Rien ne va comme il se doit, ce qui provoque une avalanche de questions

Mais que fait ce gouvernement ?

Mais que fait ce parlement ?

Mais que fait la mairie ?

• Mais que font ces associations ? D es questions légitimes qui ont lieu d’être posées à condition que les personnes qui les posent aient le courage de se poser LA question et la franchise d’y répondre :

Mais que fais-je ?

Nous pleurons Tanger qui était et dont les images actuelles ne calquent plus sur les tableaux de notre mémoire, nous critiquons, nous publions nos critiques par écrit ou en audio, notamment s’agissant de la préservation des patrimoines, archéologique, architectural, environnemental, social, littéraire, artisanal, musical…..culturel…..

Mais quand une association organise un événement dans ce sens, sans petits-fours et sans musique, on ne note pas la présence de ces prétendus amoureux de la ville.

Je me courbe devant ces Autres, exceptionnellement Citoyens, généralement des jeunes, qui, tout en critiquant – et il y a lieu de la faire – agissent, parti- cipent avec leur goutte de Colibri : et qui nettoie son quartier, et qui l’embellit avec des plantes ou avec des peintures murales, et qui prend ses enfants pour leur faire visiter, avec commentaire et explications, leur Médina et son musée, et qui redresse un jeune arbre qui a penché, et qui apporte, avec ses critiques, idées, suggestions et propositions de faire, lors des rencontres, et qui anime les clubs de lecture, et qui donne divers cours gracieusement….

Sans notre participation, nous laissons aux amateurs, aux médiocres, aux opportunistes de tout bord, aux parachutés, aux acheteurs de «Tezkias» partisanes, aux ignares, aux irresponsables, le champ libre de faire du n’importe quoi.

Mohammed Mrini