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PFE du mois

Ce mois-ci, nous avons décidé de nous intéresser à un Projet de Fin d’Étude portant sur la question du territoire et de l’énergie. En effet, réalisé en binôme, Ernest Blanch et Julien Hureau se sont interrogés sur la centrale thermique des Tres Xemeneies laissée à l’abandon depuis 2011. Nous pouvons alors retrouver un certain nombre de caractéristiques initiales :

- un édifice classé, composé de trois chaudières de 200 mètres chacune et d’une halle aux turbines appartenant au BCIL (Bien Commun d’Intérêt Local) de la commune de Sant Adrià.

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- un savoir faire, c’est le premier à avoir été construit selon la technique du coffrage glissant en Espagne

- une bande littorale d’environ 50Ha dévouée à la production d’énergie depuis plus d’un siècle

- une proximité avec la mer

- un campus récent, l’université Polytechnique Barcelona Nord dans le quartier du Forum

- un taux de chômage parmi les plus élevés de la métropole

- une zone industrielle

un projet

« Notre intervention sur Les Tres Xemeneies consiste à greffer à ce squelette de béton de nouveaux organes programmatiques (espaces de recherches, salles d’expositions, laboratoires) » au niveau des anciens organes producteurs d’énergie comme les chaudières, turbines, ou encore les transformateurs. Ernest et Julien conservent et utilisent cette centrale, tant au niveau structurel que thermique, en réutilisant les cheminées pour la ventilation naturelle du bâtiment, accentuée par un système d’échange de chaleur par thalassothermie. Ce projet à donc pour vocation de revitaliser la zone industrielle: mais aussi de s’orienter vers une autosuffisance énergétique à l’horizon 2050 au travers de technologies développées sur place : l’hydrolien, les micro-algues, l’osmose inverse, le photovoltaïque et la thalassothermie.

le savais-tu ?

Les Tres Xemeneies est un projet réalisé dans le cadre du DE5 Territoires, encadré par Philippe Roussel et Rémy Lacau Comment transformer ou fonder des organisations urbaines, des espaces publics et des architectures reliés à un territoire, à son histoire, à son climat, à sa lumière ? C’est la grande ligne directrice de ce Domaine d’Étude. Il consiste à « dépasser l’approche topologique » afin d’en extraire des rapports, des relations entre projet architectural et spécificité des lieux. Il développe alors des questionnement autour de la forme des villes, des espaces publics pour habiter des lieux. Mais aussi de l’écologie, de l’articulation des ressources du passé et des expériences du présent pour installer les nouveaux usages contemporains de la ville et des édifices.

Lucie Melot

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