Le cont=r<ôLe laft=fer< est: oé ce ssafr<e et: r<ent:aBle
C'e t à Ste-Sophie de Mégantic, au coeur même de la meilleure région acéricole du Québec, que nou avons rencontré M Conrad Ruel , le propriétaire de la 100 , 000e vache in crite au programme d'anal e de troupeaux laitiers du Québec (P.A.T.L.Q. ) .
Conrad Ruel , ou l ' agriculteur québecois moyen ...
Conrad R ue! e t un producteur agricole d'une cinquantaine d'années, père de ept enfants, qui exploi t e une ferme laitière de 166 ac r es, dont 123 en culture et 43 en
boi é , et une érablière de 2,000 entaille . M. R uel po ède également un troupeau de 55 H ol tein non enregi trée qui donnent en mo enne 1 l ,000 li re de lait par ' annee.
Conrad R ue! repré ente let pe même de l'agriculteur québecoi mo en, et il 'e t toujour fait un point d'honneur d'améliorer graduellement l'exploitation agricole qu ' il a acqui e il a vingt- ept an . En 194 , noton le, la Ferme R ue! avait alor une uperficie de 10 acre , dont 0 en culture, et le troupeau ne comptait qu'une dizaine de bête à corne
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LE
Aujourd ' hui, la Ferme Ruel a changé et on a pect e t t o ut autre. En effet, grâce au drainage outerrain, M. Ruel a pu augmenter sa supe rficie cultivable et rendre sa ferme auto- uffi sa nte au niveau des fourrages de tiné à l'a limentati o n du bétail. En 1974 , sa pr o duction de foin a d 'aille ur s é té de 200 to nne s, ' ce qui repre se nte un rendement de 3 t o nnes à l'acre.
Toutefois, ce qui intére sse davant age M. Ruel à l'heure actuelle, c'est l'amélioration de so n troupeau. En effet, t ou t récemment , il a fait l 'ac qui si tion de deux magnifiques vac he s H o l s tein pur sa ng , d o nt la production m oye nne de lait se chiffre autour de 13 ,000 à 14 ,000 livres par année. De plus, l o r s de la vente de génisses laitières du 2 mai dernier , M. Ruel a également acheté deux jeunes génisse pur ang H o lstein à h aut potentiel hér é ditaire qui, utiliées pour la reproduction, lui permettront sans nul doute d'améliorer son troupeau de façon notable.
Par ailleurs, désireux d'améliorer sa propre fo1n1ation co mme exploitant agricole, M. Ruel e t ret o urné à l'école en 1970. Depuis, il a augmenté sa scolarité, en comp l é tant ses 8e et 9e années, et i l a uivi tou s les cour de for 111ation professionnelle agricole et de ge tion de ferme qui, dit-il , e sont avérés fort utiles p o ur 1ui.
En effet, ''c' e s t d 'a bord par curiosité que je me ui s in sc rit aux cour de formation profe ss ionnelle agricole'', nous a confié M. Rue! , qui s'e t par ailleurs dit fort s urpri de la so mme d ' information s technique s et de ren eignement s pratique qu ' il a pu y tr o uver , grâce s urtout à la mi se en commun de s expériences de et chacun des agriculteurs qui s ui vent ces cours.
De plus , et toujours grâce aux cours de formation profe sio nnelle agricole, M. Rue! a pu s e s en s ibili se r davantage aux moyen s mis à la dis position de t o u s les producteur s laitier québeco is p o ur le s aider à améliorer leur s troupeaux. Au nombre de quatre , ces mo ye n s so nt: l ' insémination artificielle, le contrôle laitier , l ' identificati o n et la classification de s •SUJ ets.
Déjà inscrit au Programme nati o nal d ' identification des troupeaux laitiers n o n enregistré (N .I.P.) et utilisant , à l 'occas ion , le s taureaux du Centre d ' inséminati o n artificielle du Québec (C. I.A.Q. ), M. Ruel a franchi ' une autre etape imp o rtante , en décembre dernier , en inscrivant tout so n troupeau au P.A.T .L.Q. R . Celui-ci devenait ainsi le 2,632e troupeau à adhérer à cette trè s efficace méthode de contrôle laitier , ce qui représentait alors un total de 100 ,000 vaches. Depuis , les inscription s n 'o nt pa s cessé. Actuellement , quelque
115 ,000 vaches son t d 'a ill eu r s inscrite s au P .A.T.L. Q. et le spécialistes espèrent atteindre le n omb r e de 140 ,000 d'ici la fin de l 'a nn ée.
Une nécessité en 1975 : le contrôle laitier
En 19 75, l'agric ulteur québecois doit r ech ercher un e efficacité et une rentabilit é m axi male s de chacune de ses vac he s laitière , 'il ve ut obtenir une meilleure valeur mar c h a nd e pour ce ll es -ci et augmenter la production l a itière d e so n tr oupeau. Conrad Ruel en est conscient et c'est pourqu o i il a décid é d 'a méli o rer son troupeau grâce à une sélectio n sé rieu s e , que se ul un b o n co ntr ôle de sa production laitière lui permettra d 'o btenir.
En effet, et M. Rue! le dit luimême , <<Seules le s données fournies par le P.A.T.L.Q. me permettront de déterminer avec préci ion les meilleure productrices de mon troupeau , de sé lectionner les génisses qui m'as s ureront un troupeau de qualit é et de choisir le taureau approprié pour chacune de mes vaches.>>
Pour $0.35 par vache par mois, le P.A T.L.Q. fournira à M. Rue! de s ' , ren s eignement s tres intere ssa nt s qui serviront à di sce rner le s vaches à haut rendement en lait , en gras et en pr o téine s, tout en favorisant une gestion et une alimentation plu efficaces. Ain s i , et grâce au P A.T.L Q. , M. Ruel connaîtra da va ntage ses vache et il sa ura exactement le rendement maximum qu'il peut espérer tirer de chacune d'elles co mme de son tr o upeau .
Toutefois, il faut bien mentionner que M. Rue! , dont le mot d 'o rdre est <<bien faire ou ne rien faire du t o ut» , n 'a adhéré au P.A.T.L.Q. qu ' une foi convaincu des avantages qu'il pourrait en retirer En effet, pour lui , pr o priétaire d ' un troupeau ' maJ o r1t a1re ment croise, ce qui importe le plu s c'est de pouvoir , grâce à une bonne régie de troupeau , obtenir un accrois ement de sa producti o n l a itière et, con équemrnent, une meilleure valeur marchande pour e bête s.
Grâce au P.A.T.L .Q. , il y parviendra sû rement!
juin 1975
D ési reu x d ' améliorer le rendement de sa fer111e laitière, M. Ruet a souvent recours aux conseils de son agronome local , M. Denis Rémillard, qui est attaché au bureau local de Ple ss isville. On les voit ici , consultant le cadran de régie du troupeau, une acqui s ition récente de la Ferme Ruet.
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l é n1 nt P t1l iot .0.
D pui m nt f nd t1 n. le m U\ r t 1f gr 1 1 t n n d un multitud d r,1 fin oondre ux b in d I m de gri ult ur . L p1 nn1• r . i f nd t ur nt u 1· , • f\ 1 • t oe d n n îtr l u C r 11 1 nt , u pr ndr un p r · l u tr t I es J ur 1 nt ur1l11 n l u r · b in
D pu1 u I u nn e n \ n un ph n mèn tr ' h U \ 1ur ux ur 1· cri ultur qu b • 1 • : t I r J' \ ..,ri 1 1 1 h n m ' n d r I ' \ nu n1 ' n nu p r I u t1 n u 1\ t : t u 1 0 r1 ult ur d" UJ urd"hui • • " " n n 1 n l 1 n u t u u n p r t1, et 1 · f\ ' i u · Il ut I ur r ndr B u u m u \ n1 nt p r t1 t r up nt a tu Il mènt d tl u t1 n. Il 1 nt <l r n 1cn r l' e n p r 1" m d 1 d ·, n fi r n1 t1 n (rd1.tl\i1n) · ur u · tl coo p r t i n. 1 1 l J un r , 1 n n nt t UJ ur , 1 n1 ~m u t1 n : < a m d nn u 1 de 1r afl' ir U\ un p r t1 \ >.
P ur r ndr · tt u t1 n. j r i · u l m ill ur n · t d l'ur num rer I r , i u l'ttr rti , lurdnn tlur r u , r u t> d' r0 n1 at1 n r n n t r t r · 1 n l 1n d gr1 ul t ur ' uj urd'hu1. ~ I i pur la. 11 f u· nnaîtr r\ i t 1 u r u t ili · ti n .. l r _J m u i r ndu h z un t ur r 0 r if t j Iu 1 i u ti n UÎ \ an t : U l ' n t f \ jr,o u ïl â l t \ lf r • ( 1\ •
1 Le service d ' un qualifié et accueillant .
personnel
m nt de plu n plu f' rt d l m n 1 t1 n. I p r nn I d 1 p r t1, d m ur 1 t ur I plu lffi rt nt . L r du t ur tt h n r• m m nt 1mp rt n : • 1 f n d nt 1· n tr pr1 t c r p r u l un ft' t d 1r t u r l u l 1t t I prix d r Ju1t · u·11 , h t r . u p ' r nn I d ur u l d ""' n1 t 1r ar · t , U'\ u·,1 ur tran ,_ r r ul1 r m nt l 1I 1m a tr tr b 1 n r u . 11 r i r n ntr r d n h u r u" t u r1 nt u p r · nn l ui rra, 111 n · 1 n1 un n1 r. I l 1 r. 't .... n · d
~f ~m n . .., \ 1
r1 u 1t I m un11 nn ur. l J urn 11 \ ' Ut U Ït d , l"f\ l d ... .., n Ul i 1 ' ut 3\ 1r nti n r nn 1 d \ nt il \ ut u 1t d n mp t nt · t · ur u1 11 ut mpt r n t ut t m f-'" · , . u r nn 1 1 F r ru ·11 n1 t ur U'\ fin u r ramm l1m nta1r 1 nt t u_1 ur · u pr m1 r r n
L rat ur d ' uJ urd'hu1 atta h n rm m nt d'1n1p rt n· ur 1, J, u-n1 nt t ut I p r n n l d 1 ra t1, 't n r it lu u "' "'1t 1· ft' 1r d'un ul r nn m 1 n un Ul , n m1 u t t nt
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11 - Un deuxième service qu ' il s ' attend à recevoir de sa coopérative, c est de pouvoir obtenir des produits de qualité à un prix compétitif.
L pr du t ur tt h ' n rm m nt d'1m rt n · l ' al1m nt ti n d n1n1 , u t il v ut bt n1r un m ul · d u lit ' t d e t ture ac<:ept bl . Il ' a ttend u è • r t1v 1t pabl d lui urnir un pr duit n a ', en \r n t tur u en ub p ur r n ntr r in l l e t n in u q u i a p ' rat1v n' tp apa l d la fabriqu r Il -m Am , qu· Il tr uv r un n1 )en p ur lui n pr urer à l'1nt ' ri ur u y t ' n1 pér tif Il t tr Am m nt e ig ant. t e r i n. ur l'in1p rtan ù'air un m ulée de ualit · t de t ture a pt ble al r il ig qu n pr duit it ' rifié r ' gulièr m nt à I m un ri ant d' Atre li\•r ' h z lui . Je rr i tr ' m 1 qu·un r pr é entant -OP e r ' ent h z t ï v ur an ir vé r1 fi · n pr duit à I b . e pr dut ur . ige au i qu p ' ri diqu m nt, il re iv I i it du repré ent nt d I oopérati fin qu'il pui "érifi r la te tur d m ul · t v ir 'il ne e fait pa d débalan m nt l r du tran p rt u du uffiag 'il e t on ain u qu'il p ut ir un pr uit d qualité et de t tur ptabl . l r il t gr n ement intér par I m u m nt pératif gri le.
2 ° i 'e t un pr du teur qui uit un pr gr n1mc alin1ent ir il ' tt nd ue le repr ' ntant 0,,p pr nn d é hantill n de f; urrag et qu'il lui f un programm . Le pr du t ur de plu en plu h bitué à rir la · it d'un r pré nt nt à l'aut mne p ur ' quilibr r 1 ur r ti n. alor il f ut b lument • que 1t un r p r n tant P.
0 11 'attend à u I repr ntant P ui e e éle ages de p r et de p ul t Il t imp rt nt qu'il a h mm nt e fait un li r de régie afin qu'il pu i • nt r A Ier t u l d · ta i1 qui f r nt un r ' u ite de n éle age li faut qu'il it n meure de tenir de régi tr t le repr é entant -OP o nt 1 gen l n1i u pla · p ur l'aid r
111 - Un troisième service qu ' il s ' attend à recevoir de sa coopérative, c ' est la présence constante d ' un représentant CO-OP.
Par qu pour lui la m ulée e t imp rt nte. ma · l pr gramme qui · e t atta hé l t davantag Il e t on ient que pour bt nir 1 ma imum d r ndem nt de n troupeau. il f udr qu'il pte pour un programm qui rép ndra à ig n . Mai pour a. il faut que l'équipe de r pré entant 0-0P oit on tamment à la fin p inte du progrè . producteur 'attend d n r pré ntant 0-0P:
• l O Qu c oit une p r onne qui pui e faire parti de la famille. Il 'att nd qu cett per nne d ienne on onfident n qui il pourra a oir confian e et qui pourra oc uper d l'alim ntation de on troupeau.
3 ° Il 'att nd que le repré entant P pu i l 'a id r à r ' d u ir !'in id n d tr ubl de reprodu ti n. L plup rt d tr up u nt de pr blème d r pr du tin; 'et put- Atre le ma lai e no 1 h l b n tr up u . u p édon un util vraiment merveill u p ur aid r · r · du ire e pr blèm li 'agit du . R .T. L. r calendri r d repr du ti n d troup au laitier ) et du .R P ( alendrier de repr du ti n de troup au d p r ). Tou I pr ducteur de rai nt l'utili r. m i pour a il nt be in que 1 ur r pré entant 0-0P I ur e pliqu nt les a antag d ce r i .
4 ° Il a tt nd que l repré entant 0- P érifi r · gulièr ment le tau d roi ance de e ujet d reprodu ti n. D plu en plu 1 él ur e fi ent d bje tif au ni au du p id d leur animau et eut nt qu I r préntant 0-0P érifie durant la période de cr i an I p id de anim u et la quantit · d m ul ' qu'il n mment.
6° li 'att nd à qu I r pré entant P fa e u la o pé. . , . rat1 n oit pre nte au e po 1ti n gri le Le produ t ur aiment ir dan I po iti n agri 1 qu'il nt n mbr u à utili r I pr duit t pr g ramme P Al r il e t important q u 1 tr u p au a lim e nté -P oient trè bi n identifié . e i leur nfirme que le pr gramm et produit 0-0P ~,,nt utili · par I maj rit· de;:> éle eur L pr ' en e de kio qu 0-0P t grand m nt appré i · d la part él ur . u a on u l' ca i n d'en ir qu lqu e -un cet ét · t il ' tai nt raim nt trè a haland · Je tien à ~ïi it r t u c ux qui nt ontribué à mont r kio qu e t j' ne urage I oopératie à ontinu r de parti ip r da• • ant g au p 1t1on agr1col Plu le él ur i nt qu , ,-OP e t p pulair , plu il ont h ureu t con ain u qu 1 ur coopér tiv e j u raim nt un rA le d pr mi r rang en agriultur .
7 ° li 'attend à ce que le r pré nt nt 0-0P it à l'identifi a-
décembre 1977
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ti n d plu n u id ntiti · 1· n \' i d l
fi rm . \ \ n d ., p ; plup rt
plu n f rmc;.:) ui f; it n• • urr nt . ut r U\ u 1 u I plup rt pr du t ur ""nt tr' h ur u · d f ir i ntiti r I ur t' rn1 n n'a u' · r p 1~r l'im p rt n 1 r • • • • 1 u -ni u pr \ 1n 1 u . \ ir I fi rm du pr du t ur ui r it i ntifi P. ' t un f\ ' Î u i n' t p i p nd i ux l ui f; 1t · n rm · m nt pl i ir au\ r du t ur 0 11 · tt nd ' u I r pr nt nt P t bli li n n tre I p r t Î\' t I rg ni n1 b U\' rn m nt u li t in1p rt nt de bi n nn îtr g n et urt ut d I m ttr u ""U r nt de n r gr mn1 t n u d I u r u d \ ' n A tr n m ure d' ri nt r un pr u t ur ïl b in d'un prAt. 'un n tr A 1 1ait i r u d · u tr h . nt p ur I pluP rt cr u lifi et prêt ' colla r r \ ' n u Il · git d le r n ntr r t d ' n fair d mi . Il t u i tr' imp rt nt d' , ir b nn r 1 ti n , . 1 o , n u i t r · 11 n t u ni\' u C d i ti n d r afin u-. t nir u ur nt d h n 0 n1 nt d n m in • • n r um . tr 1 1em . lui du r pré nt nt P. n ' ' .::i t un un tr gr nd imp rt n•
IV Un service de santé C00 P.
n ui, nt fi ·1 m nt l r C r mm' lim nt ir u I r r sentant P \' r mm nd r au pr du t ur. l r nd m nt n cr up au , . n ut u 0 m nt r . T ut fi i • pr ,..r mm \ nt 1· tdèr à rtir 1 m imun1 du p t nttèl O n t1 u d n tr up u à 1 ' nditi n qu lui- i it n '\· ·Il nt nt t ;.. mpt d t 1n t rn t xt L P m t · l a 0 r1 ult ur : I O n g. mm d pr duit • r \ ' Utin td tritmnt n1l die mn1un du tr up"'!l u. 0 T u I d int· t nt · ur n1n1 u · . l g m nt. t .
0 Le in trum nt t n ··~ air · J' pli pr duit impli u . 0 n d uzain d pr duit r\ nt à d truire l • u;,;. 1
R\'I
cr t I m u hes • qui • tt • q u nt u \ 1n o Ln pr gr mm t de;., pr duit u1 p rm tt nt u ulci, t ur d' , ir un fi rm · mpte d r t d uri
V Un service d ' approvisionnement en porcelets de qualité
u nn i n t u lïmp r• tan p ur un n 0 r 1 ur p u, ir bt nir d p r 1 • d u lit'. L m u, m nt p r tif 0 ri, 1 t t rè n i 111 à e uj t t · · c pr up d m ttr ur pi d un r au d n i ur u1 r p nd ·nt b1 n au . Lftt ' r d u lit P. L fini ur • nt prAt · un rim p ur d A \ ·r m n1 • p r ""'' t d ulit.n11 il :-.1o nt du na i u r : C 1° uïl it ' 1 ( A t d n tr up u d \err t ~ ui bien la u • , n lï n1 r t n u · 1 _ · n t 1 u du , rr t ur 1· n m I du tr unPau. Plu i ur L r ti, · nt d liti u d1lf ' r nt afin dïn it r un n i ur à · h t r d' \ rrat d u lit . 0 L·fini · ur xi_ u I ni · ur p • ' d un tr u p au d t ru î h) rid pro, n nt d uj t u r tr · 1 n u a 11 fi . u , . nt 1 n i ur · n u di nt bi n uïl nt un tr up au h) brid
m 1 u nd n 1 ur m nde d' ù pr \ i nn nt I ur UJ t . n · p r · 1t u J.._.., r1c1n nt u , n t in n nu t u · 11 · p r \ 1 nn nt ct·un multitu d r i m n f; 1t u h ard. · t n r urpr nant u'il d nn nt d UJ t qu· n p ut d ign r du n m d r •. li f; ut u · 11 \ 1t un con t r A l • ur l O ::: • • n t1 u t t au m u, m nt p r uf a nt1nu r d'êtr \A • cr m n1 nt \ r tu Il m nt. r ti\ · • ntrAI nt un gran n m r d ... cr up _ u r r du · t ur t h)brid t n u n1 m n n1 ur d 1 · urn1r au\ r du t ur d uj ·t · d u lit u I n1 u, m nt ' r t11· acr• 1 - pr up ntinu Il n1 nt d'am 11 r r.
VI Un service avicole complet.
L • r, 1 a\ 1 1 P mpl t n n uïl p 'd t ' n tr AI t u l l n1 nt n p rta nt d tr u au\ d r pr du t1 n. d · ' U\ 1r~ d ' n1i )n n ·u: t , 'r, ant uni u ~n1 nt a l li\ rai: n d u ~ in u d d1nd nn au " d'un I ur. d' batt 1r~ a\ 1 1 ~ . d'un • I· r t ir' d' ut 1 t d n1 un ' rat1, · tr .... .::i 1 n --~u1p 1 , ur~ a, 1 ·ol
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LE COQPEM f EC IR
' ~1Jl)U te un t: q u I pt: <l L: ' '11111 e 1'11 ( a O r n 111 c , \ t r I n .t 1. , . tt.:hn)lg1t) qui prep.irt:nt ' p r gr ,l n1 111 t: ù 'e It: \ a e t: t 'a ,ur 11t dt: lt:ur b nne 1ppl1c.it1 11 :hez lt: J\ 1 ult 'tir CL1n1111erc1au . a f' r t.: dt: · ' r t:a u · m p Ic:t a :<.)11tr1bu a ,ltt 1ndrt: n hjt:ct1f' pren11'r qui t d'a urer à chaque 1\ 1cult ur n1 n1hrc: lt: n1ax1mun1 de rL:nd 'n1 nt p 1bl 1.:t par l t'ait n1 Ani bten1r 1 plu grand re\ nu p i b 1 • peu 1111 p r t Ia r d u t i n a\ 1' 1 a la uell l'a\ 1 ulteur 1J nnt:.
VII Un service de supplément prot é ique liquide.
L a perat1ve f- ' d r · ft ' r ux lt.:\ c:ur du Qu b c un er\ 1 e d uppl m nt pr t ' iqu li t11d u1 \ 1 nt · m pleter n tre l1gn d m ul . epu1 déjà tr i an . plui ur pr du t ur nt u le pr1 , ù · ge d'utili r I " .P.L. et 11 nt bten u d tr · b n r u It t L P. -0 P p èd p ur plu I ur ï \ ur n mbr ux \ ntage d nt en \ 1 1 u lqu -un : l O 11 a m n1puler. Le ami n r ndr 11,r r le pr duit h z ,ou ·. P d à man1pul r. 0 Réduit le perte <l' Jim nt. Il r duit le perte du u grain p u 1èreu I r de J'ut1l1 ti n d'une moulange de ferme. 3 ° L .P.L. timul l' ppétit du tr up au (tr· a\ ur u ) 4 ° L . P.L . et un pr duit t r è fluide : n gï p pénètre Je • a1 on 5 ° L .P.L. p de aliment
n1 c n t • 1I \ en ù m I n c 11 r q u e le uppl · ,n nt pr té1qu d' rig1nt.: u111quem nt "égétale.
Le .P. . P t ver a til . \ u p U\ z l'ut1l1 er ur l'en ilage u .i l1br h 1 ' t un pr du it dt: qualité qui I nt m lé t r le pr gran1me la1t1 r P. 'e t un autre r\' I e qu le pr d u t u r peu\ nt e pr ur r par l'intermédiaire dt: leur pérati c.
VIII Le service de spécialistes et de représentants hautement qualifiés.
a t:c le t crm ù e re h e r c h e Pe t 'a tt L: nd à ê tr e I p r m ie r a u c LI r n t tl e n u" 11 d · c u rt .
e p r tl t1 c te ur <l 'a uj ur d' hui e ut b t enir de l'é qu i p de re pr ' e n ta n t I c a u t d e I a · d é r · e t u le crv I c et t u I r e n e 1g n men t d nt i l b in p ur b t e nir le ma im u m de r e n de m e nt d e o n t r u peau.
n h1\ er : lim nt n t ut ab 1..,.., r l û t ach t · G ' n ' raie-
L pr ùucteur " ut Atr r tain ùe p u, ir ompt r en t ut tem ur de pécial1 t fin qu e p r gramme 1ent t UJ ur · au premier rang. ïl a de pr bl me · g r a\e avec n tr upeau, il eut p u,. 1r a ir r ur · un · q u i p d nt an t et d pé ia I i t t r · bie11 qualifié . I l ai t que no u omn1e continuellen1ent en n t t •
n ré un, le pr du te ur d ' u j urd'hui 'at te n d bt e nir n '7 d • • ac p ' ra t i Je e r I u1 a nt en pr dt t t i n ni1n a l : 1 n p e r nn e l qu a lifi '. De p r d uit d qualit é. 3. n r vi t hniqu local . 4. U n r ic d a nt ' 0-0P. 5. 6. 7. •
n e r ice d 'a ppr v · i nn m nt en p r I t d e qualit ' n c r ic c i le co mpl t n e r i e d P L n c · q u i p e d r r n tant t de p é ia li te haut ni e n t qualifi '
n e n '7 n u m pt n ur c h ac un d e r e pr ' ntant 0-0P p ur fa ir e c nn a îtr e à t u le p rodu c teur du Qu é b ec la g an1m de e r i P n pr ducti o n anin1 a le e t j e ui co n ain u qu'en '79. p e r nn e n urra p r la qu e ti o n ui a nte : << a me d nn qu i tl fa ir e a ft ·a ir a un p é r a ti e? >>. 41;
C 11tre cies Congr
dé cembr e 1977
Pour I m e ill e ur B. .A. l a iti e r d l'a nn é , M. J e an-Paul La ac ' , 'lev u r A"rshir e d t-H } a inthe , r oit un troph ée pr é ent é par M. Roland Pigeon • pr , ide nt d e la oop · rati ve é d é r ée .
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Votre but premier de viser à obtenir des génisses dont la production est meilleure et plus soutenue que leur mère est aussi celui de programme d'alimentation CO-OP. Dans deux ans vous pourrez donc produire votre quota avec un nombre plus restreint de vaches ou si celui-ci est augmenté vous pourrez le remplir plus facilement.
1 - Le programme de VIOLAC 1 et VIOLAC 11 permet d'obtenir un gain hâtif, si important dsns les premières semaines de vie de vos génisses.
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Cette croissance rapide au début de leur existence vise à faire vêler vos plus grosses taures au poids et conditions désirés par la race à 24 mois d'âge.
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COOPERATIVE FEOEREE DE GUËBEC DIVISIO N DES MOULEES ET FERT IL SANTS 1055 oue st rue du Marche Central 1 ontrea 1, P Q
Ait co urs d e le urs d o u:e assenz blées d animateurs de la pr ése nt e s essi o n d'hi ver, le perso nn el de la di vis i o n Relatz onsSoci é taires de la Coopérative Agri co l e de Granb;, so us la dire ct io n de Ra o ul-A Blou1n, re n co ntrait qu e lque 5 67 animateurs soc ié taires afin d'échanger s iJr di verse s préo ccupations relativ es à l 'industrie laitière et à leur Cooperarive.
A ces ré unions, le thème prin cipal de réflexion proposé était: « Vif 'RE AVEC LE Q U OTA » Ce sujet d'actualite. tel qz1e présenté sous un ang le o rig inal par 1. Gaetan 1\1arti1z eaz1, dire ct e zir-adjoint du s eri zce d es Comn1z-1ni cations de la C oop é rative Agricole de Granb.) jo r ce l e le c tezir à réfléc hir s z1r l'a sp ec t p o sitif qu e le pr odz1 ct e z1r d e lait d oit esSCJ_l'er d e tir er dzl co ntin ge ntetnetzt quz lui es t in1p osé. Très et offee la prése ntatio 11 d e 1 1 \ 1 ar11neaz1 vis e à z11z e prise d e co nsc ienc·e de la s t é r i lit é d es la111 e 1zta ti ot1s du prodz1 ct ei1r e11 111a11qz1e de qz1 o ta, invitant c ha c z111 des prodL1 ct e urs à envi sa ge r la p ossibilité d'az1 g 11z ent er l ez1r ejft ca c11e p erson1z el le à I it1t é rie z1r des 11mites de le ur pr opre qz1ota.
Con s ideran1 l'intérêt pour fout produ cteur de lait de refléchir sz1r le sujet de la façon positive suggeree, not!.S reproduisons ci-contre un condense de l'exposé de M. Martineau. 41;
Introduction
Depui plu ieur année déjà et particulièrement depui bientôt 2 an . le mot « quota » et le agissement qu'il u cite ont été l' o bjet de preoccupation constante Il fll:t la cause de n o mbreu e con versati o n entre pr o du teur et le ujet qu1 a fait surface à pre que to ute le reunion et a emblée
Le co n équence d·une telle préoccupati o n furent n o mbreu e . ou a\ o n ain i connu certain producteur qui ont ombré dan le découragement. d'autre o nt a bandonne la pr o duction. certain o nt au i connu de faillite et même le phénomène de l'integration au lait nature ) a pri a ource.
Au niveau de la CoopératÎ\' e. le quota a également ab orbe le temp de plu ieur ge ti o nnaire am i que du Con eil d'admmi trat1on Le reunion et a emblee ont été OU\ ent teintee d'un cerA tain pe im1 me meme i certaine reali ati o n auraient dû bien a u contraire fa\ o ri er un enth o u ia me certain. comme le « pr ojet G >> en exemple. ( o ir LE COOPÉMTElJR AGRICOLE. a o ût 19ï 7. P. 24 )
Aujourd'hui. il e t peut-être temp de re\ i er no conception \ "i -à-\/i le quota et de e demander. pui qu'il e t là pour demeurer elon toute \' rai emblan e. ïl e t po ible de \ ' Î\1 re a\ ec. Pui que l'exploitation de la ferme laitière nece ite que l'exploitant do1\ e en tirer un revenu decent pour lui et a fa mille. nou nou demanderon quels sorzt les 111 0_1 ·ens pour l'agnculteur d'aug1r1e11ter, ou de maintenir on re1 1enu ja111il1al. Et parce quïl nou faut garder une certaine logique. nou e amineron le conséquences de chacun de mo\ en utili é . .,
Gaétan Martineau , D. T.A.
1er moyen : augmenter les prix
des produits vendus
C'est an doute le premier m o \en qui \ïent à l'e prit . Parce le coût de production aug mentent ain i que lïnd1ce des prix à la con ommation. 1 agriculteur pen e alor à augmenter le prix des produit qu il \·end et ainsi com pen er la perte de r e\·enu .
L ·examen du tableau I nou montre que ce mo: en a ete utilise. En fait. depui 10 an le pnx de ba e du lait indu tnel a pre que tri ple .• Tul doute qu il )' a\1 a1t de bon ne rai on d'agir ain i Toutefoi la deuxième colonne de ce même tableau I. peut nou lalS er ongeur ur la con eq uence de ce mo:en. On : remarquera que la c o n o mmation de lait per capita (en equ1\ aient lait au Canada a en 1blement decru pour la même periode . Il e t ûr que d'autre fac teurs que l'augmentation de pnx o nt engendre ce re ultat. omme le peu de publi ité en fa\ ·eur de pro duit laitier et la publ1 ite negat1\ e fa ite par de p eudo- pe iali te mai for e nou e t d'admettre que ce re ul ta t repond en partie à la 101 e n o m1que de l'mftuen e de prix ur la demande.
i e premier en d'augmenter le re\ enu de la fer \. me ne t pa a repou er ent1ere ment. il re te qu'il doit être utili e a\1 e pruden e afin qu'il n'engendre pa une bai e de on mmation. inon. il 'en UÎ\' ra une bai e de \' ente totale . e tradui ant par une bai e du , olume de production (coupe de quota . annulant ain i l'effet re her he ur le re \1 enu de la ferme. Cela nou apparaît don comme une olution limitee .
2ème moyen : augmenter le volume
c·e t une olution qui e \' eut elle au i logique a prime abord.
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Pour compenser l'augmentation des coüts , on se dit qu'on doit produire plus de lait. C'est le principe des économies d ' échelle utilisé abondamment dans nos pays nord-amé• • ncains.
L'examen de la consommation totale nous porte toutefois à réfléchir sérieusement sur les possibilités que laisse ce deuxième moyen si utilisé par tous les producteurs en même temps. En effet , on y remarque que la consommation totale de produits laitiers au Canada depuis 10 ans demeure quasi stable pass ant de 17 .32 milliards de livres en 196 7 à 17.10 milliards de livres en 1976 . C ' est donc dire que toute pr o du c ti o n supérieure à cette demande se traduit par une s urpr o du c tio n. Dans un système de pr o du cti o n libre , c ' est-à-dire n o n co ntin g entée , une production plu s é le vé e que la consommation se tr a duit p a r une baisse des prix , annul a nt a insi l ' effet recherché sur le re v enu p a r une augmentation du vo lum e.
Da ns une f o rmule de c o ntingentem e nt , l ' effet s ur le revenu de la ferm e es t s en siblement le même. On y voi t a lo r s a pparaître des coupur es d e qu o t as, de s pénalités pour pr od u c t io n h o rs -qu o ta o u encore le ph é n omè n e de la co urs e aux quotas. D e to ut e faço n , c ela résulte en a u g m en t a t io n de s co ûts de productio n , d o n c ba iss e d es revenu s
A u gm e nter le vo lume de production d e l a fe 1nie laitière pour augm ent e r l e re v enu , ce n ' est pos s ible qu e si c'es t pratiqué par quelques prod u c t e urs s eulement qui le feront à la p lace d 'a utre s qui r éd u iront le ur pr o duction. Et ceci nécessite de u x ges te s : a) une p oli t iqu e de tran s fert s de quotas q u i va i nciter certains p roducte urs à cé der leur quota à d'a u t r es. I l fa ut ici toutefois s'inte r roger s ur le co ût d ' une telle fo r 111 u le. Si l' acqui s ition de quota im p li qu e de s somme s trop co n si d é r a b les co mme on le voit p r ése nt e m e nt dan s le secteur du lait n at ur e ( qu o ta de lait de t r ansfo 11n a ti o n à $17 et $20 le cent liv r es), o n ne change rien dans l'obj e c tif vis é , soit l'augmentation du re ve nu , au • contraire;
b) une politique go u ve rnementale de consolidatio n de s ferme s. Or il y a fort peu à es p é rer à c e niveau de ces tem p s ci de n os gouvernements q u i so nt aux prises avec des p r oblè me s én o rmes de chômage.
Il nous appa r aît donc que cette deuxième solution d'augmenter les revenus pose pas mal de restrictions et ne peut être envisagée comme moyen à utiliser pour l'ensemble des producteurs.
3 è me moyen : augmenter l' effi cac i t é de l a ferme à l ' intér i e ur du quota détenu par chaque f erme À cause des contraintes découlant de l'application des deux premiers moyens pour augmenter le revenu de la fe11r1e, nous tenterons de voir s'il n ' y aurait pas possibilité d'arriver au but recherché en visant à ce que chaque fe11r1e ne produise pas plus que son quota , mais en le faisant d ' une façon plus efficace en agissant sur la baisse des coûts de production. Cela veut dire produire le même lait avec moins de vaches , mais avec des vaches de meilleur rendement. Cela aurait pour conséquence d ' arriver à une augmentation de revenu sans encourir les risques inhérents aux deux moyens vus précédemment , soit : a ) augmentation de prix = baisse de consommation = baisse de volume = baisse des quotas ; b) augmentation du volume = surproduction = baissè des prix
ou hausse des coüts de production par hausse des prix des quotas.
Un tel objectif, faire produire plus de lait à chaque vache , est-il envisageable pour l'ensemble des producteurs du Québec? Est-ce une utopie?
En tout cas , l' examen de quelques statistiques québécoises nous porte à croire que la grande majorité des producteurs de lait pourrait s' y attaquer . Ces statistiques disent entre autres que : la moyenne de lait par vache en 1976 était de 6 ,695 lb. ; 21.2 % des fermes laitières avaient utilisé en 1976 un des trois contrôles laitiers existants ; 50 % à peine des vaches avaient été inséminées artificiellement en 1976 ; au chapitre de la régularisation de la production , les sociétaires de la Coopérative Agricole de Granby avaient livré seulement 13 % de leur production annuelle de 1976-77 durant les mois de décembre , janvier et fé• vr1er ; on nous dit que près de 50 % des vaches sont atteintes de • mammite.
Ma rs 19 7 8
1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 PRIX DE BASE LAIT INDUSTRIEL $3. 4 0 $3 .6 5 $3.68 $3. 97 $4 50 $5 .00 $6.25 $8.2 1 $8. 5 5 $9 .0 1 TABLEAU Il CONSOMMATION DE LAIT PER CAPITA 846.9 LIV R ES 829.7 UV R ES 823.1 LIVRES 825.3 LIV R ES 815.5 LIVRES 798. 1 LIVRES 799. 1 LIVRES 775.3 LIVRES 759.8 LIVRES ? • MOYENNE DE PRODUCTION EN 1976 SELON LE NOMBRE D'ANNËES AU CONTRÔLE ANNÉES AU CON TRÔ LE: LAIT: R EVENU M OI NS C O ÛT D 'A LI MENTAT IO N: • 1 3 6 8 10 9 ,605 10, 164 10,850 11,242 11,657 $ 533 $578 $659 $692 $789 (P.A.T.L.Q.) 11 •
TABLEAU 1
PORCS : L'I.P.G. PROLIFICITÉ • LA FERME AVICOLE BERNARD
ET Fru
MORIN
La «force» de l'âge
«il y a 10 ans, les techniciens agricoles et la documentation avançaient qu'il était possible de faire vêler des taures Holstein à 23 mois, à un poids de 570 kilos sans que s'ensuivent des problèmes de développement et de classification. Aujourd'hui, chez nous, ces résultats sont monnaie courante».
La moyenne d 'â ge au vêlage des dix dernières taures issues du troupeau De La Présentation , appartenant à la famille Blanchette, n 'es t que de 21 ,5 mois. La moyenne de toutes les taures du troupeau, légèrement plus haute , atteint timidement 23 mois. Et le poids au vêlage? 570 kilos, c'est pas mal du tout , q uand on sait que l'objectif pour une taure, règle généra le , n'est que de 24 mois avec cinq kilos de plus. Pas mal! C'est bien plus que pas mal , quand on sait aussi que le s meilleurs troupeaux à ce titre au P .A.T.L.Q. (20 %) ne peuvent que s 'enorgueillir d 'une moyenne d e 27 mois et d 'un poids de 550 kilos. Au cours des quatre dernières années, les Blanchette ont réussi à abaisser d e deux mois leur moyenne qui, déjà fort respectable, se chiffrait à un peu plus de 25 mois. Si cela ne tient pas de la magie ou du hasard, il n 'y a qu 'une autre possibilité: le travail. Eh oui, ce bon vieux travail, sain et honnête. Et ce n 'est p as d'hier qu 'on a fourni les efforts nécessaires à l'ob tention du succès . «On n 'est pas intéressé de plafonner, déclare Serge. Dès qu'on atteint un plateau, on procède à l'ascension du suivan t».
Le coopérateur agricole/ novembre 1990
Une histoire de famille
C'est en fait la q u atrième génération qui exp loite actuellement la ferme Richard Blanchette et fils inc., de La Présentation dans le comté de SaintHyacinthe. Richard et ses trois fils , Serge, Christian et Sylvain, se sont regroupés en compagn ie en 1980. L'entreprise qu 'ils
exploitent aujourd'hui compte 170 su jets Holstein pur-sang, tous issus de leur ferme, dont 60 en lactat ion, et 170 hectares en culture composés de 75 hectares de foin de luzerne et de mil , 40 hectares de maïs grain, 16 hectares de maïs ensilage , 20 hectares d'avoine, 16hectares de soja et trois hectares de pâturage. Étant donné que les sujets en la ctation
PAR PATRICK DUPUIS
La compagnie Ferme RicbardBlanchette &fils inc. a été fondée en 1980 par Richard (à gauche) et ses trois fils, Serge, Sylvain et Christian.
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deme ure nt e n sta b ul a tio n à l'a nné e lo ng ue, ces tro is h ecta res n e serve nt e n fa it qu 'à regrou pe r les s uj e ts d e re mplace me nt âgés de s ix m o is e t plu s q u e les é leve u rs a lime nte nt à l'exté ri e ur. Me nti o nno ns qu e les ta ure s d e me ure n t à l'exté rie ur jus qu 'à l'âge d e 14 mo is.
La moye nn e de p ro du ct io n d u tro up ea u lai tier e n 1989 a atte int 9 500 ki los av e c 4 ,0 1 po ur ce nt de g ra s et 3,2 1 po u r ce nt d e p ro té in e p o ur d es M C. R. d e 219-2 38 221. Le troup eau De La Prése nta tio n pre n d d 'ai lleurs pl ace, d e puis plu s ieurs a nnées, p a rmi les me ill e urs du Q u é b ec à ce c h a p itre. Il s 'est classé t ro is iè me ce tte a nnée et com p te 15 Très Bonne, 40 Bonn e Plu s e t 10 Bo nne. L'ind ice gé né tiq ue est , se lo n le d e rnie r co ntrô le: +9 e n la it , +10 e n g ras e t +8 e n proté ine.
Se rge n e cro it p as q ue le vê lage e n «bas âge nui se à la cl ass ifi ca tion des s uj e ts , com me p lu sieu rs le pré te nd e nt. Il p ossèd e q ue lq u es s uj e ts qui sem b le nt b ie n d é mo ntre r le cont ra ire e n to us cas. Se rge do nn e p o ur ex e m pl e troi s ta ures qui , au p re m ier ve a u , o nt a ffi ch é une mo ye nne de 22 m o is d 'âge e t qui , à le ur trois iè me vea u , so nt d éjà cl a ss ifi ées T rè s Bonne. La mo ye nne d es M. C. R. des ta ures d e premier vea u es t de 21 7 23 1- 22 1.
Gagner du temps
18 C' e st bien d 'avo ir d es ta u res qui vê lent 1 tô t , m ais ça d onne q u o i? «P lu s ie urs ch o se s , estime Se rge. Ça pe rme t , e ntre a utres, d 'a ccé lére r l'évo luti o n géné tiqu e du tro up ea u e t , p a r co nséq ue nt , d 'a tte ind re p lu s ra pid eme nt nos o bj ecti fs d e p ro d uc ti on" De plu s, Se rge est co nva inc u
pa r rapp o rt à un é leve ur d o nt les s uj e ts vê le nt à 27 o u 28 mo is a u pre mi e r vea u «A insi , di t-il , e n l'es p ace d e tro is gé nératio ns d e vac hes o n p e ut e n gag ner un e « Il est co nva in c u q ue d a ns la vie d 'un éleve ur, cel a pe ut re prése nte r plu s ie urs no uve ll es gé né ra ti o n s qui p e rm e tte nt d'év alu e r le tro up e au e n se h as a nt s ur un p lu s g ra nd n om hre d e suj e ts De plus , le s Bl a nc h e tte ca pita lise nt sur le fa it q u e le vêl age hâ ti f e st un cara ctère q ui d é mo ntre un e ce rtaine hérita hilité O n co m pre ndra q ue Je tra n sfert d 'emh ryo n s e st pour e ux un e autre faço n d 'exp lo iter ra pide me nt Je p o te nti e l gé né tiqu e d es mei ll e urs s uj e ts . Les Bl a n c h e tt e o nt d 'a ill e urs d é huté cette techniq ue e n 1984 Et l'a nnée d e rn iè re; le tro upea u a pro duit qu'àfor ce defaire vê] erà cet âge,il gagne une généra ti o n e n l'es p ace d e c inq a ns
Sur cette exploitation, alimenter les sujets à l'extérieur n'est pas un problème, mais il faut être bien équipé.
Aux champs , les taures sont divisées en trois groupes de 15 à 20 sujets chacun. Les Blanchette s'organisent pour qu 'il y ait de l'espace de libre à la mangeoire même si tous les sujets du groupe y sont attroupés.
Le coopérate ur agric ole / no ve mbre 1990
Agriculteur, le plus beau métier du monde pour les Lefebvre
Les Lefebvre sont très soudés. L’entraide est de mise entre les frères et sœurs, mais leur sens de la famille s’étend également à leur collectivité, à qui ils font partager leur amour de l’agriculture.
Vivre de l’agriculture, cela semble aussi vital que de respirer pour la famille Lefebvre. La preuve ? S ur les quatre enfants de Robert, trois possèdent une ferme et prospèrent dans le domaine. La relève n’est pas non plus ce qui manque, puisque les trois filles de Mario et deux des quatre enfants de Nancy ont déjà fait savoir qu’ils aimeraient poursuivre eux aussi dans la même veine.
Lors du dernier congrès de l’Union des producteurs agricoles, c’est non seule ment la tradition, mais aussi le mérite des Lefebvre qui a été souligné et récompensé par le prix Famille agricole de l’année.
UNE HISTOIRE EXEMPLAIRE
Les faits d’armes de cette famille sont nom breux. En plus d’avoir remporté plusieurs bannières d’exposant dans les années 1970,
VIE COOPÉRATIVE |
TEXTE DE CÉLINE NORMANDIN
PHOTOS P ASCAL RATHÉ
On n’a jamais senti que c’était une corvée pour mes parents de travailler en agriculture... On ne les a jamais entendus maudire leur métier.
— Nancy Lefebvre
Robert Lefebvre a été le premier de la région du Centre-du-Québec à réussir une transplantation embryonnaire. Il a gagné le concours Jeunes agriculteurs d’élite du Canada en 1983 et obtenu le titre de Maîtreéleveur Holstein Canada en 1988. Son fils Mario, qui a repris la ferme familiale de Saint-Félix-de-Kingsey en 2001, a hérité de son goût pour l’innovation. Il utilise le semis direct sur ses terres depuis 2006 et se fait un point d’honneur de mettre en place des pratiques environnementales. Ces der nières ont valu à la Ferme Bois Mou 2001 le Prix du développement durable en pro duction laitière en 2015, décerné par les Producteurs laitiers du Canada.
L’aînée de la famille, Nancy, n’est pas en reste. Elle et son conjoint, Marc-André Roy, élu administrateur de La Coop fédérée en février dernier, exploitent une ferme laitière à Disraeli. Ils possèdent 90 vaches, un quota de 110 kg par jour et deux robots de traite, en plus de 325 ha (800 acres) de terre. Et mal gré les défis liés au sol dans ce coin de pays, Nancy a adopté le semis direct, profitant des conseils de Mario.
Leur frère Ghislain, amoureux des champs et des tracteurs, a repris avec sa femme, Annie Boisvert, la ferme bovine de la famille de celle-ci, située à L’Avenir.
Ils élèvent une cinquantaine de têtes et cultivent plus 200 ha (500 acres). Ils exploitent aussi leur boisé pour la produc tion de planches et ont transformé leur maison en gîte touristique.
La cadette, Annie, est éducatrice dans un centre de la petite enfance. Sa maison est entourée des terres de la ferme fami liale, qu’elle visite régulièrement, et le plus vieux de ses enfants donne un coup de main à Mario les fins de semaine.
TRAVAILLER DANS LE PLAISIR ET L’ÉQUILIBRE
La famille Lefebvre a accueilli le magazine Coopérateur à la table même qu’on voit dans la vidéo présentée au congrès 2015 de l’UPA. La Ferme Bois Mou est exploitée depuis quatre générations par la famille Lefebvre. Quelle est sa recette ? Comment fait-elle pour communiquer son amour du métier ? Pratiquer l’agriculture est agréable et innover est stimulant, tout simplement.
« C’est un mode de vie incroyable, fait valoir Nancy. On a la chance de compter sur trois pères qui sont encore présents et d’avoir nos enfants avec nous. C’est le plus beau métier du monde. » La femme est toujours habitée par la passion de l’agriculture, mal gré une allergie grave qui limite ses inter ventions à la ferme. Elle cite l’exemple de
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ses parents pour expliquer l’engagement de ses frères et sœurs. « O n n’a jamais senti que c’était une corvée pour eux de travailler en agriculture, dit-elle. On ne les a jamais entendus maudire leur métier. »
L’équilibre est d’ailleurs important pour les Lefebvre. Chacun des membres de la famille est engagé dans son milieu, que ce soit en agriculture ou non. « I l y a autre chose dans la vie que l’agriculture, et ça nous permet d’ouvrir nos horizons », sou ligne Annie, la conjointe de Ghislain. Les congés ont aussi leur place. « I l y a parfois du stress, mais c’est une question d’orga nisation », indique pour sa part Nancy.
Les défis ne font pas peur non plus à la famille. La Ferme Bois Mou s’est classée au troisième rang pour la médaille de bronze à l’édition 2011 du concours de l’Ordre natio nal du mérite agricole. Mario a toujours eu à cœur le désir d’avancer et il n’hésite pas à accueillir chez lui des évènements présen tant les pratiques de pointe en agriculture. Lui-même se déplace, souvent avec son père, pour observer ce que font les autres. Inno ver représente pour Mario un risque calculé. « Plusieurs me disent qu’ils me regardent aller pour voir si quelque chose fonctionne avant de le faire chez eux », lance-t-il avec un sourire en coin. « Il faut oser essayer des choses et ne pas avoir peur du change ment », ajoute son père, qui fait partie des rares diplômés en agriculture de sa géné ration, grâce à l’insistance de sa mère. Lors de ses études, Robert Lefebvre a « appris à apprendre », et il a incité ses enfants à se perfectionner dans leur domaine respectif.
LA PASSION DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION
Travailler avec ses enfants est une grande fierté pour Robert. Il a ouvert un atelier d’ébé niste, où il fabrique des meubles décoratifs, mais il demeure disponible pour sa progé niture. « Transmettre la passion et l’amour du métier est très important pour nous » , dit-il. Robert a toujours fait en sorte que ses enfants puissent faire partager leur vision de l’entreprise, ce qui a contribué à créer un sentiment d’appartenance. Il explique qu’on doit laisser les jeunes prendre leur place. « Il faut les laisser faire leur apprentissage, et s’ils sont motivés, ils reviendront en agriculture. »
La recette semble en tout cas fonc tionner parmi la dernière génération : la relève paraît assurée, avec cinq des petits-enfants de Robert qui étudient en spécialisations agricoles. L’avenir pourrait bien réserver de belles surprises, puisque les autres petits-enfants sont encore trop jeunes pour avoir affiché leurs couleurs.
Même les nuages noirs qui planent ces temps-ci sur l’agriculture, en particulier dans la production laitière, n’inquiètent pas les Lefebvre. Robert parle d’expérience : « Il y a toujours eu des cycles en agriculture, que ce soit dans les années 1970, 1980 ou maintenant. On s’en est toujours tiré et ce sera encore le cas dans l’avenir. La leçon de ces crises, c’est qu’il faut être rentable et ouvert d’esprit. » Robert et ses enfants sont optimistes. « Ceux qui veulent faire de l’agriculture sont encore là. »
Plusieurs me disent qu’ils me regardent aller pour voir si quelque chose fonctionne avant de le faire chez eux... Il faut oser essayer des choses et ne pas avoir peur du changement.
— Mario Lefebvre
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G RACIEUSETÉ
PHOTO :
DE LA FAMILLE LEFEBVRE