25 ans après à la Ferme Micheret

Page 1

Depuis au-delà d'un quart de siècle, nos coopératives agricoles jouent un rôle de première importance dans la vente et service des machines agricoles au Québec.

Comme administrateur d'une coopérative et aussi comme producteur agricole, je crois que ce rôle est prioritaire pour les agriculteurs en général et voici pourquoi. De nos jours, la mécanisation agricole représente 1So/o de la capitalisation totale sur les fermes et pour certains producteurs plus de 25% des frais totaux de l'exploitation. Les vendeurs

'

doivent donc être entraînés pour jouer pleine leur rôle de conseiller en matière de mécanisa , agricole.

Comme producteur j encourage donc mes con · res à consulter leur concessionnaire Coop pour information avisée en machinisme agricole que la mécanisation de leur ferme soit faite d' façon rationnelle et profitable.

Michel Lemire Producteur Agricole St-Zéph irin Cté. Yamaska

.. ' ' ... • ••
COOPERATIVE FEDEREE DE UEBEC SERVICE DES MACHINES AGRICOLES 1055 Ouest , rue du Marché Central , Montré 1, Qu -

Maitre-éleveur

Pa r Mich el Do st ie •

Lors de so n Asse mblée géné rale de 1987, !' Assoc iat io n Ho lste in du Canada remettra à M Miche l Lem ire , de Saint-Zéph iri n, comté de Yamaska, un e plaque de maître-é leveur. Cett e plaq ue, et le t itre qu i l'accompagne, sou li gnent la qua li té except io nn ell e de l'élevage prat iqué au co urs des ans par son réc ipiendaire

Qu' es t -c e q u'un maîtr eélev e ur

Pour !' Assoc i at i on Ho l ste i n du Canada, un maître-éleveur c'est une perso nne qu i a prouvé que les an imaux qu 'ell e a élevés, c'est -à-dire les an imaux qu i portent le préf ixe de sa f erme, sont de qualité exceptionnell e

Ce t te quali té recherchée est éval uée à la fo is par la conformat ion (vach es Très bonnes ou Excellentes) et la product ion de lait et de gras , po ur les femell es , et par la con format ion (Très bons ou excell ents) et/ou les qual i té s des descendants , pour les mâles

La product ion des vaches doit être de un des quatre niveaux de producti on var iant d' une MCR d'au moins 30 po ints au dessus de la moyenne de la race et ce pour le lait et pour le gras ou d' une dév iat ion de + 5 de la MCR moyenne du troupeau pour le prem ier groupe, allant jusqu 'à une déviati on de + 20 de la moyenne du troupeau pour le quatrième groupe

Les product ions à vie, supérieures de 60 000 kilogrammes de lait et 2 040 ki logrammes de mat ières grasses et plus, sont également considérées

De même les vaches étoiles (de une à ci nq) peuvent permettre à l'éleveur d'accumuler des points Rappe-

Ions qu ' une vache Holstein obtient une ou plus ieurs étoiles suite aux performances de conformation et de product ion de ses descendants

Ains i une vache peut permettre d'accumuler de 4 à 26 points selon sa conformation , son niveau de product ion et le nombre d'étoiles qu 'elle a pu se mériter.

Les points accumulés par les taureaux peuvent varier de 4 à 30 po ints . Toutefo is, les taureaux ne peuvent accumuler plus du tiers des po ints requis

Le nombre de points requis varie en fonction du nombre moyen d'enreg istrements d ' an i maux effectués par année. Il faut habituellement 20 ans à un éleveur pour accumuler les po ints nécessa ires

Le cas de la ferme M iche ret

Entre 1965 et 1982 , M Michel Lemire, propriétaire de la ferme Micheret , a enregistré une moyenne de 18 animaux par année Ce nombre d'enregistrement signifie que la ferme devait accumuler un min imum de 280 points pour obtenir le titre tant convoité. Le tableau 1 préc ise comment ce minimum a été dépassé

L' histoire d ' un élevage

M ichel Lemire est fils d'agriculteur et travaille avec son père sur la ferme familiale à Baie-du-Febvre, près de Nicolet. En 196 1, il achète la ferme située en face de celle de son père Un de ses frères possède la

M1cheret Favorite, première génisse à porter le préfixe de la ferme de M Michel Lemire et qui devait , à l'âge de 10 ans, être classifiée Excel lente

M ich e l Lem ir e , propriétaire de la ferme M icheret
Janvier 87
LE COOPERATEUR fiGRiCOLE 19

ferme voisine . C'est en c ommun que l'on possède les machines agri coles et que se fon t les t ravaux de s c hamps

En 1963 , Mic hel Lemire achète deux vaches de race pu re De ces deux vaches il n'au ra q u' une seule génisse, M1cheret Favorite , la premiè re à porter le préf ixe du nouveau troupeau Ce t te génisse était port euse d'avenir puis qu'elle fut classi fiée Excellen te à l'âge de d ix ans et resta 17 ans dans le troupe au

En avril 1965, Miche l et Lise Lem ire , mariés depu is 1960, ont leur quatr ième enfant. La ferme de Baie-duFebvre et ses 70 acres est trop pet ite pour assumr l'aven ir de la fam ille Comme i l n'est pas poss ible d'agrand ir cette ferme, c'est à Sa intZéph irin qu 'i ra s'étab li r la fam ill e Lem ire Nous sommes en ma i 1966

22 vaches qu ittent Ba ie-du -Febvre pour Saint-Zéph irin Le troupeau de la nouvelle ferme de même que les machines agricoles sont vendus à l'encan Michel Lem ire y achète d ix vaches.

Il faut attendre 1968 avant que Michel Lemire achète d'autres sujets de race pure. Au début , il achète des génisses et des taures qu i n'ont pas encore vêlé L'expérience enseigne qu ' il faut changer cette approche et dorénavant M. Lemire achètera surtout des femelles de deux ans et en lactation . Ains i, on peut mieux apprécier la qualité du pis de même que le potentiel laitier

En 1975, tout le troupeau est de race pure

1976 , une année importante

Le troupeau Micheret est présent aux expositions depuis 1969 En 1976, 10 sujets sont exposés à Drummondville. Un groupe d'acheteurs Japonais qui visitent l'exposition et qui avaient auparavant pris le temps d'étudier les généalogies des animaux achètent cinq vaches du troupeau Micheret pour la som-

Tableau 1

Maître-éleveur Ferme Micheret

Nom-

Catégorie bre Points d'ani - d'ani- accumaux maux Points mu lés

Vache

1er niveau de product ion 6 Excellente 2e niveau de product ion 9 3e niveau de product ion 1 12 12 4e niveau de product ion 15

Vache 1er niveau de product ion 12 4 48 Très 2e niveau de product ion 6 6 36 bonne 3e niveau de product ion 5 8 40 4e niveau de product ion 10 10 100

Vache 1 éto ile 1 4 4 Éto ile 2 éto i les 2 8 16 3 éto iles 13 4 éto iles 1 19 19 5 éto iles et plus 26

Taureaux Excellent 1 6 6 Très bon 4 4 16

Total des points 297

En 1984 M1chere Flore Admirai et M1cheret Flora Admirai on rempor e le re de Progen1ture de mère. •Tout-Québec•

LE COOPERATEUR fiGRiCOLE 20
Janvi er 87

me de 26 000 $ . M ichel Lemire voit dans cette transaction le bien-fondé des décisions antérieures, c'est-àdire, acheter des an imaux provenant de famill es qui ont prouvé leur qual ité

C'est également en 1976 que la ferme Micheret gagne la médaill e d'or au Concours du mérite agricol e C' est après avo ir gagné ce concours que le titre de maitre-éleveur est devenu l' object if numéro un.

Une ferme familiale

La ferme de Saint-Zéph irin s'étend sur 179 acres dont 157 en culture et le troupeau comprend 150 têtes dont 60 vaches. Les rapports de classification indiquent : une Excellente, 26 Très bonnes , 18 Bonnes plu s et 1 Bonne Les MCR sont de 177 et de 184 et le pourcentage de gras est de 3,81

La luzerne est la base de l'alimentation tant sous forme d'ensilage que de foin Les animaux reçoivent également la moulée Co-op Pro-l ait plus

Du côté des expositions, la ferme Mic heret a gagné , depuis 1969, 12 bannières d'exposants et neuf bannières d'éleveurs.

Aujourd'hui un effort particulier est accordé à la transplantation embryonnaire puisque le marché des taureaux pour les centres d'i nsémination artific ielle est intéressant. Déjà quelque 25 taureaux de la ferme Micheret sont en service dans les centres du Canada, des États-Unis et d' Europe 7 taureaux provenant de la ferme de M Lemire sont au C.l.A.Q. et plusieurs vaches font actuellement partie de contrats entre M Lemire et plusieurs centres d'i nsémination artificielle d' Europe et du Canada.

M Michel Lemire est président d'Agropur et du Conseil de la coopération laitière du Québec. Il est 2e vice-président de la Coopérative Fédérée Il fut aussi actif au sein de sa coopérative locale de même

La famille Lemire , de gauche à drrnte première rangée. Gloria , Martial et Carmen Deuxième rangée Georges. Mme Lise Lemire Pascal M Michel Lemire et Mathieu

qu'au sein de !'Association Holstein . Il a également participé à plusieurs autres activités agricoles et para-agricoles Ces responsabilités exigent plusieurs absences. Depuis le tout début des opérations, Mme Lise Lemire a participé aux travaux

Plus tard, c ' est avec l ' aide d ' un employé qu 'elle seconda M Lemire Aujourd ' hui , Mathieu et Pascal aident leurs parents Pour M Lemire , la participation de tou s les membres de la famille explique le succès de l'entreprise. 41r:

Rencontre chez Sanie

Une ren contre semestrielle des coopératives canadiennes distributri ces de produit s pét ro liers avait lieu dernièrement dans les nouveaux locaux de la d1v1s1on des pétroles SONIC, boui Graham à Ville Mont-Royal. De gauche à droite, rangée du bas : Lloyd Porter (United Co-operat1ves of Ontario), Gerry Power (Co-op Atlantic) , Sylvain Perron (Coopérative Fédérée de Québec), Jonathan Andrews (Co-op Atlantic) , Glen Perschbacher (United Cooperatives of Ontario) et Pat Maschek (Federated Co-operatives Limited) Rangée du haut · Claude Po1tras , Avelin Marsolais , Yves Pelletier (Coopérative Fédérée de Québec) , Bob Peden (United Co-operatives of Ontario) , Dominic Scipio (Coopérative Fédérée de Québec), Lynn Hayes (Federated Co-operatives Limited) et Jeff Freeman (United Co-operatives of Ontario)

Janvier 87
LE COOPEAAnUR fiGRiCOLE 21

Agropur termine un tre bon exercice

Devant les invités et les délégués des 6300 soc1éta1res d' Agropur, coopérative agro-alimentaire, réunis en assemblée générale annuelle à Granby, le 29 1anv1er dernier, M Reynald Charest , directeur général , et M Michel Lemire, président , se sont montrés satisfaits de la rentabilité affichée par l'entreprise au cours du dernier exercice financier

ristournes , soit l'équivalent de 37<t l'hectolitre de lait de transformation livré par les sociétaires

La division du lait de transformation

Les quatre secteurs de cette division ont enregistré un chiffre d 'affaires de 510 millions$. Le secteur des yogourts a augmenté ses ventes de 23 % mais n'a pas augmenté son surplus d'exploitation. La guerre des prix qui a sévi au cours des six derniers mois et les sommes importantes investies pour lancer le yogourt liquide Yop en Ontario et dans l'Ouest canadien expliquent cette situation.

Le secteur des fromages de spécialité a procédé au lancement d ' un nouveau fromage à pâte molle, le Champfleury, qui a été très bien accueilli par le consommateur Cette addition à la gamme des fromages de spécialité explique une partie de l'augmentation de 4 % du chiffre d'affaires enregistrée par ce secteur Soulignons aussi que ce secteur a réussi une percée sur le marché américain

La division du lait de consommation

Cette division a enregistré un chiffre d'affaires de 256 millions $, une hausse de 6 , 1 %

En effet, pour l'exercice clos le 31 octobre 1986, le chiffre d'affaires s'est accru de 1,7 % pour atteindre 771 millions$ et le trop-perçu, avant impôts, ristournes et compléments de prix s'est chiffré à 24,9 millions$, en hausse de 3,6 millions $ sur l'exercice précédent. Durant l'exercice, la coopérative a distribué 15,2 millions $ en compléments de prix à ses sociétaires et les délégués ont accepté de verser 2,9 millions $ en

Le secteur fromage, beurre, poudre de lait et lait évaporé a surtout été marqué par une augmentation des ventes de fromage, particulièrement pour l'exportation et par une augmentation des ventes de beurre. Ces augmentations des ventes de beurre s'expliquent par la diminution des exportations de lait évaporé.

Le secteur charcuterie La Tour Eiffel a augmenté ses ventes de 30 % et a effectué une percée en Ontario et aux États-Unis.

Les augmentations de ventes de crème glacée, de lait de consommation , particulièrement dans la région de Québec, et des jus, à l'exception de Purfruit , sont responsables de la hausse enregistrée

La division de l'approvisionnement de la ferme

La division de l'approvisionnement

Reynald Charest directeur géné ral d 'Agropur , cooperat1ve agro-al1menta1re
LE COOPERl'ITEtm fiGRiCOLE 4
Michel Lemire prési den d 'Agropur, coopéra tive agro-a limen a re
Février 87

Conseil d ' administration

Suite aux élections tenues lors de cette journée, Mme Louise Dubo is ainsi que Mme Denise Samson furent élues , devenant ainsi les premières femmes à siéger au sein du Conseil d ' administration de la S C A des Appalaches De plus, furent élus à cette même occasion , MM Yves St-Pierre, Jean-Yves Nadeau , Michel Pomerleau et Yves Guimond Les autres membres du Consei I d'administration sont MM Marcel Beaud oin , Yvon Bergeron , Roland Breton , Yvon Brochu, Jean-Guy Desrochers , Donald Langlois , Joseph Pe lletier, Réal Tanguay et Benoit Tardif.

Le nouveau Conse il d'administration s'est réuni et a nommé les officiers pour la prochaine année A insi , M Benoit Tard i f occupera le poste de président , M Marcel Beaudoin , celui de vice -président et M Ernest Desrosiers sera secrétaire

Félicitation aux lauréats

Lors de cette assemblée, des producteurs membres de la S C A des Appa laches ont été honorés et ont reçu une plaque commémorative soulignant les résultats exceptionnels qu 'ils ont obtenus au cours de l'année 1985-1986 Il s'agit de M. Ré jean Bélange r, de la Ferme avicole Be ll evue inc, de la Ferme Karona, de la Fe rme Ran che!, de la Ferme ROI et de la Ferme Ronalyne. flF;

Source : S C A des Appalaches

Lors de l'assemblée générale annuelle de la SC A des Appa raches Ass is de gauc e à dro1 e Lauren Cô é, qui é a1 vice-prés1den de ce e coopéra :ve ma is qu i n a pas so ll1 c1é de nouveau manda au Conseil d'admin1s ra ion Mme Jo anne orin secré a re de direc1on et M Beno1 Tardi pres1dent Au micro M Ernes Desrosiers d1rec eur généra l de ce e coopérative

M. Michel Lemire, Chevalier de /'Ordre du Mérite agricole français

M Mic hel Lem ire, prés ident d ' Agropur, coopérative agro -alimentaire, vient d'être fait Cheval ie r de !' Ordre du Mérite agricol e français par le ministre de !'Agriculture de la France, M François Guillaume

Cette haute dist inction lui a été attribuée dans le cadre du 14 e Symposium international Yopla it, tenu à Buenos Aires , Argent ine, du 15 au 21 février dern ier

Il faut savo ir qu 'annuellement tous les franchisés Yoplait à travers le monde, regroupant une quaranta ine de pays au total , sont invités à se réunir dans le cadre de ce symposium Pour le Canada, Agropur détient exclusivement la franch ise Yoplait et ce, depuis 1971 .

La délégation Yoplait -Canada était représentée par MM Michel Lemire, Reynald Charest et Robert Poirier, respectivement président , directeur général et adjoint au directeur de la

d1v i s1on du lait de transformation, tous d' Agropur évidemmen t.

Agropur a fait exce ll ente figure à ce symposium en récoltant deux mérites fort convoités Ce lui de la meilleure performance Yop a u monde, en ayant dépassé de 44 % ses objectifs de vente pour l' année du lancement. 11 ,5 m1 ll1on s de po s de Yop on été vendus en 1986.

De plus , Agropur a été reconnue comme le franch i sé du groupe Yopla i t ayant réuss i l a me ill eure campagne publicitaire avec Je commercial Yop

Des honneurs qu i reja1ll1ssent sur 1·ensemble d 'Agrop ur et en part1cul1er, sur son équ ipe Yop lait. fi:

(Source : Agropur , coopérative agroalimentaire).

LE COOPEll/ITIUll fiGRiCOLE 24
Avril 87

Montmagny

L, exposi tion agricole de Montmagny célébr ait ce tt e année son 4oe anniversaire sous le thème « Ça fête e n gran d ! » et vra im ent , ce fut le cas

Les spectateurs qui ont assisté a ux jugements ont en effe t pu voir une tr ès grande et magnifique vache H o ls te in de 2 ans, Rigo Starbuck Lisa, r emporter le Grand cha m -

Portneuf. Toujours d ans la race Hols tein , la rose tt e B eauté et Uti lit é a é t é décernée à Petitclerc Brent Picotine, propriété de Jean-Paul Petitclerc e t fil s, de Po nt-R o u ge .

Du cô té de la race Ayrshire, Almaka Festival U ti n, d es fe rme s Denis St-Pierre et Alcide Massé, a aussi illustré le thème de l' expos ition. Cette grande

Sous les feux de la rampe

Inspiration Jasmine, qui appart ient à la ferme Hardy et fille.

Le ti tr e de Championne junior a été remporté pa r Blanchet Cloé Starbuck , une gén isse de la c l asse 1 an senior dém o ntr an t bea u coup d e fo rce et très a ngu laire dan s son épaule . Les propriétaires e n sont René et Daniel1e Blanc h et, de Sai ntPi e rre -les- Becq u e t s. La Ch amp i o nn e de r ése r ve est la plus je une génisse de la classe in te rm é diair e: Angroberge M artin Rosina, u ne génisse très grande d émo ntrant beaucoup d 'élégance. Elle est la proprié té de Michel et André Roberge de la r ég ion des Bois-Francs

Bouvet , se sont classées respectivement pr emière et d e ux iè m e. Des vaches avec beaucoup de s t yle , grandes et laiti è res.

La classe de gro u pe a été rempo r tée par le troupeau de la ferme Ghielen s ui vi par le trou p eau d e la ferme Ha rd y et fille. En troisième position il y avait la fe rm e Bouve lt.

Dans la race Ayrshire, le jugem e nt a d éb uté par deux belles jeu nes génisses dans la classe sen ior: Sa bl ière S Acnie en pr emière position e t Sablière Celeb Baby en deuxième. Ces de u x b êtes so nt l a propriété de M. Ren é e t Céline Fournier, de SaintValère.

pionnat de réserve. Ce sujet d e l a ferme Y von Ri c hard e t fil s, de P o ntRoug e, avait aussi décroché l e titr e de Grande championne à l'expo d e

génisse est allée c her c h e r le Championnat junior , seulement deux sema in es ap rès l'avo ir remp o rt é à l'expos itio n régionale de Rimo usk i.

Avec seu lement deux années d ' expérie nce comm e ex p osan t , l a ferme Cro t ea u e t fils, de Sa incProsper, a remporté le prem ier prix d an s la classe d eux ans avec Olga Nadia Starbuck. Une des grandes forces d e ce s uj e t excepti o nn el réside d ans so n sys tè me mamm aire . D an s la classe d e t ro is a ns, GifJendale Regal Dédé Red, de la Fer m e Mi c h ere t inc. , et Bouvelt Thunder Sanie E. T. , pro prié té d e Martin

D ami en Lemi re a remp orté le titr e h onorifique de Meilleur exposa nt. En plu s, il a obtenu le titre de Grande cha mpi onne de réserve a vec Simsons Thommy Maybel qui s ' est classée e n première positi on dan s la classe de quatr e ans . Dans les vac h es ad u ltes, c'est Wendover H élène, du même proprié taire , qui a r eçu la premièr e place. Ce tt e vac h e a aussi été nommée Rése rve dans la classe Meilleur pis de la jo u rné e

Trois-Rivières

Ve n dred i le 5 a o ût , ava it lieu le juge m e nt Hoslt e in à l 'expos iti o n r égi o nale de Trois -Ri v i ères. C'était la 33e édi ti o n d e cet évé n e m e nt. Une journée inoubliable , un e des températures très c ha ud es de l'été. Le juge d e la journée éta it Serge Blan-

c hett e, de la r é gion de Sai nt-H yacin th e . Il y a eu 162 b êtes présentées par 44 exposa nt s

Dans la cl asse se ni o r , Micheret Lu ster E T., de la fe rme Micheret, s'est classée pre mière. Dans l a classe 1 an sen ior, le premi er prix est allé à Hardy

RIGO STARBUCK LISA
Le coopérateur agricole / novembre 1988
BLANCHET CLOÉ STARBUCK
17 --..._

Famille terrienne

Pour a suite du monde

Lemire et Lise Desruisseaux et leurs enfants: George, Carmen, Martial, Pascal, Gloria et Mathieu

Michel Lemire, son épouse Lise t~iche emire et Lise Desruisseaux se renDesruisseaux et leurs six enfants .h01 n t alors qu ' ils œuvrent tous les deux (Gloria, Mathieu, Carmen, Pascal, s'~;:~:~ ~:; 1 :eep:e:~;;~~~i~::u;~i~~

ferme à Baie - du - Febvre , à proximité de celle des parents de Michel. Quelques années plus tard, alors que la famille compte quatre enfants, Michel et Lise trouvent la ferme trop petite pour réaliser leurs ambitions. Comme elle ne peut être agrandie, ils décident d'en acquérir une autre. C'est à Saint-Zéphirin qu'ils s'installent en mai 1966.

Michel et Lise veill ent à transmettre à leurs enfants les valeurs reçues de leurs parents. Esprit de fam ill e, intégrité, persévérance, discipline personne ll e, sens du devo ir , du partage et des responsabilités sont du nombre Ils répètent, et surtout démon-

Georges et Martial) de Saint- temps suivant, ils achètent leur première Zéphirin-de-Courval dans le comté d'Yamaska, ont été proclamés famille terrienne de l'année 1996. 11 s'agit de la 4oe fa mille dont les mérites sont célébrés par la Fondation de la famille terrienne. C'est en effet en 1956 qu'un concours visant à faire connaître «de belles familles agricoles, fières de l'être, qui ont bien réussi et qui ont su donner le goût de la terre à leurs descendants» est lancé.

trent, à leur progéniture que «tout ce qui mérite d ' être fait, doit être bien fait » et que «rien n ' est gratuit ». Le sentiment d'appartenance à l'agriculture, bien ancré depuis plusieurs générations, imprègne la maisonnée Michel et Lise considèrent leurs enfants comme de vrais partenaires et font en sorte qu'ils se sentent valorisés L'instruction est pour eux une priorité; les six enfants font leurs études secondaires dans des écoles privées.

En 1975, de cro isé qu'il était au début, le troupeau en est devenu un complètement enreg istré. À l'été suivant, la ferme Micheret reçoit près de 4 000 personnes au pique-nique Holstein provincial. Les Lemire sont parmi les premiers à utiliser le transfert d'embryons dès 1982. Au fil des ans, le troupeau accumule des dizaines de certificats de toutes sortes, 32 bannières

Michel
LE COOPÉRATEUR - FÉVRIER 1997 19

d'éleveur et d'exposant, des trophées, des étoiles de race, etc.

Aujourd'hui la ferme Micheret inc. est une compagnie détenue par Michel, Lise et leur fils aîné Mathieu . Ce dernier, actionnaire majoritaire depuis 1991, gère la ferme de 103 hectares et de 170 têtes Holstein pur-sang dont 75 vaches.

Michel Lemire n'aurait certes pas besoin de présentation Des milliers de personnes le connaissent comme éleveur émérite et juge de bêtes Holstein ou par son engagement dans le monde des affair e s agricoles. Les médias lui ont aussi, à plusieurs reprises depuis 1974, réservé quelques pages .

Vice-président à la Commission de protection du territoire agricole depuis 1991, Michel Lemire a mis à contribution ses talents de gestionnaire au service de la coopération durant une trentaine d'années Il a toujours cru que «c'est dans un regroupement économique que les producteurs agricoles peuvent le mieux se tirer d'affaire et améliorer leur milieu de vie». Pendant seize ans, de 1975 à 1991, il est président de la coopérative agro-alimentaire Agropur. Il est aussi , entre autres, deuxième puis premier vice-président de la Coopérative fédérée de Québec de 1985 à 1989, président du Conseil de la coopération laitière du Québec de 1985 à 1990 et président de la Coopérative agricole du Lac Saint-Pierre (aujourd'hui Covilac, coopérative agricole) de 1971 à 1975

Agriculteur passionné , Michel Lemire est décoré d'à peu près tous les prix d'e xcellence agricoles. Élu meilleur agriculteur de l'année en 1976, il reçoit la médaille d'or du Mérite agricole provincial. En 1986, l'Association Holstein Canada lui décerne le titre de Maître-éleveur. Il s'agit de la plus haute distinction attribuée à un membre de l'association. Auparavant, le Club Hols-

tein Nicolet-Yamaska le proclamait Éleveur émérite en 1972 puis Super éleveur émérite en 1979 . Lors du Bal des moissons de 1982, il remporte un trophée Cérès pour ses bonnes pratiques agricoles Il est couronné Membre de l'Ordre du Canada en 1991 et l'année suivante, le Gouverneur général du Canada lui remet la médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération. Même la France a voulu lui prouver sa reconnaissance en lui décernant la médaille d'or du Mérite agricole de France en 1988 et en le décorant de la Commanderie des Costes du Rhône en 1992.

Lise, en plus de remplacer sur la ferme son mari souvent absent, fut membre de plusieurs organismes communautaires et marguillier. En 1989, le MAPAQ décide que les épouses méritent bien de partager l'honneur décerné à leur mari lors du concours du Mérite agricole. Lise reçoit alors la médaille d'or pour l'année 1976. C'est elle qui remercie le ministre au nom de toutes les femmes décorées.

Nombre de gens connaissent aussi le reste de la famille Lemire, pour avoir été reçus à la ferme notamment. Depuis plus de vingt ans, ils sont quelques 400 visiteurs

Ci-contre:

La Ferme Micheret aujourd'hui.

Ci-dessous:

L'exploitation au début des années 70.

à débarquer annuellement à la Ferme Micheret Les Lemire ont aussi accueilli en stage des étudiants de la polyvalente de Nicolet, d'autres de la France.

Aux nombreuses expositions auxquelles Michel Lemire participe (Trois-Rivières, Drummondville, Québec, Toronto, Stratford, Maxville, Ormston), les enfants souvent l'accompagnent . Tous membres, très engagés d'ailleurs, de leur cercle des Jeunes ruraux de Sainte-Brigitte, les six enfants connaissent aussi chacun une longue carrière comme exposant.

Aujourd'hui, Gloria et Carmen sont comptables agréées Toutes deux ont épousé un producteur agricole et ont chacune deux enfants. Le mari de Gloria, Luc Laplante, exploite avec son frère à Sainte-Perpétue la ferme laitière Rayluc qui a remporté la médaille de bronze au dernier concours du Mérite agricole Normand Courchesne, l'époux de Carmen, a repris la ferme laitière paternelle à Saint-Zéphirin.

Mathieu, actionnaire de la ferme Micheret est secondé par sa conjointe , Guylaine Laroche, diplômée en zootechnologie. Après avoir été associé pendant trois ans avec ses parents et son frère, Pascal possède sa propre ferme à La Visitation depuis

20 LE COOPÉRATEUR - FÉVR I ER 1997

.989. Son troupeau dont le préfixe est Malystar a défrayé la manchette à quelques ·eprises. Pascal a quatre enfants. Un accilent de la route a tragiquement emporté .on épouse, Madeleine Rainville, en dé:embre 1995. Georges, bachelier en admiiistration des affaires, travaille en compta>ilité à Sherbrooke. Le cadet, Martial, tchève des études en agro-économie au :ampus McDonald de l'Université McGill.

La famille, ses valeurs et l'agriculture mt été au cœur de l'entretien mené par le :oopérateur agricole avec les lauréats de la 'amille terrienne.

Le Coopérateur agricole: Que signifie >our vous d'être élus famille terrienne?

Michel Lemire: C'est un honneur qui ·ejaillit sur toute la famille. Il vient couron1er les gestes de la vie quotidienne consa:rée à la société, à notre communauté et à 'agriculture.

Lise Desruisseaux: Il s'agit du couron1ement humain, plutôt que professionnel, ie toute une vie. Nous avons reçu beau:oup de nos parents et de la société et nous tvons essayé à notre tour d'en retransmet:re à nos enfants et à la société.

C.A.: Parmi les valeurs que vous avez roulu transmettre à vos enfants, lesquelles ;ont les plus importantes?

M.L.: Nos parents nous ont appris à >ien faire ce que nous faisions et à l'appré:ier. Nous avons voulu le retransmettre à 10s enfants. Mais il s'agit d'une valeur parni tout un ensemble.

C.A.: Qu'est-ce qui vous a stimulé Jendant toutes ces années à développer vo:re entreprise?

M.L.: Premièrement, il faut aimer cela :cette profession] pour en manger. C'était non cas. L'amour de l'agriculture et de 'élevage, le côté social de la profession et la ;aine compétition m'ont stimulé. Malgré :ous mes engagements, mon entreprise a :oujours passé en premier.

On a commencé avec l'aide que nos Jarents nous ont donnée. On n'avait pas :l'argent. Les premières piastres ont été Jrécieuses et nous ont permis de prendre :le l'expansion. Si vous n'avez pas une en:reprise agricole qui génère des revenus rai;onnables, il sera impossible d'y intéresser ms enfants. Il faut être capable de donner .me certaine aisance aux enfants afin que

de rester à la ferme soit pour eux aussi attirant que de partir.

Aussi, on ne peut mettre de côté le facteur religieux dans notre succès. Il faut s'aider soi-même, bien sùr, mais le fait de croire nous a aidés à passer à travers les difficultés.

C.A.: Si vous pouviez tout recommencer?

M.L.: Je ne changerais rien du tout. On a suivi l'évolution mais pas dix ans en arrière. C'est important dans une société d'être parmi le premier tiers de ceux qui s'organisent pour faire l'évolution. J'ai eu la chance d'avoir une très bonne santé et une épouse très présente pour me seconder avec les enfants et les employés.

L.D.: J'ai été très heureuse dans ce que j'ai fait. Je recommencerais demain matin, malgré tout le travail et toutes les responsabilités que cela a toujours impliqués.

C.A.: Comment voyez-vous l'avenir de l'agriculture et de la ferme familiale?

M.L.: J'ai toujours prétendu et je crois encore que c'est la ferme familiale qui va maintenir la société en vie. Bien sùr les structures de fermes familiales ont changé pour des raisons fiscales ou de transmissions des entreprises aux enfants. Une entreprise qui ne peut grossir au fur et à mesure est vouée à l'échec lors du changement de génération. C'est difficile pour celui qui achète de s'endetter encore pl us pour continuer.

Ceux qui vont continuer de croire à leur profession n'auront jamais peur des Américains; c'est la position que j'ai défendue devant le GATT. Il faut avoir confiance en ce que l'on fait et avoir une entreprise bien balancée en tout point (financier, valeur foncière, valeur productive). Il vaut mieux investir dans les valeurs qui rapportent plutôt que dans les valeurs mortes tel l'équipement roulant. La machinerie a toujours causé la mort des entreprises. Ça va rester vrai dans le futur.

Les pays qui ont laissé aller leur agriculture en ont généralement souffert. Ici, le gouvernement a donné un bon appui à son agriculture. Les politiques agricoles du Québec ne sont peut-être pas parfaites mais elles permettent à ce secteur de s'en sortir raisonnablement.

C.A.: En 1964, vos parents [M. et Mme Georges-Henri Lemire] et leurs treize

enfants étaient proclamés Famille terrienne. C'est votre tour aujourd'hui. Qu'est-ce que cela vous inspire comme sentiments?

M.L.: Le fait que mes parents reçoivent cet honneur a sûrement été un très gros stimulant pour aimer l'agriculture. J'ai travaillé pendant plusieurs années avec mon père avant d'acheter ma ferme. À ce qu'il m'avait appris, j'en ai ajouté et j'ai essayé d'aller plus loin.

C.A.: Vous avez été décoré d'une multitude de prix. Lequel à le plus de signification?

M.L.: Il n'y a pas un prix plus important que les autres. Au moment où tu le gagnes, c'est le plus important. Mais, à mon avis, le prix de la famille terrienne couronne tous les autres. On ne réussit jamais seul. On réussit parce qu'il y a des gens autour de nous; la famille, la paroisse et la société.

C.A.: Si vous n'aviez qu'un seul souvenir à emporter, quel serait-il?

M.L.: Celui de voir nos enfants soudés comme une vraie famille.

L.D.: L'amour qui unit chacun de nos enfants, c'est la récompense de tous nos efforts, de toute notre vie.

C.A.: Qu'est-ce que cela vous a apporté d'écrire une monographie de près de 100 pages relatant l'histoire de vos ancêtres, votre vie familiale, l'évolution de votre entreprise et vos engagements sociaux?

L.D.: Il s'agit d'un très beau document à laisser à nos enfants. C'est un peu l'inventaire de notre vie que l'on a fait. Au jour le jour on ne s'aperçoit pas de tout ce que l'on fait. Par contre, en faisant un tel bilan, on se dit qu'on en a fait pas mal.

M.L.: Au cours d'un récent voyage en France, nous avons montré notre monographie. Les Français nous considèrent comme très chanceux d'avoir pu faire ce travail. Eux seraient incapables de reconstituer ainsi leur généalogie puisqu'ils ont tout perdu lors de la révolution française.

C.A.: Est-ce que les membres de la famille se voient différemment après avoir brassé autant de souvenirs et fait tous ces bilans?

M.L: Cela n'a rien changé. Nous étions déjà tellement unis. Cela nous laisse davantage une satisfaction du devoir accompli.

LE COOPÉRATEUR - FÉVRIER 1997 21

COMMENTAIRES DES ENFANTS

Gloria: Nos parents nous ont légué plusieurs valeurs. Celle qui marque le plus mon quotidien, c'est celle du travail bien fait. Très tôt j'ai senti que j'étais capable de mieux m'organiser, d'être plus responsable que bien d'autres gens.

Parmi mes plus beaux souvenirs d'enfance, il y a les randonnées du dimanche en

auto. Se balader toute la famille nous détendaient et nous changeaient du quotidien très chargé.

Mathieu: Le noyau familial est très important; presque toutes les fins de semaine, on se réunit en famille pour jouer aux cartes.

Dans les Jeunes ruraux c'est nous qui tondions les génisses de tous les jeunes qui participaient aux expositions; nous étions

reconnus. Prendre nos responsabilités, êtn maître de notre destin en s'impliquant, ç, vient de nos parents.

Carmen: On a eu une vie bien mouvementée. À l'adolescence j'étais toujour: occupée, surtout pendant l'été. Mes amie: de la ville, elles, s'ennuyaient.

Nos parents nous ont montré à se respecter les uns, les autres, à s'accepter te que l'on était et à vivre avec cela.

22 LE COOPÉRATEUR- F ÉVRIER 1997

Pascal: Donner de la p lace aux enfants rn fur et à m es ur e de l eurs capacités, l es :o n sidérer , faire en sorte q u ' il s se sente n t mportant s sont d es va l eurs que l 'on a '. eçues et que je compte bien retransmettre l m es quatre e n fa nt s.

Le prix de la famil le terrienne, c'es t le :omplim ent de la socié t é pour le bel exemJle d 'e ngagement soc ial que n o u s som m es. :::' est une récompense à notre b énévo lat.

Georges: J' a i des b ea u x so uvenir s d 'e nfance Notamment, lorsque le s co u sin s et cousines venaient pas ser les fins d e semaine s, nou s allions jouer dan s le gre ni er à fo in o u à faire vog u er d es petit s bateaux dans les champs

Nos parent s n ous on t ap pri s à travai ll er, non simp l eme nt par devoir mai s pour faire ava nc er les cho ses .

Martial: La monographie m 'a appr is

de s d étail s sur me s frères et soe ur s. Je conn ais mieux ce qui a marqu é la fam ill e avant qu e je so is là.

À huit ans, je faisais d éjà des vis it es guid ées dans l'étable, c'est u n be a u so u venir. On a to uj o ur s le goût d e s'e ngag e r pour de s ca u ses qu e l'o n aime. Tout e la famille s'imp liqu e en agricultu re et social em ent, sa n s n ég li ger le reste. o

* L'auteure est rédactrice à la pige

Ce n'est un secret pour personne. Les autres herbicides pour le soya ne maîtrisent pas toujours les mauvaises herbes à feuilles larges coriaces pendant toute la saison.

CONQUEST,®lu i, le fait. Avec un e seule appli cation , il parvient à co nqu érir les graminées et les feu ill es larges les plus coriaces comme l'herbe à poux, le chéno pode blanc , l'amarante , l'a butil on et les espèces rés istantes aux triazines Et il s'attaq u e en plus aux gramin ées annu elles tenaces co mm e les séta ir es.

La polyvalence de CONQUEST vous p ermet de l'appliqu er au moment et de la façon qui vo us co nvie nnent le mi eux, so it en présemis inco rpor é ou en prélevée. Avec un seu l passage vous obtenez des performances remarquabl es, et CONQUEST vo us permet de maxi miser vos rend ements tout en épa rgnant du temps.

CONQUEST est un programme complet de déshe rbage présenté dans un format qui vous fac ilite la vie. En effet , CONQUEST est un produit granula ir e offert en sac hets solubl es, ce qui met un term e aux problèmes de mes ur e, de mélang e et d'élimination des contenants.

Détruisez-l es tôt , et p our de bon. Cette année, faites confiance à CONQUEST.

Pour plus de renseignements , passez chez votre détaillant ou composez le 1800 886-9993.

À LA CONQUÊTE DES MAUVAISES HERBES CORIACES!
LE COOPÉRATEUR - FÉVRIER 1997 23
" CONQUEST est une marque déposée de American Cyanam id Company. CYANA/f/llD

Pascal Lemire et Chantal Blanchette ont été couronnés, le 1er septembre dernier, Jeunes agriculteurs d'élite du Canada 2004, section Québec. Leur entreprise, Les Élevages Madystar Holstein, est située à La Visitation. Elle se spécialise en productions laitière et céréalières ainsi que dans l'élevage de suiets de haut statut génétique. Mais il y a plus. En les côtoyant, on découvre des êtres pour qui la famille, le partage et le respect de l'autre sont au cœur du quotidien.

Par Patrick Dupuis, agr. Photos : Anne Whiteside
NOV EMBRE - DÉCEM B RE 2004 - LE COOPÉRATEUR AGRICOLE 27
Pascal Lemire et Chantal Blonchette , Jeunes agriculteurs d'élite du Canada 2004, section Québec. « Ce concours souligne bien les efforts des jeunes, croit Pascal. Il démontre comment nous vivons en agriculture et comment nous réussissons à nous y épanouir. Lo reconnaissance nou s encourage à continuer. » Les lauréats ont été parrainés par Jean-Yves Lovoie, directeur général de Coviloc, coopérative agricole.

Pascal est doté d'une vitalité qui lui permet de déplacer des montagnes. Un véritable volcan. Avec toute cette énergie émanent aussi beaucoup de chaleur humaine et de sensibilité.

Un événement douloureux, vécu en 1995, aurait pu avoir raison de lui. La mort de son épouse dans un tragique accident de la route, le 13 décembre, l'a marqué au fer rouge. Madeleine, son amour, son amie, sa complice de tous les instants, la mère de ses quatre enfants, le quittait pour toujours. Pascal, inconsolable, est écorché vif. La tristesse, le découragement et la solitude l'accablent. Rien ne sera plus jamais pareil. Il pense à la rejoindre. Il ne s'en cache pas. Ses enfants, source de bonheur, l'aident à surmonter cette dure épreuve et sa faculté de résilience le garde sur le chemin de la vie.

Mais un autre drame l'afflige. En février 2002, l'étable dont il venait de compléter la construction quatre mois plus tôt, de même que les 125 bêtes qu'elle abritait, sont emportées par les flammes. Treize ans d'efforts anéantis en quelques heures. Il décide de rebâtir. Pour lui. Pour sa famille. Pour son épouse, Chantal, rencontrée en 1997, qui lui a donné ses cinquième et sixième enfants.

VINGT ANS PLUS TÔT

Après des études en sciences de la santé au cégep de TroisRivières, Pascal travaille pendant près de deux ans avec le docteur Rolland Lussier, un vétérinaire itinérant, spécialiste de la transplantation embryonnaire chez le bovin laitier. « Une expérience inoubliable qui m'a fait comprendre beaucoup de choses », exprime le jeune agriculteur.

De 1986 à 1989, il exploite, à Saint-Zéphirin, la ferme familiale avec ses parents, Michel et Lise, et son frère, Mathieu. Puisque ce dernier est de trois ans son aîné, on convient qu'il prendra la relève de l'entreprise. Les deux frères démontrent aussi les mêmes intérêts, la génétique des bovins laitiers, une situation qui ne ferait pas nécessairement bon ménage à la ferme Micheret. Sans aucune forme de pression, Pascal se met à la recherche d'une exploitation.

Il se marie avec Madeleine Rainville, fille de Gérard Rainville et Cécile Viens, en 1987. Le premier enfant du couple, DanielHubert, naît l'année suivante. En 1989, Pascal, 24 ans et Madeleine, 22 ans, dénichent à La Visitation, un village voisin de Saint-Zéphirin, une bonne exploitation à vendre pour 500 000 $. Une somme importante pour l'époque, d'autant plus que les institutions financières ne prenaient pas en garantie la valeur du quota. Les parents de Pascal et Madeleine, de même que la

Société de financement agricole du Québec, les aident à concrétiser le projet.

Laurence, Jessica et Marie-Louise participent à la traite la lin de semaine. Marie-Louise s'occupe de l'alimentation des vaches laitières, Jessica alimente les génisses de 4 mois et plus, et Laurence soigne d'une main experte les jeunes veaux. Daniel-Hubert travaille pour sa part sur une ferme des environs les lins de semaine et durant l'été.

L'entreprise a beaucoup de potentiel. Les terres, peu exploitées, sont riches. Certaines parcelles n'ont pas été labourées depuis près de 30 ans. On n'y a fait qu'une coupe de foin par an. Avec un quota de 19 kg par jour, le troupeau de 52 vaches croisées ne produisait en moyenne que 6 900 kilos de lait. « C'était une belle ferme, mais pour rembourser les prêts elle se devait d'être beaucoup plus rentable » , exprime l'agriculteur. Lorsque Pascal quitte la ferme familiale, Michel, Lise et Mathieu lui donnent un

2 8 LE COOPÉRATEUR AGRICOLE - NOVEM B RE-DÉCEM B RE 2004

sérieux coup de pouce en lui cédant des embryons et des vaches de bonne génétique.

Dès l'acquisition de l'exploitation, Pascal et Madeleine, établis en société, vendent 18 vaches, développent la génétique du troupeau, rénovent l'étable, doublent le quota de production et commencent le drainage et le nivelage des sols. Avec la famille, ces tâches accaparent le plus clair de leur temps. Madystar Holstein voit le jour.

Québec. À l'encan, un Canadien débourse 32 000 $ pour en faire l'acquisition. Madystar Holstein prend alors une nouvelle tangente : l'entreprise misera dès lors sur la vente de sujets de haut statut génétique. La réputation acquise lors de cet événement porte ses fruits : les contrats de taureaux et de transplantation fusent.

En 1995, c'est la consécration. Madystar Besse Lindy, une vache issue de leur propre élevage, décroche le titre

De judicieux croisements leur permettent d'élever une vache dont la réputation fera le tour du monde, Micheret Atlanta Aerostar. Sept de ses taureaux, dont Madystar Amadeus, ont été acquis au fil des ans par des centres d'insémination artificielle au Canada et aux États-Unis. Et parmi ses filles, nombreuses sont celles qui se sont distinguées par leur conformation et leur production.

En 1992, le Club Holstein Nicolet-Yamaska décernait à Madeleine et Pascal le titre Éleveur émérite. Ce titre est attribué en fonction de points cumulés au cours des trois dernières années de production d'une entreprise et de la participation de ses propriétaires aux activités du club. Le couple remporte le titre pour ses trois dernières années qui s'avèrent également être ses trois premières! La production moyenne du troupeau atteint alors 9 661 kilos (3,56 %; 3,1 %; 213-204-211).

Après maintes hésitations, Micheret Atlanta Aerostar est mise en vente au printemps 1994. Des acheteurs provenant du Canada et de 22 autres pays sont présents à la grande vente nationale qu'organise chaque année Holstein

Réserve

en page 32)

Tout Québec et se voit nominée All-Canadian
voiles.
LES ÉLEVAGES MADYSTAR HOLSTEIN EN PRODUCTION Troupeau: Classification : Production : MCR: 134 têtes 60 vaches laitières 14TB 28BP 25B 10 704kilos 227-233 -233 NOV EMBRE - DÉC EMBRE 2004 - LE COOPÉRATEUR AGRICOLE 29
1 an intermédiaire. L'entreprise a le vent dans les
Très engagés dans leur milieu, Pascal et Madeleine sont comblés. (Suite

Le 13 décembre, tout chavire. Le ciel bleu devient orage. Madeleine décède lors d'un accident de la route, alors qu'elle était de retour de l'hôpital Sainte-Justine, à Montréal, où sa fille, Jessica, venait d'être hospitalisée pour le traitement d'infections urinaires récurrentes. Elle n'était qu'à quelques kilomètres de la maison.

Malgré la peine et le désarroi, il est résolu à continuer d'être le soutien et l'inspiration qu'il a toujours été pour sa famille et dont, plus que jamais, elle avait besoin. Un an après le décès de Madeleine, il construit la maison qu'ils avaient toujours voulue et qui convient davantage aux enfants Daniel-Hubert, Marie-Louise, Jessica et Laurence. Cette dure épreuve, Pascal l'a surmontée grâce à son courage et à sa force de caractère , mais aussi par le soutien des parents, des amis et des employés. Louise, une des tantes de Madeleine, a été une présence des plus rassurantes pour les jeunes.

En mai 1997, il aménage dans sa nouvelle demeure et, par un concours de circonstances, rencontre à nouveau l'amour : Chantal Blanchette deviendra sa conjointe et la mère de Michel-Antoine et Mély-Anne.

UN NOUVEAU DÉPART SOUS LE SI GNE DE LA CONTINUITÉ

Au cours des années 1998 à 2000, Pascal multiplie ses présences aux expositions et développe encore plus la génétique du troupeau. L' exploitation décroche plusieurs prix. Les deux sœurs Madystar Besse et Madystar Bailey obtiennent le titre Réserve Tout Québec Progéniture de mère en

2000. On lui offre 35 000 $ US pour Besse. Cette fois, il refuse.

Les taures, gardées sur une autre ferme depuis les cinq dernières années, sont ramenées à l'étable. Elles sont logées avec les génisses dans un nouvel espace, aménagé en octobre 2001, doté de systèmes de ventilation naturelle et contrôlée. Pascal en profite pour construire une fosse à fumier solide et un purot séparé.

Quatre mois plus tard, le 6 février 2002 , le feu ne laissera que débris, cadavres d'animaux et désolation. À part les silos et les fosses, tout est détruit. Les pertes s'élèvent à 1,4 million $. À 36 ans, son courage et sa détermination sont à nouveau mis à l'épreuve, mais Pascal refuse de baisser les bras et décide, avec Chantal, de rebâtir. Ils visitent de nombreuses exploitations, étudient des plans, préparent des budgets. Leur choix s'arrête sur une structure à ventilation naturelle de 76 mètres (250 pi) sur 20 (65 pi), pouvant permettre une production de 65 kg par jour. Elle comprend 69 attaches pour vaches laitières, 54 logettes pour la relève et 24 places pour les génisses âgées de moins de six mois. Ils y installent un système d'alimentation RTM et aménagent un entrepôt à grosses balles de foin rectangulaires de 24 mètres (80 pi) sur 18 (60 pi).

« Sans la solidarité des gens du milieu, des amis, des employés, des familles Blanchette, Rainville et Lemire, la situation aurait été beaucoup plus difficile » , expriment Pascal et Chantal, encore très touchés par tout l'amour qu'on leur a témoigné. On leur a offert des vaches porteuses pour les embryons qu'ils avaient conservés chez leur

32 LE COOPÉRATEUR AGRICOLE - NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2004

vétérinaire, des génisses et des vaches de haute génétique pour repeupler le troupeau, des bras et de la sueur pour la construction des bâtiments, des repas et du temps pour garder les enfants, et 48 embryons issus de croisements pur sang provenant de fermes québécoises et ontariennes réputées pour la qualité de leurs bovins laitiers. « Je n'en reviens pas encore », dit Pascal.

Le couple fait ensuite l'acquisition du troupeau Marybrook à Cobden, dans la région de Pembroke, en Ontario. Le troupeau de 103 têtes compte 5 vaches Très

Depuis un certain temps, Pascal s'intéresse à l'élevage de vaches Jersey dont il garde quelques têtes pour en observer le comportement. « La Jersey est une vache agile, combative et plus précoce que la Holstein, dit-il. Des producteurs de Holsteins de l'Ouest canadien commencent à l'utiliser dans certains de leurs croisements. Le résultat donnerait un nouveau croisement surnommé Kiwi et qui permettrait aux taures de vêler vers 18 ou 20 mois. »

Bonne,

renaît.

Les 97 hectares de terre en culture permettent à l'entreprise de combler les besoins alimentaires du troupeau (voir l'encadré à la page 34). « Je tiens à contrôler ce que je donne aux vaches, explique Pascal, ce qui me permettra, éventuellement, de produire un lait HACCP. » L'éleveur croit d'ailleurs que, d'ici 2010, les exploitations laitières québécoises seront tenues de produire un tel lait et de posséder un cahier des charges qui en dictera les bonnes pratiques. « Certains éleveurs québécois en produisent déjà, dit-il. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les consommateurs ont exigé des aliments en quantité suffisante, puis des aliments sûrs qui ne présentent aucun danger pour la santé. Ils voudront bientôt savoir comment ces aliments sont produits. »

L'entreprise que Pascal a acquise en 1989 n'utilisait à peu près pas de matériel. Puisque l'investissement nécessaire pour bien l'équiper était imposant, il devait faire un choix. Il a misé sur le troupeau. Tous les travaux de champs, de la préparation des sols jusqu'à la récolte, sont effectués à forfait. « Je profite toujours , sans m'endetter, des dernières technologies disponibles, dit-il. Puisque plusieurs entrepreneurs font ce type de travaux dans la région, je peux négocier les prix ou les délais. » Chaque année, le couple accueille un stagiaire qu ' il recrute par l'entremise du Service des échanges et des stages agricoles dans le monde (SESAME). Au moment de l'entretien, Anthony était en poste et se faisait la main en production laitière, à la manière des Lemire, avant de retourner chez lui, près de Tours, dans la vallée de la Loire, prendre graduellement la relève de l'exploitation laitière familiale.

« J'aime contribuer au milieu et aider les jeunes à prendre leur place » , souligne Pascal qui est reconnu dans le

29 Bonne Plus et 22 Bonne. Plusieurs d'entre elles serviront de porteuses pour les embryons. Le troupeau Madystar
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2004 - LE COOPÉRATEUR AGRICOLE 33

Chantal

Reconnu pour ses qualités de communicateur, Pascal milite dans de nombreux organismes agricoles

milieu pour ses qualités de communicateur. C'est d ' ailleurs pour ces raisons qu'il milite dans de multiples organismes , particulièrement ceux touchant la production et la génétique laitière. Juge officiel de Holstein Canada depuis 1995, et vice-président depuis 2003, Pascal a récemment été invité à juger les bovins laitiers qui seront présentés au prestigieux salon SIMA-SIMAGENA 2005 en février et mars prochains à Paris. Qu ' un juge d'Amérique du Nord soit appelé à s'acquitter de cette tâche en Europe est une première. D'une superficie de 21 hectares, le SIMASIMAGENA est sans contredit le plus imposant salon agricole du monde. Pascal a aussi été président de !'Exposition agricole de Drummondville pendant cinq ans et vice-président de la Société d'agriculture de Yamaska pendant huit ans. En plus d'être conseiller à la municipalité de La Visitation depuis 1998, il a siégé aux comités de fondation d' Agri-Traçabilité Québec.

Le jeune agriculteur n'hésite pas à citer ses parents, Michel et Lise, comme modèle et comme une grande source d'inspiration. Le père et le fils se ressemblent : par leur famille (tous deux six enfants) et leur entreprise; leur acharnement au travail et leur engagement dans le milieu;

LES ÉLEVAGES MADYSTAR HOLSTEIN EN CULTURE

Ensilage de maïs : Maïs grain: Orge: Lin oléagineux: Fourrages de luzerne-mil-brome:

10 hectares 12 hectares 18hectares 6hectares 40 hectares

les difficultés qu ' ils ont vécues (l'étable de Michel et Lise a déjà été dévastée par un incendie) et la force dont ils ont fait preuve pour les surpasser Michel a remporté la médaille d'or de l'Ordre du mérite agricole du Québec en 1976. En 1996, sa famille décrochait le titre Famille terrienne de l'année. Son père, Georges-Henri Lemire, avait aussi obtenu ce titre en 1964.

Le prestigieux Pique-nique Holstein , organisé par Holstein Québec, aura lieu, en 2006, à la ferme Madystar. « Nous avons choisi de le tenir sous le thème de la solidarité , déclarent Pascal et Chantal, pour témoigner notre reconnaissance aux gens du milieu qui nous ont aidés à surmonter nos épreuves. » « Avec l'obtention du prix, on pensait qu ' on venait de conclure une grosse année, exprime Pascal. Mais on nous a dit, en réalité, que ça ne faisait que commencer » Le 14 novembre prochain, le jeune couple défendra son titre à Winnipeg, lors de la grande finale nationale du concours Jeunes agriculteurs d'élite du Canada où sept entreprises provenant d'autant de régions au pays se disputeront les grands honneurs . •!•

LES ROTATIONS

Les parcelles sont gérées de la façon suivante : Prairies : 2-4 ans Maïs grain : 1 an Lin: lan Ensilage : 1 an Orge: 1 an Orge grainée : 1 an Prairies: 2-4 ans

FÉLICITATIONS AUX FINALI STES!

est esthéticienne, gère sci propre clinique à domicile et participe à la gestion des travaux de la ferme Elle travaille aussi le bois et a un penchant marqué pour la décoration C'est elle qui a aménagé le vaste bureau de l'étable. Membre du Syndicat des agricultrices du Centre-du-Québec, elle se passionne aussi pour les arrangements floraux. Pascal a récemment entrepris la production de lin oléagineux En plus d'être une bonne source d'énergie, le lin améliore les performances du système reproducteur des bovins et pourrait permettre la production d'un lait contenant des gras Oméga- 3 Gaétan Labonté et Maryse Paradis - Ferme Bonté inc., de Sainte-Sophie-d'Halifax Éric Beaudoin et Nathalie Leblanc- La Belle Ferme S.N.C., de Saint-Barnabé-Sud Michel Brien et Jocelyne Plouffe - Ferme Mylixy, de Racine

Un coopérateur intronisé au Temple de la renommée de I' Agriculture canadienne

Michel Lemire en compagnie du prem ier minist re du Québec, Jean- Chares t, au moment de la cérémon ie au par lement du Québec.

Michel Lemire a jo i nt les rangs des Canadiens influents et accomplis en tant que membres nouvellement reçus au Temple de la r enomm ée de !'Agriculture canad i enne La cé rémonie offici e lle d ' intron i sation au ra lieu à l'occasion du banquet d ' honneur du Temple de la renommée d e !'Ag r iculture canadienne , soit le 4 n ovembre 2007, dans le cadre de la Royal Agricultural W i nte r Fair, tenue à Toronto. M i chel Lemire a consacré sa carriè re aux Holstein élites et aux entr eprises coopérat ives Son dévouement à l' industrie la it iè re a débuté su r la ferme famili a le et s'est propag é sur sa propre entrepr ise, Ferme Mich e ret , à Saint- Zéphir i n, lorsqu ' il a reçu le titre de maît re-éleveur pour la premi è re fois e n 1979 Aujourd'hui , la génét i que de son troupeau laitier est réputée dans le monde ent ier et fait part iciper deu x de ses si x enfants , avec une troisi èm e gé nérat ion en apprent i ssage. À l 'a pproc h e de la trentaine , M ich el Lem i re a commencé à s' intéresser au mouvement coopératif alors qu ' il s'est jo i nt au conseil d 'adm i nistration de sa coopérat i ve local (Lac -Sa i nt-Pier re, maintenant Covilac) Il se r a auss i actif au sein du conseil d 'Agropur, not amment à t it r e de pr ésident pendant 23 ans. li a égal e ment siégé au co n seil d 'admin i stration de La Coop fédérée de 1973 à 1991

Nouvelles de l'Académie Coop

Académie Coop

L'Académie Coop tient à souligner les efforts que les employés de La Coop fédérée ont investis dans leur formation continue. L'Académie Coop développe des activités de formation pour tout le personnel de La Coop fédérée et des coopératives affiliées. Félicitations à tous!

Programme de formation La gestion d'une équipe d'employés

Le succ ès d' u ne entrepri se passe par une gest ion opt i male de ses employés Les responsables d' un e équ i pe de t rava i l jouent un rôle clé au se in de leur ent reprise puisqu 'i ls const it uent le l ien ent re la di rect io n et leu r perso n nel. Face à cette réalit é, le p rogra m me La g estion d 'une éq u ipe d 'employés, d ' une durée de 17 jours , vise à perm ettre a ux part icipant s d'acquérir les co n naissances et les habiletés néce ssai re s pour assu m er de façon plu s efficace leurs multiples responsabilités, afin qu ' ils soient mieu x prépa rés à faire face aux défis actuels et futurs de leur ent repr i se respect ive Fél ic ita ti ons à tous pou r votre effort!

De gauche à droite : Patrick Beaulieu, stagiaire à la gérance de qu incaillerie, La Coop Ste-Justine; Janic Boisvert, stagiaire à la gérance de quincai ll erie, La Coop Haute-Côte-Nord; Jacques Garant, gérant de quincaillerie, Groupe Dynaco, coopérative agroalimentaire; Marco Nadeau, directeur des ventes, La Coop Alliance; Éric Lambert, contremaître de production, Usine MPX, La Coop fédérée; Richard Adam, formateur, Collège Bois-de-Boulogne; Jean Binette, contremaître Secteur quincaillerie et machines agricoles, La Coop fédérée; André Boudreault, stagiaire à la gérance de quincaillerie, La Coop des deux rives; Patrick Noël, gérant production avicole, Groupe Dynaco, coopérative agroalimentaire; Alexandre Dufour, responsable contrô le de la qualité, La Coop des Bois-Francs; Réjean Boudreault, représentant résidentiel et commercial, Secteur des pétroles, La Coop fédérée; Léonie Ghi len, coordonnatrice publicité, Quincaillerie et machines agricoles, La Coop fédérée; Sylvain Marceau, gérant de qu incaillerie, La Coop Unicoop; Samuel Pelletier, gérant de quincaillerie, La Coop Montmagny Absent lors de la prise de la photo : Martin Arsenault, gérant de quincaillerie, La Coop Agr ivert

Rangée du haut, de gauche à droite : Sébastie n Arbic, répartiteur, Olymel; Luc Thibodea u, représentant résident iel et commercial, Secteur des pétro les, La Coop fédérée; François Boucha rd, contremaître d'entretien, meunerie de Joliette, La Coop fédérée; Martin Charlebois, chef d'équipe, meunerie St -Isidore, La Coop fédérée; Jacques Deguire, comm is de quincaillerie, La Coop St-André-d'Acton; Sébastien Brosseau, superviseur, centre de distribution de fertilisants de Sillery, La Coop fédérée

Rangée du bas, de gauche à droite : Luc Desjardins, superviseur, centre de distribution en productions végétales de Longueuil, La Coop fédérée; Richard Adam, formateur, Co ll ège Bois-de-Bou logne; Rony Laflamme, superviseur service à la clientèle, Service système et techno logie de l'information, La Coop fédérée; France Robert, gérante des opérations, laboratoire agroalimentaire, La Coop fédérée.

72 Le Coopérateur agricole I SEPTEMBRE 2001

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.