
Vos frères Chevaliers. Trouvez votre conseiller fraternel au kofc.org/trouverunagent
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Vos frères Chevaliers. Trouvez votre conseiller fraternel au kofc.org/trouverunagent
3 Pour la plus grande gloire de Dieu
La naissance modeste du Christ à Bethléem doit nous faire penser aux gens qui ont le plus besoin d’être aimés.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême

Des livres chrétiens écrits en arabe et une Bible en syriaque (à gauche) sont présentés dans la bibliothèque de l’école internationale Mar Qardakh à Erbil, en Irak. L’école primaire et secondaire, ainsi que l’Université catholique d’Erbil située à proximité, ont bénéficié du soutien des Chevaliers de Colomb depuis 2015 (voir page 10). 23
Par Cecilia Engbert 16 10 20
Le 10e anniversaire de l’Université catholique d’Erbil marque plus d’une décennie d’efforts des Chevaliers de Colomb pour reconstruire l’Église en Irak.
Par Elisha Valladares-Cormier
« Dieu, donne-moi la
Guidé par la foi et par sa présence d’esprit, un Chevalier sauve un homme d’un véhicule en flammes.
Par Michael Stechschulte
4 Apprendre la foi, vivre la foi
La lumière du monde incarné dissipe les ténèbres et remplit nos cœurs d’émerveillement, de joie et d’espoir.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
6 Nouvelles des Chevaliers
La réunion semestrielle se concentre sur la mission et l’élan • L’Ordre salué pour son soutien à l’Archevêché aux services militaires des États-Unis •
Le symposium aborde la crise de l’isolement chez les jeunes hommes • Un moment commémoratif pour honorer un jeune héros
8 Construire l’Église domestique
Une série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière
26 Chevaliers à l’œuvre
Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »
La Sainte Famille est représentée dans un détail d’une peinture qui orne la cathédrale Saint-Vincent à Saint-Malo, en France. DÉCEMBRE
S’inspirant de la sagesse de saint John Henry Newman, le pape Léon XIV illumine la voie à suivre pour les écoles catholiques à l’ère de l’IA.
Par Leonard J. DeLorenzo
Une initiative de wagons personnalisés d’un conseil de New York recueille des fonds tout en favorisant la foi, le patriotisme et le vrai sens de Noël.

EN PAGE
COUVERTURE
L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.
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ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb
ADMINISTRATEURS SUPRÊMES
Patrick E. Kelly
Chevalier suprême
Most Rev. William E. Lori, S.T.D.
LE FILM L’arbre de la vie de Terrence Malick (2011) s’ouvre simplement avec un passage du Livre de Job : « Où étais-tu quand j’ai fondé la terre… tandis que chantaient ensemble les étoiles du matin » (38:4,7). Il est suivi d’une petite flamme vacillante dans l’obscurité et de la réflexion tranquille d’une mère qui dit : « Il y a deux voies dans la vie : celle de la nature et celle de la grâce. » Selon elle, la nature se concentre sur ellemême et cherche à contrôler, tandis que la grâce s’ouvre vers l’extérieur dans le don de soi. Terrence Malick utilise ce contraste pour encadrer les questions plus profondes qui émergent au sein d’une famille ordinaire : qu’est-ce qui donne un sens à la vie et comment apprendre à le reconnaître? Plus tôt cette année, le pape Léon XIV a répondu à des questions similaires dans un message aux participants au séminaire « Évangéliser avec les familles d’aujourd’hui et de demain », qui s’est tenu le 2 et 3 juin à l’occasion du Jubilé des familles, des enfants, des grands-parents et des personnes âgées. Il a noté que c’est dans les familles chrétiennes, le « premier noyau ecclésial », que la foi est d’abord transmise et que cette quête de sens devient intelligible. « La recherche profonde d’infini inscrite dans le cœur de tout homme », dit-il, « donne aux pères et aux mères la mission de rendre leurs enfants conscients de la Paternité de Dieu, selon ce qu’écrivait saint Augustin : “La source de la vie est auprès de toi, comme c’est dans ta lumière que nous verrons la lumière” » (Confessions, XIII, 16). Mais que se passe-t-il lorsque des enfants sont élevés à l’extérieur de l’Église ou que la lumière que saint Augustin décrit n’est jamais rencontrée à la maison? Le pape Léon observe que « notre époque est caractérisée par une recherche croissante de spiritualité, perceptible surtout chez les jeunes, désireux de relations authentiques et de maîtres de vie ». Selon lui, le défi et la tragédie est que, sans invitation à rencontrer Dieu, « beaucoup finissent
par s’en remettre à de faux soutiens qui ne support[ent] pas le poids de leurs aspirations les plus profondes ». Au lieu de trouver une direction et un but, ils sont souvent éloignés de Dieu, des « naufragés dans un océan de sollicitations mondaines » ou « éloignés par des modèles de vie illusoires où il n’y a pas de place pour la foi ». Dans ce contexte, le pape Léon met en garde contre une « privatisation » de la foi et souligne l’aspect missionnaire de l’Église. Il explique que les membres du clergé, mais aussi les laïcs, sont appelés à être des « pêcheurs de familles »… des « pêcheurs de couples, de jeunes, d’enfants, de femmes et d’hommes de tout âge et de toute condition, afin que tous puissent rencontrer Celui qui seul peut sauver ». Cela est particulièrement vrai pour la famille chrétienne, que saint Jean-Paul II décrit comme une « communauté évangélisée et évangélisante » (Familiaris Consortio, 53), et la paroisse, qu’il appelle souvent une « famille de familles ». Cela est également vrai pour les Chevaliers de Colomb, dont la mission est de former des hommes catholiques dans la vocation de disciple, de renforcer les paroisses et les familles dans la foi, et de rendre la lumière du Christ visible par le témoin quotidien de la charité.
Le pape Léon, citant de nouveau saint Augustin, met en garde contre l’erreur « de prétendre faire consister la grâce du Christ dans son exemple, et non dans le don de sa personne ». Il conclut en disant que la vie chrétienne n’est pas un ensemble de règles, mais une rencontre avec Jésus, avec « Dieu qui se donne à nous », et la foi elle-même est « avant tout une réponse à un regard d’amour ». Alors que le Jubilé de l’espoir tire à sa fin et que l’Église se tourne de nouveau vers Bethléem, la Sainte Famille nous révèle la voie de la grâce, au cœur de laquelle se trouve le Christ, notre espoir, la source de vie et de lumière. B
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Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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La naissance modeste du Christ à Bethléem doit nous faire penser aux gens qui ont le plus besoin d’être aimés
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
NOUS APPROCHONS DE Noël et je me remémore naturellement le voyage en Terre sainte que j’ai fait à l’automne avec notre Aumônier Suprême, l’archevêque William Lori, et le Secrétaire Suprême John Marrella. Nous étions accompagnés par Mgr Peter Vaccari, président de l’association Catholic Near East Welfare Association–Pontifical Mission. Nous avons eu comme objectif, tout au long de cette année du Jubilé de l’espoir, de porter un message d’espoir et de solidarité aux communautés chrétiennes durement touchées par le conflit à Gaza et en Cisjordanie.
L’un de nos arrêts les plus mémorables fut à la crèche Holy Family Children’s Home de Bethléem. Gérée par les Filles de la Charité de Saint Vincent-de-Paul, cette crèche offre une atmosphère aimante à quelque 50 enfants abandonnés. Les circonstances difficiles entourant la venue de ces enfants sont diverses : certains ont été laissés naissants sur le pas de la porte par des inconnus, d’autres sont nés dans des familles qui ne pouvaient pas s’occuper d’eux, d’autres encore ont été victimes d’abus et ont été placés chez les sœurs par les autorités locales. Quel que soit le passé de l’enfant, les sœurs lui offrent ce dont il a le plus besoin : un foyer aimant et un sentiment authentique d’appartenance pour faciliter sa guérison.
Les sœurs accomplissent un travail difficile, je l’ai lu sur leur visage. Il n’y a pas plus pauvre ou plus vulnérable qu’un enfant abandonné, surtout en un lieu marqué par des divisions sociales et politiques. Malgré tout, les sœurs offrent à ces enfants une nouvelle vie et le sentiment de sécurité dont tous les enfants ont besoin. Ils ont également, peut-être pour la première fois de leur vie, de l’espoir. Je l’ai entendu dans les rires et les jeux provenant de la cour.
Dans son homélie le mois dernier pendant la messe pour le Jubilé des pauvres, le pape Léon a évoqué les diverses formes de pauvreté qui affligent notre monde : matérielle, morale et spirituelle. Il a fait remarquer qu’elles ont toutes un point en commun, une tragédie, qui est l’expérience de la solitude. Pour abattre « le mur
de la solitude », le Saint-Père nous a invités à bâtir une « culture de l’attention ». Par cela, il entend que nous devons « être attentifs à l’autre, à chacun, là où nous sommes, là où nous vivons, en transmettant cette attitude déjà de la famille, pour la vivre concrètement sur les lieux de travail et d’étude, dans les différentes communautés, dans le monde numérique, partout, jusqu’aux périphéries, en devenant témoins de la tendresse de Dieu ».
C’est l’essence des Chevaliers de Colomb : être attentif aux besoins des autres et ne jamais se centrer sur soi-même. L’Ordre a justement été fondé pour que nous soyons tournés vers l’extérieur et prenions soin des veuves, des orphelins, des gens vulnérables et des personnes marginalisées. À l’image de Dieu qui ne nous abandonne pas quand nous traversons des moments difficiles, nous ne devons jamais abandonner les autres qui vivent la même chose. Le Christ nous y exhorte : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12).
Alors que nous avançons dans la saison de l’Avent et que nous approchons de Noël et de la fin de cette grande année du Jubilé de l’espoir, rappelons-nous que Jésus-Christ lui-même est le véritable auteur de notre espoir. Il peut abattre le mur de notre solitude et nous donner la grâce d’être attentifs aux véritables besoins des autres. Il ne nous abandonne pas. Il s’est incarné pour nous sauver : pauvre et vulnérable, né dans une étable de Bethléem en des temps de grands bouleversements.
Saint Paul écrit : « [...] lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Cor 8, 9).
Le Christ est venu pour nous montrer une autre voie : la Bonne Nouvelle, qui a le pouvoir de nous guérir et de nous libérer de l’emprise du péché et de la mort. Ouvrons grand notre cœur aux richesses de sa grâce et veillons à partager généreusement ces richesses avec nos voisins dans le besoin.
Vivat Jesus!

C’est l’essence des Chevaliers de Colomb : être attentif aux besoins des autres et ne jamais se centrer sur soi-même.
La lumière du monde incarné dissipe les ténèbres et remplit nos cœurs d’émerveillement, de joie et d’espoir
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
LA LITURGIE DE NOËL nous ramène à cette nuit étoilée à Bethléem où le Christ est né. D’après tous les récits, la nuit était particulièrement sombre et le temps particulièrement froid, alors que Marie et Joseph étaient blottis dans une grotte, car il n’y avait plus de place pour eux à l’auberge. C’est là que Marie a donné naissance à Jésus, la Parole faite chair. Sa naissance a été la source de beaucoup de joie. Les anges sont descendus du ciel en proclamant cette heureuse nouvelle : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime » (Luc 2, 14). La pauvreté de la grotte abritait le plus grand des trésors. Le silence a été brisé par le chant des anges, et la nuit obscure a été inondée de lumière.
Les premiers témoins de cette manifestation de la gloire de Dieu et de cette annonce de joie étaient des bergers veillant sur leurs troupeaux dans la nuit. Les Écritures racontent : « Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : ‘‘Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur’’ » (Luc 2, 8-11).
Nous aussi, nous pouvons être imprégnés d’une sainte peur par l’Esprit Saint. Un émerveillement devant la grandeur de notre Dieu et de son Fils unique. Cette peur est semblable à l’amour. C’est l’émerveillement devant la profondeur du souci de Dieu pour nous. C’est l’émerveillement devant Dieu qui remue ciel et terre pour nous sauver. C’est l’émerveillement des psaumes : « Ô Seigneur, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci? » (Ps 8, 5). La sainte peur remplit nos cœurs de louange et d’action de grâce envers le Dieu qui est notre amour.
Mais il existe une autre forme de peur; celle qui obscurcit notre espoir ou frôle le désespoir. Elle peut venir de la maladie, des difficultés financières, de la perte d’un être cher ou de problèmes croissants au travail. Nous pouvons aussi absorber les peurs du monde qui nous entoure. Un monde souvent au bord du conflit ou de l’effondrement. Le pape François a réfléchi à cette réalité dans une allocution de 2016 : « Le monde a une grande peur, et il la répand. Souvent, il en fait la clé pour interpréter l’histoire, et pas rarement une stratégie pour construire un monde fait de murs et de tranchées. Nous pouvons aussi comprendre les raisons de la peur, mais nous ne pouvons pas l’adopter. » Le Saint-Père a ajouté « La peur habite les ténèbres du passé, mais elle a une faiblesse : elle est temporaire. L’avenir appartient à la lumière! L’avenir appartient au Christ! »
Le Jubilé de l’espoir, commencé par le pape François et poursuivi par le pape Léon XIV, atteint son apogée alors que nous avançons sur le chemin de l’Avent vers la lumière éclatante de Noël. C’est un moment sacré pour rassembler nos peurs et nos inquiétudes, y compris celles du monde que nous absorbons, et pour les confier au Seigneur de l’histoire, le Rédempteur du monde. C’est lui qui relègue nos peurs au passé. C’est ce Sauveur qui est notre avenir.
Notre fondateur, le bienheureux Michael McGivney, a vécu parmi les siens comme témoin de l’espoir. Même si leurs peurs et leurs angoisses étaient bien réelles, il les aidait à se concentrer sur le Christ. Par son don de soi et sa proximité avec les fidèles, il les a menés au Christ, en qui il plaçait toute sa confiance. Le Christ est né pour nous. Dieu est avec nous. Que la naissance du Christ, apporte de l’espoir pour apaiser nos peurs, de la paix au milieu de nos luttes et de la lumière au cœur de nos ténèbres. En effet, l’avenir appartient au Christ – un avenir rempli d’espérance – « et l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). B

Nous aussi, nous pouvons être imprégnés d’une sainte peur par l’Esprit Saint. Un émerveillement devant la grandeur de notre Dieu et de son Fils unique.
par Paul Haring
Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore
« Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu. » (Évangile du 7 décembre, Mt 3, 10)
Dans le cadre de nos réflexions de cette année qui s’achève, nous avons médité sur l’importance pour notre foi de porter ses fruits par le biais de bonnes œuvres. D’une certaine façon, ce passage de l’Évangile, qui cite saint Jean le Baptiste, pourrait sembler déplacé pendant l’Avent. Mais tout au long de ce temps, nous réfléchissons non seulement sur la venue du Christ à travers l’incarnation, mais aussi sur son second avènement, à travers le jugement, qui aura lieu à la fin des temps. Prions et œuvrons pour que nous menions une vie vraiment fidèle et fructueuse en tant que disciples de Jésus.

Défi: Ce mois-ci, je vous mets au défi de réfléchir aux quatre fins dernières, la mort, le jugement, le ciel et l’enfer, pour mieux vous préparer à l’éternité.
(1920-1944)
LA GESTAPO A OFFERT au père
Louis Doumain la liberté à une seule condition : qu’il cesse de célébrer la messe. « Tout ce que vous voudrez, sauf ça », répondit-il. Âgé de 24 ans, l’abbé avait été enrôlé de force comme travailleur et envoyé dans une ville allemande près de Leipzig. Il a ensuite été arrêté peu de temps après avoir célébré une messe clandestine dans une forêt.
Né à Morinville, en Alberta, de parents immigrants français, Doumain est retourné en France avec sa famille alors qu’il était encore enfant. Il est entré plus tard au grand séminaire de Viviers, dans le sud-ouest de la France, et a été ordonné prêtre en 1942, à l’âge de 22 ans.
L’année suivante, Doumain a été enrôlé dans le Service du Travail obligatoire, un programme du régime de Vichy qui fournissait de la main-d’œuvre française à l’Allemagne nazie, et il a été envoyé dans une usine d’aluminium à Bitterfeld. Là-bas, il a été reconnu comme prêtre et affecté au four de fusion.
Au début, le père Doumain exerçait son ministère publiquement auprès des
3 décembre Saint François Xavier
4 décembre Saint Jean de Damas
6 décembre Saint Nicolas
8 décembre Immaculée Conception de la Vierge Marie
9 décembre Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin
12 décembre Notre-Dame de Guadalupe
13 décembre Sainte Lucie
25 décembre Nativité du Seigneur
26 décembre Saint Etienne
27 décembre Saint Jean
28 décembre La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

ouvriers, célébrant la messe à l’église paroissiale et écoutant les confessions. Mais le 3 décembre 1943, l’Ordonnance Kaltenbrunner a rendu punissable le ministère pastoral auprès des travailleurs français. Le 19 septembre 1944, après avoir célébré la messe dans une forêt près de Bitterfeld pour une quarantaine de membres de la Jeunesse ouvrière chrétienne, le père Doumain a été arrêté par la Gestapo. Ayant refusé de renoncer à ses obligations sacerdotales, il a été envoyé dans un camp de travail à Spergau, puis à Zöschen, où il est tombé malade, a subi une opération à la gorge et a perdu sa capacité à parler. Doumain est décédé à Zöschen le 20 décembre 1944. Il fait partie des 50 martyrs français de la persécution nazie qui seront béatifiés à la cathédrale NotreDame de Paris, le 13 décembre. B
Intention du Saint-Père

Prions pour que les chrétiens qui vivent dans des contextes de guerre ou de conflit, en particulier au Moyen-Orient, soient des semences de paix, de réconciliation et d’espoir.
semestrielle se concentre sur la mission et l’élan
ALORS QUE LES Chevaliers de Colomb s’apprêtent à atteindre des niveaux historiques de croissance, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a exhorté les dirigeants fraternels à maintenir le rythme. Des dirigeants des Chevaliers de Colomb représentant près de 70 juridictions se sont réunis à Denver du 14 au 16 novembre pour la réunion semestrielle des députés d’État, dans le cadre de laquelle ils ont participé à la messe, à des ateliers et à d’autres activités de prière et de fraternité.
Dans son discours lors de la séance d’ouverture du 15 novembre, le Chevalier suprême a annoncé que l’Ordre devrait accueillir plus de 100 000 nouveaux membres d’ici la fin de l’année civile – soit bien avant la fin de l’année fraternelle.
« Il n’y a pas de formule magique pour inciter les hommes à se joindre aux Chevaliers de Colomb », a-t-il reconnu. « Nous augmentons le nombre de membres un homme à la fois, un Chevalier à la fois, et ça prend beaucoup de travail et beaucoup de courage. »
La croissance découle de la fidélité à la vision du bienheureux Michael McGivney, qui a « fondé les Chevaliers pour renforcer la foi des hommes catholiques et les aider à mettre cette foi en action », a déclaré le Chevalier Suprême Kelly.
Les Chevaliers de Colomb, a-t-il ajouté, offrent une réponse à une culture dominante dans laquelle de nombreux jeunes hommes souffrent d’une crise d’isolement alimentée par l’intelligence artificielle.
« Nous établissons un lien entre nos frères Chevaliers et Dieu et l’Église et, surtout, avec un groupe d’hommes qui ont cette mission commune », a-t-il dit.
« Et c’est pourquoi nous connaissons une croissance à cette époque. »
Il a mentionné Cor de l’Ordre, qui contribue à attirer les hommes au sein des Chevaliers de Colomb en favorisant des amitiés enracinées dans la foi.
« Nous avons créé Cor pour les hommes de tous âges, mais Cor est un outil particulièrement puissant pour attirer les jeunes hommes », a-t-il expliqué.
« C’est une porte d’entrée vers ces amitiés authentiques... dont le pape parle. »


Le Chevalier suprême a également souligné que la mission de l’abbé McGivney de protéger la sécurité financière des familles catholiques est inextricablement liée à la mission charitable et fraternelle de l’Ordre.
« Notre réputation en matière de charité », a-t-il expliqué, « est fondée sur la force de notre programme d’assurance, et notre programme d’assurance repose sur la force de notre organisation fraternelle et sa capacité à attirer de nouveaux membres. Ses deux membres – l’organisation fraternelle et le programme d’assurance – doivent se coordonner, pour que nous puissions réaliser notre mission au meilleur de notre capacité. »
Lors de son discours du 15 novembre, l’Aumônier Suprême et archevêque
William Lori a mentionné un climat de polarisation politique, mais aussi une augmentation encourageante des conversions au catholicisme parmi les générations plus jeunes.
Ci-dessus : Le Chevalier Suprême Patrick Kelly prononce un discours lors de la séance d’ouverture de la réunion semestrielle, le 15 novembre. • À gauche : L’Aumônier Suprême et archevêque William Lori, prononce l’homélie lors de la messe d’ouverture de la réunion, le 15 novembre, jour de la fête de Saint Albert le Grand. Une image de Notre Dame de Guadalupe, la patronne de l’Ordre, est visible en arrière-plan.
« De nombreux diocèses rapportent une augmentation du nombre de jeunes, en particulier les jeunes hommes, qui reviennent vers l’Église ou qui se joignent à l’Église pour la première fois », a dit l’archevêque Lori. « En tant que fils spirituels du bienheureux Michael McGivney, ceci est notre moment pour rayonner; ceci est notre moment pour attirer dans nos rangs les jeunes hommes… qui cherchent une relation avec Dieu et des amitiés saines. »
L’Aumônier suprême a souligné que le 4 juillet 2026 marquera le 250e anniversaire de la signature de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, ajoutant que les principes fondateurs de l’Ordre sont eux-mêmes des sources puissantes de renouveau civil.
« Le bienheureux Michael McGivney a mis entre nos mains les clés du renouveau de notre culture politique affligée », a affirmé l’archevêque Lori. « Ces clés sont la charité, l’unité, la fraternité et le patriotisme, nos principes établis depuis longtemps. » B
L’Ordre salué pour son soutien à l’Archevêché aux services militaires des

L’archevêque Timothy Broglio de l’Archevêché aux services militaires des États-Unis, salue le cadet Thomas Gehrke après la messe à Charleston, en Caroline du Sud, le 23 octobre.
LA FONDATION SAINT John XXIII, qui contribue au soutien pastoral des catholiques dans les forces armées, a nommé le Chevalier Suprême Patrick Kelly comme son patron honorifique de 2025 lors d’un événement à Charleston, en Caroline du Sud, le 23 octobre. Le conseil d’administration de la fondation a témoigné sa reconnaissance aux Chevaliers de Colomb pour avoir contribué à la réalisation de la mission de l’Archevêché aux services militaires des États-Unis, depuis sa création en 1985.
L’Ordre a fortement appuyé le programme de coparrainage de séminaristes de l’Archevêché aux services militaires des États-Unis, qui aide les séminaristes à se préparer à devenir des aumôniers catholiques au sein des forces armées des États-Unis. Depuis 2013, les Chevaliers et l’Archevêché collaborent également pour coparrainer un Pèlerinage des anciens combattants à Lourdes, entre autres.
« Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et les Chevaliers de Colomb méritent ce prix », a déclaré l’archevêque Timothy Broglio. « Les Chevaliers ont toujours appuyé les membres de nos forces armées, de nombreuses façons, notamment par la catéchèse et les programmes de vocation. » B
LE CHEVALIER SUPRÊME Patrick Kelly a prononcé un discours d’ouverture et a participé à une table ronde lors du premier symposium sur les jeunes hommes américains, qui s’est tenu le 3 novembre au National Press Club de Washington, D.C. Organisé par The Lafayette Company, l’événement était un rassemblement bipartisan de législateurs, de chercheurs et de dirigeants d’organisations pour les hommes, qui se sont rencontrés pour aborder la crise de l’isolement chez les jeunes hommes aux États-Unis.
« Ce n’est pas un secret que beaucoup de jeunes hommes éprouvent actuellement des difficultés dans notre pays », a dit le Chevalier Suprême Kelly dans son discours, soulignant que les Chevaliers de
Colomb offrent un moyen de surmonter ces difficultés par la fraternité enracinée dans la foi et la charité.
« En tant qu’hommes, nous sommes conditionnés pour un sens du devoir et de la mission », a-t-il dit. « En venant ensemble au service des autres et en faisant des sacrifices pour aider les personnes dans le besoin, les hommes trouvent le sens qu’ils recherchent. »
Lors d’une table ronde sur le rôle de la foi et des institutions civiles dans la restauration de la communauté masculine, le Chevalier suprême a souligné que de nombreux jeunes hommes cherchent un antidote au relativisme dans des organisations comme les Chevaliers de Colomb. B

Le Chevalier
une table
du symposium sur les
hommes américains, le 3 novembre. Également sur la photo (à partir de la gauche) : Michael Mayer (animateur), directeur exécutif de Theta Chi Fraternity et frère Chevalier; James Lankford, sénateur de l’Oklahoma; Larry Wiese, directeur général de Kappa Alpha Order; et Michael DeVaul, directeur national du programme pour les garçons et les jeunes hommes de couleur du YMCA.
Un moment commémoratif pour honorer un jeune héros

John Castillo, membre du Conseil 4844 de Southwest Denver, place sa main sur le nouveau monument commémoratif érigé en l’honneur de Kendrick Castillo au parc Civic Green, à Highlands Ranch, au Colorado, le 14 novembre. Son fils, Kendrick, 18 ans, a été tué en protégeant ses camarades de classe d’un tireur à l’école STEM School Highlands Ranch, le 7 mai 2019. Kendrick a été nommé Chevalier à titre posthume en 2019.
DIRIGER AVEC FOI
Par David Kimbell

Les dirigeants se sentent souvent forcés de présenter une image publique de la perfection, qui peut favoriser une fausse croyance dans le besoin d’autosuffisance plutôt que la confiance en Dieu. Les dirigeants de l’Église, qu’ils soient membres du clergé ou laïcs, ne sont pas à l’abri de cette tentation. Pourtant, ils sont appelés à imiter l’humble témoin du Christ du sacrifice de soi.
Dans mon expérience, le fait d’être honnête à propos de mes failles a été profondément formatif dans mes rôles de mari, de père, de paroissien et de dirigeant au sein du diocèse. Admettre mon besoin de salut crée une vulnérabilité humble devant Dieu et mes prochains qui ouvre la voie à la compassion, à l’écoute du cœur et à la volonté de partager une vision et des responsabilités.
Le partage des responsabilités avec les autres nécessite une confiance née de la vocation de disciple. Pour les personnes laïques, cette vocation de disciple implique également de prendre la responsabilité de la mission de l’Église dans le monde, en collaboration avec le clergé.
Cette vision était au cœur de la fondation des Chevaliers de Colomb en 1882, et elle reflète la foi que j’ai apprise de mon père et que j’ai vue dans un grand nombre de mes frères Chevaliers. Inspiré par leur exemple, je continue de demander à Dieu la grâce de transformer les envies de contrôle en habitudes de service et d’amour sacrificiel. B — David Kimbell est le directeur financier du diocèse de Pensacola-Tallahassee. Il est membre du Conseil 11125 Cathedral of the Sacred Heart à Pensacola, en Floride, et lui et sa femme, Erin, attendent leur septième enfant.
Regarder des matchs de sport en famille peut devenir un moyen de renforcer la foi de nos enfants
Par Jason Godin
DES RÉSEAUX DIFFUSENT des matchs de football depuis le début du mois de septembre. Depuis des mois, des parties ont lieu du jeudi au lundi soir. Voici un guide familial pour les amateurs afin que vous puissiez transformer le temps de jeu ordinaire en une occasion de renforcer la foi et les valeurs catholiques de votre famille. Commencez dimanche matin avec la messe. D’innombrables études confirment que, lorsque les deux parents, en particulier les pères, sont présents sur les bancs d’église, la foi est beaucoup plus susceptible d’être « réveillée » chez les générations futures en plus d’être enseignée. Depuis 2007, un nombre croissant de matchs de la NFL du dimanche matin ont été joués sur des sites internationaux. Depuis près de 20 ans, nous avons donc eu la chance de montrer à nos enfants que leur relation avec Dieu doit avoir la priorité sur n’importe quel jeu. Montrez-leur que le temps passé ensemble compte pour vous. Pour de nombreuses familles, une semaine typique comprend de reconduire les enfants à toutes sortes d’activités. Le rythme peut être frénétique. Passer du temps ensemble pour regarder un match peut servir de pause agréable; une occasion de simplement être ensemble. Faites savoir à vos enfants à quel point ce temps est précieux pour vous, et comment vous espérez qu’il compte pour eux aussi.
Soyez honnête à propos des publicités. Lors des pauses publicitaires, aidez vos enfants à penser de façon critique. Il n’y a rien de mal à rire quand une blague est bonne, mais n’hésitez pas à « lancer un drapeau »

lorsqu’une publicité va trop loin ou envoie le mauvais message sur la vie humaine ou l’amour. Ces conversations vous aident à faire entrer la sagesse de la foi dans votre foyer, au-delà de l’homélie.
Acceptez les défaites. Dans toute l’histoire de la NFL, seules trois équipes ont gagné un match après avoir accusé un retard de 25 points ou plus à la mi-temps. Lorsqu’un match est clairement impossible à gagner, éteignez-le. Utilisez ce temps pour laver la vaisselle, faire une promenade ou lancer le ballon de football avec vos enfants.
Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que la vie familiale est l’endroit où « on peut apprendre les valeurs morales, commencer à honorer Dieu et bien user de la liberté » (2207). Le simple fait de regarder un match de football peut devenir un forum pour aborder la culture dans l’optique de la foi. Nous devons simplement saisir l’occasion. B
JASON GODIN est marié et père de deux enfants. Il est membre du Conseil 10031 Archbishop John Roach à Chanhassen, au Minnesota.
Par Dennis J. Gerber Jr.
L’Avent nous invite à préparer non seulement nos foyers, mais aussi nos cœurs. Nous célébrons le fait que « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Ce don inestimable révèle le cœur de l’amour divin et de la générosité. Nous sommes appelés à refléter cet amour dans la façon dont nous vivons et donnons dans nos propres familles et communautés.
Dans ma famille, une de nos traditions préférées est de se rassembler autour de la table pour discuter de dons de bienfaisance. Chaque enfant présente une cause qui lui tient à cœur. Ces causes, comme
nourrir ceux qui ont faim, soutenir notre paroisse ou aider les personnes dans le besoin, sont humbles dans leur simplicité. Ces conversations nous rappellent que la générosité n’est pas seulement une question d’argent; il s’agit de former les cœurs à voir les autres avec compassion.
La planification intentionnelle des dons de bienfaisance, enracinée dans la foi, aide à transformer ces moments en un impact durable. Pour les frères Chevaliers, c’est une façon de transmettre nos valeurs catholiques et notre héritage de générosité. La participation de nos enfants leur apprend que donner n’est pas seulement un acte saisonnier, mais une habitude à prendre dans le cadre de sa vocation de disciple tout au long de sa vie. Elle les aide à découvrir, comme l’indiquent les Écritures, qu’« il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20:35).

En cette période de Noël, laissez la générosité devenir une tradition dans votre famille. Grâce au Fonds caritatif des Chevaliers de Colomb, vous pouvez créer un fonds à vocation arrêtée par les donateurs qui peut croître au fil du temps et simplifier le processus de don. Pour en savoir plus, visitez la page kofc.org/financesfamiliales B — Dennis J. Gerber Jr. est président du Fonds caritatif des Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 3962 Father Patrick F. Pinder à Ramsey au New Jersey.
POUR VOTRE MARIAGE
Pendant cette période des Fêtes, Marie et Joseph nous invitent à suivre Dieu avec une confiance sincère
Par Soren et Ever Johnson
LA PÉRIODE DE L’AVENT est de nouveau à nos portes. Une autre année où nous pourrions facilement rester à Nazareth : notre vie par défaut, remplie de listes, de projets et d’idées de ce à quoi devrait ressembler Noël. Malheureusement, nous connaissons très bien ce rythme : nous savons qu’il peut dénaturer cette saison sacrée, ce qui mène à un matin de Noël avec des cœurs épuisés enveloppés de papier festif.
Et si, cette année, nous acceptions l’invitation à vraiment prendre le chemin, à laisser Nazareth derrière nous et à marcher avec Marie et Joseph vers une demeure plus modeste? Trop souvent, nous avons précipité ou omis ce parcours, nous réveillant le matin de Noël à Bethléem. Mais que se passerait-il si nous prenions ce chemin avec eux et que nous partagions dans leur anticipation de l’arrivée de l’Enfant Jésus?
Nous imaginons Marie, oscillant entre la prière joyeuse et l’épuisement profond, et Joseph, tendre, attentif et protecteur. Ils ont dû s’arrêter et se reposer souvent. Et lorsqu’ils sont

finalement arrivés, ils n’ont trouvé que des portes fermées. Mais voici ce qui nous frappe : parce que leur cœur était ouvert à Dieu et à l’un à l’autre, ce rejet ne les a pas découragés. Leur confiance dans la promesse de Dieu est restée inébranlable.
C’est la décision de l’Avent que nous devons prendre en tant que conjoints. Nous pouvons rester à Nazareth avec notre indépendance, convaincus qu’il nous incombe de réparer ce qui est brisé dans notre famille avec une fête « parfaite ». Ou nous pouvons tout risquer et nous joindre à la Sainte Famille sur son chemin, en ayant confiance que, lorsque nous arriverons dans une nouvelle demeure à Noël, Dieu nous offrira une transformation par la présence du Christ. B
SOREN ET EVER JOHNSON ont cinq enfants et sont cofondateurs de la communauté Trinity House. Soren est membre du Conseil 6831 Holy Family à Leesburg, en Virginie.

Le 10e anniversaire de l’Université catholique d’Erbil marque plus d’une décennie d’efforts des Chevaliers de Colomb pour reconstruire l’Église en Irak
Par Elisha Valladares-Cormier
Alex McKenna, membre du Conseil 11828
St. John Neumann à Steubenville, Ohio, se trouve à l’extérieur de l’église des saints apôtres Pierre et Paul à Erbil, en Irak.

Lorsqu’un voyageur descend de l’avion à Erbil, en Irak, l’odeur de la plaine aride remplit l’air. La poussière est toujours présente. Nul ne peut y échapper. En entrant dans la ville, les paysages, les sons et les arômes de la culture du MoyenOrient vous entourent. Les marchands interpellent les passants de leur kiosque dans les bazars alors que le parfum de l’encens parfumé se mêle à celui d’une multitude d’épices. La musique joue dans les rues, périodiquement interrompue par des appels à la prière. Mais quelque chose d’autre se démarque, quelque chose qui commence par une lueur et qui devient plus visible sur la route vers la ville : une grande croix illuminée sur l’église des saints apôtres Pierre et Paul, une paroisse catholique chaldéenne, près de l’aéroport. La croix accueille les visiteurs et les chrétiens locaux. Il y a un peu plus d’une décennie, à l’automne 2014, le christianisme en Irak avait presque été éradiqué. Les militants de l’État
islamique avaient systématiquement supprimé les communautés chrétiennes à travers de vastes régions de la Syrie et du nord de l’Irak, la terre natale d’Abraham, où l’apôtre saint Thomas a autrefois propagé l’Évangile en route vers l’Inde.
Plus d’un million d’Irakiens ont été déplacés; 125 000 chrétiens et membres d’autres minorités religieuses ont fui à Erbil, la capitale de la région du Kurdistan dans le nord de l’Irak.
Malgré la violence et le déplacement, l’archevêque Bashar Matti Warda d’Erbil, qui dirige la communauté catholique chaldéenne locale, était convaincu que fuir n’était pas la solution.
« Écoutez, nous sommes parmi les plus anciens chrétiens sur terre », a dit l’archevêque Warda à ses conseillers à l’époque. « Nous avons reçu l’Évangile de Thomas l’apôtre et ses disciples au cours du 1er siècle. Notre histoire ne peut pas se terminer ainsi. »
Une partie de la solution, selon lui, était d’établir une nouvelle
université catholique à Erbil, compte tenu de l’énorme afflux de réfugiés dans la ville, dont de nombreux jeunes. Selon son raisonnement, l’éducation de la prochaine génération de dirigeants chrétiens irakiens serait essentielle pour bâtir un meilleur avenir.
Avec l’aide des Chevaliers de Colomb et de leur Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens, l’Université catholique d’Erbil a pu ouvrir ses portes à temps pour l’année scolaire 2015-2016. Une grande ouverture officielle a eu lieu le 8 décembre 2015, soit le jour de la fête de l’Immaculée Conception.
Dix ans plus tard, l’Université demeure un symbole d’espoir pour l’Église catholique en Irak. Appuyée par les Chevaliers depuis sa création, l’Université catholique d’Erbil a aussi favorisé le succès de plusieurs initiatives éducatives de l’archevêché, qui aident tous les chrétiens irakiens à surmonter les effets de la persécution religieuse, passée et présente.
« L’espoir n’est pas un souhait; l’espoir est un engagement », a affirmé l’archevêque Warda lors d’une récente entrevue. « Mon espoir est de voir les chrétiens être une communauté influente dans l’histoire de l’Irak. Pour ce faire, il faut former des dirigeants chrétiens engagés pour l’avenir de notre pays. »
La population chrétienne de l’Irak avait presque atteint 1,5 million de personnes au début des années 2000, mais avait chuté à environ 300 000 personnes lorsque l’offensive de 2014 a commencé. Après la vague de terreur déclenchée par l’État islamique, environ 125 000 chrétiens ont fui Mossoul et la plaine de Ninive, trouvant refuge à Erbil.
Les églises ont été bombardées et brûlées; les croix et les autres symboles religieux ont été profanés. Les maisons chrétiennes ont été pillées et marquées avec la lettre arabe « nun » — ن — la première lettre du terme Nasara (qui signifie Nazaréen), identifiant leurs habitants pour l’extermination ou l’exil.
Il y avait un besoin immédiat de fournir de la nourriture et un abri aux Irakiens déplacés. Mais dès le début, il était clair qu’une réponse plus importante serait nécessaire pour assurer la survie à long terme et l’épanouissement de l’Église dans sa patrie ancestrale.
Lorsque la persécution persiste, les minorités religieuses font souvent face à des obstacles à l’emploi, à l’accès aux soins de santé, à l’accès à l’éducation et plus encore. L’archevêque Warda a vu l’enseignement supérieur comme un outil essentiel pour briser ce cycle. L’idée d’établir une université catholique était dans son esprit depuis deux ans. Avec des milliers de chrétiens d’âge collégial manquant de ressources et d’occasions de poursuivre leurs études, l’Église devait agir.
À cette fin, l’archevêque Warda a demandé l’aide de Stephen Rasche, un avocat américain qui avait fourni gratuitement des services professionnels à l’archevêché et qui avait passé plus d’une décennie au pays. Lorsque M. Rasche est arrivé à Erbil cet automne-là, il a été surpris d’entendre le plan de l’archevêque d’établir une université.
« Je pensais être là pour aider avec les évacuations, parce qu’il ne semblait pas y avoir d’avenir pour les chrétiens là-bas », affirme M. Rasche, membre du Conseil 9804 Bishop John King Mussio de Steubenville, en Ohio. « Les gens étaient simplement

Une statue de Marie est transportée lors d’une procession dans les rues d’Erbil, accompagnée de centaines de fidèles, après le grand couronnement annuel de Marie, reine du ciel et de la terre, par la communauté catholique, le 31 mai.
terrifiés. Mais j’ai demandé à l’archevêque ce que je pouvais faire, et il m’a dit : “Eh bien, je vais construire une université, et vous pouvez m’aider.” »
En six mois, M. Rasche a fermé son cabinet privé et a déménagé en Irak en permanence. Il a commencé à coordonner des solutions de logement pour les personnes déplacées, à distribuer de la nourriture et des fournitures, et à jeter les bases pour établir l’Université catholique à Erbil.
Les Chevaliers de Colomb ont fourni un soutien essentiel, M. Rasche servant de lien entre l’Ordre et l’archevêché. Le Conseil suprême a lancé le Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens en août 2014 et a fait un don initial de deux millions de dollars à l’archevêché chaldéen en novembre. Depuis, les Chevaliers ont fourni plus de 20 millions de dollars en aide aux chrétiens en Irak.
L’archevêque Warda était un invité spécial au 133e Congrès suprême, qui s’est tenu à Philadelphie en 2015. Dans son discours au banquet des États, il a mentionné sa conviction que « l’ignorance et l’analphabétisme sont l’ennemi à long terme le plus dangereux auquel nous sommes confrontés ici au Moyen-Orient ». Il a ensuite annoncé que, grâce à un don de la Conférence des évêques italiens et au soutien des Chevaliers, l’Université catholique d’Erbil ouvrirait ses portes plus tard cette année-là.
L’université a commencé humblement, avec seulement 11 étudiants inscrits lorsqu’elle a officiellement ouvert ses portes en
décembre 2015. Depuis, elle a connu une croissance constante chaque année. Aujourd’hui, près de 1 000 étudiants remplissent les salles de classe, et quelque 260 ont obtenu leur diplôme, dont 114 en 2025.
« Ce n’était pas seulement un projet éducatif, mais une solution vivante aux défis qui avaient autrefois cherché à chasser les chrétiens de leur terre », a déclaré l’archevêque Warda dans ses remarques à la remise des diplômes du 30 septembre, qui marquait également le 10e anniversaire de la fondation de l’Université catholique à Erbil. « Nous avons planté un arbre de la connaissance dans notre ville bien-aimée d’Erbil. Nous étions, nous sommes et nous resterons des citoyens actifs de ce pays. »
Fidèles à la vision et à la mission fondatrices de l’archevêque Warda, la plupart des diplômés demeurent en Irak et utilisent leur formation universitaire pour servir les communautés d’où ils viennent.
« Je n’oublierai jamais la première fois où je suis venue à l’Université catholique d’Erbil; cela a déclenché un sentiment d’appartenance qui s’est maintenu au cours de mes années ici parce qu’il correspondait à ma foi », affirme Raaed Asaad Kamil, 28 ans, qui a obtenu en 2025 une licence en relations internationales à la CUE.
« Je veux contribuer ce que j’ai appris à ma communauté, surtout à Kirkuk, où nous avons besoin de la paix… une paix positive. »
L’Université catholique d’Erbil accueille également des étudiants d’autres confessions, dont Jasim Hasan Ilyas, un yézidi de 24 ans de Sinjar, où 2 000 yézidis ont été massacrés par des militants de l’État islamique en 2014.
« En tant que survivant d’un génocide, je pourrai avoir un impact lorsque je reviendrai dans ma communauté », dit Hasan, étudiant en comptabilité. « J’essaie d’acquérir de l’expérience et des compétences et d’établir des relations qui m’aideront à devenir une meilleure personne pour que je puisse contribuer dans ma communauté. »
Depuis 2020, le Conseil suprême a versé plus de 1,3 million de dollars à l’Université catholique d’Erbil, finançant la construction de bâtiments universitaires, des formations pour le personnel et des bourses d’études pour les étudiants locaux. La solidarité et le soutien moral de l’Ordre ont également favorisé la persévérance.
« Les Chevaliers de Colomb ont été l’un de nos premiers soutiens pendant la guerre contre l’État islamique, et ils demeurent un de nos plus importants alliés aujourd’hui », affirme l’archevêque Warda. « L’existence continue et l’expansion réussie de l’Université catholique d’Erbil sont une déclaration claire à la communauté chrétienne que l’Église en Irak s’engage à maintenir sa présence ici. »

L’archevêque Bashar Matti Warda d’Erbil prononce des remarques aux finissants de 2025 de l’Université catholique d’Erbil, le 30 septembre. L’événement a également marqué le 10e anniversaire de l’université, qui a été créée avec l’appui des Chevaliers de Colomb en 2015.
MISSIONNAIRES DANS LA SALLE DE CLASSE
L’accent mis sur l’éducation chrétienne en Irak s’étend bien au-delà de l’Université, qui demeure la seule université catholique en Irak. L’archevêché gère plusieurs écoles qui servent des étudiants et des élèves de tous âges. Certaines écoles regroupent des élèves de plusieurs confessions différentes, accueillant des enfants chrétiens, musulmans et issus d’autres cultures. D’autres sont des écoles paroissiales traditionnelles, dont l’école internationale Mar Qardakh à Erbil, l’institution phare de l’archevêché, qui accueille des élèves de la maternelle à la 12e année.
Établie en 2011, l’école Mar Qardakh ne comptait que 230 élèves en 2020. Aujourd’hui, ce nombre a plus que doublé pour atteindre 580 élèves.
« Notre rôle est d’aider les familles à rester [en Irak], de les aider à élever leurs enfants pour qu’ils deviennent de grands leaders », affirme Hala Warda, administratrice principale de l’école Mar Qardakh. « L’école ne vise pas seulement à fournir une formation générale. Elle est la façon dont nous pouvons créer des piliers de la communauté qui resteront ici, qui se battront pour le pays et qui feront partie de la solution, jamais partie du problème. »
Une des raisons pour laquelle l’école s’est agrandie est la présence de jeunes adultes missionnaires qui servent à la mission St. Thomas. Lancée en 2021 en partenariat avec l’Université franciscaine de Steubenville cette initiative envoie sept à neuf nouveaux diplômés universitaires en Irak chaque année pour enseigner l’anglais, la théologie et d’autres sujets, et pour aider l’archevêché à former les jeunes et à réaliser d’autres projets. Pour certains, c’est la première fois qu’ils voyagent à l’étranger, et pour presque tous, la première fois qu’ils viennent en Irak.
Alex McKenna, natif de Steubenville et diplômé de l’Université franciscaine en 2022, a été l’un des premiers missionnaires à participer à l’initiative. Au printemps 2021, peu après qu’un de ses professeurs lui ait fait part de son expérience lors de la visite apostolique du pape François en Irak, Alex s’est senti appelé à s’engager immédiatement dans une mission de six semaines. Il a terminé les examens finaux de sa troisième année d’études universitaires tout en s’adaptant à la vie dans un pays où il n’était jamais allé auparavant.
Alex s’était préparé pour un environnement hostile et dangereux, songeant aux images de guerre et de destruction qu’il avait vues pendant des années dans les médias. « Une fois arrivé, j’ai rapidement compris que cela n’allait pas être représentatif de ma vie quotidienne », dit-il.
Ces six semaines se sont avérées transformatrices. Lors d’une promenade, une élève a demandé à Alex s’il allait revenir l’année suivante.
« Si c’est possible, je le ferai », a-t-il répondu.
« C’est ce qu’ils disent tous », a dit la jeune élève.
« Sa réponse m’a tout de suite touché droit au cœur », dit Alex. « Mais pour moi, c’était plus que ça. C’était l’Esprit Saint qui me disait : “Ces gens ont besoin de toi, et je veux que tu passes plus de temps avec eux.” »
Alex, qui est membre du Conseil 11828 St. John Neumann à Steubenville, a passé trois ans dans la mission et continue d’offrir des conseils à l’archevêché et à l’Université. Il a habité dans

enseigne aux enfants à l’école internationale Mar Qardakh, l’institution phare de l’archidiocèse d’Erbil.
la maison McGivney, un immeuble de 140 logements à Erbil construit en 2019 avec l’aide des Chevaliers de Colomb, principalement pour loger les familles chrétiennes déplacées.
Aujourd’hui, plusieurs des anciens étudiants d’Alex font leurs études à l’Université catholique d’Erbil grâce à des bourses financées par les Chevaliers de Colomb.
« Au cours des trois années que j’ai passées ici, j’ai pu vivre l’expérience des Chevaliers d’une manière dont la plupart des gens ne font pas l’expérience », dit-il. « Être témoin du soutien aux enseignants, des ressources et des conseils que les Chevaliers fournissent pour soutenir les chrétiens irakiens m’a encouragé à vouloir contribuer. »
Aujourd’hui dans sa cinquième année, la mission St. Thomas comprend des missionnaires de plusieurs universités américaines. L’un des participants de cette année est Peter Laubenthal, natif de Davenport, en Iowa, et ancien missionnaire au sein de l’organisme Fellowship of Catholic University Students (FOCUS).
« Aux États-Unis, nous ne souffrons pas beaucoup pour notre foi », dit Peter, membre du Conseil 18673 Blessed Pier Giorgio Frassati à Platteville, au Wisconsin. « Être avec des personnes qui ont souffert, qui ont vu des membres de leur famille souffrir et mourir pour leur foi, est une leçon d’humilité. »
Les missionnaires se plongent dans la culture irakienne, assistent à la Divine Liturgie, célébrée en soureth (syriaque), dialecte de l’araméen, et visitent régulièrement des sites historiques et religieux près d’Erbil pour mieux comprendre le patrimoine chrétien antique de la région.
« Nous ne venons pas seulement pour enseigner dans les salles de classe », ajoute Peter. « Il s’agit de montrer ce que c’est de vivre réellement en tant que catholique, pas seulement sur le plan culturel. Nous ne sommes évidemment pas de meilleurs chrétiens que quiconque ici, mais nous espérons contribuer à donner aux enfants une bonne éducation et montrer un bon exemple de ce que signifie vivre une vie de foi. »

Tout le monde reconnait que la mission de préserver la foi et la présence des chrétiens en Irak est loin d’être terminée. Les chrétiens représentent maintenant moins de 1 % de la population en Irak, et les blessures générationnelles laissées par l’État islamique sont toujours bien présentes. Bien que le groupe terroriste a cessé d’exister en tant que force militaire en 2019, l’idéologie qui en est à l’origine demeure une menace.
« Le monde a dirigé son attention vers d’autres endroits, mais ces personnes en Irak tentent encore de récupérer, et dans un sens, nous les avons oubliés », explique M. Rasche. « Les chrétiens de l’Irak pourraient disparaître dans notre vie, et si nous ne ramenons pas notre attention sur eux... tous les efforts pourraient être en vain. »
Alex, qui est maintenant de retour aux États-Unis, porte toujours cette responsabilité avec lui. Il a récemment commencé à étudier le droit à la Catholic University of America à Washington, D.C. afin de pouvoir retourner à Erbil et soutenir l’archevêché d’une autre manière. Même à distance, il aide l’Université catholique d’Erbil à obtenir son accréditation complète et aide les élèves et les professeurs de l’école Mar Qardakh à gérer les
défis liés aux visas.
« Je crois sincèrement que les élèves à qui j’enseigne aujourd’hui seront la prochaine génération de dirigeants chrétiens irakiens », dit-il. « Comme l’archevêque Warda le dit : “Nous sommes ici en tant que chrétiens irakiens, et avec l’aide de Dieu, il nous gardera ici. Et si nous pouvons être une lueur d’espoir, tant qu’il veut que nous le soyons, nous le serons.”»
Cette lueur brille dans les enfants en maternelle dont les voix font écho dans les corridors alors qu’ils chantent le « Notre Père » pour commencer chaque journée. Elle brille dans les étudiants universitaires qui se préparent à mener leurs communautés éprouvées vers un avenir de paix. Et elle brille dans la croix illuminée de l’église des saints apôtres Pierre et Paul, témoin tranquille de la présence durable du Christ sur cette terre où l’apôtre saint Thomas a prêché et où Abraham a marché.
C’est la lumière qui « brille dans les ténèbres » (Jn 1:5), et les ténèbres, malgré leurs nombreux efforts, n’ont pas réussi à l’éteindre. B
ELISHA VALLADARES-CORMIER est rédacteur en chef de Columbia et membre du Conseil 546 de Sandusky (Ohio).
Guidé par la foi et par sa présence d’esprit, un Chevalier sauve un homme d’un véhicule en flammes
Par Michael Stechschulte

Adam Parzuchowski, 21 ans, se tient sur le site où il a sauvé un homme d’un véhicule en feu en juin.

Le dimanche 22 juin à l’aube, Adam Parzuchowski se rendait au travail, près d’Howell, au Michigan. Il n’avait aucune idée qu’il allait devenir l’ange de quelqu’un Mais après avoir tiré un jeune homme inconscient d’un camion avant qu’il ne soit englouti par les flammes, le jeune Chevalier de 21 ans de Deerfield Township est convaincu qu’une intervention divine a eu lieu ce jour-là.
« S’il était arrivé 30 à 60 secondes plus tard, cela aurait été une histoire très triste et une situation tragique », affirme le père d’Adam, John Parzuchowski, au sujet de l’acte héroïque de son fils, qui a sauvé un homme du Michigan dont le camion s’était écrasé dans un arbre ce jour-là.
« Le fait qu’Adam se rendait au travail ce jour-là et qu’il avait quelques minutes de retard… je crois que Dieu a joué un rôle là-dedans, et qu’un ange protégeait ce jeune homme », ajoute John, qui est membre du Conseil 13450 St. Augustine à Deerfield Township, avec ses trois fils, dont Adam.
Le sauvetage dramatique n’a pas fait la une des nouvelles nationales. Il n’a été rapporté que sur une station de radio locale, mais John croit que la bravoure de son fils est un témoignage à la fois du devoir chrétien et de la divine providence.
Après tout, on pourrait dire qu’Adam, un scout de longue date et un membre des Chevaliers de Colomb depuis la semaine de son 18e anniversaire, était particulièrement bien préparé à sauver la vie d’un conducteur pris au volant d’un camion en flammes.
« Au sein des scouts, on apprend à développer des compétences en leadership et à réagir rapidement en cas de besoin », affirme John. « Avec les Chevaliers, il a souvent vu des exemples d’hommes qui savent servir sans s’attendre à quoi que ce soit en retour. Je crois qu’Adam a tout simplement fait ce qu’il fallait faire. »
Équipé des bonnes connaissances, des bons outils et du bon tempérament, et d’une prière de protection, Adam est passé à l’action et attribue aujourd’hui à la grâce de Dieu le fait que ni lui ni l’homme dont il a sauvé la vie n’ont été blessés.
Il n’avait presque pas remarqué le camion.
Photo par Justin Wan
En conduisant sur la route Clyde près de Howell, une communauté rurale au nord-ouest de Détroit, juste après 5 h 15, Adam Parzuchowski a ralenti lorsqu’il a remarqué un grand arbre tombé sur la route. Une forte tempête de vent avait commencé la veille. Adam n’était donc pas étonné de voir l’arbre sur la route et il a contourné l’obstacle.
Alors qu’il commençait à s’éloigner, quelque chose a attiré son attention dans le rétroviseur : les feux arrière d’un véhicule et de la fumée.
« Et puis je me suis rendu compte que ce n’était pas seulement un arbre qui était tombé », se rappelle Adam. « Quelqu’un avait eu un accident. »
Il a baissé sa fenêtre et a essayé d’interpeller le chauffeur, mais n’a pas reçu de réponse. En sortant de son véhicule, il a rapidement découvert l’homme, âgé de 21 ans, qui retournait chez lui après un quart de travail de nuit, inconscient et affaissé dans son sac gonflable déployé. La portière était verrouillée.
Alors que la fumée commençait à s’élever dans la lumière de l’aube, Adam a remarqué une lueur orange qui vacillait sous le compartiment moteur du camion blanc. Il a tout de suite compris qu’il n’avait que quelques instants pour agir.
« Au début, j’ai prié pour que Dieu me donne la force de savoir quoi faire... et le temps », dit Adam. « J’ai prié tout au long de l’événement. »
Passant rapidement à l’action, il a appelé le 911 et a tenté sans succès d’ouvrir la portière de l’homme. Soudain, il s’est souvenu d’un outil qu’il gardait dans son propre véhicule, spécialement pour une telle urgence.
« Il y avait de plus en plus de lumière », dit Adam. « Alors, je suis retourné à mon camion pour chercher un brise-vitre que ma mère m’avait donné à mon 16e anniversaire. J’ai saisi l’outil et je suis retourné au véhicule, puis j’ai brisé la fenêtre et j’ai déverrouillé la porte. »
À l’aide du même outil, Adam a coupé la ceinture de sécurité de l’homme et l’a tiré en dehors du camion, juste à temps.
« Il perdait et reprenait conscience. Je l’ai traîné, et très peu de temps après, les flammes étaient au-dessus des ailes du camion », se rappelle Adam. « Je l’ai emmené dans mon camion, et à ce moment-là, il a commencé à se réveiller. »
Adam est resté avec l’homme jusqu’à ce que les intervenants d’urgence arrivent, puis il a repris la route vers le travail.

Une image de téléphone cellulaire montre la scène de l’accident à l’extérieur de Howell, au Michigan, après qu’Adam Parzuchowski a mis le conducteur en sécurité alors que le camion prenait feu lors d’une explosion.
Au cours des semaines et des mois qui ont suivi l’événement, Adam a refusé qu’on lui dise qu’il est un héros. Mais cela n’a pas empêché ses amis et sa famille de témoigner leur fierté.
« Quand j’ai entendu parler de ses gestes courageux, je suis resté sans voix », dit David Parzuchowski, le frère ainé d’Adam et le grand Chevalier adjoint du Conseil 13450. « Tirer cet homme du véhicule a été un acte héroïque, et je suis extrêmement fier d’être son frère. »
« Je ne pense pas qu’Adam
a pensé au fait qu’il mettait sa vie en danger… c’est exactement ce que nous faisons dans les Chevaliers et dans notre Église. Quelqu’un
avait besoin d’aide et il s’en est occupé. »
Après le choc initial, David a reconnu qu’il n’était pas du tout surpris qu’Adam soit resté calme et en contrôle sous pression.
« Je me souviens de toutes les formations que nous avons faites lorsque nous étions de jeunes scouts, et c’est l’essence même des scouts et des Chevaliers », dit David. Il admet tout de même qu’il ne sait pas s’il aurait eu le même sang-froid qu’Adam dans une telle situation.
Enfants, Adam, David, leur frère Jack et leur sœur Sally étaient toujours dehors.
« On faisait parfois beaucoup de grabuge », dit David en riant. « Nous allions dans le nord pour camper, faire de la randonnée, faire du canoë... tout cela a nourri chez lui la bravoure et lui a donné tous les outils dont il avait besoin. »
John Parzuchowski, membre des Chevaliers depuis 2010, affirme lui aussi que l’héroïsme de son fils n’était pas du tout surprenant.
« Adam est le cadet de mes quatre enfants, et ses frères ont été des scouts avec lui », dit-il. « Il a toujours été aventureux, et il a
le plus grand cœur. Il est celui qui vous donne un câlin lorsque vous en avez le plus besoin. »
John affirme également que l’attention que son fils a reçue depuis l’incident a été un peu accablante pour le jeune homme normalement discret.
« Les gens lui envoyaient des messages de félicitations, mais il était très réservé à ce sujet. Il ne voulait pas toute cette attention », dit-il. « Je ne pense pas qu’Adam a pensé au fait qu’il mettait sa vie en danger… c’est exactement ce que nous faisons dans les Chevaliers et dans notre Église. Quelqu’un avait besoin d’aide et il s’en est occupé. »
Les Parzuchowski font souvent du bénévolat lors des événements de la paroisse St. Augustine et dans la communauté.
Paul Bokuniewicz, grand Chevalier affirme que la famille est souvent présente pour les barbecues, les soupers polonais et les repas de poisson frit. Les jeunes hommes ont même récemment aidé à organiser une balade en charrette à foin pour les enfants et les familles.
« Ils participent souvent aux activités de notre paroisse », dit Paul. « Il est bon d’avoir cette jeune énergie, de jeunes hommes dans notre conseil, surtout lorsque nous organisons une balade en charrette à foin et qu’il faut déplacer 100 balles de foin! »
Donner son temps pour un barbecue ou une balade est une chose, soutient Paul. Sauver un homme d’un véhicule en flammes en est une autre.
« Ce qu’Adam a fait, c’est joindre le geste à la parole, mettre sa
foi en action », dit-il. « Nous avons tous été profondément émus et touchés. Nous sommes très fiers de lui. »
Selon Paul, les gestes d’Adam illustrent le meilleur de ce que signifie être membre des Chevaliers de Colomb.
« Sauver la vie d’un autre homme, venir en aide à un frère, cela fait partie des principes de l’Ordre », affirme Paul. « La charité en offrant sa vie pour une autre personne; l’unité en reconnaissant la dignité de la vie de l’autre; et la fraternité en venant au service d’un frère dans le besoin. Il a été le bon samaritain ce jour-là. »
Pour sa part, Adam insiste sur le fait qu’il a simplement fait ce que n’importe quel homme chrétien, surtout un Chevalier, aurait fait. Et il croit fermement que c’est Dieu qui l’a mis en position d’aider quelqu’un dans le besoin.
« Je crois que Dieu m’a mis là ce matin-là, à ce moment-là, parce que normalement, nous ne travaillons pas beaucoup le dimanche », dit Adam. « D’habitude, si nous travaillons le dimanche, nous commençons plus tard dans la journée. Je devais être au travail plus tôt ce jour-là, et j’ai été là pour sauver une vie. »
Une fois les ambulanciers arrivés, Adam est parti et a essayé d’appeler son patron pour lui expliquer pourquoi il serait en retard, mais il a accidentellement composé le numéro de son père à la place. Après le choc initial et le soulagement, John Parzuchowski a raccroché le téléphone, débordant de fierté.
« J’ai commencé à pleurer », se rappelle-t-il, « parce que j’ai réalisé ce que mon fils avait fait. » B
MICHAEL STECHSCHULTE est rédacteur en chef de Detroit Catholic, le service de nouvelles numériques de l’archidiocèse de Détroit.

Les membres du conseil 13450 St. Augustine se réunissent dans leur église paroissiale. Adam Parzuchowski se trouve à la gauche de son père, John, et de son frère David, le grand Chevalier adjoint du conseil, alors que John tient une photo de son fils Jack, qui est également membre du conseil et qui est actuellement au service de l’armée de l’air des États-Unis.
S’inspirant de la sagesse de saint John Henry Newman, le pape Léon XIV illumine la voie à suivre pour les écoles catholiques à l’ère de l’IA
Par Leonard J. DeLorenzo
L’algorithme sait ce que vous voulez avant vous. Il passe à la prochaine vidéo et vous incite à continuer de faire défiler les pages, le tout pour favoriser l’engagement, et non la sagesse. Pour des millions d’élèves, cette expérience est devenue leur expérience de l’éducation : sans friction, individualisée, profondément solitaire. Nous sommes submergés d’information tout en ayant soif de sens
Il y a soixante ans, avec sa déclaration sur l’éducation chrétienne Gravissimum Educationis, le Concile Vatican II a proclamé l’éducation comme étant un droit de la personne universel et a appelé les écoles catholiques à être des communautés où la vérité, la liberté et l’amitié pourraient prospérer. Aujourd’hui, alors que l’intelligence artificielle est capable d’écrire des dissertations, de générer des œuvres d’art et d’enseigner des cours, nous sommes de nouveau confrontés à la question suivante : à quoi sert vraiment l’éducation? Notre réponse est importante, car elle révèle comment nous définissons l’être humain.

St. John Henry Newman, récemment déclaré par le pape Léon XIV comme étant un médecin de l’Église et copatron, avec St. Thomas d’Aquin, de l’éducation catholique, est illustré en 1887, près de la fin de sa vie.
Le 28 octobre, jour du 60e anniversaire de Gravissimum Educationis, le pape Léon XIV a publié la lettre apostolique Dessiner de nouvelles cartes d’espérance. Dans ce document, le Saint-Père dissipe la confusion autour du discours éducatif moderne : nous ne sommes pas des « profils de compétences » qui peuvent être optimisés par des algorithmes, mais des êtres humains avec des visages, des histoires et des vocations (4.1).
Quatre jours plus tard, à la Toussaint, le pape a proclamé saint John Henry Newman, qui a été canonisé en 2019, docteur de l’Église et l’a nommé copatron de l’éducation catholique avec
saint Thomas d’Aquin. John Henry Newman, un anglican du IXe siècle, qui est devenu catholique au prix d’un sacrifice personnel important, a compris que la quête de sagesse est toujours liée à la vocation, soit à l’appel universel à la sainteté. Alors que l’éducation catholique fait face à la révolution numérique, la vision de John Henry Newman offre une stratégie qui favorise l’engagement plutôt que le retrait.
Lorsque la déclaration Gravissimum Educationis a été publiée en 1965, elle annonçait ce que le pape Léon appelle « une période de confiance ». L’environnement numérique d’aujourd’hui a mis cette confiance à l’épreuve. Les technologies étaient censées démocratiser les connaissances. Elles ont plutôt fragmenté l’attention et appauvri les relations. Même les écoles catholiques sont exposées à « une efficacité sans âme, à la normalisation des connaissances, qui devient alors un appauvrissement spirituel » (9.1). Pourtant, le pape refuse le pessimisme, car c’est précisément ici que l’éducation catholique peut devenir « non pas un refuge nostalgique, mais un laboratoire de discernement, d’innovation pédagogique et de témoin prophétique » (11.1). Le point décisif n’est pas la technologie elle-même, mais l’utilisation que nous en faisons (9.3). La tentation d’en faire une mauvaise utilisation est profonde : réduire l’apprentissage aux compétences, les élèves aux données, le succès à l’emploi. Bien qu’il soit amplifié par de nouvelles technologies, le problème n’est pas nouveau : la foi est réduite à un sujet parmi tant d’autres. À ce stade, le Saint-Père

Le pape Léon XIV affiche sa lettre apostolique, Dessiner de nouvelles cartes d’espérance, marquant le 60e anniversaire de la déclaration du Vatican II sur l’éducation catholique. Avec le cardinal José Tolentino de Mendonça, préfet du Dicastère pour la Culture et l’Éducation, observant la scène, le pape a signé la lettre avant la messe avec des étudiants des universités pontificales de Rome à la basilique de Saint-Pierre le 27 octobre.
cite l’ouvrage The Idea of a University de John Henry Newman, publié pour la première fois en 1852 : « La vérité religieuse n’est pas seulement une facette, mais une condition des connaissances générales » (3.1).
John Henry Newman ne dit pas que les cours de biologies devraient céder leur place au catéchisme. Il fait une déclaration plus radicale : les questions les plus profondes sur le sens et la finalité ne s’ajoutent pas aux connaissances réelles; elles sont le cadre qui rend les connaissances possibles. Qu’est-ce que cela signifie d’être humain? Qu’est-ce qui mérite notre amour? Pourquoi la vérité est-elle importante? Ces questions sont l’horizon à partir duquel toutes les autres questions trouvent leur sens.
Une éducation qui ne pose ces questions ultimes qu’en périphérie devient superficielle. L’histoire de John Henry Newman nous montre l’alternative. Né en 1801, il est devenu une vedette intellectuelle à Oxford, un prêtre anglican dont les sermons ont attiré les foules. Puis, en 1845, il s’est converti au catholicisme. Cela lui a coûté le soutien de sa famille et de ses amis, ainsi que son poste de professeur à Oxford. Mais John Henry Newman avait appris à distinguer le confort de la vérité. Il a suivi sa conscience, même jusqu’à l’exil.
Saint John Henry Newman n’a pas été nommé copatron de l’éducation avec saint Thomas d’Aquin en guise de remplacement, mais bien de développement, ce qui est exactement ce que Newman enseignait sur la doctrine. Thomas d’Aquin nous donne l’architecture : la synthèse montrant que la grâce perfectionne la nature et la foi s’harmonise avec la raison. John Henry Newman nous donne l’histoire : comment la vérité se développe dans la vie de l’Église et comment le progrès authentique diffère de la corruption. Ensemble, ils incarnent ce que l’éducation catholique doit être : enracinée, mais toujours en évolution, fidèle, mais créative.
« UN SERVICE PRÉCIS »
Dans son homélie pour la Toussaint, le 1er novembre, le Saint-Père a cité la méditation bien connue de John Henry Newman : « Dieu, écrivait-il, m’a créé pour lui rendre un service précis. Il m’a confié une tâche qu’il n’a confiée à personne d’autre. J’ai une mission. » Voici l’antidote à la réduction de l’éducation à l’algorithme : votre vie brille parce que vous découvrez votre appel, que votre existence est marquée par l’amour personnel de Dieu.
C’est ce que le pape Léon offre grâce à sa lettre apostolique et à l’élévation de John Henry Newman : une éducation qui forme des personnes entières pour des vies remplies de sens, et une conviction que chaque être humain porte une dignité irréductible et un appel qui mérite d’être honoré, nourri et offert au monde.
Le Saint-Père définit trois priorités pour l’éducation catholique, qui favorise la formation plutôt que l’optimisation : Il faut d’abord développer la vie intérieure des élèves. Les jeunes vivent dans un environnement bruyant. Le silence est devenu presque impossible, et avec lui, la capacité de discernement l’est aussi. Dans son homélie de la Toussaint, le pape a invoqué l’hymne de John Henry Newman « Guide-moi, douce Lumière », composé en 1833 pendant une période sombre et d’incertitude personnelle. L’hymne dit : « Dans les ténèbres qui m’enveloppent, guide-moi! » Le rôle de l’éducation est d’offrir cette Douce Lumière « à ceux qui, sans cela, pourraient rester prisonniers des ombres particulièrement insidieuses du pessimisme et de la peur ». L’algorithme peut prédire où vous allez cliquer, nourrissant souvent vos pires penchants, mais seule la sagesse de Dieu révèle qui vous êtes appelé à devenir.
Ensuite, il faut placer la technologie au service de l’humanité. Les technologies devraient enrichir l’apprentissage, et non remplacer la rencontre humaine. Le pape Léon remet ici en question la réforme de l’éducation simplement motivée par le développement de la main-d’œuvre. Les compétences sont importantes, mais lorsque l’éducation ne devient rien de plus que l’acquisition de compétences, nous trahissons la personne humaine. Aucun algorithme ne peut remplacer la poésie, l’ironie, l’amour, l’art, l’imagination, la découverte, ni même, le fait d’apprendre de ses erreurs.
Enfin, il faut restaurer l’éducation comme une expression de charité. L’éducation peut construire des ponts ou des murs. Dans son homélie, le pape a cité son exhortation apostolique Dilexi Te (Je t’ai aimé) : « Les moins pourvus ne sont-ils pas des personnes humaines? Les faibles n’ont-ils pas la même dignité que nous? Ceux qui sont nés avec moins de possibilités ont-ils moins de valeur en tant qu’êtres humains, doivent-ils se contenter de survivre? La réponse que nous apportons à ces questions détermine la valeur de nos sociétés et donc notre avenir » (95). En d’autres termes, lorsque l’éducation demeure le privilège de quelques-uns, l’éducation catholique échoue sa mission. Quel est le but ultime de ces priorités? Rien de moins que l’appel universel à la sainteté. Le Saint-Père rappelle les paroles prononcées par le pape Benoît XVI lors de la béatification de John Henry Newman en 2010 : « Ce que Dieu désire plus que tout pour chacun d’entre vous, c’est que vous deveniez saints. »
« BRILLEZ COMME DES ASTRES »
La vision du pape Léon pour l’éducation catholique repose en grande partie sur les hommes et les femmes qui œuvrent dans l’enseignement. Dans son homélie, il s’adresse directement aux éducateurs, les appelant à « brille[r] comme les astres dans l’univers » (Ph 2, 15), non pas par une réalisation spectaculaire, mais par un engagement authentique envers la recherche de vérité et le partage de vérité; non pas en dominant, mais en servant, surtout les jeunes et les pauvres.
L’Évangile prêché par le pape Léon lors de la Toussaint présente les Béatitudes, ces déclarations paradoxales que les pauvres, ceux qui sont persécutés et les artisans de paix sont heureux. Ces déclarations, qui semblent absurdes selon la logique du monde, révèlent une nouvelle interprétation lorsqu’elles sont examinées dans la perspective du royaume de Dieu. Jésus n’est pas simplement un autre enseignant. C’est le maître et l’éducateur par excellence, celui dont la vie et les enseignements deviennent la lumière par laquelle nous voyons tout le reste. Les éducateurs ne brillent pas par leur propre lumière, mais plutôt en réfléchissant la lumière de Jésus.
C’est là que l’hymne de John Henry Newman prend une nouvelle profondeur. Lorsqu’il a écrit « Guide-moi, douce Lumière » alors qu’il traversait des moments de ténèbres et de confusion, il ne demandait pas plusieurs lumières ou une illumination générale. Il recherchait la Lumière, le Christ lui-même, le
seul guide sur qui l’on peut compter lorsque notre prise de pied est instable et que le chemin est incertain. Le Saint-Père a rappelé l’avertissement répété du pape François concernant le fait que le nihilisme est l’un des maux les plus dangereux de la culture contemporaine, menaçant d’éliminer l’espérance. Contre ces ténèbres envahissantes, l’éducation ne doit pas offrir d’optimisme générique, mais ce que John Henry Newman a cherché : le Christ, la douce lumière qui nous guide à travers l’obscurité. Ce travail nécessite d’identifier ce que le pape Léon appelle des « constellations », les exemples de la lumière du Christ qui brille déjà dans les ténèbres. Chaque contexte éducatif peut devenir une porte d’entrée au dialogue et à la paix parce que le Christ est présent, œuvrant par l’intermédiaire de ceux qui le servent. Les écoles et les enseignants ne trouvent pas des solutions aux problèmes par leur propre pouvoir; ils pointent vers la Lumière qui illumine, qui transforme, qui donne un sens à notre quête et à nos découvertes. Sans le Christ au centre, nous n’offrons rien de plus que de meilleures techniques pour naviguer dans les ténèbres. Avec lui, même nos échecs deviennent des occasions de rencontrer celui qui est le chemin, la vérité et la vie. B
LEONARD J. DELORENZO, Chevalier depuis 2023, est un professeur de pratique à l’Institut McGrath pour la vie de l’Église (mcgrath.nd.edu) et professeur référent au Département de théologie de l’Université Notre-Dame.

Des élèves et des membres du personnel de l’école Holy Innocents se tiennent devant de nouveaux écrans de clôture personnalisés donnés par le Conseil 3629 Mgr John Cawley à Lakewood, en Californie, en 2022. Les écrans protègent l’intimité du terrain de jeu de l’école, qui est situé dans un quartier urbain achalandé à Long Beach. L’an dernier, les conseils des CdeC ont offert plus de 10 millions de dollars et ont consacré plus d’un million d’heures de bénévolat pour soutenir les écoles et les séminaires catholiques.
par Gina Allen

Une initiative de wagons personnalisés d’un conseil de New York recueille des fonds tout en favorisant la foi, le patriotisme et le vrai sens de Noël
Par Cecilia Engbert
Alors que les trains miniatures arborant la marque des Chevaliers de Colomb parcourent l’exposition colorée du musée ferroviaire de Long Island, Frank Kotnik vérifie les commandes et redresse un wagon sur la piste. Ce moment le transporte aux Noëls de son enfance dans les années 1960, lorsqu’il créait avec son père des maquettes similaires dans le sous-sol du foyer familial
Près de 60 ans après avoir reçu son premier train de marque
Lionel, Frank, membre du Conseil 5103 Msgr. Sherman à
Glendale, à Queens, demeure un fervent passionné de trains, une passion qu’il partage avec ses frères Chevaliers dans le cadre de la collecte de fonds annuelle de wagons couverts du conseil.
L’idée a pris naissance il y a dix ans lors d’une visite au même musée de Long Island, où Frank a été impressionné par une exposition de wagons commémoratifs produits pour diverses organisations. L’inspiration lui est venue lors d’une discussion avec le directeur du musée.
« La campagne “Célébrons Noël dans l’esprit du Christ” a
En haut : Des wagons couverts de Noël sous le thème « Keep Christ in Christmas » (Célébrons Noël dans l’esprit du Christ) roulent le long de la piste à l’échelle 0 au musée ferroviaire de Long Island.
toujours été très importante pour moi », dit Frank. « Et pendant que je parlais au directeur du musée, je me suis dit que ça serait une excellente idée pour créer une collecte de fonds pour Noël. »
Comme le Conseil 5103 participait déjà au programme « Célébrons Noël dans l’esprit du Christ » de l’Ordre chaque année, Frank a vu son idée comme une occasion parfaite de bonifier les œuvres de bienfaisance du conseil pendant la période de Noël. Après avoir obtenu le soutien de ses frères Chevaliers, Frank a conçu le premier wagon couvert avec l’aide de Don Fisher, directeur du musée ferroviaire, et c’est ainsi que le premier wagon couvert « Célébrons Noël dans l’esprit du Christ » a été produit en 2018.
Présentant une superbe scène de la Nativité sur le côté, le wagon Lionel O-scale bleu foncé a été un succès immédiat auprès des Chevaliers, des paroissiens et des collectionneurs de train de tous les horizons. Depuis, les wagons sont devenus une tradition chère pour le Conseil 5103, qui est maintenant connu comme le « conseil des trains ».
« Mon but était d’en produire un, mais depuis 2018, nous avons conçu 12 wagons », dit Frank. « Ce sont les mêmes trains Lionel avec lesquels les enfants jouaient dans les années 50, 60 et 70, et ils sont fabriqués exclusivement pour les Chevaliers de Colomb. »
UNE MISSION SUR LA BONNE VOIE
Chaque sou que le Conseil 5103 recueille à l’aide des wagons est donné aux Œuvres charitables des Chevaliers de Colomb inc. ou à d’autres œuvres de bienfaisance soutenues par l’Ordre. À ce jour, le conseil a vendu près de 2 200 wagons, amassant plus de 37 000 $ pour différentes initiatives, notamment le Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens de l’Ordre, le Fonds de solidarité pour l’Ukraine, les efforts de secours aux sinistrés et les Jeux Olympiques spéciaux. Plus récemment, les fonds amassés ont été utilisés pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Melissa en Jamaïque et à un frère Chevalier d’un autre conseil, qui a été paralysé lors d’un accident de ski.
« Plus de la moitié des fonds ont été remis au Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens », affirme Ken Engesser, trésorier du conseil. « C’est la mission du projet depuis le début : vendre des trains partout aux États-Unis pour redonner aux personnes dans le besoin partout dans le monde dans le cadre des efforts soutenus par l’Ordre. »
Non seulement les wagons sont des objets de collection uniques, mais ils servent aussi d’outils pour l’évangélisation, car de nombreux acheteurs ne sont pas catholiques ou même chrétiens. Les Chevaliers espèrent que ces wagons à thème religieux rappelleront à tous ceux qui les voient que Noël est plus qu’une simple fête.
« Noël n’est pas seulement pour les cadeaux. Cette fête nous rappelle la présence du Christ dans nos vies », dit Frank. « Nous avons perdu le vrai sens de Noël, mais il nous revient. »
Le Conseil 5103 s’efforce de promouvoir et d’incarner ce message toute l’année, et pas seulement en décembre. Selon le Grand Chevalier Chris Russo, l’initiative invite à la réflexion et au renouveau.
« Ce programme de trains nous permet de concentrer nos esprits et de prendre une pause chaque année. Il nous rappelle que Noël n’est pas vraiment un événement d’un jour », dit-il. « Le Christ est venu dans le monde pour nous appeler à vivre dans une

Ci-dessus : Le Maître Suprême Michael McCusker est illustré avec des membres du Conseil 5103 Mgr. Sherman au Centre de pèlerinage du bienheureux Michael McGivney, à New Haven, au Connecticut, en juin 2025. Il tient un wagon couvert de collection qui commémore le 125e anniversaire du Quatrième Degré. • Page en regard : Frank Kotnik ajuste l’une des locomotives sous le thème des Chevaliers de Colomb utilisées pour tirer les nombreux wagons festifs qu’il a conçus avec ses frères Chevaliers.
relation plus profonde avec lui. C’est une réalité quotidienne. »
Le projet illustre également comment les Chevaliers peuvent intégrer leurs talents personnels à la mission de l’Ordre. Ken souligne que l’initiative des wagons couverts est un exemple de créativité mise au service des autres.
« Cette initiative est unique, elle est différente de ce que les Chevaliers de Colomb ont l’habitude de faire », dit-il. « C’est un message aux autres conseils de demander à leurs membres quels sont leurs passe-temps, qu’est-ce qu’ils aiment faire dans leurs temps libres. Peut-être y a-t-il d’autres personnes qui aiment les mêmes choses, et vous pourriez en tirer parti. »
Frank aime innover. C’est dans sa nature. Au cours de sa carrière de forgeron pour le service des transports de la ville de New York, il a conçu et fabriqué des supports pour panneaux et des clôtures, qui sont utilisés partout dans la ville, y compris plus de 100 supports le long de la Sixth Avenue à Manhattan, qui tiennent les médaillons nationaux emblématiques qui ornent « l’Avenue des Amériques ».
Après les attaques sur le World Trade Center, le 11 septembre 2001, il a travaillé à la construction et à l’installation de panneaux de signalisation autour de la zone de destruction et œuvré comme bénévole à Ground Zero pour couper de l’acier lors du nettoyage.
Même si l’initiative de wagons couverts du conseil visait principalement la période de Noël, Frank a également conçu des wagons commémoratifs pour souligner des moments importants liés à la foi et au patriotisme. Il a notamment conçu un wagon couvert commémorant la béatification du bienheureux Michael McGivney en 2020, un autre célébrant le soutien des Chevaliers pour l’inclusion des mots « sous la gouverne de Dieu » dans le serment d’allégeance américain et un pour le 140e anniversaire de l’Ordre en 2022.

En 2024, Frank a été invité à concevoir un wagon couvert célébrant le 125e anniversaire du Quatrième Degré de l’Ordre.
Lorsque la version originale du wagon s’est rapidement écoulée, le Conseil 5103 a commandé une deuxième version pour souligner la célébration de l’anniversaire, qui a eu lieu le 22 février 2025 à la cathédrale St. Patrick’s à New York.
« Après avoir reçu l’appel me demandant de concevoir un wagon pour célébrer l’anniversaire du Quatrième Degré, j’ai terminé une ébauche en moins de deux heures », dit Frank, qui est également membre de l’Assemblée 4020 Gunnery Sgt. John Basilone USMC à Glendale.
L’édition limitée du wagon présentait des images de la première cérémonie d’exemplification du Degré patriotique, le 22 février 1900, ainsi que des images de la cérémonie d’exemplification de 2025 à la cathédrale St Patrick’s.
En juin, Frank et des frères Chevaliers de son conseil ont visité New Haven, dans le Connecticut, et présenté un prototype du wagon couvert au Maître Suprême Michael McCusker, un passionné de trains dont la famille a travaillé pour la société ferroviaire de la Pennsylvanie pendant des décennies. Le Conseil 5103 a fait la promotion du train et recueilli des commandes pour une livraison à temps pour Noël.
« Ce qui est exceptionnel à propos de ces wagons, c’est qu’ils parlent de notre histoire en tant que Chevaliers de Colomb », affirme le Maître Suprême McCusker. « Ils continuent de promouvoir l’importance du programme “Célébrons Noël dans l’esprit du Christ”, mais ils ont également été une occasion de
célébrer la béatification du bienheureux Michael McGivney et de promouvoir le 125e anniversaire du Quatrième Degré. »
Il a ajouté : « Cette grande nation a été bâtie grâce aux trains. De même, les Chevaliers de Colomb ont ouvert des voies pour les personnes marginalisées. Les wagons sont un rappel de la façon dont les Chevaliers gardent les hommes sur la voie de la foi et de la fraternité depuis près de 150 ans. »
En raison du temps et des ressources nécessaires à la production des wagons pour l’anniversaire du Quatrième Degré, le Conseil 5103 a dû renoncer à la production d’un wagon de Noël pour 2025. Mais, des plans sont en cours pour le wagon de Noël de l’an prochain, ainsi que pour des wagons pour célébrer la Semaine sainte et Pâques en avril 2026.
« Je cherche toujours à innover », dit Frank, soulignant qu’il a déjà préparé des conceptions de wagons mettant en vedette la célèbre représentation de La Cène de Léonard de Vinci et La Pietà de Michel-Ange. « Tout va dépendre du type de réaction que nous recevrons pour ces wagons, mais je suis très optimiste. »
Frank a déjà conçu un autre wagon qui anticipe le souhait et la prière des Chevaliers dans le monde entier : la canonisation du bienheureux Michael McGivney.
« J’ai déjà conçu ce wagon », dit-il. « Lorsque la canonisation du bienheureux Michael McGivney sera annoncée, je serai prêt. »
Pour en savoir plus, visitez le site kofc5103.org/trains. B
CECILIA ENGBERT est productrice de contenu pour le service de communication des Chevaliers de Colomb.

Des Chevaliers du Conseil 9756 Father Pierre De Smet à Pinedale, au Wyoming, portent leur bannière du conseil, un drapeau des États-Unis et un crucifix en menant 150 paroissiens de l’église Our Lady of Peace lors d’un pèlerinage de 4 kilomètres vers le site où le père missionnaire jésuite Pierre De Smet a célébré la première messe au Wyoming en 1840. Les pèlerins ont prié un rosaire à l’autel en pierre d’origine, qui est maintenant protégé par une petite chapelle.
Les membres du Conseil 8178 St. Patrick à Monona, en Iowa, ont nettoyé les débris au cimetière catholique St. Mary’s après que des vents violents eurent renversé un arbre sur les pierres tombales environnantes. Quinze membres ont répondu à l’appel du Grand Chevalier Lester Lang et ont passé plusieurs heures à retirer l’arbre et à réparer les dommages.
Plusieurs conseils de la région de Calgary, en Alberta, ont collaboré pour organiser une soirée annuelle en l’honneur des pères, un événement honorant les prêtres et les religieux du diocèse de Calgary. Environ 325 personnes, y compris des Chevaliers, des prêtres, des diacres et des religieux, ont participé à la soirée.
L’Assemblée 3123 Our Lady of the Americas à Bothell, Washington, a offert une trousse de messe au père Joseph Tapia-Beeman, un prêtre nouvellement ordonné de l’archevêché de Seattle et un
frère Chevalier. Au cours des dernières années, l’assemblée a fait don de plus de 10 trousses de messe à de nouveaux prêtres. Ces trousses comprennent un calice, une patène, une boîte à hosties, un crucifix, une étole et plus encore.
Le Conseil 2731 Grand Mesa à Delta, au Colorado, a organisé un petit-déjeuner à l’église St. Michael pour amasser des fonds pour remplacer le corpus du crucifix de l’église, qui présentait de nombreuses fissures. Environ 110 paroissiens ont participé à l’événement qui a permis de recueillir 2 000 $ pour le projet qui a coûté 6 000 $.
Des Chevaliers du Conseil 17081 Our Lady of Peace à Lubang, dans les Visayas, ont mené des paroissiens de la quasi-paroisse Our Lady of Peace dans une procession de près de 16 kilomètres, transportant l’icône du Sacré-Cœur de Jésus de l’Ordre à la chapelle Sto. Niño. La chapelle faisait partie du pèlerinage de l’icône à 50 conseils dans le diocèse de Talibon.
Les membres du Conseil 4181 Adelphi et de l’Assemblée 399 Bishop O’Reilly à Shrewsbury, au Massachusetts, ont voyagé avec des paroissiens à New Haven, au Connecticut, où ils ont assisté à la messe à l’église St. Mary’s, le lieu de naissance de l’Ordre. Ils ont également visité le Centre de pèlerinage du bienheureux
Michael McGivney.

Steven Koenig, du Conseil 2384 St. Teresa of Calcutta à Merced, en Californie, tranche des citrons pour le repas de poisson frit du conseil à la paroisse St. Patrick. Plus de 260 repas ont été servis, ce qui a permis de recueillir plus de 3 000 $ pour la construction d’un presbytère paroissial. Le Conseil 2384 a donné environ 30 000 $ en soutien au projet.

Will Huys, le grand Chevalier du Conseil 6495 Father John McMaster à West Lorne, en Ontario, avec le gagnant de l’an dernier du concours d’affiches « Célébrons Noël dans l’esprit du Christ ». Près de 50 élèves du primaire ont participé au concours.
LA FRATERNITÉ
DANS LA COUR
Douze Chevaliers du Conseil 9665 Our Lady of Mount Carmel à San Diego ont passé trois heures à nettoyer la cour arrière d’un frère Chevalier, qui est alité depuis deux ans.
DU SOUTIEN POUR LES PROCHAINES ÉTAPES
Le Conseil 10003 Father John J. Wenzel, S.J. à Milford, en Ohio, a remis deux bourses d’études de 1 000 $ pour soutenir des nouveaux élèves à l’école secondaire catholique.
Le Conseil 7575 Our Lady of the Mountains à North Conway, au New Hampshire, a fait don de 1 000 $ à la banque alimentaire de Vaughan et de 500 $ en matériaux pour une rampe d’accessibilité à la banque alimentaire de Madison. Le conseil soutient les deux organisations depuis plus de cinq ans.
Le Conseil 12851 St. Clare of Assisi à Surprise, en Arizona, a lancé un projet d’aide aux veuves et aux orphelins en collaboration avec la section locale de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Le projet, nommé en l’honneur de l’abbé Michael McGivney, a récemment donné quatre cartes-cadeaux de 500 $ à des veuves et à des mères dans le besoin.
Le Conseil 12984 Danny McMichael à Jackson, en Géorgie, a fait don de 40 sacs à dos remplis de plus de 4 000 $ de fournitures scolaires à la Division de la famille et des services aux enfants de la Géorgie. Le conseil soutient les services
de l’agence aux étudiants dans le besoin depuis plus d’une décennie.
POPOTE ROULANTE
Des membres du Conseil 12281 Harry « Hap » Hansen III à Hampstead, en Caroline du Nord, préparent environ 40 repas par mois pour des adultes confinés à domicile, en partenariat avec l’organisme Pender Adult Services par l’intermédiaire du programme Meals on Wheels. Les Chevaliers ont livré plus de 500 repas depuis 2024.
DES JOUETS POUR ENFANTS
Le Conseil 14360 St. Matthew de Norwalk, au Connecticut, a transporté des jouets de 80 emplacements pour le programme Toys for Tots de la région. Les Chevaliers ont ensuite aidé à distribuer plus de 9 000 jouets aux enfants dans le besoin.
Le Conseil 9636 Our Lady of Fatima à Las Piñas City, Luçon Sud, a fait don d’un fauteuil roulant à un sacristain bénévole à la paroisse Christ the King. Le sacristain a subi une blessure grave en raison d’une chute survenue lors de la préparation de la messe.

Green, membre du Conseil
Msgr.
à Orlando,
Floride, accueille les invités lors d’un repas gratuit au Christian Service Center. Le Conseil 2112 contribue à financer les repas hebdomadaires, et les Chevaliers font du bénévolat au centre chaque mois, servant plus de 100 personnes en situation d’itinérance.

Les Chevaliers du Conseil 7120 Hernando de Soto à Southaven, au Mississippi, s’occupent du champ de citrouilles du conseil, qui permet de recueillir environ 3 000 $ par an. Les fonds recueillis servent à soutenir des œuvres charitables locales tels que Sacred Heart Southern Missions, qui fournit des vêtements d’hiver aux enfants dans le besoin.
Lorsque les membres du Conseil 5260
Our Lady of the Cedars à Manchester, au New Hampshire, ont appris que l’ascenseur d’un immeuble d’appartements était hors service, ils se sont portés volontaires pendant près de 12 semaines pour transporter l’épicerie des personnes âgées et des résidents handicapés touchés par la panne.
L’Assemblée 2413 Father Vincent R. Capodanno à Georgetown, au Delaware, a collaboré avec l’organisme 22aday.org pour planter des croix blanches à l’église catholique St. Jude the Apostle. Sur une période de 30 jours, 22 croix ont été ajoutées chaque jour pour sensibiliser les gens au taux élevé de suicide et à la crise de santé mentale chez les anciens combattants.
Le Conseil 3694 Zambales et l’Assemblée 3637 Bishop Henry Byrne à Iba, Luçon Nord, ont organisé un événement de plantation d’arbres
dans plusieurs villages de la province de Zambales. Plus de 20 Chevaliers ont planté 200 semis pendant la journée de service.
Le Conseil 2704 Charlebois, à The Pas, au Manitoba, a fait don de 500 dollars canadiens à la municipalité rurale de Kelsey pour aider à couvrir les coûts pour nourrir des résidents évacués en raison d’un incendie de forêt l’été dernier.
Environ 1 000 personnes ont été déplacées et plus de 200 personnes ont été évacuées à The Pas.
Le Conseil 12472 Father John J. McCarthy à Charleston, en Caroline du Sud, a organisé un barbecue pour 120 participants du Projet Matthieu 25, un camp d’une semaine pour des élèves du secondaire, à l’école secondaire Bishop England. Le camp encourage les adolescents à participer à des projets de service communautaire en plus de favoriser la formation de la foi, l’adoration et la camaraderie.

Eric Long, du Conseil 11480 Archbishop John L. May à Enterprise, en Alabama, donne des bonbons lors de l’événement d’Halloween dans le parc du service des parcs et loisirs d’Entreprise. Le conseil a participé à cet événement pour la deuxième année consécutive, donnant des Tootsie Rolls des Chevaliers de Colomb à plus de 3 000 participants.
L’Assemblée 649 St. Isaac Jogues à Fairfield, au New Jersey, et le groupe jeunesse de l’église St. Peter à Belleville ont organisé leur troisième collecte annuelle de pyjamas pour les patients des centres médicaux pour anciens combattants d’East Orange et de Lyons. Les efforts ont permis de recueillir plus de 4 000 $ pour l’achat de 400 paires de pyjamas pour les vétérans.

Le Conseil 1143 d’Edwardsville, en Illinois, a fait don de 15 000 $ à Mosaic Health, un organisme qui gère deux centres de ressources pour femmes enceintes de la région, pour l’achat d’un nouvel appareil d’échographie dans le cadre de l’initiative Échographie de l’Ordre. Le Conseil suprême a égalé le don pour le nouvel appareil pour le centre de Granite City.

Des membres du Conseil 10101
Our Lady of Montserrat à Iloilo City, aux Visayas, se réunissent avant une marche pour la vie organisée par le Conseil 5028 de Molo, aux Visayas. Plus de 800 personnes ont parcouru 4,8 kilomètres jusqu’à l’église Santa Ana, où une messe a été célébrée et la sœur dominicaine Serafica Tolentino a parlé du caractère sacré de la vie humaine.

Des Chevaliers du Conseil 14764 Father Thomas D. Kraft, O.P. à Salt Lake City offrent des cadeaux emballés au personnel du Centre de ressources pour femmes enceintes de Salt Lake City. Les Chevaliers universitaires ont également fait don de plus de 800 $, don bonifié d’un montant supplémentaire de 100 $ du programme Aide et soutien après la grossesse, et ont offert un « bouquet spirituel » de 115 rosaires priés pour les familles.
Le Conseil 17013 Blessed Stanley Rother à Miesville, au Minnesota, a organisé une collecte de dons qui a permis de recueillir des poussettes et des sièges d’auto pour les clients de Options for Women East, un centre de ressources pour femmes enceintes à St. Paul. La collecte a aidé le centre à atteindre son objectif d’amasser 25 articles en raison d’un manque de financement causé par une loi de 2023 limitant le soutien des états aux centres pro-vie et aux maisons de maternité
Le Conseil 8159 Immaculate Conception à Mechanicsville, au Maryland, a financé la construction d’un puits de 100 mètres de profondeur avec une pompe alimentée par l’énergie solaire au centre de réadaptation pour enfants Siuyu à Singida, en Tanzanie. Le projet de 12 000 $ fournit maintenant de l’eau potable à plus de 100 enfants handicapés et à leur famille, ainsi qu’à plus de 1 000 résidents de la communauté environnante.
Le Conseil 1834 Msgr. J.B. Gleissner, à Bryan, au Texas, a remis quatre bourses d’études de 750 $ à des finissants du
secondaire dans des classes d’éducation spécialisée. Le programme de bourses d’études a été mis sur pied en 2011 en l’honneur du fils d’un membre qui a suivi des cours d’éducation spécialisée dans le cadre de ses études secondaires. Depuis, le conseil a remis plus de 58 000 $ à environ 80 élèves.
Le Conseil 194 de Glens Falls à New York a organisé un service de prière provie avec une Rose d’argent à l’église Our Lady of the Annunciation. Le service a été dirigé par le père Joseph Manerowski, un prêtre à la retraite et un aumônier de conseil de longue date.
Le Conseil 195 Santa Maria à Wilmington, au Delaware, a recueilli 7 000 $ dans le cadre de sa collecte de fonds annuelle pour soutenir les Jeux Olympiques spéciaux et deux organismes sans but lucratif qui offrent des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle.
Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org

Des membres du Conseil 9270
Immaculate Heart of Mary à Riverview, au Nouveau-Brunswick, préparent du bois lors d’un événement Sleep in Heavenly Peace à Moncton. Plus de 30 Chevaliers et membres de leurs familles ont aidé à fabriquer 15 lits qui ont ensuite été remis à des familles locales dans le besoin.
Des Chevaliers du Conseil 18652
St. Andrzej Bobola à Gdynia et les membres de leur famille se réunissent avec le père jésuite Krzysztof Łaszcz, aumônier et prêtre de la paroisse St. Stanisław Kostka, pour bénir le terrain de jeu de la paroisse nommé en l’honneur du bienheureux Michael McGivney. Les Chevaliers ont terminé le projet sur plusieurs mois, et le terrain de jeu a été inauguré pendant le festival de la paroisse.


Des membres du Conseil 8157 Holy Spirit à Duncanville, au Texas, remplacent les bardeaux d’un toit endommagé par le vent. Depuis 2010, le conseil a réalisé plus de 500 projets Mains de Chevaliers pour les membres de la communauté dans le besoin, allant des réparations de plomberie aux constructions des rampes pour fauteuils roulants et plus encore.

Des membres du Conseil 18617 Mary the Queen à Virac, Luçon Sud, présentent de la nourriture à une membre de la communauté tout en lui chantant des chants de Noël. Les Chevaliers ont visité 140 maisons pendant leur distribution de Noël à domicile l’an dernier.

Des Chevaliers du Conseil 16501 Saint Louis roi de France à Saint-Cyr-sur-Mer, préparent environ 350 cuisses de poulet et 700 saucisses pour plus de 370 séminaristes et invités au tournoi de soccer semi-annuel au stade Saint-Maximin à Saint-Maximinla-Sainte-Baume. Plusieurs conseils dans le diocèse de FréjusToulon ont fait don de 2 000 euros pour l’achat de nourriture pour le tournoi, qui réunit des séminaristes de partout au pays.

Des Chevaliers du Conseil 2419 Fray Alonso Briones à Chihuahua, au nord-ouest du Mexique, fournissent de la nourriture, des vêtements et des fournitures à l’organisme Edyfica, un organisme sans but lucratif qui offre des cours, de la formation professionnelle et d’autres soutiens aux personnes dans le besoin. Les dons du conseil ont été distribués aux familles touchées par des pluies à Vistas Cerro Grande et dans les régions avoisinantes.

Un membre du Conseil 17652 Blessed Hryhorij Lakota à Lviv donne aux élèves des sacs à dos de marque CdeC remplis de fournitures scolaires. La distribution faisait partie de l’initiative de la rentrée scolaire du conseil d’État, réalisée avec l’aide du Fonds de solidarité pour l’Ukraine, visant à aider les enfants touchés par la guerre.
Une centaine de conseils des Chevaliers de Colomb préparent des colis de Noël pour des enfants dans le besoin partout dans le monde
Par Megan Stibley
CETTE ANNÉE, LE père Noël peut compter sur des lutins supplémentaires grâce à plus de 130 conseils des Chevaliers de Colomb à travers les États-Unis qui se sont associés à Cross Catholic Outreach. Depuis près de dix ans, les Chevaliers transforment des salles paroissiales en ateliers de Noël pour préparer des boîtes de joie destinées aux enfants du monde entier.
Les bénévoles remplissent des boîtes de jouets, de vêtements, de fournitures scolaires, d’un chapelet et de bien d’autres choses encore. Cross Catholic Outreach les distribue ensuite dans huit pays en développement, dont Haïti, le Guatemala et la République dominicaine.
« Dans de nombreux cas, c’est le seul cadeau que ces enfants recevront pour Noël », explique Ashley Stinnett, grand Chevalier adjoint du Conseil 9483 Bishop Joseph H. Hodges à Hurricane, en Virginie-Occidentale, et personne-ressource des Chevaliers de Colomb pour Cross Catholic Outreach. « Ils reçoivent des cadeaux amusants, mais aussi l’enseignement précieux de l’Évangile. »
Les Chevaliers de Colomb ont commencé à collaborer avec Cross Catholic Outreach en 2017, trois ans après le lancement de l’initiative « Boîtes de joie » par cet organisme sans but lucratif établi en Floride. L’année dernière, le partenariat a permis de fournir plus de 327 000 repas lors d’événements
d’emballage de nourriture organisés par les Chevaliers de Colomb. Aujourd’hui, 132 conseils contribuent à fournir près de 25 000 boîtes de joie, soit environ 15 % de toutes les boîtes promises avant Noël.
Parmi les juridictions participantes cette année, on compte la Pennsylvanie, où le Conseil 17028 St. Philip the Apostle et la paroisse St. Philip the Apostle à Lancaster assemblent des boîtes de joie depuis cinq ans, pour un total d’environ 1 100 boîtes, un nombre qui continue d’augmenter.
« Après la messe, les enfants se précipitent pour récupérer des boîtes et sont ravis d’aider leurs parents à les remplir », raconte Brian Smith, trésorier d’État de la Pennsylvanie et membre du Conseil 17028. « C’est un effort de toute la paroisse, et c’est vraiment beau à voir. »
Cette année, les conseils ont également inclus une carte de prière du Sacré-Cœur de Jésus dans chaque boîte de joie dans le cadre du programme d’Icônes pour les pèlerins de l’Ordre.
« Les Chevaliers et Cross Catholic Outreach partagent la même mission : aider les gens dans le besoin par la charité », souligne Brian Smith. « Ces boîtes de joie ont pour but de rappeler aux enfants que le cœur de Jésus et l’amour du Christ sont toujours avec eux. »✢
— Megan Stibley est rédactrice adjointe de Columbia.

Les membres du Conseil 17028 St. Philip the Apostle préparent certaines des 250 boîtes de joie recueillies auprès du conseil et des paroissiens de la paroisse St. Philip the Apostle à Lancaster, en Pennsylvanie.
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Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Miguel Flores, un conseiller fraternel basé à Winston-Salem, en Caroline du Nord, guide les paroissiens de la paroisse St. Benedict the Moor, dont des enfants déguisés en saints et bienheureux, lors d’une procession aux chandelles pour la Toussaint le 31 octobre. L’événement, organisé par le Conseil 2829 Santa Maria, comprenait également une messe, suivie d’un repas et de jeux.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre».
Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .

« Je l’ai
‘Jesus crucified does not disappoint.’
From a young age, I desired to be noticed by Jesus in a particular way. By age 13, Good Friday left me with an ache to suffer with the crucified Lord. At age 16, I read the Song of Songs and declared, “I want a love like that.” Jesus became my first love. Though I was open to religious life, I also loved the idea of marriage.
Au début de 2020, je suis rentrée aux États-Unis après une visite au Ghana. Ma famille est restée là-bas, et je m’attendais à ce qu’elle me rejoigne une semaine plus tard. Mais le lendemain, les aéroports ont fermé en raison de l’apparition de la COVID-19. Alors que je priais pour leur retour rapide et en toute sécurité, je me débattais contre l’angoisse de l’inconnu dans mon travail d’infirmière autorisée.
In college, I replaced Jesus as the center of my life with the man I thought I’d marry. Deep down, I felt Jesus’ claim on my life and fought against him for it, in restless pursuit of a tangible spouse.
Au milieu du silence quotidien à la maison, je me suis tournée vers Jésus, et je savais qu’il avait les réponses. Ma relation avec lui s’est approfondie, et je l’ai invité dans tous les aspects de ma vie.
But Jesus brought me to surrender. In the Eucharistic presence of the divine bridegroom — “the fairest of the sons of men” (Ps 45:2) — the attraction of all earthly bridegrooms faded away. Jesus gave himself entirely for me on the Cross; I now yearned to give my whole self to him.
Today, as a Passionist nun, I stand at the foot of the Cross, wedded to Redeeming Love. Jesus crucified does not disappoint. He is the fairest bridegroom of all.
Je chérirai toujours mon premier « rendez-vous » avec Jésus, lorsque j’ai dressé la table pour deux pour partager un délicieux souper. Ce soir-là, le Saint-Esprit m’a amenée à regarder un film sur la vénérable Henriette Delille, qui a fondé les Sœurs de la Sainte Famille. Émue par son courage et sa persévérance, j’ai discerné un appel à la vie religieuse et j’ai intégré la communauté en 2021. Je fais maintenant partie de la plus ancienne maison catholique de soins du pays. Je trouve mon épanouissement en prenant soin des personnes infirmes et j’encourage les jeunes qui discernent une vocation à donner une chance à Jésus. Il dépassera vos attentes.
Sister Maria Faustina Carmichael Passionist Nuns of St. Joseph Monastery Whitesville, Kentucky
Sœur Seyram Mary Adzokpa
Sœurs de la Sainte Famille Nouvelle-Orléans