Dimanche 6 août Peut contenir des traces d’endormissement sur clavierghhhhhh-
LA GRANDE ÉPOPÉE
Journal des JMJ n°13
EDITO
Aujourd’hui : Lisbonne.
Demain : le moOOOOonde !
Sur le papier, ça partait pas gagnant : le triple combo marche/chaleur/bouffe pas ouf c’est pas forcément à la hauteur de l’experience consistant à voir passer 5 secondes l’évêque de Rome pour ensuite le voir en tout petit sur un écran au loin. Et pourtant, vous comme moi, on s’en souviendra longtemps de ce premier week-end d’août !
Mais pas parce qu’on survécu à ce Burning Man du catholicisme, ni parce que vous avez pu aller bien plus loin que ce que votre pass autorisait, ni même parce que, ô joie suprème, dans le carré A24, pas loin du A27 se trouvait, vous me voyez venir, le diocèse de Tulle ! mais pour toute autre chose.


Non, ce que l’on retiendra de ce weekend, c’est d’abords et avant tout l’unité. Unité dans la chaleur et le paté végétale bien sur, mais surtout, unité dans la prière.
Aujourd’hui nos 1600 pèlerins ont rejoints la marée humaine constituée de plus d’1,5 millions de JMJistes en route vers Campo da Graça, lieu du week-end final des JMJ. Un flot continu a marché sur la nationale, traversé les ponts et a pris possession de chaque cm2 du terrain avec bâches, tapis de sols et structures en tout genre. Dès 14h les chants résonnent, les drapeaux flottent au vent… et les volontaires essayent de réguler le Tetris géant (ou la guerre des tranchées c’est selon) qui se joue dans chaque recoin.
Le Pape a honoré son rendez-vous avec les jeunes, prenant le temps de passer à travers la foule (plusieurs stories de nos pèlerins lyonnais en témoignent) avant d’assister comme tous les pèlerins à une première partie musicale : chœur, or-
chestre et danseurs donnent le la, joyeux et festif. Puis le Pape reprend la parole, comparant les jeunes à Marie qui a voyagé et s’est laissé déplacer. Ses invitations résonnent dans la nuit : lève-toi, pars… mais aussi sois créatif, donne sans avoir peur… jusqu’à inviter (avec une citation de Tolkien s’il vous plait) à vivre pleinement la rencontre avec Le Christ dans l’Eucharistie.
Au matin, nous avons célébré Celui qui nous rassemble. La ferveur voir l’excitation de la veille a laissé place à un doux mélange de fatigue, de joie et d’émotion. Maintenant il nous fait redescendre de la montagne… et repartir transfigurés par toutes ces rencontres, prêts à témoigner de l’action de Dieu pendant ces JMJ.
Dimanche 6 août 2023 Lundi 7 août 2023
On souhaite un joyeux anniversaire à Paul-Ferdinand DUHOT (Route - Ensemble paroissiale SJMV)
Princy RAOELINA (Diocèse de la Réunion)
Théotime PERRET (Route des Sourires)
Alice CHURASSY (Route - Sud-Ouest Lyonnais)
Samira GENCE (Diocèse de la Réunion)
Bertille DE LESQUEN (Route - Aumônerie de la Guillotière)
Partout, à perte de vue, sur des dizaines et des dizaines d’hectars, se trouvaient rassemblés des français, des allemandes, des italiens, des chinois, des angevins, des américains... tous tournés vers une seule et unique personne. Aussi bien capable de chanter à pleins poumons cet hymne qui reste gravé dans la tête que de faire silence et d’adoré dans un même élan du coeur.
Rien que de l’écrire, ça prends un peu au tripes, alors de le vivre... C’est un coup à repartir regonfler à bloc avec tout une génération unie dans l’idée d’annoncer au monde la Bonne Nouvelle et de faire de ce woodstock pontificale un tremplin vers la sainteté !
Venez : on fait ça ?
Alix MOUNIER DE VÉROT (Route des Brotteaux)
Marie-Laure SCRIVE (Route des Sourires)
Jeanne DE MONTAIGNAC (Route des motards)
Présentation de l’équipe L’arrivée à Viseu
La veille de du dernier jour, c’est pas bien malin, mais que voulez vous... On a les communiquants qu’on mérite !

Marie est un diesel qui fonctionne au Red Bull, elle n’a encore mordu personne mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Elle a plus d’appareils photos que de bras mais c’est stylé alors on l’aime comme ça.
Priscille vit le meilleur stage de sa vie, elle est plus déter que l’entièreté de la com quand il s’agit de voir le pape. Avec sa casquette à l’envers elle s’est fait plus d’amis en 2h que toi en 3 ans.



Thomas c’est notre Jésus, il multiplie les articles du lisbonheur plus vite que vos mêmes. On ne l’a toujours pas vu dormir mais il conduit les yeux fermés !


Jean-Baptiste c’est notre doudou, il gère le son autant de sa voix que de ses enceintes. Il a toujours le smile et il se nourrit exclusivement de jus portugais.



Lou-Anne
Instgrameuse en chef, elle est toujours à l’affut des dernières trends buzz et autres meme... A moins que ça ne soit un pretexte pour juste scroller sur facebook ?
Falilou monte les vidéos plus vite que son ombre mais a un sens de l’orientation absolument contraire à ses capacités de vidéaste. Il a un sac plus gros que n’importe qui même que lui mais il est prêt à répondre à tout imprévu !
Frédéric, il est apparu à Viseu dans le QG de la coord et d’après lui </0010010011001
0010010010000110
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1000110010>, ce sur quoi on ne peut pas lui donner tors.

RÉUNION À LYON
Nout voyaz la komans zédi 20 ziyé 2023 , nou ambark dann morso lo fèr la, pou 11 zèr anfermé komm dann boit sardine direksion Paris.
Nou arriv Paris ORLY , nou trap nout barda , nou arsava ROISSY , pou trap lavion pou Lyon , dann zourné , dann laréopor, nou la loué nout papa en Kréol an fransé , nou la shant morso nout nasion, lo lavion la dékol ansamm bompé retar.
Et tout ceux que nous oublions, Auréliens qui s’endors en transférant ses photos, Clémence, la Conscience de la rédaction... Tous nos chers contributeurs, trop nombreux pour êtres cités tous et bien sûr vous tous, chers lecteurs sans qui notre entreprise quasi-journalistique ne serait qu’amat de feuilles mortes tout juste bonne à ramasser à la pelle !
Nou arriv Lyon , ansamm nout barda , pou rant dann Rhône express, apré bompé métro nou arriv Maison DIOCÈSAINE Lyon avek lo prèt Etienne , apré rosenseman , nou sava dann famiy dakèy
Lo samedi 22 ziyé , nou visit lo vié lyon, lo katédral, Notre Dame de fourvière
Emmanuel V ( Route de la Réunion)
BIG UP !
à notre évêque qui a fait l’heureuse surprise à nos pélerins de venir jusqu’a eux les visiter !
Ici avec la route des VoLyontaires


Je ne sais pas si vous êtes bien familiers avec le concepte de «Week End Final des JMJ» ????

Une visitation permanente
Très chers amis venus du monde entier pour les Journées Mondiales de la Jeunesse Lisbonne 2023, Bienvenue à tous ! Bienvenue également à toutes les personnes de la portée œcuménique, interreligieuse et de bonne volonté qui sont ici rassemblées en ces jours. Je souhaite que vous vous sentiez « à la maison », dans cette maison commune dans laquelle nous vivrons les JMJ. Bienvenue ! La Messe que nous célébrons, dans l’attente de la venue de notre cher Pape François, est celle de la Visitation de NotreDame, qui rejoint le thème général de ces JMJ : Marie se leva et s’en alla en hâte à la rencontre d’Élisabeth. C’est un passage de l’Évangile qui nous inclut, nous aussi.
Nous venons de l’entendre : « En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. »
Elle se mit en route, se rendit avec empressement vers la région montagneuse, elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Trois points sur lesquels je m’arrêterai brièvement, dans cette parole inaugurale.
Marie se mit en route. Un voyage difficile et sans les moyens de transport dont nous disposons aujourd’hui. Et, comme vous, elle était jeune ; cela faisait peu de temps qu’elle avait conçu Jésus de la manière que rapporte l’Évangile.
Vous aussi, vous vous êtes mis en route. Pour beaucoup d’entre vous, le chemin a été difficile à cause de la distance, des correspondances et des coûts que le voyage a suscités. Il a fallu rassembler des ressources financières, développer des activités pour les obtenir et compter sur une solidarité qui, grâce à Dieu, ne vous a pas fait défaut.
Venant de loin ou de plus près, vous vous êtes mis en route. Il est très important de se mettre en route. C’est ainsi que nous devons envisager notre propre vie, comme un chemin à parcourir, en faisant de chaque jour une nouvelle étape.
Il est vrai que beaucoup de choses peuvent vous arrêter, chers amis, avec la possibilité de remplacer la réalité véritable, la seule qui rejoint la route des autres, telle qu’elle est réellement, par l’apparence virtuelle d’un monde à la carte. Un monde à la carte, accessible devant un écran et dépendant d’un clic qui peut le transformer en un monde différent.
Le virtuel nous maintient assis, devant des moyens qui nous utilisent facilement alors que c’est nous qui pensons les utiliser. Bien au contraire, la réalité consiste à nous mettre en route, à la rencontre des autres et du monde tel qu’il est, tant pour l’admirer que pour le rendre meilleur. Soyons reconnaissants envers les moyens de communication car ils nous ouvrent la possibilité de mieux nous connaître, nous, les autres et le monde. Nous vivons médiatiquement et nous ne saurions plus vivre d’une autre manière. Nous pouvons compter sur le soutien de ces outils, mais ne nous dispensons pas de cheminer par nous-mêmes, d’être directement en contact avec la réalité qui nous touche et qui touche tout le monde, ni de la vérifier directement.
Cela a valu la peine de parcourir le chemin que vous avez parcouru pour venir ici et de vous rencontrer pendant ces journées, dans la diversité que vous représentez et dans la qualité que vous apportez, chacun et chacune, de chaque terre, langue et culture. Rien ne peut remplacer ce chemin personnel et en groupe, à la rencontre du chemin de tous.
Marie portait déjà dans son ventre le « fruit béni » qu’était Jésus. Les chrétiens Le portent aussi, spirituellement mais réellement, parce qu’ils Le reçoivent dans la parole, dans les sacrements et dans la charité, où Il S’offre. Et comme nous croyons en Jésus comme chemin vers Dieu, nous cheminons avec Lui pour Le porter aux autres. Dans le même élan qui poussait Marie, dans le même Esprit qui nous pousse. En route !
Marie s’en alla en hâte vers la région montagneuse, comme nous l’avons aussi entendu.
Ce n’est pas par hasard que le texte parle de la hâte de Marie, de même que, dans d’autres passages de l’Évangile, il est question de l’urgence de l’annonce, du témoignage et de la visitation permanente envers les autres. C’est ce que nous devons faire, nous aussi.
Chers jeunes, nous savez très bien que, quand le cœur est plein, il déborde rapidement. Qu’il est impossible d’étouffer ce qui se passe dans votre âme, quand c’est vraiment fort et mobilisateur !
Marie emmenait avec elle Jésus Luimême, qu’elle avait conçu. Et Jésus est « Dieu avec nous », pour être Dieu avec tous. D’où la hâte de L’amener à Élisabeth, même en gravissant des montagnes.
Vous connaissez cette « hâte », parce que
d’autres se sont aussi empressés de venir à votre rencontre pour vous porter Jésus et tout ce qu’Il vous offre comme horizons larges et comme vie en abondance.
Vous n’avez même pas besoin de toujours comprendre les mots, comme cela se passe en ce moment, avec toutes les langues ici réunies. Parce que vos yeux parlent et parce que vous vous sentez sûrs de vous et confiants, dans l’atmosphère chrétienne que vous créez ensemble et dans les gestes simples par lesquels vous communiquez. Il y a vraiment une « hâte dans l’air », qui circule entre vous et le point où vous arriverez ces jours-ci. Un air où l’Esprit Saint Lui-même circule, avec la rapidité que seul Dieu a et communique.
Quand j’ai dit au Pape François que cela était précisément le thème de nos JMJ (« Marie se leva et s’en alla en hâte »), il a ajouté que oui, en hâte, mais pas avec impatience.
En réalité, l’impatience est pour ce que nous n’avons pas encore et que nous désirons avec inquiétude. La hâte est différente, c’est partager ce que nous portons déjà. C’est donc une urgence sereine et sans violence. Comme vous êtes arrivés et comme vous serez ici, portant aux autres ce qui vous y amène.
À ce propos, je me rappelle un passage datant des premiers chrétiens, vraiment dans une société qui tardait à les comprendre : « Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite... » (1P 3, 15-16).
Ainsi serez-vous, dans cette hâte sans impatience, comme qui partage ce qu’il a déjà. C’est ce qui vous a amenés ici et ce que vous porterez, et qui sera accru par la grâce de ces journées !
Finalement, le texte dit que Marie entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Chers amis, vous aussi, vous viendrez de cette manière les uns vers les autres, avec une salutation vraie et joyeuse.
L’Évangile nous rapporte la joie de cette rencontre entre Marie et Élisabeth et celle de la reconnaissance mutuelle dans laquelle elle s’est produite. La salutation de Marie a été telle qu’elle a suscité chez sa parente l’exclamation que nous répétons
Homélie de la Messe d’ouverture des Journées Mondiales de la Jeunesse - Par le Patriache de Lisbonnesi souvent : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ! » Et aux paroles d’Élisabeth, Marie a répondu par l’un des plus beaux hymnes que nous chantons depuis lors, le Magnificat. Il est très important qu’il en soit ainsi avec vous et avec tout le monde. En vérité, chaque rencontre que nous pourrons vivre doit être inaugurée par une vraie salutation, par laquelle nous échangerons entre nous des paroles d’accueil sincère et de partage véritable.
Lisbonne vous accueille d’un cœur entier, de même que toutes les autres terres
portugaise où vous êtes déjà allés ou sur lesquelles vous vous rendrez. Ce pays est aussi le vôtre. Vous êtes accueillis par les familles et les institutions qui mettent à votre disposition leurs espaces et leur service. En les remerciant toutes, j’entrevois en chacune la maison d’Élisabeth, qui a accueilli Marie, mais aussi Jésus, que cette dernière lui portait !

Cela manque beaucoup dans le monde où nous vivons, dans lequel nous ne faisons pas assez attention aux personnes que nous rencontrons.
Avec Marie, apprenons à saluer tout le
monde et chacun. Pratiquons cela intensément tout au long de ces Journées Mondiales de la Jeunesse. Le monde nouveau commence dans la nouveauté de chaque rencontre et dans la sincérité de la salutation que nous pourrons échanger. Pour que nous soyons des personnes parmi des personnes, en visitation mutuelle et permanente ! - Je vous souhaite à tous d’heureuses et de stimulantes Journées Mondiales de la Jeunesse !
TA PÉPITE DES JMJ
Le weekend final est tout juste fini, tu es surement encore dans l’excitation de ce moment exceptionnel, mais peut etre as tu déjà en tête une parolevun moment, une action, une personne qui restera gravé dans ton coeur... Et si tu nous la partageais ? --->
Cérémonie d’Accueil - Discours du Pape François
Chers jeunes, bonsoir !
Bienvenue et merci d'être là, je suis heureux de vous voir ! Et aussi d’entendre le beau vacarme que vous faites et d'être contaminé par votre joie. Il est bon d'être ensemble à Lisbonne : vous avez été appelés par moi, par le Patriarche que je remercie pour ses paroles, par vos évêques, vos prêtres, vos catéchistes et vos animateurs. Remercions-les et applaudissons-les ! Mais c'est surtout Jésus qui vous a appelés : remercions-le !
Chers amis, vous n'êtes pas ici par hasard. Le Seigneur vous a appelés, non seulement ces jours-ci, mais depuis le début de votre vie. Oui, il vous a appelés par votre nom. Appelés par votre nom : essayez d'imaginer ces trois mots écrits en grosses lettres ; ensuite pensez qu'ils sont écrits en vous, dans vos cœurs, comme pour former le titre de votre vie, le sens de ce que vous êtes : tu es appelé par ton nom, tu es appelé par ton nom, je suis appelé par mon nom. Au début de la trame de la vie, avant les talents que nous avons, avant les ombres et les blessures que nous portons en nous, nous sommes appelés. Appelés parce que aimés.
Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux, qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager ; pour faire de chacun de nous un chef-d'œuvre unique et original, dont nous ne pouvons qu'entrevoir la beauté.
Au cours de ces Journées Mondiales de la Jeunesse, aidons-nous mutuellement à reconnaître cette réalité essentielle : que ces journées soient des échos vibrants de l'appel à l'amour de Dieu, parce que nous
sommes précieux à ses yeux, en dépit de ce que nos yeux voient parfois, obscurcis par la négativité et éblouis par beaucoup de distractions. Que ce soient des journées où ton nom, à travers les frères et les sœurs de nombreuses langues et nations qui le prononcent avec amitié, résonne comme une nouvelle unique dans l'histoire, parce que la palpitation de Dieu pour toi est unique. Puissions-nous durant ces journées fixer en nos cœurs le fait que nous sommes aimés tels que nous sommes. C'est cela le point de départ des JMJ, mais surtout de la vie.
Appelés par votre nom : ce n'est pas une manière de dire, c'est la Parole de Dieu (cf. Is 43, 1 ; 2 Tm 1, 9). Cher ami, si Dieu t'appelle par ton nom, cela signifie que pour Lui tu n'es pas un numéro, mais un visage. Je voudrais te faire remarquer une chose : beaucoup aujourd'hui connaissent ton nom, mais ne t'appellent pas par ton nom. Ton nom est connu, il apparaît sur les réseaux sociaux, il est traité par des algorithmes qui lui associent des goûts et des préférences. Mais tout cela ne met pas en jeu ton unicité, seulement ton utilité pour les études de marché. Combien de loups se cachent derrière des sourires de fausse bonté, qui disent savoir qui tu es mais ne t’aiment pas, insinuent qu'ils croient en toi et te promettent que tu deviendras quelqu'un, pour ensuite te laisser seul quand tu ne les intéresses plus. Ce sont les illusions du virtuel, et nous devons veiller à ne pas nous laisser tromper, car beaucoup de réalités qui nous attirent et nous pro-
mettent le bonheur se révèlent ensuite pour ce qu'elles sont : des choses vaines et superflues, des succédanés qui nous laissent vides à l'intérieur. Jésus non : Il a confiance en vous, pour Lui tu comptes.
C'est pourquoi nous, son Église, sommes la communauté des appelés : non pas des meilleurs - non, absolument pas - mais des convoqués, de ceux qui accueillent, avec d'autres, le don d'être appelés. Nous sommes la communauté des frères et sœurs de Jésus, fils et filles du même Père. Dans les lettres que vous m'avez adressées - elles sont magnifiques, merci ! - vous dites : « Cela me fait peur de savoir qu'il y a des gens qui ne m'acceptent pas et qui ne pensent pas qu'il y a une place pour moi. [...] Je me demande même s'il y a une place pour moi ». Et encore : « Je sens que dans ma paroisse, il n'y a pas de place pour l'erreur ».
Chers amis, je voudrais être clair avec vous qui êtes allergiques aux mensonges et aux paroles creuses : il y a de la place pour tout le monde dans l'Église, et s'il vous plaît, quand il n'y en a pas, faisons en sorte qu'il y ait, même pour ceux qui se trompent, pour ceux qui tombent, pour
ceux qui peinent. Parce que l'Église est, et doit toujours être davantage, cette maison où résonne l'écho de l'appel par son nom que Dieu adresse à chacun. Le Seigneur ne pointe pas du doigt, mais tend les bras : Jésus nous le montre sur la croix. Il ne
† Manuel Cardinal Clemente Patriarche de Lisbonne«il y a de la place pour tout le monde dans l'Église
la
porte, mais invite à entrer ; il ne tient pas à distance, mais accueille. En ces journées, nous transmettons son message d'amour, qui libère le cœur et laisse une joie qui ne s'éteint pas. Comment ? En appelant les autres par leur nom. Demandez le nom de ceux que vous rencontrez et prononcez le nom des autres avec amour, en ajoutant sans avoir peur : "Dieu t'aime, Dieu t'appelle". Rappelez-vous mutuellement que vous êtes précieux. N'ayez pas peur de vous dire aussi les uns aux autres : "Frère, sœur, il est beau que tu existes". Croyezvous à cela ? Êtes-vous d’accord ?
Vous aussi, ce soir, vous m'avez posé des questions, beaucoup de questions. Poser des questions, c'est bien, c'est même souvent mieux que de donner des réponses, parce que celui qui pose des questions reste "inquiet" et l'inquiétude est le meilleur remède contre l'habitude, contre cette normalité plate qui anesthésie l'âme. Je voudrais donc vous inviter à faire une deuxième chose durant ces journées : les questions que vous avez en vous, celles qui sont importantes, qui concernent vos rêves, vos affections, vos plus grands désirs, l'espérance et le sens de la vie, ne les gardez pas pour vous, mais adressez-les à Jésus.
Appelez-le par son nom, comme Il le fait avec vous. Apportez-lui vos interrogations et confiez-lui vos secrets, la vie de vos proches, les joies et les soucis et même les problèmes de vos pays et du monde. Vous découvrirez alors quelque chose de nouveau, de surprenant : lorsqu’on demande au Seigneur, lorsqu’on lui ouvre le cœur chaque jour, lorsqu’on prie vraiment, un bouleversement intérieur se produit. Ce qui se passe, c'est que, dans le dialogue de la prière, Dieu te prend à contrepied : tu poses des questions et Il ne te donne pas de réponses simples, parce qu'Il n'est pas un moteur de recherche, mais le véritable Ami. Au contraire, Il te fait, Lui aussi,
des demandes : tu Lui demandes ce dont tu as besoin et tu commences à sentir en toi d'autres questions, les siennes qui touchent les nerfs à vif de l'âme et te provoquent au bien, qui t'attirent vers un amour plus grand et portent ton cœur à se dilater. C'est ainsi que Dieu entre en dialogue avec nous et nous fait mûrir dans ce qui compte vraiment : donner sa vie. C'est ce qui s'est passé dans l'Évangile que nous avons écouté : les disciples, qui n'étaient pas avec Jésus depuis longtemps, étaient là à attendre des réponses. Et que fait-Il ? Il les prend à contrepied et les envoie en mission. Il les envoie, sans préparation adéquate, sans sécurité, sans « sac, ni besace, ni sandales » : il leur fait tellement confiance qu'il les envoie « comme des agneaux au milieu des loups » (Lc 10, 3.4). De même, Jésus place la même confiance en vous. Les disciples sont revenus tout heureux de l'aventure de la mission. Chers amis, il y a un bonheur que Jésus a préparé pour vous, pour chacun de vous : il ne vient pas de l'accumulation des choses, mais de la mise en jeu de votre vie. À vous aussi, le Seigneur dit : "va, car il y a un monde qui a besoin de ce que toi et toi seul peux lui donner". Tu pourrais objecter : "Mais qu'est-ce que je peux apporter aux autres? " Une seule chose, une nouvelle merveilleuse, la même que celle qu’Il a donnée à ses disciples : «Dieu est proche» (cf. Lc 10, 9). C’est la perle précieuse de l’existence. Tout le monde a besoin de savoir que Dieu est proche, qu’il attend un petit signe du coeur pour émerveiller notre vie.
Mais vous pourriez encore rétorquer : «Je ne suis pas capable, j’ai peur, je n’ai pas confiance». Nous avons tous nos peurs, là n’est pas la question : nous sommes humains. La question est de savoir ce qu’il faut faire des peurs que nous avons. Dieu nous appelle justement au milieu de nos peurs, de nos fermetures et de nos soli -
Albums photos des JMJ
<---Flashez le code
tudes. Il n’appelle pas ceux qui se sentent capables, mais il rend capables ceux qu’il appelle. Le Seigneur a fait des merveilles avec Abraham, qui était âgé et croyait être à la fin de sa vie, avec Moïse qui avait peur de parler parce qu’il bégayait, avec Pierre qui était impulsif et commettait souvent des erreurs, avec Paul qui s’était rendu coupable de grandes fautes. Aucun d’entre eux n’était parfait, mais tous se sont liés au Seigneur. Ils étaient «connectés» à Lui. C’est cela le secret : rester connecté au Seigneur. Vous avez dit dans vos lettres: « Je reconnais qu’il est de plus en plus difficile d’avoir un regard exercé et attentif sur les choses du Ciel ». Oui, ce n’est pas facile, mais nous sommes ici pour nous exercer, pour nous mettre en réseau et nous connecter à l’appel de Dieu. Nous avons un grand secours, une Mère qui, surtout en ce moment, nous tient la main et nous montre le chemin : Marie. Elle est la plus grande créature de l’histoire : non pas parce qu’elle avait une culture supérieure ou des facultés spéciales, mais parce qu’elle ne s’est jamais détachée de Dieu. Son coeur ne s’est pas laissé distraire ou polluer : il a été un espace ouvert au Seigneur, toujours relié à Lui. Elle a eu le courage de s’aventurer sur les chemins de la Parole de Dieu et a ainsi porté au monde l’espérance et la joie. Elle nous apprend à marcher dans la vie, mais nous en parlerons samedi soir. Pour l’instant, rappelons-nous le point de départ : nous sommes tous appelés par le Seigneur, appelés parce que aimés. Et faisons deux choses : d’abord, appelons-nous les uns les autres par notre nom et rappelons-nous mutuellement la beauté d’être aimés et précieux ! Deuxièmement, posons des questions à Jésus, qui attend beaucoup d’appels de notre part en ces journées. Soyons connectés à Lui. Connectés à l’amour, la joie grandira.
Bonnes JMJ !Vous avez aimez votre LisbonHeur ? Ou pas ?
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Discours au Chemin de Croix avec les Jeunes
Jésus est « le chemin » (Jn 14, 6). Dans les Évangiles, nous le rencontrons le plus souvent sur la route. Il ne s'arrête pas, il va sur les places, le long des rives du lac, sur les collines, au temple... Il n'a nulle part où reposer la tête (cf. Mt 8, 20). Il ne se laisse pas conditionner par les attentes des gens,
Parc Eduardo VII
il ne se laisse pas enfermer dans un rôle, ni emprisonner dans des cérémonies et des rituels éloignés de la réalité. Il passe, il parcourt les sillons de la vie quotidienne, il regarde les visages dans les yeux, il tourne son regard vers ceux qui souffrent et qui attendent une espérance, il éprouve de la
compassion pour ceux qui sont fatigués, il tend la main à ceux qui souffrent. Il s'arrête devant l'histoire de chacun et s'occupe tendrement de tous, puis il reprend la route.
La vie publique de Jésus est toujours un voyage, la vie entière de Jésus est
un voyage. Élevé à l'école de Marie, qui « se leva et partit en hâte » (Lc 1, 39) auprès d’Élisabeth, Il nous montre que Dieu sort de lui-même pour se mettre à la recherche de l'homme. Le Christ est celui qui s'est fait notre semblable pour venir à notre rencontre, jusqu'à s'abaisser à nos pieds pour les laver, jusqu'à ressentir nos blessures pour les guérir, jusqu'à toucher le fond de notre humanité : les solitudes, les peurs, les souffrances, notre douleur, l’abandon,la mort. Jusqu'au tombeau. Oui, le Fils de Dieu est monté au Calvaire pour descendre au plus profond jusqu'à nous. Parce que le chemin de l'amour est ainsi, et « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13).
La croix, qui accompagne chaque JMJ, est l'icône de ce chemin. Elle est le signe sacré de l'amour le plus grand, l'amour par lequel le Christ veut embrasser notre vie. La croix nous révèle alors la beauté de l'amour. Chers jeunes, le paradoxe de notre foi est celui-ci : la beauté du Crucifié. La beauté d'un amour qui se donne entièrement à moi. La beauté d'un amour qui porte les marques de mes blessures. Un amour sans mesure et pourtant concret et donc crédible, qui nous pousse à nous agenouiller, à laisser notre cœur s'émouvoir, aux larmes de couler sur notre visage, à notre prière de murmurer : « Seigneur, par ton ineffable agonie, je peux croire en l'amour » (P. MAZZOLARI, Un volto da contemplare, Milano 2001, p. 86).
cesser d'espérer pour nous, sans cesser de nous aimer. Voici le chemin la via crucis : il « va la tête nue. La mort, le vent, l’injure, il reçoit tout de face, sans jamais ralentir son pas. À croire que ce qui le tourmente n'est rien en regard de ce qu'il espère » (C. BOBIN, L’uomo che cammina, Magnano 1998, p. 11).
Qu'est-ce que Jésus espère ? Ouvrir les fenêtres de ton âme à la plénitude de sa vie et de son amour ; sécher tes larmes secrètes avec sa tendresse ; remédier à ta solitude par sa proximité, à ta peur par sa consolation ; te libérer des fardeaux intérieurs qui t'oppressent ; guérir les blessures de tes péchés ; te sortir de la paralysie de la tristesse, de la résignation, de cette paresse de l'âme qui éteint ton enthousiasme ; te pousser à embrasser le risque de l'amour, pour que tu deviennes un artisan généreux plein d'attention envers les plus pauvres, soucieux de ton époque, de la société et de la création. Voilà ce que Jésus espère : Lui qui « a guéri tes blessures sur cette croix où il a si longtemps supporté les siennes » ; Lui qui « t'a délivré de la mort éternelle sur cette même croix où il a accepté la mort temporelle » (SAINT AUGUSTIN, In Ioan., III,3); Lui qui lutte et n'abandonne pas pour que ta vie ne soit pas engloutie par les ténèbres de la mort. Et, pour chaque "mort" dont tu fais l’expérience, Il descend dans tes profondeurs et te relève à la vie, sa vie. Et au terme de ce chemin, il a préparé pour toi son port, le Ciel : Il transformera le terme de ton existence en un nouveau commencement, en une résurrection sans fin, en une vie de joie et de paix éternelles, sans deuil ni larmes, sans douleur ni regret.
liés au Christ, marchant derrière lui, notre Sauveur. Et, montant au Calvaire avec lui, présentons-lui nos rêves, nos désirs et nos joies, avec nos souffrances, nos peurs, les situations dans lesquelles nous baissons les bras. Unissons à son abandon nos solitudes les plus amères, au rejet dont il a été l’objet, les torts que nous avons subis. Portons-Lui les attentes d'une Église qui soit davantage sienne et d'un monde plus juste, accueillant et fraternel. Demandons-lui de prendre une fois encore sur lui les injustices, les violences, les discriminations, les horreurs de la guerre et tout ce qui blesse les pauvres et dévaste la création.
Frère et sœur, nos blessures, nos fragilités et nos fautes ne sont pas laissées à elles-mêmes. Nous croyons que Jésus s’est chargé de tout le mal et toute la souffrance pour que le mal et la souffrance ne soient plus sans issue et aient un sens. Ainsi, avec Jésus, chacun de nous peut témoigner et dire : « Je crois à Celui qui te cherche, à celui qui souffre en moi, en d’autres, en toi pour toi, je crois en celui qui a dit : “quand je serai élevé sur la croix, j'attirerai tout à moi”. Il est là depuis vingt siècles, chair d'opprobre, chair de douleurs, chair de rachat, et que tu le veuilles ou non, il y a son cri terrible “J'ai soif” qui crie en toi. [...] Et quand dans ta grande pauvreté tu diras “Seigneur, je n'ai rien à te donner”, c’est lui qui te donnera de l'eau vive » (M. DELBREL, Éblouie par Dieu. Correspondance, 1 : 1910-1941, in Œuvres complètes, Montrouge 2004, tome I, pp. 132-133).
da contemplare, Milano 2001, p. 86).
Frères et sœurs, ce soir encore, Jésus marche avec nous. Il marche à nos côtés sans s'arrêter, sans faire de pause, sans un seul instant penser que c'est inutile, sans
La boutade de l’abbé
LAïC
Chers amis, voilà ce que veut Jésus et c'est pourquoi, Lui qui « est le secret de l'histoire, [...] la clé de nos destinées » (SAINT PAUL VI, Homélie à Manille, 29 novembre 1970), marche jusqu'au Golgotha et monte sur la croix pour nous. Il veut raviver en nous la lumière de la beauté et faire de nous des sentinelles de l'espérance, capables d'oser de nouveaux pas dans l'obscurité de la nuit, de ne pas nous réfugier dans le passé, de ne pas nous laisser intimider par l'avenir. Restons donc
Portons-lui les cris déchirants de notre humanité desséchée, assoiffée de paix. Regardons avec confiance celui qui “est notre paix” (Ep 2, 14). À Lui, transpercé pour nous, ouvrons nos cœurs. En Lui, nous avons confiance. Que le sang et l'eau qui jaillissent de son côté descendent sur nous, nous purifient et nous transforment. Qu'ils fassent de nous des prophètes passionnés de l'Évangile, des témoins audacieux de l'espérance.
LES JMJ EN QUELQUES CHIFFRES :
42 482
C’est le nombre de français inscrits aux JMJ, ce qui fait de la France, la 4eme délégation après l’Espagne, l’Italie et le Portugal
688
évêques présents !
Ca fait une sacré densité au kilomitre carré !
lieux publics mis à dispositions de l’accueil des pélerins !
Repas servis chaques jours au pélerins du monde entier !
Piscines de Porto pour les pelerins Lyonnais... On est assez déçus...
1626 2700000 0
« Seigneur, par ton ineffable agonie, je peux croire en l’amour »
(P. MAZZOLARI, Un volto
Veillée avec les Jeunes - Parc Tejo
Chers frères et sœurs, bonsoir !
Quel plaisir de vous voir ! Merci d'avoir voyagé, marché et d'être venus! La Vierge Marie, elle aussi, a voyagé pour se rendre chez Élisabeth: « Elle se leva et partit en hâte » (Lc 1, 39), dit le thème évangélique de ces JMJ. On peut se demander : pourquoi Marie se lève-t-elle et se rend-elle en hâte chez sa cousine ? Certes, elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte, mais elle l’est également : pourquoi donc y aller si l'ange ne le lui a pas demandé pas plus qu’à Élisabeth ? Marie accomplit un geste, qui ne lui est pas demandé et qu’elle ne doit en rien, simplement parce qu'elle aime, et que « celui qui aime court, vole, il est dans la joie » (L'Imitation de Jésus-Christ, III, 5). Marie n'attend pas, elle prend l'initiative : elle va aider sa cousine, et surtout elle s'empresse de lui donner ce qu'il y a de plus précieux : la joie. Elle est missionnaire de joie et donc elle est pressée. Il vous est peut-être arrivé de vivre quelque chose de si beau au point que vous ne parvenez pas à le garder pour vous : voilà la bonne hâte de Marie, celle qui pousse à partager le bien avec les autres.
Marie se lève et part. Elle marche rapidement, poussée par les paroles que l'ange lui a dites: « Réjouis-toi [...], le Seigneur est avec toi. […] Sois sans crainte » (Lc 1, 28.30). Ce sont les paroles qu'elle apporte à Élisabeth. Comme il est beau que quelqu'un nous dise : "Je suis avec toi, n'aie pas peur". C'est ce que fait Marie : pour partager la beauté de Dieu qui est proche, elle se fait proche. Chers amis, si nous sommes ici, c'est parce que quelqu'un nous a apporté la proximité de Dieu, a frappé à notre porte non pas pour nous demander quelque chose, mais par besoin débordant de partager la joie du Seigneur. Adressons alors une pensée à ceux qui ont fait lever le soleil de l'amour de Dieu sur nos vies. Nous avons tous des personnes qui ont été des rayons de lumière: parents et grands-parents, prêtres et religieuses, catéchistes, animateurs, enseignants... Ils sont les racines de notre joie.
Les racines de la joie. Fermez les yeux un instant et imaginez un arbre, un grand et bel arbre... Comment cet arbre résiste-t-il aux tempêtes et aux vents qui le secouent, comment reste-t-il ferme ? Grâce à ses racines. Il en va de même pour nous : les racines nous donnent la stabilité dont nous avons besoin.
Elles sont les sources cachées de l'âme. Chers amis, devenons dignes de nos ra-
Discours du très saint Père
cines, de ceux qui nous ont donné la vie, la foi et l'amour ! Mais pensons que nous aussi pouvons être des racines de joie pour les autres.
Mais je me demande : comment devenir des racines de joie ? Marie nous le montre : elle cultive la joie en chemin. Elle nous dit que pour faire croitre et garder la joie, il faut apprendre l'art de la marche. Cela demande un rythme cadencé, régulier, alors qu'aujourd'hui nous vivons d'émotions rapides, de sensations momentanées, d'instincts qui durent quelques instants. Non, la joie ne naît pas ainsi, Marie nous enseigne que la constance de la marche est nécessaire, celle dont vous avez fait preuve pour arriver jusqu'ici.
Pas à pas, on va loin. Les champions de sport, mais aussi les musiciens et les scientifiques, montrent que les grandes réussites ne s'obtiennent pas en un instant : que d'entraînement derrière un but, que de travail derrière une chanson qui émeut, que d'études derrière une découverte importante !
Si cela est vrai pour le sport, la musique et la recherche, cela est d'autant plus vrai pour ce qui compte le plus, l'amour et la foi. Mais là, cependant, le risque est de tout laisser à l'improvisation : je prie quand j'en ai envie, je vais à la messe quand j'en ai envie, je fais le bien quand ça me plait... Au contraire, le secret est dans le cheminement, dans le fait de rester sur un parcours, jour après jour, pas après pas, sur les traces laissées par d'autres, ensemble. Cela est très important : ensemble. Le "faire soi-même" dans les grandes choses ne fonctionne pas, et c'est pourquoi je vous dis : s’il vous plait, ne vous isolez pas, cherchez les autres, faites l'expérience de Dieu ensemble, suivez les chemins de groupe sans vous lasser. Tu pourrais dire : "Mais tous ceux qui m'entourent sont à leurs affaires avec leur téléphone portable, ils regardent des séries télévisées, ils sont attachés aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo...". Toi, vas à contre-courant, sans avoir peur : prends ta vie en main, engage-toi ; éteins la télé et ouvre l'Évangile ; laisse ton téléphone portable et rencontre les gens !
seul Jésus la dépasse. Mais savez-vous quelle est la constante de ses trajets ? Ils sont pratiquement tous en montée : de Nazareth à la région montagneuse d'Élisabeth, puis en direction de Bethléem et de Jérusalem, puis au Calvaire et enfin à l'étage supérieur du Cénacle. Elle monte, car ce n'est qu'en montant que l'on atteint le sommet. Bien sûr, pour monter l’on peine et il faut avoir un pas régulier. Mais cela en vaut la peine. Il en est ainsi lorsque l'on va à contre-courant : la peine et la constance dans le bien sont récompensées. Il vous sera arrivé de parvenir au sommet d'une montagne après une longue marche, de peiner beaucoup, mais d'avoir ensuite sous les yeux une vue fabuleuse qui récompense tous les efforts, tandis qu'à l'intérieur vous vous sentez libres et en paix. Il en va de même lorsque l’on marche derrière Jésus : tout n'est pas facile et en descente, parce qu'il est le Dieu de l'aventure, de l'exode, et non pas des promenades tranquilles. Il n'est pas quelqu'un qui te donne une tape sur l’épaule et qui s'en va, mais le véritable Ami qui t'accompagne tout au long du chemin ; et pendant la marche, Il t'aide à vaincre les peurs et il t’entraîne vers les hauteurs, vers les cimes pour lesquelles tu es fait. Il te connaît, il connaît ta valeur, il sait que tu peux y arriver. "Mais moi - pourrais-tu dire - je ne suis pas à la hauteur : je me perçois comme fragile, faible, je tombe souvent !" Quand tu te sens ainsi, s'il te plaît, "change de perspective" : ne te regarde pas avec tes propres yeux, mais pense au regard de Dieu. Quand tu te trompes et que tu te laisses aller, Lui que fait-Il ? Il est là, à côté de toi et te sourit, prêt à te prendre par la main avec tendresse. Don Antonio nous l'a raconté, mais si tu veux en avoir la confirmation, ouvre l'Évangile et vois ce qu'Il a fait avec Pierre, avec Marie Madeleine, avec Zachée et avec tant d'autres : des merveilles avec leurs fragilités. Dieu ne s’attache pas à nos erreurs, son amour ne dépend pas de nos comportements. Dieu - nous dit Jésus - est Père et, lorsque nous tombons sur le chemin, il voit un fils ou une fille à relever, jamais un malfaiteur à punir. Il est fidèle et compte sur nous. Faisons-lui confiance !
J'entends déjà votre objection : "C'est difficile, c'est dur d'aller à contre-courant ! " Regardons Marie. Les Évangiles nous disent qu'elle marche beaucoup, en cela
Chers amis, je voudrais vous dire encore une chose importante à propos de la marche. Nous vivons ici ensemble de belles et fortes journées, mais de retour à la maison, comment marcher, d’où faut-il partir chaque jour ? Laissons-nous encore aider par Marie, qui se lève et partit. Ce sont les deux étapes de
laisse ton téléphone portable et rencontre les gens !
marche
quotidienne : se lever et partir.
Premièrement : se lever. Se lever de terre, parce que nous sommes faits pour le Ciel ; pour se tenir debout face à la vie, non pas assis sur le divan. Se lever des tristesses pour lever le regard vers le haut. Se lever pour répondre à l'irrépressible beauté que nous sommes. Se lever, en somme, pour se recevoir comme un don. Se recevoir comme un don : reconnaître avant tout que nous sommes des dons, des enfants aimés et précieux. Ce n'est pas de l’amour propre, mais c’est la réalité : c'est le point de départ quotidien. C'est le premier pas à faire le matin au réveil: tu sors du lit et te reçois comme un don. Comment ? En rendant grâce, en remerciant Dieu. Attends pour te plonger dans les choses que tu as à faire et prends un moment pour Lui dire : "Seigneur, merci pour ma vie. Seigneur, fais-moi aimer la vie. Seigneur, tu es ma vie". Ensuite, tu pries le Notre Père dont le premier mot est la clé de la joie : tu dis "Père" et tu te reconnais comme un fils bien-aimé, une fille bien-aimée. Tu te rappelles que pour Dieu, tu n’es pas "un profil" mais un fils, que tu as un Père dans les cieux et que tu es donc un enfant du ciel. C'est notre force, qui nous relève de nos chutes et nous remet debout dans les épreuves, comme en a témoigné Marta. Regardons vers le haut, élevons haut notre cœur !
Se lever et puis, deuxième étape, partir. Si la vie est un don, je ne peux qu'en faire un don. Donc, si le premier mouvement a été de se recevoir comme un don, le second est de se faire don. Chers amis, même si aujourd'hui tout semble incertain, la précarité que nous respirons ne peut être un prétexte à l'immobilisme : nous ne sommes pas au monde pour nous mettre à l’aise, mais pour nous mettre mal à l'aise en allant à la rencontre de ceux qui ont besoin de nous. C'est ainsi que nous nous retrouvons nous-mêmes. Savez-vous pourquoi nous nous égarons souvent en route ? Parce que nous restons en orbite autour de nous-mêmes. Au contraire, celui qui sort de son orbite se trouve, celui qui se dépense pour les autres se gagne lui-
même, car on ne possède la vie qu'en la donnant. Comme Marie, qui reçoit un don de Dieu et se fait immédiatement don pour Élisabeth. Mais si nous ne tournons qu'autour de notre "moi", de nos besoins, de ce qui nous manque, nous nous retrouverons toujours au point de départ, à pleurer sur nous-mêmes, la mine triste, peut- être avec l'idée que tout le monde nous en veut. Que de fois devenons-nous la proie de tristesses inconsistantes qui brûle nos meilleures énergies ! Non, ne nous laissons pas prendre en otage par la solitude et paralyser par la mélancolie, mais allons vers les autres. Sortons de nos "pourquoi" en nous demandant "pour qui" : pour qui puisje faire quelque chose ? Pour qui offrir mon temps, qui servir ?

Pensez à ceci : notre Père a tout créé pour nous, mais nous, pour qui créons-nous quelque chose de beau ? Nous vivons immergés dans des produits fabriqués par l'homme, qui nous font perdre l’émerveillement pour la beauté qui nous entoure, alors que la création nous invite à être des créateurs de beauté, à faire quelque chose qui n'existait pas auparavant. Oui, la vie demande à être donnée, et non gérée ; de sortir de la dépendance au virtuel, au monde hypnotique des réseaux sociaux qui anesthésient l'âme.
Les amis, ne soyez pas des professionnels de la saisie compulsive, mais des créateurs de nouveauté ! Une prière faite avec le cœur, une page que tu écris, un rêve que tu réalises, un geste d'amour pour quelqu'un qui ne peut pas te rendre la pareille : c'est cela créer, imiter le style dans lequel Dieu a créé le monde. C'est le style de la gratuité, qui fait sortir de la logique nihiliste du "je fais pour avoir" et du "je travaille pour gagner". Soyez créatifs avec gratuité, donnez vie à une symphonie de gratuité dans un monde qui vit de profits ! Alors vous serez révolutionnaires. Allez et donnez, sans avoir peur !
Cher jeune, toi qui es ici, fatigué parce que tu as beaucoup marché mais heu -
reux parce que tu asallégé ton âme, avec un sentiment de liberté que les choses ne te donnent pas, lève-toi : ouvre ton cœur àDieu, remercie-le, embrasse la beauté que tu es ; tombe amoureux de ta vie et découvre chaque jour que tu es aimé. Et puis part : sors, marche avec les autres, cherche ceux qui sont seuls ; colore le monde de tes pas et peins les routes de la vie avec l'Évangile. Lève-toi et part. Écoute Jésus qui t'adresse cette invitation. Il disait justement aux nombreuses personnes qu'il aidait et guérissait: Lèvetoi et va (cf. Lc 17, 19). Nous avons besoin de nous l'entendre répéter. C'est ce qui se passe maintenant, dans l'adoration : nous regardons Jésus et Il nous regarde. Dans le silence, laissons résonner sa voix chaleureuse et sympathique, qui parle au cœur, console, encourage, guérit et envoie. Ce n'est pas une rencontre intimiste, c'est la force pour se relever et partir. L'auteur du Seigneur des Anneaux, l'un des voyages les plus aventureux qui soient, écrivait à son fils : "Je t'offre la seule grande chose à aimer sur terre : le Saint-Sacrement. Tu y trouveras le charme, la gloire, l'honneur, la fidélité et le vrai chemin de toutes tes amours sur terre" (J.R.R. TOLKIEN, Lettre 43, mars 1941). Devant l'Eucharistie, nous trouvons le chemin, parce que Jésus est le chemin (cf. Jn 14, 6).
(J.R.R. TOLKIEN, Lettre 43,mars 1941).
Renouvelons ce soir notre rencontre avec Jésus. Disons-lui : "Seigneur Jésus, je te remercie et je te suis. Jet'aime et je veux marcher avec toi".
Homélie du dimanche - Parc Tejo
Par le souverains Pontif
Les paroles de l’Apôtre Pierre sur la montagne de la Transfiguration sont celles que nous voulons faire nôtres après ces journées intenses : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! » (Mt 17, 4). C’est beau tout ce que nous avons vécu avec Jésus, ce que nous avons vécu ensemble et comment nous avons prié. Mais après ces journées de grâce, nous nous demandons : qu’est-ce que nous emportons avec nous en retournant dans la vallée de la vie
quotidienne ?
À partir de l’Évangile que nous avons entendu, je voudrais répondre à cette question par trois verbes : briller, écouter, ne pas craindre.
Briller. Jésus est transfiguré et – dit le texte – « son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17,2). Il venait d’annoncer sa passion et sa mort sur la croix, brisant ainsi l’image d’un Messie puissant et
"Je t'offre la seule grande chose à aimer sur terre : le Saint-Sacrement. Tu y trouveras le charme, la gloire, l'honneur, la fidélité et le vrai chemin de toutes tes amours sur terre"La grosse techno boom boom dans les oreilles à 7h du mat’, avouez que vous ne vous y attendiez pas à celle là !
mondain, et décevant les attentes des disciples. Maintenant, précisément pour les aider à accepter le projet d’amour de Dieu, qui vise à la gloire par le chemin de la croix, Jésus prend trois d’entre eux, Pierre, Jacques et Jean, les conduit sur la montagne et est transfiguré : son visage devient resplendissant et ses vêtements blancs. Ce “bain de lumière” les prépare à la nuit qu’ils devront traverser ; cette brèche lumineuse les aidera à supporter la peine des heures les plus sombres, celles de Gethsémani et du Calvaire.
Mes amis, nous avons nous aussi besoin de quelques éclairs de lumière pour affronter l’obscurité de la nuit, les défis de la vie, les peurs qui nous inquiètent, les ténèbres que nous voyons souvent autour de nous. L’Évangile nous révèle que cette lumière a un nom. Oui, cette lumière venue éclairer le monde, c’est Jésus (cf. Jn 1, 9). Il est la lumière qui ne se couche jamais et qui brille même dans la nuit. Me viennent à l’esprit les paroles du prêtre Esdras que l’on trouve dans les Saintes Écritures, et que nous pouvons nous aussi répéter après ces jours vécus ensemble : « Notre Dieu a fait briller nos yeux » (Esd 9, 8). Éclairés par le Christ, nous sommes nous aussi “transfigurés” : nos yeux et nos visages peuvent briller d’une lumière nouvelle. Frères et sœurs, c’est ce que l’Église et le monde attendent de vous : que vous soyez des jeunes rayonnants, qui portent partout la lumière de l’Évangile et allument des lueurs d’espérance dans les ténèbres de notre temps !
Je voudrais vous dire une chose : nous ne devenons pas lumineux lorsque nous sommes sous les projecteurs, lorsque nous affichons une image parfaite et que nous nous sentons forts et victorieux. Non. Nous brillons quand, en accueillant Jésus, nous apprenons à aimer comme Lui, car telle est la vraie beauté qui resplendit : une vie qui risque par amour. Un philosophe a écrit que la beauté du message révolutionnaire du Christ consiste à « trouver aimable même l’objet non aimable » (S. KIERKEGAARD, Gli atti dell’amore, Milan 1983, p. 579), c’est-à-dire aimer le prochain tel qu’il est : non seulement quand il est en accord avec nous, mais aussi quand il ne nous est pas sympathique et qu’il a des aspects qui ne nous plaisent pas. Avec la lumière de Jésus, c’est possible ! Vous, les jeunes, vous pouvez aimer de
cette manière et abattre certains murs, certains préjugés, en apportant au monde la lumière de l’amour qui sauve. Puissiez-vous toujours briller de cet amour, briller avec Jésus, « lumière du monde » (Jn 8, 12) Le deuxième verbe est écouter. Sur la montagne, une nuée lumineuse recouvre les disciples et la voix du Père indique que Jésus est le Fils bien-aimé. Le commandement que donne le Père est simple et direct : « Écoutez-le » (Mt 17, 5). Tout est là : tout ce qu’il y a à faire dans la vie chrétienne réside dans ce mot, le dernier que le Père prononce dans l’Évangile de Matthieu : écoutez-le. Écouter Jésus, dialoguer avec lui, lire sa Parole et la mettre en pratique, le suivre : parce qu’il a pour nous des paroles de vie éternelle ; parce qu’il révèle que Dieu est Père est amour ; parce que, par son Esprit, nous devenons nous aussi des enfants bien-aimés. Voilà ce dont nous avons besoin dans la vie : non pas la gloire, le succès, l’argent, mais savoir que nous ne sommes pas seuls, que nous avons toujours quelqu’un à nos côtés, commencer et terminer la journée avec la certitude de l’étreinte du Seigneur ; l’écouter, croire que nous sommes aimés et accompagnés d’un amour qui ne fait jamais défaut. Et rappelons-nous ceci : nous mettre à l’écoute du Seigneur en restant ouverts à ses surprises fait de nous des personnes capables aussi de s’écouter les unes les autres, d’écouter la réalité qui nous entoure, les autres cultures, la voix souffrante des pauvres et des plus fragiles, le cri de la Terre blessée et maltraitée. Qu’il est beau d’écouter Jésus, de nous écouter les uns les autres et de grandir dans le dialogue, dans un monde où tant de personnes voyagent enfermées dans leur solitude, ne pensant qu’à elles-mêmes.
Briller, écouter et, enfin, ne pas craindre. Ce sont les dernières paroles que Jésus prononce sur la montagne pour encourager les disciples effrayés : « Relevez-vous et soyez sans crainte » (Mt 17, 7). Maintenant qu’ils ont eu une anticipation de la gloire pascale, qu’ils ont été plongés dans la lumière divine et qu’ils ont écouté la voix du Père, les disciples peuvent descendre de la montagne et affronter les défis qui les attendent dans la vallée. Il en est de même pour nous aussi: si nous gardons la lumière de Jésus et ses paroles, nous pouvons marcher chaque jour dans la vie, le cœur
libéré de la peur.
À vous, jeunes, qui cultivez de grands rêves mais souvent obscurcis par la crainte de ne pas les voir réalisés; à vous, jeunes, qui pensez parfois ne pas y arriver; à vous, jeunes, qui, en ces temps, êtes tentés de vous décourager, de vous juger inadaptés ou de cacher la douleur en la masquant d’un sourire ; à vous, jeunes, qui voulez changer le monde et qui luttez pour la justice et la paix ; à vous, jeunes, qui y mettez votre engagement et votre imagination, bien que cela vous semble ne pas suffire; à vous, jeunes, dont l’Église et le monde ont besoin comme la terre a besoin de pluie ; à vous, jeunes, qui êtes le présent et l’avenir ; oui, précisément à vous, jeunes, Jésus dit : “Soyez sans crainte !”.
Les paroles que saint Jean-Paul II a prononcées lors d’une des JMJ résonnent plus que jamais : « En réalité, c’est Jésus que vous cherchez quand vous rêvez de bonheur ; c’est Lui qui vous attend quand rien de ce que vous trouvez ne vous satisfait ; c’est Lui, la beauté qui vous attire tellement; c’est Lui qui vous provoque par la soif de radicalité qui vous empêche de vous habituer aux compromis ; c’est Lui qui vous pousse à faire tomber les masques qui faussent la vie ; c’est Lui qui lit dans vos cœurs les décisions les plus profondes que d’autres voudraient étouffer. C’est Jésus qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand. […] N’ayez pas peur de vous en remettre à Lui » (Veillée de prière, Rome, 19 août 2000).
Chers jeunes, je voudrais regarder chacun de vous dans les yeux et lui dire : sois sans crainte ! Mais je vous dis une chose beaucoup plus belle : Jésus luimême vous regarde maintenant, Lui qui vous connaît et qui lit en vous : Il regarde dans vos cœurs, vous sourit et vous répète qu’Il vous aime toujours et infiniment. Toujours et infiniment. Allez donc, et portez à tous le sourire radieux de Dieu ! Allez et témoignez de la joie de la foi, de l’espérance qui réchauffe votre cœur, de l’amour que vous mettez en toute chose. Brillez de la lumière du Christ. Écoutez-le pour devenir vous aussi la lumière du monde. Et soyez sans crainte, car le Seigneur vous aime et marche à vos côtés. Avec lui, la vie renaît, toujours.
« briller, écouter, ne pas craindre »
ULTIMATE FUN FACT
Le Portugal a réussi entre 2011 et 2015 a faire deux demi-finale de championnat du monde Beach mixte alors qu'ils n'avaient que 4 clubs et 50 joueurs.

ANGÉLUS DE SA SAINTETÉ FRANÇOIS
Chers frères et sœurs, Un mot a tant de fois résonné ces jours-ci : "merci", ou mieux "obrigado". Ce que vient de nous dire le Patriarche de Lisbonne est magnifique : l'obrigado n'exprime pas seulement la gratitude pour ce que l'on a reçu, mais aussi le désir de rendre la pareille. Tous, dans cet événement de grâce, nous avons reçu et maintenant le Seigneur nous fait sentir le besoin, en rentrant chez nous, de partager et de donner à notre tour, en témoignant, avec joie et gratuité, du bien que Dieu a mis dans nos cœurs.
Mais avant de vous envoyer, je voudrais moi aussi dire obrigado. Tout d'abord au Cardinal Clemente, et avec lui à l'Église et au peuple portugais tout entier ! Obrigado à Monsieur le Président qui nous a accompagnés dans les événements de ces journées ; aux Institutions nationales et locales pour le soutien et l’assistance fournie ; aux évêques, aux prêtres, aux personnes consacrées et aux laïcs, et obrigado à toi, Lisbonne, qui restera dans la mémoire de ces jeunes comme une "maison de fraternité" et une "ville des rêves" ! J'exprime ensuite une grande gratitude au Cardinal Farrell et à ceux qui ont préparé ces Journées, ainsi qu'à ceux qui les ont accompagnées par la prière. Obrigado aux volontaires, que nous applaudissons tous
Au parc Tejo
pour le grand service qu’ils ont rendu ! Un remerciement spécial à ceux qui ont veillé sur les JMJ d'en haut, à savoir les saints patrons de l'événement : surtout à l'un d'eux, Jean-Paul II, qui a donné naissance aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Et obrigado à vous tous, chers jeunes ! Dieu voit tout le bien que vous êtes, Lui seul sait ce qu'il a semé dans vos cœurs. S’il vous plait, gardez-le précieusement. Je voudrais vous dire : faites-en mémoire, fixez les plus beaux moments dans votre esprit. Ensuite, quand arriveront les moments inévitables de fatigue et de découragement, et peut-être la tentation de vous arrêter sur le chemin ou de vous replier sur vous-mêmes, ravivez les expériences et la grâce de ces journées, parce que - ne l'oubliez jamais - c'est la réalité, c'est vous : le saint Peuple de Dieu qui marche dans la joie de l'Évangile ! Je voudrais également saluer les jeunes qui n'ont pas pu être présents, mais qui ont participé aux initiatives organisées dans leurs pays par les Conférences épiscopales et les diocèses ; je pense, par exemple, aux frères et sœurs subsahariens réunis à Tanger.
En particulier, accompagnons par la pensée et la prière ceux qui n'ont pas pu venir
Les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse auront lieu à SÉOUL
Corée du Sud

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en raison des conflits et des guerres. Ils sont nombreux dans le monde. En pensant à ce continent, j'éprouve une grande douleur pour la chère Ukraine, qui continue de beaucoup souffrir. Chers amis, permettez-moi, en tant qu'ancien, de partager avec vous, qui êtes jeunes, un rêve que je porte en moi : le rêve de la paix, le rêve de jeunes qui prient pour la paix, qui vivent en paix et qui construisent un avenir de paix. Avec l'Angelus, remettons l'avenir de l'humanité entre les mains de Marie, Reine de la Paix. Et en retournant à la maison, continuez, s’il vous plait, à prier pour la paix. Vous êtes un signe de paix pour le monde, un témoignage de la façon dont les nationalités, les langues et les histoires peuvent unir plutôt que diviser. Vous êtes l'espoir d'un monde différent. Merci pour cela. Continuez!
Un dernier obrigado, le plus grand. Nous l'adressons à deux personnes particulières, les principaux protagonistes de cette rencontre. Ils ont été ici avec nous, mais ils sont toujours avec nous, ils ne perdent jamais de vue nos vies et les aiment comme personne d'autre : obrigado à Toi, Seigneur Jésus ; obrigado à Toi, Marie notre Mère, nous te prions avec joie.
ÉNIGME : QUEL EST LE NOM DE
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Les JMJ, c’est fini !
Ou peut être pas en fait...
Avant de rentrer à Lyon, ton évêque a voulu te passer ce petit message !