Boards #8

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Madagascar, terre d’émerveillement

TRIP

Wundervolles Madagaskar

Coaching aux Canaries

Elia Colombo & Elena Lengwiler En route pour Paris 2024

INTERVIEW

Elia Colombo & Elena Lengwiler Kurs auf Paris 2024

Camille Losserand Toujours plus haut

STORY WINDSURF

Coaching auf den Kanaren

KITESURF

Camille Losserand Hoch, höher und noch höher

Pump Fictions

Pour sa huitième édition, Boards sort un grand format avec 112 pages dédiées à vos sports, spots et riders favoris. Bien que la Suisse soit un petit pays « landlocked », elle regorge de riders talentueux. À quelques mois des Jeux olympiques, nous avons rencontré Elia Colombo et Elena Lengwiler qui entrent en phase finale de préparation. L’entrée en lice des nouveaux supports, l’iQFoil et le Kite Formula, donnera un coup de boost bienvenu à la version olympique de nos sports.

Dans ce numéro, découvrez aussi l’interview de la lausannoise Camille Losserand, qui a réalisé l’exploit de devenir championne du monde de Big Air ainsi que le dossier consacré à la jeune et talentueuse génération de foilers. Créatifs, nos riders le sont aussi, et Balz Müller « le foiltastique » en est la figure de proue. Il vous livre tous ses secrets pour atteindre plus de 300 jours par année sur l’eau, alors qu’une autre bande de pumpfoiler est partie rider des lieux insolites.

L’envie de vous évader est grande ? Les images que la team Reedin nous a rapporté de Madagascar vous feront rêver. Un trip à ajouter absolument sur votre (longue) bucket list. Et pour vous impressionner encore plus, nous revenons aussi en images sur les incroyables performances en freestyle des meilleurs mondiaux lors du GVA Wind Festival, un événement que nous coorganisons avec Tropical Corner. D’une importance primordiale pour la promotion de nos sports, les associations de kite Suisse et SUP Suisse soutiennent le magazine, mais aussi le développement de leur sport respectif en Suisse.

Cher/chère lecteur/-trice, souvenez-vous que le magazine que vous tenez entre vos mains est à prix-libre et que vous pourrez recevoir le prochain numéro directement à la maison en versant le montant de votre choix en suivant ce code QR.

Plus

de cent pages de multiglisse

Über hundert

Seiten

Surfen in all seinen Facetten

Die achte Ausgabe von Boards ist besonders umfangreich: 112 Seiten für eure liebsten Surfsportarten, Spots und Rider. Zwar ist die Schweiz ein kleines Land ohne Meerzugang, doch sie ist unglaublich reich an Surftalenten. Nur wenige Monate vor der Olympiade haben wir mit Elia Colombo und Elena Lengwiler gesprochen, für die nun die heisse Endphase der Vorbereitungen beginnt. Die Olympia-Premiere der Bootsklassen iQFoil und Formula Kite wird den entsprechenden Sportarten einen willkommenen Boost geben.

In dieser Ausgabe findet ihr ausserdem ein Interview mit der Lausanner Kitesurferin Camille Losserand, der es gelungen ist, Big-Air-Weltmeisterin zu werden, sowie einen Sonderteil zu den Talenten der jungen Foil-Generation. Auch an Kreativität mangelt es unseren Ridern nicht. Das beweisen der «foiltastische» Balz Müller, der euch verrät, wie man es schafft, mehr als 300 Tage im Jahr auf dem Wasser zu verbringen, sowie ein Grüppchen von Pumpfoilern, das losgezogen ist, um an überaus ungewöhnlichen Orten zu surfen.

Ihr sehnt euch nach einer Auszeit? Dann werden euch die Bilder des Reedin-Teams aus Madagaskar ins Träumen bringen. Diesen Trip solltet ihr unbedingt auf eure (bestimmt schon lange) Bucket List setzen. Nicht viel weniger beeindruckend dürften die Bilder von den unglaublichen Moves der weltbesten Freestyler vom GVA Wind Festival sein, einem Event, den wir gemeinsam mit Tropical Corner organisieren. Schliesslich noch ein überaus wichtiger Punkt, was die Förderung unseres Gleitsports betrifft: Die Schweizer Kitesurfverbände und SUP Suisse unterstützen nicht nur dieses Magazin, sondern setzen sich auch für die Weiterentwicklung ihres Sports in der Schweiz ein.

Liebe Leserinnen und Leser, denkt daran, dass ihr das Magazin, das ihr in Händen haltet, zu einem von euch bestimmbaren Preis erwerben könnt. Ihr möchtet die nächste Ausgabe in eurem Briefkasten haben? Dann zahlt einfach einen Betrag eurer Wahl über diesen QR-Code!

Sommaire Inhalt

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What’s up in Switzerland?

Sport What Where When Calendar 2024

Swiss Surf Tour - Riversurfjam Thun Thun 7 September Wing, Pump, Fun Swiss foiling Tour - Vingelz Vingelz 7-8 September Bielersee Kite, Pump

Suisse Surfing Training Camp Somo, Spain 1-4 October for all Level

Surf, SUP Swiss Surfing & SUP Championship Somo, Spain 5-12 October

Wing, Pump, Fun Swiss foiling Tour Porto Pollo, Italy 7-12 October

Surf Swiss Surf Tour - Alaia Open Winter Cup Sion 1-30 November

Pump Fictions

Ils partent en quête de nouveaux terrains de jeu : des parcs d’attractions aux lacs de haute montagne en passant par une grotte corse, les pumpfoilers suisses ouvrent un nouveau chapitre insolite aux ambiances toutes plus cinématographiques les unes que les autres.

Von Freizeitparks über eine Grotte auf Korsika bis hin zu Hochgebirgsseen: Schweizer Pumpfoiler sind auf der Suche nach neuen Spielwiesen und schlagen mit filmreifen Szenerien ein neues, aussergewöhnliches Kapitel auf.

Texte : Patricia Oudit

Text: Patricia Oudit

Avec Michi Näf et sa bande de globe-foilers

Appelons ça une quête : celle de l’expérience pumpfoil la plus folle, dans laquelle la Suisse est passée maîtresse. Car quand on n’a pas d’eau salée, on a de douces et dingues idées. Il est vrai que la discipline qui se pratique sur n’importe quel plan d’eau et se passe d’Éole ouvre le champ des possibles ici et ailleurs. Aux commandes : les quatre fantastiques Michi Näf, Laura Rudolph, tous deux wingfoilers de renom, très actifs dans le coaching des jeunes chez Foilmania, ainsi que Kilian Braun et Benjamin Friant, duo de spécialistes du pumpfoil dans sa version « No Limit ».

Unterwegs mit Michi Näf und seinen «Globe Foilers»

Es ist eine Suche: eine Suche nach dem verrücktesten Pumpfoil-Erlebnis. Und darin sind die Schweizer Meister. Denn, wenn man kein Salzwasser hat, hat man süsse, verrückte Ideen. Und dieser Sport, für den es nur eine Wasserfläche und keinen Wind braucht, eröffnet hier und anderswo natürlich völlig neue Möglichkeiten.

An der Spitze: Die fantastischen Vier Michi Näf, Laura Rudolph, beide bekannte Wingfoiler, die sehr aktiv im Jugendtraining bei Foilmania sind, sowie Kilian Braun und Benjamin Friant, Expertenduo in Sachen «No limit»Pumpfoil.

Autant dire que ces globe-foilers ne sont pas du genre à s’arrêter à de vils obstacles placés en travers de leurs boards comme les fontaines d’eau et les cordes qu’il a fallu éviter dans les eaux de Rulantica, le gymkhana aquatique d’Europa-Park, pour un show inédit de 2 h qui brûle les cuisses. Michi Näf et sa team n’en finissent plus d’explorer les spots pumpables inattendus mais toujours féériques. Comme fin mars, cette incursion hivernale dans le lac du Klöntal gelé. Situé à une altitude de 848 mètres, ce lac aux allures de fjord norvégien, considéré comme l’un des plus beaux lacs de Suisse, est d’ordinaire envahi par les adeptes de la plongée sous glace. Ou plus tôt, en fin d’année dernière, ils s’essayaient à un run devant le château de Hallwyl, l’un des plus beaux châteaux d’eau de Suisse, en Argovie. « L’idée est de surprendre le public qui ne s’attend pas à nous voir débarquer avec nos foils dans des endroits qui sont réservés à du tourisme « classique » ou à une discipline adaptée aux lieux. Mais aussi de produire de belles images, films et photos, de faire rêver. On choisit donc nos endroits en fonction de leur beauté et de leur originalité », précise Michi Näf pour qui le parc d’attractions semble devenu une seconde nature puisqu’il est aussi allé pumper à l’Alpamare, le plus grand parc aquatique suisse à Pfäffikon.

Diese «Globe Foilers» lassen sich nicht von popeligen Hindernissen aufhalten, wie den Wasserfontänen oder Seilen, denen sie im Rulantica, der Wasserwelt des Europaparks, bei einer einzigartigen zweistündigen Show, die ihre Oberschenkel zum Brennen brachte, ausweichen mussten. Michi Näf und sein Team klappern reihenweise Spots ab, die sich zum Pumpfoilen eignen und ungewöhnlich, aber in jedem Fall zauberhaft sind. Wie Ende März, als sie ein winterlicher Ausflug zum gefrorenen Klöntalersee führte. Der auf 848 Metern gelegene fjordartige See gilt als einer der schönsten der Schweiz und wird normalerweise von Eistauchern gestürmt. Davor, Ende des letzten Jahres, legten sie eine Performance vor dem Schloss Hallwyl im Aargau hin, einem der schönsten Wasserschlösser der Schweiz. «Es geht darum, die Öffentlichkeit zu überraschen, die nicht damit rechnet, dass wir mit unseren Foilboards an Orten aufkreuzen, die für den «klassischen» Tourismus oder einen ortsüblichen Sport bestimmt sind. Aber auch um schöne Bilder, Filme und Fotos, die die Leute zum Träumen bringen. Wir wählen unsere Orte daher nach ihrer Schönheit und Originalität aus», erklärt Michi Näf, dem Freizeitparks offenbar zu einer zweiten Natur geworden sind, denn auch das Alpamare in Pfäffikon, den grössten Schweizer Wasserpark, hat er pumpend unsicher gemacht.

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L’été dernier, les pumpers fous ont déniché la perle visuelle qui manquait à leur filmographie. « Avec Kilian Braun, on a mis le cap sur la Corse et une grotte repérée sur une carte. On est arrivés par bateau, et hormis le petit rayon de lumière à l’entrée, il faisait nuit noire à l’intérieur. Complètement surnaturel, comme atmosphère ! » D’autant plus étrange que la grotte se visite et qu’en été, eaux translucides et grosses chaleurs obligent, l’afflux de touristes est incessant. « Ils ont eu un show gratuit rien que pour eux, se souvient Michi. Et nous, on était comme des dingues d’avoir trouvé cette scène inédite pour nous exprimer ! » Et ce n’est que le début de la longue bucket list que le foiler a sur son smartphone et qu’il garde secrète histoire de conserver l’esprit de surprise. Heureux d’être les pionniers d’un nouveau genre : le pump fiction...

Im vergangenen Sommer haben die verrückten Pumpfoiler das Megasetting entdeckt, das in ihrer Filmografie noch fehlte. «Mit Kilian Braun haben wir Kurs auf Korsika und eine auf der Karte gefundene Grotte genommen. Als wir mit dem Boot ankamen, war es abgesehen von einem kleinen Lichtstrahl am Eingang stockfinster im Inneren. Eine völlig übernatürliche Atmosphäre!» Umso seltsamer, als die Grotte besichtigt werden kann und im Sommer glasklares Wasser und angenehme Kühle unzählige Touristen anlocken. «Sie bekamen eine kostenlose Show nur für sich», erinnert sich Michi, «und wir freuten uns wie verrückt, eine solch einzigartige Bühne gefunden zu haben!» Und das ist erst der Anfang der langen Bucket List auf dem Smartphone des Foilers, die er jedoch der Überraschung wegen geheim hält. Die Gruppe ist jedenfalls stolz, ein neues Genre kreiert zu haben: Pump Fiction ...

Le pump au sommet avec le team Indiana

Chargé comme des mules, sacs de plus de 20 kilos sur le dos comportant chacun foil, tente, duvet, combi 3/2 mm flambant neuves et un appareil à raclette, on est Suisse ou on ne l’est pas, un duo de copains attaquait la montée vers le Lac bleu d’Arolla (2090 m). Située au fond du Val d’Hérens, cette langue d’azur est sertie dans un « site alpin enchanteur », dixit la description de l’office du tourisme, au milieu des mélèzes, des arolles, des marmottes, chamois, et papillons. « Sauf qu’on avait une caisse de poisson rouge ! relate Léo Berner, pour soutenir la comparaison animalière. Heureusement qu’on avait renoncé aux wings, car le souffle aurait vraiment manqué ! »

Pumpfoilend die Gipfel erobern mit dem Indiana-Team

Beladen wie Packesel, mit jeweils einem über 20 Kilo schweren Rucksack auf dem Rücken mit Foil, Zelt, Daunenschlafsack, 3/2-mm-Anzug und Raclettegerät (für echte Schweizer unverzichtbar) machten sich zwei Freunde an den Aufstieg zum auf 2090 Metern gelegenen Lac Bleu von Arolla. Der azurblaue See liegt am Ende des Val d‘Hérens an «einem zauberhaften Ort (...), der von Lärchen, Arven, Murmeltieren, Gämsen und Schmetterlingen umgeben ist» – so die Beschreibung des Tourismusbüros. «Wir schnauften einfach nur wie ein Walross!», erzählt Léo Berner, um in der Tierwelt zu bleiben. «Zum Glück hatten wir nicht auch noch die Wings mitgenommen. Das hätten wir echt nicht gepackt!»

Le défi s’annonçait épique autant qu’ambitieux pour Léo, double casquette de prof de géo et de sport dans un gymnase lausannois, et de patron d’une boîte de production audiovisuelle accompagné de son pote Steeve Fleury, artiste et designer-développeur pour la marque Indiana. Si le premier est un habitué des montagnes et sait enfiler les crampons, le second est un néophyte des glaciers, dans le plus pur style aquatique. Alors, le givre sur les foils au petit matin, il faut gérer… Mais les runs au pied des Aiguilles rouges font tout passer, et les -5 °C du premier bivouac sont vite effacés par les corps qui chauffent en pumpant et le bonheur de rider à 2800 m sous un glacier. Mais le dernier jour, après une nuit à 2200 m plus clémente à la belle étoile, Léo et Steeve, en route pour un col à 3300 m afin de replonger vers le barrage du lac des Dix, doivent rebrousser chemin à cause des crevasses que la chaleur estivale a dangereusement agrandies. Impossibles à franchir. « Le renoncement fait partie de la montagne », relativise Léo qui ne sent pas de faire prendre le moindre risque à son équipe. « En montant, j’avais repéré une petite gouille profonde de 50 cm. Limite pour le foil qui s’est fait stopper net plusieurs fois dans la vase, mais avec un kicker pour le départ, ça a fini par passer ! » Trois jours, trois lacs et 1600 m de dénivelé positif plus tard, les voici redescendus dans la vallée, le dos cassé, le cœur léger et l’esprit plus libre et aventureux que jamais. Et d’autres idées « foils » encore en gestation, après avoir porté le pump au sommet.

Das Unterfangen versprach legendär, aber auch herausfordernd zu werden, wie Léo klar wurde, der neben seinem Beruf als Geografie- und Sportlehrer in einem Lausanner Gymnasium eine audiovisuelle Produktionsfirma leitet. Sein Begleiter: sein Kumpel Steeve Fleury, seinerseits Künstler sowie Designer und Entwickler für die Marke Indiana. Während Ersterer in den Bergen zu Hause ist und weiss, wie man Steigeisen anlegt, sind richtige Gletscher für Letzteren unbekanntes Terrain. Raureif auf den Foils am frühen Morgen? Okay ... Nach den Runs am Fusse der Aiguilles Rouges ist das vorbei. Auch die minus fünf Grad der ersten Nacht im Zelt sind schnell vergessen, nachdem der Körper durch das Pumpen in Wallung ist, und dank des Glücksgefühls, das sich beim Surfen auf 2800 Metern unterhalb eines Gletschers einstellt. Doch am letzten Tag, nach einer milderen Nacht auf 2200 Meter unter freiem Himmel müssen Léo und Steeve auf dem Weg zu einem Pass auf 3300 Metern, über den sie zur Staumauer des Lac des Dix gelangen wollten, umkehren. Der Grund: Gletscherspalten, die sich durch die Sommerhitze gefährlich vergrössert haben. Keine Chance, sie zu überqueren. «In den Bergen kann man eben nicht immer alles planen», so Léo, der sein Team auf keinen Fall in Gefahr bringen möchte. «Beim Aufstieg hatte ich einen kleinen, 50 cm tiefen Tümpel entdeckt. Grenzwertig für das Foil, das mehrfach abrupt im Schlamm stecken blieb, doch mit einem Kicker für den Start ging es schliesslich!» Drei Tage, drei Seen und 1600 positive Höhenmeter später kommen sie wieder im Tal an: mit kaputtem Rücken, bester Laune und grosser Lust auf weitere Abenteuer. Nach ihrer Pumpfoil-Gipfeltour planen sie nun schon die Umsetzung weiterer «foilig» verrückter Ideen.

©Valentin Rey
©Valentin Rey

Andy‘s Kiteshop, Goldau www.kite-shop.ch AF Sport, Flüelen www.windsurfing-urnersee.ch Boarderhouse, Berlingen www.boarderhouse.ch Hot Tension, Monthey www.hot-tension.ch Honu SUP, Thun www.honu.ch Hydrosport, Künssnacht www.hydrosport.ch Kite24, Sementina www.kite24.ch SportTrend Shop, Hinwil www.sport-trend-shop.ch Sunsetshop, Nidau www.sunsetshop.ch Technosurf , Geneva www.technosurf.ch Windsurfing Silvaplana www.windsurfing-silvaplana.ch

Distribution Switzerland: www.sideshore.ch www.armstrongfoils.com

Le Tessinois âgé de 28 ans, Elia Colombo, entre dans la phase finale de sa préparation olympique. Extrêmement polyvalent et capable de rivaliser avec les meilleurs dans toutes les conditions, il s’annonce comme un concurrent redoutable qui pourrait briller très fort à Marseille !

Propos recueillis par Pauline Katz

Optimist, laser, 420, RS:X et maintenant iQFoil, tu as toujours su t’adapter. Comment s’est passée pour toi la transition du RS:X à l’iQFoil ?

J’ai commencé le RS:X en 2013 et j’ai eu pour ambition de me qualifier pour les Jeux de Rio. Mais avec seulement trois ans de pratique, c’était un peu mission impossible. Par ailleurs, les régates sans vent, emblématiques du RS:X, n’étaient pas trop mon truc. Pour moi, la planche, c’est la vitesse, le planning. Quand le foil a fait son apparition, j’ai tout de suite accroché. Et quand il est devenu olympique, je me suis logiquement lancé dans une campagne olympique. Je pense vraiment que cette discipline a fait du bien à notre sport, elle est bien plus intéressante à suivre et à pratiquer !

Tu as qualifié la Suisse pour les JO lors des Mondiaux à la Hague en 2023. Raconte-nous comment s’est déroulée la compétition pour toi ?

Les conditions étaient vraiment super techniques, avec un vent très léger et beaucoup de courant. Il y a aussi eu de longs moments d’attente et cela a nécessité de rester concentré toute la semaine. Je suis quand même très content de ma performance, à l’exception d’un protest perdu le dernier jour qui m’a coûté pas mal de places au classement général. Néanmoins, tout s’est bien fini car j’ai réussi à qualifier la Suisse en terminant 11e nation, et c’était l’objectif principal.

Elia Colombo (28) befindet sich in der Endphase seiner Olympiavorbereitungen. Der extrem vielseitige Tessiner wird es seiner Konkurrenz nicht leicht machen: Er kann es unter allen Bedingungen mit den Besten aufnehmen und hat das Potenzial für ausgezeichnete Resultate in Marseille! Das Gespräch führte Pauline Katz

Optimist, Laser, 420er, RS:X und jetzt iQFoil – du warst schon immer anpassungsfähig. Wie war der Wechsel vom RS:X zum iQFoil für dich?

Ich hatte 2013 mit dem RS:X angefangen und mir vorgenommen, mich für die Spiele in Rio zu qualifizieren. Mit nur drei Jahren Training war das jedoch zum Scheitern verurteilt. Ausserdem waren die für das RS:X typischen Regatten ohne Wind nicht so mein Ding. Surfen heisst für mich Geschwindigkeit, Gleiten. Als das Foil aufkam, hat es mich sofort gepackt. Und als es olympisch wurde, habe ich folglich angefangen, für Olympia zu trainieren. Ich denke, dass diese Disziplin unserem Sport echt gutgetan hat. Sie ist deutlich interessanter anzuschauen und zu praktizieren.

Du hast der Schweiz an der WM 2023 in Den Haag einen Nationenplatz für die Olympischen Spiele gesichert. Wie ist der Wettkampf für dich damals gelaufen?

Die Bedingungen waren wirklich super anspruchsvoll: sehr wenig Wind und eine starke Strömung. Auch gab es lange Wartezeiten und so musste man die ganze Woche über konzentriert bleiben. Ich bin trotzdem sehr zufrieden mit meiner Leistung, abgesehen von einem verlorenen Protest am letzten Tag, der mich einige Plätze in der Gesamtwertung gekostet hat. Trotzdem ist alles gut ausgegangen, da ich der Schweiz als elfter Nation einen Quotenplatz sichern konnte und das war das Hauptziel gewesen.

©Elena Giolai
©Sailing Energy

Comment s’est passé ton début de saison 2024 ?

Le début d’année s’est relativement bien passé. J’ai très bien attaqué les Mondiaux à Lanzarote avant de me blesser au coude et aux côtes lors d’un crash avec un concurrent. Heureusement, rien de très grave et, après 4 semaines de repos, j’ai pu reprendre l’entraînement.

Wie hat deine Saison 2024 angefangen?

Das Jahr hat relativ gut begonnen. An der WM auf Lanzarote habe ich mich sehr gut geschlagen, bevor ich mich dann bei einem Zusammenstoss mit einem Konkurrenten am Ellenbogen und an den Rippen verletzt habe. Zum Glück war es nicht so schlimm und nach vier Wochen Pause konnte ich wieder trainieren.

Gefallen dir die Bedingungen in Marseille?

Ich liebe Marseille als Spot und als Stadt! Ich habe die letzten beiden Sommer dort verbracht und viel trainiert.

Die Bedingungen vor Ort können sehr unterschiedlich sein – von einer leichten Sommerbrise bis hin zum stürmischen Mistral. Diese Vielfalt finde ich super. Sicher ist, dass es sehr heiss werden wird. Ich bereite mich daher auf grosse körperliche Anstrengungen bei extremer Hitze vor.

Du bist ein relativ entspannter Typ ... Empfindest du trotzdem einen gewissen Druck im Hinblick auf Olympia?

Natürlich spürt jeder den Druck bei den Spielen. Letztendlich muss man es schaffen, diesen Druck umzulenken und in positive Energie in Form von Kampfgeist zu verwandeln.

Aimes-tu les conditions marseillaises ?

INTERVIEW

J’adore le plan d’eau et la ville de Marseille ! J’y ai passé les deux derniers étés où je me suis beaucoup entraîné. Les conditions peuvent y être très variables, d’une légère brise estivale à une tempête de mistral. J’aime beaucoup cette diversité. Ce qui est certain, c’est que nous aurons très chaud et je me prépare à accomplir d’importants efforts physiques sous une chaleur extrême.

Tu es un mec plutôt relax… Ressens-tu quand même une certaine pression en vue des JO ?

Bien évidemment, tout le monde ressent de la pression aux Jeux. Le tout est de réussir à la canaliser et à la transformer en une énergie positive faite de combativité.

Quelles sont tes ambitions à Marseille ?

En terminant 10 e l’année passée lors du Test Event, j’ai prouvé que je pouvais jouer aux avant-postes. Le but est donc de me qualifier pour la Medal Race. La Medal Race est structurée en séries éliminatoires. Une fois dans la Medal Race donc, tout est possible, et que le meilleur gagne !

Was sind deine Ziele für Marseille?

Da ich letztes Jahr beim Test-Event Zehnter wurde, habe ich bewiesen, dass ich vorne mitmischen kann. Das Ziel ist also, mich fürs Medal Race zu qualifizieren. Das Medal Race ist als Ausscheidungsserie aufgebaut. Wenn ich es also ins Medal Race schaffe, ist alles möglich. Der Beste wird sich durchsetzen!

Comment vois-tu l’après Jeux ?

Je prendrai tout d’abord quelques semaines de pause, sans planche à voile. Mais je me connais, j’aime tellement naviguer que je ne tiendrai pas longtemps !

Pour l’instant, tout est encore ouvert… Je pense que le choix de continuer ou non jusqu’à Los Angeles dépendra aussi de Marseille. J’ai également d’autres projets extra-sportifs en tête et je me laisse donc toutes les portes ouvertes.

Si tu avais un conseil à donner à la jeune génération qui rêve de se qualifier pour les JO, quel serait-il ?

Je leur dirais de croire en leur rêve et d’être prêts à se battre. Se qualifier pour les Jeux est un projet de longue haleine qui demande une grande détermination. Faites confiance aux gens qui vous entourent et prenez du plaisir dans votre parcours.

Elia

Colombo

Job: Professional Windsurfer

Age: 28 years old

Disciplines: IQ Foil

Homespot: Lugano at the CVLL Sailing Club

Favorite move: Full speed foiling

Sponsor: Sporthilfe, Caffé Chicco D'oro, Banca Stato, Opel

@colo_sui63

Was planst du für die Zeit nach den Spielen? Zunächst werde ich einige Wochen Pause vom Surfen machen. Doch ich kenne mich, ich surfe so gerne, dass ich das nicht lange durchhalten werde! Im Moment ist noch alles offen ... Ich denke, ob ich danach bis Los Angeles weitermache oder nicht, hängt auch von Marseille ab. Ich habe auch noch andere, aussersportliche Projekte im Hinterkopf und lasse mir daher alle Türen offen. Welchen Tipp würdest du der jungen Generation mit Olympiaambitionen geben?

Ich würde ihnen sagen, dass sie an ihren Traum glauben und dafür kämpfen sollen. Eine Qualifikation für Olympia erfordert einen langen Atem und eine grosse Entschlossenheit. Vertraut den Menschen in eurem Umfeld und habt Spass bei dem, was ihr tut.

AUF DEM WEG ZUR WELTSPITZE.

ELIA COLOMBO

UND SEIN OPEL ZAFIRA LIFE �

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Wir wünschen Elia Colombo, Opel Team Suisse Member, viel Erfolg in der neuen Saison!

Camille Losserand

Toujours plus haut

Hoch, höher und noch höher

La Lausannoise, Camille Losserand, a réalisé son rêve en devenant en 2023 championne du monde de Big Air et troisième du monde en freestyle. À tout juste 20 ans, Camille a déjà atteint le sommet de sa discipline et sa courbe de progression reste exponentielle. Nous avons eu la chance d’échanger avec elle alors qu’elle se préparait au Cap-Vert pour la première coupe du monde de l’année sur la mythique vague de Punta Preta. Propos recueillis par Pauline Katz | Photos : GKA

Un tout grand bravo pour ton titre de championne du monde de Big Air 2023 ! Raconte-nous cette journée ? Comment c’était ? Aurais-tu imaginé un jour atteindre cet objectif ?

Tout d’abord merci beaucoup pour cet entretien ! Pour répondre à ta question, cette journée a été sans aucun doute un des moments les plus forts de ma « jeune » carrière. Le fait d’être entourée de ma famille, de mon coach Fabio (ndlr : Fabio Ingrosso, voir portrait dans Boards #7) ainsi que de mes amis m’a véritablement poussée mentalement vers le haut. Devenir championne du monde était mon rêve depuis mes débuts en kite. Je dois dire que je me sentais très calme et paisible. Je croyais en moi et j’étais persuadée de pouvoir atteindre l’objectif que je m’étais fixé. Bien évidemment cela a nécessité beaucoup de travail personnel, de structure et de rigueur, que ce soit lors de mes entraînements techniques sur l’eau et physiques en dehors de l’eau. Sincèrement je ne m’attendais pas à atteindre ce rêve aussi rapidement étant donné que cela ne fait que deux ans que je suis sur le circuit international.

Mit ihrem WM-Sieg im Big Air und einem dritten WM-Platz im Freestyle ist für Camille Losserand 2023 ein Traum in Erfüllung gegangen. Die gerade einmal 20 Jahre alte Lausannerin hat bereits den Höhepunkt ihrer Sportart erreicht und macht weiterhin exponentielle Fortschritte. Wir hatten das Glück, sie interviewen zu dürfen, als sie sich auf den Kapverden für die erste Weltmeisterschaft des Jahres auf der legendären Welle von Ponta Preta vorbereitet hat.

Das Gespräch führte: Pauline Katz | Fotos: GKA

Herzlichen Glückwunsch zu deinem WM-Titel 2023 im Big Air! Erzähle uns von diesem Tag. Wie war es? Hättest du jemals gedacht, dieses Ziel einmal zu erreichen?

Zunächst einmal vielen Dank für dieses Interview! Um deine Frage zu beantworten: Dieser Tag war definitiv eines der Highlights meiner «jungen» Karriere. Die Tatsache, dass meine Familie, mein Trainer Fabio (Anm. d. Red.: siehe Porträt in Boards #7) sowie meine Freunde dabei waren, hat mich mental echt gepusht. Seit meinen Kite-Anfängen habe ich davon geträumt, einmal Weltmeisterin zu werden. Ich muss sagen, dass ich sehr ruhig und entspannt war. Ich habe an mich geglaubt und war überzeugt, das, was ich mir vorgenommen hatte, erreichen zu können. Natürlich war viel persönlicher Einsatz erforderlich gewesen, eine gute Organisation und jede Menge Disziplin – sowohl beim Techniktraining auf dem Wasser als auch beim Ausdauertraining an Land. Ehrlich gesagt hatte ich nicht damit gerechnet, diesen Traum so schnell verwirklichen zu können, denn ich bin ja erst seit zwei Jahren an der internationalen Tour dabei.

Tu as été la première femme au monde à réaliser en compétition un frontroll rodeo contraloop. Avais-tu prévu de le réaliser ? Étais-tu confiante ?

J’avais ce trick, le frontroll rodeo contraloop, dans un coin de ma tête mais je n’avais absolument pas prévu de le faire pendant la compétition étant donné que je ne l’avais jamais essayé auparavant. La finale se passait déjà très bien pour moi, j’avais atterri tous les sauts que j’avais prévus. En pleine compétition, mon coach m’a fait savoir que j’avais déjà plusieurs points d’avance et que c’était le moment d’essayer ce trick là. Je l’avais visualisé avec lui avant de me mettre à l’eau et c’est véritablement cela qui m’a permis de le poser du premier coup.

As-tu encore des rêves à présent ? Quels sont tes projets cette année ?

Ce sport est ma passion donc j’ai bien évidemment toujours envie de faire mieux, de me dépasser, que ce soit dans l’enchaînement des tricks, la hauteur durant les sauts ainsi que dans les vagues. Donc je dirais que mes objectifs sont de me perfectionner toujours plus, que ce soit en vagues ou en freestyle. Je vais participer à toutes les compétitions internationales du GKA cette année et ce serait vraiment incroyable de pouvoir finir de nouveau sur le podium général en fin d’année tant en Big Air qu’en vagues. Ndlr : Camille a très bien entamé sa saison avec une 3e place à la première étape du GKA au Cap-Vert. Un excellent résultat dans des vagues gigantesques !

Du hast als erste Frau der Welt bei einem Wettkampf einen «Frontroll Rodeo Contraloop» gesprungen. War das geplant? Warst du sicher, dass es klappt? Ich hatte diesen Trick, den «Frontroll Rodeo Contraloop», irgendwo in meinem Hinterkopf, aber es war absolut nicht geplant, ihn während des Wettkampfs zu machen, da ich ihn zuvor noch nie ausprobiert hatte. Der Final lief bereits sehr gut für mich, ich hatte alle geplanten Sprünge gestanden. Mitten im Wettkampf sagte mir mein Trainer, dass ich bereits mehrere Punkte Vorsprung hätte und es sich anbieten würde, diesen Trick auszuprobieren. Wir gingen ihn gemeinsam durch, bevor ich aufs Wasser zurückkehrte, und so habe ich ihn tatsächlich auf Anhieb geschafft.

Comment t’entraînes-tu ? Qu’as-tu mis en place ces dernières années pour progresser ? Qu’est-ce qui t’as le plus aidé dans ta progression ?

Ce qui m’aide le plus, c’est lorsque je m’entraîne avec mon coach Fabio. Il a des yeux de lynx, il sait exactement ce que je dois améliorer, que ce soit par rapport à la position du kite ou du timing dans mes mouvements. Je m’entraîne également physiquement en dehors de l’eau, ce qui m’aide à être au top pour les compétitions et éviter de potentielles blessures.

Hast du im Augenblick weitere Träume? Was sind deine Pläne für dieses Jahr?

Dieser Sport ist meine Leidenschaft, also habe ich natürlich immer Lust, mich zu steigern, über mich hinauszuwachsen – sei es bei der Kombination von Tricks, der Höhe bei den Sprüngen oder im Wave. Mein Ziel ist es also, immer noch besser zu werden, sowohl im Wave als auch im Freestyle. Ich werde dieses Jahr an allen internationalen GKA-Wettkämpfen teilnehmen, und es wäre einfach unglaublich, wenn ich es am Ende des Jahres sowohl im Big Air als auch im Wave in der Gesamtwertung wieder aufs Podest schaffen würde. (Anm. d. Red.: Camille ist mit einem dritten Platz am ersten GKA-Tourstopp auf den Kapverden äusserst erfolgreich in die Saison gestartet. Ein ausgezeichnetes Ergebnis in gigantischen Wellen!)

Wie trainierst du? Was hast du die letzten Jahre getan, um voranzukommen? Was hat dir dabei am meisten gebracht?

Am meisten bringt mir das Training mit meinem Coach Fabio. Ihm entgeht einfach nichts. Er weiss genau, was ich verbessern muss, sei es bei der Position des Kites oder beim Timing meiner Bewegungen. Ausserdem mache ich Fitnesstraining an Land, so bin ich in Top-Form für die Wettkämpfe und weniger anfällig für Verletzungen.

Quels conseils donnerais-tu à un •e jeune Suisse •sse qui aimerait se lancer dans une carrière internationale ?

De croire en toi et de suivre tes rêves car tout est possible !

La seule et unique barrière qui existe est ton mental. Je dirais également qu’avoir une famille ou des proches qui te supportent est un vrai plus et personnellement, je ne serai pas là aujourd’hui sans eux !

Peut-on vivre du kite sur la scène internationale ?

Comment t’organises-tu ?

Oui, on peut vivre du kite sur la scène internationale si plusieurs sponsors t’accompagnent dans cette aventure. Cette année, j’ai la chance d’être soutenue par la clinique du sport Hirslanden La Colline, à Genève. Afin de boucler ma saison, je recherche néanmoins encore des partenaires qui souhaiteraient me soutenir. À travers mes valeurs et mon image de sportive engagée, j’offre à ces entreprises une belle visibilité sur la scène internationale et/ou suisse.

Camille Losserand

Job: Kitesurfer

Age: 20 years old

Disciplines: Strapless Freestyle, BigAir, Wave

Homespot: Yvonand & Tarifa

Favorite move: Triple backroll

Sponsor: Duotone, Ion, Chiemsee, Hirslanden

@camille_losserand

Welche Tipps würdest du einem jungen Schweizer/ einer jungen Schweizerin mit Ambitionen für eine internationale Karriere geben?

An sich zu glauben und seine Träume zu verfolgen, denn alles ist möglich! Das einzige Hindernis ist tatsächlich der Kopf. Ausserdem ist es wirklich hilfreich, eine Familie oder Freunde zu haben, die dich unterstützen. Ohne sie wäre ich persönlich heute nicht so weit!

Kann man vom Kiten auf internationalem Niveau leben? Wie organisierst du dich?

Ja, man kann davon leben, wenn man mehrere Sponsoren hat, die einen bei diesem Abenteuer begleiten. Dieses Jahr habe ich das Glück, von der Hirslanden Clinique La Colline in Genf unterstützt zu werden. Um die Saison durchziehen zu können, brauche ich jedoch noch weitere Partner, die mich gerne unterstützen möchten. Mit meinen Werten und meinem Image als engagierte Sportlerin verhelfe ich den jeweiligen Unternehmen in der Schweiz bzw. international zu einer schönen Öffentlichkeitswirkung.

Wingfoil Academy

Du talent à revendre

Schweizer Wingfoil-Talente im Aufwind

Toujours aussi dynamique, la scène helvético-wing grandit encore. Avec le soutien de Foilmania Youth et en complément de ce chouette projet qui œuvre à la promotion du foil, nos jeunes talents bénéficient désormais d’une nouvelle structure d’entraînement à la hauteur de leur potentiel : la Wingfoil Academy.

Texte : Laura Rudolph | Photos : Rawham Production

Die seit jeher dynamische Schweizer WingSzene ist um ein weiteres Angebot reicher.

Dank der Unterstützung von Foilmania Youth und als Ergänzung zu diesem genialen Projekt zur Förderung des Foilsports steht unseren jungen Talenten nun eine neue ihrem Potenzial entsprechende Trainingsmöglichkeit zur Verfügung.

Text: Laura Rudolph | Fotos: Rawham Production

Fondée par Laura Rudolph et Michi Näf, deux riders suisses reconnus internationalement, la Wingfoil Academy propose des sessions race et freestyle les mercredis, les weekends et les vacances scolaires. Coach Michi, pas peu fier de ses progénitures, revient pour Boards sur l’année écoulée. « Nous nous focalisons généralement sur un saut par entraînement. Nous le décortiquons ensemble, point par point. Il y a un véritable esprit de collaboration, chacun y va de son conseil. Certains l’ont déjà tenté alors qu’il s’agit d’une première pour d’autres. Nous filmons ensuite toutes les tentatives et les analysons après la session. Nous avons imaginé ce projet avec Laura en constatant le potentiel des jeunes riders que nous rencontrions sur les spots. Nous sommes heureux de suivre aujourd’hui de plus près leur progrès et ils nous donnent plein d’énergie. L’année passée, nous les avons accompagnés sur plusieurs compétitions et par chance, nous arrivons encore à les battre en freestyle… mais cela ne va plus durer longtemps ! », nous raconte Michi avec le sourire.

Die von Laura Rudolph und Michi Näf, zwei international anerkannten Schweizer Ridern, gegründete Wingfoil Academy bietet mittwochs, an den Wochenenden sowie in den Schulferien Trainings in den Disziplinen Race und Freestyle an. Coach Michi, der ganz schön stolz auf seinen Nachwuchs ist, wirft für Boards einen Blick zurück auf das vergangene Jahr: «In der Regel konzentrieren wir uns pro Training auf einen Sprung und gehen dessen Bestandteile gemeinsam im Einzelnen durch. Die Zusammenarbeit ist richtig gut, jeder trägt etwas dazu bei. Manche haben den Sprung schon mal probiert, während es für andere das erste Mal ist. Anschliessend filmen wir alle Versuche und analysieren die Aufnahmen später. Das Projekt ist gemeinsam mit Laura entstanden, als wir an den Spots gesehen haben, was für ein Potenzial in den jungen Fahrern steckt. Wir freuen uns, dass wir ihre Fortschritte nun hautnah miterleben. Ausserdem geben sie uns ganz viel Energie. Letztes Jahr haben wir sie auf mehreren Wettkämpfen begleitet und konnten sie im Freestyle zum Glück noch schlagen ... aber das wird nicht mehr lange so sein!», erzählt uns Michi und lacht.

Dès la première année de l’académie, les jeunes athlètes ont rencontré de nombreux succès. Daniel Wenger a terminé 5 e en freestyle sur l’étape internationale de la GWA aux Canaries. En race, Robin Zeley, Devin Hauser et Thomas Godrick ont démontré tout leur talent et se sont battus pour la qualification aux ANOC Beach Games à Bali. C’est finalement Robin qui a obtenu le sésame pour ce prestigieux événement et devait représenter la Suisse en août 2023 en Indonésie. Malheureusement, la compétition a finalement été annulée par les organisateurs.

L’avenir de la Wingfoil Acamedy est prometteur. Elle prévoit d’ailleurs de proposer toujours plus d’entraînements et ainsi, accompagner de plus en plus de jeunes riders dans ce sport passionnant. En 2024, en plus des entraînements réguliers qui ont lieu sur le lac d’Uri, des camps sont d’ores et déjà prévus à Cremia sur le lac de Côme, en Sardaigne et à Silvaplana. Et pour les compétitions, la Wingfoil Academy participera bien évidemment au Swiss Foil Tour, où Laura et Michi revêtent à la fois la casquette de coachs et celle d’athlètes.

Bereits im ersten Jahr der Academy erzielten die Athleten der Wingfoil Academy beeindruckende Erfolge. Daniel Wenger konnte sich im Freestyle bei der Youth GWA auf den Kanaren den 5. Platz sichern. Im Race zeigten Robin Zeley, Devin Hauser und Thomas Godrick ihr Können und kämpften um einen Platz bei den ANOC Beach Games in Bali. Robin qualifizierte sich für diesen prestigeträchtigen Event und sollte das Schweizer Nationalteam im August 2023 vertreten. Der Event wurde zuletzt leider von den Organisatoren abgesagt.

Die Zukunft der Wingfoil Academy ist vielversprechend und die Academy plant, ihr Trainingsangebot stets zu erweitern und jungen Wassersportlerinnen und Wassersportlern die faszinierende Sportart näher zu bringen. Für 2024 sind neben den regelmässigen Trainings auf dem Urnersee bereits Camps in Cremia am Comersee, auf Sardinien und in Silvaplana geplant. Was die Wettkämpfe anbelangt, so wird die Wingfoil Academy selbstverständlich an der Swiss Foil Tour teilnehmen, wo Laura und Michi sowohl als Trainer als auch als Athleten aktiv sein werden.

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Madagascar, terre d’émerveillement ! Wundervolles Madagaskar!

Text: Yann Mon Baron & Julia Zeder | Fotos: Jimmy Rathe
Texte : Yann Mon Baron & Julia Zeder | Photos : Jimmy Rathe

Du rêve à la réalité

C’est sans doute le trip que chaque kiteur a rêvé de faire au moins une fois dans sa vie ! Tout part d’un coup de fil de Matou. Il m’explique alors qu’il est sur le point de terminer la construction d’un écolodge au milieu de la mer d’Émeraude et qu’il a besoin de matériel de kite de première qualité pour son école. Ça tombe bien : en tant que distributeur de la marque Reedin, je peux lui en fournir. Il a aussi envie de promouvoir cet endroit magique, et donc de quelques bons riders (même du dimanche, comme nous). Quand j’en parle aux autres membres de la communauté Reedin Swiss Riders, je ressens tout de suite une énorme motivation. L’équipe se réunit quelques fois en Suisse pour organiser cette expédition et le tour est joué.

Träume werden Wirklichkeit

Jeder Kiter hat sicherlich schon einmal von einem Trip nach Madagaskar geträumt! Mein Erlebnis beginnt mit einem Anruf von Matou. Er erklärt mir, dass er kurz vor der Fertigstellung einer Öko-Lodge am Smaragdmeer stehe und erstklassiges Kite-Material für seine Surfschule benötige. Da ist er bei mir als Vertriebspartner von Reedin natürlich absolut richtig. Weiterhin möchte er ein wenig Werbung für diesen zauberhaften Ort machen und braucht dafür ein paar gute Rider (gerne auch Hobbysportler wie uns ...). Als ich den anderen Teammitgliedern von «Reedin Swiss Riders» davon erzähle, sind sie sofort Feuer und Flamme. Das Team trifft sich einige Male in der Schweiz für die Organisation des Trips und die Sache ist geritzt.

Départ le 17 mai pour 14 jours de kitesurf ! Après 33 heures de voyage, 2 escales et beaucoup d’attente à l’aéroport, nous voilà enfin arrivés à Diego Suarez (Antsiranana), où Matou nous attend avec 2 jeeps. Nous empruntons des routes faites de terre battue, au long desquelles une multitude de petites cahutes colorées se succèdent. Les Malgaches nous regardent avec intérêt, et souvent, de grands sourires. Il fait chaud. Le dépaysement est radical.

Une demi-heure de route cabossée plus tard, nous nous arrêtons sous une paillote en bord de mer qui fait office de restaurant. Au menu, tartare de poisson, filet de béluga et steak de zébu. Nous dégustons nos plats raffinés les pieds dans l’eau. La vie est belle. Une fois rassasiés, nous apercevons un petit bateau à voile bleu qui s’approche de la plage. « Ce sera dorénavant votre moyen de locomotion pendant le séjour », s’exclame avec enthousiasme Matou.

Nous aidons l’équipage à charger nos 8 boardbags à bord. « Levez les amarres ! », crie Bertrand, le capitaine de la barque. Le vent souffle à plus de 15 nœuds dans la voile. Nous constatons avec étonnement qu’il n’est pas possible de changer de bord sans lever entièrement la toile. Le mât du bateau ne le permet pas. Bertrand utilise donc le moteur pour faire la moitié de ses bords. Après 40 minutes de navigation, nous apercevons enfin ce terrain de jeu extraordinaire : la mer d’Émeraude !

À peine arrivés à l’écolodge, nous faisons la connaissance du personnel de l’établissement qui nous accueille avec de grands sourires et tellement de gentillesse. Le cadre est posé ! Une belle énergie anime ce lieu. Toute l’équipe est surexcitée et c’est le moment de sortir nos kites et nos planches pour profiter d’une magnifique session au coucher du soleil. L’eau est chaude et le paysage est à couper le souffle !

Am 17. Mai geht es los. 14 Tage Kitesurfen warten auf uns! Nach einer 33-stündigen Reise mit zwei Zwischenstopps und viel Wartezeit am Flughafen kommen wir endlich in Diego Suarez (Antsiranana) an, wo Matou uns mit zwei Jeeps erwartet. Wir fahren über Lehmstrassen, an denen sich eine Vielzahl kleiner, bunter Hütten aneinanderreiht. Die Madagassen schauen interessiert, viele lachen uns zu. Es ist heiss. Wie fühlen uns wie in einer völlig anderen Welt.

Nach einer halben Stunde holpriger Fahrt halten wir an einer Strohhütte am Meer an, in der sich ein Restaurant verbirgt. Im Angebot: Fischtartar, BelugaFilet und Zebu-Steak. Wir geniessen das raffinierte Essen direkt am Meer. Wie schön das Leben doch ist! Satt und zufrieden sehen wir, wie sich ein kleines blaues Segelboot dem Strand nähert. «Das ist jetzt euer Fortbewegungsmittel während eures Aufenthalts!», ruft Matou voller Enthusiasmus.

Wir helfen der Crew, unsere acht Boardbags an Bord zu hieven. «Leinen los!», schreit Bertrand, der Skipper. Der Wind bläst mit mehr als 15 Knoten in das Segel. Erstaunt stellen wir fest, dass es nicht möglich ist zu wenden, ohne das Segel komplett aufzuziehen. Der Bootsmast lässt das nicht zu. Bertrand benutzt daher für die halbe Wende den Motor. Nach 40 Minuten erreichen wir schliesslich unser fantastisches Revier: das Smaragdmeer!

In der Öko-Lodge angekommen, lernen wir das Personal kennen, das uns mit freundlichem Lächeln herzlich begrüsst. Alles ist perfekt! Ein Ort voller wunderbarer Energie. Wir können es kaum noch erwarten und müssen sofort unsere Kites und Boards auspacken, um eine traumhafte Session bei Sonnenuntergang zu geniessen. Das Wasser ist herrlich warm und die Landschaft einfach atemberaubend!

UFO V3 - HOPE CRAFT V2 - JOYSTICK

MORE FROM LESS

Minimalist kite foiling at the most refined level. Connecting body, mind and equipment for mastery of the sport.

L’aventure kite

Les jours suivants, nous partons en downwind. C’est l’exploration totale. Matou nous dévoile le spot de vagues fantastique de Lilo Suarez ; une belle droite qu’on peut exploiter parfaitement, mais attention aux récifs à marée basse.

Nous découvrons aussi un spot ultra flat à l’eau turquoise, surnommé « la piscine ». On dirait un repère de pirates ! De petites grottes se cachent entre chaque plage de sable blanc. Le décor est tout simplement parfait pour notre photographe Jimmy qui immortalise nos sessions incroyables avec son appareil jusqu’au coucher de soleil, aux alentours de 17h30. Heure à laquelle la marée remonte. Par la force des choses, nous devons nous aussi remonter à l’hôtel. Bertrand, qui nous avait suivis avec son petit navire pendant notre downwind, nous y conduit, guidé par les étoiles. La houle de 3 mètres fait tanguer notre petit bateau de bois. Protégée des gifles d’eau par une bâche, toute l’équipe se planque au fond du bateau. Matou plaisante pour détendre l’atmosphère : « Tu vois Bertrand, ce qu’il nous faut dans la cale de ce bateau, c’est une p’tite bouteille, parce que quand ça ne va pas, nous, on boit du rhum » Bertrand rigole. Lui reste tranquille. Il est habitué à naviguer de nuit avec des vents forts, soufflant à plus de 40 nœuds. Cette nuit-là, et toutes les autres, il nous mène à bon port. Ce moment périlleux, mais magique, est inoubliable pour l’équipe. Sur les 2 semaines, nous avons kité 11 jours, avec 20 à 35 nœuds ! Le vent nous a fait faux bond 3 jours seulement. Cela nous a donné l’occasion de visiter le village de pêcheurs qui se trouve au-dessus de là où nous logeons. Nous y avons rencontré des gens tellement accueillants et fait la connaissance de quelques zébus, vache sacrée de Madagascar.

Ce voyage restera gravé à vie dans nos esprits. Nous tenons à remercier une nouvelle fois l’hôtel BaoResort @baodesignstudios et tout son personnel. Chapeau également aux cuistos pour leur cuisine aux mille saveurs, un délice ! Merci encore à Matou pour son accueil et pour nous avoir fait découvrir tous ces spots mémorables.

Auf Erkundungstour mit dem Kite

An den folgenden Tagen sind Downwinder angesagt. Wir erkunden die gesamte Gegend. Matou zeigt uns den tollen Wavespot Lilo Suarez: eine schöne rechte Welle, die sich perfekt abfahren lässt. Bei Ebbe muss man allerdings auf die Riffe aufpassen.

Ausserdem entdecken wir einen ultraflachen Spot mit türkisfarbenem Wasser, der auch «Pool» genannt wird. Zwischen den weissen Sandstränden verbergen sich jeweils kleine Höhlen – ein ideales Piratenversteck! Die Szenerie ist einfach perfekt für unseren Fotografen Jimmy, der unsere unglaublichen Sessions bis zum Sonnenuntergang gegen halb sechs festhält. Dann setzt die Flut wieder ein. Zeit für uns, schweren Herzens ins Hotel zurückkehren. Bertrand, der uns bei unserem Downwinder mit seinem Boot gefolgt ist, bringt uns zurück. Die Sterne zeigen ihm den Weg. Drei Meter hohe Wellen lassen unser kleines Holzboot ordentlich schaukeln. Das ganze Team kauert sich auf dem Boden zusammen und schützt sich mit einer Plane vor dem peitschenden Wasser. Um die Stimmung etwas aufzulockern, scherzt Matou: «Weisst du, was auf deinem Boot fehlt, Bertrand? Eine Flasche Rum! Ein Schlückchen Rum hilft in allen Lebenslagen.» Bertrand lacht. Er bleibt ganz ruhig. Er ist es gewohnt, nachts bei Windstärken von über 40 Knoten zu segeln. Er bringt uns an diesem Abend genau wie an allen anderen Abenden wohlbehalten zu unserer Unterkunft. Diesen gefährlichen, aber magischen Moment wird das Team nicht so schnell vergessen.

In den zwei Wochen konnten wir an elf Tagen kiten – bei 20 bis 35 Knoten! Nur an drei Tagen hat uns der Wind im Stich gelassen. So hatten wir Zeit, das Fischerdorf oberhalb unserer Unterkunft zu besichtigen. Dort sind wir auf lauter gastfreundliche Menschen gestossen und haben zudem Bekanntschaft mit einigen Zebus, der «heiligen Kuh» Madagaskars, gemacht.

Diese Reise wird uns für immer in Erinnerung bleiben. Wir möchten uns noch einmal ganz herzlich beim Hotel BaoResort (@baodesignstudios) und seinem Personal bedanken. Hut ab auch vor dem Küchenteam, das uns mit seinen vielseitigen Kreationen unglaublich verwöhnt hat. Und noch einmal danke an Matou dafür, dass er uns so herzlich aufgenommen und uns all diese unvergesslichen Spots gezeigt hat.

Cinq journées de show, d’action et de compétitions ont eu lieu à Genève début octobre 2023. 19 rideuses et riders d’exception ont réalisé des figures d’anthologie devant une foule conquise. L’édition 2024 revient du 18 au 22 septembre. Elle promet d’être dingue.

Texte : Quentin Mayerat | Photos : PROtography Official

La rade de Genève s’embrase à Tropical Corner

Anfang Oktober 2023 waren in Genf wieder fünf Tage Show, Action und Wettkampfspass angesagt. 19 Riderinnen und Rider der Extraklasse beeindruckten das Publikum mit unglaublichen Tricks. Auch die Festival-Ausgabe 2024, die vom 18. bis 22. September stattfindet, wird mit Sicherheit wieder genial werden.

Text: Quentin Mayerat | Fotos: PROtography Official

La recette du GVA Wind Festival est simple. Une école de planche mythique, située au cœur de Genève, Tropical Corner. Une vaste zone de camping attenante, ouverte spécialement pour les riders et l’organisation. Des stands, des animations, des compétitions de Tow-in et de foil pumping, sans oublier la tenue du Foilstyle European Championship organisé par l’European Freestyle Pro Tour. Pour l’ambiance, les organisateurs proposent chaque soir des concerts et de la restauration de qualité. L’esprit de GVA Wind Festival consiste à rapprocher le grand public des performances qu’offrent les riders. Ainsi, le manque de vent connu sur les précédentes éditions n’a jamais pénalisé le spectacle. Le bateau de wakesurf de Karin Buchet de l’école Wake Up a généré, comme chaque année, une vague d’anthologie permettant aux riders d’effectuer des moves inédits en tow-in, à seulement quelques mètres des spectateurs.

DActionFeuerwerk am Tropical Corner im

Genfer

Seebecken

as Erfolgsrezept des GVAWind Festivals ist einfach: Eine legendäre Surfschule (Tropical Corner) im Herzen von Genf. Daneben ein riesiger Campingplatz, der den Surfern und Organisatoren zur Verfügung steht. Und Stände, Aktionen, Tow-in- und Pumpfoil-Wettbewerbe sowie natürlich die European Foilstyle Championship im Rahmen der European Freestyle Pro Tour. Abgerundet wird das Ganze durch Konzerte am Abend und kulinarische Gaumenfreuden. Das GVA Wind Festival soll die Topleistungen der Rider einem breiten Publikum zugänglich machen. Dass der Wind bei den letzten Ausgaben Mangelware war, tat dem Spektakel keinen Abbruch. Auch in diesem Jahr hat Karin Buchet von der Wakeboard-Schule Wake Up mit ihrem Wakesurf-Boot für eine geniale Welle gesorgt, sodass die Rider beim Tow-in-Wettbewerb nur wenige Meter von den Zuschauern entfernt einzigartige Moves zeigen konnten.

Stars en Suisse

Le casting de la compétition était à nouveau complètement dingue : Yentel Caers, champion du monde en titre, Lennart Neubauer, son dauphin, Steven Van Broeckhoven, top 4. Autres grands noms de la scène freestyle, Balz Müller, le Leucatois Sam Esteve ou encore le Britannique George Grisley avaient fait le déplacement avec pour mission d’enflammer le plan d’eau ! Le tableau féminin n’était pas en reste puisque Maaike Huvermann, la numéro 2 mondiale, et Lisa Kloster, numéro 4, étaient en lice. Notons également la présence de deux Suissesses, Anina Heimoz de Silvaplana et Lucie Honegger de Lucerne.

Malheureusement, les conditions de bise du premier jour de compétition étaient trop légères pour permettre la tenue des manches nécessaires à la validation du championnat d’Europe de foilstyle. Le show de tow-in fut alors lancé pour garantir un spectacle à couper le souffle. Au terme de quatre journées spectaculaires, le Français Sam Esteve s’est imposé à sa manière devant le vice champion du monde, le Grec Lennart Neubaeur. Le Belge Steven Van Broeckhoven clôt le podium. Le vétéran de la flotte, champion du monde en 2011, a résisté avec brio aux assauts de ses cadets.

Stars in der Schweiz

Das Staraufgebot für die Wettkämpfe war mit Yentel Caers (amtierender Weltmeister), Lennart Neubauer (Rang 2) und Steven van Broeckhoven (Rang 4) erneut mehr als beeindruckend. Weitere Grössen der Freestyle-Szene, wie Balz Müller, Sam Esteve aus Leucate (Frankreich) sowie der Brite George Grisley waren gekommen, um auf dem Wasser ordentlich einzuheizen. Nicht weniger beeindruckend war das Starterfeld der Damen mit Maaike Huvermann (Nummer 2 der Weltrangliste) und Lisa Kloster (Nummer 4). Auch zwei Schweizerinnen, Anina Heimoz aus Silvaplana und Lucie Honegger aus Luzern, waren dabei.

Leider reichten die Windbedingungen am ersten Wettkampftag nicht aus, um die für die Wertung der European Foilstyle Championship erforderlichen Läufe durchzuführen. Dafür sorgte die Tow-in-Show für ein atemberaubendes Spektakel. Nach vier spannenden Tagen setzte sich der Franzose Sam Esteve mit Bravour gegen den Griechen Lennart Neubauer durch. Der Belgier Steven van Broeckhoven konnte sich über den dritten Podestplatz freuen. Der Routinier und Weltmeister von 2011 hatte sich gegenüber seiner jüngeren Konkurrenz hervorragend geschlagen.

Classements finaux compétitions

tow-in / Schlussrankings Tow-inWettbewerbe:

Femmes / Damen

1. Maaike Huvermann

2. Lisa Kloster

3. Lucie Honegger

4. Anina Heimoz

Hommes / Herren

1. Sam Esteve

2. Lennart Neubauer

3. Steven Van Broeckhoven

4. George Grisley

5. Balz Müller

6. Foivos Tsoupras

7. Yentel Caers

8. Andreas Rössler

9. Jamie Howard

10. Bodhi Kempen

11. Tigo Kort

12. Tim Gerdes

Rendez-vous à Genève en septembre

Cette troisième édition du GVA Wind Festival a trouvé son public et son rythme de croisière, pour le plus grand bonheur de la cinquantaine de bénévoles qui compte inscrire dans la durée cette manifestation dans le paysage sportif suisse. Les organisateurs, l’association GVA Wind Festival, Tropical Corner et votre magazine Boards – cofondateurs de l’événement, donnent rendez-vous au public, aux rideuses et aux riders du 18 au 22 septembre prochain pour une nouvelle édition qui devrait à coup sûr réunir les foules pour célébrer la passion de la glisse.

Auf ein Wiedersehen in Genf im September!

Diese dritte Ausgabe des GVA Wind Festivals war erneut sehr gut besucht und hervorragend durchgetaktet –sehr zur Freude der etwa fünfzig Freiwilligen, die dieses Ereignis dauerhaft in der Schweizer Sportlandschaft verankern möchten. Die Organisatoren und gemeinsamen Gründer des Festivals – die Vereinigung GVA Wind Festival, Tropical Corner und euer BoardsMagazin – freuen sich schon auf die nächste Ausgabe vom 18. bis 22. September, die mit Sicherheit wieder ein Publikumsmagnet und ein grossartiges Ereignis für alle Surf-Cracks werden wird.

L’Edelweiss Tour tient ses promesses Edelweiss Tour: erfolgreiche zweite Auflage

edelweisssurftour.ch

Pour sa deuxième édition, le Swiss Surf Tour 2023 qui sacre les champions nationaux a encore fait émerger -ou confirmer- de nouveaux talents, prouvant que le niveau des athlètes helvètes monte d’année en année.

Texte : Patricia Oudit | Photos : Phil Bucher

Bei der Edelweiss Surf Tour 2023 kämpften erneut Newcomer und alte Hasen um den Titel des Schweizer Champions. Dabei hat sich gezeigt, dass das Niveau der eidgenössischen Athletinnen und Athleten von Jahr zu Jahr steigt.

Text: Patricia Oudit | Fotos: Phil Bucher

C«’est unique au monde, ce circuit où l’on couvre tous les types de vagues, avec du surf de rivière, des vagues stationnaires, ou encore artificielles ! Un vrai trip au pays “landlocked” du surf suisse ! », s’enthousiasme Rivan Rosskopf, vainqueur en élite homme de l’Edelweiss Surf Tour 2023. Dario Müller, à la tête du tout récent championnat national, affiche également sa satisfaction : les 4 épreuves, l’Open Oana en juillet, l’Urban Surf Zurich Open en août, le RiverSurfJam Thun en septembre et l’Alaïa Open en novembre de cette deuxième édition, ont donné à voir un superbe show, malgré une épreuve annulée (celle de Bremgarten en juin, en raison de mauvaises conditions). « Le niveau général s’est encore amélioré par rapport à l’an passé. Les juniors poussent, challengent les adultes. Comme Rivan Rosskopf qui a moins de 18 ans, qui a décidé de concourir chez les adultes et a gagné. Les filles en particulier se sont montrées très impressionnantes ! » Alena Gubler, qui a remporté le titre 2023 en élite femmes après une seconde place l’an passé confirme : « Cette année, toutes les filles ont passé des airs sur les vagues stationnaires, alors que l’an passé, on s’étonnait de nous voir faire ce genre de tricks parce que c’était beaucoup plus rare. »

«Diese Tour, die mit River Surfing, Stationary Waveriding und Wavepool Surfing alle Wellenarten abdeckt, ist weltweit einzigartig! Eine Reise durch das meerlose Surferland Schweiz!», so Rivan Rosskopf, Toursieger 2023 bei den Herren, voller Begeisterung. Dario Müller, der Mann an der Spitze der noch ganz jungen nationalen Meisterschaften, zeigt sich ebenfalls zufrieden: Zwar hätte ein Contest dieser zweiten Ausgabe (in Bremgarten im Juni) wegen schlechter Bedingungen abgesagt werden müssen, doch an den anderen vier –dem OANA Open im Juli, dem Urbansurf Zürich Open im August, der RiverSurfJamThun im September und dem Alaïa Open im November – sei eine super Show geboten gewesen. «Das allgemeine Niveau ist gegenüber dem letzten Jahr noch einmal gestiegen. Die Jugend pusht es, sie fordert die Erwachsenen heraus. So hat Rivan Rosskopf, der noch keine 18 ist, bei den Erwachsenen mitgemacht und gewonnen. Vor allem die Mädchen waren sehr beeindruckend!» Alena Gubler, die nach einem zweiten Platz im Vorjahr 2023 den Gesamtsieg bei den Frauen holte, bestätigt: «Dieses Jahr haben alle Mädchen im Stationary Waveriding Airs gesprungen. Letztes Jahr waren alle Zuschauer noch ganz verblüfft bei solchen Tricks, weil sie viel seltener waren.»

C’est dans son jardin d’Urban Surf à Zurich qu’Alena a atteint le Graal. « Une épreuve qui a marqué les esprits en terme de niveau technique, assure Dario Müller, avec des athlètes au top. » Un bon signal pour les JO de 2028 dont on parle de plus en plus dans les coulisses d’Alaïa ? « Les surfeurs qui ambitionnent d’y prendre part ou qui visent une carrière professionnelle ne participent que très peu à notre circuit. Pour eux, tout se passe à l’océan, c’est là que se déroulent toutes les compétitions majeures. » À l’image de Rivan Rosskopf qui rêve d’intégrer un jour le CT (Championship Tour) et part s’entrainer à Hawaii où il a grandi : « Même si une structure comme Alaïa permet de s’entraîner régulièrement et de garder le rythme, ma priorité l’an prochain sera de m’entraîner dans l’océan ! Mais si je suis en Suisse sur certaines étapes, j’y participerais, c’est un super circuit. » Alena Gubler, quant à elle, remettra sa couronne en jeu l’an prochain avec le

souhait qu’il y ait de plus en plus de femmes sur ce championnat, histoire de progresser encore. « Cette année, il y avait une quinzaine de femmes sur chaque compétition sur 200 participant(e)s, ce qui est encore trop peu mais plus que l’an passé où on n’avait pas pu avoir de catégories junior filles sur toutes les épreuves », précise Dario Müller qui donne quelques pistes pour le Tour 2024 : « Le but sera toujours de promouvoir notre sport, de faire émerger les meilleurs surfeurs de Suisse (même si le circuit est ouvert à d’autres nationalités, mais de façon ponctuelle, ndlr), mais nous souhaitons que le format évolue : faire de chaque épreuve un événement avec, pourquoi pas, des stands de fabricants et la possibilité de tester du matériel, afin d’élargir le public aux non-pratiquants. » Ils étaient environ 3000 à assister à l’épreuve de Zurich. La nouvelle vague suisse est bien partie pour faire un raz-de-marée !

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In ihrem Homespot, dem Urbansurf in Zürich, hat sich Alena den Schweizermeistertitel gesichert. «Ein Contest, dessen technisches Niveau stark beeindruckt hat», so Dario Müller, «mit Top-Athletinnen und -Athleten.» Ein gutes Zeichen für die Olympischen Spiele 2028, die hinter den Kulissen von Alaïa zunehmend Thema sind? «Die Surferinnen und Surfer, die Ambitionen für Olympia haben oder eine Profi-Karriere anstreben, nehmen eher selten an unserer Tour teil. Bei ihnen spielt sich alles auf dem Meer ab. Dort finden alle wichtigen Wettkämpfe statt.» So geht auch Rivan Rosskopf, der davon träumt, eines Tages an der Championship Tour teilzunehmen, zum Trainieren nach Hawaii, wo er aufgewachsen ist: «Auch wenn man dank einer Einrichtung wie Alaïa regelmässig trainieren und dranbleiben kann, werde ich nächstes Jahr in erster Linie auf dem Meer trainieren! An den Tourstopps, an denen ich in der Schweiz bin, würde ich jedoch gerne teilnehmen. Das ist eine super

Tour!» Alena Gubler möchte ihren Titel im kommenden Jahr verteidigen, wobei sie sich wünscht, dass der Frauenanteil weiter zunimmt. Hier ist noch Luft nach oben. «Dieses Jahr kamen bei jedem Wettbewerb etwa fünfzehn Frauen auf 200 Teilnehmende. Das ist immer noch zu wenig, aber mehr als im vergangenen Jahr, wo nicht in allen Contests die Kategorie ‹Junior Girls› gebildet werden konnte», erklärt Dario Müller und gibt bereits einen kleinen Vorgeschmack auf die Tour 2024: «Ziel wird es weiterhin sein, unseren Sport zu fördern und die besten Surferinnen und Surfer der Schweiz zu ermitteln (auch wenn die Tour in Teilen auch anderen Nationalitäten offensteht, Anm. d. Red.). Allerdings möchten wir das Format weiterentwickeln, aus jedem Wettbewerb ein Event mit beispielsweise Ständen von Herstellern und der Möglichkeit, Material zu testen, machen, um auch Nicht-Surfer anzuziehen.» Zum Contest in Zürich kamen etwa 3000 Zuschauerinnen und Zuschauer. Die neue Schweizer Welle hat TsunamiPotenzial!

Elena Lengwiler

Grande dominatrice

de la Last Chance

Regatta en kite

formula

@ele_lengwiler

Elena Lengwiler était vue comme l’une des filles en forme du moment. Et elle n’a pas tremblé d’un cheveu lors de la Last Chance Regatta ! Son incroyable performance avec dix victoires et une deuxième place a été saluée par toute la planète voile. Elle a assuré la qualification de la Suisse, avant même la Medal Race, qu’elle a par ailleurs aussi gagnée. Aujourd’hui, elle fait partie des favorites pour les Jeux, même si le comité national doit encore confirmer officiellement sa qualification, une formalité qui ne devrait pas poser de problème.

Klare Dominatorin der Last Chance Regatta im Formula Kite

Bereits im Vorfeld galt Elena Lengwiler als eine der formstärksten Riderinnen. Und sie hat an der Last Chance Regatta mit zehn gewonnen Läufen und einem zweiten Platz eine souveräne Performance hingelegt! So sicherte sie der Schweiz noch vor dem Medal Race, das sie letztendlich auch gewann, einen weiteren Quotenplatz, wofür sie von der gesamten Segelwelt gefeiert wurde. Sie gehört nun zu den Favoritinnen für Olympia, auch wenn das nationale Komitee ihre Qualifikation noch offiziell bestätigen muss, was jedoch nur noch eine Formsache sein dürfte.

Texte : Pauline Katz
Text: Pauline Katz

Elena est revenue pour nous sur sa folle semaine : « La difficulté consistait à être au top de ma concentration sur chaque course (3 à 5 par jour pendant cinq jours). Pour cela, il fallait réussir à faire abstraction de toutes les distractions et de toutes les émotions. Les bons résultats du jour précédent ne cdevaient pas compter, il fallait être dans le présent. En plus de mon entourage, la clé de mon succès a été mon groupe d’entraînement avec Bruce Kessler, Gian Andrea Stragiotti et Karl Mäder, qui m’ont poussée vers le haut. »

À trois mois des Jeux, son programme est bien évidemment beaucoup d’entraînements et de tests de matériel. Elle se confrontera aussi une dernière fois à la concurrence aux championnats du monde du 11 au 19 mai à Hyères. Même si tout le monde la voit déjà sur le podium aux Jeux, Elena préfère rester prudente et minimiser la pression sur ses épaules : « Un diplôme olympique serait déjà génial mais, bien évidemment je donnerais tout pour une médaille ! »

Elena hat uns von ihrer verrückten Woche berichtet: «Die Schwierigkeit war, für jedes Rennen (drei bis fünf pro Tag über die fünf Tage) den Fokus von Neuem wieder aufrechtzuerhalten, alles rundherum und die Emotionen auszuschalten. Die guten Resultate vom Vortag zählten nicht, nur das Hier und Jetzt. Ausschlaggebend für meinen Erfolg war neben meinem persönlichen Umfeld meine Trainingsgruppe mit Bruce Kessler, Gian Andrea Stragiotti und Karl Mäder, welche mich tagtäglich gepusht haben.»

Drei Monate vor Olympia ist nun natürlich viel trainieren und Material testen angesagt. An den Weltmeisterschaften vom 11. bis 19. Mai im südfranzösischen Hyères wird sie sich das letzte Mal vor den Spielen mit der Konkurrenz messen. Auch wenn alle sie bereits bei Olympia auf dem Podest sehen, bleibt Elena lieber konservativ und möchte sich nicht zu sehr unter Druck setzen: «Ein olympisches Diplom wäre schon genial, aber natürlich werde ich alles geben, um für eine Medaille zu kämpfen!»

Heidi Ulrich

À nouveau sacrée championne du monde de vitesse

La reine de la vitesse a de nouveau fait parler d’elle lors de la deuxième édition du Prince of Speed ISWC World Championship. En concurrence avec l’anglaise Jenna Gibson, Heidi Ulrich a réussi à s’imposer à trois reprises et a été sacrée pour la deuxième année consécutive championne du monde de la discipline dans des conditions particulièrement difficiles : « Le vent était extrêmement rafaleux et changeait constamment de direction. C’était dès lors un peu la lotterie. Il fallait avoir la chance de trouver la bonne rafale et être sur le matériel adéquat. Considérant cela, je suis d’autant plus heureuse d’avoir pu défendre mon titre ». Heidi a atteint 43.40 nœuds en vitesse maximale et 38.69 nœuds sur 500 mètres.

Erneut SpeedWeltmeisterin

Speedsurf-Queen Heidi Ulrich hat ihren WM-Titel an der zweiten Ausgabe der Prince of Speed ISWC World Championships verteidigt. Mit drei gewonnenen Läufen setzte sie sich gegen ihre Konkurrentin, die Britin Jenna Gibson, durch und wurde so das zweite Jahr in Folge Weltmeisterin im SpeedWindsurfen. Dabei waren die Bedingungen alles andere als einfach: «Der Wind war extrem böig und er drehte in alle Richtungen. Es war daher auch ein bisschen eine Lotterie. Eine Lotterie, die richtige Böe zu erwischen, aber auch das korrekte Material zu fahren. Umso glücklicher bin ich, dass die Titelverteidigung geklappt hat!», so Heidi, die eine Spitzengeschwindigkeit von 43,40 Knoten und 38,96 Knoten im Durchschnitt auf 500 Meter erreicht hatte.

@heidi_ulrich

POWER ON DEMAND

Les Suisse•sses sur les circuits internationaux Schweizerinnen

Plusieurs riders helvétiques représentent fièrement la Suisse sur les circuits nationaux. Petit tour d’horizon de leurs principaux résultats !

Windsurf

Après s’être blessée au genou avant l’Aloha Classic à Hawaii l’automne dernier, la Lausannoise Pauline Katz attaque une nouvelle saison dans les vagues sur le PWA/ IWT Tour. Pour sa première coupe du monde de l’année à Matanzas au Chili, elle termine à une très belle 4e place dans des vagues qui dépassaient la taille de mât !

Pour tout savoir sur l’iQFoil et la préparation olympique du rider tessinois Elia Colombo, découvrez son interview en début de magazine.

Kite

La Lausannoise Camille Losserand a très bien entamé sa saison 2024 avec une 3e place au Cap-Vert. Ses prochains rendez-vous sont Sylt en août, Dakhla en septembre, Ibiraquera en octobre et Pecem en novembre.

Après une 6e place sur le Freeride World Tour l’hiver passé, le rideur Nidwaldien Maxime Chabloz a rangé ses skis pour son kite. Sa saison en kite débutera au mois d’août à Dunkerque.

Le jeune rider Hendrick Lopes a réalisé une belle performance au Cap-Vert en terminant 5e !

Elena Lengwiler, Bruce Kessler et Gian Andrea Stragiotti ont tout donné pour qualifier la Suisse aux Jeux Olympiques lors de la Last Chance Regatta du 18 au 27 avril 2024 à Hyères. Le récit de l’exploit réalisé par Elena Lengwiler se trouve en début de magazine. Et pour en savoir plus sur le Formula Kite, découvrez l’article « Le kitesurf aux Jeux Olympiques… et la Suisse » en fin de magazine.

Zahlreiche Schweizer Riderinnen und Rider treten mit Stolz an internationalen Wettkämpfen für ihr Land an. Hier ein kleiner Überblick über ihre wichtigsten Ergebnisse.

Windsurfen

Nach ihrer Knieverletzung vor dem Aloha Classic auf Hawaii im vergangenen Herbst ist die Lausannerin Pauline Katz in ihrer Disziplin Wave mit der PWA/IWT Tour in eine neue Saison gestartet. Ihren ersten Worldcup des Jahres in Matanzas, Chile, beendete sie in mehr als masthohen Wellen mit einem tollen vierten Platz!

Alles übers iQFoil und die Olympiavorbereitungen des Tessiner Riders Elia Colombo erfahrt ihr im Interview zu Beginn des Magazins!

Kitesurfen

Für die Lausannerin Camille Losserand hat die Saison 2024 mit einem dritten Platz auf den Kapverden hervorragend begonnen! Als nächstes stehen Sylt im August, Dakhla im September, Ibiraquera im Oktober und Pecém im November an.

Nach seinem sechsten Platz an der Freeride World Tour im letzten Winter hat der Nidwaldner Rider Maxime Chabloz nun seine Skis ein- und sein Kite-Board ausgepackt. Den Auftakt seiner Kite-Saison bildet Dünkirchen im August. Der junge Kite-Pro Hendrick Lopes hat mit einem fünften Platz auf den Kapverden eine Spitzenleistung hingelegt!

Elena Lengwiler, Bruce Kessler und Gian Andrea Stragiotti haben an der «Last Chance Regatta» vom 18. bis 27. April 2024 in Hyères alles gegeben, um Olympia-Quotenplätze für die Schweiz zu erkämpfen. Den Bericht über die Glanzleistung von Elena Lengwiler findet ihr am Anfang des Magazins. Mehr über die Formula Kite erfahrt ihr zudem im Artikel «Kitesurfen ist bei Olympia dabei ... und die Schweiz?» am Ende des Magazins.

Wing

Balz Müller et Eva Nora viennent d’accueillir la petite Zora Nia. Nous leur souhaitons tout le bonheur du monde à quatre et nous nous réjouissons déjà de les retrouver sur les spots !

Wingsurfen

Balz Müller und Eva Nora haben vor Kurzem Nachwuchs bekommen: eine kleine Zora Nia! Wir wünschen ihnen alles erdenklich Gute und freuen uns schon darauf, sie demnächst wieder beim Surfen zu treffen!

Stand Up Paddle

Après une saison 2023 magnifique, la jeune Thounoise Anna Tschirky a annoncé mettre un terme à sa carrière professionnelle, même si elle prendra le départ de certaines courses. Nous la félicitons pour son top 5 dans toutes les disciplines aux Mondiaux ISA et ses très nombreux podiums européens !

Le Sédunois de 47 ans Nick Crettenand a pour la deuxième année consécutive représenté la Suisse aux Mondiaux ISA de SUP Surf. Il termine une nouvelle fois dans le top 25 !

Stand-up-Paddling

Nach einer klasse Saison 2023 hat die junge Thunerin Anna Tschirky das Ende ihrer Profi-Karriere angekündigt, auch wenn sie noch an einigen Rennen antreten wird. Wir gratulieren ihr zu ihren Top-fünfPlätzen in allen Disziplinen an der ISA WM und ihren zahlreichen EM-Podestplätzen!

Der 47-jährige Sittener Nick Crettenand ist das zweite Jahr in Folge an den ISA World Championships im SUPSurfen für die Schweiz angetreten und hat es erneut unter die Top 25 geschafft!

INTRODUCING

A displacement hull design, with wingfoil specific volume distribution and sizing. The first board of it’s kind to be specifically designed to not only aid in light wind Wingfoiling, but to also become a go to board in any quiver for all styles of riding in both flat water and waves.

5'8 X 19" X 5.4" - 85L

6'3 X 20" X 5.4" - 100L

6'9 X 21" X 6.1" - 125L SIZES

www.bucher-walt.ch

Backside-shop SA, Morges

Bise Noire AG, Morat

Andy's kite-shop, Goldau Cycletech, Küsnacht

Honu SUP GmbH, Thun

Kitefun AG , Luzern

Spinout AG, Lenzburg Sunset by Pipeline Sports , Nidau Supaway , Landschlacht

Swiss Kitesurf GmbH, Silvaplana Tropical Corner , Cologny Waterman Sports, Kilchberg

GEAR

Texte : Quentin Mayerat

Text: Quentin Mayerat

Duotone Pump Foil Set: Dock Start 2.0

Duotone propose maintenant un set complet de pump foil. Avec la Strider SLS en 3'4 (102 cm), le leader mondial lance sur le marché une planche de pompe compacte dans une construction en PVC carbone 3K. Le flat rocker et le single concave assurent une efficacité de pumping maximale avec un poids total de seulement 2,7 kg. Le Glide SLS 2145 est un foil high aspect facile à prendre en main pour un maximum de glisse même à basse vitesse. Le foil parfait pour tous les débutants ou les riders plus lourds. Pour les riders confirmés qui veulent aller encore plus vite, le petit frère AMP SLS 1750 avec un stabilisateur plus petit est également disponible. Grâce à sa taille réduite et à son profil optimisé, ce foil, dont l’envergure reste la même, est un concentré de puissance pour des vitesses encore plus élevées et complète entièrement l’offre de Duotone en matière de pump foil.

Duotone bietet jetzt ein komplettes Pumpfoil-Set an. Mit dem Strider SLS in 3’4 (102 cm) bringt Duotone ein kompaktes Pumpfoil Board in einer 3K-Carbon-PVC-Konstruktion auf den Markt. Flat Rocker und Single Concave sorgen bei einem Gesamtgewicht von nur 2,7 kg für maximale Pumpeffizienz. Der Glide SLS 2145 ist ein gutmütiges High Aspect Pumpfoil für maximalen Glide bei minimalem Stall Speed. Das perfekte Foil für alle Einsteiger oder schwereren Rider. Für alle Aufsteiger und Pros, die noch schneller unterwegs sein wollen, bietet sich der kleine Bruder AMP SLS 1750 mit kleinerem Backwing an. Das Foil ist durch seine reduzierte Grösse und sein optimiertes Profil bei gleichbleibender Spannweite ein pures Kraftpaket für noch höhere Geschwindigkeiten und rundet das Pumpfoil-Angebot von Duotone vollumfänglich ab. → www.armstrongfoils.com → www.duotonesports.com

Armstrong Wing FG Boards

Foiler est encore plus simple

La toute nouvelle gamme de planches Wing FG d’Armstrong est conçue pour vous permettre de progresser. Le shape optimisé offre plus de volume dans des dimensions plus petites, ce qui permet aux riders de profiter des performances d’une planche plus petite tout en facilitant son utilisation. Dix tailles allant de 34 à 135l permettent aux riders de tous niveaux et de tous poids de trouver leur bonheur. Par rapport à la gamme précédente, les planches Wing FG ont un outline plus étroit pour augmenter la vitesse de planning, améliorer les performances en virage et réduire la prise au vent. La stabilité est améliorée grâce à une zone d’appui plus large et plus plate et à des bords innovants pour le grip du pont et profilés. Le système de rail de foil Forward Geometry en fibre de carbone offre des options illimitées et est conçu pour fonctionner avec n’importe quelle marque de foil.

Macht das Foilen noch einfacher

Die neue Wing FG Board-Serie von Armstrong wurde entwickelt, um deine Winging-Progression zu ermöglichen. Der verfeinerte Shape packt mehr Volumen in kleinere Dimensionen, sodass Rider das Fahrgefühl eines kleineren Boards erleben können, aber vom Komfort von mehr Volumen profitieren. Zehn Grössen von 34 bis 135l bieten etwas für Rider aller Könnensstufen und Gewichte. Im Vergleich zu den bisherigen Boards haben die Wing FG Boards eine insgesamt schmalere Outline für mehr Gleitgeschwindigkeit, höhere Drehfreudigkeit und geringeren Windwiderstand. Verbesserte Stabilität durch einen breiteren, flacheren Standbereich und das konturierte, innovative DeckgripDesign. Das Forward Geometry Carbonfaser-Foil-Tracksystem bietet grenzenlose Möglichkeiten und ist so konzipiert, dass es mit jeder Foilmarke kompatibel ist.

Naish Wing-Surfer ADX

Qualité au rendez-vous

La nouvelle gamme de wing Naish ADX – pour Aero Dynamic Xperience –devrait offrir de belles sensations en navigation. Cette génération de wing est équipée de deux belles poignées rigides sur son boudin central et d’une poignée sangle sur le boudin d’attaque. Le profil de cette aile est particulièrement efficace grâce à sa toile tendue et à sa bonne rigidité. Le pumping est ainsi facilité et l’accélération au rendez-vous dès les premiers mètres après le décollage. On a observé une bonne longévité dans le temps des premiers modèles grâce à une construction plutôt qualitative. Un très large éventail de taille est disponible à la vente de 2 m2 jusqu’à 7 m2

Vollendete Qualität

Die neuen ADX-Wings von Naish (ADX steht für Aero Dynamic Xperience) bieten ein grandioses Fahrgefühl. Die neue Wing-Generation mit zwei festen Handles an der Mittelstrut und einer Halteschlaufe an der Leading Edge besitzt dank einer sehr hohen Tuchspannung und einer ausgeprägten Steifigkeit ein extrem leistungsfähiges Profil. Dies führt zu einer optimierten Pumpeffizienz und einer Beschleunigung schon in den ersten Metern nach dem Abheben. Die hochwertige Konstruktion garantiert eine hohe Langlebigkeit dieses Modells, das in einer Vielzahl an Grössen von 2 m2 bis 7 m2 verfügbar ist.

Forward WIP Steamer MK3

Chaude & flex

Le nouveau néoprène super stretch 5/4/3 mm de la marque suisse Forward WIP présente de belles évolutions par rapport au précédent modèle MK2. La combinaison est désormais « all black » et non bicolore comme la précédente édition, mais surtout elle est 40 % plus flex que la MK2. Fidèle au concept de la marque – Water Impact Protection –, elle possède divers panneaux avec des plaques thermoplastiques et mousses haute densité pour améliorer l’absorption des chocs lors des chutes. Le front zip permet une meilleure ouverture et une bonne étanchéité, tandis que le revêtement intérieur en thermo-lining garantit chaleur et séchage rapide.

Warm und flexibel

Der neue 5/4/3er SuperstretchNeoprenanzug der Schweizer Marke Forward WIP weist einige interessante Entwicklungen gegenüber dem Vorgängermodell MK2 auf. Der nunmehr komplett schwarze und nicht mehr zweifarbige Anzug ist insbesondere um 40 % flexibler als der MK2. Getreu dem Konzept der Marke – Water Impact Protection – verfügt er über verschiedene Paneele mit thermoplastischen Platten und hochdichten Schaumstoffen zur Verbesserung des Komforts beim Sturz ins Wasser. Der Frontreissverschluss erleichtert das Öffnen und bietet eine gute Dichtigkeit, während das Thermofutter warm und schnell trocknend ist.

North Sail Free Foil

Légère comme une plume

Une 5,5 m 2 qui pèse… 3 kg. Tout est dit. North Windsurfing continue d’étoffer sa gamme de voile 3Di avec un nouveau modèle, joueur, adapté à celui qui souhaite multiplier les manœuvres et les sauts avec son foil. En plus d’offrir un gain de poids, les voiles moulées en 3Di donnent une grande stabilité de profil, très efficace pour accélérer. Dépourvue de camber, elle se positionne comme une voile très facile à manipuler. Sa grande plage d’utilisation peut également en faire une voile parfaitement adaptée à des sessions endiablées en aileron.

→ www.northsails.com

Federleicht

Ein 5,5 m 2 -Segel, das 3 kg wiegt, ... noch Fragen? North Windsurfing hat sein Angebot an 3Di-Segeln um ein neues Modell erweitert: Das North Sail Free Foil ist das ideale «Spielzeug» für grenzenlose Manöver und Sprünge. Neben ihrem geringen Gewicht zeichnen sich Segel in 3Di Molded Technology durch eine hohe Profilstabilität für eine effiziente Beschleunigung aus. Durch das No-CamDesign ist das Segel mühelos und einfach zu handhaben, und seine riesige Windrange garantiert auch mit Finne höllisch gute Sessions.

Coaching in El Médano La clé pour progresser à toute vitesse

Rasante Fortschritte garantiert

On pense savoir gérer sa voile, planer efficacement, remonter au vent, voire rider de belles vagues. Et si tout cela n’était qu’une vue de l’esprit ? Même après des années d’intense pratique, un bon coaching peut contribuer à accélérer votre courbe de progression. On a tenté l’expérience, direction les Canaries, à El Médano, sur le mythique spot de Cabezo.

Texte : Quentin Mayerat

Eigentlich klappt es mit der Segelsteuerung, dem effizienten Gleiten, dem Höhelaufen und sogar mit dem Wellenreiten ganz gut, denkt man ... Sicher? Selbst wer den Sport schon seit vielen Jahren intensiv betreibt, kann durch ein gutes Coaching noch einmal ganz schön was herausholen. Wir haben es ausprobiert in El Médano auf Teneriffa, am legendären Spot Cabezo.

Text: Quentin Mayerat

B«on, les amis, avant toute chose, je vais vous montrer comment gréer votre voile. Et savez-vous régler vos straps ? Quelle longueur pour vos bouts de harnais ? Jamais en dessous de 30’’ ! », s’exclame notre coach, Colin Dixon. Ce Britannique, auréolé de quelques saisons en PWA, a consacré sa vie à accompagner les windsurfeuses et windsurfers désireux de booster leur progression. Notre module « Advanced Wave Sailing » pourrait paraître en décalage avec cette introduction, et pourtant… Colin nous a rapidement fait réaliser qu’une belle session de vagues est d’abord la somme d’une multitude de détails bien soignés. Du gréage de la voile à la position du wishbone afin de conférer un maximum de contrôle, en passant par l’entrée dans l’eau en marchant face aux vagues à la première impulsion qui lance la planche pour partir au planning efficacement, nous réapprenons tout ce qui constitue la base d’une bonne navigation.

La magie du groupe

« Beaucoup de monde se prétend coach de nos jours, explique Colin. J’organise des clinics toute l’année depuis plus de 20 ans et j’adore voir mes élèves franchir de nouvelles étapes. » Son expérience, reconnue dans le domaine, permet sans conteste à la mayonnaise de prendre. D’une part, les élèves sont invités à laisser de côté leurs certitudes, et d’autre part, l’effet de groupe crée une émulation positive. Au cours de la semaine de coaching, de nombreuses matinées sont dédiées à l’analyse vidéo. Cela permet d’échanger sur les sensations, sur la technique en navigation, de déceler des erreurs et de poser des objectifs de progression pour les sessions suivantes. Apprendre le forward ou le backloop, améliorer son bottom turn ou simplement son placement sur les vagues, tout est possible. L’élève pose lui-même ses objectifs et le coach va proposer des moyens pour les atteindre.

«So Freunde, zunächst werde ich euch zeigen, wie ihr euer Segel richtig aufriggt. Könnt ihr auch eure Fussschlaufen einstellen? Wie lang sollten eure Trapeztampen sein? Nie kürzer als 30’’!», ruft unser Coach Colin Dixon. Der Brite, der einige PWA-Saisons hinter sich hat, hat sich darauf spezialisiert, Windsurferinnen und Windsurfer bei der Perfektionierung ihrer Skills zu begleiten. Die Einführung passt nicht zu unserem Modul «Advanced Wave Sailing»? Weit gefehlt! Colin hat uns schnell klargemacht, dass für eine starke Wave Session zunächst zahlreiche Details zu beachten sind. Vom Aufriggen und der Gabelbaumposition für eine maximale Kontrolle über den Einstieg frontal zu den Wellen bis hin zum ersten Wellenschub für ein effizientes Angleiten lernen wir nochmals alle Surf- Basics.

In der

Gruppe geht es besser!

«Viele nennen sich heutzutage Coach», erklärt Colin, «ich biete seit über 20 Jahren ganzjährig Clinics an und bin immer wieder begeistert zu sehen, wie meine Schüler über sich selbst hinauswachsen.» Der anerkannte Experte auf seinem Gebiet hat definitiv ein erfolgreiches Unterrichtskonzept. Zum einen bringt er die Teilnehmer dazu, sich auf Neues einzulassen, zum anderen führt der Gruppeneffekt zu einem gegenseitigen Ansporn. Im Laufe unserer CoachingWoche verbringen wir einige Vormittage mit der Videoanalyse. So kann man sich über Eindrücke und Fahrtechniken austauschen, Fehler erkennen und sich neue Ziele für die nächsten Sessions setzen. Ob man den Forward oder den Backloop lernen möchte, den Bottom Turn verbessern oder einfach an seiner Position auf der Welle arbeiten möchte – alles ist möglich. Die Schüler setzen sich ihre Ziele selbst, und der Coach macht Vorschläge, wie diese erreicht werden können.

Spot de champions

Le spot de Cabezo, théâtre historique de la PWA aux Canaries, est également l’une des pépites incontournables de l’été. Situé à moins de 5 heures d’avion de la Suisse, il offre des conditions side-on généralement soutenues. Le vent monte aisément à 35 voire 40 nœuds avec des tailles de vagues variables, de logo size les mauvais jours à au-delà de mast size lorsque le swell du large s’engouffre dans le canal séparant Tenerife de Gran Canaria. La navigation y est exigeante, physique, un poil engagée, mais ô combien formatrice pour tout windsurfer en quête de progression. Attention au célèbre rocher affleurant Godzilla, situé sous le vent du spot où des centaines d’ailerons reposent en paix. Pensez à le repérer à marée basse afin de l’éviter plus facilement lorsque vous serez dans le feu de l’action. Deux autres spots

de la sympathique El Médano restent cependant accessibles à un plus grand nombre. Le Muelle, au niveau de la digue du port, offre un reef break assez sécurisant avec de jolies vagues, tandis que la grande baie de El Médano présente un super bump & jump et parfois même quelques vagues en fonction de l’orientation et de la puissance de la houle.

Au bout d’une semaine de navigation, le corps est mis à rude épreuve. Les muscles sont plus raides, les mains un poil abîmées, mais les progrès réels. La lecture du spot est bien meilleure, les forwards loops sont plus fluides, le feeling sur les vagues est incroyable. Le windsurf a beau être un sport individuel, nous avons réalisé que le collectif est un véritable facteur de progression. Un bon coaching de temps en temps ça ne fait pas de mal, bien au contraire.

©MarPics
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Worldcup-Spot

Cabezo ist im Sommer fast schon ein Muss. Der weniger als fünf Flugstunden von der Schweiz entfernte traditionelle PWA-Spot auf den Kanaren bietet in der Regel stabile Side-on-Bedingungen. Bei Windgeschwindigkeiten von locker mal 35 bis 40 Knoten gibt es Wellen unterschiedlichster Grösse: von mini an schlechten Tagen bis zu mehr als masthoch, wenn sich der Swell vom offenen Meer durch den Kanal zwischen Teneriffa und Gran Canaria presst. Es ist anspruchsvoll, anstrengend und auch ein bisschen gewagt, dort zu surfen, aber ungemein lehrreich für alle Windsurfer, die sich weiterentwickeln möchten. Vorsicht vor dem berühmt-berüchtigten Godzilla-Riff im Lee des Spots! Dort liegen bereits Hunderte von

Finnen begraben. Schaut euch bei Ebbe genau an, wo es sich befindet, damit ihr euch im Eifer des Gefechts schön fernhalten könnt. Zwei andere Spots bei El Médano sind dagegen für ein breiteres Publikum geeignet. El Muelle auf Höhe der Hafenmole bietet einen relativ sicheren Reefbreak mit schönen Wellen, wohingegen die grosse Bucht von El Médano mit tollen Bump- und Jump-Bedingungen und manchmal auch mit einigen Wellen aufwartet, je nach Richtung und Stärke der Dünung.

Nach einer Woche Surfen weiss man, was man gemacht hat. Die Muskeln sind etwas steif, die Hände ein wenig lädiert, aber die Fortschritte können sich sehen lassen! Das «Lesen» des Spots klappt deutlich besser, die Forward Loops sind flüssiger, das Gefühl auf den Wellen hat sich verbessert. Windsurfen ist zwar ein Individualsport, doch wir haben gemerkt, dass man gemeinsam echt besser vorankommt. Ein gutes Coaching von Zeit zu Zeit schadet nicht, im Gegenteil!

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Nos

meilleurs conseils signés Colin Dixon pour le wave sailing

• Rentre dans l’eau face vague, effectue quelques foulées de course lors du beach start pour partir vite au planning.

• Baisse ton wishbone pour améliorer ton contrôle.

• Allonge tes bouts de harnais, jamais en dessous de 30’’.

• Utilise un cône de protection de pieds de mât, il te permettra de pousser efficacement avec ton pied lorsque tu ne planes pas, par exemple pour franchir les mousses.

• Lorsque tu amorces ton premier virage sur la vague, ne tourne pas trop court afin de ne pas perdre ta vitesse.

• Sur une voile Goya, utilise toujours le point d’écoute du bas pour améliorer ton contrôle.

• Pour savoir où placer tes bouts de harnais, trace une diagonale entre l’extrémité de ta rallonge et l’extrémité opposée du haut de ta voile. Place ces derniers là où ta droite rencontre ton wish.

→ www.windsurfcoaching.com

Où louer ?

Beaucoup d’excellentes solutions de location existent à El Médano. Mais une en particulier convient à ceux qui veulent se concentrer sur le wave riding. Le Godzilla Surf Shop en centre-ville possède un storage en face du spot de Cabezo. Le concept est simple, on choisit sa board Goya pour la semaine – si l’affluence le permet, il est également possible de changer en fonction des conditions – et on dispose de toutes la panoplie des voiles Goya, des plus grandes tailles aux plus petites. L’avantage est de bénéficier d’une grande autonomie et de naviguer du lever au coucher du soleil, sans modération.

Unsere besten Tipps nach Colin Dixon für das Wave-Windsurfen

• Gehe frontal zur Welle ins Wasser und nimm ein paar Schritte Anlauf beim Beachstart, um schnell anzugleiten.

• Senke die Gabel ab für eine bessere Kontrolle.

• Stelle die Trapeztampen länger ein, sie sollten stets mindestens 30’’ lang sein.

• Verwende einen Mastfuss-Protektor, so kannst du besser Druck mit deinem Fuss ausüben, wenn du nicht gleitest, z. B. wenn du durchs Weisswasser fährst.

• Nimm deine erste Kurve auf der Welle nicht zu kurz, um nicht an Geschwindigkeit zu verlieren.

• Nimm bei einem Goya-Segel immer die untere Schothorn-Öse, so hast du eine bessere Kontrolle.

• Um herauszufinden, wo du deine Trapeztampen am besten positionierst, ziehe eine Diagonale zwischen dem Ende der Mastverlängerung und dem gegenüberliegenden oberen Ende des Segels. Platziere die Trapeztampen dort, wo die Gerade den Gabelbaum berührt.

→ www.godzillasurfshop.com

Wo Material mieten?

In El Médano gibt es viele ausgezeichnete Möglichkeiten, Material zu mieten. Eine bietet sich jedoch vor allem für diejenigen an, die sich aufs Wellenreiten konzentrieren möchten. Der Godzilla Surf Shop im Stadtzentrum verfügt über ein Depot gegenüber vom Spot Cabezo. Das Konzept ist einfach: Zunächst wählt man sein Goya-Board für die Woche aus (wenn es die Nachfrage erlaubt, kann je nach Bedingungen auch zwischendurch gewechselt werden). Dann kann man aus dem gesamten Spektrum an Goya-Segeln auswählen –von ganz klein bis ganz gross. Der Vorteil ist, dass man sehr unabhängig ist und von Sonnenauf- bis Sonnenuntergang unbegrenzt surfen kann.

©MarPics
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Avez-vous déjà imaginé à quoi pourrait ressembler une invasion de windsurfeuses sur un spot de vagues ? C’est ce qui s’est passé lors de la deuxième édition de Girls on Tour, une initiative lancée par Pauline Katz (aussi rédactrice en cheffe adjointe de ce magazine) qui donne la possibilité aux navigatrices d’être coachées par des pro windsurfeuses de la coupe du monde. L’occasion donc d’obtenir les conseils avisés de multiples championnes du monde comme Daida Moreno et Sara-Quita Offringa. Le dernier événement a réuni plus de 40 femmes à Pozo Izquierdo sur l’île de Grande Canarie. Un spot réputé pour sa rudesse, le vent soufflant souvent à plus de 40 nœuds… Mais cela n’a pas semblé atteindre les participantes, qui, après une courte théorie sur la plage, se sont divisées en trois groupes : celles qui allaient découvrir le spot de Pozo et ses fameux rochers, celles qui voulaient apprendre le forward loop (plus de 20 filles !) et celles qui se concentreraient sur le surf.

Les conseils des pros bien en tête, les rideuses sont ensuite parties à l’assaut des vagues. L’ambiance était incroyable, chaque tentative de forward loop était saluée par une horde de supporters sur la plage. Daida Moreno, championne du monde à dix-huit reprises, n’en revenait pas : « L’énergie des filles était incroyable. Cela se voyait de loin qu’elles s’amusaient et toutes étaient tellement réceptives à nos conseils. J’ai adoré suivre les filles et les pousser pour qu’elles fassent leur première tentative de forward loop. Toutes sont ressorties avec le sourire et avaient passé un nouveau cap en planche à voile. Je me réjouis déjà de l’édition 2024 ! »

À la fin de la session, les filles étaient fatiguées mais toutes avaient un énorme sourire aux lèvres. La journée n’était pas tout à fait terminée. La session avait été filmée et un débriefing vidéo aurait lieu le soir-même.

Sara-Quita Offringa, 22 fois championne du monde, est aussi revenue sur ce moment de partage : « J’adore partager ma passion pour la planche, et les coachings 100 % féminins sont toujours des moments très spéciaux. Cet événement était organisé par des femmes, pour des femmes, et l’objectif était de s’inspirer et de se motiver mutuellement. Objectif atteint. » Le débriefing terminé, place à la paella, l’occasion de revenir sur les tentatives ratées de sauts qui ont fait rire toute la tablée !

Un événement soutenu par : Severne, Starboard, Neil Pryde, North, Brunotti, Maui Ultra Fins et Mystic.

Könnt ihr euch vorstellen, wie es ist, wenn Windsurferinnen einen Wave Spot stürmen? Genau das ist bei der zweiten Ausgabe von Girls on Tour passiert. Die von Pauline Katz (u. a. Stellvertretende Chefredakteurin dieses Magazins) ins Leben gerufene Initiative bietet Surferinnen die Möglichkeit, sich von weiblichen WM-Profis coachen zu lassen. Die Gelegenheit also, sich kompetente Tipps von verschiedenen Weltmeisterinnen wie Daida Moreno und Sara-Quita Offringa zu holen. Beim letzten Event kamen über 40 Frauen nach Pozo Izquierdo auf Gran Canaria. An dem für seine rauen Bedingungen bekannten Spot bläst der Wind häufig mit über 40 Knoten... Das schien die Teilnehmerinnen jedoch nicht zu stören! Nach einer kurzen theoretischen Einführung am Strand wurden drei Gruppen gebildet: diejenigen, die den Spot Pozo und seine berühmten Felsen erkunden wollten, diejenigen, die Lust hatten, den Forward Loop zu lernen (mehr als 20 Mädels!), und diejenigen, die vor allem Wellenreiten wollten.

Mit den Tipps der Profis im Kopf ging es ab in die Wellen. Die Stimmung war einzigartig! Jeder ForwardLoop-Versuch wurde vom Strand aus von lautstarken Anfeuerungsrufen begleitet. Die 18-fache Weltmeisterin Daida Moreno konnte es nicht fassen: «Die Energie der Mädels war unglaublich. Sogar von Weitem hat man gesehen, wie viel Spass sie hatten. Und alle haben unsere Tipps so super angenommen. Es war einfach toll, hinter ihnen herzufahren und sie anzuspornen, ihren ersten Forward Loop zu probieren. Alle kamen mit einem Grinsen auf dem Gesicht aus dem Wasser und hatten ein neues Windsurf-Level erreicht. Ich freue mich schon auf die Ausgabe 2024!»

Am Ende der Session waren alle erschöpft, aber super happy. Doch noch war der Tag nicht ganz zu Ende. Da die Session gefilmt worden war, sollte noch am selben Abend eine Nachbesprechung stattfinden. Auch die 22-fache Weltmeisterin Sara-Quita Offringa gesellte sich dazu: «Ich finde es toll, meine Leidenschaft für das Surfen weiterzugeben. Und die reinen Frauencoachings sind immer etwas ganz Besonderes. Der Event war von Frauen für Frauen organisiert worden, um sich gegenseitig zu inspirieren und zu motivieren. Dieses Ziel wurde zu 100 % erreicht!» Nach der Besprechung, bei einer leckeren Paella, waren die misslungenen Sprungversuche noch einmal Thema und sorgten für allgemeine Heiterkeit am Tisch!

Der Event wurde unterstützt von: Severne, Starboard, Neil Pryde, North, Brunotti, Maui Ultra Fins und Mystic.

©rafasoulart
©rafasoulart

Anniversaires de shops

Quand les années

n’atteignent pas la passion

Shop-Jubiläen

Die Jahre vergehen, die Leidenschaft bleibt

Besoin de renouveler votre matériel, de bons conseils, d’une réparation ou de faire marcher une garantie ? Les shops suisses sont aux petits soins de leurs clients. Technosurf, à Genève, et Hot Tension, à Monthey, fêtent cette année un anniversaire particulier. Zoom sur deux magasins à la passion intacte.

Texte : Quentin Mayerat

Technosurf :

40 ans et glisse toujours

Depuis juin 2023, le magasin historique de la région genevoise ne se trouve plus dans son ancienne bâtisse du Grand Saconnex. 39 ans après sa fondation par Thierry et Chantal Wasmer, ainsi qu’Egon Johner, la Technosurf Family s’est rapprochée de l’eau pour emménager sur l’axe principal bordant le lac à Versoix. Passer le pas de la porte pour échanger autour d’un café avec Thierry, c’est à coup sûr une chance de passer en revue les plus belles pages de l’histoire du windsurf. Et pour cause, depuis 1984, il a multiplié les projets. « J’ai commencé à vendre du matériel dans un sous-sol et lorsque j’ai emménagé dans le magasin du Grand Saconnex, c’était pour y produire des planches, shapées par mon associé de l’époque, Egon Johner, se souvient Thierry. Il travaillait jour et nuit pour les construire et je m’occupais du magasin. Il a vite réalisé que ce n’était pas viable. » Lorsque Thierry lance Technosurf, le windsurf vit ses plus belles heures : « Tout le monde avait une planche à voile sur le toit de sa voiture pour descendre dans le sud de la France. On se saluait sur l’autoroute, comme les motards. L’époque était folle, le Vengeron était équipé de 200 à 300 places de râteliers », lance-t-il, un brin nostalgique.

Monsieur météo

Ihr benötigt mal wieder neues Material, gute Tipps, eine Reparatur oder habt einen Garantiefall? Die Schweizer Shops sind stets mit ihrem Service für euch da. Technosurf in Genf und Hot Tension in Monthey feiern dieses Jahr beide ein besonderes Jubiläum. Ein Blick auf zwei Geschäfte, die mit unverminderter Leidenschaft betrieben werden.

Text: Quentin Mayerat

Technosurf:

seit 40 Jahren dem Surfen verschrieben

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Avide de projets, Thierry se lance à la fin des années 80 dans la production de voiles. « On voulait réaliser les meilleures voiles du marché et on a créé la marque AirFoil, l’aventure a duré trois ans. » Non rassasié de s’engager pour son sport favori, il lance l’un des premiers réseaux de stations météo de Suisse romande afin de partager les informations de vent en direct. La marque Swatch s’associe même à son initiative et propose des montres connectées par ondes radio à ses stations. Un petit succès qui lui vaudra même à l’époque le surnom de « Dieu du vent », rien que ça, dans les gros titres de la Tribune de Genève. La planche à voile est un virus contagieux, il prendra même sous son aile un petit jeune très prometteur. Renaud Simhon, encore gamin, fait ses classes chez Technosurf et s’entraîne en voyageant avec la famille Wasmer. Il connaîtra ensuite la splendide carrière relatée dans Boards #1

Seit Juni 2023 befindet sich das Genfer Traditionsgeschäft nicht mehr an seinem ehemaligen Standort in Le Grand Saconnex. 39 Jahre nach der Gründung durch Thierry und Chantal Wasmer sowie Egon Johner ist die Technosurf Family näher ans Wasser gezogen: nach Versoix, an die Hauptverkehrsachse entlang des Genfersees. Bei einem Kaffeeschwatz mit Thierry kann man etwas über die schönsten Momente der Windsurf-Geschichte erfahren. Dafür sorgen die unzähligen Projekte, die er seit 1984 umgesetzt hat. «Ich habe in einem Keller mit dem Verkauf von Windsurf-Material begonnen. Dann bin ich in das Geschäft in Le Grand Saconnex umgezogen, um dort von meinem damaligen Geschäftspartner Egon Johner geshapte Surfbretter zu produzieren», erinnert sich Thierry. «Er baute Tag und Nacht an den Brettern und ich kümmerte mich um den Laden. Er merkte schnell, dass das so nicht funktionierte.» Als Thierry Technosurf gründete, war Windsurfen gerade total angesagt: «Jeder fuhr mit dem Surfbrett auf dem Auto nach Südfrankreich. Auf der Landstrasse grüsste man sich, wie die Motorradfahrer. Es war verrückt, damals gab es am Vengeron Surfbrettständer mit 200 bis 300 Plätzen», erzählt er ein wenig wehmütig.

Nouvelle génération

Arrive les années 2000, le virage du kite. Les enfants de Thierry et Chantal, Steve et Gislain, prennent goût à cette nouvelle pratique et s’investissent à fond dans la discipline. Technosurf développe son réseau au sein de la communauté kite. Steve passe son IKO à Cabarete, y apprend les ficelles de la gestion d’un magasin : « J’ai appris à aimer tenir un shop lorsque je me suis impliqué dans le magasin du club Nathalie Simon en République Dominicaine », tandis que Gislain passe quant à lui son IKO en Australie. Depuis 8 ans, Steve travaille main dans la main avec son père. Toujours à l’affût des tendances, il a transmis la passion du kitesurf à nombre de riders, notamment au travers de l’organisation de voyages de perfectionnement sur des spots de rêve : Brésil, Madagascar ou encore Égypte.

Comme Thierry, la nouvelle génération adore les nouveaux projets. Aussitôt la wing apparue, Steve pratique sans relâche, et s’en suit le pump foil. Avec des riders locaux, ils ont fédéré une belle communauté de mordus de dockstart qui ne rêvent que d’une chose : rider les vagues des bateaux de la CGN le plus longtemps possible ! Avec tant de passion, on pourrait bien fêter un beau jour les 80 bougies de la boutique née dans un sous-sol de la Servette !

Der Wettermann

Die Jahre verstrichen und keines war wie das andere. Stets heiss auf neue Projekte, begann Thierry Ende der 80er-Jahre mit der Produktion von Segeln: «Wir wollten die besten Segel auf dem Markt herstellen und gründeten die Marke AirFoil. Das Ganze dauerte drei Jahre.» Thierry, der es nicht lassen konnte, sich für seinen Lieblingssport zu engagieren, rief eines der ersten Netze aus Wetterstationen in der Westschweiz ins Leben, um Live-Informationen zu Windverhältnissen bereitzustellen. Sogar die Marke Swatch schloss sich seiner Initiative an und nahm Armbanduhren, die per Funk mit diesen Stationen verbunden waren, in ihr Angebot auf. Eine kleine Sensation, die damals sogar dazu führte, dass in den Schlagzeilen der Tribune de Genève über ihn als «Windgott» berichtet wurde. Windsurfen ist wahrlich ansteckend. Eines Tages nahm Thierry sogar ein sehr vielversprechendes junges Talent unter seine Fittiche: Renaud Simhon begann als junger Kerl eine Ausbildung bei Technosurf und trainierte, wenn er mit der Familie Wasmer auf Reisen war. Später machte er die geniale Karriere, über die wir in Boards #1 berichtet haben!

Generationswechsel

In den 2000er-Jahren kam das Kitesurfen auf. Die Kinder von Thierry und Chantal, Steve und Gislain, fanden Gefallen an dem neuen Sport und gingen voll darin auf. Technosurf stieg in das Kite-Geschäft ein. Steve machte sein IKO-Zertifikat in Cabarete und lernte dort die Grundlagen der Geschäftsführung: «Ich habe gemerkt, dass es Spass macht, einen Laden zu führen, als ich im Geschäft des Clubs Nathalie Simon in der Dominikanischen Republik mitgeholfen habe.» Gislain erlangte das IKO-Zertifikat dagegen in Australien. Seit acht Jahren arbeitet Steve Seite an Seite mit seinem Vater. Der stets trendbewusste Junior hat seine Leidenschaft fürs Kiten bereits an zahlreiche Rider weitergegeben, insbesondere im Rahmen von über ihn organisierten Kite-Reisen zu Traumspots wie Brasilien, Madagaskar oder Ägypten.

Genau wie Thierry liebt es die neue Generation, neue Projekte anzupacken. Kaum war das Wingen aufgekommen, trainierte Steve rund um die Uhr. Kurz darauf folgte das Pumpfoilen. Mit lokalen Ridern haben sie sich zu einem Grüppchen zusammengeschlossen, das nur eines im Kopf hat: Nach dem Dockstart möglichst lange in den Wellen der CGN-Schiffe zu reiten! Bei so viel Leidenschaft stehen die Chancen gut, dass das Geschäft, das einst in einem Keller im Stadtviertel La Servette entstanden ist, eines Tages sein 80. Jubiläum feiert.

Hot Tension : en 25 ans les tendances changent, pas la passion

Jean-Claude Aebi, des berges de la célèbre Gouille au Léman en passant par les Dents du Midi, est un personnage incontournable du monde de la glisse.

D’abord parce qu’il officie dans son magasin à Monthey (VS) depuis 1999, mais aussi parce que sa passion débordante pour la planche à voile – et plus tard le kite – l’a lancé dans quantité de projets.

Dans le shop de Monthey, on y trouve un sacré personnage. Jean-Claude Aebi a pris part à l’histoire de la glisse. Le Valaisan a officié pendant quelques années en tant que directeur marketing et responsable du développement des produits de la célèbre marque AHD : « J’ai eu la chance de faire le tour du monde et d’apprendre toutes les problématiques liées au développement du matériel. Les contraintes économiques, technologiques et logistiques », explique le patron de Hot Tension. Naturellement, pour un Valaisan, Jean-Claude est passionné de ski et de snowboard. Avec un certain Serge Baud, il accompagne la création des skis Movement, dont on trouve toujours un bel assortiment dans sa boutique aujourd’hui.

25 Jahre Hot Tension: Trends ändern sich, die Leidenschaft nicht

Jean-Claude Aebi, der entweder am Ufer des traumhaften Bergsees La Gouille, am Genfersee oder an den Dents du Midi anzutreffen ist, ist eine feste Grösse in der Surfszene. Zum einen, weil er seit 1999 sein Geschäft in Monthey (VS) betreibt, und zum anderen, weil er durch seine ausserordentliche Leidenschaft für das Windsurfen – und später das Kiten – an zahlreichen Projekten beteiligt war.

Jean-Claude Aebi ist ein wahres Urgestein. So hat er seinen Teil zur Geschichte des Surfens beigetragen. Der Walliser war einige Jahre lang als Marketingleiter und Verantwortlicher für die Produktentwicklung für die bekannte Marke AHD tätig: «Ich kam in der ganzen Welt herum und lernte alle Herausforderungen der Materialentwicklung kennen – die wirtschaftlichen, technologischen und logistischen», erklärt der Chef von Hot Tension. Als Walliser ist Jean-Claude natürlich auch begeisterter Ski- und Snowboardfahrer. Gemeinsam mit Serge Baud hat er die Entwicklung der MovementSkis begleitet, die heute noch einen guten Teil seines Ladensortiments ausmachen.

« Le marché a changé ces dernières années, mais notre passion est restée la même. On essaie chaque jour de relever des défis en s’intéressant à de nouveaux sports ou à de nouvelles marques », explique Jess – son surnom pour les intimes – qui a pris à 200 % le tournant de la wing. À l’heure du commerce déshumanisé sur internet, son magasin apporte un vrai service de conseils, d’entretien et de réparations à ses clients.

Sa passion, il la partage au sein de sa communauté de riders : la « Hot Tension Family ». Famille dont est issue notamment la jeune championne de kite Camille Losserand ou la freerideuse Sybille Blanjean qui ont fait leurs débuts sous les couleurs du shop de Monthey. Les autres riders du shop organisent, quant à eux, des sessions régulières sur différents lacs de Romandie durant lesquels ils mettent à disposition du matériel pour des essais. « Ce que j’aime dans mon métier, c’est que nous écrivons une belle histoire au sein de notre communauté. Tout n’est pas toujours simple, mais j’ai vraiment du plaisir à me lever le matin », lance l’homme qui a fondé son magasin avec sa femme, Catherine, il y a maintenant 25 ans.

«Der Markt hat sich in den letzten Jahren verändert, doch unsere Leidenschaft nicht. Wir stellen uns tagtäglich den Herausforderungen und interessieren uns für neue Sportarten und neue Marken», erklärt Jess (wie er von seinen Freunden genannt wird), der voll und ganz auf den Zug «Wingen» aufgesprungen ist. In Zeiten des unpersönlichen Online-Handels bietet er seinen Kunden nach wie vor echten Service in Form von Beratung, Wartung und Reparaturen.

Seiner Leidenschaft geht er weiterhin in der Surfgemeinschaft «Hot Tension Family» nach, aus der insbesondere die junge Kitesurf-Weltmeisterin Camille Losserand und die Freeriderin Sybille Blanjean hervorgegangen sind, die in ihrer Anfangszeit noch von Hot Tension gesponsert wurden. Die anderen Rider des Fachgeschäfts in Monthey organisieren dagegen regelmässig Sessions auf verschiedenen Westschweizer Seen, bei denen Material getestet werden kann. «Was ich an meinem Beruf liebe, ist, dass wir in unserer Community Erfolgsgeschichte schreiben. Auch wenn nicht immer alles einfach ist, stehe ich morgens gerne auf», verrät uns Jean-Claude, der sein Geschäft vor nunmehr 25 Jahren mit seiner Frau Catherine gegründet hat.

EVO CONCEPT BLUE

CONCEPT BLUE
CONCEPT BLUE

Balz Müller

@radiculo

L’hyperactif et hypersympathique Radiculo s’est prêté, entre deux sessions, au jeu des questionsréponses pour Boards. Véritable pionnier du foil et du freestyle, il nous livre tous ses secrets !

Propos recueillis par : Pauline Katz

Salut Balz, nous voulions profiter de cette interview pour bénéficier de tes conseils matos. Commençons par la wing, avec quel matériel débuter ? Même question pour se lancer en freestyle ?

De manière générale, je trouve qu’il ne faut pas se surestimer et partir sur du matériel trop petit. Une plus grosse planche offre logiquement plus de stabilité. Ensis propose une planche de 167l, avec un revêtement en mousse qui combinée avec un foil d’environ 2000 cm2, accompagne parfaitement un débutant dans ses premiers vols. Pour se lancer en freestyle, bien qu’une petite planche offre plus de manœuvrabilité, elle est aussi plus technique en réception de saut et décollage. Cela peut te faire perdre beaucoup d’énergie et tu feras aussi moins de tentatives. C’est pourquoi je conseille un volume avoisinant son poids pour apprendre ses premiers tricks avec un foil de taille intermédiaire d’environ 1000 cm2

Balz Müller, der wahnsinnig aktive und sympathische «Radiculo», hat sich zwischen zwei Sessions Zeit für ein kleines Interview mit Boards genommen. Dabei hat der Foil- und Freestyle-Pionier einiges an Tipps zu seinen Disziplinen preisgegeben.

Das Gespräch führte: Pauline Katz

Hallo Balz, wir wollen dieses Interview nutzen, um dich nach Materialtipps für die verschiedenen Disziplinen zu fragen. Fangen wir mit dem Wingen an, mit welchem Board und welcher Foil-Grösse startet man als absoluter Anfänger? Gleiches gilt für den Einstieg ins Freestylen?

Generell finde ich, man sollte sich nicht überschätzen und mit attraktivem kleinem Zeugs kämpfen. Als blutiger Anfänger bietet ein grösseres Board mehr Stabilität. Ensis hat coole Soft-Top-Boards mit bis zu 167l und in Kombination mit einem grösseren Foil, also ca. 2000 cm2, gelingen jedem die ersten Flugversuche. Beim Einstieg ins Freestylen verbessert ein kleineres Board die Manövrierfähigkeit, wobei ein zu kleines bei den Landungen einsinkt und vor allem das erneute Anfahren kräfteraubend ist, was zur Folge hat, dass man weniger versucht. Deshalb das Volumen gleich Körpergewicht. Und ein mittelgrosses Foil, um die 1000 cm2, sorgt für eine ausgewogene Grundlage zum Erlernen von Tricks.

©Rawham Production

Et quels sont tes conseils pour le pumpfoil ?

J’adore le pump, c’est super physique et j’aime bien l’ambiance quand on attend tous ensemble sur le ponton. Je suis certain que ce sport va encore beaucoup évoluer, notamment en freestyle. Pour commencer, je recommande une aile avant d’environ 1350 cm2 comme la Leviathan 1350 de chez Sabfoil. Ce foil offre une excellente portance à petite vitesse, mais permet aussi une bonne accélération et de très longs vols. Cette taille de foil est aussi idéale pour faire ses premiers downwinds. Pour la planche, la Hip-Hop de chez Ensis offre une surface parfaite pour danser !

Cet hiver, on t’a vu faire de nombreux downwinds. Comment débuter ?

Je vois énormément de potentiel dans ce sport et beaucoup surestiment sa difficulté… Bien sûr, la règle de base est de toujours être bien accompagné∙e car c’est une sacrée aventure de se retrouver au milieu du lac ! Ce qui est génial pour l’hiver, c’est qu’on est dos au vent, donc il fait moins froid. Surtout que le décollage demande énormément d’énergie et on se réchauffe vite. Sur le lac de Neuchâtel, avec une bise à 12 nœuds, des downwinds sont possibles. En termes de matériel, on a développé avec Ensis une planche très compacte, la Waltz. Elle est idéale pour les vagues très rapprochées de nos lacs. J’utilise personnellement la 95l (6’3’’).

Und wie gelingt der Einstieg ins Pumpfoilen?

Pumpfoilen ist total cool und super anstrengend. Ich mag die Stimmung, wenn wir alle gemeinsam auf dem Ponton warten. Ich bin mir sicher, dass sich in diesem Sport noch viel tun wird, vor allem im Freestyle. Für den Anfang empfehle ich den Leviathan 1350 von Sabfoil. Dieser Vorderflügel bietet eine sehr gute Tragfähigkeit bereits bei langsamer Geschwindigkeit und lässt dich einfach beschleunigen und mit seinem unglaublichen Glide ewig fliegen. Diese Eigenschaften sind auch ideal, um das Downwinden zu lernen. Das Hip-Hop-Board von Ensis bietet dabei die perfekte Tanzfläche zum Pumpfoilen!

Diesen Winter hat man dich häufig beim Downwinden gesehen. Hast du Tipps, wie man das am besten angeht?

Ich sehe ein riesiges Potenzial in diesem Sport, dessen Schwierigkeit von vielen zu hoch eingeschätzt wird. Es stimmt, dass es verdammt abenteuerlich ist, plötzlich mitten auf dem See zu sein, deshalb muss man sich immer schön begleiten lassen. Was im Winter genial ist, ist dass der Wind von hinten kommt. Dadurch ist es nicht so kalt. Vor allem für den Take-off braucht man richtig viel Energie, es wird einem also schnell warm. Auf dem Neuenburgersee sind bei einer Bise von 12 Knoten Downwinder möglich.Was das Material angeht, so haben wir mit Ensis ein sehr kompaktes Board entwickelt, das Waltz. Es ist ideal für den kurzen Wellenabstand auf unseren Seen. Ich persönlich benutze das 95l (6’3’’).

©James Mitchell DR
©Rawham Production

Comment apprends-tu une nouvelle manœuvre ?

Je prêche toujours qu’il faut imaginer et rêver un saut avant de l’essayer sur l’eau même si pour être honnête, je n’arrive pas toujours à imaginer le mouvement à 100 %. J’apprends donc souvent sur le principe « learning by doing » avec beaucoup de chutes et de frustration. J’essaye néanmoins de ne pas répéter la même erreur et j’aborde pour cela chaque tentative de manière différente. Me filmer m’aide aussi énormément, cela me permet de comparer ma tentative avec l’objectif visé. Je me focusse ensuite sur quelques points clés, que je visualise sur l’eau ou simule sur la plage.

“ Je prêche toujours qu’il faut imaginer et rêver un saut avant de l’essayer sur l’eau même si pour être honnête, je n'arrive pas toujours à imaginer le mouvement à 100 %.”

Ich predige immer, dass man sich ein neues Manöver erst vorstellen und im Traum stehen muss, bevor man es auf dem Wasser probiert. Doch ehrlich gesagt scheitere ich fast bei jedem neuen Manöver daran, mir die Bewegung zu 100 % vorzustellen zu können.”

Wie lernst du neue Manöver?

Ich predige immer, dass man sich ein neues Manöver erst vorstellen und im Traum stehen muss, bevor man es auf dem Wasser probiert. Doch ehrlich gesagt scheitere ich fast bei jedem neuen Manöver daran, mir die Bewegung zu 100 % vorzustellen zu können. So lerne ich die Manöver meist «learning by doing» mit ganz vielen Stürzen und Frustration. Aber ich versuche, denselben Fehler nicht mehr zu wiederholen und den Bewegungsablauf stets auf eine neue Weise anzugehen. Dabei hilft es mir sehr, mit Videoaufnahmen meine eigenen Fortschritte zu dokumentieren und zu vergleichen mit dem Sollbild. Und ich versuche, aus dem Sollbild ein paar wenige plausible Fokus-Punkte zu generieren und diese vor dem Versuch durchzuspielen oder auch am Strand zu tanzen.

T’entraînes-tu en dehors de tes sessions sur l’eau ?

Je préfère les entraînements au plus proche de ma pratique et j’ai la chance d’être quasi quotidiennement sur l’eau. Grâce au pumpfoil, on n’a même plus besoin de vent, et je reste ainsi toujours bien préparé physiquement. Avec plus de 300 jours par an sur l’eau, la récupération musculaire et la souplesse sont pour moi les enjeux clés. Une bonne nutrition et du yoga aident, même si cette autodiscipline ne me réussit pas toujours…

“ Évidemment, il m’arrive d’avoir peur et cela est essentiel pour la survie. Mais la peur ne doit pas être paralysante au point d’empêcher le progrès ”

As-tu souvent peur ? Comment la gères-tu ?

J’adore défier les forces de la nature et toute l’adrénaline que cela procure ! Pour élargir ma zone de confort, j’essaye toujours de me créer un environnement où je me sens bien. J’adore par exemple partager les sessions « Send-It » avec des amis en qui j’ai confiance. Je suis toujours surpris de la façon qu’ont les peurs de disparaître, quand on s’amuse. Évidemment, il m’arrive d’avoir peur et cela est essentiel pour la survie. Mais la peur ne doit pas être paralysante au point d’empêcher le progrès. Et comme Albert Einstein l’a dit : « Seuls ceux qui tentent l’absurde peuvent réaliser l’impossible ! »

Trainierst du ausserhalb des Wassers?

Ich bin ein Fan des Praxisnahen und finde glücklicherweise fast täglich die Möglichkeit, aufs Wasser zu kommen, und sei es pumpfoilend, wenn gar kein Wind bläst. Und so ist mein Körper bestens auf die spezifischen Bewegungen eingespielt und vorbereitet. Mit über 300 Tagen pro Jahr auf Surfbrettern ist bei mir Muskelregeneration und -flexibilität das entscheidende Thema. Gute Ernährung und Yoga helfen dabei, wobei es meist an der Selbstdisziplin hadert bei der Umsetzung…

“ Doch klar habe ich Angst, aber der gesunde Respekt vor den Elementen und Gefahren ist überlebenswichtig. Aber er darf nicht hemmen, sich zu verbessern.”

Hast du Angst? Und wie gehst du damit um?

Ich liebe die Herausforderung, die Naturgewalten im Wassersport zu bändigen, und der damit verbundene Adrenalinschub ist für mich die beste Droge der Welt! Ich versuche dabei stets, meine Komfortzone in sicherem Umfeld zu erweitern. Am liebsten mache ich «Send-it Sessions» mit Freunden, welchen ich vertraue, und bin jedes Mal verblüfft, wie sich Ängste plötzlich in Luft auflösen, wenn man Spass hat. Doch klar habe ich Angst, aber der gesunde Respekt vor den Elementen und Gefahren ist überlebenswichtig. Aber er darf nicht hemmen, sich zu verbessern! Und wie Albert Einstein gesagt hat: «Nur wer das Absurde versucht, wird das Unmögliche erreichen!»

©James Mitchell

Comment te prépares-tu pour une session de foehn à 50 nœuds sur le lac d’Uri ?

Les tempêtes de foehn sont uniques et imprévisibles et ne sont définitivement pas des partenaires facilement domptables. Malgré les prévisions, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est exactement aussi pourquoi je les adore ! Dans le passé, même en étant très bien préparé, le foehn m’a souvent complétement éjecté de ma planche. C’est pourquoi, la meilleure préparation est de ne pas avoir trop d’attentes en matière de conditions et de performance. Et pour finir, quels sont tes plans pour 2024 ?

Nous attendons un heureux événement pour le printemps et espérons être aussi chanceux qu’avec notre première fille. Elle est toujours enthousiaste à l’idée de monter sur une planche et adore notre vie active et aventureuse. En matière de performance, un de mes grands objectifs est le cork 1080° en planche à voile, il s’agirait de la première triple rotation… peut-être un Air Pasko into Shifty Shaka. Je me réjouis de suivre et participer à l’évolution du freestyle en windsurf et en wing !

Wie bereitest du dich auf einen 50-Knoten-Föhnsturm am Urnersee vor?

Der Föhnsturm ist einzigartig, er ist unberechenbar und definitiv kein einfacher Spielpartner. Trotz guter Vorhersagen kann man im Voraus nie sagen, was einen effektiv erwartet, und genau deshalb liebe ich die Herausforderung, mit ihm zu spielen! Die Vergangenheit hat gezeigt, ich kann noch so gut vorbereitet sein, er hatte mich noch immer vom Board geblasen. Deshalb ist die beste Vorbereitung, nicht zu viel zu erwarten in Bezug auf die Bedingungen und die eigene Performance. Zum Schluss, was sind deine Pläne für 2024?

Im Frühjahr erwarten wir weiteren Familienzuwachs und hoffen natürlich, nochmals ein solch grosses Glück wie mit unserer Tochter zu haben. Sie war ja bereits vergangenen Sommer begeistert mit aufs Surfboard gekrochen und teilt jedenfalls die Begeisterung für den aktiven, abenteuerlichen Lebensstil der Eltern. Ein grosses Ziel ist der Cork 1080° beim Windsurfen, die erste dreifache Windsurfrotation, vielleicht ein Air Pasko into Shifty! Ich liebe die Zukunft des Freestyle-Windund -Wingsurfens, das wird grossartig zum Anschauen und Teilhaben.

BALZ’ FAVORITE SETUP

WING

Ensis Topspin 3.6

Ensis Rocknroll Pro 57l

Sabfoil Medusa Pro 869, Mast 830, Fuselage 663, Stab 370

WINDSURF-FOIL

Severne Foilfreek 4.4

Severne Predator 95l

Sabfoil Medusa Pro 869, Mast 830, Fuselage 903, Stab 370

PUMPFOIL

Ensis Hip Hop Pro

Sabfoil Leviathan 1350, Mast 730, Fuselage 663, Stab 370

DOWNWIND

Ensis Waltz 6’3“ x 19“ 95l

Sabfoil Razor 980, Mast 830, Fuselage 653, Stab 370

La foil génération suisse a le vent en poupe

Ils se nomment Devin Hauser, Noam Kobel, Gian Andrea Stragiotti, Dani Wenger, Robin Zeley. Elles s’appellent Ernestine Inversin, Charlotte Losserand, Lucie Honegger. En iQFoil, en wingfoil, en kite, quel que soit le support, cette jeune génération, âgée de 13 à 17 ans, brille au-dessus de l’eau, sur la scène nationale et internationale. Avec pour la plupart d’entre eux, de très grandes ambitions affichées. Grâce à ces champion.n.e.s, la Suisse peut rêver à des podiums mondiaux et peut-être participer aux JO de 2028. Avec ces huit ados dans le vent, les années foil sont parties pour durer !

Dossier réalisé par Patricia Oudit

Die Jungs heissen Devin Hauser, Noam Kobel, Gian Andrea Stragiotti, Dani Wenger, Robin Zeley. Die Mädchen Ernestine Inversin, Charlotte Losserand, Lucie Honegger. Ob iQFoil, Wing- oder Kitefoilen: Diese junge Generation der 13- bis 17-Jährigen glänzt auf dem Wasser – national wie international. Und die meisten von ihnen haben sehr grosse Ambitionen. Mit diesen Spitzentalenten kann sich die Schweiz internationale Podestplätze erhoffen und vielleicht an den Olympischen Spielen 2028 dabei sein. Die acht Jugendlichen im Höhenflug sind der Garant für viele erfolgreiche Foil-Jahre!

Ein Sonderteil von Patricia Oudit

Die Schweizer Foil-Generation hat

Dani Wenger

Job: Student in Uri

Age: 13 years old

Disciplines: wingfoil

Homespot: Uri lake

Favorite move: Frontloop

Sponsor: Ensis, Windsurfingurnersee

@dani.wenger.surf

À seulement 13 ans, le jeune d’Uri fait déjà parler de lui : le wingfoil suisse a de beaux jours devant lui.

Pris par le démon du wingfoil voici deux ans et demi parce qu’il voyait les riders faire des sauts démentiellement haut et enchaîner les figures de folie sur le lac d’Uri, son QG à 10 minutes de là où il vit, Dani n’a plus jamais lâché son aile. « Le fait qu’elle soit dissociée de la planche permet une énorme combinaison de mouvements. C’est la liberté et la créativité absolues. » Tous les mercredis et les weekends, on peut donc voir Dani voler. Et aussi quand il y a du vent, après l’école. Le jeune garçon tourne en coupe du monde junior et tous les deux mois, il y a la Foil Mania Youth Competition. « S’il y a du vent, on fait des contests de freestyle, et quand c’est pétole, on fait du pumpfoil. Ça nous pousse vraiment à être plus performant. Il y a un tel niveau sur l’eau : on a des gars super forts, entre les jeunes Robin Zeley, Devin Hauser et aussi les plus « vieux » comme Balz Müller ou Michi Näf. Quand ils viennent sur mon lac, je ride avec eux et leur demande des conseils, c’est motivant ! » Ne pouvant rêver aux JO, le wing foil n’étant pas une discipline olympique, Dani a pour but de continuer à progresser. Aux Youth World Cup 2023, Dani a fini 5e en freestyle. Pour l’ado d’Uri le podium se rapproche…

Mit nur 13 Jahren macht der junge Urner bereits von sich reden – als erfolgversprechendes Talent der Schweizer Wingfoil-Szene.

Das Wingfoil-Fieber hat Dani vor zweieinhalb Jahren gepackt, als er Rider auf dem Urnersee wahnsinnig hohe Sprünge und verrückte Tricks vollführen sah. Der nur zehn Minuten von seinem Zuhause entfernte See ist mittlerweile seine Homebase und den Wing legt Dani nicht mehr aus der Hand. «Dadurch, dass keine Verbindung mit dem Board besteht, ist man völlig frei und kann unglaublich viele Moves kombinieren. Der Kreativität sind keine Grenzen gesetzt.» Immer mittwochs und am Wochenende sieht man Dani nun also über den See fliegen. Und bei gutem Wind auch nach der Schule. Das junge Talent fährt bei der Junioren-WM mit und nimmt alle zwei Monate an der Foilmania Youth Competition teil. «Bei ausreichend Wind machen wir Freestyle-Wettbewerbe und an windstillen Tagen pumpfoilen wir. Das pusht uns wirklich. Das Niveau auf dem Wasser ist wahnsinnig hoch: Es sind super gute Leute dabei, wie Robin Zeley und Devin Hauser bei den Jungen, aber auch Balz Müller oder Michi Näf bei den Älteren. Wenn sie zu mir auf den Urnersee kommen, fahre ich mit ihnen und bitte sie um Tipps. Das motiviert mich total!» Von Olympia kann Dani nicht träumen, da Wingfoilen nicht olympisch ist. Daher lautet sein Ziel, sich weiter zu steigern. Am Youth World Cup 2023 wurde der junge Urner Fünfter im Freestyle. Das Podest rückt näher ...

Robin Zeley

Job: Student, United School of Sports

Age: 16 years old

Disciplines: IQ foil, wingfoil

Homespot: Urnersee

Favorite move: Foiling tack

Sponsor: Severne, Starboard & Patrik

@robinzeley

Ce fou de sport multiple champion de Suisse en iQFoil a des ambitions aussi élevées que ses vols au-dessus de l’eau. Son but ultime : les JO. Quand on demande à Robin Zeley quels sont ses hobbies, la réponse tient en trois mots : sport, sport, sport. Foot, basket, ski. Mais il y a toujours eu un mot, un sport plus haut que l’autre, que tous les autres : la planche à voile. « J’ai commencé avec mon père à 6 ans, participé à ma première régate à 9 et je me suis mis au foil à 10. » Et quand le papa s’appelle Alex Strub, et est responsable des jeunes talents chez Foil Mania Youth, ça ne traîne pas. Vu l’assiduité du minot sur l’eau, les résultats se sont enchaînés avec des victoires en championnat suisse (en U15 et U19) : aujourd’hui, le kid d’Urnersee est un éminent membre de la Swiss sailing team où il continue de survoler sa discipline. Mais, on l’a compris, il ne peut pas se contenter d’un seul sport, même en glisse : il fait donc aussi du wingfoil. Bref, sa vie entre deux planches est réglée comme une partie de Tétris où il arrive à tout faire rentrer : ses entraînements, ses études en apprentissage et ses grandes ambitions affichées. « Bien sûr, je rêve d’aller aux JO de 2028 et je vais tout faire pour, en travaillant à fond mon mental et ma tactique qui sont un peu mes points faibles. Mais j’ai aussi d’autres objectifs plus proches : être sélectionné l’an prochain aux championnats du monde junior de wingfoil et rentrer dans le top 10 des Youth World Sailing Championship à Búzios (Brésil) en décembre 2023 en IQ. » Papa peut être fier !

Der sportverrückte mehrfache Schweizermeister im iQFoil hat Ziele so hoch wie seine Sprünge auf dem Wasser. Sein oberstes Ziel: Olympia.

Wenn man Robin Zeley nach seinen Hobbys fragt, so antwortet er: «Sport, Sport, Sport. Fussball, Basketball, Skifahren.» Es gab jedoch stets einen Sport, der über allem stand: das Windsurfen. «Ich war sechs, als mein Vater es mir beigebracht hat. Mit neun bin ich meine erste Regatta gefahren und mit zehn habe ich mit dem Foilen begonnen.» Da sein Vater Alex Strub heisst und bei Foil Mania Youth für die jungen Talente verantwortlich ist, war natürlich sofort Zug dahinter. Mit dem entsprechenden Fleiss des Juniors auf dem Wasser liessen die Ergebnisse nicht lange auf sich warten. So ist Robin bereits mehrfacher Schweizermeister (U15 und U19). Inzwischen ist der Junge vom Urnersee im Swiss Sailing Team, wo er weiterhin zu den Überfliegern seiner Disziplin gehört. Aber – ihr habt es schon geahnt – natürlich kann er sich auch beim Surfen nicht mit einer Sportart zufriedengeben, weshalb er auch wingfoilt. Kurzum, sein Leben zwischen zwei Brettern ähnelt einer Partie Tetris, bei der er alles erfolgreich unterbringt: sein Training, seine Ausbildung und seine grossen Ambitionen. «Natürlich träume ich von Olympia 2028 und tue alles dafür. So arbeite ich intensiv an Mindset und Taktik, wo ich noch einige Schwachstellen habe. Aber ich habe auch andere, näher liegende Ziele: im kommenden Jahr für die Junioren-WM im Wingfoilen ausgewählt zu werden und im Dezember 2023 an der Youth Sailing World Championship in Búzios (Brasilien) im iQFoil unter die ersten Zehn zu kommen.» Papa kann stolz auf ihn sein!

Ernestine Inversin

Job: Student

Age: 14 years old

Disciplines: iQfoil

Homespot: Saint-Blaise

Favorite move: Foiling jibe

Sponsor: Dakine

@inversinerestine

Un été, la foileuse qui bat les foilers a goûté à tous les sports de glisse dans le club de Saint-Blaise. Le début d’une grande carrière…

À 9 ans, Ernestine, se rend tous les mercredis à Ichtus, le club de Saint-Blaise (Neuchâtel), le sourire aux lèvres. « J’ai tout de suite accroché avec la planche à voile classique. Le club de Saint-Blaise, c’est presque comme une famille, et grâce aux camps d’été, presque tous les débutants continuent ! » Après l’époque dérive, ce sont les années foil, que la jeune fille pratique depuis 3 ans. Avec bonheur, puisqu’elle a intégré le groupe compétiteurs iQFoil avec d’autres pointures de la discipline comme Noam Kobel (voir son portrait). Contrairement à lui, Ernestine, petite et pas très baraquée de son propre aveu, compense son manque de force physique par de bons réglages et une grande finesse de glisse. Ses rivales ? « Des rivaux ! En l’occurrence, le petit frère de Noam, Raphaël Kobel. « Il n’y a pas de filles de mon âge dans ma catégorie, j’évolue en mixte dans le championnat suisse où je suis arrivée première l’an passé (résultat non validé à cause de mauvaises conditions, ndlr). Ernestine, qui bat régulièrement les garçons en compétition, emmagasine de l’expérience, apprend modestement sans que cela nuise à son ambition. Elle lorgne, avec une incroyable maturité pour son jeune âge, vers les championnats du monde et les JO 2028. Sa marge de progression laisse à penser qu’elle devrait pouvoir y arriver !

Einen Sommer lang hat Ernestine im Club von SaintBlaise alle Surfsportarten ausprobiert. Inzwischen lässt sie die männliche Foil-Konkurrenz hinter sich. Der Beginn einer grossen Karriere ...

Mit neun Jahren ging Ernestine jeden Mittwoch voller Begeisterung in den Club Ichtus von Saint-Blaise (Neuenburg). «Das klassische Windsurfen hat mir gleich Spass gemacht. Der Club von Saint-Blaise ist fast wie eine Familie, und dank der Sommer-Camps machen fast alle Anfänger weiter!» Nach dem Schwert kam das Foil, auf das Ernestine nun seit drei Jahren setzt. Mit Erfolg: Inzwischen ist sie zusammen mit anderen Spitzentalenten der Disziplin, wie Noam Kobel (siehe dessen Porträt), in der iQ-Wettkampfgruppe. Anders als er ist Ernestine klein und eher schmächtig, wie sie selbst sagt, und gleicht die fehlende körperliche Kraft durch gute Einstellungen und viel Fingerspitzengefühl beim Surfen aus. Ihre Konkurrentinnen? Eher Konkurrenten! Und zwar der kleine Bruder von Noam, Raphaël Kobel. «In meiner Kategorie gibt es keine Mädchen in meinem Alter. Ich trete an der Schweizermeisterschaft im Mixed an und letztes Jahr bin ich Erste geworden.» (Anm. d. Red.: Wegen schlechter Bedingungen wurde das Ergebnis nicht gewertet.) Ernestine, die regelmässig die Jungs in Wettkämpfen schlägt, sammelt noch Erfahrungen und lernt peu à peu dazu, doch das tut ihrem Ehrgeiz keinen Abbruch. Sie schielt mit einer für ihr junges Alter unglaublichen Reife in Richtung Weltmeisterschaften und Olympia 2028. Ihr Verbesserungspotenzial deutet darauf hin, dass sie es durchaus schaffen könnte!

©Sailing Energy

Passé par le triathlon, le rider de Saint-Blaise a connu une progression ultrarapide et truste les podiums.

Membre de l’équipe nationale suisse, Noam Kobel fait partie de ces brillants représentants du club de St-Blaise (Neuchâtel Funboard Team) qui, en moins de 19 ans, ont été retenus pour participer aux championnats du monde de planche à voile olympique à Cadix*. Noam a en effet de qui tenir : son père Stéphane a été champion de Suisse « autour des années 2000 ». « J’ai commencé par le triathlon, mais ça ne me plaisait plus trop, je préfère de loin planer les pieds dans les straps ! » Une bifurcation tardive, à 13 ans, qui ne l’empêche pas d’avoir une progression à Mach 2. « Ça s’explique peut-être par le fait que je suis passé direct au foil, et que grâce au triathlon, j’ai une bonne forme physique. J’ai tout de suite beaucoup navigué, et j’ai assez vite appris en tactique. Par contre, je ne suis pas encore au top côté réglage de matériel. Or au niveau où on est, ça se joue à rien. »

Noam aimerait bien vivre de son sport et les opportunités sont clairement dans le foil, avec les JO de 2028 dans le viseur. « C’est le rêve ultime de chaque IQ foiler ! » Tous les espoirs lui sont permis : aux derniers championnats suisses (qui n’ont pas été validés faute d’un manque de manches), l’ex-triathlète a gagné chez les adultes…

*Noam a fini 48e, loin de la place qu’il espérait.

Der ehemalige Triathlet aus Saint-Blaise macht ultraschnelle Fortschritte und heimst Podestplätze ein.

Noam Kobel ist Mitglied des Schweizer Nationalteams und gehört zu den Talenten des Neuchâtel Funboard Teams von Saint-Blaise, die in der Altersklasse der unter 19-Jährigen an den Weltmeisterschaften im olympischen Windsurfen in Cádiz* teilnehmen durften. Noams Begabung kommt nicht von ungefähr: Sein Vater Stéphane war «um die 2000er-Jahre» Schweizermeister. «Angefangen habe ich mit Triathlon, aber das war dann nicht mehr so mein Ding. Ich stehe viel lieber auf dem Surfbrett!» Mit 13 Jahren eine späte Wende, was ihn aber nicht daran hindert, Fortschritte in Lichtgeschwindigkeit zu machen. «Das liegt vielleicht daran, dass ich direkt mit dem Foilen angefangen habe und durch den Triathlon eine gute Kondition habe. Ich habe sofort viel gesurft und relativ schnell die Taktik gelernt. Dafür bin ich noch nicht so super, was die Materialeinstellungen anbelangt. Doch auf unserem Niveau kommt es auf jede Kleinigkeit an.» Noam würde gerne von seinem Sport leben und beim Foilen stehen die Chancen gut. So hat er die Olympiade 2028 im Visier: «Der grösste Traum eines jeden iQFoilers!» Er kann sich durchaus Hoffnungen machen: Bei der letzten Schweizermeisterschaft (die nicht gewertet wurde, weil nicht genügend Läufe gefahren werden konnten) hat der ehemalige Triathlet bei den Erwachsenen gewonnen ...

*Mit einem 48. Platz verfehlte Noam die von ihm erhoffte Platzierung allerdings deutlich.

Noam Kobel

Job: Student, apprenticeship in automotive mechatronics at the CPNE in Neuchâtel

Age: 17 years old

Disciplines: iQfoil, wingfoil

Homespot: Saint-Blaise

Favorite move: Foiling tack

Sponsor: Bucher + Walt, Dakine & Axis

@noam_sui101

Convalescente suite à une chute en freestyle l’automne dernier, la jeune femme n’en garde pas moins de belles ambitions, comme être une source d’inspiration pour les rideuses.

Fin d’année difficile pour Lucie : durant l’European Freestsyle Pro Tour à Genève en octobre dernier, elle a lourdement chuté et souffre de multiples fractures ainsi que de ruptures des ligaments. Opérée dans la foulée, elle ne reviendra pas sur l’eau avant le printemps prochain. Dans trois mois, je pourrais remarcher… Ça va être très long… L’eau va me manquer ! » Pourtant, la fillette de 6 ans qui a découvert le windsurf en Bretagne lors de vacances en famille n’a accroché que vers 15 ou 16 ans. C’est en foilant pour la première fois à Silvaplana que l’étincelle est véritablement née. On est alors en 2020. À partir de là, tous les week-ends, tous les étés, elle va où le vent la porte, de lacs en lacs. « Je n’ai pas vraiment de planning. Ces dernières années, j’ai participé au Freestyle Pro Tour, mais il n’y a pas tant de compétitions dans ma discipline et si j’en fais, c’est surtout pour améliorer mon niveau auprès d’une communauté où je me sens bien. » Une communauté où les filles brillent un peu trop par leur absence à son goût. « Dans le freestyle, on peut nous compter sur les doigts d’une main… » La citoyenne de Berne est à ce titre ambassadrice d’une association de rideuses baptisée Blueboundwoman qui promeut les sports de glisse au féminin. « C’est l’un de mes buts principaux dans ma carrière : encourager le plus possible les filles à aller sur l’eau ! »

Noch in der Erholungsphase nach ihrem Sturz beim Freestyle im vergangenen Herbst hat Lucie gleichwohl grosse Ambitionen: andere Riderinnen zu inspirieren.

Ein schwieriger Jahresabschluss für die Surferin: Auf der European Freestyle Pro Tour in Genf im vergangenen Oktober ist sie schwer gestürzt und hat sich mehrere Frakturen und Bänderrisse zugezogen. Gleich im Anschluss wurde sie operiert, doch vor nächstem Frühjahr wird sie nicht wieder aufs Wasser können. «In drei Monaten müsste ich wieder laufen können. Das wird alles sehr lange dauern und das Wasser wird mir fehlen!» Obwohl sie bereits mit sechs Jahren bei einem Familienurlaub in der Bretagne erste Windsurfversuche gemacht hat, hat sie ihre Leidenschaft erst mit 15 oder 16 entdeckt. Der zündende Funke war ihre erste Foil-Session in Silvaplana. Das war 2020. Seitdem pilgert sie an den Wochenenden und im Sommer von See zu See – immer dem Wind nach. «Ich habe keinen festen Plan. In den letzten Jahren habe ich an der Freestyle Pro Tour teilgenommen, aber in meiner Disziplin gibt es nicht so viele Wettbewerbe und, wenn ich teilnehme, dann vor allem, um mich in einer Gemeinschaft zu verbessern, in der ich mich wohlfühle.» Eine Gemeinschaft, in der Frauen ihrer Ansicht nach zu schwach vertreten sind: «Im Freestyle kann man uns an einer Hand abzählen ...» Die Bernerin ist daher Botschafterin von Blueboundwoman, einer Vereinigung von Surferinnen zur Förderung des Frauengleitsports. «Das gehört zu den Hauptzielen meiner Karriere: Möglichst viele Frauen aufs Wasser zu bringen!»

Lucie

Honegger

Job:

Student, Sport Sciences, Bern

Age: 21 years old

Disciplines: iQfoil freestyle

Homespot: Alpnachersee, Sempachersee, Urnersee

Favorite move: Foil-shaka

Sponsor: Serverne

@luciehonegger

Shop School Rental Shop School Rental

Elle suit les traces de sa grande sœur Camille : une belle histoire de famille où la succession est assurée !

Quand on a une grande sœur championne du monde de kite en big air, et qu’on glisse tous les jours avec elle, on ne peut qu’être inspirée, aspirée par l’océan. « Tout a commencé en 2016, à Hyères, j’avais 9 ans, on était sur un bateau avec toute ma famille, dans des conditions pas faciles, mais on a tous accroché ! »

Aujourd’hui, la kiteuse est engagée sur le championnat du monde junior, et concourt sur le circuit national en Espagne, à Tarifa, là où elle vit une partie de l’année. Parfait pour s’entraîner dans les meilleures conditions ! Le reste de l’année, c’est retour en Suisse, entrecoupé de nombreux voyages à l’étranger. Parmi ses qualités : la persévérance, dixit le papa qui doit faire preuve aussi d’une sacrée ténacité et organisation dans son planning pour suivre ses progénitures partout dans le monde ! Cette persévérance, la jeune fille l’exerce aussi à l’école en suivant des cours par correspondance (pas facile quand on passe en moyenne 3h par jour sur l’eau). Elle vient de confirmer son talent avec une très belle 4e place mondiale junior et 3e sur le circuit national espagnol. « J’ai envie de monter sur le podium et pour moi qui fais plus du big air, il faut que je m’améliore en sauts et en rotations, car la concurrence est rude, le niveau très élevé. » Pour passer encore plus de temps dans son élément, et avec sa sœur, Charlotte vient de commencer le wingfoil. Mais ça, c’est une autre histoire (de famille) !

Charlotte Losserand

Job: High School student

Age: 16 years old

Disciplines: Kite Twintip freestyle

Homespot: Tarifa (Spain)

Favorite move: Boogie Loop

Sponsor: Duotone, Ion & Wet Tarifa

@charlotte_losserand

Charlotte tritt in die Fussstapfen ihrer grossen Schwester Camille: eine schöne Familiengeschichte, in der die Nachfolge gesichert ist!

Wenn die grosse Schwester Kitesurfweltmeisterin (Big Air) ist und man jeden Tag mit ihr surft, wird man zwangsläufig angespornt und fühlt sich auf dem Wasser ebenfalls zu Hause. «Alles fing 2016 in Hyères an. Ich war damals neun und wir waren mit der ganzen Familie auf einem Boot unterwegs. Die Bedingungen waren nicht einfach, aber wir hatten alle richtig Spass!» Heute macht die Kiterin an der Junioren-WM und an der nationalen Tour im spanischen Tarifa mit, wo sie einen Teil des Jahres lebt und unter optimalen Bedingungen trainieren kann. Das restliche Jahr ist sie zu Hause in der Schweiz, wenn sie nicht gerade auf Auslandsreisen ist. Zu ihren Stärken gehört laut Papa ihre Ausdauer, wobei auch er selbst ein gewisses Durchhaltevermögen und Organisationstalent benötigt, um seinem Nachwuchs überallhin auf der Welt folgen zu können. Ausdauer legt das junge Mädchen auch in schulischen Dingen an den Tag, denn sie hat Fernunterricht, was nicht einfach ist, wenn man im Schnitt drei Stunden pro Tag auf dem Wasser verbringt. Dass sie talentiert ist, hat sie gerade mit einem sehr schönen vierten Platz an der JuniorenWM und einem dritten Platz bei der nationalen Tour in Spanien bewiesen. «Ich möchte es aufs Podest schaffen, und da ich mehr Big Air mache, muss ich mich bei den Sprüngen und Drehungen noch verbessern, denn die Konkurrenz ist hart und das Niveau sehr hoch.» Um noch mehr Zeit auf dem Wasser und mit ihrer Schwester verbringen zu können, hat Charlotte vor Kurzem mit dem Wingfoilen angefangen. Doch das ist eine andere (Familien-)geschichte!

Il a toujours rêvé de voler sur l’eau. Grâce au foil, il y est parvenu, et que ce soit en iQFoil ou en wing, ce n’est que le début !

Devin a 8 ans quand il monte pour la première fois sur une planche à voile en Sardaigne. Pour ce gamin joyeux et épris de nature, être au cœur de l’océan et glisser sur les vagues est une révélation. « J’ai tout de suite repéré ces riders en foil. Je me suis dit : c’est ça que je veux faire ! » Cinq ans plus tard, il est à leur place et son bonheur est total. Tous les week-ends et à la belle saison, Devin se met au vert au camping de Silvaplana. « J’y ride la plupart du temps, mais je sillonne les lacs suisse en fonction des conditions : Lucerne, Constance, Uri… » Blessé au dos à cause d’une fracture de fatigue, le jeune homme n’a pas pu participer aux championnats du monde l’an passé à Cadix (Espagne), et il a dû faire preuve de patience : une convalescence de 2 mois l’a cloué à terre, mais il compte bien se rattraper avec les armes qui sont les siennes sur l’eau : vitesse et tactique. « Je me suis beaucoup amélioré de ce point de vue, je passe plus de temps à observer les conditions avant de me lancer. J’ai aussi des progrès à faire en technique, je dois améliorer mes jibes entre autres. » Comme ses camarades, Devin, 7e aux derniers International Games, vise les JO, mais chaque chose en son temps. « Quelques podiums en world cup seraient déjà une super première étape ! » La devise de son compte Insta résume bien son état d’esprit : « you can’t buy happiness but a foil » !

Devin Hauser

Job: apprenticeship at the United School of Sports

Age: 15 years old

Disciplines: iQfoil, wing foil

Homespot: Silvaplana

Favorite move: Backloop 540 (wing foil)

Sponsor: Ensis & Sabfoil

@devin_hauser_5

Devin hat immer davon geträumt, übers Wasser zu fliegen. Das Foil hat es ihm ermöglicht und inzwischen ist er im iQFoil und im Wingfoil nicht mehr zu bremsen!

Devin ist 8 Jahre alt, als er auf Sardinien zum ersten Mal auf einem Surfbrett steht. Für den fröhlichen, naturverbundenen Burschen war es ein Schlüsselerlebnis mitten auf dem Meer über die Wellen zu gleiten. «Ich habe sofort die Surfer mit dem Foil entdeckt und gedacht: ‹Das will ich auch machen!›.» Fünf Jahre später ist es so weit und er ist total happy. Jedes Wochenende und wann immer das Wetter mitspielt, zieht es Devin auf den Campingplatz von Silvaplana. «Meistens surfe ich dort, aber je nach Bedingungen erkunde ich auch andere Schweizer Seen: Luzernersee, Bodensee, Urnersee ...» Nach einem Ermüdungsbruch am Rücken konnte der junge Mann letztes Jahr nicht an der WM im spanischen Cádiz teilnehmen. Und er musste Geduld beweisen: Zwei Monate war er ausser Gefecht gesetzt. Nun will er aufholen mit den ihm eigenen Waffen auf dem Wasser: Geschwindigkeit und Taktik. «In dieser Hinsicht habe ich mich stark verbessert. Ich nehme mir mehr Zeit, die Bedingungen zu beobachten, bevor ich starte. Technisch muss ich mich noch steigern. Ich muss unter anderem meine Jibes verbessern.» Wie seine Kameraden hat Devin, der bei den letzten International Games Siebter geworden ist, Ambitionen für Olympia. Doch alles zu seiner Zeit ... «Ein paar Podestplätze beim Worldcup wären bereits ein toller erster Schritt!» Das Motto seines Insta-Accounts bringt seine Einstellung auf den Punkt: «You can’t buy happiness but a foil!»

Le double champion du monde U17 de kitefoil se dessine un avenir en or (olympique).

C’est à Hurghada, sur la mer rouge égyptienne, que tout a commencé pour Gian. « J’ai 8 ans et je regarde mon père kiter de la plage pendant des heures. J’ai deux années de windsurf derrière moi, mais jusqu’alors, je suis trop léger pour le kite ! » On ne le surnomme pas encore Flying Gianandrea, mais léger comme une plume, il vole bien. Il devient accro aux sauts, au vent, aux éléments qui lui procurent sa dose de liberté et de nature. Le plaisir est énorme, l’ambition aussi. Gian voit grand, lui qui s’est déjà construit un palmarès imposant pour son âge. Outre ses deux titres de champion du monde ces deux dernières années, il domine le circuit suisse (1re place en Formula Kite Swiss Series 2023) et va chercher des noises aux bien plus grands que lui avec une 3e place aux Championnats d’Europe de Formule Kite en U21. « Je vais passer dans la catégorie supérieure puisque je vais avoir 17 ans. Et il faut que je sois encore plus costaud ! » Gian n’est plus la plume menaçant de s’envoler à tous vents : 1 m 87 pour 88 kilos. Mais il veut encore forcir en allant soulever de la fonte 4 fois par semaine et en mangeant super protéiné. Un atout supplémentaire dans le combo gagnant dont le pilier principal est la constance. « Je suis hyper concentré sur chaque course, chaque seconde, chaque minute. Je m’entraîne énormément. Le talent ne suffit pas, il faut travailler dur comme le dit Christiano Ronaldo, le sportif qui m’inspire beaucoup. » Rendez-vous aux JO de 2028 pour vérifier cette maxime !

Der zweifache U17-Weltmeister im Kitefoilen träumt von (olympischem) Gold

In Hurghada (Ägypten) am Roten Meer fing für Gian alles an: «Ich war acht und schaute meinem Vater vom Strand aus stundenlang beim Kiten zu. Ich konnte schon seit zwei Jahren Windsurfen, aber fürs Kiten war ich bis dahin noch zu leicht!» Seinen Spitznamen Flying Gianandrea hat Gian zu diesem Zeitpunkt noch nicht, doch da er leicht wie eine Feder ist, fliegt er gut. So werden Sprünge, Wind und Wasser zu seiner Leidenschaft. Auf dem nassen Element fühlt er sich frei und eins mit der Natur. Der Spass ist riesig, sein Ehrgeiz auch. Gian hat grosse Pläne. Und für sein Alter hat er bereits eine beeindruckende Erfolgsbilanz vorzuweisen. Neben seinen zwei WM-Titeln (2022 und 2023) dominiert er die Schweizer Tour (erster Platz an der Formula Kite Swiss Series 2023) und setzt sich mit einem dritten Platz an den Europameisterschaften im Formula Kite in der Altersklasse U21 gegenüber deutlich Grösseren durch. «Ich steige nun in die höhere Klasse auf, da ich 17 werde. Deshalb muss ich noch um einiges kräftiger werden!» Mit seinen 88 Kilo bei 1,87 m ist Gian längst nicht mehr so leicht wie eine Feder, die bei jedem Windstoss weggeweht wird. Doch er will noch kräftiger werden, geht dafür vier Mal pro Woche Gewichte stemmen und ernährt sich super proteinreich. All dies gehört zu seinem Erfolgsrezept, dessen Hauptzutat jedoch Beharrlichkeit ist. «Bei jedem Rennen bin ich jede Minute, jede Sekunde super konzentriert. Und ich trainiere wahnsinnig viel. Talent alleine reicht nicht, man muss hart arbeiten, wie Cristiano Ronaldo, mein grosses Vorbild, sagt.» Warten wir ab, ob sich sein Motto an den Olympischen Spielen 2028 als erfolgreich erweist!

Gian Andrea

Stragiotti

Job: United School of sports

Age: 16 years old

Disciplines: Kitefoil

Homespot: Zurich

Favorite move: Kiteloop Boardoff Lateback

Sponsor: Flysurferkiteboarding, O'neill Europe, Sk Shapes, Sab Foil, Pro Kitesports, Halle41 Sport Physiotherapie, Hintermann Gartengestaltung

Associations: SUI Sailing, SUI Sailing Team, Swiss Kitesailing Association, Zürcher Yacht Club

©Robert Hajduk

Égypte Abu Soma

Du vent toute l’année !

Ägypten Abu Soma

Wind das ganze Jahr über!

Le rider zurichois Chris Bösch, teamrider pour Core, a parcouru la côte égyptienne avec sa petite famille. Il revient pour Boards sur l’une de ses régions préférées, la baie d’Abu Soma. Idéal pour tous les niveaux, le spot offre d’excellentes statistiques de vent toute l’année durant avec une petite préférence pour la période entre mars et septembre.

Texte : Chris Bösch et Axel Reese | Photos : Chris et Robervania Bösch

Le spot

Abu Soma se situe dans la région de Soma Bay. Le spot est idéal tant pour les débutants que pour les riders plus avancés. La lagune s’étend sur près de cinq kilomètres et se divise en zones windsurf, kitesurf et débutants. Vous aurez votre fond sur près de 500 mètres. Le plan d’eau est plat, protégé par le reef et les bancs de sable, mais vous trouverez quelques vagues au-delà. Le centre Surfmotion est idéalement situé en début de lagune et propose d’excellents services, mais il existe aussi d’autres écoles/locations comme celle de Point Break qui est intégrée à l’hôtel Palm Royale.

Der Zürcher Surfer und Teamrider von Core Chris Bösch war mit seiner kleinen Familie an der ägyptischen Küste unterwegs. Für Boards stellt er eines seiner Lieblingsreviere vor: die Bucht von Abu Soma. Der für alle Könnensstufen geeignete Spot bietet ganzjährig beste Windverhältnisse, besonders traumhaft ist es jedoch zwischen März und September.

Text: Chris Bösch und Axel Reese | Fotos: Chris und Robervania Bösch

Der Spot

Abu Soma befindet sich an der Soma Bay und ist ein idealer Spot für Anfänger und Fortgeschrittene. Die knapp fünf Kilometer lange Lagune ist in Windsurf-, Kiteund Schulungsabschnitte unterteilt. Der Stehbereich reicht fast 500 Meter ins Meer hinein. Durch Riff- und Sandbänke geschützte Glattwasserpisten laden zum Speeden ein, während weiter draussen kleine Wellen locken. Das Wassersportcenter Surfmotion liegt ideal am Anfang der Lagune und wartet mit einer tollen Infrastruktur auf, doch es gibt auch weitere Schulen/ Center wie beispielsweise das zum Hotel Palm Royale gehörende Point Break.

Pour les riders plus avancés, l’île Utopia offre une jolie escapade. Située 500 mètres au large du centre Point Break, entre eaux turquoise et sable couleur neige, on se croirait sur une île déserte aux Caraïbes.

Le matin, le vent vient du nord-ouest et souffle donc side-off ce qui le rend rafaleux au bord. En milieu de journée, il s’oriente plus au nord et devient ainsi sideshore. En hiver, le vent souffle parfois du sud-est. La température de l’air avoisine alors les 28°C et le spot prend une tout autre allure.

Y aller

L’aéroport de Hurghada est situé à 45 minutes de Abu Soma.

Se loger

L’hôtel Palm Royale est idéalement situé par rapport aux centres Surfmotion et Point Break, mais de nombreuses autres possibilités existent.

Météo/vent

Le vent souffle toute l’année à Abu Soma, même si les mois les plus ventés sont de mars à novembre. Il s’agit aussi de la période la plus fréquentée. La température de l’air ne descend pas en-dessous de 20°C en hiver et monte souvent au-delà de 30°C l’été. L’eau est chaude toute l’année (entre 25°C et 30°C).

Für fortgeschrittene Rider bietet sich ein Trip zur Insel Utopia (Tobia) an, die etwa 500 Meter vor dem Point Break Center liegt. Türkisfarbenes Wasser und schneeweisser Sand sorgen für Karibik-Feeling.

Vormittags weht der Wind side-off aus nordwestlicher Richtung, sodass es am Strand etwas böig ist. Um die Mittagszeit dreht er auf Nord und kommt somit sideshore. In den Wintermonaten herrscht manchmal Südostwind. Die Lufttemperatur kann dann bis zu 28°C erreichen, wodurch der Spot einen ganz anderen Charakter erhält.

Anreise

Vom Flughafen Hurghada sind es 45 Minuten Fahrt nach Abu Soma.

Unterkunft

Das Hotel Palm Royale ist für die Wassersportzentren Surfmotion und Point Break ideal gelegen. Es gibt jedoch zahlreiche weitere Möglichkeiten.

Wetter/Wind

In Abu Soma weht der Wind ganzjährig, am kräftigsten jedoch zwischen März und November. In dieser Zeit ist auch am meisten los. Im Winter sinkt die Lufttemperatur nicht unter 20°C, im Sommer beträgt sie häufig über 30°C. Das Wasser ist das ganze Jahr über angenehm warm (zwischen 25°C und 30°C).

SUP Suisse Tour

Toujours plus populaire ! Immer beliebter!

Grâce au SUP Suisse Tour, le stand-up en Suisse devient de plus en plus populaire. Bien plus que des compétitions, les événements sont pensés pour passer un bon moment, entre amis ou en famille.

Texte : Pauline Katz

Les impressions des champions suisses 2023

En 2023, plus de 600 paddlers ont pris le départ des onze courses organisées à travers la Suisse, dans des panoramas plus beaux les uns que les autres. Les champions suisses, deux Romands, Florence Julen et Olivier Comazzi, sont revenus pour nous sur leur belle saison.

Impressionen der Schweizermeister 2023

Text: Pauline Katz

Durch die SUP Suisse Tour findet das Stand-upPaddling in der Schweiz mehr und mehr Anhänger. Bei den Events steht nicht der Wettbewerbsgedanke, sondern der Spass mit Freunden oder der Familie im Vordergrund.

2023 waren mehr als 600 Paddlerinnen und Paddler an den elf Rennen am Start, die schweizweit vor grandioser Kulisse stattfanden. Schweizermeister wurden zwei Romands, Florence Julen und Olivier Comazzi, die uns von ihrer grossartigen Saison berichteten.

Florence

Julen, 41

ans, championne de Suisse

« J’aime vraiment toutes les courses du SUP Suisse Tour, mais s’il fallait n’en choisir qu’une, je dirais la mythique Ice Race de Thoune. Les paysages sont à couper le souffle et toute la communauté suisse se retrouve après une longue hibernation. La finale à Uster est aussi un sacré souvenir… Le classement était très serré, nous étions trois filles qui pouvions prétendre au titre. En gagnant cette étape, j’ai aussi remporté le titre de championne suisse. L’arrivée sous les gerbes d’eau des premiers finalistes hommes était juste incroyable ! »

Florence Julen, 41 Jahre,

Schweizermeisterin

«Ich liebe wirklich alle Rennen der SUP Suisse Tour, aber wenn ich mich für eines entscheiden müsste, würde ich das legendäre Ice Race in Thun wählen. Die Landschaft ist einfach atemberaubend und hier trifft sich die ganze Schweizer Community nach der langen Winterpause endlich mal wieder. Aber auch den Final in Uster habe ich in toller Erinnerung: Es war eine Kopf-anKopf-Entscheidung, wir waren drei Frauen mit Titelchancen. Da ich diesen Tourstopp gewann, wurde ich auch Schweizermeisterin. Der Zieleinlauf der ersten Finalisten bei den Herren war einfach unglaublich! Eine einzige Wasserwolke!»

©Roger Gruetter

Olivier Comazzi, 46 ans, champion de Suisse

« Toutes les courses du SUP Suisse Tour sont magnifiques, mais l’année passée, celles de Berne et de Salavaux m’ont procuré le plus d’émotions. J’y ai pris de mauvais départs et j’ai dû ensuite me battre pour revenir, c’était très intense ! J’ai aussi adoré la Wavelet Race à Nyon, la course était super fun. Un bateau nous faisait des vagues au large et nous pouvions ensuite les surfer. Au-delà de la compétition, le SUP Suisse Tour représente pour moi l’opportunité de retrouver les copains et copines de la communauté du stand-up. »

Olivier Comazzi, 46 Jahre, Schweizermeister

«Alle Rennen der SUP Suisse Tour sind klasse, doch am aufregendsten waren für mich letztes Jahr die Rennen in Bern und in Salavaux. Nach schlechten Starts musste ich kämpfen, um wieder aufzuholen, das war wahnsinnig anstrengend! Auch das Wavelet Race in Nyon war toll, wir hatten super viel Spass. Ein Boot weiter draussen sorgte für Wellen, die wir schliesslich absurfen konnten. Neben dem Wettkampf ist die SUP Suisse Tour für mich die Gelegenheit, die Freunde und Freundinnen der SUP-Community wiederzusehen.»

Une saison 2024 qui s’annonce tout aussi grandiose

En 2024, en plus des étapes traditionnelles, deux nouvelles épreuves font leur apparition, l’une à Yverdon-les-Bains et l’autre à Buochs.Le tour est toujours ouvert à tous les niveaux et les catégories restent quasi inchangées, même si certaines ont notamment été renommées : Fun (anciennement Rivella Refresh), Challenger (anciennement Intermediate) et Elite. Pour les jeunes, en plus des catégories SIC kids U12 et Fanatic Juniors U15, la Junior Open U18 fait son apparition.

Le grand retour des championnats de Suisse

En marge du SUP Suisse Tour, les championnats de Suisse auront lieu le weekend du 15-16 juin à Villeneuve. Les champions suisses en longue distance, technical race et sprint seront couronnés sur les rives lémaniques !

Auch die Saison 2024 verspricht grandios zu werden

2024 werden zu den bisherigen Tourstopps zwei neue hinzukommen: Yverdon-les-Bains und Buochs. Die Tour steht weiterhin allen Niveaus offen, und die Kategorien sind praktisch unverändert, auch wenn einige umbenannt wurden: Fun (zuvor Rivella Refresh), Challenger (zuvor Intermediate) und Elite. Bei den Jugendlichen wird es neben SIC kids U12 und Fanatic Juniors U15 erstmals die Kategorie Junior Open U18 geben.

Rückkehr der SUP Suisse Flatwater Championships

Am Rande der SUP Suisse Tour werden am Wochenende vom 15.-16. Juni in Villeneuve die SUP Suisse Flatwater Championships stattfinden, an deren Ende am Ufer des Genfersees die Schweizermeisterinnen und -meister im Long Distance, Technical Race und Sprint gekürt werden.

SUP Surfing Championship 2023

Une 3e couronne pour le Valaisan Nick Crettenand Texte : Nick Crettenand

Text: Nick Crettenand Der Walliser Nick Crettenand holt zum dritten Mal den Titel

Le SUP Suisse Surfing Championship s’est déroulé du 14 au 21 octobre 2023 sur le spot de Playa do Somo en Espagne (Loredo – Cantabrie) dans le cadre des championnats suisses de surf organisés par Swiss Surfing. Depuis 2019, le SUP Surf est intégré aux championnats suisses de surf organisés par Swiss Surfing, la fédération de surf. Chaque année, entre six et douze riders prennent part à ces championnats suisses en SUP. Un nombre qui peut paraître restreint mais qui ne reflète pas la grandeur de la communauté des surfeurs en Stand Up Paddle. « Il y a de très nombreux adeptes de SUP Surf en Suisse qui pratiquent l’activité plus comme un loisir durant les vacances en bord de mer mais qui n’osent pas se lancer dans une compétition par appréhension ou par manque de confiance. Et c’est dommage car la compétition est ouverte à tous les niveaux », commente le Valaisan Nick Crettenand, champion suisse en titre. « L’ambiance est conviviale et le partage d’expériences nous réunit sur l’eau pour continuellement s’améliorer. Les premières années, le SUP Surf ressemblait plutôt à une démo mais le niveau monte chaque année et le SUP a maintenant trouvé sa place dans la communauté du surf en Suisse. » De retour des mondiaux ISA aux Sables-d’Olonne avec un classement dans le top 25, Nick Crettenand remporte pour la 3e fois consécutive la finale nationale avec un solide score (10,47 pts) devançant largement ses concurrents suisse-allemands Heiko Lars Bertschinger (6,00 pts), David Hoppensack (5,10 pts) et Andy Saurer (4,50 pts).

Im Rahmen der von Swiss Surfing organisierten Swiss Surfing Championship fand vom 14. bis 21. Oktober 2023 an der Playa do Somo in Spanien (Loredo, Kantabrien) die SUP Suisse Surfing Championship statt. Das SUP-Surfen ist seit 2019 Bestandteil der vom Surfverband Swiss Surfing organisierten Schweizer Surfmeisterschaften und jedes Jahr nehmen zwischen sechs und zwölf Standup-Paddler an diesen Schweizermeisterschaften im SUP-Surfen teil. Die Zahl mag gering erscheinen, doch die SUP-Surfer-Community ist durchaus gross. «Das SUP-Surfen hat sehr viele Anhänger in der Schweiz, die den Sport jedoch eher freizeitmässig im Urlaub am Meer betreiben und es aus Angst oder mangelndem Selbstvertrauen nicht wagen, an einem Wettkampf teilzunehmen. Das ist schade, denn die Teilnahme ist für alle Niveaus möglich», erklärt der amtierende Schweizermeister Nick Crettenand. «Es herrscht eine familiäre Atmosphäre. Die gemeinsamen Erfahrungen auf dem Wasser schweissen uns zusammen und wir steigern uns stetig. In den ersten Jahren schien das Ganze eher eine Art Test zu sein, doch das Niveau steigt von Jahr zu Jahr und das Stand-up-Paddling hat nun einen festen Platz in der Schweizer Surfkultur.» Nachdem es der Walliser kurz zuvor an der ISA Weltmeisterschaft in Les Sables d’Olonne unter die ersten 25 geschafft hatte, sicherte er sich zum dritten Mal in Folge den nationalen Meisterschaftstitel und gewann im Final mit einem soliden Score von 10,47 Punkten deutlich vor seinen Deutschschweizer Konkurrenten Heiko Lars Bertschinger (6,00 Punkte), David Hoppensack (5,10 Punkte) und Andy Saurer (4,50 Punkte).

©Swiss Surfing
©Swiss Surfing

Team Switzerland 2023

Les SUP rideuses suisses performent à l’international

Schweizer Stand-up-Paddlerinnen international erfolgreich

’année 2023 du SUP helvétique sera résolument l’année des femmes. Le championnat suisse a été fort en rebondissements tout au long de la saison dans la catégorie féminine mais les rideuses ont surtout impressionné par leur engagement, leur détermination et leurs performances sur les grandes épreuves internationales. Les trois principaux événements que sont l’ISA World SUP & Paddleboard Championship (surf et race), l’Euro SUP Championship et l’ICF SUP World Championships se sont enchaînés durant l’automne entre septembre et novembre. Anna Tschirky, la championne suisse 2022, a impressionné sur les trois événements, se positionnant régulièrement dans le top 5 mondial sur les différentes épreuves, avec notamment des podiums de prestige comme ses 2e et 3e places en Technical Race (TR) et Longue Distance (LD) à l’EuroSUP. Elle est l’athlète la plus prolifique et performante de l’équipe suisse. Florence Julen est la rookie de la saison, elle a dominé le SUP Suisse Tour 2023 en remportant son premier titre et pour sa première participation à des mondiaux lors de l’ICF SUP World Championship à Pattaya, elle atteint la 5e place en Master40+ sur la LD et une 6e place en finale TR. Lidvina Champendal, team manager de l’équipe suisse, habituée aux compétitions internationales depuis 2017, a montré lors des championnats ICF 2023 qu’elle avait toujours sa place parmi les meilleures en terminant 9e en LD et 7e en TR en Master40+. Edith Teulade, la doyenne de la Nati, s’est distinguée dans la catégorie 50+ en finissant 7e en LD et 9e en TR. Les rideuses Sabina Fischer, très prometteuses en sprint, et Nicole Angéloz complètent l’équipe féminine actuelle. Nul doute que les pagayeuses suisses s’affirmeront encore à l’avenir sur la scène mondiale du Stand Up Paddle.

2023 war in der Schweizer SUP-Szene eindeutig das Jahr der Frauen. An den Schweizermeisterschaften sorgten die Damen die gesamte Saison über für zahlreiche Überraschungen, doch vor allem an den grossen internationalen Wettkämpfen beeindruckten die Schweizer SUPerinnen mit ihrem Einsatz, ihrer Entschlossenheit und ihren Leistungen. Die drei wichtigsten Events, die ISA World SUP & Paddleboard Championship (Surf und Race), die Euro SUP Championship und die ICF SUP World Championships, fanden im Herbst zwischen September und November statt. Anna Tschirky, Schweizermeisterin 2022, erzielte an den drei Meisterschaften beeindruckende Ergebnisse. Sie schaffte es in den verschiedenen Contests regelmässig unter die weltweiten Top 5 und sicherte sich mit einem zweiten Platz im Technical Race (TR) und einem dritten Platz im Long Distance (LD) bei der EuroSUP prestigeträchtige Podestplätze. Sie ist die erfolgreichste und leistungsstärkste Athletin des Schweizer Teams. Rookie der Saison ist Florence Julen. Sie dominierte die SUP Suisse Tour 2023 und holte ihren ersten Titel. Und an den ICF SUP World Championships in Pattaya, ihrer ersten Weltmeisterschaft, erreichte sie einen fünften Platz in der Klasse Master40+ im LD und einen sechsten Platz im TR-Final. Lidvina Champendal, Managerin des Schweizer Teams und seit 2017 regelmässig an internationalen Wettkämpfen dabei, bewies an den ICF Championships 2023 mit einem neunten Platz im LD und einem siebten Platz in der Klasse Master40+ im TR, dass sie immer noch zu den Besten gehört. Edith Teulade, ältestes Mitglied der Nati, glänzte in der Klasse 50+ mit einem siebten Platz im LD und einem neunten Platz im TR. SprintTalent Sabina Fischer und Nicole Angéloz ergänzen das aktuelle Damenteam. Es steht ausser Frage, dass sich die Schweizer Paddlerinnen auch weiterhin in der internationalen SUP-Szene behaupten werden.

©ICF

SPECIAL KITE

Un vent de dynamisme

La dynamique du kitesurf suisse se ressent jusque sur la scène internationale. L’exploit réalisé par Elena Lengwiler lors de la Last Chance Regatta avec dix manches victorieuses, pourrait l’emmener très loin lors des Jeux Olympiques. Avoir réussi à qualifier la Suisse pour les premiers Jeux de l’histoire avec du kitesurf au programme est extrêmement positif et motivant pour le futur. Plusieurs athlètes ont d’ailleurs déjà les yeux rivés sur Los Angeles 2028.

Elena Lengwiler n’est pas la seule à planer au sommet de la planète kite. La Lausannoise Camille Losserand a réalisé son rêve en devenant championne du monde de kite Big Air à tout juste 19 ans. Un futur glorieux semble aussi tout tracé pour cette jeune rideuse.

Les associations suisses de kitesurf défendent notre sport au quotidien. Récemment, une kiteuse a été amendée sur le lac de Morat, alors qu’elle naviguait dans une zone interdite, mais non banalisée. Le cas est remonté jusqu’au Tribunal Fédéral qui doit statuer sur la capacité des cantons à interdire la navigation des « bateaux à voile tractés par un cerf-volant ». L’association romande de kitesurf s’est emparée de l’affaire et dénonce le fait que les autorités aient failli à leur devoir d’adapter correctement leur règlementation à l’Ordonnance sur la Navigation Intérieure. Elle espère le blanchissement prochain de la kiteuse verbalisée.

Non seulement les bénévoles des associations de kitesurf défendent notre sport, mais ils en font aussi la promotion. Cette année encore, la Swiss Kitesailing Association organisera les Swiss Series de Freestyle en juin et de Kitefoil en septembre. En août, tous les amoureux de la glisse ont rendez-vous à l’événement incontournable de l’été, l’Engadin Marathon.

Im Wind des Erfolgs

Die Dynamik der Schweizer Kitesurf-Szene ist bis auf internationaler Ebene zu spüren. Elena Lengwiler hat durch ihren Erfolg an der Last Chance Regatta mit zehn gewonnenen Läufen die Weichen für eine erfolgreiche Olympia-Teilnahme gestellt. Dass sie der Schweiz einen Quotenplatz für die olympische Premiere des Kitesurfens gesichert hat, ist äusserst erfreulich und motivierend für die Zukunft. Mehrere Athletinnen und Athleten schielen zudem bereits auf Los Angeles 2028.

Elena Lengwiler ist nicht die Einzige im Kite-Universum, die sich auf Höhenflug befindet. Für die Lausannerin Camille Losserand ist mit ihrem WM-Sieg im Big-Air-Kitesurfen mit gerade einmal 19 Jahren ein Traum in Erfüllung gegangen. Auch dieser jungen Riderin scheint eine grossartige Zukunft bevorzustehen!

Die Schweizer Kitesurfverbände setzen sich tagtäglich für unseren Sport ein. Vor Kurzem wurde eine Kiterin gebüsst, weil sie auf dem Murtensee in einer (allerdings nicht gekennzeichneten) Kiteverbotszone gefahren war. Der Fall ging bis vor das Bundesgericht, das darüber entscheiden muss, ob die Kantone befugt sind, das Fahren mit «Drachensegelbrettern» zu verbieten. Die Association Romande de Kitesurf hat sich dieser Sache angenommen und verurteilt die Tatsache, dass es die Behörden versäumt haben, ihre Vorschriften korrekt an die Binnenschifffahrtsverordnung anzupassen. Sie hofft, dass es bald zu einer Aufhebung der Busse gegen die Kiterin kommt. Die Ehrenamtlichen der Kitesurfverbände setzen sich nicht nur für die Verteidigung, sondern auch für die Förderung unseres Sports ein. Auch in diesem Jahr organisiert die Swiss Kitesailing Association wieder die Freestyle Swiss Series im Juni und die Kitefoil Swiss Series im September. Und im August treffen sich alle Surfbegeisterten natürlich wieder an DEM Event des Sommers, dem Engadin Marathon!

Philipp Knecht, président du Kitesurf Club Schweiz

Thierry Langenberger, président de l’association romande de kitesurf

Daniel Rey, président de la Swiss Kitesailing Association

Carnet spécial soutenu par :

Dieser Sonderteil wird unterstützt von:

Philipp Knecht, Präsident Kitesurf Club Schweiz

Thierry Langenberger, Präsident Association Romande de Kitesurf

Daniel Rey, Präsident Swiss Kitesailing Association

Formula Kite

Le kitesurf aux Jeux Olympiques… et la Suisse ?

Kitesurfen ist bei Olympia dabei ... und die Schweiz?

Flavio Stragiotti a une double casquette. Il est à la fois le vice-président de la section jeunesse pour l’International Kiteboarding Association (IKA) et il siège en parallèle au comité de la Swiss Kitesailing Association (SKA). Nous avons profité de son expertise pour faire le point sur l’entrée du kitesurf aux Jeux Olympiques et l’ultime chance de qualification pour la Suisse lors de la Last Chance Regatta à Hyères en avril 2024. Texte : Pauline Katz

Flavio Stragiotti hat zwei Funktionen inne: Er ist Vizepräsident der Jugendabteilung der International Kiteboarding Association (IKA) und zugleich im Vorstand der Swiss Kitesailing Association (SKA). Wir haben mit ihm über die Olympia-Premiere des Kitesurfens und die letzte Chance der Schweiz auf eine Qualifizierung an der Last Chance Regatta in Hyères im April 2024 gesprochen.

Text: Pauline Katz

Le kitesurf aux Jeux Olympiques, une grande première ! Comment se dérouleront les épreuves ?

Appelé « Formula Kite », le kitesurf, que nous verrons aux Jeux, est une course de vitesse en hydrofoil. Les athlètes, 20 hommes et 20 femmes, s’affronteront sur l’eau sur plusieurs types de parcours. Cette discipline, relativement nouvelle, est en plein boom. Elle plaît énormément car elle est spectaculaire à regarder et bat tous les records de vitesse en voile.

Kitesurfen ist erstmals olympisch, wie grossartig! Wie werden die Wettbewerbe ablaufen?

Das als «Formula Kite» bezeichnete Kitesurfen bei den Olympischen Spielen ist ein Foilrace-Format. Insgesamt werden 20 Männer und 20 Frauen auf verschiedenen Kursen gegeneinander antreten. Diese relativ neue Disziplin liegt gerade stark im Trend. Sie ist äusserst beliebt, da sie spektakulär anzuschauen ist und alle Geschwindigkeitsrekorde im Segeln gebrochen werden.

Quel est le matériel autorisé ?

En plus du matériel de sécurité obligatoire, les athlètes sont équipés d’hydrofoil et d’ailes à caisson. Plusieurs marques ont obtenu une licence et ont l’exclusivité sur le matériel autorisé pour ce cycle olympique.

Est-ce que la Suisse a encore une chance de se qualifier ?

Oui, lors de la Last Chance Regatta, qui se déroulera du 18 au 27 avril à Hyères. Cette compétition porte très bien son nom… Cinq athlètes, tant chez les femmes que chez les hommes, y qualifieront leur nation. Le choix de l’athlète revient ensuite aux sélectionneurs nationaux. Nos riders se sont entraînés intensivement tout l’hiver en vue de cette échéance. Les championnats d’Europe, qui se tiendront fin mars à Los Alcazares en Espagne, leur permettront de se situer avant l’ultime compétition.

Quels sont les riders suisses sur le devant de la scène ?

Dans le Swiss Sailing Elite Team, nous avons Elena Lengwiler, Bruce Kessler, et Gian Andrea Stragiotti. Leur impressionnante progression ces derniers mois nous laissent espérer une belle surprise lors de la Last Chance Regatta (ndlr : Elena Lengwiler a dominé cette fameuse compétition et a qualifié la nation pour les Jeux) ! S’ils continuent leur parcours olympique, ces trois athlètes pourraient aussi réaliser de belles choses aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Alors que chez les femmes, nous manquons de relève et nous espérons sincèrement que de nouveaux talents feront bientôt leur apparition, chez les hommes, le « lineup » est plus dense. En plus de Bruce et Gian, Marcin Kroczak, Karl Mäder, Cédric Baker et Felix Hecht ont aussi des profils très prometteurs !

Welches Material ist erlaubt?

Neben der obligatorischen Schutzausrüstung kommen ein Hydrofoil und ein Softkite zum Einsatz. Mehrere Marken haben eine Lizenz als exklusiver Ausstatter für das jeweilige für diese Olympiade zugelassene Material erhalten.

Hat die Schweiz noch eine Chance, sich zu qualifizieren?

Ja, an der Last Chance Regatta, die vom 18. bis 27. April in Hyères stattfindet. Dieser Wettkampf heisst nicht umsonst so ... Fünf Athletinnen und fünf Athleten werden einen Nationenstartplatz holen. Die Athleten-Selektion erfolgt schliesslich durch die Nationaltrainer. Unsere Kiter haben den ganzen Winter über intensiv für diese Regatta trainiert. Die Europameisterschaften Ende März in Los Alcázares in Spanien werden ihnen vor diesem letzten Wettkampf zeigen, wo sie stehen.

Welche Schweizer Kiter sind vorne mit dabei?

Im Swiss Sailing Elite Team sind das Elena Lengwiler, Bruce Kessler und Gian Andrea Stragiotti. Angesichts ihrer beeindruckenden Fortschritte in den letzten Monaten hoffen wir, dass wir an der Last Chance Regatta eine tolle Überraschung erleben werden (Anm. d. Red.: Elena Lengwiler hat diesen bedeutenden Wettkampf dominiert und der Schweiz einen Quotenplatz für Olympia gesichert)! Wenn diese drei Athleten weiterhin auf Olympia-Kurs bleiben, könnten sie auch an den Olympischen Spielen 2028 in Los Angeles Grosses erreichen. Während es bei den Frauen an Nachwuchs fehlt und wir wirklich hoffen, dass bald neue Talente hinzukommen, steht es um das «Line-up» bei den Männern deutlich besser. Neben Bruce und Gian haben auch Marcin Kroczak, Karl Mäder, Cédric Baker und Felix Hecht sehr vielversprechende Profile

« J’essaie de rester un maximum concentrée sur les prochaines échéances. Il est important de rester calme avant ces événement importants et de bien différencier où sont, ou doivent être, les priorités. »

«Ich versuche generell stark fokussiert zu bleiben auf die Tasks und Aufgaben, die momentan anstehen. Es ist wichtig, jetzt im letzten Monat vor dem wichtigsten Event ruhig zu bleiben und weiterhin gut zu differenzieren, wo die Prioritäten liegen oder liegen sollen.»

« Juste avant la saison, je ne prends aucun risque, afin d’éviter toutes blessures. Bien évidemment, je suis extrêmement motivé pour bien attaquer la saison 2024 et je suis prêt à tout donner pour la Last Chance Regatta. »

«Kurz vor dem Saisonstart gehe ich keine Risiken ein, um Verletzungen zu vermeiden. Natürlich bin ich hochmotiviert, einen starken Start ins 2024 hinzulegen und alles für die Last Chance Regatta zu geben.»

Bruce Kessler

« Je me sens prêt pour la Last Chance Regatta et je suis confiant de pouvoir décrocher l’un des cinq précieux sésames encore disponibles. La régate sera difficile, mais je donnerai tout pour atteindre l’objectif ».

«Für die Last Chance Regatta fühle ich mich bereit, und ich bin zuversichtlich, dass ich einen der letzten fünf Nationenplätze ergattern werde.Es wird definitiv eine schwierige Regatta, aber ich werde alles geben, um das Ziel zu erreichen.»

Les incontournables du circuit compétitif national Die nationalen Wettkampf-Highlights

SKA Freestyle Swiss Series

• When: 1 & 2 June 2024

• Where: Silvaplana, Isleten, Portalban or Yvonand (depends on wind)

• Categories: Women / Women U18 / Men / Men U20

Le SKA Freestyle Swiss Series s’est solidement établi comme une référence incontournable pour tous les freestylers suisses. Sa spécificité, une organisation « mobile » qui choisit le spot 48 heures avant le début de la compétition afin de s’assurer des meilleures conditions possibles. À la fin du week-end, les champion•nes suisses dans les trois disciplines freestyle, Strapless, Hydrofoil et Twintip, seront couronné•es.

Die SKA Freestyle Swiss Series sind eindeutig eine Pflichtveranstaltung für alle Schweizer Freestyler. Das Besondere ist ihre flexible Organisation, denn, um optimale Bedingungen zu gewährleisten, wird der Austragungsort erst 48 Stunden vor Wettkampfbeginn festgelegt. Zum Ausklang des Wochenendes werden die Schweizermeister(innen) in den drei Disziplinen Twintip Freestyle, Foil Freestyle und Surf Strapless Freestyle gekürt.

SKA Swiss Kitefoil Championship

• When: 13, 14 & 15 September 2024

• Where: Silvaplana, Isleten, Portalban or Yvonand (depends on wind)

• Categories: Women / Women U18 / Men / Men U20

Également orchestré par la Swiss Kitesailing Association (SKA), cet événement vise à couronner les meilleur•es kitefoilers/ kitefoileuses du pays. Le concept demeure inchangé : un spot sélectionné 48h à l’avance en fonction des prévisions de vent et une belle fête du kite entre passionné•es en perspective. Toujours aussi dynamique, la SKA s’engage activement à promouvoir la scène suisse du kite.

Ziel dieses ebenfalls von der Swiss Kitesailing Association (SKA) organisierten Events ist es, die besten Kitefoiler(innen) des Landes zu küren. Das Konzept bleibt gleich: ein 48 Stunden im Voraus abhängig von den Windvorhersagen festgelegter Austragungsort und ein tolles Fest für alle Kiter(innen) und solche, die es vielleicht werden wollen. Die überaus dynamische SKA setzt sich aktiv für die Förderung der Schweizer Kite-Szene ein.

→ www.swisskitesailing.ch

47. Engadin Surf-Kite-Wing Marathon

• When: 24 & 25 August 2024

• Where: Silvaplana

La 47ème édition du légendaire

Engadin Surf Marathon se tiendra les 24 et 25 août prochains, mettant un point d’orgue a une semaine de festivités dans le cadre du VANORA Engadinwind qui accueillera les iQFoil International Games. Dans le somptueux cadre du lac de Silvaplana, le marathon accueillera une magnifique flotte de kiters, windsurfers et wingers.

Am 24./25. August 2024 findet die 47. Ausgabe des legendären Engadin Surf Marathon statt. Dieser ist krönender Abschluss einer Eventwoche im Rahmen des VANORA Engadinwind, in der auch die iQFoil International Games ausgetragen werden. Der Marathon auf dem idyllischen Silvaplanersee wird wieder unzählige Kiter, Windsurfer und Winger anziehen.

→ www.engadinwind.ch

Thierry Langenberger

Kiter en liberté : le combat continue

Freies Kiten: Der Kampf geht weiter

Alors qu’une décision du Tribunal Fédéral prochainement attendue devrait statuer sur la capacité des cantons à interdire la navigation des « bateaux à voile tractés par des cerfs-volants », l’Association Romande de Kitesurf est plus mobilisée que jamais pour faire respecter le droit des kitesurfeurs à naviguer partout en Suisse. Interview avec son président, Thierry Langenberger. Propos recueillis par Quentin Mayerat

Während das Bundesgericht demnächst darüber entscheiden dürfte, ob die Kantone das Fahren mit «Drachensegelbrettern» verbieten können, setzt sich die Association Romande de Kitesurf mehr denn je für das Recht der Kiter ein, überall in der Schweiz ihren Sport auszuüben. Interview mit dem Präsidenten Thierry Langenberger.

Das Gespräch führte Quentin Mayerat

©Nicolas Mutschler

Une kiteuse a été verbalisée sur le lac de Morat alors qu’elle naviguait dans une zone interdite à la navigation par le canton de Vaud. Le cas est désormais porté devant le tribunal fédéral, qu’attendez-vous de cette décision ?

Nous estimons que, suite à la modification de l’Ordonnance sur la Navigation Intérieure en 2016, les cantons ne peuvent plus interdire la navigation sur un lac entier. Selon l’article 54 alinéa 2ter, « les autorités peuvent restreindre l’utilisation du kitesurf dans les zones riveraines à des couloirs de départ autorisés officiellement et signalisés comme tels », donc nous considérons que les autorités cantonales ont failli à leur devoir d’adapter leur réglementation à l’ONI. En l’occurrence, la zone ne comportait ni couloir de départ autorisé, ni signalement d’une zone de départ par une bouée. On attend que la kitesurfeuse soit blanchie sans frais de cette dénonciation et que les cantons entendent qu’il est temps d’appliquer la loi à la virgule.

Eine Kiterin wurde gebüsst, weil sie auf dem Murtensee in einer vom Kanton Waadt festgelegten Kiteverbotszone gefahren war. Der Fall wurde inzwischen vor das Bundesgericht gebracht. Was erwartet ihr von dieser Entscheidung?

Wir sind der Meinung, dass die Kantone seit der Änderung der Binnenschifffahrtsverordnung im Jahr 2016 das Kiten nicht mehr auf einem kompletten See verbieten dürfen. Nach Artikel 54 Absatz 2ter BSV können die zuständigen Behörden «das Fahren mit Drachensegelbrettern innerhalb der Uferzonen auf behördlich bewilligte und als solche gekennzeichnete Startgassen beschränken». Wir sind daher der Ansicht, dass die Kantonsbehörden es versäumt haben, ihre Vorschriften an die BSV anzupassen. Im vorliegenden Fall gab es in der Zone weder eine bewilligte Startgasse noch einen durch eine Boje gekennzeichneten Startbereich. Wir erwarten, dass die Anzeige gegen die Kiterin aufgehoben wird und sie nichts zahlen muss. Die Kantone müssen verstehen, dass es an der Zeit ist, das Recht korrekt anzuwenden.

©Nicolas Mutschler
DR

La même ONI stipule que les cantons sont souverains sur leurs eaux, qu’est ce qui les empêcherait donc d’interdire le kitesurf ?

Un canton peut restreindre la navigation dans la mesure où le requiert l’intérêt public ou la protection d’un droit important. Dans le cas de la kitesurfeuse de Morat, la préservation d’une réserve d’oiseaux d’eau pourrait constituer un droit important mais, dans ce cas précis, la réserve ne représente qu’un quart de la surface navigable des eaux vaudoises du lac. Il appartient donc au canton de démontrer en quoi l’interdiction de l’ensemble de ses eaux navigables sur le lac permet de protéger un droit important. De surcroît, l’ONI stipule que les plans d’eau interdits à certaines catégories de bateaux sont signalés au moyen de bouées jaunes ou de panneaux. Pourtant, l’Ordonnance sur les Réserves d’Eau et d’Oiseaux Migrateurs (OROEM) prévoit des signalisations d’interdiction pour tous les types d’embarcation à l’exception des kites. Non seulement la législation se contredit, mais nous y voyons une injustice.

Avec son projet de loi R-Kite, le canton de Vaud adopte une stratégie plutôt restrictive vis-à-vis du kitesurf, quels sont vos leviers pour obtenir plus de liberté ?

Je ne dirais pas que le canton adopte une attitude très restrictive, mais il existe des restrictions. Parmi ces restrictions, certaines ne sont pas en adéquation avec la nouvelle ONI et nous les combattons. Nous possédons deux types de leviers juridiques. Le premier est de formuler des attaques concrètes devant la justice contre les dénonciations de kitesurfeurs. C’est le cas en cours actuellement sur le lac de Morat. Notre deuxième moyen d’action est de réaliser des attaques abstraites dans les temps de recours légaux après la mise en application d’une loi. C’est ce que nous sommes en passe de faire avec la nouvelle R-Kite du canton de Vaud, qui devrait entrer en vigueur prochainement.

Aus der BSV geht auch hervor, dass die Kantone hinsichtlich ihrer Gewässer souverän sind. Was sollte sie also davon abhalten, das Kitesurfen zu verbieten?

Ein Kanton kann die Schifffahrt insoweit einschränken, als das öffentliche Interesse oder der Schutz wichtiger Rechtsgüter dies erfordert. In der Angelegenheit der Kitesurferin auf dem Murtensee könnte die Erhaltung eines Wasservogelschutzgebietes ein wichtiges Rechtsgut darstellen, doch im konkreten Fall macht das Schutzgebiet nur ein Viertel der schiffbaren Fläche des waadtländischen Teils des Sees aus. Somit hat der Kanton nachzuweisen, inwieweit durch die Sperrung seines gesamten schiffbaren Teils des Sees ein wichtiges Rechtsgut geschützt werden kann. Überdies ist in der BSV festgelegt, dass für bestimmte Schiffsarten gesperrte Wasserflächen mit gelben Bojen oder Tafeln gekennzeichnet sind. Allerdings sieht die Verordnung über die Wasser- und Zugvogelreservate (WZVV) Verbotsmarkierungen für alle Arten von Wasserfahrzeugen ausser für Drachensegelbretter vor. Die Vorschriften sind nicht nur widersprüchlich, sondern wir finden sie auch ungerecht.

Mit seinem Verordnungsentwurf «R-Kite» verfolgt der Kanton Waadt einen eher restriktiven Ansatz gegenüber dem Kitesurfen. Welche Hebel habt ihr in der Hand, um mehr Freiheiten zu erreichen?

Ich würde nicht sagen, dass der Kanton einen sehr restriktiven Kurs fährt, aber es gibt Beschränkungen. Einige dieser Beschränkungen stehen nicht im Einklang mit der neuen BSV und gegen diese kämpfen wir an. Wir haben zwei Arten juristische Hebel. Zum einen gehen wir konkret vor Gericht gegen Anzeigen gegen Kitesurfer vor – wie aktuell im Fall auf dem Murtensee. Zum anderen ergreifen wir allgemeinere Massnahmen innerhalb der Rechtsmittelfristen nach der Einführung eines Gesetzes. Das ist gerade der Fall mit der neuen «R-Kite»-Verordnung des Kantons Waadt, die demnächst in Kraft treten soll.

Peux-tu nous en dire plus sur l’interdiction de naviguer à proximité des ports et débarcadères votée dans le R-kite qui menacent directement certains spots ?

L’activité du kite entre en « concurrence » avec deux groupes utilisateurs du lac : les oiseaux et les autres usagers. Le problème, c’est que pour pratiquer le kite, nous avons besoin d’un certain espace pour décoller et préparer nos lignes. Il y a deux genres de lieux qui se prêtent à cette activité : les espaces aménagés – souvent aux abords des ports et endroits publics – et le second, les zones de dépôt d’alluvions avec de grandes plages et embouchures de rivière. C’est là que nous entrons en concurrence avec les oiseaux, notamment les migrateurs. La R-Kite veut nous interdire la navigation aux abords des ports, ce qui reviendrait à rendre illégale la navigation sur quantité de spots populaires. Cela est absurde, car il est impossible de mettre en danger un bateau ou une infrastructure en naviguant sous le vent d’un port.

… Mais la législation peut-elle faire la distinction entre sous le vent et au vent ?

Dans l’ONI, la position par rapport au vent détermine les priorités sur l’eau. Ne pas en tenir compte équivaut à supprimer les notions de droite et de gauche sur la route. L’origine du vent détermine la droite et la gauche sur le plan d’eau. L’ONI est donc largement suffisante pour protéger l’accès aux ports. En ce qui concerne les débarcadères, il est stipulé dans l’ONI que les bateaux manœuvrant ne doivent pas être gênés par les autres embarcations. C’est pourquoi cette disposition est suffisante pour l’ensemble des bateaux ainsi que pour les kiters. Les autorités s’apprêtent à nous interdire la navigation à 200 m des ports et débarcadères alors qu’il suffirait d’appliquer simplement l’ONI qui précise que nous devons nous tenir à une distance suffisante. C’est pour cela que nous attaquerons à l’avenir toutes les verbalisations afin que les cantons se conforment aux règles fédérales.

Kannst du uns Näheres zum Kiteverbot in der Nähe von Häfen und Landestellen in der «R-Kite»-Verordnung sagen, von dem einige Spots unmittelbar bedroht sind? Das Kiten steht in «Konkurrenz» zu zwei Gruppen von Seebenützern: Vögeln und anderen Nutzern. Das Problem ist, dass wir für das Kiten einen gewissen Platz zum Auslegen der Leinen und zum Starten benötigen. Hierfür bieten sich zwei Arten von Orten an: zum einen angelegte Bereiche – häufig an Hafeneinfahrten und öffentlichen Orten – und zum anderen Ablagerungsgebiete mit grossen Stränden und Flussmündungen. Dort befinden wir uns in Konkurrenz mit den Vögeln, insbesondere den Zugvögeln. Mit der «R-Kite»-Verordnung soll uns das Kiten an Hafeneinfahrten verboten werden, wodurch es an zahlreichen beliebten Spots rechtswidrig würde, unseren Sport auszuüben. Das ist absurd, denn es ist unmöglich, ein Schiff oder eine Infrastruktur zu gefährden, wenn man im Lee eines Hafens kitet.

... Aber kann in den Vorschriften zwischen Lee und Luv unterschieden werden?

In der BSV ist die Position gegenüber dem Wind entscheidend für den Vorrang auf dem Wasser. Diesen Unterschied nicht zu berücksichtigen, wäre, wie wenn man im Strassenverkehr nicht zwischen rechts und links unterscheiden würde. Die Richtung, aus der der Wind kommt, bestimmt, was auf dem Wasser rechts und links ist. Die BSV reicht also eindeutig aus, um die Hafeneinfahrten zu schützen. Was Landestellen betrifft, so ist in der BSV festgelegt, dass manövrierende Schiffe nicht durch andere Wasserfahrzeuge behindert werden dürfen. Diese Bestimmung ist also ausreichend für sämtliche Schiffe sowie für Kiter. Die Behörden sind im Begriff, uns das Kiten innerhalb von 200 m von Häfen und Landestellen zu verbieten, dabei würde es ausreichen, einfach die BSV anzuwenden, in der festgelegt ist, dass wir einen ausreichenden Abstand einhalten müssen. Aus diesem Grund werden wir künftig gegen alle Bussen vorgehen, damit sich die Kantone an die Bundesvorschriften halten.

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Yentel Caers -

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En couverture / Titelseite

Yentel Caers fait le show lors du GVA Wind Festival co-organisé par Boards.

Yentel Caers am GVA Wind Festival, das von Boards mitorganisiert wird.

Vince Duschneit, de l'équipe Indiana, en action sur les vagues de Fuerteventura.

Indiana Teamrider Vince Duschneit in Action auf den Wellen auf Fuerteventura.

Impressum

Edition

GMT PUBLISHING

Rue des Vollandes 23 1207 Geneva

T. +41 22 404 20 27

M. +41 79 307 96 41 info@skippers.ch

Éditeur / Herausgeber

Brice Lechevalier, Quentin Mayerat

Rédacteur en chef / Chefredaktor quentin.mayerat@skippers.ch

Rédactrice en cheffe adjointe / Stellvertretende Chefredaktorin

Pauline Katz

Rédaction / Redaktion

Pauline Katz, Patricia Oudit, Quentin Mayerat

Photos / Fotos

Protography Official, Fish Bowl Diairies, Jimmy Rathe, Valentin Rey, Rawham Production, Roger Gruetter, Marc Weiler, Elena Giolai, Sailing Energy, GKA World Tour, Sven Thomann, Julien Leleu, Phil Bucher, Robert Hajduk, Frederic Bonnet, Aurelien Toulan, Tobias Meier, Sean Evans, Rafasoulart, James Mitchell, Chris Bösch, Robervania Bösch, Swiss Surfing, ICF, Marc Lloyd, Nicolas Mutschler, PWA, MarPics

Graphisme / Design Joseph Favre

Traduction allemande / Deutsche Übersetzung Ulrike Hartmann - www.hartmann-uebersetzungen.de

Relecture / Korrektorat

Pauline Estival & Ulrike Hartmann

Responsable commercial / Verkaufsleitung quentin.mayerat@skippers.ch

Impression / Druck CALEIDOGRAF Srl

Prochaine parution / Nächstes Erscheinungsdatum

Printemps 2025 / Frühjahr 2025

Abonnements / Abonnemente shop.skippers.ch

Rider: Vince Duschneit from Fuerte riding ©Florian Scharscher

This summer, experience the thrill and adventure of a sailing holiday with Sunsail and discover the world’s best cruising grounds aboard our awardwinning fleet. Whether you are looking to explore locations off the beaten track or escape reality for a week or two, we have the perfect itinerary for you.

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sunsail.co.uk | +33 (0)1 42 61 61 15

Bareboat | Flotilla | Skippered | Schools

SUMMER FEELING

Kite- Windsurf & Wing Foil

THIS IS SILVAPLANA: 4* campsite conveniently located by the lake. On sunny days the Maloja wind blows with 4 to 6 beaufort . Windsurf, Kitesurf, Wing Foil and SUP Schools with modern rental equipment and different courses for all the levels. Bike rental and shop. 3* and 4* hotels and holiday apartments with public transportation and mountain railways included. Various restaurants and take away offers. Summer season from May until the end of October.

by Fabian Gattlen

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