

AURÉLIEN DAVROUX


Préface 7
Préambule 10
Petit traité de voisinologie 12
9 27
Quelques conseils pour un jardin d’aujourd’hui, beau et en bonne santé 15
Un jardin en bonne santé 21
Arbres des antipodes 28
Conifères d’exception 32
Fougères insolites 38
Looks bizarres 44
Fruits mirobolants 50
Géantes impressionnantes 56
Miniatures précieuses 62
Protéacées assez chouettes 68
Orchidées de pleine terre 72
Broméliacées presque rustiques 78
Gingembres de jardin 82
Scheffléra d’extérieur 86
Tropicales mais pas trop 92
Cactées et succulentes rustiques 98
Eucalyptus pour le froid 104
Des pavots pas comme les autres 112
Lupin y es-tu ? 116
De séduisants chardons 122
Hortensias insolites 128
Sureaux très beaux 132
Hibiscus & Cie 138
Ombellifères distinguées 142
Des lilas qui sortent du lot 146
Iris en pagaille 152
Érables légers… pas japonais 158
Chênes insolites 64
Bouleaux d’exception 68
Rosiers singuliers 174
Tilleuls étonnants 180
Casse-noisettes… 184
D’autres boules de neige 188
Pélargoniums fantaisie 192
Aucubamania 196
Palmiers bien rustiques 200
Bégonias pour l’extérieur 204
Clématites tip-top 210
Bananiers étonnants 216
221
Noir c’est noir 222
Carte blanche 228
En vert et contre tout 232
Ça change du rose 238
Caméléons végétaux 244
Feuillages émotifs 250
De jolies « mauvaises herbes » 254
Déco-mestibles 258
Agrumes panachés 264
À fleurs… et à feuilles 268
Palmiers bleus 274
Conifères sans tristitude 278
Troncs et rameaux éblouissants 284
Senteurs inattendues 290
À contre-saison 296
Carnet d’adresses 302
Remerciements 304
Le voisin est une créature curieuse que l’on est souvent amené à croiser dans sa pratique jardinesque. Une petite étude sociologique, absolument subjective et résolument arbitraire, nous permet de faire apparaître ci-après une tentative de typologie des différents voisinages, que nous recroiserons ici et là au fil de notre voyage en terre pas si inconnue.
Ce voisin vire au rouge tomate ou au rouge pivoine (après tout, restons dans le thème) dès qu’une herbe folle surgit devant lui. Un rien psychorigide, il tond sa pelouse à 2 cm tous les trois jours, et dégaine avec hargne le sécateur dès qu’une branchette a le malheur de s’approcher à moins de 50 cm de sa clôture. On s’aperçoit d’ailleurs rapidement que ses compétences en taille sont inversement proportionnelles à son amour de l’ordre.
Culture : délicate, garder une distance suffisante pour éviter les ennuis (un peu comme un cactus, en somme).
Affable et généreuse, cette personne viendra vous offrir des boutures ou des divisions de ses plantes à chaque fois qu’elle vous apercevra, et elle vous prodiguera le plus souvent des conseils de culture avisés. De quoi entretenir des liens cordiaux sans se prendre la tête… On aimerait en avoir des comme ça plus souvent !
Culture : gratifiante, demande peu d’entretien et se multiplie facilement.
Essayez donc de faire correspondre les vôtres à l’une des entrées ci-dessous, ou créez vos propres types ! Bien entendu, les M. ou Mme sont tout à fait intervertibles… Gardons bien à l’esprit cependant que, sauf pour ceux qui ont un terrain sans zone habitée mitoyenne (ce qui est peu fréquent tout de même), nous sommes tous aussi le voisin de quelqu’un ! Dans quelle catégorie pourriezvous bien vous retrouver ?
Ce voisin possède généralement un vaste jardin et une grande diversité de plantes. Savant mais très sûr de lui, il se montrera volontiers péremptoire sur la manière de composer un massif, et accompagnera d’un reniflement méprisant toute discussion portant sur une plante pas assez intéressante, pas assez rare ou pas assez tendance à son goût. En résumé, c’est un bêcheur.
Culture : exigeante, ne s’épanouit que dans les conditions difficiles.
Dans la lignée des regrettables « jardins » à la mode depuis quelques années, cette voisine raffole des massifs constitués de trois plantes d’ombre se battant en duel au milieu d’un océan de caillasse en plein cagnard. Généralement, le tableau est complété par de vastes zones goudronnées où il fait 50 °C l’été. Elle perçoit ordinairement tout végétal sortant du cadre comme une menace pernicieuse à éradiquer. Vit souvent avec un M. Propre.
Culture : malaisée ; privilégier les bâches plastique et les écorces de couleur pour recréer un milieu approprié.
Le plus souvent, il s’agit d’un jeune couple qui a choisi de quitter la ville et ses turpitudes pour l’air pur d’une campagne idéalisée. Ils seront en revanche les premiers à pester contre le chant du coq et les feuilles mortes qui embarrassent l’allée. Et pourquoi tous ces oiseaux passent-ils leur temps à piailler ? Peuvent à la longue se combiner à bien d’autres profils.
Culture : laborieuse, le temps d’acclimatation peut être conséquent.
Curieux à la limite du harcèlement, ce personnage aime passer la tête au-dessus de la clôture pour questionner ses voisins sur leurs activités, ou espionner par divers moyens les propriétés mitoyennes afin de savoir tout ce qui s’y passe. Le seul point positif est que vous n’aurez plus besoin de lire des thrillers policiers pour nourrir votre imagination sur le sujet.
Culture : privilégier les haies persistantes… bien denses.
Adepte des techniques de culture respectueuses de l’environnement, elle affectionne les massifs champêtres, les haies bocagères, et elle multiplie les abris pour la faune sauvage (qu’elle connaît fort bien, par ailleurs). Son jardin est une sorte de sanctuaire dans le béton environnant. Généralement, elle voisine dans son malheur avec un M. Propre ou autre profil similaire, qui la perçoit comme une illuminée et la gratifie régulièrement d’un « Faudrait un bon coup de débroussailleuse dans tout ce bazar ! ».
Culture : facile et prolifique, attire les insectes pollinisateurs et la faune auxiliaire.
Pour ce voisin, toute action de votre part est source de râleries et de revendications diverses. Plantations trop imposantes, trop parfumées, couleur des volets trop vive, soirées trop joyeuses pour lui… tout y passe ! Sa vie semble n’être animée que par la recherche de la petite bête (qu’il vient chercher chez vous, puisqu’il a éliminé celles qui se baladaient chez lui), et sa présence se révèle vite, disons, assidue pour ses voisins jardiniers. Ce profil se combine très bien avec celui d’un M. Propre.
Culture : pénible, demande beaucoup d’effort pour s’en débarrasser, comme le liseron.
Passant l’essentiel de ses journées ou de ses week-ends à butter ses pommes de terre et à sarcler ses rangs, elle est charmante, mais ne conçoit le mot « jardin » que comme un synonyme de « terre nourricière », et trouve des plus étranges que l’on compose un jardin purement ornemental ou, pire, que l’on ose mélanger les deux !
Culture : nourrissante, mais souvent peu décorative.
Souvent d’un certain âge, ce voisin est le dépositaire d’un savoir ancestral désormais en voie de disparition : comme les bergers d’autrefois, il vous prédira la direction du vent du lendemain avec 2 % d’erreur et la quantité de pluie attendue à 1 ml près rien qu’en levant le nez au ciel pendant une minute. Un allié bien utile pour un jardinier… Les prévisionnistes des chaînes météo n’ont qu’à bien se tenir !
Culture : productive et conviviale, idéale pour l’apéritif (sans modération).
Force est de constater, malgré la pléthore de nouvelles plantes disponibles chez nos pépiniéristes, que l’on observe toujours un peu la même chose dans bien des jardins… Jetez donc un œil par-dessus la haie, et vous ne pourrez guère qu’approuver, sauf si la parcelle d’à côté appartient à un passionné ou à un jardin botanique ! Les forsythias y côtoient les photinias et autres arbustes de haie, tandis que pensées et bégonias décorent les balconnières. Pas de jugement, ici : ce sont de belles plantes. Simplement… tout cela manque d’un petit vent de fraîcheur !
Par conformisme ? Peut-être. Par facilité ? Sans doute — ça marche chez le voisin et c’est joli, donc pourquoi chercher autre chose ? Mais aussi et surtout par manque d’information. En effet, comment reprocher à un débutant de ne pas oser s’aventurer dans les étranges et mystérieux méandres de la botanique ? Toutes ces plantes, aux noms barbares et aux caractéristiques si diverses, ont de quoi donner la migraine à celui qui commence un jardin, ou qui cherche du jamais-vu.
Eh bien, justement, nous allons vous y aider !
Dans cette première partie se côtoient des plantes singulières qui vont apporter une note résolument différente à vos massifs, depuis les plantes géantes, comme les barbes-de-bouc, jusqu’aux espèces du bout du monde, comme les hêtres de Magellan d’Amérique du Sud, en passant par les looks étranges, avec les plantes-cobras. Il ne s’agit pas nécessairement de plantes très rares et très difficiles (que les jardiniers ayant déjà une certaine expérience se rassurent : il y aura de quoi aussi pour eux !), et tout un chacun pourra y trouver son compte. Alors sortons des sentiers battus, et en avant pour une expédition sans autre risque que celui de la découverte impromptue !
Il n’y a pas que les fleurs, dans la vie ! Parfois, elles donnent naissance à des fruits étonnants, qu’ils soient jolis, rutilants ou simplement… curieux. Loin d’être défendus, ceux-là n’attendent que d’être adoptés au jardin ! Précisez bien à M. Toutébon, cependant, que tous ne sont pas comestibles pour les humains, loin de là…
Bien entendu, nous entamons cette revue par un tour en technicolor.
Que diriez-vous d’un peu de bleu pour commencer ? Prenons de l’altitude avec Ampelopsis glandulosa var. maximowiczii, une grimpante à vrilles aux incroyables baies bleu cobalt ou rosées, et à la croissance plus mesurée que ses expansives parentes, les vignes vierges du genre Parthenocissus. On notera l’existence de la variété ‘Elegans’, aux feuilles éclaboussées de crème d’une grande élégance. Côté arbustes, Decaisnea fargesii vous étonnera déjà par ses grandes feuilles composées, très exotiques, mais
ce sont surtout ses fruits allongés, bleu électrique, qui lui valent son nom d’arbre aux haricots bleus. Les anglophones sont un peu moins poétiques puisque, chez eux, il devient le dead man’s fingers (soit… les doigts de l’homme mort. Charmant !). Chez les vivaces, Dianella, l’herbe aux turquoises, est une océanienne aux longues feuilles effilées. Ses petites fleurs bleues sont suivies de baies violettes estivales du plus bel effet. Un peu frileuse (– 7 °C environ), elle aime les sols drainés. Elle se maintient aussi très bien en pot, à abriter l’hiver.
Passons au violet ! Peut-être avez-vous déjà croisé l’arbre aux bonbons (Callicarpa) ? Cet arbuste d’apparence assez modeste produit de petites fleurs mauves, qui donnent en fin d’été des billes violacées luisantes restant longtemps sur les rameaux (du moins, tant que les oiseaux n’ont pas découvert que c’était comestible pour eux…). Il s’adapte à tout sol riche et profond. L’arbre aux faisans (Leycesteria formosa) lance de grandes tiges vert vif, creuses, qui se terminent à partir d’août par des inflorescences retombantes aux bractées et aux fruits pourpres. Sa variété ‘Golden Lanterns’, au feuillage vert doré, les met particulièrement bien en valeur. On peut le traiter en grande vivace, en le rabattant chaque année. Côté herbacées, Liriope muscari forme
une touffe couvre-sol de croissance lente ressemblant à une graminée, mais s’en distingue lui aussi par des épis de baies violettes et luisantes en fin d’été. Il est idéal à l’ombre sèche, car ses tubercules lui permettent de tolérer le manque d’eau sans encombre.
Les tons jaune orangÉ ne sont pas en reste, avec la classique viorne obier (ou boulede-neige), aux feuilles fortement dentées, mais déclinée ici dans sa variété ‘Xanthocarpum’, aux corymbes habillés de baies orange. Rustique et adaptable, c’est une valeur sûre pour les haies champêtres… Plus inattendu, saviez-vous que le lierre (Hedera helix) peut prendre une forme buissonnante une fois adulte, fixée chez certaines variétés ? Parmi elles, ‘Poetica Arborea’ se distingue par ses belles baies orange en automne, une aubaine pour les yeux, mais aussi pour les oiseaux, qui s’en nourrissent jusque tard en saison. Si vous préférez réserver des fruits pour votre usage, pourquoi ne pas planter un cognassier de Chine (Pseudocydonia sinensis) ? Non content d’offrir une belle écorce se détachant par plaques aux tons chauds, ce petit arbre produit des fleurs printanières roses, suivies de gros fruits dorés utilisables comme le coing classique.
Genre vaste et gratifiant, les viornes nous offrent encore ici une espèce de choix, Viburnum nudum, un arbuste compact semi-persistant, aux nombreuses grappes roses mûrissant bleu nuit. Cependant, ce sont sans doute les fusains (Euonymus europaeus, E. planipes, E. phellomanus…) qui nous donnent les plus étonnants fruits rose pourpré en automne. Appelés « bonnets d’évêque » en raison de leur forme, ils s’entrouvrent sur des graines orange. Ajoutons-y une grande robustesse et des feuillages rutilants en fin de saison, et vous aurez des plantes quasi parfaites.
N’oublions pas le blanc, avec Callicarpa ‘Snowstar’, variante du précédent aux fruits violets, et tout aussi adaptable, ou
encore l’intrigant œil-de-poupée (Actaea pachypoda), une vivace nord-américaine de mi-ombre fraîche, dont les épis se parent en été de fruits blancs à « œil » noir, ce qui lui vaut son nom, sur des pédicelles rouges. Si cela vous inspire une certaine angoisse, vous êtes certainement atteint de pédiophobie, la peur des poupées !
Terminons par les inclassables, comme le charme-houblon (Ostrya carpinifolia), un charmant petit arbre méditerranéen aux feuilles de charme et aux fruits évoquant… eh bien, du houblon ! Toujours en milieu méditerranéen et calcaire, le baguenaudier (Colutea arborescens) est un arbuste de taille moyenne proche des genêts, dont les fleurs jaunes estivales sont suivies de gousses enflées rougeâtres que les petits malins s’amuseront à faire claquer entre leurs doigts. Si vous avez un peu de place, vous craquerez sans doute pour l’oranger des Osages (Maclura pomifera), un cousin nord-américain des agrumes, aux énormes fruits verts bosselés et « chevelus » dans leur jeunesse, qui ne laisseront personne indifférent (surtout si l’on reste trop longtemps dessous). Il forme un arbre pittoresque et souvent épineux. Pour finir, que diriez-vous d’un raisin… qui n’en est pas ? Hovenia dulcis est un petit arbre chinois, pour les sols riches et frais, qui tire son nom commun, « raisinier », de ses étranges pédoncules enflés, au goût sucré rappelant la poire ou le raisin sec en début d’automne…
Sur la plupart des arbustes, une taille inappropriée peut drastiquement diminuer la floraison, et donc la fructification qui s’ensuit. Il convient par conséquent de respecter certaines règles de base : tailler les arbustes printaniers juste après leur floraison, tailler les arbustes estivaux au début du printemps puisqu’ils fleurissent sur le bois de l’année et, règle la plus importante de toutes, respecter la forme naturelle de la plante (en dehors évidemment des haies strictes). Pour beaucoup d’espèces, cela implique de tailler assez peu les plantes (juste pour les restructurer)… voire de ne pas les tailler du tout !
NOM COMMUN NOM SCIENTIFIQUE
Ampélopsis
Ampélopsis panaché
Ampelopsis glandulosa var maximowiczii
A. glandulosa ‘Elegans’
Arbre aux haricots bleus Decaisnea fargesii
Herbe aux turquoises Dianella revoluta
Viorne de David (non citée)
Viburnum davidii
Arbre aux bonbons Callicarpa bodinieri
Arbre aux faisans Leycesteria formosa
DIMENSIONS (PLANTE ADULTE) FLORAISON
7 x 3 m Insignifiante, fruits bleu cobalt
3 x 1 m Idem
4 x 2 m Clochettes jaunes effilées, en mai
60 x 60 cm Petites étoiles bleues en été
1 x 1 m Corymbes blancs en juin
2 x 1,5 m Mauve, en été
2 x 1,3 m Clochettes blanches dans un calice pourpre, en été
L. formosa ‘Notbruce’ Golden Lanterns 2 x 1,3 m Idem
Liriope Liriope muscari
30 x 60 cm Épis mauves, en fin d’été
Viorne obier à fruits orange Viburnum opulus ‘Xanthocarpum’ 2 x 2 m Corymbes blancs en mai
Lierre arborescent Hedera helix ‘Poetica Arborea’ 1,3 x 1 m Ombelles vertes en fin d’été
Cognassier de Chine Pseudocydonia sinensis
Cognassier de Cathay (non cité)
Aubépine hybride
Viorne dénudée
Fusains
Chaenomeles cathayensis
Crataegus x lavallei
6 x 3 m Grandes fleurs roses, en avril
4 x 4 m Petites fleurs roses en début de printemps
7 x 3 m Fleurs blanches en mai
Viburnum nudum ‘Pink Beauty’ 2 x 1,5 m Corymbes blancs, en été
Euonymus europaeus, E. americanus, E. phellomanus, E. planipes
(Non cité) E. myrianthus
3 x 2 m
Discrète, en avril
2 x 2 m Idem
Arbre aux bonbons Callicarpa ‘Kolmsnostar’ Snowstar 2 x 1,5 m Discrète, en été
Œil-de-poupée
Actaea pachypoda ‘Misty Blue’ 60 x 60 cm Épis blancs, en mai
Charme-houblon Ostrya carpinifolia
Baguenaudier
Oranger des Osages
Colutea arborescens
Maclura pomifera
Raisinier Hovenia dulcis
Waouh ! Ça en jette ! É patant ! Pas vilain...
7 x 3 m Discrète
2,5 x 1,5 m Fleurs papilionacées jaunes, en fin de printemps
12 x 7 m Discrète, en juillet
8 x 5 m Ombelles jaunâtres parfumées, en été
Exposition : O = ombre
M-O = mi-ombre
S = soleil
EXPOSITION SOL
S/M-O Frais, riche mais drainé – 15 °C ** S’accroche par vrilles ; belles couleurs d’automne
M/O Idem – 15 °C **
S/M-O Idem – 18 °C ** Sensible aux gelées tardives
S/M-O Frais et drainé, sans calcaire – 7 °C *** Emplacement chaud
S/M-O Idem – 15 °C ** Persistant ; fruits bleu-noir en fin d’été
S/M-O Frais et profond – 20 °C ** Planter plusieurs sujets pour avoir plus de fruits
S/M-O Frais à sec, profond – 15 °C * Tiges creuses parfois rabattues par le gel
S/M-O Idem – 15 °C * Variété à feuillage cuivré, puis vert chartreuse
S/M-O/O Humifère et drainé – 25 °C ** Croissance lente, mais bon couvre-sol d’ombre sèche
S/M-O Frais, profond – 30 °C * Beau feuillage automnal rouge
S/M-O/O Idem – 25 °C * Forme un dôme, facile à tailler si besoin est
S/M-O Frais, profond, riche – 20 °C ** Belle écorce en plaques
S/M-O Frais, profond, riche, même lourd – 20 °C ** Épineux ! Gros fruits comestibles
S/M-O Idem – 20 °C * Fruits orange de la taille d’une cerise
S/M-O Frais et profond, sans calcaire
S/M-O Frais, profond, riche
– 15 °C ** Feuillage semi-persistant pourpré en automne
– 25 °C ** Beau feuillage automnal
S/M-O Idem – 20 °C ** Persistant ; le seul fusain à fruits orange !
S/M-O Frais et profond – 20 °C ** Fruits blancs
M-O/O Frais et drainé, sans calcaire – 25 °C *** Feuillage bleu-vert
S/M-O Calcaire, frais à sec, même pierreux – 15 °C ** Situation chaude, croissance assez lente
S/M-O Idem – 15 °C * Arbuste ramifié et touffu
S/M-O Tous sols drainés pas trop secs – 20 °C ** Belle écorce fissurée ; souvent épineux.
S/M-O Frais et riche – 15 °C *** Branches étalées au port architecturé
Malgré une foule de nouveautés chez les pépiniéristes ou en jardinerie, on trouve les mêmes plantes dans la plupart des jardins. Pas de jugement ici : ce sont de belles plantes, des valeurs sûres. Simplement… tout cela manque d’un petit vent de fraîcheur ! Par facilité ? Sans doute — ça marche chez le voisin et c’est joli, donc pourquoi chercher autre chose ? —, mais aussi et surtout par manque d’information. Toutes ces plantes, aux noms barbares et aux caractéristiques si diverses, ont de quoi donner la migraine à celui ou à celle qui commence un jardin ou qui cherche du jamais-vu. Alors, réveiller votre jardin et sortir des sentiers battus, c’est le défi que l’auteur, jardinier passionné, vous invite à relever grâce à sa sélection originale de plus de 400 plantes. Sans snobisme et avec beaucoup d’humour, il va attiser votre curiosité et ouvrir l’éventail des possibles au jardin. À vous de faire votre choix, il y en a pour tous les goûts et toutes les situations, ou presque !