CARITAS

Gorom : la vie dans un camp surpeuplé
Bosnie-Herzégovine
Bosnie-Herzégovine
«En Suisse aussi, les responsables politiques convoitent les montants destinés au Sud global.»
Le monde fait face à d’énormes défis. Nous voyons avec inquiétude simultanément les coupes budgétaires dans la coopération au développement décidées par de nombreux pays et l’allocation toujours croissante de milliards aux intérêts nationaux et européens. Ces choix sont en contradiction avec les objectifs pour un monde plus juste et plus sûr.
Une étude* d’Alliance Sud montre les conséquences désastreuses du démantèlement de l’USAID, l’agence des États-Unis pour la coopération au développement. Leurs programmes mondiaux de santé, de formation, de promotion de la paix et d’aide humanitaire ont été stoppés du jour au lendemain au début de l’année 2025. On estime qu’en raison de ces coupes, près de 80 millions de personnes n’ont déjà plus accès à ces aides humanitaires.
En Suisse aussi, les responsables politiques convoitent les montants initialement destinés au Sud global, comme s’ils étaient dans une tirelire dont on peut se servir au besoin.
Mais la stabilité de notre monde – et donc la sécurité et la prospérité de l’Europe – dépendent aussi de notre capacité à relever ensemble les défis mondiaux. Le changement climatique et ses graves conséquences pour les êtres humains en font partie. Lorsque l’accès aux ressources de base telles que l’eau potable et l’agriculture durable fait défaut, les moyens de subsistance de nombreuses personnes sont menacés. Cela conduit inévitablement à l’instabilité, qui ne s’arrête pas à nos frontières. La pensée à court terme crée des problèmes à long terme.
Les projets de Caritas Suisse sont également touchés par les coupes massives dans la coopération au développement. Nous mettons tout en œuvre pour continuer à apporter la plus grande aide possible. Mais il n’y a pas d’autre solution que de trouver de nouvelles sources de financement. Parallèlement, nous devons faire pression sur les décideurs nationaux et internationaux pour ne pas perdre les acquis humanitaires. Continuons à œuvrer ensemble pour un monde plus juste, où la solidarité et la coopération priment sur les intérêts nationaux.
Dans cet esprit,
Peter Lack
Directeur de Caritas Suisse
* www.alliancesud.ch/fr/les-consequences-du-demantelement-de-lusaid
10 000 personnes vivent dans le camp de Gorom au Soudan du Sud. À l’origine, il avait été prévu pour accueillir 2500 réfugiés. Les conditions sont terribles : il n’y a pas assez de nourriture et l’insécurité règne. Caritas Suisse s’engage à plusieurs niveaux pour de meilleures conditions de vie. Page 6
Suisse : soutien aux proches aidants
Caritas Suisse soutient les proches aidants en leur offrant un salaire et une aide spécialisée. L’exemple d’Urs et Bernadette Baumeler montre ce que cela signifie concrètement.
13 Blatten : 100 jours après la catastrophe
Le soutien après une catastrophe naturelle aussi importante se fait en plusieurs étapes. Un aperçu de l’aide de Caritas.
youngCaritas : l’été des deux camps
Des jeunes migrants de différents centres d’asile ont participé à deux camps cet été avec des jeunes de Suisse.
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Le magazine de Caritas Suisse paraît 6 fois par an.
Adresse de la rédaction : Caritas Suisse, secteur Communication et Fundraising, Adligenswilerstrasse 15, case postale, CH-6002 Lucerne Courriel : info@caritas.ch, www.caritas.ch, Tél. +41 41 419 22 22 Rédaction : Livia Leykauf (ll) ; Vérène Morisod (vm); Tamara Bütler (tb) ; Daria Jenni (dj) ; Bernhard Leicht (bl) ; Fabrice Boulé (fb) ; Niels Jost (nj) ; Stefan Gribi (sg) ; Lena Baumann (lb) Traduction: Leonor Emery, Nicolas Couchepin Abonnement : l’abonnement annuel coûte 5 francs. Il est prélevé une seule fois sur les dons sans affectation. Graphisme : Regula Reufer, Urban Fischer
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L’accélération des procédures d’asile n’est pas une solution miracle, elle crée en réalité de nouveaux problèmes.
De nombreuses personnes déplacées ou migrantes vivent des expériences traumatisantes lors de leur fuite. Lorsqu’elles arrivent en Suisse, elles sont confrontées à une procédure d’asile avec des délais très serrés. Leurs besoins particuliers de protection, par exemple à la suite de vio-
lences sexuelles ou de tortures, ne sont souvent pas identifiés. Les procédures d’asile ne doivent pas être raccourcies à volonté, même si certains présentent souvent cette solution comme un remède miracle. C’est ce qu’explique Caritas dans sa nouvelle prise de position. Le journal Le Matin Dimanche en a parlé fin juin : l’accélération des procédures a justement des limites évidentes lorsqu’il s’agit de protéger les personnes particulièrement vulnérables. Nous demandons dans cette prise de position que la Suisse accorde une plus grande priorité à leur identification, avec l’introduction d’un examen préliminaire de vulnérabilité lors de chaque procédure. (sg)
Prise de position: caritas.ch/fr/laccelerationdes-procedures-dasilea-ses-limites
« Un geste simple pour le climat. » C’est ainsi que Jens Steuernagel, directeur pays de Caritas Suisse en Éthiopie, motive le récent achat d’une voiture électrique lorsqu’il a fallu remplacer l’un des véhicules du projet. C’est une urbaine de taille moyenne, utilisée dans la capitale Addis-Abeba. « C’est parfait pour une ville qui compte plus de trois millions d’habitants », ajoute-t-il. Depuis 2024, le gouvernement éthiopien interdit l’importation de véhicules thermiques.
La situation est pour l’heure différente en dehors d’Addis-Abeba, où Caritas Suisse mène divers projets. D’une part,
il y a encore trop peu de stations de recharge dans le pays. D’autre part, ces régions très montagneuses nécessitent des véhicules à quatre roues motrices. (fb)
Le Quotidien Jurassien | « Critiqué, Israël se défend d’être responsable de la famine à Gaza » | 24. 7. 2025 « Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », ont déclaré conjointement une centaine d’ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International et Oxfam international, en appelant à un cessez-lefeu immédiat et à l’ouverture de passages pour l’aide.
Voix Populaire | « Le Parlement attaque les salaires » | 21. 7. 2025 Lors de la dernière session, le Parlement a adopté une motion qui accorde la primauté aux Conventions collectives de travail (CCT) élargies sur les salaires minimaux cantonaux. Une décision prise notamment contre l’avis du Conseil fédéral et de la grande majorité des cantons et des villes… Dans une étude récente, Caritas Suisse a établi que de nombreuses personnes et surtout de nombreuses familles vivent en Suisse avec des revenus très proches du minimum vital. Une réalité – et des gens –que beaucoup préfèrent oublier. D’où l’importance de garantir des salaires minimaux qui permettent réellement de vivre.
Le Matin Dimanche – « Chaque citoyen de Blatten a déjà reçu 2000 francs en urgence » 15. 6. 2025 Plus de 35 millions de francs ont été récoltés par les organismes d’entraide et les collectivités publiques… Corinne Bahizi, porte-parole de la Chaîne du Bonheur : « La coordination entre les différentes instances est cruciale. Nous sommes en contact étroit avec Caritas, la CroixRouge suisse, la Commune de Blatten et le Canton du Valais afin de mettre en place une aide efficace et pertinente. »
Caritas Jérusalem gère dix centres de santé dans la bande de Gaza.
La majeure partie de la bande de Gaza est réduite en cendres. À ce jour, des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont péri. La faim, les traumatismes de guerre et les blessures physiques et psychologiques se lisent sur le visage des survivants. Caritas Suisse et ses partenaires sont aux côtés de la population en pleine souffrance.
Au moment de la publication de cet article, un accord de paix aura-t-il été signé entre Israël et le Hamas ou la guerre aurat-elle continué à s’intensifier ? Y aura-t-il
Les réponses d’aujourd’hui peuvent être dépassées demain –mais la souffrance de la population ne se dissipera pas de sitôt.
enfin plus de camions autorisés à entrer dans la bande de Gaza ou y aura-t-il encore moins d’aide qui traversera la frontière ?
Les réponses d’aujourd’hui peuvent être dépassées demain. Mais la souf-
france de la population ne se dissipera pas de sitôt. Ceux qui survivent aux conflits, aux déplacements forcés et à la faim sont marqués à vie.
Les collaborateurs de Caritas doivent eux aussi fuir Depuis près de deux ans, l’armée israélienne répond avec acharnement à l’attaque brutale du Hamas contre la population civile israélienne le 7 octobre 2023. La majeure partie des habitations, des hôpitaux, des routes et des réseaux d’électricité ont été détruits. Les conditions d’hygiène sont désastreuses, il n’y a quasiment pas d’eau potable, d’essence et de nourriture. Presque toutes les familles ont perdu des proches ou des amis.
Les collaborateurs des organisations partenaires de Caritas Suisse ne sont pas épargnés. Au moins 20 d’entre eux vivent sous tente avec leur famille parce que leur maison a été bombardée. Certains ont déjà dû chercher neuf fois un nouveau lieu de vie, parce que leur propre logement est en ruines ou parce qu’un énième ordre d’évacuation a été lancé. En juillet, Caritas Jérusalem a également reçu un ordre d’évacuation immédiate dans la ville de Gaza. Le motif : attaques prévues par l’armée israélienne dans la région. Le quartier autour de l’église de la Sainte Famille et de l’école chrétienne, jusqu’alors largement sécurisé et où des centaines de personnes avaient trouvé refuge, s’est soudainement transformé en zone à évacuer. Mais où les gens pouvaient-ils fuir ? Ils sont donc restés – et les conséquences ont été fatales. Le 17 juillet, des tirs de roquettes contre l’église ont fait trois morts et de nombreux blessés. Cette attaque contre une institution religieuse est contraire au droit international humanitaire.
Les conditions changent constamment
Caritas et ses organisations partenaires adaptent régulièrement leur aide. Actuellement, les petites sommes d’argent liquide sont le moyen le plus utile. Car les habitants peuvent ainsi acheter ce dont ils ont le plus besoin – du moins, ce qu’il est encore possible de trouver. La plupart utilisent cet argent pour les transports, le loyer ou les moyens de communication. Lorsque le réseau téléphonique fonctionne, le téléphone portable est souvent le seul moyen de rester en contact avec les proches, dispersés suite aux déplacements de population. Ce ne sont que de petites lueurs d’espoir en des temps très sombres. (ll)
Dernières informations sur Gaza : caritas.ch/gaza
Malik, 5 ans, fréquente le centre pour enfants de Caritas dans le camp de Gorom. Il aime bien dessiner et jouer au foot.
« Notre fuite a été épuisante : nous avons parcouru d’énormes distances sans nous arrêter », raconte Nura à Jenifa Jopute, collaboratrice de Caritas, lors d’un entretien.
Plus d’un million de personnes ont fui la guerre au Soudan pour se réfugier au Soudan du Sud, et beaucoup se retrouvent dans le camp surpeuplé de Gorom. Les conditions de vie y sont très précaires. Mais Nura et Malik bénéficient d’espaces pour les femmes et les enfants, et d’une aide médicale.
Le soleil tape sur le terrain poussiéreux du camp de réfugiés de Gorom. Nura est assise avec son fils Malik sur un tapis en plastique bleu à l’ombre d’une tente de bric et de broc. Ils sont ici depuis fin mai
« L’inflation fait grimper le prix des denrées alimentaires. Ce que nous prévoyons aujourd’hui ne suffira plus demain. »
2023 — ils ont fui Al-Fashir au Soudan, pour un périple de plusieurs jours à travers des villages détruits et des checkpoints. « Notre fuite a été épuisante : nous avons parcouru d’énormes distances sans nous arrêter, raconte Nura. Il nous
a fallu beaucoup de temps pour arriver jusqu’ici. »
Malik, 5 ans, se lève d’un bond et court après un ballon de foot qu’il a fabriqué lui-même. Il y a quelques mois à peine, c’était inconcevable : peu après son arrivée au camp de Gorom, Malik a souffert d’une grave infection due à une plaie au pied. Les infections et maladies se propagent rapidement, car les conditions de vie dans le camp surpeuplé sont mauvaises, l’hygiène est lacunaire et l’eau propre est rare. Nura s’est rendue avec son fils au centre sanitaire du camp. Malik y a été soigné et a reçu des médicaments. « Malik va enfin mieux, et donc moi aussi, dit Nura en souriant. Je m’inquiétais beaucoup pour lui. »
Caritas Suisse soutient les personnes comme Nura et Malik dans le camp de ré-
fugiés de Gorom depuis l’automne 2023, en collaboration avec Caritas Juba, une organisation partenaire locale du réseau international de Caritas. Les projets communs d’aide d’urgence se concentrent sur les besoins des réfugiés particulièrement vulnérables : les femmes et les enfants.
Au début, les deux organisations ont fourni une aide en espèces et distribué de la nourriture. Elles assurent aujourd’hui des soins médicaux et psychosociaux. La Chaîne du Bonheur soutient ces mesures. Le dernier projet mis sur pied met l’accent sur la protection des victimes de violences sexuelles : elles reçoivent une aide médicale et psychologique. De plus, nous organisons des campagnes d’information sur la violence liée au genre, un problème grave qui existe depuis longtemps.
Une région jamais en paix
Depuis avril 2023, le Soudan est le théâtre d’un violent conflit entre les forces armées soudanaises et le groupe paramilitaire « Rapid Support Forces ». Jenifa Jopute,
Malik et Nura vivent depuis plus de deux ans dans une simple tente. Ils doivent aller chercher l’eau à un point de collecte d’eau public.
collaboratrice de Caritas Suisse au Soudan du Sud, explique la situation : « Ce qui a commencé comme une lutte pour le pouvoir est devenu la plus grande crise humanitaire d’Afrique. Ce conflit a forcé plus de onze millions de personnes à fuir. Plus d’un million ont trouvé refuge ici. »
Mais le Soudan du Sud est l’un des pays les plus pauvres du monde : 95 % de la population y vit en dessous du seuil de pauvreté. Avant l’escalade de la violence au Soudan, le Soudan du Sud accueillait déjà des centaines de milliers de réfugiés venus d’Éthiopie, d’Ouganda, du Burundi ou du Congo. Jenifa Jopute coordonne la collaboration avec les partenaires locaux. Cette citoyenne du Soudan du Sud le dit
gine pour accueillir 2500 personnes ayant fui l’Éthiopie, le camp accueille aujourd’hui quatre fois plus de personnes originaires des pays voisins.
L’approvisionnement est un défi quotidien et les infrastructures sont depuis longtemps surchargées. De nombreuses
« Les conditions d’approvisionnement se sont détériorées ces deux dernières années. »
personnes vivent dans des tentes surpeuplées ou des cabanes qu’elles ont construites elles-mêmes. Lorsque les collaboratrices et collaborateurs de Caritas Suisse et de Caritas Juba ont visité le camp de Gorom pour la première fois en automne 2023, ils ont été bouleversés : « Nous savions que les conditions y étaient précaires. Mais ce que nous avons vu sur place nous a profondément émus. Nous avons immédiatement apporté notre aide et nous avons pu rapidement distribuer les premières denrées alimentaires », raconte Jenifa Jopute. Depuis, elle se rend régulièrement sur place et va toujours voir Nura et Malik.
clairement : « Les capacités d’hébergement pour les réfugiés sont très nettement débordées. Les conditions d’approvisionnement se sont terriblement détériorées avec les mouvements de réfugiés de ces deux dernières années, qui ont été massifs. » La pénurie alimentaire est généralisée et la situation sécuritaire est également très tendue.
Un camp qui déborde de toutes parts Comme les camps situés directement à la frontière avec le Soudan sont totalement surpeuplés, de nombreux réfugiés continuent à se déplacer vers le sud. Beaucoup s’installent dans le camp de Gorom, près de la capitale Juba. Construit à l’ori-
Peu de planification, beaucoup d’incertitude
Le travail est difficile au camp de Gorom. « L’inflation fait grimper le prix des denrées alimentaires. Ce que nous prévoyons dans notre budget aujourd’hui ne suffira plus demain. Il est presque impossible de planifier », explique James Alau, gestionnaire de projet à Caritas Juba, et responsable des projets communs avec Jenifa Jopute. En plus, la situation sécuritaire est tendue. « Le camp s’est développé si rapidement qu’il est depuis longtemps ouvert à tout vent. Des groupes armés se tiennent à proximité. La police doit accompagner chaque distribution », dit-il. Malgré des critères de sélection précis en matière d’aide, il y a toujours des ten-
sions. La détresse est trop grande. Mais l’aide humanitaire suit un principe clair : ce sont celles et ceux qui ont le plus besoin d’aide qui doivent la recevoir, indépendamment de leur origine ou de leur religion.
Espoir pour les femmes et les enfants
Malgré l’adversité, l’espoir est toujours là. Et cela grâce aux espaces pour les enfants et les femmes mis en place par Caritas Juba et Caritas Suisse. Ce sont de vrais havres de paix qui offrent un environnement sûr aux plus vulnérables.
Dans ces « Child Friendly Spaces », les enfants peuvent jouer ensemble en toute tranquillité et surmonter leurs traumatismes avec l’aide de professionnels. Pour les plus petits, c’est un lieu d’accueil important, car beaucoup ont été traumatisés par leur exil. Pour les femmes et les jeunes filles, un autre espace offre des possibilités de se reposer, des conseils ainsi que des installations sanitaires propres. « Nos offres aident les gens, offrent un peu d’espoir et une pause dans le quotidien très dur du camp », souligne Jenifa Jopute.
Malik fréquente régulièrement le centre pour les enfants. « Je vois des amis, on
Malik traverse le camp de réfugiés pour se rendre au centre pour enfants de Caritas. Il y retrouve ses amis et oublie son environnement inhospitalier.
joue au football, on dessine », raconte-t-il, les yeux brillants. Il est assis au milieu d’une foule d’enfants occupés à dessiner sur un cahier d’école. Dans cet environnement paisible et sûr, l’enfant de 5 ans reprend confiance : « Un jour, je serai médecin — je pourrai soigner plein
d’enfants », dit-il, inspiré par sa guérison rapide grâce à l’aide médicale qu’il a reçue.
Plus d’informations sur le Soudan du Sud caritas.ch/rapports-soudan-du-sud
« Mon plus grand espoir est un Soudan du Sud pacifique et prospère, où tout le monde se sente bien », déclare Jenifa Jopute. Depuis le début de sa vie professionnelle, cette jeune femme de 29 ans est animée par le désir d’améliorer les conditions de vie dans son pays. Elle a étudié la gestion d’entreprise et l’informatique de gestion et travaille depuis cinq ans dans des organisations caritatives.
Jenifa Jopute a rejoint Caritas Suisse en octobre 2024. Citoyenne du Soudan du Sud, elle aide nos partenaires locaux à mettre en œuvre des projets communs. Elle ne se laisse pas décourager par les obstacles quotidiens : « Les
incertitudes, les barrages routiers, les inondations saisonnières et la baisse des financements nous posent des défis. Mais ma motivation, c’est le sourire des personnes que nous aidons. Ces rencontres me rappellent toujours pourquoi je fais ce travail. »
L’objectif de Jenifa : que les enfants comme Malik (découvrez son histoire dans le texte ci-dessus) puissent surmonter leurs traumatismes et réaliser un jour leurs rêves. Un soutien continu et un financement durable sont indispensables pour redonner espoir et dignité à la population du Soudan du Sud.
La faim augmente dans le monde. Pourtant, les États-Unis et d’autres pays riches réduisent massivement les fonds destinés à la coopération au développement. Que faire ? Le réseau international de Caritas appelle à libérer les pays pauvres de leur dette.
Plus d’une personne sur trois dans le monde vit dans un pays qui doit dépenser plus d’argent pour le remboursement de sa dette extérieure qu’il ne peut en consacrer aux services de base comme l’éducation ou la santé. Ces États
140 000 personnes dans le monde ont signé jusqu’ici la pétition.
manquent également d’argent pour lutter contre la pauvreté et s’adapter au changement climatique.
L’endettement colossal des pays les plus pauvres a été un thème central de la quatrième Conférence sur le financement du développement (FfD4), pour laquelle les États membres de l’ONU se sont réu-
nis début juillet à Séville, en Espagne. La question de la dette est un chemin sur lequel la Suisse pourrait s’engager davantage pour défendre les intérêts des pays les plus pauvres. De son côté, le réseau international de Caritas a lancé la pétition
« Turn Debt into Hope », soutenue par une alliance de différentes organisations de la société civile. La pétition a été signée jusqu’ici par quelque 140 000 personnes dans le monde.
Comment prévenir les futures crises de la dette ?
Voici les revendications que Caritas a présentées à Séville : la crise actuelle doit être stoppée par l’annulation de ces dettes insoutenables. Il faut également prévenir les futures crises en réformant le système financier mondial et en créant de meilleures réglementations. Malgré tout,
la déclaration finale de la conférence du FfD4 ne contient malheureusement que des déclarations d’intention non contraignantes à ce sujet.
La vague de chaleur lors de la conférence de Séville n’a pas entraîné de sensibilité particulière aux questions climatiques. Pourtant, ce sont justement les pays du Sud global qui souffrent le plus de la crise climatique. Les phénomènes extrêmes se multiplient et privent les populations de leurs moyens de subsistance.
La crise climatique accroît les besoins financiers
Qui paie pour que ces populations puissent s’adapter aux nouvelles réalités climatiques ? La Suisse s’est engagée, dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, à aménager de manière équitable sa contribution au financement international dans le domaine du climat. Nous sommes aujourd’hui loin du compte, comme le montre une analyse de Caritas Suisse en collaboration avec Alliance Sud. La contribution de la Suisse doit augmenter de manière significative, elle ne doit pas simplement se faire au détriment de la lutte contre la pauvreté, comme c’est le cas actuellement. En parallèle, l’augmentation de la contribution suisse doit continuer à privilégier les subventions plutôt que les crédits, faute de quoi la crise de la dette s’aggravera encore.
Après la désillusion de Séville, il faudra se pencher sur ces questions urgentes lors des prochaines conférences onusiennes. (sg)
Pétition Caritas
« Turn Debt into Hope » caritas.ch/fr/aveclendettement-lextremepauvrete-augmente
Plus de 11 % des réfugiés en Bosnie sont des mineurs non accompagnés –des enfants et des jeunes qui ont quitté leur pays, seuls, séparés de leurs familles. Au centre d’accueil Caritas de Sarajevo, ils bénéficient de la sécurité et de la stabilité nécessaires pour surmonter leurs expériences traumatisantes.
Il règne une atmosphère particulière dans le centre. Pour les mineurs non accompagnés, c’est un espace protégé dans lequel ils peuvent retrouver le calme. « Nous
« Notre priorité est d’offrir aux jeunes une sécurité physique et émotionnelle. »
observons souvent comment les enfants et les jeunes respirent à leur arrivée », raconte Mirela Suman, responsable de projet du centre d’accueil. « Beaucoup savent déjà que les conditions ici sont
nettement meilleures que dans d’autres camps. Ils sont impatients de retrouver un environnement stable et d’être enfin en sécurité. »
Bien plus que juste un toit
Le centre offre à ces mineurs plus qu’un simple hébergement. Ils ont accès à l’éducation, aux soins de santé et à un soutien psychosocial. « Notre priorité est de leur offrir une sécurité physique et émotionnelle. Ce n’est qu’ainsi qu’ils peuvent commencer à assimiler leurs expériences traumatisantes et redevenir des enfants », explique Mirela Suman.
La vie quotidienne au centre est marquée par la stabilité et la routine. Les enfants et les jeunes participent à des activités de loisirs, suivent des ateliers éducatifs et sont pris en charge 24 heures sur 24. « Il est important qu’ils aient une structure stable qui les aide à s’ouvrir et à guérir au quotidien », ajoute Mirela Suman. Pour cela, ils bénéficient d’un accompagnement individuel afin de renforcer leurs atouts et de leur donner du courage pour l’avenir.
Le travail au centre a un réel impact sur leurs vies : « Un jeune est arrivé au centre après avoir vécu des choses difficiles. Au début, il présentait des signes typiques de traumatisme, comme la colère et le repli sur soi. Il jouait sans cesse au football seul dans la cour. Nous avons reconnu son potentiel et l’avons placé dans un club local. Aujourd’hui, il s’entraîne régulièrement avec la première équipe. Il apprend le bosnien et a même demandé l’asile », raconte Mirela Suman avec enthousiasme.
Un soutien qui dure
La plupart des enfants et des jeunes restent au centre jusqu’à ce qu’ils puissent poursuivre leur voyage en toute sécurité ou être réunis avec leur famille. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités pour retrouver des proches et permettre le regroupement familial en toute sécurité », explique Mirela Suman. Même lorsque les enfants et les jeunes quittent le centre, le soutien ne s’arrête pas brusquement : « Nos animateurs restent souvent en contact avec eux, les accompagnent dans leur parcours et les aident chaque fois que c’est nécessaire. »
Chacune et chacun de ces mineurs non accompagnés apporte son histoire –marquée par l’exil et l’espoir d’un avenir meilleur. Dans le centre d’accueil de Caritas, ils ne sont pas livrés à euxmêmes. (tb)
Nos projets en Bosnie-Herzégovine : caritas.ch/bosnie-herzegovine
En Suisse, plus d’un demi-million de personnes s’occupent d’un membre de leur famille. Urs Baumeler s’occupe lui aussi chaque jour de sa femme Bernadette qui est atteinte de sclérose en plaques. Il est encadré de manière professionnelle par Caritas et reçoit un salaire.
La maladie est arrivée insidieusement.
Dès l’âge de 18 ans, la sclérose en plaques s’est manifestée chez Bernadette Baumeler. Aujourd’hui, cette femme de 64 ans se déplace en fauteuil roulant et dépend de l’aide de son mari Urs.
« Les conseils pratiques m’aident énormément. »
Cet homme de 63 ans l’aide à se lever, à se doucher, à s’habiller et bien d’autres choses encore. Cet informaticien en préretraite est présent 24 heures sur 24 pour sa femme : « Une évidence. Ma femme me porte aussi. » Certes, les soins ne remplissent pas toute la journée d’Urs Baumeler. « Mais je n’ai pas non plus de pauses prolongées. Je dois toujours aider Bernadette. »
Un salaire horaire de 35,50 francs
En Suisse, environ 600 000 personnes s’occupent d’un membre de leur famille.
Mais elles ne reçoivent pas de salaire pour cela. De plus, de nombreux proches aidants réduisent leur temps de travail, ce qui peut entraîner une perte d’emploi et une réduction des prestations sociales.
C’est ce risque de pauvreté que Caritas Suisse souhaite réduire. Elle engage donc des proches aidants pour un salaire horaire de 35,50 francs et cotise aux
assurances sociales. Le financement de cette activité est assuré par le système de santé, et non par des dons. Urs Baumeler estime qu’il s’agit d’un « signe de reconnaissance important » ; pour Bernadette Baumeler, c’est aussi un soulagement de savoir que l’engagement de son mari est reconnu financièrement.
Urs Baumeler ne se laisserait toutefois pas embaucher par n’importe quelle organisation : « J’ai choisi Caritas parce que c’est une organisation à but non lucratif et qu’elle ne fait pas de bénéfices. »
Accompagnement professionnel
En plus de son salaire, Urs Baumeler reçoit de Caritas un accompagnement professionnel de la part d’une infirmière, Rita Kurmann. Elle effectue des visites régulières à domicile et discute de la manière de gérer les situations stressantes.
« Ces conseils pratiques m’aident énormément, déclare Urs Baumeler. Si l’on pratique les mêmes activités tous les jours, on ne remarque même pas si l’on fait quelque chose de faux. Le regard professionnel extérieur de Rita est très utile à cet égard. Cela me rassure. » (nj)
Vous trouverez un portrait vidéo d’Urs et Bernadette Baumeler et tout ce qui concerne le financement de notre initiative pour les proches aidants sur www.caritascare.ch (en allemand)
En Suisse, il existe de plus en plus d’organisations qui emploient des proches aidants. Caritas pour sa part est active dans les cantons de Bâle-Ville, BâleCampagne, Berne, Lucerne, Zoug, Schwytz, Uri, Nidwald et Obwald. Les régions de Zurich et d’Argovie suivront bientôt.
Contrairement aux entreprises à but lucratif, l’objectif de Caritas est de maintenir les coûts pour les caisses d’assurance maladie et les pouvoirs publics aussi bas que possible. Cela est réalisable parce que Caritas ne fait pas de bénéfices. Les recettes obtenues sont utilisées pour financer les salaires des infirmières, les charges administratives ainsi que des cours de formation continue gratuits pour les proches aidants.
L’éboulement de Blatten fin mai a détruit une grande partie du village. Les organisations humanitaires et les autorités sont rapidement intervenues pour venir en aide aux sinistrés. Silvano Allenbach de Caritas Suisse explique comment se déroule l’aide aujourd’hui.
Silvano Allenbach, où en est l’aide aux sinistrés de Blatten ?
Lors d’une catastrophe, il est essentiel d’agir rapidement – toutefois, la population dépend également de mesures à long terme. Notre soutien s’inscrit dans un processus en plusieurs étapes, des premiers jours après la catastrophe jusqu’à l’aide à long terme. Grâce à la grande solidarité de la population suisse, nous avons la possibilité de rester aux côtés des personnes touchées pendant longtemps.
Pouvez-vous être plus précis ?
Dans la première phase, immédiatement après l’éboulement, l’aide d’urgence est au centre des préoccupations. Début juin déjà, nous avons procédé aux premiers versements en collaboration avec la Croix-Rouge suisse (CRS) et la Chaîne du Bonheur : les habitants de Blatten ont reçu 2000 francs chacun. Ils pouvaient disposer librement de cet argent et l’utiliser pour ce dont ils avaient le plus besoin, vêtements, jouets ou encore nouveau chargeur.
Qu’est-ce qui suit cette aide immédiate ?
La deuxième phase est une aide transitoire : les personnes sinistrées ont soudainement des dépenses supplémentaires, pour un logement temporaire, de nouveaux meubles ou parce que les trajets pour se rendre au travail sont plus longs. Dans ce cas, nous apportons un soutien financier dans la mesure où les assurances ne couvrent pas tous ces frais supplémentaires.
Ensuite, il y a encore une troisième phase…
Exactement, la couverture des coûts résiduels. Il s’agit ici de charges à moyen et long terme. Cela peut concerner la perte d’objets ménagers ou des réparations qui ne sont pas couvertes par les assurances. Nous examinons chaque cas avec soin et de manière individuelle.
Comment faire en sorte que le soutien se déroule de manière ordonnée ?
L’étroite collaboration avec les autorités valaisannes, la Croix-Rouge suisse, la Chaîne du Bonheur et d’autres organisations humanitaires est décisive. Les demandes sont évaluées en commun lors de séances régulières. Caritas est aussi en contact avec des acteurs tels que fondssuisse – une fondation qui apporte son soutien en cas de dommages dus aux éléments naturels – afin de bien coordonner les prestations d’aide.
Que se passe-t-il avec les dons qui dépassent les besoins actuels ?
Dans un premier temps, les dons sont affectés aux trois phases de l’aide à Blatten. S’il devait rester des fonds, nous les utiliserions dans le cadre de notre fonds catastrophe pour la Suisse. Nous pourrons ainsi apporter une aide rapide et efficace lors de futures catastrophes naturelles, même de faible ampleur, survenant à l’intérieur du pays et sans grand retentissement médiatique. (tb)
Prendre ses dispositions, régler sa succession de manière prévoyante, en temps utile et selon ses propres souhaits : c’est sans doute ce que souhaitent la plupart d’entre nous.
Le dossier de prévoyance de Caritas Suisse contient des informations utiles pour rédiger des directives anticipées, un mandat pour cause d’inaptitude et un testament. Grâce à l’aide sur notre site web, vous bénéficiez d’un accompagnement pas à pas dans l’élaboration de ces documents. Vous y trouverez également les réponses à vos questions relatives au droit successoral.
Un testament vous permet de décider de manière autonome et juridiquement contraignante comment votre succession sera répartie et comment vos valeurs seront respectées. En faisant bénéficier Caritas Suisse d’une mention testamentaire, vous soutenez notre travail et avez la certitude que votre don sera utilisé conformément à votre volonté. Vous avez des questions sur ce thème ? Bernhard Leicht, responsable héritages et legs à Caritas Suisse, se tient à votre disposition par mail à bleicht@caritas.ch ou par téléphone au +41 41 419 24 69.
Bernhard Leicht, responsable héritages et legs
Commandez le dossier de prévoyance de Caritas sur : caritas.ch/fr/heritage-et-legs
Une nouvelle année scolaire représente une charge financière supplémentaire pour les familles dont le budget est serré. C’est pour cette raison que les Épiceries Caritas ont lancé l’action « Rentrée scolaire ». Pendant l’été, les 22 magasins ont proposé un grand choix de cartables, de sacs de gym, de trousses et d’autres articles, avec des réductions allant jusqu’à 80 %. Tout cela a été rendu possible grâce au soutien de fournisseurs et de fondations.
La demande a été très élevée : en l’espace de quelques semaines, tous les produits ont été vendus. En tout, environ 5000 enfants ont pu profiter de cette offre. Le directeur Thomas Künzler est ravi : « Chaque enfant doit pouvoir commencer la nouvelle année scolaire avec joie et dignité – c’est exactement ce que nous avons permis grâce à cette action. » (nj)
« Renforcer les femmes, combattre la pauvreté » Jeudi 18 septembre 2025, 17 h 00 –18 h 00, en ligne (en allemand) Dans le cadre de différents projets, Caritas Suisse s’engage de manière ciblée pour l’autonomisation des femmes et des filles. L’exemple des productrices de miel en Éthiopie montre comment cela se traduit dans la pratique. Des témoignages illustrent comment l’émancipation peut se développer – même dans des conditions difficiles. Plus d’informations et inscription à la séance d’information : caritas.ch/frauenstaerken
Événements des Caritas régionales De nombreux événements ont lieu dans plusieurs régions de Suisse. Vous trouvez toutes les manifestations organisées par les Caritas régionales sur caritas-regio/fr/agenda
Renseignements et inscription
Courriel : event@caritas.ch
Téléphone : 041 419 24 19
En ligne : caritas.ch/evenements
Différents modèles, couleurs vives : les Épiceries Caritas proposent un grand choix de cartables et d’autres fournitures scolaires. Plus d’informations :
Pour de nombreux requérants d’asile mineurs non accompagnés, les vacances d’été sont une période de solitude. Le camp de vacances de youngCaritas représente pour eux un changement et offre à de jeunes bénévoles la possibilité de s’engager pour une cause qui a du sens.
Randonnée, jeux, bricolage, baignade, grillades, cuisine, soirée disco : ces expériences de camp sont inoubliables – et pour de nombreux enfants et adolescents en Suisse, elles font partie intégrante du programme estival, année après année. D’où l’intérêt du camp d’été de youngCaritas. « Nous voulons réunir des jeunes de cultures et d’expériences de vie différentes et leur offrir la possibilité de passer une semaine formidable ensemble, d’échanger et de tisser de nouveaux liens », explique Christine Beeler, coresponsable du projet.
2 semaines, 70 jeunes et 20 moniteurs
L’intérêt pour le camp d’été youngCaritas ne cesse de croître. C’est pourquoi deux camps ont été organisés pour la première fois cette année, l’un à la mi-juillet à Adelboden et l’autre début août à Oeschseite
(Zweisimmen). Une équipe de direction composée de dix bénévoles a été constituée pour chacun des deux camps. Il a été particulièrement réjouissant de constater qu’en plus de quelques moniteurs de longue date, treize nouveaux bénévoles ont pu être recrutés et ont participé au camp avec un grand enthousiasme.
Beaucoup de moments forts
Plus de 70 participants de quatorze pays différents, dont des jeunes réfugiés d’Afghanistan, de Syrie, de Somalie et d’Ukraine, ont profité d’un programme varié. Ils ont sûrement tous une opinion différente sur le meilleur moment du camp. Entre les cerfs-volants qu’ils ont eux-mêmes confectionnés, la baignade et la session jam autour du feu de camp, le camp d’été youngCaritas a été rempli de nombreux moments forts et de souvenirs inoubliables. (lb)
Laura Meile, responsable bénévole
« Créer des souvenirs pour la vie avec de nouveaux amis est pour moi un enrichissement dont je ne peux pas me passer. »
Mahdi Gholami, ancien participant (aujourd’hui bénévole à youngCaritas)
« Le camp d’été youngCaritas a été pour moi une expérience inoubliable ! J’ai rencontré beaucoup de nouveaux amis, j’ai ri, j’ai joué et j’ai vécu plein de belles choses. J’ai particulièrement apprécié la cohésion du groupe et la bonne ambiance. Tout le monde était le bienvenu et nous avons tout simplement passé un bon moment ensemble. Je le recommande à tous ceux qui veulent s’amuser tout en faisant une bonne action. »
Plus d’informations : youngcaritas.ch/sola
Nos projets apportent une aide d’urgence et créent des moyens de subsistance durables malgré la crise climatique.
Oui à un monde sans pauvreté
Non, cette terre ne les nourrit plus