sur ma.mc.be). Si vous utilisez cette fonctionnalité, veillez à ne pas payez deux fois la même facture reçue par courrier, e-mail ou sur Doccle. mc.be/cotisation
"Tintin et les berlokes del Castafiore" en wallon, smartphone reconditionné, meubles vintage, évier ou vélo... La nouvelle plateforme de seconde main La Récup’ permet de chiner en ligne une multitude d’objets remis en état par des acteurs de l'économie sociale et circulaire. La fédération Ressources a lancé le site début septembre, après des mois de préparation. Pour le moment, l’asbl Droit et Devoir propose du matériel informatique, Les petits riens des vêtements de seconde main, la ressourcerie de Namur de nombreux meubles et objets, l a matériauthèque des outils et équipements de construction, tandis que Livr’Ensemble met à disposition un fonds de 20.000 ouvrages .
L’initiative est née en Wallonie dans le cadre du plan de relance, pour que chaque habitant achète ou réutilise 8 kg de produits de consommation chaque année et réduise ainsi ses déchets. Cet "eshop humain et solidaire" permettra aussi de "soutenir une activité inscrite localement qui met à l'emploi un maximum de personnes".
larecup.be
L’alimentation ultra-transformée impacte la fertilité des hommes
La Revue américaine Cell Metabolism publiait fin août une étude clinique menée sur 43 hommes de 20 à 35 ans en bonne santé. Les résultats sont éloquents : trois semaines d’un régime
Lors de votre visite en agence MC, il est indispensable de prendre votre carte d’identité ou celle de la personne que vous accompagnez. Elle permet de vous identifier et mettre à jour vos coordonnées rapidement et en toute sécurité. Sans elle, certaines démarches peuvent être retardées. Gagnez du temps et facilitez votre passage : n’oubliez pas votre carte !
Pierre n’a pas toujours eu besoin d’aide à la maison
Vous avez changé, vos avantages aussi !
• Jusqu’à 300 € par an pour de l’aide à domicile
• Jusqu’à 48 € par an (4 € par mois) pour un abonnement Vitatel
• Jusqu’à 50 % de réduction sur le matériel d’aide et de soins chez Qualias
• Jusqu’à 100 % d’intervention sur les soins infirmiers prestés par Aide & Soins à Domicile
à base d’aliments ultra-transformés suffisent pour dégrader la fertilité masculine, avec une baisse du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes. Les analyses de sang révèlent aussi une accumulation de phtalates issus des emballages plastique ou du processus de transformation, des polluants reconnus comme des perturbateurs endocriniens.
Divisés en deux groupes, ces hommes ont suivi deux régimes différents pendant trois semaines : le premier était riche en aliments ultra-transformés, le second reposait sur des produits peu ou non transformés. Entre les deux régimes, leur organisme avait trois mois pour se purger. Le régime ultra transformé contenait un niveau élevé de graisses saturées, de cholestérol, de sucre ajouté, de céréales non-complètes, de produits laitiers et peu de fibres.
Avec vous pour la vie.
Si vous tenez ce magazine entre vos mains, c'est (peut-être) que le papier compte encore pour vous dans ce monde saturé d'écrans ! Vous ne seriez pas seul(e) : une récente enquête menée par Papier.be — la plateforme des acteurs de la filière belge du papier — auprès de 10.000 personnes montre que la majorité d'entre elles (52 %) juge les documents imprimés plus faciles à lire, plus agréables à consulter et plus fiables que leurs équivalents numériques. Les participants l'affirment : on retient mieux les informations lues sur un support papier, d'ailleurs considéré comme plus sérieux, notamment pour
les communications administratives ou commerciales.
Un constat qui ne concerne que les générations plus âgées ? Faux : deux jeunes sur cinq âgés entre 18 à 24ans préfèrent le papier quand il s’agit de documents confidentiels. Ce qui ne signifie pas pour autant que le numérique est rejeté. Même si 46 % des Belges interrogés se disent en "surcharge numérique", l'enquête souligne que les supports digitaux ont leur utilité, mais qu’ils ne suffisent pas à eux seuls. Alors que le papier, lui, offre une pause et une forme de stabilité dans un environnement informationnel en perpétuel mouvement, conclut l'enquête.
L’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) alerte le public sur la vente illégale d'analogues de l'hormone GLP-1 (qu'on trouve dans les médicaments Ozempic, Rybelsus ou Wegovy) sur les réseaux sociaux. Ces produits, utilisés initialement comme anti-diabétiques mais aux propriétés amaigrissantes étonnantes, sont proposés via des publicités frauduleuses qui utilisent abusivement les logos officiels de l’AFMPS, du SPF Santé publique et de l’Inami pour faire croire qu’ils sont approuvés par les autorités.
En réalité, il s'agit de médicaments falsifiés, vendus sans ordonnance et hors circuit pharmaceutique officiel, ce qui les rend potentiellement très dangereux pour la santé. Ils peuvent contenir des substances mal dosées ou contaminées, sans aucune garantie de qualité ou de sécurité.
L’AFMPS rappelle que ces médicaments ne peuvent être obtenus que sur prescription médicale et en pharmacie agréée. Elle invite les citoyens à ne pas cliquer sur ces publicités, ne surtout pas effectuer d’achat et à signaler tout contenu suspect sur pointdecontact.belgique.be.
51,55
L'enquête (en support numérique) est à découvrir sur papier.be/fr
C'est la moyenne d'âge des médecins exerçant dans la capitale, selon les dernières statistiques du ministère de la Santé. Les blouses blanches bruxelloises sont plus jeunes qu'en Wallonie (52,18 ans) et en Flandre (52,86 ans). Dans l'ensemble du pays, le nombre de généralistes a augmenté de plus de 1.800 personnes depuis 2019, avec un essor considérable (+17,8 %) observé dans le Brabant wallon. Toutefois, la diminution du nombre de médecins généralistes — et de dentistes — ainsi que leur vieillissement, continue de susciter des inquiétudes dans de nombreux coins de Belgique.
Pour ouvrir le débat public sur la place du soin dans notre société, la MC a lancé le projet Caruna, un vaste processus de participation citoyenne.
Après une première phase de questionnaire en ligne, à laquelle vous avez été nombreux à participer, et une tournée de débats organisés à travers toute la Belgique, la Mutualité Chrétienne vous invite à un sommet citoyen le samedi 22 novembre sur le site de Tour & Taxis.
Inscription en ligne sur caruna.be
Exclusions du chômage : vos soins médicaux restent remboursés pendant deux ans
C’est sans doute la mesure venue d’Arizona qui a suscité le plus de réactions: à partir de 2026, les allocations de chômage seront limitées à deux ans. Cette décision se concrétise : depuis septembre, l’Onem a envoyé ses premiers courriers aux chômeurs concernés. Deux publics sont visés dans un premier temps : d’une part, les demandeurs d’emploi ayant accumulé au moins vingt années de chômage complet au cours de leur carrière, et d’autre part, ceux qui, au 1er janvier prochain, percevront une allocation d’insertion depuis un an.
Deux autres vagues d’exclusion suivront
cet automne : les chômeurs de 8 à 20 ans perdront leurs droits dès le 1er mars 2026, ceux de 2 à 8 ans au 1er avril 2026. Dès réception de ce courrier, les destinataires sont invités à prendre contact avec la Capac ou leur syndicat afin d’obtenir des informations sur leurs droits et les démarches à entreprendre.
Quid de l’impact sur la couverture en soins de santé ? Les cotisations de sécurité sociale prélevées sur les allocations de chômage permettent aux bénéficiaires de rester couverts et de continuer à être remboursés pour leurs soins médicaux pendant deux ans après la perte de leurs allocations. Rien ne sert de contacter votre mutualité en 2025. Vous pourrez reprendre contact dans le courant 2026 pour être conseillé au mieux en fonction de l’évolution de votre situation : reprise du travail, incapacité de travail pour cause de maladie, etc.
Un livre contre le cancer au profit de
À travers "Ma mort s'éloigne", publié aux éditions Edilivre, Vincent Godefroid raconte son combat pour vaincre un cancer rare en 2024. Ce récit de vie spontané et sans tabou, du diagnostic à la fin de son séjour en revalidation, témoigne de son vécu à l'approche de la mort. Mais c'est bien un message d'espoir que l'auteur veut transmettre pour encourager d'autres personnes connaissant des problèmes de santé. Vincent Godefroid a décidé de reverser l’intégralité de ses droits d’auteur à CAP48, afin de soutenir des projets concrets en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Vente en ligne du livre à 17,90 € jusqu'au 31 décembre
cap48.be > dans recherche : Vincent Godefroid vincentgodefroid@yahoo.fr 0486 80 10 00
retour de la LEZ pour préserver la santé de tous et toutes
Le Parlement bruxellois avait décidé l'année dernière de reporter de deux ans l'entrée en vigueur de nouvelles règles réduisant l'accès de certains véhicules dans la zone de basses émissions (LEZ) de la Région de Bruxelles-Capitale. Mais plusieurs associations (Le BRal, les Chercheurs d’Air, Les fédérations de maisons médicales et la Ligue des droits de l’homme), et des citoyens ont introduit un recours estimant que cette mesure nuirait à la santé des Bruxellois.
La Cour constitutionnelle a tranché en septembre : face à l’urgence de préserver la qualité de l’air et la santé des habitants, le calendrier initial doit reprendre. La suspension du report constitue un signal fort rappelant que la Constitution garantit aussi le droit à toutes et tous à un environnement sain.
Dès maintenant, les voitures, camionnettes, bus et camions diesel EURO 5 et essence EURO 2 ne peuvent plus circuler dans la capitale ainsi que les motos essence ne répondant pas à la norme Euro 3. Une tolérance sera toutefois de mise jusqu'au printemps prochain.
EURO 3. Une tolérance sera toutefois de mise
Pour consulter la carte de la LEZ et vérifier si vous êtes concerné : lez.brussels
120 € + réductions Qualias
Recevez jusqu’à 120 € tous les 3 ans pour vos lunettes et lentilles, même sans prescription médicale.
En plus, chez Qualias Optique :
• Avantage MC directement déduit*
• 10 % sur vos lentilles et 20 à 40 % sur vos lunettes ou 2e paire gratuite
mc.be/optique
Noah n’a pas toujours eu besoin de lunettes
Vous avez changé, vos avantages aussi !
Un événement traumatique plonge le cerveau en mode survie, fragilisant le corps et l’esprit. La meilleure compréhension de ces mécanismes offre l'espoir d'une réparation.
Texte : Clotilde de Gastines
Dans les années 80, les avancées en matière d’imagerie neurocérébrale ont permis de mettre lumière les circuits de défense du cerveau et montré qu’un trauma peut engendrer des blessures psychiques profondes et durables. Longtemps cantonné à la guerre, aux catastrophes naturelles, le champ du traumatisme s’est depuis élargi aux accidents, au deuil soudain, à l’exil (lire p.13) et aux violences physiques et sexuelles (lire p.12). À ce titre, les mouvements #MeToo et en particulier #MeTooInceste ont ravivé l’intérêt pour les ressorts de ce qu’on appelle désormais le psychotraumatisme.
"Un trauma provoque des atteintes majeures au cerveau, comme une fracture interne qui affecte notre système de régulation de la peur et de la mémoire, détruit des neurones, modifie les comportements et mine la santé physique et mentale à long terme si la personne n’est pas soignée et mise en sécurité", souligne la psychiatre française Muriel Salmona, qui travaille sans relâche depuis 30 ans pour décrypter ces processus neurobiologiques. Les découvertes sur le cerveau permettent déjà aux psychiatres et aux psychologues d’accompagner les
victimes pour éviter que les troubles perdurent sur des semaines voire des années après le(s) événement(s). Mais l’enjeu majeur reste de repérer les victimes qui parfois s’ignorent, ou dont la mémoire a été brouillée par le choc.
Un traumatisme provoque des changements durables dans deux régions du cerveau : le système limbique et le cortex préfrontal. "Si notre cerveau était une voiture, le système limbique serait notre accélérateur car c’est le siège de l'angoisse, des peurs primaires, des pulsions et de la violence, tandis que le cortex préfrontal, celui de la conscience, du langage et de la compréhension, de l’ordonnance et de la récupération des souvenirs ferait office de frein", décrit le Pr Cyril Tarquinio, psychologue et professeur à l’Université de Lorraine. Un trauma va rompre ce savant équilibre en provoquant "un véritable séisme".
En temps normal, nos 5 sens perçoivent des informations sur notre environnement, et le thalamus les filtre et les transmet au cortex préfrontal. En cas de danger ou de menace, y compris pendant notre sommeil ou sous anesthésie, le thalamus alerte le système limbique, qui a la capacité de réagir dans un délai très court grâce à son système d'alarme : l'amygdale cérébrale.
Celle-ci entre en action sans attendre et ordonne à l’organisme de sécréter de l'adrénaline et du cortisol pour préparer le corps à se défendre. "Un événement terrorisant provoque un sentiment d’impuissance, de détresse et de non-sens. Le cortex préfrontal tombe en panne : c’est la sidération", explique la Dre Salmona. L'amygdale continue de monter en puissance, le cortisol et l’adrénaline inondent le corps et le cerveau. Ce surrégime créé un risque vital pour le cœur (infarctus) et le cerveau (le cortisol détruit massivement les neurones).
Pour sauvegarder le système, le cerveau disjoncte comme un circuit électrique en survoltage — on parle alors de dissociation traumatique.
Cette réaction, involontaire et ponctuelle, permet à la personne de se couper — au moins en partie — de la réalité de ce qu’elle vit, altérant sa perception des lieux, du temps, des personnes, de l’action. "Ce mécanisme est encore mal connu. Certains chercheurs identifient un complexe de molécules similaire à la kétamine ou à la morphine, qui anesthésie les émotions et la douleur aussi longtemps que nécessaire" ajoute la psychiatre. Ainsi, tant que la victime est en danger ou au contact de son agresseur, elle fonctionne comme en pilote automatique. L’état dissociatif perdure, ce qui peut expliquer des comportements de survie qui, vus de l’extérieur, peuvent paraître déroutants ou contre-intuitifs.
"Le trauma va scinder le système limbique du cortex pré-frontal, précise le Pr Tarquinio. Il perd en densité et en plasticité, et donc en capacité à créer de nouveaux réseaux de mémoire et de nouvelles connexions neuronales". Chez les jeunes enfants victimes de violences intrafamiliales ou d’inceste par exemple, le cortex préfrontal ne se développe pas comme il le devrait à partir de l'âge de 3 et 4 ans, les rendant incapables de réguler leurs émotions.
Les aires du langage étant atteintes, la personne éprouve de très grandes difficultés — quand ce n’est pas tout simplement impossible — à parler de ce qui lui est arrivé, et donc à demander de l'aide. La victime est réduite au silence (lire p.12). Seule une thérapie adaptée peut renouer ces connexions, non sans difficulté (lire p.10).
Car au cœur du système limbique, comme la boîte noire d’un avion, l’hippocampe a enregistré les faits de manière anarchique, sans chronologie, début ni fin, pour pouvoir déclencher une réaction de défense immédiate si ce danger se représente.
La mémoire traumatique peut ainsi coloniser le cerveau avec des images et des sensations liées aux violences subies. "Dès que la victime n'est plus dissociée,
la mémoire traumatique se réveille, décrit la Dre Salmona. La souffrance devient intemporelle et permanente, réactivée par le simple fait d’entendre une voix, de sentir une odeur ou de retourner dans un lieu lié au trauma. Débordés par les émotions, les personnes vont revivre la situation avec la même intensité."
L’hippocampe joue un rôle majeur dans cette réactivation, exposante les victimes à une double peine : les souvenirs fragmentés favorisent la surgénéralisation du traumatisme. Tout se mélange : les peurs, les mots ou la rage de l'agresseur. "Un patient, victime d’un attentat terroriste en France a pensé qu’il sombrait dans la folie, le jour des attentats de Bruxelles, car il avait éclaté d’un rire sardonique en entendant le flash info", relate la psychiatre. Ce rire était celui des terroristes que son hippocampe avait enregistré de manière anarchique. Réaliser que ce rire ne lui appartient pas, permet à la victime de sortir l’élément du système limbique, de le "déminer" et de le ranger dans le cortex pré-frontal.
"À cause des pensées intrusives et déstructurées qui saturent l’hippocampe, les victimes ont l'impression, intolérable, qu'elles doivent lutter contre elles-mêmes. Certaines se suicident, d'autres ont peur de reproduire la violence dont elles ont été victimes", précise la psychiatre. Les victimes vont donc avoir deux stratégies principales : l'évitement (contrôle, isolement, hypervigilance et développement des troubles obsessionnels compulsifs) ou la dissociation permanente (mise en danger, agression de soi-même ou des autres, consommation excessive d'alcool et
de drogue, troubles du comportement alimentaire, conduites à risque sexuel), ce qui complique le diagnostic. Quand ce type de conduites dissociantes s'installent, les conséquences pour la santé sont colossales car elles ajoutent de nouveaux traumas au traumatisme initial. "Ce n'est pas une fatalité. Si on arrive à protéger les survivants de traumatisme et à leur proposer une thérapie, il devient possible de sortir ces souvenirs de l’hippocampe pour les classer dans le cortex préfrontal, de régénérer les neurones en s’appuyant sur la neuroplasticité du cerveau", rassure la Dre Muriel Salmona.
Le traumatisme pose un problème de santé publique, notamment parce qu’il empêche de sortir du cycle de la violence. La spécialiste hollandaise Miranda Olff faisait le point sur 15 ans de recherches internationales sur le psychotrauma avec ces mots : "Pour traiter les traumas, il faut surtout que le système de soins et la société tout entière soit informés des formes que prennent les psychotraumatismes et des défis globaux qu’ils posent pour la société."
Les hôpitaux ont des services dédiés au trauma psychique et à la prise en charge des violences sexuelles (CPVS)
Pour toute urgence psychologique : Centre de prévention du suicide : 0800 32 123 (gratuit) Télé-accueil : 107 (gratuit)
L’asbl Brise le Silence est une association dédiée à l'aide aux victimes de violences sexuelles : briselesilence.be
Certaines personnes sont-elles davantage "à risque" ?
Le genre joue un rôle significatif dans l'exposition au trauma et ses effets. Les femmes ont plus de risques que les hommes d'être exposées à des violences et de développer un syndrome du stress post-traumatique. Les minorités de genre et de sexe sont quant à elles exposées à des risques disproportionnés.
Selon le Centre national de ressources et de résilience, une personne autiste va avoir 6 fois plus de risques de souffrir d'un risque de stress post-traumatique au cours de sa vie. D’une part, parce que 9 femmes autistes sur 10 sont victimes de violences sexuelles (3 fois plus que les femmes neurotypiques). D’autre part, parce qu'elles ont moins de soutien social et sont plus sensibles aux stimuli externes et leur activité cérébrale renforce la mémorisation. Les symptômes vont donc être plus intenses.
Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) se manifeste par différents symptômes invalidants qui peuvent être atténués ou supprimés par une approche psychothérapeutique adaptée.
Texte : Julie Luong
De l’extérieur, la vie d’Anne, enseignante, semble suivre son cours. Pourtant, depuis qu’elle a été témoin d’un grave accident de la route, elle fait chaque jour de longs détours sur le chemin du travail afin d’éviter les lieux de la collision. Prendre le volant est devenu une épreuve. Anne a constamment l’impression de jouer sa vie. Elle arrive à l’école fatiguée et irritable, réveillée toutes les nuits par des cauchemars remplis de cris et de tôle froissée. Elle qui ne prenait jamais de médicaments a commencé à consommer des somnifères. En classe, le moindre bruit la fait sursauter. Constamment crispée, elle souffre aussi de maux de dos. De mieux en mieux connu dans ses mécanismes et ses conséquences, le psychotraumatisme nécessite une approche thérapeutique ciblée. Celle-ci va permettre d’atténuer ou de supprimer les symptômes associés au psychotraumatisme : l’évitement (de lieux, de personnes), l’hypervigilance (attention et réaction excessive à certains bruits, odeurs...), les symptômes intrusifs (flash-back, cauchemars...) et la dissociation (déconnexion de son corps et/ou de ses émotions). À terme, elle aidera la personne à se reconnecter à elle-même et à ses ressources intérieures.
"La difficulté, c’est le diagnostic, avance Anne Verheyleweghen, psychologue clinicienne et psychothérapeute à la Clinique du trauma du CHU Brugmann. Le psychotraumatisme est souvent masqué par d’autres symptômes. On voit fréquemment des personnes qui pensent avoir surmonté leur traumatisme mais qui, face à des situations stressantes — en réalité des reviviscences du trauma — se mettent à consommer des benzodiazépines, de l’alcool ou du cannabis. On soigne alors l’addiction, mais la dimension traumatique passe à la trappe..." Les personnes qui ont vécu un traumatisme et notamment un traumatisme complexe dans l’enfance (violences psychologiques, physiques ou sexuelles répétées) développent souvent un "syndrome de répétition" : de manière inconsciente, elles rejouent les situations à l’origine de leurs difficultés. "À l’âge adulte, ces personnes peuvent entrer dans une vie active tout à fait correcte mais rechercher parallèlement des relations amoureuses qui représentent des mises en danger, illustre Anne Verheyleweghen. On voit également des personnes qui ont du mal à nouer des liens, qui se disputent avec tout le monde et qui vont finir par identifier ces tendances comme des traits
de caractère." De nombreux patients avec un traumatisme complexe développent aussi des troubles du sommeil (peur de s’endormir) ou des douleurs chroniques (fibromyalgie par exemple), sans que la cause traumatique soit identifiée. Le syndrome de stress post-traumatique s’accompagne fréquemment d’une longue errance diagnostique. "Ce sont des personnes qui se retrouvent parfois avec 36.000 diagnostics et auront tendance à s’éparpiller tant dans leur parcours de vie que dans leur parcours de soins", commente Lauriane Fabry, également psychologue et psychothérapeute à la Clinique du trauma du CHU Brugmann. "Beaucoup ont reçu des diagnostics de dépression ou de bipolarité, ajoute Anne Verheyleweghen. Certaines peuvent même présenter des symptômes qui évoquent un trouble psychotique mais qui sont en réalité causés par la dissociation : lorsque le trauma est réactivé, leurs réactions peuvent sembler 'bizarres' et les amener à penser elles-mêmes qu’elles sont 'folles'."
Le syndrome de stress post-traumatique est fréquemment associé à une longue errance diagnostique.
Une fois le syndrome de stress post-traumatique identifié, un suivi individuel pourra être initié avec un psychothérapeute formé en psychotraumatologie. Lorsque la prise de médicaments (antidépresseurs par exemple) s’avère nécessaire, le patient pourra également être suivi par un psychiatre spécialisé. "L’objectif thérapeutique n’est pas le même pour chaque patient, raconte Anne Verheyleweghen. Dans le cas d’un traumatisme simple, comme un accident de voiture, il peut s’agir de reprendre le volant. Pour un caissier victime d’un braquage, retourner travailler. Pour une personne qui présente un traumatisme complexe, sortir du syndrome de répétition dans ses relations..." S’il n’existe pas de remède magique pour traiter le SSPT, différentes approches ont montré leurs bénéfices. "Plus que le type de thérapie, c’est le lien thérapeutique qui compte", résume Anne Verheyleweghen. Parmi les outils fréquemment mobilisés, on trouve "le roman du trauma" ou l’élaboration d’une ligne de vie, "qui permet de replacer les événements traumatiques dans la trame biographique", explique Lauriane Fabry. Le psychothérapeute peut aussi s’appuyer sur les TCC (thérapies comportementales et cognitives), l’hypnose, l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing ou "désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires"), les approches psychocorporelles comme la sophrologie et la relaxation, les thérapies de groupe ou encore l’art-thérapie. "Le fait d’utiliser un média permet d’abaisser les
défenses et d’accéder de manière moins violente à des émotions enfouies. L’art permet aussi de travailler l’image de soi, par exemple via l’autoportrait", commente Lauriane Fabry. Parallèlement, le travail de psychoéducation consiste à informer les patients des conséquences directes du trauma. "Cela permet de mieux comprendre le rôle et la fonction des symptômes, poursuit Lauriane Fabry. Faire de la psychoéducation permet de voir les symptômes en tant que tels, avec à la clef un potentiel changement."
Classiquement, on considère que le traitement du traumatisme complexe comprend trois phases : la stabilisation, la confrontation et la consolidation.
• La stabilisation vise à retrouver une certaine tranquillité d’esprit et un sentiment de sécurité ici et maintenant.
• La confrontation vise à traiter les souvenirs traumatiques, à réguler les émotions associées et à transformer les croyances négatives qui en résultent.
• La consolidation se concentre sur la reconstruction afin que le patient puisse (re)trouver sa place dans le monde, (r)établir des relations saines et se (re)construire une image de soi plus positive. Ces phases peuvent chacune durer de quelques séances à plusieurs années et ne sont pas forcément linéaires. Il peut y avoir des allersretours, des phases d’avancée et de recul. Tout sauf un long fleuve tranquille, ce qui rend parfois difficile l’engagement du patient dans la thérapie. "J’utilise souvent l’image de la plaie purulente pour parler du psychotraumatisme, résume Anne Verheyleweghen. Le travail thérapeutique n’est pas agréable parce qu’on va venir
"Plus que le type de thérapie, c’est le lien thérapeutique qui compte."
Anne Verheyleweghen, psychothérapeute
gratter la plaie, changer plusieurs fois le pansement et parfois le pansement colle à l’intérieur... Mais à la fin, au lieu d’avoir une plaie, on a une cicatrice. La blessure est soignée." Bien sûr, une personne qui a eu un accident de train ne verra plus jamais les trains comme ceux qui n’ont pas vécu un tel accident. "Mais elle peut parvenir à vivre sans que le passé ne s’invite continuellement dans le présent", conclut Anne Verheyleweghen.
Idéalement, un événement à risque de provoquer un syndrome de stress post-traumatique doit donner lieu à une prise en charge précoce. C’est ce que font notamment aujourd’hui en Belgique les CPVS (Centres de Prise en charge des Violences Sexuelles), qui accompagnent les victimes d’agressions sexuelles et de viols. "Ce qui est déterminant, c’est la manière dont le récit de la victime est accueilli, y compris par les premiers intervenants comme les infirmiers, les ambulanciers, insiste Anne Verheyleweghen. Les réactions de l’entourage comptent aussi beaucoup. Chez les personnes qui ont subi un viol, il y a un grand sentiment de honte et de culpabilité : il est donc essentiel de ne pas couper la parole par des interpellations du type 'Tu es sûre ? Tu crois vraiment que ?'" Dans d’autres événements potentiellement traumatiques (accidents de la route, attentats, catastrophes naturelles...), la prise en charge précoce permet aussi de repérer les personnes les plus à risque de développer un SSPT. "On sait notamment que les personnes qui présentent un symptôme dissociatif pendant ou après l’événement sont statistiquement plus exposées", souligne Anne Verheyleweghen qui insiste sur le fait que "la nature de l’événement ne détermine pas la gravité du SSPT." Certaines personnes auront ainsi beaucoup de difficultés à se remettre d’un événement perçu comme "peu grave" ou dont elles ont "seulement" été spectatrices.
Avec "Ce n’était qu’un jeu", Thomas Prédour brise le silence de l’inceste dans un spectacle poignant, mêlant témoignages de victimes et chemin de résilience.
Texte : Sandrine Cosentino
Près de 30 ans après les faits, Thomas Prédour ressent un besoin irrépressible : mettre des mots sur l'indicible. Enfant victime d'inceste, il s’engage dans une quête pour comprendre le traumatisme vécu et ses répercussions. Acteur, auteur et metteur en scène, il multiplie les rencontres humaines et littéraires. De ce cheminement nait un spectacle, conçu pour encourager d’autres à libérer leur parole. "Ce n'était qu'un jeu" compose une œuvre chorale où de nombreuses voix s'entremêlent avec celle de Thomas.
"Le véritable interdit ou tabou de l’inceste, ça n’est pas de le commettre, puisque ça arrive partout, tout le temps, mais c’est d’en parler", déclare Dorothée Dussy dans son essai "Le berceau des dominations". Thomas en est bien conscient. À 21 ans, il apprend qu'un autre enfant a été victime de son agresseur. Il aurait pu confirmer ce témoignage en révélant son propre secret mais n'était pas prêt à franchir cette étape. Une amie l'encourage à témoigner, il doute, il ne veut pas blesser. "L'oubli de grâce", implore-t-il sur scène.
Pourtant, se reconnaitre victime est déjà un pas vers la réparation. Mais lorsqu'une victime parle, est-elle écoutée, crue ? Et cette question revient toujours : "Pourquoi n'avoir rien dit ?"
En 2021, Ornella, 17 ans, se suicide sans avoir révélé à ses parents les abus sexuels perpétrés par un proche. Une amie finit par témoigner et un procès a lieu. Le juge acquittera l'agresseur présumé, s’étonnant qu'Ornella ne se soit pas confiée à ses parents. Sur scène, Thomas s'indigne : "Il y a pourtant plein de livres qui expliquent pourquoi on ne peut pas parler. À quoi servent les livres si on ne les lit pas ?"
Les raisons du silence sont bien identifiées : peur, honte, loyauté familiale, crainte de perdre l'amour des siens ou de faire éclater l'équilibre familial... Dans le podcast "Ou peut-être une nuit" réalisé par Charlotte Pudlowski, sa mère lui confie : "Je n'ai rien dit la première fois. Quand l'abus a recommencé, cette absence de réaction m’a semblé donner à l’autre le droit de continuer."
Sur scène, Thomas est accompagné par la musicienne Véronique Delmelle. Les sonorités du saxophone et du violon soutiennent les émotions et les messages. Une discussion avec l'acteur est également proposée après chaque représentation. La scénographie, volontairement épurée, permet de jouer le spectacle partout et de recentrer l'attention sur l'essentiel : les confidences de l'acteur. Le jeu de lumières guide le récit, de l’ombre de l’abus vers la lumière de la résilience, pour ne plus cacher la vérité. Une exposition prolonge la réflexion. Elle invite à se plonger dans l'enfance de Thomas, à découvrir les livres ayant inspiré la pièce mais aussi à s'informer sur la prise en charge de l’inceste.
Spectacle "Ce n'était qu'un jeu", Thomas Prédour, 2025, asbl émozon à partir de 15 ans texte du spectacle disponible asblemozon@protonmail.com facebook.com/asblemozon
Le collectif Patouche, groupe de soutien pour les victimes d’inceste et de violences sexuelles dans l’enfance Instagram: patouche_belgique conférence de Michel Schittecatte le vendredi 12 décembre à La Maison qui chante à Bruxelles
Le collectif Ensemble contre l'inceste organise des rencontres multidisciplinaires à la Tricoterie à Bruxelles les dimanches 23 novembre, 8 février, 5 avril et 31 mai de 14h à 17h Gratuit tricoterie.be
La loi, des chiffres
Depuis la réforme du code pénal sexuel en juin 2022 en Belgique, l'inceste est reconnu comme une infraction aggravée. La loi qualifie toute violence sexuelle sur un ou une mineure commise par un parent ou un proche. Aucun consentement n'est possible dans ce contexte.
Selon la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) en France, un enfant sur dix subi l'inceste. Les violences sexuelles incestueuses débutent tôt, 7 ans et demi en moyenne. Dans 97 % des cas, l'agresseur est un homme. Il n'existe toujours pas de chiffres officiels concernant les actes incestueux en Belgique.
Rapport de la Ciivise et enquête sur ciivise.fr
TRAUMAS
Depuis leur pays d’origine jusque sur le sol européen, les personnes exilées rencontrent la violence aux différentes étapes de leur parcours. Des services de santé mentale spécialisés, comme Ulysse, tentent de leur apporter le soutien dont elles ont besoin.
Texte : Valentine De Muylder
Tu fuis parce que tu as peur. Dans les pays arabes, on te torture. Et ici, on te torture encore", raconte P., encore sous le choc. Originaire d’Afrique de l’Ouest, il vit en Belgique depuis plusieurs années et vient de passer une semaine en centre fermé. Un séjour au cours duquel il dit avoir perdu tous ses repères. Dans la salle communautaire du service de santé mentale Ulysse, la dizaine de personnes présentes l’écoute attentivement. Parmi eux, D. se remémore avec la même incrédulité son arrivée sur le sol européen : "La première fois qu’on m’a menotté, en Espagne, j’ai eu des larmes dans les yeux. J’étais troublé. La peur s’est installée en moi."
Les circonstances qui ont poussé ses patients à prendre la route sont souvent très violentes : guerres, détentions, tortures, sévices, menaces… Mais les traumatismes de l’exil ne sont pas toujours ceux que l’on croit, confirme Cihan Gunes, psychologue clinicienne chez Ulysse : "Ce n’est pas tant le déplacement en lui-même, mais les conditions dans lesquelles il s’opère et les conditions d’accueil qui vont être déterminantes en termes de santé mentale."
Les trajectoires d’exil sont "infiniment violentes", poursuit-elle : "Cela ne concerne pas que la traversée du désert ou de la Méditerranée. On entend beaucoup parler de traitements inhumains et dégradants commis sur le territoire européen, en Grèce notamment, par des forces de l’ordre ou des milices organisées". Ce cumul d’épreuves, directes ou indirectes, peut entrainer de nombreuses difficultés post-traumatiques. "Cela apparait très fort dans les propos de nos patients, dans les images qui les poursuivent."
Lorsqu’elles passent la porte de la maison bruxelloise qui abrite le service Ulysse, les personnes exilées bénéficient d’un suivi individuel, sous la forme de rencontres régulières avec un
thérapeute, éventuellement accompagné d’un interprète. Très vite, des activités communautaires (espace jeunes, jardin de femmes, café culture…) sont également proposées, en complément de la thérapie. "Le groupe permet, pour des personnes qui ont été en danger, de restaurer un lien pacifié à l’autre, poursuit Cihan Gunes. Il leur apporte un sentiment de dignité, de sécurité et d’appartenance." Parmi ces activités collectives figure le "groupe journal", qui réunit ses participants autour de la création d’un magazine. " Entre quatre murs, on passe tout le temps à réfléchir , témoigne D. Ici, c’est un plaisir de rencontrer des camarades."
Ces effets de la solidarité et cette force qui permet de se relever malgré les épreuves, Cihan Gunes et ses collègues en sont également témoins. Eux aussi ressentent d’ailleurs le besoin de se relier...
C’est ainsi que le Réseau santé mentale en exil a vu le jour, pour permettre aux professionnels de l’accompagnement des personnes exilées en souffrance psychologique d’améliorer leur accès
aux soins. "Réfléchir ensemble nous permet d’avancer", commente la psychologue, qui est également la coordinatrice du réseau. Et confie son inquiétude face à des procédures complexes, un climat de "suspicion généralisée" et un accueil qui "n’arrête pas de se dégrader et d’être instrumentalisé politiquement". Avec pour conséquences une augmentation des souffrances psychologiques et un épuisement du secteur, qui peine à faire face à la demande.
Dé couvrez l’article complet sur enmarche.be
Semaine de la santé mentale
Du 6 au 12 octobre en Wallonie, le Centre de référence en santé mentale (CRéSaM) et ses partenaires proposent de nombreuses activités ouvertes à toutes et tous, dédiées à la santé mentale "d’ici et d’ailleurs". semaine-sante-mentale.be
Rééducation après un accident ou un accouchement, douleurs chroniques ou temporaires… Certains cas exigent un traitement en kinésithérapie. Mais ces soins doivent impérativement faire l’objet d’une prescription pour être remboursés. Explications.
Texte : Julien Marteleur
De base, en Belgique, vous avez droit au remboursement de 18 séances de kinésithérapie par année civile et par pathologie, à raison de maximum 3 pathologies par an. Un médecin peut vous les prescrire dans des cas assez courants, lorsque vous venez par exemple de subir une
opération ou une maladie qui vous a immobilisé durant un certain temps, si vous vous remettez d'une fracture ou que vous ressentez des douleurs musculaires persistantes. Ce sont des situations que l'on considère "exceptionnelles", au sens qu'elles ne demandent pas un traitement durant toute l'année. Pour pouvoir prétendre à un remboursement de ces séances prescrites, il faut :
• Être en ordre de cotisation auprès de votre mutualité.
• Être en possession d'une prescription d’un médecin (généraliste ou spécialiste), sans quoi le kinésithérapeute est obligé de vous refuser les soins.
• Commencer ces séances dans les 2 mois suivant la date de prescription.
Au bout de 18 séances, si vous devez continuer le traitement pour la même affection, c'est votre kiné qui prendra lui-même la décision de poursuivre la thérapie, sans accord préalable du médecin. À partir de la 19ème séance, le remboursement est réduit jusqu'à la fin du traitement (54 séances max.)
Il est possible qu’au cours de l’année, vous ayez besoin d’un nouveau traitement pour une autre pathologie.
En plus des conditions citées ci-dessus, vous aurez dans ce cas besoin d'obtenir l'accord préalable d'un médecin-conseil pour entrer dans les critères de remboursement. Et sur votre demande de remboursement, votre kiné devra mentionner:
• Les deux pathologies traitées (première série des 18 séances + la nouvelle série).
• Leurs dates d’apparition.
• Une copie de la prescription médicale du médecin (généraliste ou spécialiste) pour la nouvelle pathologie, démontrant qu'elle est différente de la 1ère et n’en découle pas.
Là aussi, ces traitements supplémentaires ne peuvent être reconduits que deux fois, pour un maximum de 54 séances.
Dans certaines situations, vous pouvez avoir droit à un nombre plus important de séances de kinésithérapie par année de traitement ou par année civile. L’Inami distingue 3 types de situations : Les pathologies aigües (liste Fa), qui nécessitent un traitement de kinésithérapie intense pendant une courte période, comme les affections post-traumatiques ou postopératoires, et les polytraumatismes. Vous pouvez bénéficier d’un maximum de 60 séances de kinésithérapie remboursées au meilleur tarif, pendant une période d’1 an (365 jours à partir de la date de la 1 ère séance effectuée).
Après ces 60 séances, le traitement peut être poursuivi avec un remboursement moins important, toujours à condition qu'il soit effectuée dans l'année.
Les pathologies chroniques (liste Fb) qui imposent un traitement régulier qui peut durer plusieurs années. Ces maladies sont souvent d'origine neurologique ou rhumatismale, comme la fibromyalgie. 60 séances sont remboursées au meilleur tarif par année civile, pendant une période allant de la 1ère séance effectuée au 31 décembre de la 2e année civile qui suit l’année de cette 1ère séance. Après ces 60 séances, le traitement peut continuer, mais le taux de remboursement diminue, dans un premier temps pour les 20 séances suivantes, puis une deuxième fois pour les séances effectuées à partir de la 81 e séance. Si l’état de santé du patient le nécessite, le traitement est renouvelable par le médecin.
Les pathologies lourdes (liste E). Cette liste reprend les pathologies de longue durée comme les séquelles de maladies neurologiques ou les œdèmes lymphatiques la polyneuropathie chronique, la maladie de Parkinson, la polyarthrite rhumatoïde ou encore la sclérose en plaques, dont la reconnaissance est soumise à l'accord d'un médecin-conseil sur la base d'une justification médicale détaillée. Vous avez droit au remboursement d'un nombre illimité de séances par année civile, avec cependant un maximum d'1 séance par jour, voire 2 sous certaines conditions. C'est votre kinésithérapeute qui se chargera des formalités à accomplir.
Montants à charge du patient après remboursement
Catégorie de prestation
Bénéficiaires de l'intervention majorée (BIM) Patients non -BIM
Prestations pour les "pathologies lourdes" (excepté les prestations de 15 et 20 minutes) 1,50 € 4 €
Prestations pour les pathologies "Fa" et "Fb" (excepté les prestations de 20 minutes) 2 € 5,50 €
Toutes les autres prestations (excepté les prestations de 15 et 20 minutes) 2,50 € 6,25 €
Toutes les prestations de 15 et 20 minutes 1 € 2 €
Prestations pour patients palliatifs à domicile et rapports écrits 0 € 0 €
Prestations en séances de groupe 5 € 2€
(pendant et après la grossesse)
Vous êtes enceinte ou vous venez d’accoucher ? Votre mutualité vous rembourse de base jusqu’à 9 séances de kiné périnatale. Vous pouvez effectuer ces séances avant l’accouchement (prénatale) ou après (postnatale). Pour être remboursée, une prescription médicale du médecin est nécessaire et il faut respecter la période indiquée par celui-ci pour effectuer les séances. À noter que ces séances doivent impérativement être réalisées par un kinésithérapeute.
Bon à savoir : ces séances n’entrent pas en compte dans les 18 séances courantes.
Comment demander un remboursement à votre mutualité ?
Quel que soit votre cas, l'obtention d'un remboursement n'est pas foncièrement différente. Vous devrez remettre à votre mutualité toutes les pièces justificatives utiles, à savoir : la prescription médicale de votre médecin et l'attestation de soins de votre kinésithérapeute. Infos et conditions sur mc.be (rubrique Remboursements > Kinésithérapie) ou adressez-vous à votre conseiller mutualiste.
Certains kinésithérapeutes sont conventionnés, d'autres pas. Soyez attentifs à cela : pour rappel, les prestataires non conventionnés — de plus en plus nombreux — peuvent vous facturer des suppléments d'honoraires qui ne sont pas couverts par votre mutualité (voir encadré). La MC s'inquiète d'ailleurs de cette tendance du secteur au déconventionnement et pointe le risque d’un système de soins à deux vitesses, qui renforcera les inégalités d'accès aux soins au détriment des patients les plus vulnérables.
Quels que soient vos critères, vous pouvez trouver un professionnel grâce à l'outil de recensement de l'Inami : inami.fgov.be/fr/ (rubrique Programmes web > rechercher un dispensateur de soins)
Comment introduire la demande d’accord pour obtenir le remboursement de séances kiné ?
Pour les 18 premières séances, pas besoin d’accord du médecin-conseil, il vous suffit de remettre votre attestation de soins et la prescription de votre médecin généraliste ou de votre spécialiste.
Au-delà des 18 premières séances, vous avez besoin d’un accord du médecin-conseil. Notez que ce n’est pas une demande que vous pouvez introduire seul. Il vous faudra dans tous les cas vous adresser à votre kinésithérapeute. En effet, c’est lui qui juge si davantage de séances vous sont nécessaires et qui remplit les papiers adéquats pour faire la demande, selon votre situation médicale. En cas de traitement aigu, chronique ou lourd qui nécessitent des soins sur une durée plus étendue votre médecin généraliste ou spécialiste devra généralement donner son accord également. Une fois la demande constituée, votre thérapeute l’enverra à votre mutualité.
Une nouvelle convention, des cartes rebattues
Depuis février dernier, la nouvelle convention M/25 encadre les relations entre kinésithérapeutes et mutualités. Parmi les mesures phares : une indexation des honoraires, heureusement sans impact sur le ticket modérateur, mais également — c'est moins réjouissant — une réduction de remboursement pour les prestations effectuées par les kinés nonconventionnés : depuis le mois de mai, les patients ne sont plus remboursés qu’à 75 % au lieu de 100 %. Un changement qui pèse sur le portefeuille, puisqu'une séance chez un praticien non conventionné peut coûter jusqu’à 25 % plus cher. D'autant que le taux de conventionnement chute : de 94 % en 2015 à 64 % en 2025…
Pour diverses raisons, il arrive qu’une personne n’ait pas ou plus droit aux remboursements de ses soins de santé. La qualité de "résident" permet souvent de régulariser la situation.
Texte : Joëlle Delvaux
Un chômeur qui perd son droit aux allocations de chômage, un indépendant qui n'est pas en règle de cotisations sociales, un étudiant de 25 ans dont l'inscription comme enfant à charge a pris fin, un salarié n’ayant pas suffisamment travaillé, un Belge qui revient au pays après des années passées à l’étranger, une personne qui arrête de travailler et vit de son patrimoine, une dame qui perçoit une pension d'épouse séparée… Voici autant de situations parmi d’autres qui peuvent priver une personne de l’assurance obligatoire soins de santé (AO). Les conséquences financières peuvent être dramatiques, en cas d’hospitalisation notamment, puisque tous les coûts seront alors à sa charge. À certaines conditions, la qualité de "résident" permet d'être assuré en soins de santé, sans toutefois ouvrir le droit aux indemnités en cas de maladie.
Pour être "résident" (au sens de l’AO), la première condition est de résider officiellement en Belgique. La seconde, pour les étrangers, est de posséder un titre de séjour valable pendant minimum 3 mois et 1 jour.
Pour faire simple, peut solliciter ce statut toute personne dont les revenus et ceux de son ménage ne sont pas soumis à cotisations sociales (1). Il s’agit du dernier filet de sécurité pour les personnes qui ne peuvent pas avoir droit à l'AO autrement (comme titulaire ou personne à charge), ni bénéficier d’un régime étranger de sécurité sociale (2).
Pour être couvert en AO, le "résident" doit verser des cotisations personnelles. C'est la mutualité qui les récolte. Le montant est fixé après enquête sur les revenus du ménage.
Si cette enquête est infructueuse ou que la personne ne souhaite pas s’y soumettre, la cotisation maximum est appliquée (912,91 € par trimestre).
La cotisation peut être réduite à zéro dans deux situations :
• Les revenus bruts imposables annuels du ménage sont inférieurs à 21.312,84 €, augmentés de 5.202,22 € par personne supplémentaire faisant partie du ménage.
• Le résident bénéficie de l’intervention majorée (statut BIM).
Comme tous les titulaires inscrits à une mutualité (3), le résident doit aussi payer la cotisation d'affilié (45 € par trimestre à la MC). Grâce à elle, il bénéficie d'avantages et services complémentaires.
• Lorsqu’un affilié risque de ne plus être couvert en soins de santé (parce qu’il n’est pas en règle de cotisations sociales ou que sa qualité/situation change), la mutualité lui envoie un courrier pour l’en informer et envisager avec lui les solutions possibles. Il est important de donner suite à ce courrier. Même si cette démarche implique une prise en compte des revenus du ménage, les cotisations personnelles peuvent être peu élevées, voire réduites à zéro.
Bon à savoir : Quand un indépendant paie des cotisations personnelles en tant que résident pour une année donnée, celles-ci peuvent lui être remboursées s’il régularise ses cotisations sociales pour cette même année.
• Lorsqu’une personne n’a pas ou plus de couverture en soins de santé, la première chose à faire (si ce n’est déjà fait) est de s’affilier à une mutualité puis de prendre rendez-vous avec un conseiller mutualiste pour connaître les démarches à faire.
(1) Font aussi partie de cette catégorie les étudiants, les membres des communautés religieuses et l’ancien personnel du secteur public d'Afrique.
(2) La mutualité examine si la personne concernée a droit ou pourrait avoir droit aux soins de santé via un autre régime. À cet effet, le conseiller mutualiste passe en revue des questions ciblées, et la personne doit signer une déclaration sur l’honneur.
(3) Il n'y a pas de cotisation d'affilié à la Caami. Mais il n'y a pas d'avantages et services complémentaires non plus.
Pour contacter un conseiller mutualiste, rendez-vous sur mc.be/contact ou appelez le 081 81 28 28. Plus d’infos sur mc.be/statut-resident
Peu connu, le legs en duo permet de léguer une partie de ses biens à une association, et l’autre à de la famille lointaine ou à des personnes non membres de la famille.
Texte : Marie Bourguignon, asbl Droits Quotidiens
Lorsqu'une personne décède, ses enfants reçoivent obligatoirement la moitié de ses biens (c’est ce qu'on appelle la réserve). Son ou sa conjoint(e) reçoit au moins l'usufruit de la 1/2 de la succession et sa réserve doit comprendre l'usufruit de l'habitation familiale et de ses meubles. Ce sont les héritiers réservataires. La personne peut décider par testament ce qu’elle fait du reste, et comment répartir la "quotité disponible". À défaut de testament, la deuxième partie du patrimoine est répartie de la même manière que la première.
Lorsqu’une personne n'a pas d’héritiers réservataires, elle est libre de léguer ses biens à qui elle veut. Si elle souhaite à la fois soutenir une cause qu'elle affectionne particulièrement et donner une partie de ses biens à une ou plusieurs personnes qui lui sont chères (ami, voisin, neveu ou nièce, compagnon…), le legs en duo est une bonne formule. Elle a le mérite de combiner les deux.
Par testament
Pour pouvoir faire un legs en duo, il faut rédiger un testament. La personne peut l'écrire elle-même de sa main (testament olographe) ou avec un notaire.
Le notaire l’inscrit au Registre central des testaments pour plus de sécurité.
Cette inscription coûte 25 €.
Attention : le testament olographe n’a pas de valeur juridique s’il est écrit à l’ordinateur (dactylographié) ou s’il est oral (message vocal ou vidéo).
Le testament écrit doit aussi être daté et signé.
Dans ce testament, la personne doit :
• désigner la ou les personnes qu’elle veut avantager (les légataires),
• préciser la part qu’elle veut laisser à chacun (de préférence un pourcentage du patrimoine plutôt qu'une somme),
• indiquer l’association qu’elle veut soutenir (en indiquant une 2e association au cas où la 1ère n'existerait plus au moment du décès).
Pour pouvoir faire un legs en duo, il faut rédiger un testament.
Sans le legs en duo, une personne qui n’est pas un descendant en ligne directe peut payer jusqu’à 80 % de droits de succession sur les biens qui lui ont été légués par une personne domiciliée en Wallonie ou en Région de BruxellesCapitale.
Avec le legs en duo, l’association désignée paie l’entièreté des droits de succession (réduits) : les siens et ceux des autres légataires. Les autres légataires ne doivent donc pas payer de droits de succession.
En Wallonie, le taux des droits de succession pour les asbl, fondations privées et fondations d’utilité publique est de 7 %.
En Région bruxelloise, les taux s’élèvent à :
• 25 % pour les asbl non agrées et les fondations privées,
• 7 % pour les fondations publiques et les asbl qui ont obtenu un agrément fiscal. Attention : en Flandre, l’intérêt du legs en duo a disparu depuis 2021. Le taux des droits de succession pour les bonnes causes est de 0 % (ou de 8,5 % pour
les fondations privées). De plus, une personne peut léguer une partie de son héritage (15.000 €) à un ami à un taux réduit de 3 %.
Bon à savoir : en Wallonie, à partir de 2028, les taux maximaux de droits de succession entre oncles/tantes et neveux/nièces diminueront de 70 % à 35 %. Entre toutes les autres personnes, ils passeront de 80 % à 40 %.
Le legs en duo est une procédure complexe. Il vaut toujours mieux demander conseil à un notaire.
Sur la plateforme Because.be, la Fondation Roi Baudouin fournit des informations sur plus de 30.000 associations pouvant bénéficier du legs en duo. Cette liste est basée sur des sources officielles automatiquement mises à jour.
Plus d'infos dans la rubrique "Décès, succession et testament" sur droitsquotidiens.be (legal info)
On ne voit pas toujours leur souffrance, mais elle façonne pourtant leur quotidien. Avec sa nouvelle campagne de sensibilisation, Altéo rappelle que l’inclusion passe aussi par la reconnaissance.
Texte : Sandrine Cosentino
"Ne jugez pas ce que vous ne voyez pas !" C'est le message fort porté par Altéo, le mouvement social des personnes malades, valides et en situation de handicap. À travers sa campagne, l’association met en lumière les défis que rencontrent celles et ceux dont la souffrance ne se perçoit pas au premier regard (voir encadré).
Le handicap invisible désigne une limitation d'ordre physique, sensoriel, mental, psychique ou lié à une maladie chronique. 80 % des handicaps seraient invisibles. Si ce chiffre, fréquemment cité par les institutions, donne un ordre de grandeur, aucune étude ne permet de mesurer précisément l’ampleur du phénomène.
L'absence de signes apparents complique, par essence, la reconnaissance de ces handicaps, entrainant jugements hâtifs, incompréhension et manque de soutien de la part des proches et du corps médical.
Les personnes souffrant d'un handicap invisible se retrouvent alors confrontées à un dilemme : justifier leur état de santé pour être reconnues (socialement et administrativement) ou préserver leur intimité au risque de ne pas pouvoir faire valoir leurs droits.
Christine, André et Christel, qui ont participé à la campagne d’Altéo, nous ont confié leur quotidien. Leurs parcours sont différents mais tous témoignent d'un même défi : celui de devoir sans cesse déconstruire les préjugés. Ils apportent, chacun à leur manière, une petite contribution pour susciter plus de bienveillance.
Dét erminée à continuer à travailler
"Depuis mon adolescence, je me bats pour qu'on me croie !" Regard pétillant et sourire aux lèvres, Christine ne manque pas d'énergie pour relever les défis malgré des pathologies multiples et invalidantes. Elle souffre d'endométriose depuis sa jeunesse, elle vit avec le syndrome des jambes sans repos, des vertiges persistants entrainant une perte d'équilibre (syndrome PPPD) et a fibromyalgie.
Après plus de 30 ans en tant qu'enseignante, elle perd son poste à cause du risque de chutes lié au PPPD. Refusant de rester inactive, elle obtient un mi-temps thérapeutique administratif dans une école. Mais chaque année, elle doit recommencer les démarches administratives, complexes et épuisantes. "C’est la quatrième fois que je remplis les documents. Et chaque fois, il y a des corrections à apporter, des menaces de refus, des allers-retours chez le médecin contrôle… C’est très lourd, surtout quand on n'est pas au meilleur de sa forme."
À 58 ans, Christine doit composer avec une fatigue extrême et des douleurs chroniques qui l’obligent à planifier chaque geste selon l'organisation de sa journée. Se laver les cheveux, par exemple, devient un effort considérable qu'elle doit programmer la veille d'une journée de travail. "Si je ne calcule pas tout, je ne termine pas la journée. Je ne peux plus parler, mâcher, marcher… Je suis bloquée."
Malgré tout, elle s'accroche. "L'environnement bienveillant dans lequel je travaille m'aide à garder l'estime de moi. Si je ne me sentais pas utile, je ne tiendrais pas." Rester active, même à petite dose, l’empêche aussi de laisser les douleurs prendre toute la place.
Épuisé d'être considéré comme fainéant
"Même faire mes courses devient compliqué. J'ai acheté un tabouret pliant pour pouvoir m'asseoir dans le parking. Sans carte de stationnement handicapé, je ne peux pas me garer près de l'entrée du magasin." À 36 ans, André vit avec des douleurs chroniques musculaires et
articulaires qui l’empêchent parfois de marcher ou de soulever des poids. Son bras droit est limité, son bras gauche engourdi. Un travail physique intense, commencé dès ses 14 ans, a provoqué ses douleurs, aggravées par un accident de travail survenu en 2024.
André doit sans cesse justifier son état auprès des médecins. "Quand on est jeune et qu’on se plaint, on vous prend pour quelqu’un qui ne veut pas travailler." Malgré les avis concordants de plusieurs spécialistes, il se heurte à des remarques blessantes et à des démarches administratives lourdes. Pour l'instant, travailler dans le bâtiment n’est plus envisageable. Une reconversion semble également difficile : André n’a pas de diplôme secondaire et son trouble de l'attention rend toute formation longue très compliquée.
Ce que vous ne voyez pas !
Altéo lance plusieurs actions de sensibilisation à destination du grand public : affiches, capsules vidéo et exposition itinérante en Wallonie et à Bruxelles. L'objectif est de faire évoluer les mentalités et promouvoir une société toujours plus inclusive. Toutes les informations pratiques se trouvent sur alteoasbl.be/cequevousnevoyezpas.
La campagne d’Altéo a mis en lumière la fragilité citoyenne des personnes porteuses de handicap et/ou de maladie invisibles. Ces citoyens subissent une double peine : d'une part, ils vivent une situation préjudiciable, souffrant dans leur corps et impactés dans leur mental. Et d'autre part, ils doivent composer avec un regard social empreint de préjugés. Altéo plaide pour qu'une attention politique soit portée à ces situations par un diagnostic et un accompagnement plus précoce ainsi qu'une amélioration de la reconnaissance du statut de travailleur en situation de handicap ou de maladie invisible.
Altéo récolte également des témoignages jusque fin 2025 et analysera les résultats en 2026. Pour témoigner de vos difficultés, complétez le questionnaire en ligne sur alteoasbl.be
En témoignant, il espère faire évoluer les mentalités. "Ce n’est pas du confort ni profiter du système. C’est juste essayer de survivre."
Saison 1, épisode 7
PODCAST
Justine : un handicap invisible, vraiment ?
Justine est atteinte d'une maladie neuromusculaire héréditaire, la myopathie des ceintures. Un handicap presque invisible. À la maison, le sujet était tabou. C'est à l'âge adulte que Justine commence à s'intéresser à sa pathologie pour mieux respecter son corps et ses besoins. Son parcours scolaire et ses débuts dans le monde professionnel ont été difficiles. Elle nous raconte pourquoi.
"Dès que j'évoquais la sclérose en plaque en entretien d'embauche, j'avais le sentiment que c'était terminé, que je n'aurais pas le poste." D'une voix calme et déterminée, Christel raconte sans détour les obstacles qu'elle rencontre depuis le diagnostic de sa maladie, posé pendant ses études d’éducatrice spécialisée. Par la suite, se sont ajoutés un trouble de l’attention et, plus récemment, un trouble du spectre autistique.
À 29 ans, Christel doit se réorienter. Le métier d’éducatrice s’avère trop éprouvant : les interactions sociales intenses, le stress et les imprévus sont incompatibles avec son équilibre physique et psychologique. Elle se forme aujourd'hui à un métier plus administratif, mieux adapté à sa situation. "J'ai besoin de respecter une bonne hygiène de vie, de me coucher tôt, d'avoir des routines."
Christel évoque aussi le paradoxe entre le besoin de cacher ses troubles pour éviter les jugements, et l’importance de les nommer pour faire évoluer les mentalités. "Un handicap ne se résume pas à une chaise roulante. Une personne peut paraitre tout à fait 'normale' alors qu’à l’intérieur, ce n’est pas le cas."
Retrouvez ces épisodes sur enmarche.be ou en scannant le QRcode.
Saison 3, épisode 7
PODCAST
Laurence : entre douleurs et errance médicale
Depuis plus de 30 ans, Laurence vit avec des douleurs musculaires et articulaires intenses. Ne sachant les expliquer, les médecins parlent de dépression, de burn-out… À 45 ans, elle obtient enfin une réponse. Elle est atteinte d'EhlerDanlos, une maladie rare. Depuis, elle porte la voix de ces nombreux patients de l'ombre, confrontés au manque de reconnaissance.
Préserver l'indépendance et la mobilité des aînés sans compromettre leur sécurité ni celle des autres usagers de la route : comment résoudre l'équation de cet enjeu majeur ?
Texte : Joëlle Delvaux
Judith est inquiète. La veille, son père âgé de 87 ans a pris un rond-point dans le mauvais sens, en pleine zone de travaux. Le mois passé, c’est un poteau qu’il n’a pas vu en reculant. La voiture sortait tout juste du garage. Edmond avait fait remplacer le rétroviseur arraché en longeant trop près un véhicule en stationnement. Heureusement, il n’y a pas eu de conséquence grave jusqu’ici mais les signaux sont là. Edmond doit bien admettre que conduire devient dangereux…
C'est un fait : avec l’âge, les sens s'altèrent et les capacités physiques et cognitives diminuent : baisse de la vision (notamment périphérique et nocturne), perte d’audition, ralentissement de la motricité et du temps de réaction, troubles de l'attention... Mais les effets du vieillissement ne touchent pas tout le monde ni au même âge, ni dans la même mesure. Et les limitations n’entraînent pas nécessairement une inaptitude à la conduite. "Beaucoup de
conducteurs âgés sont en parfaite santé et peuvent tout à fait continuer à conduire, assure Belinda Demattia, porte-parole de l'Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Du reste, la plupart compensent naturellement en choisissant le lieu et le moment où ils conduisent, et en adoptant une conduite prudente."
L'âge avançant, certaines affections qui peuvent impacter la conduite comme l'arthrose, les maladies cardiovasculaires, la démence… apparaissent plus fréquemment. Légalement, il revient au médecin de vérifier chez un patient qu'il satisfait aux conditions requises pour conduire un véhicule à moteur (1). Mais le médecin ne peut rien lui imposer et reste soumis au secret médical. In fine, la responsabilité incombe au conducteur. Rappelons qu'à chaque renouvellement du permis de conduire (tous les dix ans), le conducteur signe sur l’honneur une déclaration d'aptitude physique et mentale.
Faut-il imposer aux conducteurs âgés un renouvellement fréquent du permis de conduire avec contrôle médical, examen pratique ou remise à niveau ? Il y a deux ans, la proposition de la Commission européenne d'obliger les États membres à introduire de telles mesures contraignantes à partir de 65 ou 70 ans avait suscité de vifs débats. Dans les pays où ces contrôles obligatoires existent (Finlande, Suède…), aucune amélioration notable de la sécurité routière n’a été observée, alors que la mobilité des seniors s’en est trouvée réduite. Face aux nombreuses critiques, le Conseil et le Parlement européens ont rétropédalé (2) : lors du renouvellement du permis de conduire (tous les 15 ans max.), chaque pays pourra opter au choix pour un contrôle médical ou des alternatives, tel un formulaire d'autoévaluation. Et la politique menée à l'égard des conducteurs âgés reste libre.
Pour une conduite responsable
En Belgique, le dispositif actuel permet d'imposer aux seniors des restrictions à la conduite en cas de nécessité médicale. Le médecin peut délivrer une attestation d’aptitude ou d’inaptitude à la conduite, assortie de restrictions et conditions si nécessaire. En cas d'atteinte fonctionnelle, il doit orienter son patient vers le DAC en Wallonie (3) ou le Cara en Région bruxelloise et en Flandre (4) pour faire évaluer gratuitement son aptitude à conduire. Et le patient a l'obligation d'effectuer cette démarche. Une compagnie d'assurance ne peut pas imposer une telle évaluation mais elle peut refuser d'assurer un client qui ne s'y contraint pas (5).
Le DAC et le Cara disposent chacun d'une équipe pluridisciplinaire qui réalise les examens et tests nécessaires selon le dossier médical. Le conducteur est ensuite invité à un test sur la route. "Il ne s'agit pas de repasser le permis de conduire. Il n'y a aucun piège. On cherche à estimer de quelle manière des problèmes de santé vont se répercuter sur la conduite. On peut aussi tester des adaptations au véhicule lorsque des problèmes moteurs sont survenus à la suite de pathologies, explique Megane Murru, ergothérapeute au DAC. Cette évaluation est aussi l'occasion d'entendre les difficultés de la personne et de lui donner des conseils".
En Belgique, le dispositif actuel permet d'imposer aux seniors des restrictions à la conduite en cas de nécessité médicale.
L’inaptitude à la conduite est loin d’être la seule décision prononcée au terme de l'évaluation. "On cherche toujours les solutions les plus équilibrées" , insiste Belinda Demattia. Les chiffres le confirment : sur les 966 conducteurs de plus de 65 ans évalués en 2024, seulement 5 % ont été déclarés inaptes à la conduite. Un quart ont été déclarés aptes. Et plus de la moitié ont été déclarés aptes avec des restrictions (et éventuellement des adaptations) : ne pas emprunter l'autoroute, respecter un périmètre autour du domicile… (6). Pour 4 seniors sur 5, la correction de la vision s'est ajoutée comme condition.
Tout en insistant sur la nécessité de sensibiliser les médecins et les conducteurs à l'importance de leurs rôles et responsabilités, les deux agences pour la sécurité routière Vias et AWSR estiment que le dispositif tel qu'il
En cas de doute sur ses capacités à conduire en toute sécurité ou celles d'un proche, la première chose à faire est d'en parler au médecin traitant. "On pense souvent aux troubles cognitifs mais la vue et l'ouïe sont tout aussi déterminants, confie la Dr Imane Hafid, médecin généraliste. Les gens ont tendance à minimiser les signes de l'âge, à penser qu'il n'y a rien à faire. Pourtant, porter des lunettes correctrices ou un appareil auditif, cela peut tout changer." La vigilance s’impose aussi vis-à-vis des médicaments. " Comme les somnifères, certains antidouleurs provoquent de la somnolence. Il est de la responsabilité de chacun de ne pas prendre le volant dans ces circonstances."
Pour un senior, reconnaître ses propres limitations et déficiences est assurément un sujet sensible. Souvent, le Dr Hafid invite son patient à tester en ligne ses capacités à conduire (1). "Une prise de conscience personnelle est toujours plus bénéfique que des injonctions venant du médecin, commente-t-elle. Dans beaucoup de cas, heureusement, à un moment donné, la personne décide d'ellemême de lâcher le volant, sans remettre pour autant son permis de conduire à la commune…"
(1) vias.be/fr/particuliers/senior-test/
fonctionne dans notre pays a fait ses preuves et permet de trouver un juste équilibre entre les besoins de mobilité des seniors et la sécurité des usagers. Le gouvernement fédéral ne prévoit d'ailleurs pas de modifier la législation en matière de permis de conduire. "Imposer un contrôle médical ou un examen pratique aux seuls seniors serait non seulement discriminatoire mais injustifié", souligne Belinda Demattia. Contrairement aux idées reçues, les conducteurs âgés de 65 ans et plus ne sont pas plus dangereux que les autres. Moins présents et plus prudents sur la route, ils sont 4 fois moins impliqués dans des accidents graves que les jeunes entre 20 et 24 ans, et leur risque de blesser grièvement autrui est beaucoup plus faible. En revanche, les seniors sont plus souvent victimes de la route comme piétons ou cyclistes.
(1) Ces normes médicales, ainsi que les affections et pathologies susceptibles de les impacter, sont décrites dans l’annexe 6 de l’AR du 23 mars 1998 relatif au permis de conduire.
(2) La directive européenne révisant le permis de conduire n'a pas encore été adoptée officiellement.
(3) Cara : vias.be ou 02 244 15 11
(4) DAC : awsr.be ou 081 14 04 00
(5) Le conducteur qui n'a pas de problème de santé peut être redirigé vers Driving Know How pour une évaluation des compétences et techniques de conduite.
(6) L'aptitude assortie de restrictions est donnée pour un an, avec obligation de représenter un nouveau test.
Conseils pour conduire le plus longtemps possible
• Continuez à conduire régulièrement, mais privilégiez les trajets courts et connus, en dehors des heures d'affluence.
• Évitez de conduire la nuit et par mauvais temps. Nettoyez régulièrement le pare-brise et les phares de la voiture.
• Optez de préférence pour une voiture compacte, avec boîte de vitesses automatique, direction assistée et rétroviseurs panoramiques. De nouvelles technologies aident à la manœuvre et à la conduite mais elles peuvent dérouter le conducteur qui n'y est pas habitué.
• Entretenez votre forme physique et vos réflexes par une activité régulière.
• Stimulez votre concentration et votre mémoire par des activités requérant de l’attention (lecture, jeux de société, mots croisés…).
• Rafraîchissez vos connaissances du code de la route. Vous pouvez les évaluer de manière ludique sur quizdelaroute.be. L'AWSR organise aussi régulièrement des formations destinées aux plus de 65 ans.
• Soyez à l'écoute de votre entourage. Vos proches peuvent vous aider à trouver des aménagements ou alternatives : transports en commun, taxi social, livraisons à domicile, aide familiale, voire déménagement vers un logement proche des commodités...
Certains traitements contre le cancer peuvent avoir des effets à long terme sur la santé physique et mentale. Une surveillance est donc nécessaire. Depuis peu, des consultations de "survivorship" proposent un suivi médical et psychosocial spécialisé.
Texte : Candice Leblanc
Grâce aux progrès de la médecine, un nombre croissant de personnes survivent plus longtemps au cancer. Au prix, cependant, de plusieurs mois, voire d’années de traitements, d’incertitudes et d’angoisses. Une telle épreuve peut affecter tous les aspects de la vie : le parcours professionnel, les finances, les relations affectives et familiales, la vie sociale, les projets… mais aussi la santé mentale et physique. C’est tout l’enjeu des consultations de survivorship : offrir un suivi multidisciplinaire et personnalisé aux survivants et survivantes de cancer.
Car les traitements anticancers sont loin d’être une promenade de santé ! Même s’ils tendent à être de plus en plus ciblés et précis, ils ne s’attaquent pas qu’aux tumeurs et cellules cancéreuses : bien souvent, ils altèrent aussi les tissus environnants et/ou des organes sains, entrainant des effets secondaires indésirables (toxicités) qui peuvent persister quelque temps après l’arrêt des traitements.
Certains médicaments, notamment parmi les agents de chimiothérapie, peuvent laisser des séquelles :
• Les anthracyclines abiment les cellules cardiaques et altèrent les vaisseaux sanguins. Ce qui, à terme, majore le risque de maladies cardiovasculaires.
• Les alkylants sont toxiques pour les ovocytes ("ovules") et les spermatozoïdes. Généralement, un traitement pour préserver la fertilité est proposé aux personnes mineures ou en âge de procréer quand l’état du cancer le permet.
• Certains anticorps monoclonaux et chimiothérapies attaquent les nerfs et peuvent être à l’origine de douleurs chroniques et/ou de troubles de la marche.
• L’immunothérapie comporte aussi son lot de toxicités, plus ou moins sévères, plus ou moins réversibles : inflammations de la thyroïde, maladies auto-immunes, etc.
de souffrir d’un traitement !", commente Alice Wolfromm, hématologue et responsable de la Clinique du suivi à long terme de l’Institut Jules Bordet. Pendant la maladie, cette vigilance est déjà de mise ; oncologues et radiothérapeutes connaissent et surveillent les toxicités des traitements qu’ils prescrivent. Quand c’est nécessaire, ils collaborent avec d’autres médecins (cardiologues, neurologues, néphrologues, etc.) pour gérer lesdites toxicités et, si nécessaire, adapter les doses. Là où le bât blesse, c’est après le cancer, quand les patients et patientes en rémission depuis plus de 5 ans sont (ou se croient) sorties d’affaire et disparaissent dans la nature. "Il est normal de vouloir sortir du circuit hospitalier, reprendre une vie plus ou moins normale et 'oublier tout ça', reconnait la Dr Wolfromm. Mais quand vous avez bénéficié d’un traitement connu pour induire des toxicités à long terme ou des séquelles, qu’elles soient physiques ou psychologiques (1), bénéficier d’un suivi spécialisé à intervalles réguliers permet de prévenir ou, au moins, de détecter au plus tôt un éventuel problème de santé, lié à cette prise en charge cancérologique."
Les personnes qui ont eu un cancer doivent continuer à voir leur spécialiste une fois par an.
Ce n’est pas tout : en induisant des anomalies cellulaires, certains médicaments peuvent même être à l’origine d’un autre cancer ! Idem avec la radiothérapie. Si les techniques actuelles sont beaucoup plus précises et moins lourdes, de nombreuses personnes qui ont été très (trop) irradiées il y a vingt ou trente ans courent encore le risque de développer des cancers secondaires.
Rappelons-le, les traitements contre le cancer sont indispensables à la guérison ! Et, fort heureusement, toutes les personnes traitées ne subiront pas ces effets secondaires à long terme. "Mais nous ne pouvons pas attendre qu’un patient fasse un infarctus pour surveiller son cœur ou tout autre organe susceptible
Le concept de survivorship est plutôt récent et, en Belgique, quelques initiatives existent déjà. L’hôpital universitaire de Gand a été pionnier dans le suivi à long terme des enfants ayant survécu à un cancer hématologique (leucémie, lymphome, etc.). À Bruxelles, la Clinique de remédiation neurocognitive, située au CHU Brugmann, est la seule structure en Belgique — et l’une des seules en Europe ! — à proposer un programme de soins personnalisé et multidisciplinaire aux personnes qui, suite à un cancer, développent des troubles de la mémoire, de la concentration, de l’attention, etc. Et à l’Institut Jules Bordet, la Clinique du suivi à long terme des adultes hématologiques a été officiellement créée… l’année dernière. Çà et là, des programmes de revalidation post-cancer sont proposés, notamment pour les personnes ayant eu un cancer du sein, des ovaires ou de la prostate, surtout si elles sont mises sous hormonothérapie (2).
Mais à l’heure actuelle, ces offres de soins innovantes sont encore insuffisantes par rapport aux milliers de personnes potentiellement concernées — et dont le nombre ne cessera de croitre au fur et à mesure des progrès de la médecine. Sans surprise, cette carence s’explique en grande partie pour des raisons budgétaires. Ce que déplorent de nombreux spécialistes du cancer. "Notre système de soins de santé débourse chaque année des millions d’euros pour des traitements innovants, constate la Dr Wolfromm avec une pointe d’amertume. À court terme, c’est une bonne chose pour les malades, bien sûr, mais à quoi ça sert si, après, ces mêmes personnes sont 'abandonnées'
par le système et développent d’autres pathologies, potentiellement aussi graves ?"
L’idéal, selon la spécialiste, serait d’identifier les personnes qui tireraient le plus de bénéfices santé d’un suivi de survivorship pour mettre en place la stratégie de dépistage la plus adéquate possible : quels examens réaliser ? À quelle fréquence ? Pour qui ? Or, nous ne le savons pas encore avec précision. "L’Union européenne commence à financer des études sur la question, mais nous manquons encore de données pour chiffrer plus précisément les risques (cardiovasculaires, oncologiques, etc.) en fonction du type de traitement, des doses reçues, et du profil de chaque individu : âge, genre, facteurs de risque préexistants, etc." Car il ne faudrait pas non plus verser dans une “paranoïa” médicale aussi coûteuse qu’anxiogène ! Rien ne sert d’inquiéter inutilement des personnes déjà fragilisées par l’épreuve de la maladie. L’enjeu est plutôt d’informer le corps médical de symptômes qui peuvent être liés à une prise en charge cancérologique passée... Par leur approche multidisciplinaire, les programmes de survivorship constituent un idéal, mais tous les hôpitaux n’en proposent pas. En revanche, il est prudent de retourner voir son médecin spécialiste (gynécologue, urologue, oncologue, hématologue, etc.) chaque année, même au-delà de cinq ans de rémission. Quant au médecin généraliste traitant, il faut toujours l’informer des antécédents personnels ou familiaux de cancer (3). En laissant les docteurs garder ça en tête pour elles, les personnes qui ont survécu au cancer peuvent avoir l’esprit plus tranquille.
(1) Il n’est pas rare que les personnes ayant eu un cancer développent un syndrome de stress posttraumatique ou des troubles anxieux. D’où l’intérêt d’une prise en charge (onco)psychologique, pendant et après la maladie.
(2) Certains traitements à base d’hormones préviennent la récidive des cancers "hormonodépendants", mais ils induisent souvent des effets secondaires au niveau métabolique, qui peuvent favoriser la prise de poids et, par conséquent, les maladies cardiovasculaires.
(3) Dans cette optique, la Clinique du suivi à long terme de Bordet a développé un "Passeport Survivant" qui, entre autres, dresse la liste des points d’attention, des suivis et des examens de dépistage recommandés pour chaque patient ou patiente ayant eu un cancer hématologique.
Les recommandations “"anticancers"
Tabagisme, sédentarité, malbouffe, exposition aux UV... La moitié des cancers ont des causes évitables. Raison pour laquelle tout le monde a intérêt à adopter une bonne hygiène de vie, et particulièrement les personnes qui ont déjà eu un premier cancer, car cet antécédent en luimême constitue un risque supplémentaire. C’est-à-dire :
• Adopter une alimentation saine, variée et équilibrée, riche en fibres (légumes, légumineuses, etc.) et pauvre en graisses, en sucres et en sel.
• Bouger au moins 30 minutes par jour (marcher, par exemple) et faire 150 minutes d’exercice d’intensité modérée à intense chaque semaine.
• Ne pas fumer, ne pas boire (trop) d’alcool et se protéger des rayons ultraviolets.
• Profiter des dépistages organisés par les autorités ou préconisés par votre médecin : cancers du sein (via notamment le Mammotest), du col de l’utérus (via le frottis, remboursé tous les 3 ans), colorectal, de la peau (en surveillant et signalant les grains de beauté suspects), etc.
Quelle est la différence entre un savon et un gel douche ? Quel produit s'adapte le mieux à la peau ? Et pour l'environnement ? En Marche fait le point.
Texte : Sandrine Cosentino
Armée d'une application décryptant la composition des produits cosmétiques, je flashe tous les codes-barres des produits lavants dans un supermarché pour trouver "le" produit qui me conviendra le mieux. Mais ce n'est pas si simple ! Dans les compositions, de nombreux ingrédients m'interpellent : substance parfumante, tensioactif, colorant, stabilisateur, épaississant, antioxydant… L'app souligne certaines qualités : sans parfum allergène, sans parabène, sulfate ou silicone nocif. Mais m'alerte également sur la présence potentielle de perturbateurs endocriniens, allergènes, polluants, irritants… Les notes
données par l'app font le grand écart entre nul et excellent, indépendamment du type de produit (gel douche, savon ou pain dermatologique) et de la marque. "Ces produits ont tous des propriétés nettoyantes et permettent d'obtenir le résultat souhaité : être propre, souligne Jonathan White, dermatologue à l'Hôpital universitaire de Bruxelles. Ils contiennent des tensioactifs, des molécules capables de capturer le gras, la saleté et les microbes présents sur la peau. Le rinçage élimine tout. "Les différences résident principalement dans les composants et la teneur en pH."
Peau normale peu de réactions > de nombreux choix
Le pH est une échelle de 0 à 14 permettant de définir si un milieu est acide (en dessous de 7) ou basique (à partir de 8). Notre épiderme présente naturellement un pH acide (environ 5.5). Or, de nombreuses solutions lavantes affichent un pH oscillant entre 8 et 10.
"Une utilisation régulière d'un produit ayant un pH trop élevé peut abîmer la barrière protectrice de l'épiderme, prévient le dermatologue. En revanche, plus un produit se rapproche du pH de la peau, mieux il préserve sa protection."
Un savon traditionnel, solide ou liquide,
Visage nettoyage quotidien
Peau sèche rugueuse, démangeaison > utiliser des produits doux et hydratants
Zone intime nettoyage quotidien
Peau sensible picotements, rougeurs > éviter les détergents et les parfums
Pieds nettoyage quotidien
Peau atopique (maladies de peau) très réactive > privilégier les pains dermatologiques (syndet), sans parfum
Mains nettoyage plusieurs fois par jour
Aisselles nettoyage quotidien
Une douche par jour n'est pas toujours nécessaire.
issu d'un processus de saponification (1) ayant un pH basique peut provoquer des irritations. Les fabricants ajoutent alors des agents nutritifs surgraissants (comme l'huile d'amande douce ou le beurre de karité) pour éviter le dessèchement de la peau (savons surgras).
Les "savons sans savon", appelé aussi syndet (synthetic detergent) ou pains dermatologiques s'obtiennent avec des agents lavants synthétiques. Ils ont un pH plus proche de celui de la peau et sont donc moins agressifs. Il est également possible d'acheter des produits étiquetés "pH neutre". Ils peuvent cependant contenir des tensioactifs synthétiques agressifs, comme le Sodium Lauryl Sulfate (SLS), qui décapent fortement la peau.
Contrairement aux savons solides, les gels douche et savons liquides sont composés de minimum 70 % d'eau
"Les fabricants y ajoutent des conservateurs pour éviter le développement de bactéries et des épaississants", précise le docteur White. L’Europe impose un étiquetage strict sur les cosmétiques. Les ingrédients (INCI) sont classés par ordre de quantité (du plus utilisé au moins utilisé). Souvent, les 3-4 premiers de la liste constituent plus de 80 % du produit.
Chaque ingrédient d’un cosmétique (détergent, parfum, conservateur, agent moussant, correcteur de pH…) peut provoquer une réaction cutanée. "En analysant la composition d'un produit, il est possible d'isoler un ingrédient et de l'éviter, conseille le dermatologue. Un test dermatologique permet également de distinguer une irritation d'une allergie."
3,9 % à 5,5 % de la population européenne est sensible aux parfums, selon le département de dermatologie de l'Université d'Amsterdam (2). Pourtant de nombreux produits, indépendamment de leur forme, contiennent des agents parfumants (synthétiques ou huiles essentielles).
Dans la trentaine de produits scannés avec l'app Yuka, des substances parfumantes, comme le Linalol ou le Limonene, reviennent régulièrement. Elles sont considérées dans l'Union
européenne comme potentiellement allergènes. En revanche, selon les réglementations américaine et canadienne actuelles, les fabricants ne sont pas tenus de divulguer les différents parfums utilisés pour des raisons de propriétés intellectuelles. D'autres informations sur le packaging s'ajoutent aux ingrédients. "Les mentions 'hypoallergénique', 'pour bébé', 'pH neutre'… sont peu réglementées. Il faut donc être prudent" , avertit le docteur White.
Quant aux informations "pour homme, femme, sportif…", c'est purement du marketing, assure Testachats après avoir testé plusieurs marques (3). La seule vraie différence, c’est l’odeur : les ingrédients sont identiques.
Alors, comment choisir ? Le dermatologue est clair : cela dépend du type de peau ! En fonction de la sensibilité et des réactions, certaines solutions seront adaptées et d'autres pas. Les considérations écologiques jouent aussi dans la balance du choix. Les nettoyants solides présentent un avantage écologique au niveau du packaging : utilisation de carton ou pas d'emballage du tout, sans contenant plastique... Ils ont généralement une durée de vie plus longue que les nettoyants liquides, une économie non négligeable pour le portefeuille. Les solutions liquides, gourmandes en eau dans leur fabrication, ont en revanche l'avantage de réduire le risque de transmission de germes et permettent une application hygiénique limitant le contact direct avec le flacon. "Mais quel que soit le choix, le mieux pour l'environnement et pour la peau est de n'utiliser que le minimum de produit lavant", rappelle le dermatologue
(1) Saponification : réaction chimique naturelle entre un corps gras (huile, beurre) et de la soude (pour les savons solides) ou de la potasse (pour la version liquide), obtenue à froid ou à chaud.
(2) "What is the added value of patch testing with 30 fragrance allergens in addition to the European Baseline series?" Rosalie C Krijl et al., Contact Dermatitis, 2022
(3) "Vaut-il mieux se laver avec un gel douche ou avec un savon ordinaire ?" Ann Lievens, Testachats, 2023
5 CONSEILS POUR BIEN SE LAVER SANS IRRITATION
1. Mouillez la peau avant applicati on Quel que soit le produit, il est prévu pour être dilué sur un corps mouillé.
2. Utilisez une quantité adaptée
Ni trop pour éviter le gaspillage, ni trop peu.
3. Rincez soigneusement
Le produit n'est pas fait pour rester sur la peau. Portez une attention particulière dans les plis et sous les bijoux.
4. Séchez bien le corps
Pour éviter les irritations, se sécher soigneusement est indispensable, surtout dans les zones sensibles.
5. Surveillez sa peau
Sécheresse, rougeurs, tiraillements sont les signes d’un cosmétique inadapté.
Se laver quotidiennement ou pas ?
Une douche par jour peut être excessive pour les peaux plus sensibles. Certaines zones demandent néanmoins plus d'attention :
• Le visage, à laver quotidiennement, est parfois plus sensible que le reste du corps et préfère un produit plus doux.
• Les mains doivent être lavées plusieurs fois par jour, surtout après un contact avec des selles ou d'autres fluides. Les contacts fréquents avec des agents lavants peuvent engendrer plus d'irritations.
• La région intime doit être lavée au moins une fois par jour car elle est plus à risque de contamination, tout comme les aisselles.
• Les pieds doivent être lavés une fois par jour (ou davantage en cas de transpiration excessive) pour éviter les macérations et les problèmes cutanés.
En cas de doute ou de réactions fréquentes, parlez-en à un dermatologue.
Dans son roman graphique "Impénétrable", Alix Garin partage son récit intime à propos du vaginisme, un trouble sexuel courant mais encore peu connu.
Texte : Soraya Soussi
T'es sûre que ça va ?", demande le compagnon d'Alix. "Oui", répond-telle en serrant les dents. Alix a mal depuis quelques temps durant les rapports sexuels. Ses douleurs s'intensifient à force d'insister… Jusqu'au jour où elle n'en peut plus. Elle ne veut plus de ce sexe qui la brûle de l'intérieur. Alix Garin, bédéaste belge a sorti en septembre dernier son album, "Impénétrable". Un voyage intime qui explore son long parcours pour diagnostiquer le vaginisme et la vulvodynie dont elle a souffert pendant plusieurs années. Avec "Impénétrable", Alix Garin ouvre la voie vers le dialogue dans les couples, mais aussi entre patientes et soignantes pour poser des mots sur des troubles de santé sexuelle peu traités car encore tabous, même dans le milieu médical.
Non, le vaginisme n'est pas un nouveau courant de pensée, mais un trouble sexuel courant chez les femmes. Il peut parfois être confondu avec une pathologie proche comme la vulvodynie. Bien les diagnostiquer est important pour adopter les bons traitements, prévient Silke Vasseur, gynécologue à la Clinique du périnée du CHU Saint-Pierre.
Le vaginisme provoque une contraction involontaire des muscles du périnée, qui rend la pénétration difficile, voire impossible. Cependant, ce n'est pas la contraction elle-même qui crée les douleurs, mais le fait de forcer la pénétration.
La vulvodynie se manifeste quant à elle par une douleur externe, localisée à l'entrée du vagin et au niveau des lèvres, déclenchée par un contact physique ou même par son anticipation. La douleur est alors immédiate au toucher. Elle peut survenir dès le premier rapport sexuel ou plus tard, après une période d’activité sexuelle sans problèmes.
"Dans les cas de vulvodynie, le cerveau n'a pas de 'rétro-contrôle' de la douleur. Il a enregistré, par erreur, que toucher cet endroit faisait mal."
Par ailleurs, une vulvodynie, des lésions, une infection, etc. peuvent provoquer une dyspareunie, c’est-à-dire une douleur lors de la pénétration, qui est un symptôme d’une de ces pathologies.
Le vaginisme est souvent la conséquence d’une mauvaise éducation sexuelle ou de son absence, selon Silke Vasseur. Certaines femmes ne connaissent pas du tout l'anatomie de leurs organes génitaux. Elles peuvent imaginer leur vagin trop étroit ou trop serré et croire, inconsciemment, que "rien ne peut y entrer".
Les non-dits et les tabous qui entourent la sexualité dans certaines familles peuvent aussi créer une peur de l'acte, créant un blocage qui contracte le muscle. Enfin, comme la vulvodynie, le vaginisme peut survenir à la suite d’un traumatisme (abus sexuel, grave infection, opération chirurgicale, un décès, etc.). Parfois, la psyché déploie des mécanismes de protection comme une amnésie, par exemple, à la différence du corps qui peut se souvenir d’un événement malheureux bien plus tard et déclencher des troubles au niveau de la santé sexuelle. Certaines thérapies comme l'EMDR (psychothérapie par mouvement oculaire pour traiter les traumatismes) sont nécessaires pour soigner la pathologie.
bédéaste. Un fossé se creuse entre les partenaires. Chaque geste tendre de son copain crispe Alix qui ne supporte plus d'être touchée. Elle se sent coincée et leur rapport au sexe devient tabou. À la fois, la peur de le perdre grandit.
Malgré une libération de la sexualité féminine, des tabous autour de la santé sexuelle persistent tant dans la sphère privée que dans le milieu médical.
Selon le Collège national des gynécologues et obstétriciens en France, 6 à 15 % des consultations en sexologie concernent le vaginisme (1). Mais la prévalence de cette pathologie auprès des femmes reste difficile à estimer, allant de 5 à 17 % selon des études américaines et anglaises. Une fourchette plutôt large qui s’explique par le manque de données précises sur un trouble en particulier. Les études concernent souvent les inconforts et douleurs sexuelles de manière générale. Par ailleurs, le vaginisme reste sous-diagnostiqué. Malgré une libération de la sexualité féminine, des tabous autour de la santé sexuelle persistent tant dans la sphère privée que dans le milieu médical, pointe la gynécologue. "De nombreux gynécologues ne sont pas formés aux troubles liés à la santé sexuelle. Ce sont des pathologies qui sont davantage rencontrées par les sexologues. Or, pour diagnostiquer un cas de vaginisme, il suffit parfois d'effectuer un examen physique en vérifiant la réaction du muscle du périnée."
pression psychologique n'aboutira à rien de bon non plus. Il est possible d'explorer sa sexualité autrement que par la pénétration, par exemple." Quand le vaginisme s’accompagne d'une autre pathologie, comme la vulvodynie, la guérison peut être longue et faire appel à plusieurs spécialités : gynécologue, psychologue, sexologue, urologue, kiné, sage-femme…
Lourds de conséquences
Les troubles sexuels, comme le vaginisme ou la vulvodynie, ne sont pas sans conséquences sur la vie relationnelle et affective du couple, et de la personne qui en souffre. "On peut se sentir seule et anormale quand le corps ou une partie du corps dysfonctionne, sans comprendre la raison. Ce qui amène à une baisse de l'estime de soi."
Pour Alix Garin, le cycle infernal de la douleur a fait chuter sa libido, jusqu'à rendre le désir inexistant. "Quand on est avec la personne que l'on aime, c'est extrêmement culpabilisant de ne plus avoir envie de faire l'amour", confie la
Le vaginisme étant une contraction inconsciente des muscles, le travail auprès d'un kiné spécialisé sera nécessaire pour en venir à bout. Se faire accompagner d’un sexologue pour mieux comprendre son anatomie, le fonctionnement des muscles pelviens (possible aussi avec l'aide d'un kinésithérapeute), etc., peut également faire partie du traitement, selon Silke Vasseur. Elle insiste également sur l'importance d'intégrer le partenaire au processus de guérison . "Il faut être conscient que forcer ne fera qu'empirer le trouble. Tout comme mettre une certaine
Pour guérir, il a d'abord fallu mettre des mots sur les maux d'Alix Garin. En d'autres termes, être diagnostiquée. Son parcours vers la guérison l'a également amenée à se questionner sur le rapport au couple, à la façon de faire l'amour, à écouter les envies et besoins de son corps... En voulant se soigner, elle a pu s'émanciper d'une série d'injonctions liées à la vie sexuelle, relationnelle et affective. Un "lâcher prise" salvateur qui a pu, entre autres, guérir ses troubles intimes.
(1) "Les ennuis et maladies gynécologiques", Collège national des gynécologues et obstétriciens, cngof.fr, 2023
"Impénétrable" Alix Garin Éditions Le Lombard 2024 304 p. 29,9 €
La recherche scientifique belge est particulièrement performante. Un numéro sur deux, En Marche met un coup de projecteur sur une découverte made in Belgium qui, peut-être, révolutionnera la santé de demain.
En Belgique, l’Institut des Sciences naturelles coordonne, en collaboration avec d’autres institutions, les investigations scientifiques au sujet des populations de phoques et de cétacés à proximité de nos côtes. Leurs constats nous informent et nous questionnent tant sur la santé des mammifères marins, que sur celle de la mer du Nord.
Texte : Valentine De Muylder, Photo : Jan Haelters (IRSNB)
Les échoués. C’est le titre d’un rapport publié au début de cet été par l’Institut des Sciences naturelles (1). On y apprend notamment qu’en 2024, une septantaine de phoques communs et de phoques gris ont été retrouvés morts à la côte belge, souvent pris au piège dans des filets de pêche. Trente-six cadavres de marsouins communs ont également été découverts sur nos plages. Ces petits cétacés au museau (ou "rostre") arrondi sont apparus au large de nos côtes il y a une trentaine d’années, précise Jan Haelters, biologiste marin et auteur principal du rapport. Un déplacement de population vers le sud de la mer du Nord qui pourrait être lié, entre autres, aux conséquences du changement climatique sur le plancton, et donc sur la chaine alimentaire.
Les échouages permettent aux scientifiques, avec l’appui des administrations compétentes et de bénévoles, de mener une véritable enquête sur les changements qui s’opèrent sous la surface de la mer. "S'interroger, sans vouloir d’emblée formuler des réponses toutes faites, est une composante essentielle [du processus scientifique], rappelle le rapport. Il en va de même lorsqu’il s’agit d’élucider les mystères qui entourent les baleines, les dauphins et les phoques." Un exemple : ces dernières années, de moins en moins de marsouins semblent avoir été victimes de l’appétit du phoque gris, alors que les observations et relevés
aériens montrent que les deux espèces restent bien présentes dans la région… "[Les marsouins] ont-ils appris à éviter les phoques gris ? Ou bien ces derniers trouvent-ils suffisamment de nourriture différente ailleurs ?"
D'année en année, les indices récoltés par l’Institut permettent de mesurer l’impact des activités humaines sur les mammifères marins et de "planifier, dans le temps et dans l’espace, les activités en mer susceptibles de [les] déranger, voire de [leur] nuire physiquement." Dans un précédent rapport, notent les chercheurs, "nous avions constaté que dans les eaux belges, les densités de marsouins étaient significativement plus faibles à proximité des voies de navigation. Ce résultat a été confirmé dans une étude à plus grande échelle qui a combiné nos données avec celles provenant d'études similaires dans les eaux des pays limitrophes. (…) Les résultats ne nous ont guère surpris : les marsouins étaient perturbés par la navigation, un effet détectable jusqu’à une distance de près de 9 km."
Étudier ces mammifères marins fournit de précieuses informations sur la santé de tout un écosystème.
Phénomène plus rare : un petit rorqual s’est échoué sur la plage d’Ostende en mai 2024 (voir photo). En bons détectives, les spécialistes des mammifères marins ont procédé à son examen post-mortem. L’autopsie a été confiée aux Facultés de médecine vétérinaire des universités de Gand et de Liège, qui collaborent étroitement avec l’Institut. Conclusion : séparé de sa mère pour une raison inconnue, le jeune mâle âgé de quelques semaines est mort de faim. "En 2013, nous avons investigué un autre individu qui s'était échoué à Nieuport, ajoutent les auteurs : il avait ingéré de grandes quantités de plastique qui l’empêchaient de s’alimenter."
Comme les mammifères marins se situent en haut de la chaine alimentaire, leur étude fournit de précieuses informations sur la santé de tout un écosystème. La recherche des substances polluantes présentes dans leurs tissus permet par exemple d’évaluer les risques pour la santé humaine liés à la consommation de poissons de mer. Limiter l’impact des activités humaines en mer ne profite donc pas qu’aux mammifères marins, mais aussi de bien des manières aux humains.
(1) Haelters, J., Moreau, K. & Kerckhof, F., Les échoués. Mammifères marins en Belgique en 2024, Institut des Sciences naturelles, 2025
Pour sa 8e édition, The Extraordinary Film Festival (TEFF) revient avec une programmation riche, audacieuse et humaine. L'événement s'invite aussi dans les écoles pour y proposer un autre regard sur le handicap.
Texte : Julien Marteleur
Pour sa dernière édition, le jury du TEFF a retenu 38 films : 28 courts et 10 longs métrages, répartis entre documentaires et fictions, issus de 16 pays différents. Des œuvres hétéroclites qui posent toutes un regard sensible et véritablement cinématographique sur le handicap, sans jamais sombrer dans le misérabilisme. "Les reportages sur le sujet montrent essentiellement la maladie, les difficultés. Ce qui nous a plu dans les fictions et docus qu'on a sélectionnés, c'est qu'ils racontent avant tout des histoires, pas des cas", précise Luc Boland, directeur artistique du festival.
Au programme, le long métrage "Qui brille au combat" fait figure d’événement. Présenté à Cannes, ce film autobiographique — la sœur de la réalisatrice Joséphine Japy est atteinte d'une maladie génétique rare — interprété par Mélanie Laurent sera projeté en avantpremière. Il raconte l’histoire d’une famille confrontée au handicap sévère d’une jeune fille dont le diagnostic reste flou. Il ne faut pas non plus manquer "En tong aux pieds de l’Himalaya", une comédie française sur une mère divorcée et son enfant autiste, ou encore "Sorda", une singulière fiction espagnole sur la maternité vécue par une femme mal entendante.
Pas d'entre-soi
À contre-pied de certains grands festivals de cinéma qui s’adressent au public "du milieu", le TEFF (dont la MC est partenaire) éduque, sensibilise et ouvre les esprits, notamment ceux des plus jeunes. Depuis ses débuts, l'événement met l'accent sur la pédagogie, avec des initiatives qui touchent directement les enfants et les ados. "Leur regard est souvent plus pur, plus direct. Leur faire découvrir le handicap à travers le cinéma, c’est leur offrir une clé pour comprendre l’autre", souligne Luc Boland.
Fais ton court !
Dans le cadre du concours "Fais ton court!", 11 films ont été retenus, dont 3 réalisés par des élèves grâce au programme "La culture a de la classe". Ce projet, soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, a permis à
Le film espagnol "Sorda", quand maternité rime avec surdité...
des rhétoriciens d'écoles bruxelloises de découvrir les techniques du cinéma et d'aborder trois thématiques autour du handicap : la perte de la vue, la mobilité réduite et la surdité. L’occasion pour eux de mieux appréhender ces réalités tout en développant leur créativité. "C’était une première d’accompagner les enfants comme ça. On leur a montré des petits courts métrages durant l’année, dont ils ont pu s'inspirer pour s’exprimer à leur tour. Le résultat est bluffant", se réjouit Luc Boland.
Le volet pédagogique du TEFF se déploie encore plus loin. Du 17 au 24 novembre, des séances scolaires délocalisées auront lieu dans plusieurs villes, de Charleroi à Libramont en passant par Louvain-la-Neuve. Ce dispositif itinérant, présent depuis la seconde édition du festival, rassemble chaque année près de 4.000 élèves. "On doit doubler les séances dans certaines villes. Et ça continue toute l’année, sur demande. C’est une vraie tournée de sensibilisation", souligne le directeur artistique. Et après les projections, les enfants posent leurs questions sans tabou. Pour déconstruire les stéréotypes autour du handicap. Car l'équipe du TEFF croit au pouvoir du cinéma pour changer les mentalités.
"Le handicap effraie, car il renvoie à notre propre fragilité. Mais l’audiovisuel est un outil puissant pour transformer cette peur en compréhension", conclut Luc Boland.
The Extraordinary Film Festival
Du 6 au 9 novembre au Delta de Namur et du 17 au 24 novembre en délocalisé (Mons, Liège, Charleroi…)
Découvrez la programmation complète du festival sur teff.be info@teff.be 02 673 27 89
(1) Hors séances d'ouverture et de clôture et séances scolaires.
5 x 2 places à gagner !
Tentez de remporter des places pour assister à une séance de projection de votre choix à Namur (1). Complétez le formulaire en ligne accessible sur enmarche.be/teff ou via le QR code ci-contre pour le jeudi 16 octobre à minuit au plus tard. Tirage au sort le vendredi 17 octobre . Les gagnants seront informés par email.
Les douleurs chroniques affectent bien plus que le corps : elles influencent la confiance en soi, la vie sociale et le rapport au travail. Comment maintenir une activité professionnelle quand l’énergie et les capacités varient au quotidien ?
Animé par des psychologues du Réseau 107 BW, ce cycle d’ateliers propose des pistes concrètes pour envisager un avenir professionnel malgré la maladie. La sophrologie, intégrée au cycle, vous aidera à mieux gérer la douleur, le stress et à retrouver une énergie positive.
Dates : les mardis 4, 18 et 25 novembre et 2 décembre de 10h à 12h
Lieu : MC Wavre, rue Charles Sambon 24
Prix : 10 € pour le cycle complet
Inscription : mc.be/agenda-soins
event.bw@mc.be
Perte d’un être cher, de vos capacités physiques, de votre travail... le deuil prend de nombreuses formes. Pour vous accompagner dans ce cheminement, nous vous proposons un cycle de 5 ateliers pour mettre en mots et en forme votre vécu. Le carnet de deuil deviendra alors le contenant artistique du travail psychique réalisé.
Dates : les vendredis 21 et 28 novembre, 5, 12 et 19 décembre de 13h30 à 15h30
Lieu : MC Nivelles, boulevard des Archers 54
Prix : 12,50 € pour le cycle complet
Inscription : mc.be/agenda-sante-mentale event.bw@mc.be
La MC et Énéo, mouvement social des aînés, vous proposent un cycle d’activités pour traverser les étapes de la vie avec plus d’autonomie, d’équilibre et de clarté.
Séance d’info : Réduire sa facture de soins de santé
Quels sont vos droits ? Comment bénéficier des aides existantes ? Cette séance vous donnera des astuces concrètes pour alléger vos dépenses et mieux comprendre le fonctionnement de la Sécurité sociale.
Date : le vendredi 7 novembre de 10h à 12h
Gratuit
Atelier : Arnaques en ligne, apprenez à les détecter et les éviter
Les escroqueries numériques se multiplient et deviennent de plus en plus sophistiquées. Apprenez à reconnaître les pièges courants et adopter les bons réflexes pour naviguer en toute sécurité.
Date : le vendredi 14 novembre de 9h30 à 12h30
Prix : 5 € affiliés MC 10 € non-affiliés
Atelier : Carnet de vie
Anticiper ses choix de vie, les formaliser et les faire respecter: cet atelier vous guide dans la création de votre Carnet de vie, un outil conçu pour vous aider à rester acteur de votre parcours et à en parler avec vos proches.
Date : le vendredi 21 novembre de 9h30 à 12h30
Prix : 5 € affiliés MC 10 € non-affiliés
Devenir grand-parent transforme les relations familiales. Cette conférence vous propose des clés pour mieux comprendre cette étape, prendre du recul et favoriser des liens harmonieux avec vos enfants et petits-enfants.
Date : le vendredi 28 novembre de 10h à 12h
Prix : 3 € affiliés MC 6 € non-affiliés
Lieu : Salle communale d’Orp-le-Grand, place Communale 5
Inscription : mc.be/activites-seniors-bw event.bw@mc.be 0497 54 88 32
Altéo Brabant wallon vous propose des ateliers pour vous aider à devenir autonome visà-vis des outils numériques. Ces rendez-vous sont animés par des aidants numériques qui se feront une joie de répondre à vos questions, vous expliquer comment faire (et refaire) les différentes opérations par vous-même grâce à leurs connaissances mais aussi grâce à différents outils disponibles en ligne.
Dates et lieux :
• Les 1ers et 3es mardis du mois de 14h à 16h à l’EPN d’Ottignies, bd Martin 13
• Les 2es et 4es mardis du mois de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h (hors congés scolaires) à la MC Nivelles, bd des Archers 54
Inscription : 081 237 237 bw@alteoasbl.be
Des bornes d’accueil interactives dans les agences de votre région : un service plus efficace !
La MC cherche à toujours mieux vous accompagner. Désormais, des bornes d’accueil interactives sont disponibles dans les agences de votre région.
À votre arrivée, dirigez-vous vers la borne d’accueil. Identifiez-vous à l’aide de votre carte d’identité
Du lundi 20 au vendredi 31 octobre, certaines de nos agences adaptent leur horaire pour le congé d'automne.
BRAINE-L'ALLEUD
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
COURT-SAINT-ÉTIENNE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 27, le mardi 28 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 28 octobre de 9h à 12h30
JODOIGNE
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le mardi 21 et le vendredi 24 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 22 et le jeudi 23 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 21 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 27, mardi 28 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi 27 octobre de 9h à 12h30
(ou avec celle de la personne que vous accompagnez). La borne vous invitera à confirmer l’exactitude de vos coordonnées de contact. Si vous avez rendez-vous avec un conseiller mutualiste ou le Service social, la borne le détectera automatiquement. Sinon, elle vous proposera les différents services disponibles dans l’agence lors de votre venue.
Cette étape simple mais essentielle garantit une meilleure qualité de service et un traitement plus efficace de votre visite.
Munissez-vous de votre carte d’identité
Pour utiliser la borne, il vous suffit de présenter votre carte d’identité électronique (eID). Elle permet une identification sécurisée et rapide. Ne l’oubliez pas ! Consultez les horaires sur mc.be/contact avant de vous déplacer.
Nous contacter ou prendre rendez-vous :
Conseillers
mc.be/contact • 067 89 36 36
Service social mc.be/social • 067 89 36 83
WAVRE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Et si votre ado se formait à l’animation ?
Ocarina, l'organisation de jeunesse de la MC, propose une formation à l'animation pour les jeunes dès 16 ans. Le cycle théorique et pratique s'étale sur 2 ans pendant les congés scolaires, au terme duquel un brevet officiel d'animateur de centre de vacances est délivré !
Jusqu'à 100 €/an remboursés sur la formation pour les affiliés MC (voir avantage sur mc.be/camps-stages).
ocarina.be/se-former 02 208 09 50 bruxelles@ocarina.be
Le Relais pour la vie est un événement familial et solidaire où des équipes se relayent pour marcher ou courir pendant un total de 24 heures, symbolisant ainsi le combat mené par les patients et leurs proches contre la maladie. Tout au long du parcours, les marcheurs et les visiteurs peuvent faire une halte aux nombreux stands (alimentation et activités variées) dont l'ensemble des bénéfices est entièrement reversé à la fondation.
Pour participer à cette action, plusieurs possibilités :
• Inscrivez-vous dans l’équipe MCénéoSport du Relais pour la vie et venez marcher ou courir.
• Confectionnez des sachets de biscuits qui seront en vente sur le stand MC.
• Rejoignez notre équipe de bénévoles pour encadrer les animations prévues sur le stand MC une heure ou plus.
Et si vous ne pouvez pas être présent, vous pouvez malgré tout
Prenez soin de votre dos avec Qualias
Les douleurs dorsales apparaissent souvent par épisodes : elles disparaissent, puis reviennent quelques mois plus tard. Ce caractère récurrent incite de nombreux patients
à interrompre leur traitement dès la disparition des symptômes, ce qui favorise les rechutes. Pour préserver la santé de votre dos, un suivi régulier et une prévention adaptée sont essentiels. À l’occasion de la Journée mondiale de la colonne vertébrale en octobre, le magasin Qualias d'Ixelles vous invite à une journée dédiée à la problématique.
Les principales pathologies sont connues: lombalgie aiguë (lumbago), syndrome des facettes articulaires, hernie discale, atteintes sacro-iliaques ou encore les douleurs chroniques liées au stress ou au manque d’activité.
soutenir les Relais pour la vie en faisant directement un don sur leur plateforme.
Dates : du samedi 18 octobre à 14h au dimanche 19 octobre à 14h
Lieu : Stade Fallon, Chemin du Struykbeken 1 à 1200 Bruxelles
Prix : gratuit pour les visiteurs 10 € / marcheur ou coureur (possibilité de faire intervenir l'avantage sport de la MC)
Inscription : mc.be/relaispourlavie
0473 52 30 61 cms.bxl@mc.be
Vous souffrez de douleurs dorsales ou êtes concerné par ces pathologies ? Lors de cette journée, les experts de Qualias vous recevront en rendez-vous individuel pour vous présenter leur gamme de matériel adapté et vous proposer des recommandations sur mesure.
Date : le mercredi 22 octobre de 9h30 à 16h30
Lieu : Magasin Qualias, rue Malibran 49 à 1050 Ixelles Gratuit
Inscription obligatoire : au 02 644 51 31
Qu’elle soit proche ou lointaine, votre pension est une étape importante à préparer. Le service seniors de la MC et Énéo, mouvement social des ainés ont le plaisir de vous convier à une soirée d’information, pour aborder les récentes modifications de la réglementation et répondre à vos questions.
• Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une pension (âge, carrière…) ?
• Comment est calculée la pension ?
• Faut-il introduire une demande de pension ?
• Peut-on encore travailler après le départ à la retraite ?
• Comment bénéficier de la Grapa ?
• Quels sont les changements mis en place par le gouvernement Arizona ?
• Que peut-on trouver sur mypension.be ?
Date : le mardi 14 octobre de 18h à 20h30
Lieu : Auberge de jeunesse Jacques Brel (salle Delvaux), rue de la Sablonnière 30 à Bruxelles
Transport : entre les stations métro Botanique et Madou Gratuit
02 208 09 98 (de 9h à 12h) bruxelles@eneo.be
L’industrie du phosphate est à l’origine de fortes pollutions et de graves atteintes à la santé. Son histoire est ponctuée de luttes sociales et environnementales, en Afrique et en Europe. Des experts du monde scientifique et associatif vous invitent à une soirée-débat pour comprendre et agir sur ces enjeux de santé environnementale et de justice sociale au Nord comme au Sud. Une activité organisée par Nuit Noire Prod., le CIEP Bruxelles, la MC et WSM.
Date : le mercredi 5 novembre de 19h à 21h30
Lieu : Pianofabriek, rue du Fort 35 à 1060 Saint-Gilles
Gratuit
mc.be/agenda-societe gilles.maufroy@mocbxl.be nuitnoireprod@gmail.com
L’asbl Les chercheurs d’air recherche des témoignages d’enfants bruxellois qui souffrent d’asthme. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser la population à l’impact concret de cette maladie sur le quotidien des plus jeunes. Ce faisant, l’asbl espère accélérer la lutte contre la pollution de l’air.
leschercheursdair.be/temoignages/
Du lundi 20 au vendredi 31 octobre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
ANDERLECHT
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
BRUXELLES-VILLE
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
IXELLES
Conseillers mutualistes
Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30 et le jeudi 23 octobre de 9h à 12h30
Fermé, reprise le mardi 4 novembre
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 21 octobre de 9h à 12h30 et le jeudi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 9h à 12h30 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Fermé, reprise le lundi 3 novembre
Fermé, reprise le lundi 3 novembre
Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous
Conseillers
02 501 58 58 • mc.be/contact
Service social
02 501 58 30 • mc.be/social
C'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC : En ligne : ma.mc.be
Dans l'app Ma MC : à télécharger sur mc.be/app
Du lundi 20 au vendredi 31 octobre, certaines de nos agences adaptent leur horaire. Pensez à emporter votre carte d’identité pour faciliter votre identification.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
BINCHE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi de 13h30 à 17h et le mercredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Les écrans font désormais partie du quotidien, y compris des toutpetits. Cette conférence apportera des repères concrets et des recommandations pratiques pour accompagner les enfants vers un usage plus adapté et favoriser leur développement harmonieux.
Date : le mardi 7 octobre de 19h à 21h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40 (salle 005)
Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/conference-enfant-ho 071 23 06 61 event.ho@mc.be
Possibilité de babysitting sur inscription : en fonction de la demande, à partir de 2 ans et demi
GILLY
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le lundi de 13h30 à 17h et le mercredi de 9h à 12h30
GOSSELIES
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
LOUVIÈRE
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
NALINNES
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le vendredi de 9h à 12h30
SOIGNIES
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Dans le cadre de la quinzaine de la vue de Qualias, nous vous proposons un dépistage visuel pour les enfants entre 18 mois et 3 ans. Un grimage sur place sera proposé.
Avantage MC : remboursement de 120 € tous les 3 ans pour les montures de lunettes des enfants et moins 40% pour les moins de 18 ans sur les lunettes chez Qualias.
Date : le mercredi 15 octobre de 13h à 18h
Lieu : Qualias d'Houdeng-Goegnies, Passage Michel Degens 1
Gratuit
Inscription obligatoire : 071 23 06 01 event.ho@mc.be
La MC et ses partenaires participeront au Relais pour la vie et tous les fonds récoltés iront à la Fondation contre le cancer. Au stand MC, découvrez : conseils en soins à domicile, matériel médical, ateliers Énéo et ÉnéoSport, ainsi qu’un vélo smoothie.
Le samedi après-midi, place aux ateliers bien-être (manucure, massage des mains, maquillage, conseils sur la dermopigmentation médicale…) et balade en joëlette pour les personnes à mobilité réduite.
Dates : du samedi 11 à 15h au dimanche 12 octobre à 15h
Lieu : Parc de l’arboretum à La Louvière
Prix : gratuit pour les visiteurs 10 € pour les marcheurs
Inscription : mc.be/rplv-lalouviere relaispourlavie.be/lalouviere
Date : le lundi 3 novembre de 14h à 16h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40
Prix : 3 € affilié MC 6 € non affilié
Atelier découverte : l’aromathérapie
Que faire lorsque vous passez de l’incapacité de travail à l’invalidité ? La MC et Altéo vous propose une séance d’information pour y voir plus clair. Différents aspects seront abordés, tels que l’indemnisation, le rôle du médecin-conseil et de la coordination retour au travail, les avantages et remboursements de la MC et l’impact fiscal.
Date : le jeudi 16 octobre de 9h à 12h
Lieu : MC La Louvière, rue du marché 2 Gratuit
Inscription obligatoire : mc.be/agenda-droits 071 23 06 01 event.ho@mc.be
Les maladies cardiovasculaires restent encore trop méconnues et leurs facteurs de risque sont souvent qualifiés de "tueurs silencieux". Cette journée de sensibilisation, portée par le Centre d’éducation du patient, vise à mieux informer et à encourager la prévention grâce à un dépistage.
Date : le jeudi 30 octobre de 8h30 à 16h30
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40 Gratuit
Inscription obligatoire : 071 23 06 01 event.ho@mc.be
L’endométriose touche 1 femme sur 10. Et, malgré ses impacts lourds, elle fait souvent l’objet d’une longue errance diagnostique.
Cette conférence abordera notamment les symptômes, la gestion de la douleur et les ressources disponibles. Un cycle d’ateliers en petits groupes sera ensuite proposé.
Conférence "Retour au travail après un cancer"
Reprendre le travail pendant ou après un traitement contre le cancer peut être un défi. Cette conférence aide à comprendre les obstacles, identifier des pistes concrètes pour un retour dans les meilleures conditions. Elle s’adresse aux personnes concernées, à leur entourage, aux professionnels de la santé et aux employeurs.
Inscription obligatoire : 071 23 06 01
mc.be/conference-travail-cancer event.ho@mc.be
Plongez dans l’univers des huiles essentielles lors d’un atelier d’initiation animé par Elena Rotonda,
Date : le lundi 3 novembre de 18h à 20h
Lieu : Maison des associations, pl. Jules Mansart 21/22 à La Louvière
Prix : 3 € affilié MC 6 € non afflié
Inscription obligatoire : mc.be/ endo-ho event.ho@mc.be
Ateliers découverte pour les professionnels : les compétences psychosociales
Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales (CPS) !
Date : le jeudi 6 novembre de 9h à 13h
Lieu : MC Anderlues, rue du Douaire 40
Prix : 25 € (paiement en ligne)
Inscription : mc.be/agenda-education
Plus d’infos sur les CPS, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources sur mc.be/cps.
olfactothérapeute depuis 40 ans. Une découverte sensorielle et un temps d’échange viendront enrichir cette initiation.
Date : le jeudi 6 novembre de 18h30 à 20h30
Lieu : Rotonde du Centre de l'Eau, rue du Canal 8 à 7180 Seneffe
Prix : 5 € sur place
Inscription obligatoire : mc.be/aromatherapie-seneffe 071 23 06 01 event.ho@mc.be
Du lundi 20 au vendredi 31 octobre, certaines de nos agences adaptent leur horaire pour le congé d'automne. Pensez à emporter votre carte d’identité pour faciliter votre identification.
BOUSSU
Fermé les mercredis 22 et 29 octobre
COMINES
Fermé les mercredis 22 et 29 octobre
MONS
Fermé les vendredis 24 et 31 octobre
MOUSCRON
Fermé les lundis 20 et 27 octobre
La numérisation au service de votre santé à Mouscron
La MC, Énéo et Altéo vous invitent à une rencontre thématique dédiée aux innovations numériques en santé. Ne manquez pas cette occasion d’échanger, d’apprendre et d’expérimenter de nouvelles pratiques qui peuvent améliorer votre qualité de vie.
Lara Vigneron, ingénieure civile et docteure en sciences de l’ingénieur, spécialisée en santé et en approche centrée sur le patient, vous présentera des outils pour mieux gérer sa santé :
• Applications mobiles pour suivre son activité physique ou son alimentation.
• Plateformes de téléconsultation pour consulter un médecin à distance.
• Objets connectés (montres, glucomètres…) pour surveiller sa santé en temps réel.
• Accès simplifié au dossier médical et aux résultats d’analyse via des portails sécurisés.
• Outils d’intelligence artificielle pour aider au diagnostic ou à la prévention.
Lara abordera également les enjeux du "numérique responsable en santé" : une approche qui vise à maximiser les bénéfices pour les patients, les soignants et la société, tout en limitant les impacts négatifs — qu’ils soient éthiques, sociaux, environnementaux ou liés aux inégalités d’accès.
La rencontre se terminera par à un atelier collaboratif : "Imaginer un monde où la santé numérique est au service des patients et des soignants". Un moment d’échange ouvert à toutes et tous, sans prérequis.
Dans le cadre de la semaine du numérique et en prélude au festival "Audaces" 2026, Énéo propose une projection du film Les 2 Alfred de Bruno Podalydès. Ce film explore les transformations du monde du travail à l’ère numérique, les reconversions professionnelles et les rapports humains dans un monde en évolution. Un regard original qui résonnera avec les parcours et expériences de nombreux d’entre nous.
Date : le samedi 11 octobre à 14h
Lieu : Cinéma Imagix à Tournai
Prix : 15 €
069 88 37 98 eneo.tournai@mc.be
Date : le jeudi 16 octobre de 14h à 18h
Lieu : Cercle ouvrier, square Cardijn (parking MC) à Mouscron
Prix : 3 € pour les affiliés MC (en ordre de cotisation) 6 € pour les non-affiliés
Inscription obligatoire : mc.be/numerisation-mouscron 0477 33 65 99
Énéo, mouvement social des aînés, partenaire de la MC, vous invite à découvrir "L’Homme de Zapatapam", sa nouvelle comédie pétillante portée et interprétée par ses membres. Deux heures de rire, de chaleur humaine et de musique, entre chants de Noël et rythmes sud-américains. Un moment de pur plaisir à partager en famille ou entre amis !
Date : le dimanche 19 octobre à 15h
Lieu : Centre Marius Staquet à Mouscron
Prix : 15 €
069 88 37 98 eneo.tournai@mc.be
Plaine Ocarina : lieu de vie entre créativité et amusement
Ocarina propose une plaine de jeux à Tournai durant la première semaine des congés d’automne, du lundi 20 au vendredi 24 octobre. Cette plaine s'adresse aux enfants de 3 à 11 ans.
Lieu : École St-Piat, rue Chèrequefosse à Tournai
Prix : 60 € Affilié MC : 35 € Affilié MC BIM : 20 €
Repas : apporter un sac à dos avec la collation du matin, le pique-nique et une gourde d’eau. Le goûter est offert !
Inscription obligatoire : ocarina.be/nos-vacances
Et si votre ado devenait animateur ?
Et si votre ado encadrait les enfants et les jeunes en plaine ou en séjour? Ocarina organise une formation d’animateur dès 16 ans, durant les congés de détente 2026. Il y apprendra les bases afin de proposer des animations de qualité grâce au partage d’expériences avec d’autres animateurs volontaires, tout en expérimentant la vie de groupe, sa créativité et son sens critique, et ce, dans un processus d’évaluation, formatif et positif. Cette formation donne accès à un brevet d’animateur de centres de vacances reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En pratique : la formation s’étale sur deux ans. La première année est constituée d’une semaine de formation théorique et d’un stage pratique de 10 jours à faire dans le cadre d’une plaine ou d’un séjour d’Ocarina durant l’été.
Ocarina Mons : du 21 au 28 février à Carlsbourg
Ocarina Mouscron : du 14 au 21 février à Amougies
Ocarina Tournai : du 21 au 28 février à Carlsbourg
Prix : 200 € (comprend le transport, le logement, les repas, les assurances, les supports pédagogiques)
Inscriptions : ocarina.be/se-former/les-formations
069 88 37 30 mons@ocarina.be mouscron@ocarina.be tournai@ocarina.be
Les habitants de Jurbise, Lens, Masnuy, Obourg et Maisières disposent désormais d’un service de soins infirmiers à domicile, proche et accessible. Ce service garantit une prise en charge coordonnée et intégrée au réseau MC. Déjà présente dans les communes voisines, ASD renforce la continuité des soins et la qualité de l’accompagnement.
071 599 666 (24h/24)
Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales (CPS) !
Date : le jeudi 4 décembre de 13h à 16h30
Lieu : CRES, route d'Obourg 30 à Mons
Prix : 25 €
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs de jeunes
Inscription : mc.be/agenda-education
Plus d’infos sur les CPS, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources sur mc.be/cps.
Concertho accompagne des résidents en souffrance psychique dans les maisons de repos de Péruwelz, Ath, Lessines, Frasnes et Enghien. Souvent isolées, ces personnes ont besoin de présence, d’écoute et de moments simples mais sincères. Si vous avez un peu de temps, une oreille attentive et l’envie de créer du lien, rejoignez-les ! Votre présence peut changer leur quotidien.
0490 11 21 53 concertho.wordpress.com
Plus d’infos sur mc.be/competences-psychosociales
Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de découvrir une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales !
Les compétences psychosociales désignent "la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif dans ses relations avec les autres, sa propre culture et son environnement".
En soutenant le développement des compétences psychosociales chez les jeunes, les acteurs du secteur éducatif et social peuvent renforcer leur santé mentale, améliorer leurs relations, favoriser leur réussite scolaire et prévenir les comportements à risque. Qu’ils soient bénévoles ou professionnels, les intervenants éducatifs jouent un rôle clé.
Aidants-Proches : accueillir sa colère pour mieux accompagner
Accompagner un proche en perte d’autonomie, c’est généreux… mais aussi éprouvant. Colère, frustration, fatigue : ces émotions naturelles restent souvent taboues.
La MC vous invite à une pause-café dédiée aux aidants : "Je me suis encore mis en colère". Un moment pour échanger librement, partager vos vécus et repartir avec des pistes concrètes pour mieux vivre votre rôle.
Date : le lundi 20 octobre de 14h à 16h30
Lieu : Clairière de Fayenbois, avenue d'Aix-la-Chapelle 60 à Jupille Gratuit
mc.be/agenda-aidant-proche 04 232 29 01
Au programme :
• L’approche des CPS et son importance pour le bien-être des jeunes.
• La méthodologie des ateliers CPS.
• La place et le rôle de l’intervenant éducatif dans le renforcement des CPS.
Date : le jeudi 9 octobre de 13h à 16h30
Lieu : MC Liège, place du Vingt Août 38 Prix : 25 €
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs jeunes
mc.be/agenda-education
Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres régions :
• Le jeudi 13 novembre à Eupen (13h – 16h30)
• Le mardi 18 novembre à Verviers (13h – 16h30)
• Le mardi 2 décembre à Namur (13h – 16h30)
Le digital, ce n'est pas votre truc ? Nos services en ligne peuvent pourtant vous simplifier la vie ! Il suffit d'un petit coup de pouce pour se lancer.
Avec votre app Ma MC, vous pouvez suivre vos remboursements et paiements d'indemnités, gérer vos données, commander des documents
et prendre rendez-vous.
Date : le mardi 14 octobre de 10h à 12h30
Lieu : MC Visé, rue sur la Fontaine 5
mc.be/agenda-droits
Du 6 au 18 octobre, les magasins Qualias Optique vous proposent un test de dépistage visuel 100 % gratuit. Une gêne en lisant ? Une fatigue visuelle en fin de journée ? Des maux de têtes réguliers ? En quelques minutes, vous pouvez vérifier votre vue. Si une anomalie est détectée, les optométristes Qualias vous inviteront à consulter un ophtalmologue pour un examen
approfondi. Prenez dès à présent rendez-vous sur qualias-optique.be.
Du lundi 20 au vendredi 31 octobre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez -vous aux horaires ci-dessous.
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mardi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi de 13h30 à 17h
AYWAILLE
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 21 octobre de 13h30 à 17h et le jeudi 23 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 21 octobre de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mercredi de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 22 octobre de 13h30 à 17h et le vendredi 24 octobre de 9h à 12h30
HERSTAL
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mercredi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Accueil (opérations rapides uniquement) Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
SERAING
Conseillers mutualistes
Ouvert du mardi au jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le jeudi de 9h à 12h30
VISÉ
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
WAREMME
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi, le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mercredi de 9h à 12h30
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Comment aborder avec sensibilité et rigueur scientifique les réalités liées aux maladies neurodégénératives ?
Le mardi 28 octobre, le Centre culturel d'Amay, en collaboration avec la MC et ses partenaires, vous invite à une après-midi de réflexion et d’échange, autour d'une adaptation de la pièce "Vieillesse ennemie", présentée par la troupe Alvéole Théâtre (Théâtre-Action).
Les 3 saynètes illustrent le quotidien de personnes âgées confrontées à la perte de repères, aux troubles cognitifs et aux bouleversements vécus par elles et leurs proches.. Loin des clichés, ces histoires montrent la complexité des situations vécues et invitent à la réflexion.
Le spectacle sera ponctué d'interactions avec le public et d’interventions de spécialistes : le Pr Joseph Jeanfils, docteur en biologie, Sophie Kurth, neuropsychologue et le Dr Chloé Geron
(Centre de la mémoire du CHU de Liège), Lara Tuts (Respect Seniors) et un représentant d’Aide & Soins à Domicile Liège - Huy - Waremme. Ils apporteront un éclairage scientifique, médical et psychosocial sur les enjeux du vieillissement cognitif.
Date : le mardi 28 octobre de 14h à 16h30
Lieu : Centre culturel de Amay, rue Entre-Deux-Tours 3
Prix : 5 € (à régler sur place)
Inscription obligatoire avant le 20 octobre : mc.be/agenda-societe 085 31 24 46 info@ccamay.be
Les technologies numériques sont partout : pour gérer sa santé, communiquer ou accomplir des démarches administratives. Mais encore faut-il savoir s’en servir… Deux initiatives vous accompagnent avec bienveillance pour franchir ce cap.
Les Aidants numériques
Utiliser un smartphone, envoyer un e-mail, naviguer sur internet, réaliser des achats en ligne, accéder aux outils administratifs… Les Aidants numériques, portés par Altéo et Éné o, sont là pour vous aider. Ces volontaires vous accompagnent pour apprivoiser les outils numériques du quotidien.
Lieux : communes de Attert, Fauvillers, Bastogne et Bertogne, Marche-en-Famenne, Nassogne, Neufchâteau, Florenville et Virton
Gratuit
Pour connaitre les différentes dates suivant les lieux : luxembourg@alteoasbl.be 081 23 72 37
Enfants et écrans
Les écrans sont omniprésents dans nos vies, même chez les tout-petits. Téléphones, tablettes, télévisions… Quels sont les effets sur le développement du langage, de l'attention, des apprentissages et du comportement ? Comment accompagner les enfants vers un usage adapté ? Cet atelier de guidance parentale s’appuiera sur l’expertise de Justine Schoentgen, logopède. Possibilité de babysitting sur place pendant la séance pour les enfants entre 4 et 12 ans.
Date : le mercredi 5 novembre de 13h30 à 15h30
Lieu : bibliothèque de Virton (Biblio'Nef), avenue Bouvier 4a Gratuit
Inscription : mc.be/agenda-parents 063 37 31 01
Votre santé à portée de clic
Deux ateliers pratiques vous aident à gérer votre santé en ligne, simplement et en toute sécurité. Vous apprendrez à naviguer sur les plateformes Ma Santé, e-Health et Ma MC: prescriptions pharmaceutiques électroniques, données médicales, donner votre consentement, demander un remboursement…
Dates : le mardi 14 octobre de 13h30 à 16h30 et le vendredi 17 octobre de 13h30 à 15h30
Lieu : Virton, Espace Public Numérique (EPN), avenue Bouvier 4A Gratuit
Inscription : mc.be/agenda-soins 063 37 31 01
Cancer du sein : se connaître, se protéger
En Belgique, 1 femme sur 8 est touchée par un cancer du sein Si cette maladie touche principalement des femmes de plus de 50 ans, elle peut survenir à tout âge. Entre 50 et 69 ans, un mammotest gratuit est proposé tous les 2 ans. Mais un suivi médical régulier tout au long de sa vie reste primordial. Même pour les plus jeunes, être attentive aux signaux de son corps et consulter rapidement en cas de doute peut faire toute la différence. L’autopalpation constitue aussi un geste essentiel de prévention. La MC propose un atelier gratuit pour apprendre à identifier les facteurs de risque, adopter les bons réflexes et maîtriser l’autopalpation. Le Dr Florence Coppin, gynécologue, et le Dr Julia Bogdan, sénologue, vous guideront dans cet apprentissage.
Dates et lieux : le mercredi 22 octobre à la MC Libramont, rue des Alliés 2 et le mercredi 5 novembre à la MC Bastogne, rue Pierre Thomas 10r, de 19h30 à 20h30
Prix : 5 € pour les affiliés MC 10 € pour les non-affiliés
Inscription : mc.be/agenda-soins 063 37 31 01
Votre ado souhaiterait encadrer des enfants et des jeunes, en plaine de jeux ou en séjour ? Ocarina organise une formation d’animateur dès l’âge de
16 ans, durant les congés de détente 2026. Il y apprendra les bases afin de proposer des animations de qualité grâce au partage d’expériences avec d’autres animateurs volontaires, tout en expérimentant la vie de groupe, sa créativité et son sens critique, et ce, dans un processus d’évaluation, formatif et positif. Cette formation donne accès à un brevet d’animateur de centres de vacances reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En pratique : la formation s’étale sur deux ans. La première année est constituée
Retrouverez ci-dessous nos horaires du lundi 20 au vendredi 31 octobre.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Accueil (opérations rapides uniquement)
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le mardi et le vendredi de 9h à 12h30
ATHUS
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 27 de 9h à 12h30, le mardi 28 octobre de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi 27 octobre de 9h à 12h30
BARVAUX
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi 27 au mercredi 29 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 28 octobre de 9h à 12h30
BASTOGNE ET LIBRAMONT
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi 22 octobre de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h, le jeudi 23 octobre de 9h à 12h30
Service social Fermé
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 28 octobre de 13h30 à 17h, le mercredi 29 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi 28 octobre de 13h30 à 17h
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 20 octobre de 9h à 12h30, le mardi 21 octobre de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi 20 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
d’une semaine de formation théorique et d’un stage pratique de 10 jours à faire dans le cadre d’une plaine ou d’un séjour d’Ocarina durant l’été.
Dates : du 14 au 21 février à Carlsbourg
Prix : 200 € (le logement, les repas, les assurances, les supports pédagogiques)
Inscriptions : ocarina.be/se-former/les-formations
063 37 31 30 luxembourg@ocarina.be
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 20 octobre de 9h à 12h30, le mercredi 22 octobre de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert le lundi 20 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi et le mardi de 9h à 12h30, le vendredi 24 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi 24 et le jeudi 30 octobre de 9h à 12h30
Pour nous contacter ou prendre un rendez-vous
Conseillers
063 21 09 11 • mc.be/contact
Service social
063 21 17 46 • mc.be/social
Autonomie et domicile
063 21 17 26 • mc.be/domicile
Service seniors
081 81 28 29 • mc.be/seniors
C 'est encore plus rapide de prendre rendez-vous via Ma MC : En ligne : ma.mc.be
Dans l'app Ma MC (Téléchargez-la sur mc.be/app)
Du lundi 20 octobre au vendredi 31 octobre, nos conseillers mutualistes et nos travailleurs sociaux vous reçoivent sans rendez-vous aux horaires ci-dessous.
Retrouvez nos horaires toujours à jour sur mc.be/points-de-contact.
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 27 au vendredi 31 octobre
BEAURAING
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi et le jeudi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 20 au vendredi 24 octobre
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 20 au vendredi 24 octobre
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert le mardi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 20 au vendredi 24 octobre
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au mercredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le mardi et le mercredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mercredi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi de 9h à 12h30
Cette agence sera fermée du lundi 27 au vendredi 31 octobre
Envie de partir en séjour avec Énéo ?
Conseillers mutualistes et service social
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au mercredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le lundi et le jeudi de 9h à 12h30
Nous contacter ou prendre rendez-vous :
Conseillers mutualistes mc.be/contact • 081 24 48 11 Service social mc.be/social • 081 24 48 38
Cet hiver, Énéo propose deux séjours pour les séniors actifs : accompagnement de qualité par des volontaires expérimentés, hébergements confortables… et bonne humeur en prime !
> Séjour raquettes dans le Jura
Explorez les crêtes et les forêts majestueuses du Jura lors d’un séjour placé sous le signe de la convivialité et du dépaysement. Les balades en raquettes, guidées par des professionnels, sont adaptées à votre rythme et alternent avec des visites culturelles. Vous séjournerez en pension complète à La Maison de Prénovel située à 950 m d’altitude dans le village de Nanchez.
Dates : du lundi 2 février au samedi 7 février
> Séjour ski à Val Cenis
Envie de glisse ou de belles balades dans un cadre ravissant ? Direction Val Cenis, au cœur de la Haute-Maurienne, pour des journées sur les pistes, avec des activités adaptées en fonction de chaque niveau et des temps libres pour vous détendre et profiter de la montagne. Vous logerez au VVF Club de Val-Cenis Haute-Maurienne.
Dates : du dimanche 8 au dimanche 15 mars
Inscriptions (à partir du 15 octobre): eneo.be/catalogue-vacances vacances.namur@eneo.be 081 23 67 09 (du lundi au mercredi de 9h à 12h)
Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ?
Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales !
Parce que la santé mentale des jeunes reste une priorité, la MC vous propose des ateliers découverte portant sur l'approche des compétences psychosociales (CPS), un levier important pour le bien-être des jeunes. Ces ateliers d’une demi-journée se veulent participatifs.
Des séances collectives pour les personnes en invalidité
Date : le mardi 2 décembre de 13h à 16h30
Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55 Prix : 25 € (paiement en ligne)
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs de jeunes
Inscription : mc.be/agenda-education
Pas disponible à cette date ? Des ateliers sont organisés dans d’autres régions : mc.be/agenda-education.
Vous êtes en invalidité ou le serez très prochainement et vous vous posez beaucoup de questions sur vos droits, les démarches à réaliser, les aides dont vous pourriez bénéficier ? Cette modification de statut peut entraîner de nombreux changements. La MC et Altéo proposent une séance info pour vous aider à y voir plus clair.
Vous pourrez poser vos questions à des professionnels de la MC et d’Altéo, échanger avec d’autres personnes concernées par l’invalidité et entendre des témoignages. Seront abordés: les avantages sociaux et fiscaux liés à l’invalidité, les possibilités d’interventions pour réduire les frais médicaux, les services d’aide, les modalités pour reprendre une activité pendant l’incapacité de travail. L’occasion de découvrir également ce que les mouvements et leurs volontaires, en particulier Altéo, offrent comme activités et comme accompagnement.
Deux séances au choix :
• Le mardi 18 novembre de 13h30 à 16h30 à la MC Philippeville, rue de l’Arsenal 7
• Le lundi 8 décembre de 13h30 à 16h30 à la MC Namur rue des Tanneries 55
D’autres dates seront programmées en 2026.
Gratuit
Inscription : mc.be/seances-invalidite-namur 081 237 237
Plus d’infos sur les compétences psychosociales, le carnet CPS, des vidéos explicatives et d’autres ressources sur mc.be/competences-psychosociales.
Conférence : "Vos droits, vos choix, faites le plein d’infos !"
La MC, Altéo et Énéo organisent une conférence sur les droits du patient animée par Johanne Tilman, juriste, médiatrice et fondatrice de l’asbl EclairAges.
Quels sont vos droits en tant que patient?
Comment les exercer ? Quelles sont les principales nouveautés de la loi sur les droits du patient ? Une rencontre pour mieux comprendre vos droits, dans un langage accessible.
Date : le jeudi 13 novembre de 10 à 12h
Lieu : Centre culturel de Philippeville, rue de France 1
Prix : 6 € 3 € pour les affiliés MC
Inscription : mc.be/agenda-droits event.namur@mc.be
Manger autrement, pourquoi et comment ?
Altéo, en collaboration avec Nature & Progrès, vous invite à un cycle de réflexion : "Manger autrement, pourquoi et comment ?". Au programme, trois thématiques : réflexion et échange autour du contenu de nos assiettes, ciné débat "le potager de mon grand-père" et "mieux manger, est-ce vraiment plus cher ?".
Dates : les mardis 21 octobre, 25 novembre et 16 décembre à 13h30
Lieu : MC Namur, rue des Tanneries 55
Prix : 6 €
Inscription auprès de Marie Delobbe : 0473 65 05 21 alteoasbl.be/decouvrez-nos-activites
Projection et table ronde : Tout s’est arrangé (ou pas)
Dans le cadre de la semaine de la santé mentale, la MC vous invite à la projection exclusive du documentaire "Tout s’est arrangé (ou pas)". Le film suit l’évolution d’une jeunesse en souffrance et met en lumière une réalité alarmante : la santé mentale des jeunes est un enjeu sociétal majeur.
Ce documentaire fait suite au premier opus de Pierre Schonbrodt, "Tout va s'arranger (ou pas)", consacré au mal-être d’une jeunesse marquée par deux années de confinement.
La projection sera suivie d’une table ronde en compagnie des intervenants suivants :
• Sophie Maes, pédopsychiatre,
• Isabelle Hansez, députée fédérale et ancienne doyenne de la faculté de psychologie de l’ULiège,
Formation : premiers secours pédiatriques
Comment réagir efficacement face aux situations d’urgence les plus fréquentes chez le nourrisson et le jeune enfant ? En 4h, apprenez les gestes qui sauvent.
Au programme : prise en charge des chutes et traumatismes, brûlures, vomissements et déshydratation, hyperthermie et convulsions, malaises, troubles respiratoires, et constitution de la pharmacie familiale.
Dates :
• Le samedi 11 octobre de 8h30 à 13h à Welkenraedt, pôle Saint-Léonard, rue Saint-Paul 65
• Les mardis 18 et 25 novembre de 19h à 21h à la MC Verviers, rue Lucien Defays 77
• Le samedi 22 novembre de 8h30 à 13h à la MC Verviers, rue Lucien Defays 77
Prix : 10 € pour les affiliés MC 40 € pour les non-affiliés
Inscriptions : mc.be/agenda-naissance
• Agnès Van Ruymbeke, psychologue de première ligne,
• Christophe Brandt, infirmier en chef des hôpitaux de jour de la Clinique psychiatrique des Frères Alexiens,
• Aurélie Michel, journaliste Vedia, modératrice du débat.
Date : le vendredi 10 octobre à 18h30
Lieu : Salle Le Tremplin, rue du Moulin 10A à Dison
Prix : 3 € pour les affiliés MC 6 € pour les non-affiliés
Inscription : mc.be/sante-mentale-verviers
En 2026, Énéo Verviers propose quatre séjours uniques pour les ainés, encadrés par des volontaires attentifs à la convivialité, à la sécurité et au bien-être de chacun. Que vous soyez sportif, adepte de détente ou curieux de découvertes culturelles, vous trouverez un séjour qui vous correspond ! Seule ou accompagnée, chaque personne est la bienvenue. Ces séjours sont aussi l’occasion de créer de nouveaux liens, de sortir de la routine et de vivre des expériences enrichissantes. Les séjours en pension complète :
• Séjour rando-raquettes à Montchavin du 7 au 14 mars 2026 (matériel fourni) 1.285 € (supplément single)
• Séjour intergénérationnel pour les grands-parents et leurs petits-enfants à Chiny du 26 au 30 avril 2026 295 € par enfant (-12 ans) et 320 € par adulte
• Séjour 4e âge à Mariakerke du 26 juin au 3 juillet 2026 875 € (supplément single)
• Séjour détente et culture à Cabourg du 20 au 27 septembre 2026 1.185 € (supplément single)
Inscriptions : 087 27 96 89 (lundis et jeudis de 9h à 12h) vacances.verviers@eneo.be
Durant le congé d’automne, certaines de nos agences seront fermées. Retrouvez ci-dessous nos horaires du lundi 20 au vendredi 31 octobre.
Opérations rapides
Les agences de Herve, Spa et Welkenraedt seront fermées du lundi 20 au vendredi 31 octobre.
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Opérations rapides
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les lundis, mardis et vendredis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Ocarina à Hombourg
cet automne !
Ouvert du lundi au mercredi de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les vendredis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30
Service social
Ouvert les lundis et jeudis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le lundi 20 octobre de 13h30 à 17h et les mardi 21, jeudi 23 et vendredi 24 octobre de 9h à 12h30
À la recherche d’activités variées et accessibles pour votre enfant cet automne ? Ocarina, l'organisation de jeunesse de la MC, propose une plaine pour les enfants de 2,5 à 12 ans à Hombourg.
Au programme : grands jeux, activités manuelles, découvertes sportives… Une chouette expérience pour se construire des souvenirs inoubliables et faire des rencontres !
Dates : du lundi 27 au vendredi 31 octobre
Lieu : Hombourg, École communale, rue de Sippenaeken 35
Prix par semaine (fruits et repas chaud compris) : 55 € (affiliés MC) 40 € (affiliés MC BIM) 80 € (non-affiliés)
Une puéricultrice sera présente sur place pour les plus petits, l'enfant ne doit pas obligatoirement être propre
Inscription : ocarina.be/nos-vacances
Nous vous recevons sur rendezvous dans certaines agences : Conseillers
087 30 51 11 • mc.be/contact
Service social
087 30 51 43 • mc.be/social
Service social
Ouvert le jeudi 21 octobre de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert les mardis de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Service social
Ouvert les mardis de 9h à 12h30
Conseillers mutualistes
Ouvert le mardi 21, le mercredi 22 et le vendredi 24 octobre de 9h à 12h30
Service social
Ouvert le vendredi 24 octobre de 9h à 12h30
Vous encadrez des collectifs de jeunes et souhaitez améliorer leur bien-être ? Vous êtes curieux de vous imprégner d’une approche reconnue ? Initiez-vous aux compétences psychosociales (CPS) !
Les compétences psychosociales désignent "la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne". Elles sont un levier important pour améliorer le bien-être des jeunes.
Enseignants, directeurs d’école, éducateurs, animateurs, travailleurs sociaux, infirmiers… peuvent soutenir le développement de ces compétences chez le jeune et ainsi améliorer sa santé mentale, ses relations, sa réussite éducative.
L’atelier propose d’expérimenter la méthodologie CPS, de faire le lien avec les différentes réalités professionnelles et d’échanger entre participantes et participants.
Date : le mardi 18 novembre de 13h à 16h30
Lieu : MC Verviers, rue Lucien Defays 77
Public : tout intervenant éducatif qui encadre des collectifs de jeunes
Prix : 25 €
Inscriptions : mc.be/agenda-education Vidéos, infos et ressources sur mc.be/competencespsychosociales
Noah n’a pas toujours su prononcer le mot "grenouille"
Séances entièrement remboursées pour les moins de 18 ans avec un dossier médical global (sauf les suppléments d’honoraires) si l’assurance obligatoire intervient.
Remboursement de 10 € par séance, sans limite d’âge (jusqu’à 150 séances par pathologie) si l’assurance obligatoire n’intervient pas ou plus.