Page de garde littérature et société

Littérature et société Classes de Seconde

Carnets de voyage Ebauches de carnets en cours de réalisation : après une recherche documentaire sur un explorateur, les élèves rédigent soit son carnet de voyage, soit une correspondance fictive avec un membre de leur famille, resté en métropole.

L’Australie Je m’appelle Matthew Flinders, je pars de l’Angleterre ce mois de juillet le 10 exactement, j’atteins le Cap Leeuwin le 6 Décembre et je commence mon relevé en allant vers l'est et j’atteins Fowlers Bay le 28 janvier 1802.

Matthew Flinders

Je suis navigateur et explorateur britannique je suis l'un des plus remarquables navigateurs et cartographes de mon époque Le gouvernement britannique m’envoie en Australie pour faire une carte détaillée des contours de l'Australie. Je prends les voiles le 10 juillet aux commandes de l’Investigator pour faire une carte détaillée des contours de l'Australie.

L’investigator

Mon carnet de voyage Expédition du Groenland 1721 de Hans EDGE

Lundi 2 Mai 1721 : Je suis Hans EDGE un danois! Capitaine de ce navire et je vais partir pour le Groenland.

Nous sommes au port de Bergen au Danemark le 2 Mai 1721. Mes enfants et ma femme préparent la nourriture et l’équipage entrepose tout dans les cales. Mes 40 colons préparent le navire Haabet et les deux petits bateaux qui nous accompagnent. Moi-même, je revois mes directions dans ma cabine, j’assure que tout soit prêt, que tous les éléments du navire soient en état et puissent m’accompagnés pendant ce long voyage. A l’aube nous partons de Bergen, c’est un moment inoubliable et qui nous remplit tous de joie! En pleine mer, il fait beau, je suis satisfait de ce début, puis à 10h du soir je pars dormir pour quelques heures.

Mardi 3 Mai 1721 : Je me réveille calmement avec un grand plaisir, toute la nuit j’ai pensé à cette fameuse région glaciale dont je ne savais pas si encore des personnes y vivaient. Et s’ils étaient catholiques après plus de 300 ans sans aucune nouvelle du Groenland. Je ne pense pas avoir été trop sûr de moi pour cette mission, que me confia Frédéric IV le roi du Danemark.

Vendredi 6 Mai 1721 : Le voyage continu au milieu de la mer du Nord et la tempête qui guette le ciel est de plus en plus sombre chaque jour! Au milieu de la journée c’est l’horreur, nous sommes balancés de chaque côté du navire, les vagues s’abattent sur les petits navires qui nous accompagnent.

En fin d’après-midi, la tempête se calme, l’équipage n’a rien et les navires ont tenu le coup.

Dimanche 8 Mai 1721 : Nous avons rencontré la glace du Groenland pour la première fois, le temps est de plus en froid et nous arrivons dans moins d’un jour.

Mardi 10 Mai 1721 : Nous sommes arrivés à la fin de ce voyage qui nous a paru si long... je vois la terre et je sens la pression et l’enthousiasme qui me percute d’une grande force. Le paysage tout blanc recouvrant les montagnes est fabuleux, les ours, les phoques sont partout au moindre mètre un peu comme chez nous au Danemark. Nous établissons en fin d’après-midi notre camps à côté de la berge, demain c’est une grande journée qui nous attend, c’est l’exploration cette terre et de ce qui s’y cache!

Mercredi 11 Mai 1721 : Il est l’heure de se lever pour trouver les secrets de l’île. Nous partons vers le Sud-Ouest de l’ile. Apres 300 ans de non contact avec le Groenland aujourd’hui en fin de journée, une civilisation est toujours intacte !

Jeudi 12 Mai 1721 : Cette ville s’appelle Godthâb et ce sont non pas des vikings mais des personnes appelés Inuits ! Nous arrivons dans la ville pour découvrir, il n’y a aucune agressivité ce qui est une bonne chose. Chaque personne est habillé en peau de bête comme nous il y a plusieurs siècles, leur langue nous est inconnus ils ont la peau d’une autre couleur que la nôtre et ici il y a une forte économie piscicole et surtout ils ne sont plus catholique !

Vendredi 13 Mai 1721 : Je veux que le Groenland appartienne de nouveaux au Danemark et c’est moi qui va rétablir la souveraineté danoise et le catholicisme ! Il n’y a pas de refus de colonisation ni de violences.

Lundi 15 Juin 1721 : Nous sommes beaucoup plus, près de 200 colons et les ravitaillements arrivent toutes les semaines. Je gouverne et dirige une ville que j’ai fondé, c’est la ville de Nuuk. Nous avons

appris la langue et chaque inuit aussi malgré certains refus d’apprentissages que nous avons dû régler !

Lundi 2 Mai 1722 : Les maladies nous ont frappés et avec une grande force, beaucoup sont rentrés mais certains tiennent.

Jeudi 23 Mai 1722 : Nous avons réussi cette mission avec succès malgré quelques problèmes, je suis fier !

Voyage en Afrique au 19 ème 28 janvier 1853 Je m’appelle David Livingston et nous sommes en 1843 en Ecosse, en pleine époque Victorienne. Je suis un médecin explorateur. Je vais participer au mouvement d’exploration et de cartographie et vais partir seul pour découvrir le continent Africain pendant 5 mois en bateau en partant de l’Irlande afin de trouver de nouvelles plantes pour soigner de nouvelles maladies. Ce soir avant de m’endormir je vais réaliser une cartographie de mon futur voyage.

3 février 1853

Aujourd’hui, nous sommes le 3 février 1853, j’ai fini de faire ma valise pour ce long voyage qui m’attend.

Je vais commencer par visiter le cours de la vallée du Zambèze.

5 février 1853 Avant de continuer notre traversée je vais faire une escale au Gabon à la Pointe – Denis, a peine arrivée le paysage m’éblouit : une magnifique plage avec du sable fin et pas un nuage. … demain matin nous reprenons les voiles pour explorer le cours supérieur du fleuve du Zambèze mais avant nous allons déguster un repas composé de sauterelles grillés et de feuilles.

6 février 1853 J’arrive près de ce somptueux bassin, où nous pouvons admirer ce fleuve d’un bleu azur qui s’étend à perte de vue. Quelques jours plus tard, nous nous dirigeons vers l’Ouest pour découvrir le fleuve Kassaï afin d’arriver à la frontière du Congo. Ce fleuve apparaît avec un mur de « végétation forestière » tout autour du fleuve.

8 février 1853 Nous sommes le 8 février 1853 et nous retournons sur nos traces de la vallée du Zambèze. Tout au bout de ce fleuve ce trouve un endroit situer à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Ce sont les chutes Victoria avec une hauteur de maximum 110 mètres, elles donnent un spectacle particulièrement remarquable par leur disposition : elles se jettent dans une longue faille, c’est pourquoi je n’ai plus les voir qu’à une distance d’une centaine de mètres. Demain je pars vers le nord et l’ouest de l’Angola pour parvenir jusqu’à l’Atlantique, à Luanda.

10 février 1853 Après une longue traversée dans un climat chaud et sec, nous arrivons enfin à Luanda qui est la capitale de l’Angola. Du sable blanc, une eau claire parsemée de cocotiers. Il faut que je trouve maintenant la source du Nil, n’ayant pas été trouvé auparavant, je ne peux pas croire aux mesures d’altitudes de ce fleuve, les relevés, les témoignages qui tous disent qu’il se trouve dans le bassin du

Congo. Il me reste un petit peu de temps avant d’aller manger notre déjeuner pour marcher vers le fleuve.

11 février 1853 Alors que j’étais assis sous la pluie, une petite grenouille d’arbre longue d'environ un demi-pouce a sauté sur une feuille et a commencé à chanter, aussi fort que beaucoup d'oiseaux, un air d'une grande douceur ; il était surprenant d'entendre une telle musique sortir d'un si petit musicien.

15 février 1853 Cela fait plusieurs jours que je marche dans des marais nauséabonds, en pleine saison des pluies dans un monde d’eau, de boue et de vapeurs. Ça devient de plus en plus dur de survivre, la maladie commence à me prendre.

30 mai 1804.

Ma chère Camille, Nous sommes partis le 14 mai de camp Dubois avec 33 membres d’équipage.

Puis le 20 mai nous avons rejoint Lewis à Saint-Charles il y a 10 jours.

Le voyage est fatiguant mais je me porte bien.

Nous sommes actuellement dans un camp du nom de La Charrette, il nous protège de toute attaque éventuelle, je suis de garde le soir ou je t’écris cette lettre.

Je t’embrasse.

William.

14 juin 1804.

Ma chère Camille, Je n’ai pas grand-chose à te raconter pour le moment, ne serait-ce si il y a 2 jours nous avons rencontrés des indiens qui se nomment les sioux, et un Canadien Français qui les a rejoints il y a quelques temps, il s’appelle Dorion. Je lui proposer de rejoindre notre expédition, il a accepté de venir avec ses fils.

Nous sommes installés pendant quelques jours avec les indiens. Je t’écrirai bientôt pour te tenir au courant de nos découvertes. Je t’embrasse fort.

William.

25 juillet 1804 Ma chère Camille, Je ne t’ai pas écrit depuis un petit moment mais c’est qu’ici les choses se sont un peu compliquées, les hommes tombent de plus en plus malade. On les soigne comme on peut mais c’est difficile de trouver des moyens de les soulager.

Le 26 juin nous avons découvert la rivière Kansas.

Nous continuons notre route vers l’ouest, nous sommes fatigués mais j’essaye de motiver les hommes à continués malgré leurs souffrances. J’espère y arriver bientôt. Je t’embrasse.

William

26 aout 1804 Ma chère Camille, Notre mois d’aout a été plutôt mouvementé.

Le 31 juillet nous avons découvert une autre rivière, la rivière Platte. Dans la nuit du 2 au 3 aout nous avons rencontré d’autres indiens, les Otos et les Missouris. Nous avons échangé des cadeaux. Nous avons continué notre route puis le 13 aout, nous avons découvert 300 cabanes brulés par les Mahas qui ont brulé leur propre peuple a cause d’une épidémie de vérole. Le 20 aout un de nos sergent est mort d’une appendicite, Charles Floyd. En son honneur nous avons baptisé la rivière à son nom. Comme toujours je pense à toi.

William

25 septembre 1804 Ma chère Camille, Fin Aout nous avons envoyé le sergent Pryor en éclaireur chez les sioux Yanktons, qui nous ont offert du chien. Je n’étais pas réjoui à l’idée de manger du chien mais dans ce genre de situation il vaut mieux accepter n’importe quelle nourriture.

Ils nous ont également avertis du danger des Sioux Tetons que nous allions forcément rencontrer au cours de notre voyage.

Le 23 septembre, nous avons croisé les fameux Tetons.

Ils nous ont menacés comme nous avaient avertis les Yanktons.

Ils nous ont réclamé un bateau en échange de passage. Nous l’avons alors fait, évitant toute violence. Nous continuons donc notre chemin. J’ai hâte d’atteindre notre objectif Camille.

D’ensuite pouvoir te retrouver. Je t’embrasse William

31 octobre 1804 Ma chère Camille, Le 14 octobre, John Newman a été fouetté pour rébellion.

Nous l’avons donc renvoyé de l’expédition, laissé dans un petit village Indien.

Nous nous sommes arrêtés pour passer l’hiver à Fort Mandan où nous commerçons, chassons avec les Indiens. Nous en profiterons pour réparer notre matériel. Nous avons rencontré une amérindienne du nom de Sacagawea et son époux canadien français Toussaint Charbonneau, ils aimeraient repartir avec nous à la fin de l’hiver pour nous guider vers l’ouest. Je t’embrasse William

20 février 1805 Ma tendre Camille, Il y a 10 jours Sacagawea a donné naissance à un petit garçon du nom de Jean-Baptiste. Le médecin de la tribu lui a donné deux anneaux de grelots de Serpent à Sonnette dilué dans de l’eau pour lui faciliter l’accouchement, méthode très étrange. Nous nous sommes fait voler nos chevaux par une tribu de Sioux, ce qui nous embête beaucoup. Dans quelques jours nous allons commencer à construire des petits canots.

Je t’embrasse fort.

William

17 avril 1805, Ma chère Camille, cela fait 10 jours que nous avons quitté Fort Mandan afin de continuer notre chemin. Lewis a renvoyé une partie de ses hommes vers Saint-Louis, sur la grande embarcation.

Ils sont chargés de rapporter 108 spécimens botaniques, 68 minéraux et des cartes. Nous ne sommes plus que 32 personnes a continué de remonter le Missouri. Je sens que nous ne sommes plus très loin, encore quelques mois et nous y sommes. Je t’embrasse William

3 septembre 1805 Ma chère Camille, Cet été nous avons découvert les Chutes du Missouri, c’était magnifique mais très difficiles à traverser à cause de l’eau peu profonde et des rochers. Nous avons également été sur le territoire des Shoshones, nous avons rencontré leur chef Cameahwait, qui s'avère être le frère de Sacagawea, fournit des chevaux et une mule sans lesquels l'expédition n'aurait pas pu continuer. Il a commencé à neiger ici.

J’espère que nous arrivons bientôt parce que je commence à saturer, mais je sens qu’on va y arriver. Je t’embrasse William

7 novembre 1805 Ma chère Camille, Nous avons réussi ! Nous voyons l’océan Pacifique !

Les indiens nous ont bien aidé à y arriver Ils nous ont donné du Saumon, d’autres poissons et des racines pour nous nourrir, mais Lewis a été obligé d’abattre un cheval tout de même. Je n’en reviens pas, nous avons réussi !

Après 1 an et demi d’expédition nous y sommes enfin !

J’ai hâte de te retrouver pour tout te raconter en détails !

Nous nous voyons bientôt Camille.

Je t’embrasse.

William