


Ueli Kestenholz défie la gravité en speed riding lors du tournage du X-Project 2.0 (voir pp. 44-47).
Ueli Kestenholz trotzt der Schwerkraft beim Speed Riding während des Drehs für das X-Project 2.0 (siehe Artikel S. 44-47).
© Christian Mueller
Pour ce quatrième numéro de Boards, nous nous devions de rétablir l’équilibre des genres. Les Suissesses rident avec passion, entrain et détermination. Nous voulions leur rendre hommage, que ce soit à travers cette couverture ou au fil des 15 premières pages du magazine. Qu’il s’agisse des compétitions, des images véhiculées par les médias spécialisés ou le marketing, le constat est sans appel : les femmes sont encore loin d’être traitées sur un pied d’égalité avec les hommes. Le monde de la glisse n’est malheureusement pas différent de notre société. C’est d’ailleurs après un rappel amical d’Eva Wyss – dont vous découvrirez l’histoire en tout début de magazine – que nous sommes revenus à la raison. Depuis le premier Boards en 2019, seuls des hommes figuraient sur nos couvertures ! De nature involontaire, cet état de fait n’est pas neutre pour autant. Dorénavant, Boards tâchera de porter un autre regard sur sa ligne éditoriale afin de ne pas perdre de vue l’égalité des genres et nous commençons donc par une petite cure de rattrapage avec ce dossier « girl power » !
Bien fourni en actualités, ce premier numéro automnal est aussi l’occasion de faire un retour complet sur les compétitions organisées cet été, dont une grande partie vous feront voyager en Engadine, cœur vibrant de la glisse helvétique ! Pour la première fois également, nous intégrons dans nos colonnes une rubrique hivernale qui vous accompagnera chaque saison sur nos cimes enneigées.
En attendant le printemps, ne perdez pas de vue que Boards est prix libre et que vous pouvez recevoir la prochaine édition à la maison, à condition de verser le montant de votre choix en scannant ce QR code !
Quentin Mayerat Rédacteur en chef
In dieser vierten Ausgabe von Boards mussten wir einfach das Gleichgewicht der Geschlechter wiederherstellen! Die Schweizerinnen surfen mit solcher Leidenschaft, Begeisterung und Entschlossenheit, dass dies unbedingt gewürdigt werden muss. So haben wir die Titelseite und die ersten 15 Seiten dieses Magazins ihnen gewidmet. Denn eines steht fest: Sei es bei den Wettkämpfen, in den Fachmedien oder der Werbung – von einer Gleichbehandlung von Frau und Mann sind wir noch weit entfernt. In der Surfwelt ist das leider nicht anders als in unserer Gesellschaft. Übrigens hat uns ein freundlicher Hinweis von Eva Wyss, deren Geschichte ihr gleich zu Beginn des Magazins lesen könnt, die Augen geöffnet. Seit der ersten Boards-Ausgabe im Jahr 2019 zierten ausschliesslich Männer unsere Titelseiten! Das war zwar keine Absicht, aber Geschlechterneutralität sieht anders aus. Künftig wird sich Boards bemühen, bei der inhaltlichen Ausrichtung die Gleichheit der Geschlechter nicht aus den Augen zu verlieren. Als kleine Wiedergutmachung beginnen wir daher gleich mit einem Sonderteil «Girl Power».
Diese erste Herbstausgabe steckt voller aktueller Themen. Sie bietet aber auch einen umfassenden Rückblick auf das Wettkampfgeschehen dieses Sommers, das sich zu einem grossen Teil im Engadin abspielte. Reisen wir also gemeinsam in das pulsierende Zentrum der Schweizer Surfwelt! Ausserdem umfasst diese Ausgabe zum ersten Mal eine Rubrik «Winter», die euch jede Saison auf unsere verschneiten Gipfel führen wird. Bis zum Frühjahr solltet ihr nicht vergessen, dass ihr Boards zu einem selbst bestimmten Preis erwerben könnt. Ihr bekommt die nächste Ausgabe direkt in euren Briefkasten geliefert, wenn ihr einen Betrag eurer Wahl über diesen QR-Code entrichtet.
Quentin Mayerat Chefredakteur
Be the water.
Eva Nora Wyss – Quand le freestyle réserve de belles surprises
Eva Nora Wyss – Wenn der Freestyle f ü r tolle
Überraschungen sorgt
Sarah Missiaen – La passion d’enseigner
Sarah Missiaen – Unterrichten aus Leidenschaft
Anna Tschirky – L’étoile montante du SUP suisse
Anna Tschirky – Der aufsteigende Stern am
Schweizer SUP-Himmel
Anina
Die Schweizerinnen surfen mit Leidenschaft!
Manon Berger – L’adrénaline dans les veines
Manon Berger – Adrenalin im Blut
Andrea Gaffuri – Un lit, un travail et beaucoup de kite
Andrea Gaffuri – Schlafen, arbeiten und viel kiten
Andrea Zust – le kite sans modération !
Andrea Zust – Kiten ohne Kompromisse
Pauline
Pauline Katz
Anne Othenin-Girard s’affole pour le E-foil
Anne Othenin-Girard im E-Foiling-Fieber
Patrik Diethelm – Quand la vérité réside dans les détails
Patrik Diethelm – Auf das Detail kommt es an
The X-Project – Bientôt une saga culte ?
The X-Project – Auf dem Weg zur Kult-Saga
GVA Wind Festival – La crème du freestyle à Genève
GVA Wind Festival – Die Elite des Freestyles in Genf
Kitesurfer sur la neige ?
Kitesurfen auf dem Schnee?
Fabian Bösch – Le surdoué « cool » du ski freestyle
Fabian Bösch – Das «coole» Supertalent des Ski Freestyle
Serge Dupraz – Shaper universel
Serge Dupraz – Ein Shaper f ü r (fast) alle Gleitsportfälle 66 Euterpark – Le freestyle pour tous Euterpark – Freestyle für alle
Stefan Popprath – Le kite suisse a commencé par des concours de cerfs-volants
Stefan Popprath – Kitesurfen in der Schweiz: Mit Drachenwettbewerben fing alles an
Texte : Quentin Mayerat
Partie du constat que les femmes étaient sous-représentées dans les médias de glisse ou sur les circuits de compétition, la rédaction de Boards avait à cœur de rééquilibrer les forces en présence. Et croyez-nous, en préparant cette quinzaine de pages dédiées aux rideuses suisses, nous n’avons pas eu à chercher très longtemps pour dénicher un échantillon des nombreux talents féminins dont regorge notre pays.
Eines steht fest: Frauen sind im Gleitsportbereich nicht nur bei den Wettkämpfen, sondern auch bei der Berichterstattung unterrepräsentiert. Daher lag es der Boards-Redaktion am Herzen, hier für Ausgleich zu sorgen. Und eins könnt ihr uns glauben: Bei der Recherche für diese rund 15 Seiten über die Schweizer Riderinnen mussten wir nicht lange suchen, so reich ist unser Land an weiblichen Talenten!
Text: Quentin Mayerat
« Naviguer, manger, naviguer, dormir, recommencer », c’est l’une des devises qui a nourri la passion d’Eva Wyss pour la glisse au cours de ces 10 dernières années. La Lucernoise qui a commencé le windsurf sur le tard a non seulement réussi en l’espace de quelques années à s’aligner en PWA, mais fait également partie des pionnières de la wing.
T«rop dur, trop lourd, trop contraignant ».
Comme tant d’autres, Eva Nora Wyss n’est pas venue naturellement au windsurf, c’est plutôt le windsurf qui est revenu à elle. « Je m’y suis essayée quelques fois l’été lorsque j’avais 20 ans, mais je n’avais pas accroché. Ce n’est que 4 à 5 ans plus tard, lorsque j’ai pu emprunter la 100 litres d’un ami pour aller en Suède et en Norvège et que j’ai appris le waterstart que je n’ai plus pu m’en passer », raconte Eva. L’indépendance sur l’eau et le premier frisson du planning se sont chargés du reste.
Enseignante de sport remplaçante, Eva a eu la chance de trouver de nombreux créneaux pour s’évader. Elle voyageait seule à la recherche de spots ventés et adaptés à sa courbe de progression. C’est comme cela qu’elle découvrit Bonaire. Qui dit Bonaire dit freestyle. Eva se mit en tête d’apprendre à sauter et à passer son premier air jibe en moins de six semaines. C’est aussi ici qu’elle y rencontra une partie de la mafia du freestyle : Youp Schmit, Eva Oude, Arriane Aukes ou encore Oda Johanne. « C’était une période très inspirante et je dirais que rencontrer d’autres filles qui naviguaient à ce niveau m’a motivée à aller de l’avant », se souvient-elle.
“
Je ne suis pas le genre de fille qui s’assoit sur la plage et prend des photos.”
“ Ich
gehöre nicht zu der Sorte Mädchen, die sich an den Strand setzen und Fotos machen.”
«Surfen, essen, surfen, schlafen – und dann wieder von vorne.» Das war die Devise von Eva Wyss in den letzten 10 Jahren, denn Surfen ist einfach ihre Leidenschaft. Die Luzernerin, die erst spät zum Windsurfen kam, hat es nicht nur innerhalb weniger Jahre bis auf PWA-Niveau geschafft, sondern gehört auch zu den Wing-Pionierinnen.
«Zu schwierig, zu schwer, zu umständlich». Wie viele andere ist Eva nicht ganz selbstverständlich zum Surfen gekommen. Vielmehr ist der Sport zu ihr gekommen. «Ich habe es mit 20 im Sommer ein paar Mal versucht, aber Liebe auf den ersten Blick war es nicht. Erst vier, fünf Jahre später, als mir ein Freund sein 100-Liter-Board für einen Trip nach Schweden und Norwegen lieh und ich den Wasserstart gelernt habe, kam ich nicht mehr los davon», erzählt sie. Die Unabhängigkeit auf dem Wasser und das freudige Kribbeln beim Angleiten haben den Rest erledigt.
Als Sportdozentin hatte Eva das Glück, viele Gelegenheiten für kurze Alltagsfluchten an windigen Spots zu finden. Sie ist viel allein gereist auf der Suche nach Spots mit gutem Wind, die zu ihrer Lernkurve passten. So hat sie Bonaire entdeckt. Und Bonaire ist gleichbedeutend mit Freestyle. Eva setzte sich in den Kopf, springen zu lernen und ihren ersten Vulcan in weniger als sechs Wochen zu schaffen. Und hier hat sie auch einen Teil der «Freestyle-Gang» getroffen: Youp Schmit, Eva Oude, Arriane Aukes oder auch Oda Johanne. «Das war eine sehr inspirierende Zeit, und ich würde sagen, dass ich andere Mädels getroffen habe, die auf diesem Niveau surfen, hat mich zum Weitermachen motiviert», erinnert sie sich.
Un brin compétitrice dans l’âme, elle se laissa convaincre de s’inscrire à son premier événement PWA, à Fuerteventura en 2018. « J’hésitais vraiment à me lancer, mais j’ai réalisé que je n’avais rien à perdre à essayer.» Et sur le plan personnel en tout cas, ce fut le jackpot, puisqu’elle y rencontra Balz Müller qui deviendra son complice dans de nombreuses aventures, sur l’eau et à terre. « Je ne suis pas le genre de fille qui s’assoit sur la plage et prend des photos », lâche Eva Nora Wyss. Elle ne s’est donc pas contentée d’accompagner Balz sur les compétitions, mais s’est frottée au plus haut niveau féminin en compétition.
C’est donc au côté de son compagnon qu’elle a continué de progresser et a naturellement ajouté le foil à sa panoplie. Après avoir remporté par deux fois la MB Foil Freestyle Battle de l’Engadinwind, elle a fait partie des premières femmes à développer le freestyle en wing. Elle a d’ailleurs remporté l’an passé l’event de Tarifa de la Global Wingsports Association.
« La wing est un sport du xxi e siècle. J’y entrevois un véritable potentiel de développement, notamment du côté des filles, qui pourraient être convaincues pour des raisons pratiques. Le matériel est beaucoup plus léger, moins encombrant et la pratique très esthétique. Mais cela s’applique également aux hommes ! »
Une nouvelle aventure commence
Après 10 ans à bon rythme, d’une vie partagée entre l’enseignement et ses voyages sur les meilleurs spots de freestyle, Eva vient tout juste de poser ses valises à Bienne. Maman depuis fin septembre, elle ne compte pas pour autant lever le pied :
« Je ridais déjà enceinte, alors pourquoi arrêter après l’accouchement ! », s’exclame-t-elle. Après une petite période d’échauffement, il y a de bonnes chances qu’Eva et Balz reprennent la route avec leur nouveau compagnon pour partir à l’assaut des spots ventés et salés.
Da irgendwie schon eine Wettkämpfernatur in ihr schlummerte, liess sie sich zur Teilnahme an ihrem ersten PWA-Event in Fuerteventura 2018 überreden. «Ich habe echt gezögert, ob ich es wagen soll, aber dann wurde mir klar, dass ich nichts zu verlieren hatte.» Auf persönlicher Ebene war das jedenfalls der Jackpot, denn bei der PWA traf sie Balz Müller, der seither Freund und Mitstreiter in einem für sie ist, auf dem Wasser wie an Land. «Ich gehöre nicht zu der Sorte Mädchen, die sich an den Strand setzen und Fotos machen», meint sie. Und so gab sie sich nicht damit zufrieden, Balz zu seinen Wettkämpfen zu begleiten, sondern mass sich selbst mit den weltbesten Frauen. Sie hat sich also an der Seite ihres Freundes weiterentwickelt. Dass sie das Foilen noch in ihr Repertoire aufnahm, kam dann ganz von selbst. Nach zweifachem Sieg bei der MB Foil Freestyle Battle beim Engadinwind gehörte sie zu den ersten Frauen, die den Freestyle mit Wing weiterentwickelten. Übrigens hat sie letztes Jahr den Tarifa-Event der Global Wingsports Association gewonnen. «Das Wingsurfen ist ein Sport des 21. Jahrhunderts. Ich sehe da ein echtes Entwicklungspotenzial, vor allem bei den Frauen, schon aus rein praktischen Gründen: Das Material ist viel leichter, weniger sperrig und der Sport sehr ästhetisch. Aber das gilt natürlich auch bei den Männern!»
Nach 10 intensiven Jahren zwischen Unterricht und Reisen zu den besten Freestyle-Spots hat sich Eva gerade in Biel niedergelassen. Zwar ist sie seit Ende September Mutter, aber daran, es jetzt langsamer angehen zu lassen, denkt sie nicht: «Ich war auch in der Schwangerschaft auf dem Wasser, warum dann nach der Geburt aufhören?», fragt sie. Die Chancen stehen gut, dass Eva und Balz nach einer kleinen Aufwärmphase mit ihrem neuen Teammitglied wieder zu den besten Spots aufbrechen, um gemeinsam Salz auf der Haut und Wind im Haar zu spüren.
« Fille de windsurfer, windsurfeuse tu deviendras. » Le windsurf, Sarah Missiaen l’avait en quelque sorte reçu en héritage. Celle qui dirige l’unique école de windsurf basée sur le lac de Silvaplana n’avait pourtant jamais imaginé consacrer sa vie aux sports de glisse. Texte : Quentin Mayerat
De mai à octobre, Sarah fait partie du somptueux paysage de l’Engadine. Elle débarque tôt le matin dans son centre de planche à voile jouxtant le camping de Silvaplana et s’attelle à la mise en place du matériel. Les élèves débarquent au comptegouttes avant la grosse affluence de la mi-journée provoquée par l’entrée en piste du thermique local, la Maloja. Chaque jour à la belle saison, Windsurfing Silvaplana prend sous son aile environ 80 élèves, répartis sur ses deux bases – l’une située au nord du lac et l’autre au sud, à côté du camping. L’école de Sarah contribue non seulement à l’essor du windsurf, mais aussi du SUP et du wingfoil, qu’elle a introduits au menu de sa structure dès son apparition.
Alors que son centre est devenu après presque 40 ans d’existence une véritable institution de planche à voile en Suisse, Sarah ne s’était pas imaginée en chef d’orchestre : « Mon père avait contracté le virus du windsurf, pas moi. J’étais plus attirée par l’équitation que par la planche.Ce n’est qu’un peu après mes 20 ans que j’ai commencé à tirer des bords durant mon temps libre », se souvient Sarah. Grâce aux belles conditions que l’on rencontre sur le plan d’eau des Grisons, sa courbe de progression fut rapide. Très vite, elle tombe dans le bain et rejoint son père pour le seconder à l’école avant de reprendre les rênes du centre en 2013. « Par-dessus tout, ce que je préfère est de partager cette passion avec nos clients, dans ce cadre fantastique à 1 800 mètres d’altitude ».
«Wie der Vater, so die Tochter.» Das Windsurfen wurde Sarah Missiaen gewissermassen in die Wiege gelegt. Trotzdem hatte die Leiterin der einzigen Windsurfschule am Silvaplanersee eigentlich nicht vor, ihr Leben dem Gleitsport zu widmen.
Text: Quentin Mayerat
Von Mai bis Oktober gehört Sarah zum See wie das grandiose Engadiner Panorama aussen herum. Schon frühmorgens macht sie sich in ihrem Center gleich neben dem Campingplatz von Silvaplana an Aufbau und Einstellung des Materials. Nach und nach trudeln die Schüler ein, bevor dann um die Mittagszeit der grosse Run einsetzt, wenn der thermische Malojawind die Bühne betreten hat. Windsurfing Silvaplana nimmt bei gutem Wetter täglich rund 80 Schüler an zwei Stationen unter seine Fittiche: am Nordufer des Sees und am Südufer neben dem Campingplatz. Sarahs Surfschule hat nicht nur zum Aufschwung des Windsurfens beigetragen, sondern auch SUP und Wingfoilen bekannter gemacht, denn beides hat sie von Beginn an ins Programm aufgenommen.
Obgleich ihr Center nach fast 40-jährigem Bestehen quasi eine feste Institution in der Schweizer Szene ist, hatte Sarah nicht im Traum daran gedacht, das Ganze einmal zu leiten: «Mein Vater war mit dem Windsurf-Virus infiziert, nicht ich. Ich selbst hatte eher ein Faible fürs Pferde- als fürs Wellenreiten. Erst so mit Anfang 20 habe ich angefangen, in meiner Freizeit aufs Board zu steigen», erinnert sich Sarah. Dank der tollen Bedingungen auf dem Graubündner See legte sie eine steile Lernkurve hin. Und schnell war’s um sie geschehen: Sie wurde zuerst Assistentin ihres Vaters, bevor sie 2013 selbst im Center die Zügel in die Hand nahm. «Wichtiger als alles andere ist mir, diese Leidenschaft mit unseren Kunden vor traumhafter Kulisse auf 1800 Metern zu teilen.»
Cette envie d’aller vers le public se ressent, puisque Windsurfing Silvaplana fait partie de ces structures qui proposent du matériel adapté à tous les âges et gabarits dans le but de former les riders du futur !
Diese Lust, auf die Menschen zuzugehen, spürt man: Windsurfing Silvaplana gehört zu den Schulen, wo es für jedes Alter und jede Grösse die passende Ausrüstung gibt, denn hier werden die Rider der Zukunft ausgebildet!
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Anna Tschirky a déjà tout d’une grande championne. À seulement 18 ans, en dernière année du gymnase, elle collectionne les médailles d’or en Suisse et vient tout juste de réaliser une incroyable performance lors du championnat du monde au mois de septembre dernier. Anna Tschirky s’est hissée au 5e rang mondial de la course longue distance.
Mit nur 18 Jahren kann sich Anna Tschirky bereits mit den grossen Champions messen. Die Gymnasiastin im Abschlussjahr holt in der Schweiz eine Goldmedaille nach der anderen und hat bei der Weltmeisterschaft im September gerade eine unglaubliche Performance hingelegt: Im Long Distance Race paddelte sie sich auf Rang fünf.
Psemble guidée par ses passions et elles sont nombreuses ! Anna touche à tout, pratique aussi bien le trail running que le ski cross-country, la course, la natation et, bien sûr, le surf. Toutes ses journées et vacances s’articulent autour du sport et pour tenir la cadence, elle est très attentive à sa nutrition, qui est aussi une de ses nombreuses passions.
FLeben scheint auf diese Leidenschaft ausgerichtet zu sein, der sie sowohl im Alltag als auch in den Ferien in unterschiedlichster Weise frönt: Trail Running, Cross-Country-Skifahren, Laufen, Schwimmen und natürlich Surfen – Anna ist ein wahrer Tausendsassa! Um stets in Topform zu sein, achtet sie stark auf ihre Ernährung, womit wir bei einer weiteren Leidenschaft wären …
Le succès passe par les fourneaux
« La nutrition est une part importante de l’entraînement », confie-t-elle. Peu de temps après avoir commencé le SUP, constatant l’impact de son alimentation sur ses résultats, elle s’est plongée dans le sujet. Elle n’est ni végane ni végétarienne, mais sa cuisine en prend parfois les couleurs, car elle répond à ses besoins d’athlète. Elle adore les avocats et le beurre de cacahuète et ne cuisine jamais plusieurs fois la même chose. Elle aime inventer, innover, tester, et partage ses recettes sur son compte Instagram (@babana_eats).
Depuis ses premiers coups de pagaie à 12 ans sur le lac de Thoune, Anna a connu une belle ascension. Une progression rendue possible notamment par sa maman, qui lui a offert sa première initiation, et par son instructrice, Katrin Gerber, qui l’a soutenue, entraînée, aidée à acquérir son matériel et à trouver son premier sponsor. En 2018, Anna fait connaissance avec le haut niveau en participant aux Pacific Paddle Games, à Dana Point en Californie. C’est la première fois qu’elle ramait dans les vagues. Malgré son jeune âge (15 ans à l’époque), elle a enregistré de très bons résultats sur la longue distance et la technical race. Cette course reste à l’heure actuelle sa plus belle expérience : « C’était la première fois que je rencontrais tous les athlètes de SUP qui m’ont inspirée. C’était comme un rêve », raconte Anna.
L’entraînement sans relâche
Revenue des USA remontée comme une horloge, elle s’est mis en tête de s’entraîner sans relâche pour améliorer ses performances. « J’ai obtenu mes derniers résultats aux championnats du monde et aux championnats suisses, pas par chance, mais parce que je travaille dur », explique Anna, qui a également réalisé un triplé lors des championnats de Suisse (longue distance, technical race et sprint). La jeune athlète ne s’ennuie jamais, car elle diversifie ses entraînements en pratiquant d’autres sports. L’hiver lui permet d’enchaîner à la montagne, en particulier en ski cross-country. Ce break lui permet de revenir motivée pour aligner les coups de pagaie pour le reste de la saison ! « Mon objectif est de m’amuser et d’être heureuse, alors je suis le flow de ce que j’aime faire », déclare, tout sourire, Anna Tschirky.
«Die Ernährung ist ein wichtiger Trainingsbestandteil», erklärt sie uns. Bereits zu Beginn ihrer SUP-Karriere stellte sie einen Zusammenhang zwischen ihrer Ernährung und ihren Ergebnissen fest und beschäftigte sich näher mit diesem Thema. Obwohl sie weder Veganerin noch Vegetarierin ist, kocht sie solche Gerichte bisweilen, da sie ihren Ernährungsbedürfnissen als Athletin entsprechen. Bei der Hobbyköchin mit einem Faible für Avocados und Erdnussbutter, kommt jedoch nie mehrmals das Gleiche auf den Tisch. Sie liebt es, Rezepte zu erfinden, abzuwandeln und auszuprobieren, um sie anschliessend auf ihrem Instagram-Account (@babana_eats) zu teilen.
Seit ihren ersten Paddelschlägen mit 12 Jahren auf dem Thunersee hat Anna einen steilen Aufstieg hinter sich. Zu verdanken hat sie ihre rasanten Fortschritte unter anderem ihrer Mutter, die ihr eine erste Einweisung gab, und ihrer Instruktorin Katrin Gerber, die sie gefördert und trainiert hat und sie beim Kauf ihres Materials und der Suche nach ihrem ersten Sponsor unterstützt hat. 2018 drang Anna mit ihrer Teilnahme an den Pacific Paddle Games in Dana Point, Kalifornien, in den Hochleistungsbereich vor. Zum ersten Mal paddelte sie auf Wellen. Trotz ihres jungen Alters (damals war sie 15) erzielte sie super Ergebnisse im Long Distance und Technical Race. Dieses Rennen war ihre bislang schönste Erfahrung: «Zum ersten Mal traf ich alle SUPAthletinnen und -Athleten, die mich inspiriert hatten. Das war wie ein Traum», schwärmt Anna.
Nach ihrer Rückkehr aus den USA war sie voller Tatendrang und hatte sich vorgenommen, sich durch unermüdliches Training weiter zu verbessern. «Meine letzten Ergebnisse bei den Weltmeisterschaften und den Schweizermeisterschaften waren nicht dem Zufall, sondern harter Arbeit zu verdanken», betont Anna, die bei den Schweizermeisterschaften sogar einen Dreifachsieg erlangte (Long Distance, Technical Race und Sprint). Der jungen Athletin wird es nicht langweilig, da sie andere Sportarten in ihre Trainingseinheiten einbaut. Im Winter kann sie ihr Training in den Bergen fortsetzen, vor allem beim Cross-Country-Skifahren. Nach dieser «Pause» stürzt sie sich dann für den Rest der Saison wieder voller Motivation aufs Paddeln! «Mein Ziel ist es, Spass zu haben und glücklich zu sein. Ich bin im Flow, wenn ich das tue, was ich gerne mache», erklärt Anna Tschirky mit einem Lächeln auf dem Gesicht.
Anina a tiré ses premiers bords en windsurf de la plus belle des manières. C’est bien calée entre les jambes de son père qu’elle a connu ses premiers frissons dès l’enfance sur le lac de Côme. Elle qui a grandi sur les rives du lac de Silvaplana est une habituée des conditions quelque peu spartiates que l’on y rencontre : « Je dois m’arrêter lorsque le lac gèle, c’est toujours un peu frustrant ! », plaisante-t-elle. Le reste du temps, elle pratique le VTT, le ski et le snowboard freestyle. Depuis quelques années, Anina a mis le turbo pour progresser en foil freestyle : « J’adore le feeling du foil, cette sensation d’être en l’air et de voler sans contrainte. » À force d’entraînement, elle s’est même classée par deux fois seconde de la MB FreestyleFoil Battle de l’Engadinwind, de quoi l’encourager à persévérer sur le chemin du freestyle. Comptez en tout cas sur elle pour engranger un maximum d’heures sur l’eau jusqu’au bout de la saison.
Ihre ersten Windsurferfahrungen machte Anina auf dem Comer See: Zwischen den Beinen ihres Vaters auf dem Surfbrett stehend genoss sie das Kribbeln des Windes, das sie seitdem nicht mehr missen wollte. Anina, die am Silvaplanersee aufgewachsen ist, ist an die etwas eingeschränkten Bedingungen dort gewöhnt: «Wenn der See zugefroren ist, ist Schluss mit Surfen. Das ist immer ein wenig frustrierend!», erzählt sie lachend. Die restliche Zeit verbringt sie mit Mountainbiken, Skifahren und Freestyle-Snowboarden. Seit einigen Jahren ist Anina hart am Trainieren, um sich im Foil Freestyle zu verbessern: «Ich liebe das Feeling mit dem Foil – dieses Gefühl, einfach so dahinzufliegen!» Das Training hat sich bereits ausgezahlt: An der MB FreestyleFoil Battle des Engadinwind hat sie es schon zwei Mal auf den zweiten Platz geschafft – wenn das kein Ansporn ist, mit dem Freestyle weiterzumachen! Eines ist sicher: Bis zum Saisonende wird sie die Zeit auf dem Wasser noch maximal ausnutzen.
Team Rider chez Ensis, Laura a connu une progression fulgurante. Elle a découvert la planche à voile il y a 8 ans, sur le lac d’Alpnach (LU), avec sa bande composée de Michi Näf (voir Boards #3) et du futur shaper Strizy (voir Boards #2). Le trio n’était alors qu’aux balbutiements de leur grande aventure.Munis de leurs planches de débutant, ils partent instantanément à l’assaut de tous les lacs suisses à la recherche du vent. « C’est en voyageant sur le lac de Bienne pour naviguer que nous avons rencontré Balz autour d’un plat de pâte », raconte Laura. Très vite, la clique se lie d’amitié et les sessions vont se multiplier, toujours aux quatre coins de la Suisse : « Nous ridons principalement en Suisse et nous adorons tirer le maximum de nos lacs », confie Laura. Il y a quatre ans vint le foil que cette dernière a rapidement adopté avant de passer à la wing plus récemment. « La wing est parfaite pour le lac, le vent léger et nos petites vagues », confie Laura, qui travaille désormais son freestyle sur ce nouveau support et passe déjà les 360°. Même si la compétition n’est pas son centre d’intérêt premier, elle n’hésite pas à s’aligner sur le Wingfoil World Tour, comme l’an passé à Tarifa où elle a terminé à la seconde position !
Laura, Team-Riderin bei Ensis, hat innerhalb kurzer Zeit eine Wahnsinnsentwicklung hingelegt. Vor acht Jahren hat sie gemeinsam mit ihren Kumpels Michi Näf (siehe Boards #3 ) und dem künftigen Shaper Strizy (siehe Boards #2 ) auf dem Alpnachersee (LU) das Surfen entdeckt. Das Trio befand sich damals erst am Anfang seines grossen Abenteuers. Mit ihren Anfängerboards grasten die drei schnell sämtliche Schweizer Seen ab, immer auf der Suche nach dem besten Wind. «Als wir zum Surfen auf dem Bielersee waren, haben wir Balz beim Essen kennengelernt», erzählt Laura. Sehr schnell entstand eine Freundschaft, man brach immer häufiger zu gemeinsamen Sessions in allen Ecken der Schweiz auf: «Wir surfen hauptsächlich in der Schweiz, man kann so super viel aus unseren Seen herausholen!», schwärmt Laura. Vor vier Jahren kam das Foilen auf, das sie rasch für sich entdeckte, bevor sie kürzlich zum Wingen überging. «Der Wing ist perfekt für den See, Leichtwind und unsere kleinen Wellen», erklärt Laura, die seitdem am Freestyle mit diesem neuen Gerät arbeitet und bereits 360er schafft. Auch wenn sie nicht vorrangig an Wettkämpfen interessiert ist, lässt sie sich die Wingfoil World Tour nicht entgehen, wie voriges Jahr in Tarifa, wo sie Platz zwei erreichte!
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Les Suissesses rident avec passion, à tel point que les colonnes de Boards ne sont assez pas grandes pour les accueillir toutes au sein d’une éditon. Voilà pourquoi, en guise de piqûre de rappel ou d’avant-goût, nous vous présentons certaines des rideuses qui sont déjà passées dans Boards ou y figureront prochainement !
Manuela Jungo
Freestyleuse et influenceuse Freestylerin und Influencerin
Es gibt so viele surfbegeisterte Schweizerinnen, dass es unmöglich ist, in einer Boards-Ausgabe über alle zu berichten! Deshalb führen wir an dieser Stelle einige auf, über die wir bereits berichtet haben (ihr erinnert euch bestimmt) oder die wir euch demnächst vorstellen werden. Freut euch also auf die nächsten Ausgaben!
Irina Jenni
Kiteuse de vagues sur le GKA Kite World Tour Kitesurferin (Wave), GKA Kite World Tour-Riderin
Camille Losserand
Vice-championne du monde de strapless freestyle
Vizeweltmeisterin im Strapless Freestyle
Lucie Honegger
Jeune espoir du freestyle suisse
Schweizer Freestyle-Nachwuchstalent
Karin Jaggi
Windsurfeuse 29 fois championne du monde
Windsurferin, 29-mal Weltmeisterin
Heidi Ulrich
Windsurfeuse de speed et ancienne détentrice du record du monde de vitesse (2019)
Speed-Windsurferin, ehemalige Weltrekordhalterin im Speed-Surfen (2019)
Laure Treboux
Windsurfeuse et deux fois vice-championne du monde de freestyle sur la PWA
Windsurferin, zweimal Freestyle-Vizeweltmeisterin an der PWA
Si quelqu’un est bien passionné de windsurf, c’est Manon Berger. Elle se lance dans une préparation olympique pour Paris 2024, après avoir fondé sa famille de trois petits matelots – Paco, 7 ans, Nina, 5 ans et Lani, 3 ans – et s’être investie pendant 10 ans dans le développement et l’entraînement dans son club à Saint-Blaise, le Neuchâtel Funboard Team.
Texte : Marion Froidevaux
C’est sur les étangs de Leucate que Manon a tiré ses premiers bords aux abords de la maison de vacances familiale. Elle avait tout juste quatre ans. Attirée par la performance, elle s’oriente naturellement vers la pratique du windsurf en compétition. Sa passion influencera même son orientation professionnelle, puisque Manon opte pour une formation de base de « constructrice de bateaux ».
L’adrénaline dans les veines, c’est en slalom qu’elle s’est investie le plus et a remporté plusieurs titres nationaux. Mais avec l'adoption de l'iQFoil comme support olympique, elle a vu une nouvelle opportunité de reprendre du service en compétition. Depuis ce début d’année, elle multiplie les sessions d’entraînement, a participé au championnat du monde à Silvaplana cet été et a pris part au championnat d’Europe fin octobre à Marseille.
En plus de cela, un gros événement vient bouleverser le petit rythme de vie de sa belle famille. Afin de mettre toutes les chances de son côté, elle déménage dans la région d’Antibes avec mari et enfants. Elle compte ainsi croquer à pleines dents son rêve de windsurfeuse, et s’investir pleinement dans son entraînement.
Ihre ersten Surferfahrungen hat Manon auf dem Brackwassersee nahe ihrem elterlichen Ferienhaus im französischen Leucate gesammelt. Da war sie gerade einmal vier Jahre alt. Manon sprühte vor Ehrgeiz und stürzte sich bald ins Wettkampf-Windsurfen. Später beeinflusste ihre Leidenschaft sogar ihre Berufswahl, als sie sich für die Grundbildung zur Bootsbauerin entschied.
Kurs auf die Olympischen Spiele
Manon hat Adrenalin im Blut: Im Slalom, folglich ihre Paradedisziplin, gewann sie verschiedene nationale Titel. Als dann das iQFoiL zur neuen olympischen Windsurfklasse avancierte, war dies für sie die Gelegenheit, wieder ins Wettkampfgeschehen einzusteigen. In diesem Jahr trainierte sie hart und nahm im Sommer an der Weltmeisterschaft in Silvaplana sowie Ende Oktober an der Europameisterschaft in Marseille teil.
Wenn jemand Windsurferin aus Leidenschaft ist, dann Manon Berger. Die inzwischen dreifache Mutter (Paco (7), Nina (5) und Lani (3)) nimmt die Olympiavorbereitung für Paris 2024 in Angriff, nachdem sie in ihrem Club in St. Blaise – dem Neuchâtel Funboard Team – 10 Jahre in die Entwicklungs- und Trainingsarbeit investiert hat.
Text: Marion Froidevaux
Überdies stürzte sie sich mit ihrer Familie in ein neues grosses Abenteuer: Um alle sich bietenden Chancen zu nutzen, zog sie mit Mann und Kindern in die Nähe von Antibes. Das gibt ihr die Möglichkeit, ihren Traum als Windsurferin zu leben und sich ganz ihrem Training zu widmen.
Une petite caravane, un fauteuil et une vue imprenable sur les montagnes. Andrea Gaffuri nous reçoit dans son cadre idyllique : le camping de Silvaplana, qu’elle occupe toute la saison durant depuis maintenant 10 ans. Sa vie à la montagne, elle l’a choisie pour vivre sa passion pour le kitesurf à 100 %.
Texte : Quentin Mayerat
Aller à la rencontre d’Andrea a quelque chose d’apaisant, de contemplatif. Propriétaire de ce qui doit être la plus petite caravane de Silvaplana, cette dernière profite de la vie au grand air et d’innombrables sessions sur le lac béni par la Maloja. « J’ai appris le kite à Silvaplana il y a déjà 16 ans. J’ai d’abord travaillé comme assistante à l’école de kite, puis j’ai passé l’IKO et j’ai étudié pour être enseignante à l’école primaire. J’ai dû ensuite choisir entre une carrière professionnelle classique et le kite… j’ai choisi le kite ! », se remémore Andrea Gaffuri qui ne voulait pas abandonner « la passion qui lui procurait le plus de bonheur ».
De tous les spots qu’elle a écumés, du Brésil à la Sardaigne en passant par Dakhla, Silvaplana reste son premier choix, car l’on y trouve un mix incomparable entre la beauté de la nature et la qualité du plan d’eau. « On ne vient pas ici juste pour le kite : le matin lorsque le vent n’est pas encore levé, on peut aller faire du VTT ou le tour du lac en SUP », explique Andrea. Depuis quelques années, elle a fait une parenthèse avec l’enseignement et travaille au restaurant Mulets – situé juste sur le spot –ce qui lui permet de consacrer encore plus de temps à la navigation.
Die Atmosphäre bei unserem Treffen mit Andrea hat etwas Beschauliches, Beruhigendes. Sie nennt den wohl kleinsten Wohnwagen Silvaplanas ihr Eigen und geniesst die frische Luft und die zahllosen Streifzüge über den vom Malojawind begünstigten See. «Das Kitesurfen habe ich schon vor 16 Jahren in Silvaplana gelernt. Zuerst arbeitete ich als Assistentin in der Kiteschule, dann machte ich die IKO-Zertifizierung und studierte Primarschullehramt. Schliesslich musste ich mich zwischen einer klassischen Berufslaufbahn und dem Kitesurfen entscheiden – und wählte das Kiten», erinnert sich Andrea Gaffuri. «Ich wollte die Leidenschaft, die mein grösstes Glück bedeutet, nicht aufgeben.»
Unter allen Kitespots, die sie von Brasilien über Dakhla bis hin nach Sardinien abgegrast hat, ist und bleibt Silvaplana ihre erste Wahl – wegen der grossartigen Mischung aus schöner Natur und erstklassigem Gewässer. «Man kommt hier nicht einfach nur zum Kiten her. Morgens, wenn der Wind noch nicht bläst, kann man mountainbiken oder den See auf dem SUP umrunden», so Andrea. Sie unterrichtet seit einigen Jahren nicht mehr und arbeitet stattdessen im Restaurant Mulets direkt am Spot, wodurch ihr noch mehr Zeit zum Kiten bleibt.
Ein kleiner Wohnwagen, ein Sessel und ein herrliches Bergpanorama: Andrea Gaffuri empfängt uns in dieser Idylle auf dem Campingplatz von Silvaplana, wo sie seit zehn Jahren die ganze Saison über wohnt. Sie hat dieses Leben in den Bergen gewählt, um sich ganz ihrer Kitesurf-Leidenschaft zu widmen.
Text: Quentin Mayerat
Touche-à-tout, Andrea passe à loisir du freestyle au freestyle foil en passant par le foil racing. Elle ne l’a pas mentionné lors de notre entrevue, mais sa réputation la précède. Andrea Gaffuri fait partie à coup sûr des meilleures freestyleuses du pays. Côté course, elle domine régulièrement le classement féminin du Marathon de l’Engadinwind, dont elle avait bouclé les 42 kilomètres en 53 minutes en 2020 ! Pas de course en revanche cette année, car Andrea s’apprête à débuter un nouveau genre de marathon avec un petit bébé qui devrait entrer en piste tout prochainement.
Das Allroundtalent wechselt spielerisch zwischen den Disziplinen Freestyle, Foil Freestyle und Foil Racing. Während unseres Gesprächs erwähnt sie mit keinem Wort, dass sie zu den besten Freestylerinnen des Landes gehört. Doch ihr Ruf eilt ihr voraus. In der Renndisziplin dominiert sie regelmässig die Damenwertung des Engadinwind-Marathons. 2020 hat sie die 42 km in 53 Minuten zurückgelegt! Dieses Jahr hat es indes nicht mit der Teilnahme geklappt. Denn Andrea nimmt einen anderen Marathon in Angriff – die Mutterschaft: In Kürze erwartet sie ihr Baby.
Andrea est plutôt du genre acharné. Cette kiteuse partage son temps entre d’innombrables sessions et ses études de médecine en troisième année. À l’entendre, tout va bien pour elle tant qu’elle parvient à kiter le plus souvent possible, et ce, quelles que soient ses contraintes ! Sa détermination lui vaut d’avoir été promue cette année International Rider pour le compte de la marque de foil Armstrong.
Texte : Quentin Mayerat
La semaine, Andrea étudie dur à Zurich, surtout quand il n’y a pas de vent pour troubler sa concentration. « Le week-end, je m’accorde le samedi off pour kiter. Et le dimanche, j’étudie le matin avant de naviguer, ou carrément sur la plage entre deux sessions », décrit cette dynamique jeune femme de 25 ans. Très active sur les réseaux sociaux, Andrea Zust est surtout présente sur les principaux spots de Suisse, Isleten et Silvaplana en tête.
C’est il y a seulement cinq ans qu’elle a goûté pour la première fois aux joies du kite, lors d’un voyage à Tobago en famille. Andrea ne fut d’ailleurs pas l’unique membre de sa famille pris de passion pour ce sport, sa mère est aussi devenue une fervente pratiquante !
«Hartnäckig» ist eine Beschreibung, die ziemlich gut auf Andrea passt. Und zwar nicht nur auf dem Wasser: Die passionierte Kiterin studiert nämlich nebenbei auch noch im dritten Jahr Medizin. Egal wie wenig Zeit sie hat: Hauptsache, sie kann so oft wie möglich mit Schirm und Board losziehen! Dank ihrer Entschlossenheit wurde sie dieses Jahr sogar «International Rider» für Armstrong Foils.
Text: Quentin Mayerat
UDes tropiques aux lacs suisses, Andrea ne rechigne jamais à une bonne session : « Le foil m’a ouvert énormément de possibilités sur les lacs suisses. Je pratique beaucoup le freestyle foil. En ce moment, je travaille mes moves board off, one foot, et quelques grabs .» À l’opposé, elle n’hésite pas à se jeter à l’eau à la première tempête de fœhn avec sa 7m 2 Duotone Dice pour des sessions musclées à près de 50 nœuds.
Cette année, Andrea a participé à sa première compétition lors des SKA Freestyle Series avec à la clef une troisième place en foil et une victoire en strapless (+18 ans). « Je me suis inscrite juste pour m’amuser et sans attentes, et cela m’a vraiment donné envie de renouveler l’expérience l’an prochain avec plus d’objectifs », explique la jeune femme. En attendant, Andrea devrait continuer d’écumer les spots entre ses périodes d’examens. Souvent accompagnée de son complice dans la vie, Peer Schnyder, ils partent chaque semaine dans leur van aménagé à la recherche des meilleures conditions et du frisson de la glisse !
nter der Woche arbeitet Andrea hart für ihr Studium in Zürich – vor allem, wenn kein Wind geht, der sie ablenkt. «Am Wochenende nehm’ ich mir samstags frei zum Kiten und sonntags lerne ich morgens, bevor ich aufs Brett steige, und manchmal sogar am Strand zwischen zwei Sessions», beschreibt die temperamentvolle 25-Jährige ihren Alltag zwischen Kiten und Uni. Ausser in den sozialen Netzwerken ist Andrea meist an den Hauptspots der Schweiz anzutreffen, vor allem in Isleten und Silvaplana.
Zum Kiten ist sie erst vor fünf Jahren bei einem Familienurlaub auf Tobago gekommen. Und nicht nur sie ist seitdem glühende Anhängerin des Sports: Auch ihre Mutter ist vom Brett nicht mehr runterzukriegen!
Ob in den Tropen oder zu Hause in der Schweiz –Andrea lässt keine Gelegenheit für eine gute Session aus: «Dank Foil habe ich auf den Schweizer Seen Möglichkeiten ohne Ende. Ich mache ganz viel Foil Freestyle. Zurzeit arbeite ich am Board off, am One Foot und an einigen Grabs», erzählt sie. Und wenn sie keine Tricks übt, stürzt sie sich beim erstbesten Föhnsturm mit ihrem 7 m2-Duotone Dice in die Fluten. 50 Knoten? Kein Problem!
Dieses Jahr hat Andrea ihren ersten Wettkampf an den SKA Freestyle Series bestritten und prompt einen dritten Platz im Foil und einen Sieg im Strapless (Kategorie +18) geholt. «Ich hatte mich bloss so zum Spass angemeldet, ohne Erwartungen. Jetzt habe ich Lust, nächstes Jahr wieder dabei zu sein und mit mehr Ehrgeiz reinzugehen», erklärt die junge Frau. Bis es so weit ist, klappert Andrea zwischen den Prüfungsphasen im umgebauten Van ihre Lieblingsspots ab, oft gemeinsam mit ihrem Freund Peer Schnyder und immer auf der Suche nach den besten Bedingungen und dem schönsten Nervenkitzel unterm Kiteschirm!
©Michael Meayer
Lorsqu’elle a commencé le windsurf à 12 ans à Lausanne, Pauline Katz ne se doutait pas qu’elle allait construire sa vie autour de sa passion.
Texte : Patricia Oudit
« J’ai testé pas mal de sports, mais c’est le seul avec lequel j’ai accroché. Il y a un très bon état d’esprit. Et les sensations, j’adore ! La planche à voile est une discipline hyper complète qui concentre la vitesse, les surfs sur les vagues et les sauts. » Très vite, Miss Katz, 160 cm d’énergie, se spécialise dans les vagues. Mais pratique peu entre 16 et 26 ans, études obligent. Diplôme d’ingénieure en transports en poche, elle s’envole vers la côte ouest de l’Australie, malgré sa peur des requins. Elle y reste un an. « J’ai finalement réussi à prendre l’une des plus belles vagues au monde sur le spot mythique de Gnaraloo. J’en ai pleuré de joie. Ce jour-là, je me suis dit que le windsurf ne sortirait plus jamais de ma vie. »
«IText: Patricia Oudit
Als Pauline Katz mit 12 Jahren in Lausanne mit dem Windsurfen begann, ahnte sie nicht, dass ihre Leidenschaft einmal zum Mittelpunkt ihres Lebens werden würde.
ch habe ziemlich viele Sportarten ausprobiert, doch das ist die einzige, bei der ich hängen geblieben bin. Es macht einfach super Laune. Und ich liebe das Gefühl! Windsurfen bietet wirklich von allem etwas: Geschwindigkeit, Wellenreiten und Sprünge.» Sehr schnell spezialisiert sich das 1,60 m grosse Energiebündel auf Wellenreiten. Doch zwischen 16 und 26 Jahren kommt sie selten dazu – das Studium geht vor. Mit dem Diplom in Verkehrsingenieurwesen in der Tasche macht sie sichin Richtung australische Westküste auf – trotz ihrer Angst vor Haien – und bleibt dort ein Jahr lang. «Am legendären Spot Gnaraloo konnte ich endlich eine der schönsten Wellen der Welt reiten. Ich habe geweint vor Freude! An jenem Tag wurde mir klar, dass das Windsurfen immer Bestandteil meines Lebens bleiben musste.»
Depuis, la jeune femme travaille là où elle glisse. Conduit des tracteurs en Australie, répare des voiles à Pozo Izquierdo, son presque port d’attache des Canaries. Entre temps, elle a exercé son métier d’ingénieure en Suisse, mais en demandant à ses patrons de la laisser partir deux mois de l’année… Nomade un jour… À 31 ans, Pauline veut désormais se défier en compétition. « Plus pour le plaisir d’apprendre que pour la performance. Je suis du genre persévérant : en septembre dernier, j’ai réussi à passer le air jibe que j’essayais depuis 15 ans, après des milliers de chutes ! » En van, dès l’automne, elle ira par l’Europe, là où le vent la mènera, et participera à quelques contests.
Objectif 2022 : profiter des vagues du Cap en Afrique du Sud. Nomade toujours.
“ J’ai
finalement réussi à prendre l’une des plus belles vagues au monde sur le spot mythique de Gnaraloo. J’en ai pleuré de joie.”
“
Am legendären Spot Gnaraloo konnte ich endlich eine der schönsten Wellen der Welt reiten. Ich habe geweint vor Freude!”
Von da an arbeitet Pauline dort, wo sie surft. Sie fährt Traktor in Australien, repariert Segel in Pozo Izquierdo, was eine Art Heimathafen für sie auf den Kanaren geworden ist. In der Zwischenzeit hat die Nomadin auch als Ingenieurin in der Schweiz gearbeitet, aber stets unter der Voraussetzung, dass ihre Chefs sie zwei Monate im Jahr ziehen lassen ... Mit 31 Jahren möchte sich Pauline nun den Herausforderungen des Wettkampfs stellen. «Es geht mir mehr um den Spass daran, etwas Neues zu lernen, als um die Leistung. Und ich bin ausdauernd: Letzten September habe ich den Volcan geschafft, den ich schon seit 15 Jahren probiert habe, wobei ich tausende Male gestürzt bin!» Ab dem Herbst wird sie mit dem Van durch Europa fahren – wohin der Wind sie führt – und an einigen Wettbewerben teilnehmen.
Ihr Ziel für 2022: Wellenreiten in Kapstadt, Südafrika. Einmal Nomadin – immer Nomadin.
« Le foil ? J’en avais peur ! » Pourtant, Anne OtheninGirard, 60 ans, est plutôt du genre téméraire. Il y a peu, elle se lance et teste cette planche, dotée d’un moteur électrique à l'arrière avec une hélice, sous les yeux de son inventeur, Chris Defrance, fondateur de Redwood Paddle (Perpignan).
Texte : Patricia Oudit
Sensations ? « Magiques, ça monte doucement, comme dans un avion… On vole ! Une révolution ! » Rembobinons : issue d’un milieu très modeste, Anne nage dans le lac de Neuchâtel, la seule activité sportive gratuite. En 1988 survient l’accident de la route, vitesse, alcool : amputée au-dessus du genou droit, elle tente d’abord de mettre fin à ses jours. « Après 4 ans de révolte, j’ai décidé d’arrêter de me morfondre et d’aller de l’avant. » Tout (re)commencera par le tennis de table. « J’ai refait connaissance avec mes jambes. Puis je me suis mise au ski alpin, puis au ski nautique. » Avec succès : aux Championnats du monde 1999, elle rafle l’argent en figures, le bronze en slalom. « Entre-temps, j’ai débuté la voile, le rêve d’enfance que je ne pouvais pas m’offrir, et j’ai fait les Jeux paralympiques de Sydney en 2000. »
« La même année, j’ai créé Handisport.ch, portail des sports adaptés. » En 2002, Anne décroche le record du monde en slalom (ski nautique, encore). C’est un fait, il ne lui manque plus que les écailles tant la dame aime l’eau, la glisse, paddlant et surfant tant qu’elle peut. En 2015, découverte du wakesurf. « Beaucoup moins rapide donc moins violent que le ski nautique. J’ai adhéré de suite. » Le E-foil apparait tout aussi confortable. Télécommande en main, Anne a tenté plusieurs positions : assise, couchée, car comme toujours, elle teste les différentes possibilités pour les personnes à mobilités réduites. En cas de chute, un aimant relié à un leash joue le rôle de coupe-circuit. « Concernant un(e) paraplégique, il faudrait quelqu’un pour la récupération à l’eau. » Elle précise : « Moi, j’ai des abdos, mais ce n’est pas le cas de toutes les personnes handicapées… » En mai 2021, Anne a créé l’association Handinautique. Aller de l’avant, toujours.
«Foilen? Da hatte ich Angst davor!», gesteht die 60-jährige Anne Othenin-Girard und das, obwohl sie eher zu den Unerschrockenen gehört.Vor Kurzem hat sie sich getraut und eines dieser Boards, die hinten mit einem Elektromotor mit Propeller ausgestattet sind, vor den Augen des Erfinders Chris Defrance, Gründer von Redwood Paddle (Perpignan), ausprobiert.
WText: Patricia Oudit
ie es sich anfühlt? «Wie in einem Flugzeug ... wie von Zauberhand steigt das Board langsam nach oben – bis man fliegt! Eine echte Revolution!» Rückblick: Die aus bescheidenen Verhältnissen stammende Anne schwimmt regelmässig im Neuenburgersee – der einzige Sport, der kostenlos ist. 1988 dann ein Autounfall, bei dem Alkohol und überhöhte Geschwindigkeit im Spiel sind. Ihr rechtes Bein wird oberhalb des Knies amputiert. Zunächst versucht sie, sich das Leben zu nehmen. «Nach vier Jahren voller Verzweiflung beschloss ich, aufzuhören, Trübsal zu blasen, und nach vorne zu schauen.» Für den (Neu-)anfang: Tischtennis. «Ich habe mich wieder mit meinen Beinen vertraut gemacht. Als nächstes habe ich es mit Abfahrts- und dann mit Wasserski probiert.» Mit Erfolg: Bei den Weltmeisterschaften 1999 gewinnt sie Silber im Trick und Bronze im Slalom. «In der Zwischenzeit hatte ich auch mit dem Segeln angefangen – ein Kindheitstraum, den ich mir nie hatte leisten könnten – und nahm 2000 an den Paralympics in Sydney teil.»
«Im selben Jahr habe ich Handisport.ch, ein Internetportal für Behindertensport, gegründet.» 2002 gelingt Anne der Slalomweltrekord im Wasserskifahren. Die Wasserratte mit dem Faible für Gleitsport paddelt und surft, was das Zeug hält. 2015 entdeckt sie das Wakesurfen. «Es ist viel langsamer als Wasserskifahren und daher nicht so heftig. Ich war sofort begeistert.» Auch das E-Foilen scheint nach ihrem Geschmack zu sein. Mit der Fernbedienung in der Hand hat Anne bereits mehrere Positionen ausprobiert: sitzen, liegen, ... – denn wie immer testet sie die verschiedenen Möglichkeiten für Personen mit eingeschränkter Mobilität. Bei einem Sturz dient ein mit einer Leash verbundener Magnet als Schutzschalter. «Eine querschnittsgelähmte Person bräuchte jemanden, der sie wieder aus dem Wasser holt», erklärt sie und fügt hinzu: «Ich habe Bauchmuskeln, aber das ist nicht bei allen Menschen mit Behinderungen der Fall ...» Im Mai 2021 hat Anna die «association Handinautique» gegründet – immer nach vorne schauen!
Patrik Diethelm est un vieux routier des circuits de compétition suisse et PWA.Windsurfer professionnel depuis 1996, il a peu à peu glissé du côté de la résine et des pains de mousse pour devenir un shaper reconnu. En 2010, avec sa compagne Karin Jaggi, il a finalement donné son prénom à sa marque de planches : Patrik. Rencontre avec ce personnage haut en couleur qui entretient une véritable vision de son sport. Propos recueillis par Quentin Mayerat
Patrik Diethelm, Windsurfprofi seit 1996, ist ein alter Hase der Schweizer und PWA-Wettkampfszene. Mit der Zeit tauchte er immer tiefer in die Welt des Boardbaus ein und mauserte sich zum Shaper mit Rang und Namen. 2010 tauften Freundin Karin Jaggi und er die hauseigenen Boards schliesslich auf den Namen Patrik. Wir haben uns mit dem originellen Shaper unterhalten, der klare Vorstellungen von seinem Sport hat. Das Gespräch führte Quentin Mayerat
Comment es-tu passé de rider professionnel à shaper ?
J’ai commencé par faire des compétitions en Suisse, puis, en 1996, j’ai été sponsorisé par F2 qui fournissait des planches de production produites en Autriche. Elles étaient construites en ASA et donc super lourdes. Les riders qui s’alignaient avec des customs avaient des planches 5 kg plus légères et ça me rendait fou. Mathias Ernst m’a donc montré comment on laminait les planches. On a construit une planche ensemble et on a continué.
Wie bist du vom professionellen Rider zum Shaper geworden?
Zunächst habe ich mit Wettkämpfen in der Schweiz begonnen. 1996 wurde ich dann von F2 gesponsert, die Boards aus österreichischer Produktion stellten. Die waren in ASA-Bauweise konstruiert und deshalb super schwer. Die Rider mit Custommades hatten Boards, die fünf Kilo leichter waren als meins und das hat mich wahnsinnig gemacht. Mathias Ernst hat mir dann gezeigt, wie man ein Board laminiert. Wir haben zusammen ein Board gebaut und dann weitergemacht.
“ Je ne voulais pas donner mon prénom à mes planches, ça devait être temporaire”
Comment es-tu devenu shaper pour F2 ?
En 2000, j’ai shapé une nouvelle planche et j’ai gagné le Marathon de l’Engadine, avec 4 minutes d’avance sur le second. L’importateur italien et suisse de F2 était présent et m’a introduit chez F2 pour produire ce modèle en série. Mais à l’époque, c’était Peter Thommen qui était le shaper exclusif pour F2. Comme il ne pouvait pas y avoir deux shapers pour la marque, ils m’ont proposé d’aller à Maui avec Peter pour améliorer la planche. Thommen a finalement shapé ce modèle, et, pour compenser mon travail, F2 m’a offert un job de testeur. En parallèle, j’ai continué à shaper des boards pour les team riders. Au moment de l’arrivée du freestyle, j’ai shapé pour Chris Sammer, John Skye, et bien sûr Karin Jaggi. Quand le Super X a été lancé, j’ai enchaîné avec des planches super cross et quand Thommen est arrivé au bout de son contrat, je suis devenu le shaper de F2.
Qu’est-ce qui t’a décidé à lancer Patrik ?
J’ai travaillé chez F2 pendant 10 ans. L’entreprise a été vendue en 2009 et ensuite a fait faillite. À ce moment, tout le monde me disait : « Patrik, tu dois faire tes propres planches ! » On a donc commencé à produire en Thaïlande, on avait notre marque, on était prêt. Nos planches devaient s’appeler Bionic. Mais problème, nous n’avons pas réussi à obtenir les droits pour cette marque, car elle était déjà enregistrée. Donc, au dernier moment, tout le monde m’a dit : « Tu dois simplement mettre ton nom : Patrik.» Même maintenant, j’ai encore du mal avec ça. Je ne voulais pas donner mon prénom à mes planches, ça devait être temporaire. C’est resté comme ça 10 ans et on n’a jamais trouvé mieux !
Wie bist du Shaper bei F2 geworden?
Im Jahr 2000 habe ich ein neues Board konstruiert und den Engadin-Marathon mit vier Minuten Vorsprung gewonnen. Der F2-Importeur für Italien und die Schweiz, der vor Ort war, hat mich bei F2 vorgestellt, um das Modell in Serie zu bringen. Damals war aber noch Peter Thommen Exklusivshaper für F2. Da jedoch zwei Shaper für eine Marke einer zu viel sind, haben sie mir angeboten, mit Peter nach Maui zu gehen, um das Brett zu verbessern. Thommen hat dieses Modell schliesslich gebaut, und F2 hat mir als Gegenleistung für meine Arbeit einen Job als Tester angeboten. Parallel habe ich weiterhin Boards für Team-Rider geshaped. Als der Freestyle aufkam, habe ich für Chris Sammer, John Skye und natürlich für Karin Jaggi gearbeitet. Nach Einführung des Super X habe ich mit Supercross-Boards weitergemacht, und als Thommens Vertrag auslief, bin ich dann Shaper bei F2 geworden.
En 10 ans la réputation de Patrik est bien établie. Qu’as-tu voulu insuffler dans la marque ?
Notre philosophie est très simple : nous sommes Karin [Jaggi] et Patrik. Notre priorité est d’avoir le produit parfait, du débutant au rider pro. Même si beaucoup de marques tiennent ce discours, je dirais qu’on se focalise d’abord sur le produit et non le marketing. On veut améliorer tous les détails. Par exemple, sur nos voiles, les marques de réglage sont intégrées au shape. Absolument tout est pensé et calculé.
Mis à part le foiling, que penses-tu de l’évolution technologique au cours de la dernière décennie ?
Qu’est-ce qui relève du changement cosmétique ou de l’innovation ?
En slalom, les ailerons en carbone ont vraiment changé la donne. Avant, avec le G10, on ne pouvait pas mettre trop d’appui sur l’aileron. Le pied arrière était situé juste devant l’aileron. Avec le temps, on n'a fait que reculer cet appui et maintenant on est au-dessus de l’aileron. Avec l’aileron en carbone, il est possible de pousser tout le temps sans risquer de spinout. Donc, cela a changé la longueur des planches, leur largeur et la géométrie des cut-out. Subitement, on n'avait plus besoin d’avoir des rails jusqu’au tail, car le rail était là pour apporter de l’appui pour les ailerons G10. On a cherché à foiler avec les ailerons pour enlever la surface mouillée. Et à cause de ça, les voiles ont également changé : hauteur, largeur, loose-leech… tout a changé.
“
Ich wollte das nicht. Mein Name auf den Boards – das sollte eigentlich nur eine Übergangslösung sein.”
Wie kam es zu dem Entschluss, eine Boardmarke unter deinem eigenen Namen herauszubringen?
Ich habe 10 Jahre bei F2 gearbeitet, bis die Firma 2009 zuerst verkauft wurde und dann Pleite ging. In dem Moment haben alle zu mir gesagt: «Patrik, jetzt musst du deine eigenen Boards bauen!» Wir haben also angefangen, in Thailand zu produzieren, hatten unsere eigene Marke und waren bereit. Unsere Boards sollten unter dem Namen «Bionic» rauskommen. Nur war das leider schon eine eingetragene Marke und wir konnten die Rechte nicht bekommen. Im letzten Moment haben dann alle gesagt: «Dann nimm doch einfach deinen eigenen Namen: Patrik.» Das fällt mir immer noch nicht so ganz leicht. Ich wollte das nicht. Mein Name auf den Boards – das sollte eigentlich nur eine Übergangslösung sein. Jetzt ist das schon seit 10 Jahren so und uns ist bis heute nichts Besseres eingefallen!
In den 10 Jahren hat sich «Patrik» als Marke etabliert. Wofür soll dein Name stehen?
Unsere Philosophie ist einfach: Wir sind Karin [Jaggi] und Patrik. Wichtig ist uns vor allem das perfekte Produkt, vom Anfänger- bis zum Profisegment. Klar, das behaupten viele Marken von sich, aber ich würde sagen, wir konzentrieren uns wirklich mehr auf das Produkt als auf dessen Vermarktung. Wir wollen es bis ins kleinste Detail besser machen. Zum Beispiel sind bei unseren Segeln die Trimmmarkierungen in den Shape integriert. Wir haben wirklich an alles gedacht.
Abgesehen mal vom Foilen, was hältst du von der technischen Entwicklung der letzten zehn Jahre? Was sind nur kosmetische Veränderungen, was ist echte Innovation?
Im Slalombereich waren Carbonfinnen ein echter Gamechanger. Vorher, mit der G10, konnte man auf die Finne nicht zu viel Druck geben. Der hintere Fuss befand sich genau vor der Finne. Mit der Zeit hat man diesen Druckpunkt nur nach hinten verlagert und jetzt ist man über der Finne. Mit der Carbonfinne kann man die ganze Zeit pushen, ohne einen Spinout zu riskieren. Dadurch veränderte sich die Länge der Boards, ihre Breite und die Geometrie der Cutouts. Plötzlich brauchte man keine Rails mehr bis zum Tail, weil der Rail da war, um Druck auf die G10-Finnen zu bringen. Man hat versucht, mit den Finnen zu foilen, um die Boardoberfläche aus dem Wasser zu bringen. Und deswegen haben sich auch die Segel verändert: Höhe, Breite, Loose-Leech ... alles ist anders geworden.
Qu’est-ce qui, selon toi, pourrait être amélioré dans l’économie du windusrf ?
Tout le monde écrit : « Ma planche plane mieux. Elle jibe plus vite. » Mais on écrit n’importe quoi ! C’est comme ça dans toutes les industries. Au final, le marketing est déconnecté de la réalité, je déteste le bullshit. Quel est le rôle des marques pour attirer plus de pratiquants ?
Il faut à mon sens changer la méthode d’enseignement. L’objectif pour un débutant devrait être de planer en moins de cinq jours. Je parle, par exemple, d’un enfant de 15 ans qui n’aurait jamais navigué. Après cinq jours avec du vent, notre objectif est de l’accompagner jusqu’au planning. J’ai pour projet de construire une planche débutant pour adulte qui devrait permettre à l’élève d’aller directement chercher le strap arrière grâce à la répartition du volume. La conception du matériel est très importante. Même un pro aurait des difficultés à planer avec les planches de 200 litres en ASA que l’on donne aux débutants. Avec Karin, nous enseignons gratuitement le windsurf à une centaine de jeunes en Australie. Si je donne la même planche à deux enfants, au premier, un gréement carbone, et au second, un gréement aluminium, la différence est flagrante.
Was könnte die Windsurf-Branche deiner Meinung nach besser machen?
Überall liest man: «Mein Board gleitet am besten. Mit meinem Board lässt sich schneller halsen» – was für ein Blödsinn! Und das ist in jeder Branche so. Im Endeffekt hat das Marketing keinen Bezug mehr zur Realität. Ich hasse Bullshit.
Welche Rolle spielen Marken, wenn es darum geht, mehr Leute für den Sport zu begeistern?
Meiner Meinung nach muss man da beim Unterrichten anders vorgehen. Ziel muss bei einem Anfänger sein, innerhalb von weniger als fünf Tagen gleiten zu lernen. Nehmen wir zum Beispiel einen 15-Jährigen, der noch nie gesurft hat. Unser Ziel ist es, dem innerhalb von fünf Wind-Tagen das Gleiten beizubringen. Ich habe vor, ein Anfängerboard für Erwachsene zu bauen, bei dem der Schüler sich dank der Volumenverteilung direkt die hintere Schlaufe holen kann. Die Materialkonzeption ist super wichtig. Selbst ein Profi hätte Schwierigkeiten, mit den 200-Liter-Brettern aus ASA zu gleiten, die man Anfängern gibt. Karin und ich geben rund hundert Jugendlichen in Australien gratis Windsurfunterricht. Wenn ich das gleiche Board zwei Kids gebe, nur halt einmal mit Carbon- und einmal mit Alu-Rigg, ist der Unterschied echt krass.
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Wingfoil, windfoil, tow-in freestyle, freestyle foil, sans oublier l’immanquable Marathon. Pendant près de 10 jours, Silvaplana s’est muée en capitale de la planète glisse. Depuis quelques années, l’Engadinwind fait partie des événements incontournables du calendrier international. Entre le cadre naturel exceptionnel offert par Silvaplana et les excellentes conditions de vent que l’on y rencontre, les riders sont conquis, les organisateurs aussi. De la page 36 à la page 43, retrouvez notre compte-rendu complet sur ces joutes à haute altitude.
Wingfoil, Windfoil, Tow-in Freestyle, Foil Freestyle und nicht zu vergessen der legendäre Marathon – knapp 10 Tage lang war Silvaplana das Zentrum der Gleitsportwelt. Seit einigen Jahren gehört der Engadinwind zu den Pflichtveranstaltungen im internationalen Kalender. Mit einer umwerfenden Naturkulisse und ausgezeichneten Windbedingungen begeistert Silvaplana Rider und Organisatoren gleichermassen. Auf den Seiten 36 bis 43 erfahrt ihr alles Wichtige über die Wettbewerbe in hohen Gefilden.
Text: Quentin Mayerat
Texte : Quentin Mayerat
La planche à voile olympique vit sa révolution. Pour la seconde année consécutive, les iQFoil ont pris leurs quartiers sur le lac de Silvaplana. 229 riders ont participé au premier championnat du monde de l’histoire de cette jeune classe qui ne manque pas de piquant, avec, en prime, de belles prestations helvétiques.
Observer un départ d’iQFoil est une expérience en soi. Par groupes de 80, les windsurfs à foil bataillent pour prendre le meilleur départ. Avec une géographie du lac rendant les départs bâbords favorables, la lutte est acharnée. Deux nuées rouges se forment de part et d’autre du plan d’eau, avant de fondre à presque 20 nœuds sur la ligne à l’issue du décompte. Les croisements sont spectaculaires et donnent régulièrement lieu à quelques casses et quelques chutes. Une fois à terre, les protêts sont nombreux et peuvent même atteindre les 20 réclamations pour une seule manche ! C’est dire toute l’intensité de ces régates.
Das olympische Surfen erlebt eine Revolution. Das zweite Jahr in Folge waren iQFoils auf dem Silvaplanersee vertreten. 229 Rider nahmen an der ersten Weltmeisterschaft in dieser jungen, überaus spannenden Klasse teil, in der die Schweizer obendrein mit guten Leistungen überzeugten.
Ein iQFoil-Start ist ein Erlebnis für sich. In Gruppen zu 80 Foil-Windsurfern wird hart um den besten Start gekämpft, der aufgrund der Geografie des Sees am besten auf Backbord erfolgt. Zwei rote Wolken bilden sich auf beiden Seiten des Sees, bis sie am Ende des Countdowns mit einer Geschwindigkeit von knapp 20 Knoten miteinander verschmelzen. Ihre Kreuzungsmanöver sind spektakulär und führen regelmässig zu verschiedenen Materialschäden und Stürzen. Wieder an Land hagelt es Proteste und bisweilen bis zu 20 Beschwerden pro Lauf! Hier zeigt sich die ganze Intensität dieser Regatten.
Quatre jours de vent thermique avoisinant les 20 nœuds ont permis à la flotte massive de s’exprimer à 100 %. Chez les hommes et chez les femmes, les délégations française et britannique ont largement dominé les régates. Parti favori, le Français Nicolas Goyard a pourtant eu besoin d’un tour de chauffe, seulement 4e à l’issue du premier jour de course. Sa compatriote Hélène Noesmoen, tenante du titre européen acquis l’an passé sur le même lac, n’a pas vacillé un instant. S’imposant sur la grande majorité des manches, le titre mondial lui était promis. Très en forme dès le second jour de course, Nicolas Goyard a su endosser le rôle de patron pour enchaîner les victoires jusqu’à la fin du championnat.
Bei vier Tagen mit thermischem Wind von knapp 20 Knoten konnte die riesige Flotte ihre Möglichkeiten voll ausschöpfen. Sowohl bei den Männern als auch bei den Frauen dominierten die französische und die britische Delegation weitgehend die Regatten. Der als Favorit gestartete Franzose Nicolas Goyard brauchte indes eine Aufwärmrunde und lag am Ende des ersten Renntags nur auf Platz vier. Seine Landsfrau Hélène Noesmoen, die im vergangenen Jahr auf demselben See den europäischen Titel geholt hatte, startete gleich voll durch. Nachdem sie sich bei der überwiegenden Mehrheit der Läufe durchgesetzt hatte, war ihr der WM-Titel sicher. Nicolas Goyard, der ab dem zweiten Renntag zur Höchstform auflief, konnte schliesslich das Zepter übernehmen und erzielte bis zum Ende der Meisterschaft einen Sieg nach dem anderen.
Du côté des Suisses, le bilan est également des plus encourageants. Chez les hommes, le Tessinois Elia Colombo, 5 e lors des championnats d’Europe l’an passé, est parvenu à se qualifier pour la finale. « Le niveau est extrêmement élevé cette année, la flotte a vraiment progressé, c’est fou ! », confiait ce dernier à la veille du dernier jour de course. Au contact des meilleurs windfoilers de la planète, Elia Colombo n’est pas parvenu à créer la surprise lors de la finale et termine 12e à l’issue d’une course extrêmement serrée. Un résultat néanmoins excellent qui devrait constituer un jalon important vers une éventuelle participation aux JO de Paris. Un rêve olympique que partagent également d’autres jeunes helvètes, très assidus dans leur préparation. Qualifiés dans la Gold Fleet, on notait la présence d’un autre Tessinois, Matteo Benz (22 ans), et de Sebastian Schärer (20 ans) de Steckborn. Du côté des Suissesses – et c’est la grande nouveauté depuis la RS:X qui peinait à séduire –, des profils émergent enfin. À commencer par la Neuchâteloise Manon Berger qui vient tout juste de débuter une préparation intensive et se classe 59e. Plus jeune et nouvelle sur le circuit, la Zurichoise Elena Sandera est également dans la course aux Jeux et a pu faire la découverte du haut niveau à cette occasion. Visuel, haletant, technique et spectaculaire, le iQFoil semble promis à un bel avenir.
Bei den Schweizern ist die Bilanz ebenfalls äusserst vielversprechend. Unter den Herren konnte sich der Tessiner Elia Colombo, der im vergangenen Jahr bei den Europameisterschaften Fünfter geworden war, für das Finale qualifizieren. «Das Niveau ist extrem hoch dieses Jahr, die Flotte hat echt wahnsinnige Fortschritte gemacht!», gestand dieser vor dem letzten Renntag. Im Wettstreit mit den weltbesten Windfoilern konnte er beim Finale nicht überraschen und landete nach einem Kopf-an-Kopf-Rennen auf Platz 12. Dieses trotz allem ausgezeichnete Ergebnis dürfte ein wichtiger Meilenstein auf dem Weg zu einer eventuellen Olympia-Teilnahme in Paris sein. Von Olympia träumen auch andere junge Schweizerinnen und Schweizer, die sich mit grossem Eifer vorbereiten. Ebenfalls für die Gold Fleet qualifiziert hatten sich ein weiterer Tessiner, Matteo Benz (22 Jahre), sowie Sebastian Schärer (20 Jahre) aus Steckborn. Was die Schweizerinnen betrifft – und das ist die grosse Neuheit seit dem wenig beliebten RS:X – zeichnen sich endlich herausragende Talente ab. Da wäre zunächst die Neuenburgerin Manon Berger, die gerade mit einer intensiven Vorbereitung begonnen hat und Platz 59 erreichte. Die etwas jüngere Züricherin Elena Sandera ist ebenfalls im Rennen um Olympia dabei. Als Neuling in Silvaplana erhielt sie an diesem Anlass einen Einblick in den Spitzensport. Optisch ansprechend, rasant, technisch anspruchsvoll und spektakulär – dem iQFoil scheint eine grosse Zukunft bevorzustehen.
Le monde de la wing s’organise et l’un de ses QG a pris ses quartiers en Engadine. Quasiment un an, jour pour jour, après sa fondation, la Global Wingsports Association a tenu le premier championnat d’Europe de son histoire à Saint-Moritz. Pour l’occasion, un panel inédit de 33 rideurs et 8 rideuses au top niveau se sont prêtés au jeu de la régate.
Texte : Quentin Mayerat
Des rideurs et rideuses venus de tous les horizons, du kite, de la planche et du SUP, ont fait le déplacement sur le lac de Saint-Moritz pour prendre part au développement de cette nouvelle discipline. Côté Suisse, nous retrouvions aussi bien Maxime Chabloz que Balz Müller à la lutte pour le podium. D’autres riders nationaux de talent comme Michi Näf, ou comme les féminines Marie Dautruche, Manuela Jungo et Laura Rudolf étaient également en lice.
Après une première journée perturbée par un orage de passage, deux journées de régates bien remplies ont pu avoir lieu. De nature rafaleux et instable, le périmètre de navigation était des plus exigeants, notamment pour les riders habitués à évoluer dans du vent soutenu. Pour s’accommoder de ces conditions typiques de ce lac d’altitude, les compétiteurs suisses ont répondu présent. Dès les premières éliminations, les deux cracks helvètes, Maxime Chabloz et Balz Müller, ont enchaîné les bons résultats. Mais un autre waterman plutôt en forme ce jour-là s’est mis en en travers de leur chemin. C’est l’italien Francesco Cappuzzo qui est parvenu à se défaire de « king Balz » et de Maxime Chabloz pour prendre la victoire avantmême la dernière manche. Chez les femmes, les deux premières places reviennent aux Françaises, Olivia Piana sur la première marche et Flora Artzner sur la seconde, tandis que la Néerlandaise Bowien van der Linden arrive troisième.
Die Sportart Wingsurfen organisiert sich. Soeben hat die Global Wingsports Association fast auf den Tag genau ein Jahr nach ihrer Gründung die erste Europameisterschaft im Wingfoil Race in Sankt Moritz im Engadin ausgerichtet. Bei der Regatta am Start: sagenhafte 33 hochkarätige Rider und 8 der weltbesten Riderinnen.
Text: Quentin Mayerat
Die Teilnehmer kamen teils vom Kiten, teils vom Surfen oder auch vom SUP. Allen gemeinsam war, dass sie ihre Kräfte in dieser neuen Disziplin auf dem St. Moritzersee messen wollten. Aus der Schweiz gingen neben alten Bekannten wie Maxime Chabloz und Balz Müller unter anderem Michi Näf und – bei den Damen – Marie Dautruche, Manuela Jungo und Laura Rudolf ins Rennen.
Auf einen gewitterbedingt nicht reibungslosen Tag eins folgten zwei Regattatage mit vollem Programm. Die Bedingungen waren aufgrund der böigen und instabilen Lage äusserst knifflig, vor allem für an kräftigen Wind gewöhnte Rider. Die Schweizer Wettkampfriege gab alles, um sich an die für diesen Bergsee typischen Bedingungen anzupassen. Ab den ersten Ausscheidungsläufen holten die helvetischen Cracks Maxime Chabloz und Balz Müller ein gutes Ergebnis nach dem anderen. Bis Francesco Cappuzzo ihnen in die Quere kam: Der Italiener war top in Form und schaffte es, «King Balz» und Maxime Chabloz abzuschütteln. So fuhr er noch vor dem letzten Lauf den Sieg ein. Bei den Damen durfte die Französin Olivia Piana den obersten Platz auf dem Siegertreppchen einnehmen, gefolgt von ihrer Landsfrau Flora Artzner und der Niederländerin Bowien van der Linden.
King of the Mountain : Lennart Neubaueur dans la cour des grands !
À seulement 17 ans, c’est Lennart Neubaueur qui a remporté la légendaire compétition de tow-in freestyle de l’Engadinwind. Le germano-grec a impressionné lors de son dernier run en réussissant un air skopu d’anthologie. Il s’est imposé d’un cheveu devant le favori, Yentel Caers, champion du monde de freestyle en titre. Balz Müller a pour sa part réalisé une très belle compétition et termine 4e derrière le Leucatois Sam Esteve.
King of the Mountain: Lennart Neubauer hält Einzug in die Reihe der Champions!
44e Marathon de l'Engadine : le kite toujours dominateur
64 rideurs partagés entre le windfoil, le kitefoil et la wingfoil ont pris le départ de l’exigeant Marathon de l’Engadine. Au bout des 42 km, c’est Bruce Kessler qui décroche la victoire après un duel de folie contre l’Allemand Peter Müller : « C’était une bataille complètement folle avec des pointes à plus de 70 km/h au portant », raconte le Grison. Il a bouclé les six tours de lac en seulement 43 minutes et 16 secondes, tandis que le premier windfoil à franchir la ligne était le Tessinois Mateo Benz en 54 minutes et 21 secondes. Avec un parcours raccourci de moitié, 13 wingfoils étaient au départ et c’est Balz Müller qui a pris la première place devant Michi Näf et Ivan Kamm en troisième position.
Der gerade mal 17-jährige Lennart Neubauer konnte den legendären Tow-in-Freestyle-Wettbewerb des Engadinwind für sich entscheiden. Der Deutsch-Grieche beeindruckte bei seinem letzten Run mit einem Air Skopu wie aus dem Bilderbuch und platzierte sich knapp vor dem Favoriten und amtierenden Freestyle-Weltmeister Yentel Caers. Balz Müller lieferte seinerseits eine sehr schöne Performance und landete als Vierter hinter Sam Esteve aus dem französischen Leucate.
dominieren erneut das Geschehen
64 Wind-, Kite- und Wingfoiler konnten bei dem anspruchsvollen Marathon ihr Können unter Beweis stellen. Am Ende der 42 Kilometer trug Bruce Kessler nach einem mörderischen Zweikampf mit Peter Müller aus Deutschland den Sieg davon: «Die Schlacht war echt crazy, mit Windspitzen von über 70 km/h raumschots», erzählt der Bündner, der die sechs Seerunden in nur 43 Minuten und 16 Sekunden heruntergerissen hat, während Mateo Benz aus dem Tessin als erster Windfoiler nach 54 Minuten und 21 Sekunden im Ziel einfuhr. Für die 13 Wingfoiler, die an den Start gingen, war die Strecke um die Hälfte kürzer. Hier erkämpfte sich Balz Müller den ersten Platz, gefolgt von Michi Näf auf Platz zwei und Ivan Kamm auf Platz drei.
toujours
9 hommes et 3 femmes se sont affrontés lors de l’épreuve de freestyle foil de l’Engadinwind. Chaque année, le niveau des compétiteurs monte d’un cran. On retrouve naturellement sur la première marche du podium Balz Müller, le père de cette nouvelle discipline, suivi de son frère Jakob Müller qui a fait forte impression avec ses variations maison nommées « Slappy Jack », où ce dernier réalise des moves avec le foil juste à la surface de l’eau. Sur la troisième marche du podium, on retrouve le jeune Lennart Neubauer qui témoigne d’une progression fulgurante depuis l’an passé et sur qui il faudra compter pour les prochaines éditions.
9 Männer und 3 Frauen traten in der Disziplin Foil-Freestyle beim Engadinwind gegeneinander an. Die Messlatte liegt bei dem Wettkampf von Jahr zu Jahr höher. Ganz oben auf dem Podium: Selbstverständlich Balz Müller, der Vater dieser neuen Disziplin, gefolgt von seinem Bruder Jakob. Letzterer konnte mit seinen hauseigenen «Slappy Jack»-Variationen mächtig Eindruck schinden, bei denen er Foil-Moves direkt auf der Wasseroberfläche vollführt. Den dritten Platz beanspruchte Nachwuchsstar Lennart Neubauer für sich, der seit letztem Jahr eine rasante Entwicklung hingelegt hat und bei den kommenden Auflagen garantiert wieder mitmischen wird.
Les paysages surréels de l’Engadine, l’eau dans tous ses états, gelée ou liquide, des athlètes venus de tous les horizons : windsurf, kite, speed riding, freeride, wingsuit. La recette du X-Project, imaginée par Christian Mueller – l’organisateur de l’Engadinwind – et produite par Christian Czadilek et Fabian Gattlen, a de quoi mettre l’eau à la bouche.
Texte : Quentin Mayerat
Die atemberaubende Landschaft des Engadins, Wasser in allen Aggregatzuständen und Cracks aus verschiedensten Disziplinen: Windsurfen, Kiten, Speed Riding, Freeride und Basejumping. Das ist der Stoff, aus dem das X-Project gemacht ist, eine Filmreihe von Engadinwind-Organisator Christian Müller, produziert von Christian Czadilek und Fabian Gattlen. Suchtpotenzial garantiert.
Text: Quentin Mayerat
Faire du windsurf sur la neige, l’idée n’est pas nouvelle. Le X-Project reprend ce vieux rêve et l’intègre à un panel de disciplines extrêmes prenant comme toile de fond les montagnes de l’Engadine. Ce nouveau projet – dont l’épisode 1.0 a été diffusé pour la première fois en août durant l’Engadinwind –met en scène une brochette impressionnante de riders, à commencer par le maître du speed riding Ueli Kestenholz, le wave rider américain Levi Siver, la légende du snowboard freeride Flo Orley, le freestyler Fabian Bösch, la skieuse Mathilde Gremaud, et bien sûr les incontournables Maxime Chabloz, Michi Näf, Balz Müller ou encore Eva Wyss.
Das X-Project kombiniert den alten Traum vom Windsurfen auf Schnee mit gleich mehreren Extremsportarten, und das vor der traumhaften Bergkulisse des Engadins. Nach Episode 1.0, die erstmals im August während des Engadinwinds gezeigt wurde, bringt der neue Film neben dem Grossmeister des Speed Ridings Ueli Kestenholz den amerikanischen Wave Rider Levi Siver, die Snowboard-Freeride-Legende Flo Orley, den Freestyler Fabian Bösch, die Skiathletin Mathilde Gremaud und natürlich die altbekannten GleitsportStars Maxime Chabloz, Michi Näf, Balz Müller und Eva Wyss auf die Leinwand.
Ce mélange des genres, filmé et immortalisé avec des méthodes à la pointe du développement, nous positionne dans la filiation des mythiques films de glisse, à la frontière entre Apocalypse Snow et The Windsurfing Movie. Alors que Silvaplana est une station aussi appréciée pour ses sports d’été que ses activités d’hiver, le choix de cet univers n’est pas neutre. Il permet de réunir des approches très différentes de la glisse sous un même toit. « Les tournages sont un véritable défi, raconte Christian Mueller. Il nous faut réunir quatre à cinq jours, au moins deux fois dans l’hiver, l’ensemble des athlètes dans des conditions de tournage parfaites. Ce qui est génial c’est de voir les riders partager leurs expériences, de celui qui surf à Nazaré à celui qui saute des barres rocheuses. »
Von Nazaré direkt auf den Gletscher
Dank des mit Hightech aufwändig inszenierten Extremsportmixes reiht sich das Werk nahtlos in die Reihe der grossen Gleitsportfilme wie Apocalypse Snow und The Windsurfing Movie ein. Silvaplana wurde nicht zufällig als Ort für den Dreh ausgewählt, denn wo sonst geht Sommersport genauso gut wie Wintersport? Wo sonst kann man Gleitsport in all seinen Facetten zeigen? «Der Dreh ist immer eine riesige Herausforderung», erzählt Christian Müller. «Wir müssen mindestens zweimal pro Winter sämtliche Athleten unter idealen Drehbedingungen für vier bis fünf Tage unter einen Hut bringen. Aber mitzubekommen, wie ein Profisurfer aus Nazaré und ein Rider, der Felsklippen auf Skiern runterspringt, ihre Erfahrungen austauschen, ist einfach genial.»
Le produit fini que nous avons visionné – l’épisode 1.0 est disponible sur Internet – offre déjà une entrée en matière séduisante. Balz Müller et Levi Siver se tirant la bourre en « wind snow » sur les versants immaculés de l’Engadine, rejoints par Ueli Kestenholz, Flo Orley et Maxime Chabloz. Mais l’épisode 2.0, qui sera dévoilé en décembre au Musée des Transports à Lucerne, devrait franchir un nouveau palier. Le X-Poject accueillera entre autres le wave rider Thomas Traversa et la clique élargie des riders dans un décor encore plus spectaculaire, notamment en nous entraînant dans un run d’anthologie entre les crevasses du glacier Roseg.
Avec déjà deux épisodes dans la boîte, le X-Project ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et devrait nourrir une saga inédite : « Les deux premiers épisodes ont pour théâtre principal la neige. Pour l’épisode 3.0, les riders se rencontreront sur l’eau, sur le lac de Silvaplana. Pour le 4.0, nous irons à la rencontre des riders sur leur spot d’origine : Hawaï, le sud de la France, l’Autriche, etc. Et enfin, le 5.0 et dernier volet devrait signer les retrouvailles de tous ces athlètes en Engadine », dévoile Christian Mueller. Entre les athlètes, les artistes et les hommes aux manettes de cette réalisation originale, le X-Project possède de nombreux atout pour s’imposer comme une saga culte.
Schon die im Internet frei zugängliche Episode 1.0 macht Lust auf noch mehr Nervenkitzel: An makellosen Hängen des tief verschneiten Engadins liefern sich Balz Müller und Levi Siver zunächst ein Surf-Duell, bevor sie Verstärkung von Ueli Kestenholz, Flo Orley und Maxime Chabloz erhalten. Episode 2.0 aber wird das alles voraussichtlich in den Schatten stellen. Gezeigt wird das neue X-Project erstmals im Dezember im Verkehrshaus in Luzern. Starring: der Wave Rider Thomas Traversa und die erweiterte Riding-Riege vor noch spektakulärer Kulisse. Ein atemberaubender Run zwischen den Spalten des Roseg-Gletschers ist nicht das einzige Highlight ...
Zwei Episoden des X-Projects sind schon im Kasten und weitere Teile der geplanten Extremsport-Filmreihe bereits in Planung: «Hauptschauplatz der ersten beiden Folgen ist die verschneite Bergwelt, für Episode 3.0 treffen die Rider auf dem Wasser, dem Silvaplanersee, aufeinander, und für Teil 4 reisen wir zu den Homespots der Athleten: Hawaii, Südfrankreich, Österreich usw. Und in der 5. und letzten Folge planen wir ein grosses Wiedersehen aller im Engadin», verrät Christian Müller. Grandiose Gleitsportakrobaten, begabte Hubschrauberpiloten und eine klasse Filmcrew – das X-Project ist keine gewöhnliche Sportfilmreihe. Es hat das Zeug zur Kult-Saga.
Pour visionner l’épisode 1.0 → Episode 1.0 kann man hier anschauen →
Pour assister à la grande première de l’épisode 2.0, rendez-vous au Musée des Transports de Lucerne, le 3 décembre à 19 h 15 → Wer bei der grossen Premiere von Episode 2.0 dabei sein will: Diese findet am 3. Dezember um 19.15 Uhr im Verkehrshaus in Luzern statt →
Du 23 au 26 septembre, la seconde édition du GVA Wind Festival a propulsé le windsurf freestyle au premier plan de la scène urbaine genevoise. Certains des meilleurs freestylers de la planète avaient fait le déplacement, au premier rang desquels, Yentel Caers, le champion du monde en titre.
Texte : Quentin Mayerat
Vom 23. bis 26. September stand Genf ganz im Zeichen des Freestyle-Windsurfens. Die zweite Ausgabe des GVA Wind Festivals hatte einige der weltbesten Freestyler anzogen, allen voran den amtierenden Weltmeister Yentel Caers.
Text: Quentin Mayerat
Le tout jeune GVA Wind Festival, organisé au centre nautique de Genève Plage, fondé par Tropical Corner et votre magazine Boards, a offert quatre jours de fête de la glisse sans précédent en Suisse romande. Le pro tour européen de freestyle (EFPT) et Swiss Windsurfing ont inscrit Genève à leur calendrier, permettant ainsi d’assurer un superbe show en plein cœur de la ville.
Au programme, trois compétitions : le premier championnat d’Europe de freestyle foil de l’histoire, un contest de tow-in et une étape de la Swiss Windusrfing Cup. Avec du vent avant et après l’événement, la chance n’a pas joué en faveur des compétiteurs, mais qu’importe ! Le tow-in magistralement orchestré, notamment grâce à la mise à disposition d’un bateau de wakesurf, a permis aux riders de l’EFPT de se satelliser pour réaliser des figures inédites. C’était notamment le cas du Leucatois Sam Esteve, qui a réalisé le premier triple burner de l’histoire. Les images ont fait le tour de la planète glisse ! Cela n’aura pas été suffisant pour l’emporter : au terme d’une finale extrêmement serrée, c’est Yentel Caers qui s’est imposé, suivi du germano-grec Lennart Neubauer, puis de Sam Esteve. « L’ambiance sur l’événement était géniale, nous n’avions jamais eu accès à une si belle vague pour faire du tow-in et cela nous a permis de repousser nos limites. Nous reviendrons l’an prochain », confiait Yentel Caers suite à la manifestation.
Das von Tropical Corner und eurem Magazin Boards erst vor kurzer Zeit ins Leben gerufene GVA Wind Festival bot im Centre Nautique de Genève-Plage einen in der Westschweiz bislang einzigartigen viertätigen Surfevent. Da das Festival Tourstopp der European Freestyle Pro Tour (EFPT) und der Swiss Windsurfing Tour war, war eine super Show im Herzen von Genf garantiert.
Drei Wettbewerbe standen auf dem Programm: die erste Foil-FreestyleEuropameisterschaft, ein Tow-in-Contest und eine Etappe des Swiss Windsurfing Cups. Der Wind, der vor und nach dem Event blies, hatte es leider nicht gut mit den Wettkämpfern gemeint, aber was soll’s! Bei einem dank Wakesurf-Boot perfekt inszenierten Tow-in-Contest konnten sich die EFPT-Rider in die Lüfte schleudern lassen und einzigartige Tricks zum Besten geben. So gelang Sam Esteve aus Leucate der erste Triple Burner der Geschichte – die Bilder sind natürlich um die Surfwelt gegangen! Für den Sieg reichte dies jedoch nicht. Am Ende eines Kopf-an-Kopf-Finales setzte sich Yentel Caers vor dem Deutsch-Griechen Lennart Neubauer und Sam Esteve durch. «Die Stimmung an dem Event war genial. Wir hatten noch nie eine derart klasse Welle für das Tow-in und konnten so unsere Grenzen neu ausloten. Nächstes Jahr kommen wir auf jeden Fall wieder!», versprach Yentel Caers nach der Veranstaltung.
Il n’y en avait pas que pour le windsurf. Le GVA Wind Festival a proposé la toute première compétition de pumping foil de Suisse. Dix-huit riders se sont affrontés sur un parcours en huit, couru sous forme de duel. À la surprise générale, le jeune Raphaël Kobel, âgé de seulement 12 ans, a tenu tête à l’ensemble des adultes ! Il est allé jusqu’à remporter la première élimination, se propulsant directement en finale face à Benoît Vueillier. Au terme des manches extrêmement serrées, c’est finalement son aîné qui s’est imposé sur le fil !
L’ambiance festive de Tropical Corner, le show proposé par les athlètes et le public venu nombreux pour découvrir le freestyle ont permis de créer une belle alchimie. En 2022, le GVA Wind Festival reviendra, avec pour ambition de faire découvrir et de promouvoir encore plus largement les sports de glisse aquatiques !
Es stand jedoch nicht nur Windsurfen auf dem Programm: Am GVA Wind Festival fand der allererste PumpfoilWettbewerb der Schweiz statt. 18 Rider traten auf einer Achterschleife in Duellen gegeneinander an. Zur allgemeinen Überraschung konnte es der nur 12-jährige Raphaël Kobel mit sämtlichen Erwachsenen aufnehmen! Er gewann sogar die erste Elimination und landete so direkt im Finale gegen Benoît Vueillier. Am Ende eines Kopf-an-Kopf-Rennens setzte sich schliesslich sein älterer Konkurrent ganz knapp durch.
Die Partystimmung am Tropical Corner, die perfekte Show der Athleten und das grosse freestyleinteressierte Publikum sorgten für einen gelungenen Event. Auch 2022 wird es ein GVA Wind Festival geben, um die Wassergleitsportarten noch bekannter und beliebter zu machen!
Revivez l’édition 2021 en vidéo →
Das Festival 2021 noch mal auf Video erleben →
Le kitesurf a depuis longtemps cessé d'être un pur sport d'été. En Suisse en particulier, le snowkite est une alternative très populaire aux files d’attente des remontées mécaniques ou aux vols vers l'hémisphère Sud pendant la saison froide. Mais quel est le meilleur moyen pour un kitesurfeur de s’initier aux plaisirs du kitesurf d’hiver ?
Texte & photos : Lukas Pitsch
Kitesurfen ist schon längst keine reine Sommersportart mehr. Gerade in der Schweiz ist Snowkiten, sprich «Kitesurfen auf dem Schnee», nicht erst seit gestern eine sehr beliebte Alternative zum Anstehen am Skilift oder dem Flug in die südliche Hemisphäre während der kalten Jahreszeit. Doch wie tasten sich Kitesurfer am besten ans winterliche Kite-Vergnügen heran?
Text & Fotos: Lukas Pitsch
Jele dis d’avance : le snowkite a un fort potentiel addictif. Vous avez l’impression de faire du kitesurf et, grâce au vent, vous pouvez parcourir de longues distances dans la neige profonde, avec rapidité et souplesse. Avec le snowkite, vous pouvez gravir des pentes et des montagnes sans téléski ni télécabine, juste avec l’aide du vent. L’aventure se termine par une descente dans la poudreuse sans avoir à marcher pendant des heures sur des skis de randonnée. Comment ne pas devenir addict ?
Le bon équipement
Commençons tout de suite par les questions les plus controversées, ou plutôt les réponses à ces questions. Oui, vous pouvez vraiment faire du snowkite avec ailes à caisson ou à boudin, en skis ou à snowboard. Vous n’avez donc pas besoin d’un nouvel équipement de kite, et vos skis ou snowboards existants n’ont pas été fartés en vain pour vos sessions de snowkite. Comme pour tout sport, il est important d’adapter son équipement à l’environnement. Les mots-clés sont : équipement, avalanche et randonnée. Il faut être prêt à tout moment à faire face à l’imprévu (brouillard épais, tempête, froid, etc.). Vous devez également savoir que les systèmes de sécurité tels que le Quickrelease peuvent geler dans le froid ou sont difficiles à utiliser avec des gants. En effet, le matériel de kite est normalement conçu et testé pour des températures plus chaudes.
Par où commencer ?
Le meilleur endroit pour commencer est une belle journée avec des bonnes prévisions de vent (et il n’a pas besoin d’être fort), de la poudreuse fraîche et un terrain plat. Les écoles de snowkite sont généralement bien informées à ce sujet. Là où il y a des écoles de snowkite, les spots pour débutants ne sont généralement pas loin. Et sur le site web unhooked.ch, vous pouvez toujours trouver des conseils très utiles et détaillés sur les spots de snowkite dans toute la Suisse, y compris les prévisions de vent.
À propos de l’auteur :
Lukas est un photographe à plein temps qui vit en Suisse. Sa passion pour le vent, l’eau et la neige a longtemps influencé sa vie et sa carrière. Il fournit régulièrement des images aux magazines de kite du monde entier. Plus d’informations sur proimagehub.ch ou @lupi.proimagehub
Über den Autor:
Lukas ist hauptberuflicher Fotograf und lebt in der Schweiz. Seine Leidenschaft für Wind, Wasser und Schnee beeinflusst sein Leben und seine Karriere seit Langem. Regelmässig liefert er Bildmaterial an Kite-Magazine rund um den Globus. Mehr dazu unter proimagehub.ch oder @lupi.proimagehub
So viel vorweg - Snowkiten birgt einiges an Suchtpotential. Es fühlt sich an wie Kitesurfen und dank Wind legt man schnell und flexibel grössere Strecken im Tiefschnee zurück. Beim Snowkiten kann man Hänge hochfahren und Berge erklimmen, ohne Skilift und ohne Bergbahn, nur mit Hilfe des Windes. Abgerundet wird das Abenteuer mit einer Abfahrt im Tiefschnee, ohne dafür stundenlang mit Touren-Skis hochzulaufen. Wie soll man da nicht süchtig werden?
Beginnen wir gleich mit den meist kontrovers diskutierten Fragen respektive den Antworten dazu: Ja, man kann mit Soft- oder mit Tube-Kites richtig snowkiten und es funktioniert sowohl mit Skiern als auch mit Snowboard. Es braucht somit keine neue Kite-Ausrüstung und auch die vorhandenen Skier respektive Snowboards wurden nicht vergeblich frisch gewachst für die ersten Kite-Erfahrungen auf dem Schnee. Wichtig ist, wie bei jedem Sport, dass man sein Equipment der Umgebung anpasst, Stichwort «Lawinen- und Tourenausrüstung», und jederzeit für Unerwartetes bereit ist (starker Nebel, Sturm, Kälte etc.). Auch muss man sich bewusst sein, dass z. B. Sicherheitssysteme wie Quickrelease bei Kälte einfrieren können oder mit Handschuhen schwierig zu bedienen sind. Denn die Kite-Ausrüstung wurde im Normalfall für wärmere Temperaturen entwickelt und getestet.
Am besten beginnt man an einem schönen Tag bei guter Windprognose (und die muss nicht zwingend stark sein), weichem frischen Pulverschnee und im ebenen Gelände. Snowkite-Schulen kennen sich meistens gut damit aus und wo es Snowkite-Schulen gibt, sind meist auch Anfänger-Spots nicht weit entfernt. Auch auf der Webseite unhooked.ch findet man immer sehr nützliche und detaillierte Tipps zu den Snowkitespots der ganzen Schweiz inklusive Windvorhersagen.
Les endroits les plus connus de la partie orientale de la Suisse se trouvent dans les Grisons. De nombreux entraînements ont lieu chaque année sur le lac Silvaplana, qui est gelé en hiver et qui est idéal pour cela grâce aux fortes probabilités de vent et à sa vaste étendue vierge d’obstacle. Ceux qui veulent s’approcher lentement du terrain accidenté peuvent également commencer sur le Lago Bianco gelé, puis s’aventurer de plus en plus dans l’arrière-pays du col de la Bernina et commencer leurs premières excursions dans la neige profonde.
Si vous n’êtes pas en Engadine, vous trouverez également beaucoup de vent et de terrains polyvalents au col du Lukmanier. Les skieurs débutants et confirmés peuvent se défouler sur ce col alpin souvent très venteux. Le seul inconvénient est que le col est souvent fermé pendant une longue période en hiver après de fortes chutes de neige. Hochwang et Brambrüesch sont très populaires auprès des snowkiters avec un peu plus de niveau.
Die bekanntesten Spots im östlichen Landesteil der Schweiz liegen in Graubünden. Auf dem im Winter gefrorenen Silvaplanersee wird jedes Jahr viel geschult und er eignet sich hervorragend dafür dank hoher Windwahrscheinlichkeit und enorm viel Platz ohne Hindernisse. Wer sich langsam ans unebene Gelände herantasten will, kann auch auf dem gefrorenen Lago Bianco beginnen und sich dann immer mehr ins Backcountry des Berninapasses hineinwagen und mit den ersten Touren im Tiefschnee beginnen. Wer nicht im Engadin unterwegs ist, der findet auch auf dem Lukmanierpass viel Wind und vielseitiges Terrain. Sowohl Anfänger als auch Fortgeschrittene können sich auf dem oft sehr windigen Alpenpass austoben. Der einzige Nachteil ist, dass der Pass im Winter nach ergiebigen Schneefällen nicht selten für längere Zeit geschlossen bleibt. Bei den etwas fortgeschrittenen Snowkitern mit ersten BackcountryErfahrungen sind Hochwang und Brambrüesch sehr beliebt.
DESIGNED FOR SNOW
O’Neill Teamrider Fabian Bösch is wearing the GTX Psycho Tech Jacket and the GTX MTN Madness Pants.
All Mens FW21 Snow Wear is O’Neill Blue containing a minimum of 40% sustainable materials
STORES IN WHICH THE OUTFIT IS AVAILABLE:
Glacier-Sport AG
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Döbeli Sport AG
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5703 Seon
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Weissbadstrasse 4 9050 Appenzell
Pais-Sport AG
Favrestrasse 7 9016 St. Gallen
Sport Trend Shop
Heuweidlistrasse 25B 8240 Hinwil
Titlis Sport AG
Klosterstrasse 9 6390 Engelberg
Total Sport Gmbh
Bleichestrasse 32 8400 Winterthur
Schulze Sport AG
Bahnhofstrasse 24 8580 Amriswil
Jelmoli AG
Seidengasse 1 8001 Zürich
Il existe également d’excellents spots de snowkite en Suisse occidentale. La vallée de La Sagne est une vaste zone qui offre également beaucoup d’espace et des vents souvent constants pour les débutants. Avec des conditions de vent de sud-ouest, qui sont très courantes en Suisse, la vallée est un très bon choix avec suffisamment de neige en même temps.
Nous vous recommandons également le col du Simplon. Outre un terrain de jeu varié, il offre des conditions idéales pour les débutants. C’est pourquoi plusieurs écoles de snowkite proposent des cours.
Auch in der Westschweiz befinden sich hervorragende Snowkitespots. Ein grosses Gebiet, das auch viel Platz und oft konstante Winde für Anfänger bietet, ist das Vallée de La Sagne. Bei Süd-West-Wind-Verhältnissen, die in der Schweiz sehr oft vorkommen, ist das Tal bei gleichzeitig genügend Schnee eine sehr gute Wahl.
Eine weitere Empfehlung ist der Simplonpass mit spannenden und abwechslungsreichen Spots für Backcountry-Touren, aber auch idealem Terrain für Anfänger. Deshalb bieten verschiedene SnowkiteSchulen Kurse auf dem Walliser Alpenpass an.
Mais il y a aussi ces jours exceptionnels où il y a suffisamment de neige sur le terrain plat qui se trouve devant votre porte et où, en même temps, le vent souffle dans la bonne direction. Ainsi, avec le bon timing, des sessions de snowkite uniques et inoubliables apparaissent soudainement dans des endroits insoupçonnés. Une autre raison de garder votre équipement de kite à portée de main toute l’année.
Es gibt aber auch die seltenen Tage, an denen im Flachland genug Schnee vor der Haustür liegt und gleichzeitig der Wind aus der richtigen Richtung bläst. Und so entstehen mit dem richtigen Timing plötzlich einmalige und unvergessliche Snowkite-Sessions an Orten, die nicht bekannt sind für ihre zuverlässigen Winde und perfekten Schneeverhältnisse. Ein weiterer Grund, die Kite-Ausrüstung das ganze Jahr immer griffbereit zu lagern.
« cool » du ski freestyle
Das «coole»
Supertalent des Ski Freestyle
Avant même d’imaginer qu’il ferait des étincelles en slopestyle et en big air, le petit Fabian a été posé sur une paire de skis à 3 ans, lors de vacances à la neige à Verbier. Puis l’occasionnel s’est transformé en régularité quand d’Aargau, la famille a déménagé à Engelberg, où l’enfant, aujourd’hui âgé de 24 ans, est enrôlé au ski-club.
Texte : Patricia Oudit
À14 ans, l’adolescent bifurque alors dans la section freestyle, plus pour continuer l’école de sport que par passion. Chemin faisant, ce qui n’était qu’un concours de circonstances devient une voie royale. Avec des petits détours au passage dans d’autres disciplines. « Je suis littéralement fou de sport : golf, tennis, natation, VTT, skate, disc-golf, ça j’adore, j’ai même organisé une compétition ! » Polyvalent, aimant la diversité, Fabian voit fissa les horizons de liberté qui s’offrent à lui via le freestyle. « Des possibilités infinies, il n’y a pas de règles, ça libère la créativité. Tout se fait naturellement. Au début, je n’avais pas de sponsors, ils sont arrivés peu à peu avec les résultats. »
Mit 14 Jahren orientierte Fabian sich in Richtung Freestyle, allerdings eher, um weiter die Sportschule besuchen zu können, als aus Leidenschaft. Was zunächst eine eher zufällige Fügung war, entpuppte sich schliesslich als Königsweg – mit kleinen Abstechern in anderen Disziplinen: «Ich bin förmlich verrückt nach Sport: Golf, Tennis, Schwimmen, Mountainbiken, Skateboarden, Discgolf ... das macht echt Fun, ich hab’ sogar einen Wettkampf organisiert!»
Text: Patricia Oudit
Als der kleine Fabian mit gerade einmal drei Jahren im Winterurlaub in Verbier auf Skier gestellt wurde, hätte keiner gedacht, dass er später einmal im Slopestyle und im Big Air glänzen würde. Aus den gelegentlichen Skiabenteuern wurde regelmässiges Training, als die Familie vom Aargau nach Engelberg umzog, wo der heute 24-Jährige Mitglied im Skiclub wurde.
Das Multitalent, dem Eintönigkeit ein Gräuel ist, erkannte ruckzuck, welche Freiheiten sich ihm mit dem Freestyle auftaten: «Unbegrenzte Möglichkeiten, keine Regeln, einfach seiner Kreativität freien Lauf lassen ... alles geschieht ganz natürlich. Am Anfang hatte ich keine Sponsoren, die kamen so nach und nach mit den Erfolgen.»
Et les résultats sont là, vite, très vite, avec un premier titre de champion du monde (et le premier d’un athlète suisse) décroché en slopestyle en 2015 à seulement 17 ans. « À ce moment-là, j’ai pensé que c’était cool ! D’autant que je n’ai jamais eu à me soucier des à-côtés, mon père est comptable, il s’occupe de mes affaires. Je peux sereinement me consacrer à mon ski et à mes études de commerce. » Pas que le skieur précoce s’imagine vendre des voitures dans l’immédiat, mais le plan B sera utile pour l’avenir, les rotules ne vont pas toujours tenir…
“ Je ne fais pas du ski pour gagner des points, mais pour tenter les tricks les plus dingues, faire de mon mieux pour assurer un beau spectacle”
“ Ich fahre nicht Ski, um Punkte zu sammeln, sondern um die verrücktesten Tricks auszuprobieren, alles zu geben, um eine gute Show hinzulegen”
Und die Erfolge liessen nicht lange auf sich warten: 2015 wurde er mit nur 17 Jahren zum ersten Mal (und als erster Schweizer) Weltmeister im Slopestyle. «Ich fand das damals richtig cool! Zumal ich mich nie um das Drumherum kümmern musste. Mein Vater ist Buchhalter, er regelt meine Angelegenheiten. Ich kann mich ganz auf das Skifahren und mein Wirtschaftsstudium konzentrieren.» Nicht dass der junge Skifahrer im Augenblick vorhätte, in der Wirtschaft einzusteigen, doch ein Plan B ist wichtig für die Zukunft. Wer weiss, wie lange die Knie mitspielen
D’abord le show
Inspiré depuis toujours par Bobby Brown, Tanner Hall, Tom Wallisch, Fabian aimerait jouer dans leur cour question vidéo et signer des films de son style bourré de flips, spins et twists, ce qui peut le favoriser comme le desservir. « Je ne fais pas du ski pour gagner des points, mais pour tenter les tricks les plus dingues, faire de mon mieux pour assurer un beau spectacle. » Si le jeune homme tente des nouvelles figures avec des tas de rotations, comme ce quad cork, ce n’est donc pas pour accumuler des titres, quoique le monsieur soit aussi champion du monde de big air 2019. Quoique, encore, en cette année pré-olympique, il aimerait prendre une petite revanche sur ses deux JO ratés en 2014 et 2018, tombé à Sotchi deux fois, malade en Corée. « Je m’entraîne fort au sein de l’équipe nationale suisse, répétant encore et encore mes manœuvres. Ça devient de plus en plus en dur, car tous les compétiteurs font plus ou moins les mêmes figures, et c’est dans la perfection de l’exécution que ça se règle désormais. » Une troisième olympiade avec un podium dans le viseur. « Les JO restent le Graal, même pour les freestylers. Cela nous donne l’occasion de nous faire mondialement connaître. Bien que ces dernières années, quelques-uns d’entre nous apparaissent de plus en plus, dans les magazines et sur les chaînes nationales qui retransmettent nos contests. Je veux que mon sport soit vu et reconnu, au-delà des JO ! C’est tellement cool ! »
Fabian, der sich seit jeher von Bobby Brown, Tanner Hall und Tom Wallisch inspirieren liess, würde gerne Filme nach deren Vorbild drehen und dabei seinen flip-, spin- und twistreichen Stil, mit dem er im Wettkampf nicht immer punkten kann, zum Besten geben. «Ich fahre nicht Ski, um Punkte zu sammeln, sondern um die verrücktesten Tricks auszuprobieren, alles zu geben, um eine gute Show hinzulegen.» Wenn Fabian neue Moves mit endlosen Drehungen hinlegt, wie z. B. den Quad Cork, dann macht er das also nicht, um Titel einzuheimsen, wenngleich Monsieur auch Big-Air-Weltmeister 2019 ist. Dazu kommt, dass er mit Blick auf Olympia gerne noch eine offene Rechnung begleichen würde, nachdem er 2014 in Sotschi zwei Mal gestürzt ist und 2018 in Pyeongchang krank war. «Ich trainiere hart in der Schweizer Nationalmannschaft und feile immer und immer wieder an meinen Manövern. Die Messlatte hängt immer höher, da alle Wettkämpfer mehr oder weniger die gleichen Moves präsentieren. Da kommt es dann wirklich auf die perfekte Ausführung an.» Die dritte Olympiade mit dem Siegertreppchen im Visier. «Auch für die Freestyler sind die Olympischen Spiele immer noch der heilige Gral. Das ist unsere Gelegenheit, weltweit bekannt zu werden, obwohl in den letzten Jahren tatsächlich einige von uns immer häufiger in Magazinen oder auf nationalen Fernsehsendern, die unsere Wettkämpfe übertragen, zu sehen waren. Ich möchte, dass mein Sport über die Olympischen Spiele hinaus gesehen und anerkannt wird! Das ist so cool!»
Légende du snowboard européen, pape du carving et de la glisse œcuménique, Serge Dupraz sait sa chance d’avoir grandi au bord du lac d’Annecy entouré de montagnes et d’avoir participé à l’effervescence des sports de glisse dans les années 1980.
Texte : Patricia
Oudit
Une époque de folle liberté et de créativité où chacun découvrait avec enthousiasme ces nouvelles pratiques « fun », du parapente au windsurf en passant par le monoski. Serge, qui s’essaie avec bonheur à tous ces sports, a débuté par la voile. « J’ai fait partie de l’équipe de France Espoirs en dériveur. Puis, en 1975, j’ai découvert le windsurf, qui a ouvert une trace majeure dans les sports de glisse. » Direction Hawaï, comme tous les possédés de la glisse du moment, histoire d’être au cœur du cyclone. À son retour, Serge se lance dans la fabrication de planches à voile sur mesure avec une clientèle suisse très demandeuse. C’est à l’hiver 1983 qu’il débute le snowboard à Châtel, en pionnier, avec des boards artisanales un peu complexes à manier… « Mon bagage de shaper aquatique m’a aidé à façonner des planches, en utilisant des matériaux hi-tech. » Hot Snowboards est née, et avec elle un engin intuitif « permettant de jouer quelles que soient les conditions de neige et le niveau du rider ». Illustration parfaite avec la célèbre One Sixty, board emblématique, très innovante, dotée d’un gros sidecut, d’une spatule progressive, et d’un rayon très court.
En 2003, les boards Dupraz sortent du cerveau visionnaire de Serge. « La D1 a un shape quasi identique mais on m’a pris pour un extraterrestre : à l’époque, parler de carving était presque un gros mot ! » En 2011, Dupraz se lance dans le ski, toujours avec le même crédo : fluidité et accessibilité. Gagner en niveau sans forcer ! Pari réussi puisque l’année suivante, il gagne l’Overall Award à ISPO devant toutes les grandes marques de ski. Avec de longues spatules pointues qui permettent d’accélérer et de fendre la neige comme une vague… Comme une vague : la boucle de la glisse universelle est bouclée.
Pour tester, s’amuser et voir les planches Dupraz, rendez-vous au Happy Banked Slalom au printemps prochain à Leysin.
Beim Happy Banked Slalom im kommenden Frühjahr in Leysin besteht die Möglichkeit, Dupraz-Boards anzuschauen und ausgiebig zu testen.
Serge Dupraz, europäische Snowboard-Legende und Papst des Carvens und Gleitens, weiss, wie glücklich er sich schätzen kann, am Lac d’Annecy, umgeben von Bergen, aufgewachsen zu sein und den Gleitsport-Boom der 80er-Jahre miterlebt zu haben.
EText: Patricia Oudit
ine von wahnsinniger Freiheit und Kreativität geprägte Epoche, in der jeder mit Begeisterung die neuen «Fun»-Sportarten ausprobierte – von Paragleiten über Monoskifahren bis hin zu Windsurfen. Serge, der sich an allen diesen Sportarten erfolgreich versuchte, begann zunächst mit dem Segeln. «Ich gehörte zum Jollenteam von France Espoirs. 1975 habe ich dann das Windsurfen entdeckt, das in der Gleitsportwelt richtig eingeschlagen hat.» Wie alle Surfbesessenen zieht es ihn damals nach Hawaii – einmal im Auge des Zyklons sein. Nach seiner Rückkehr beginnt Serge mit der Herstellung massgeschneiderter Surfbretter für eine äusserst anspruchsvolle Schweizer Klientel. Im Winter 1983/84 widmet er sich in Châtel erstmals dem Snowboarden, als einer der Ersten mit handgefertigten Boards, die noch ein bisschen schwierig zu handhaben waren ... «Mein Rüstzeug als Surfboard-Shaper half mir dabei, mit High-Tech-Materialien Snowboards zu shapen.» So entstand Hot Snowboards, Hersteller eines intuitiven Geräts «für alle Schneebedingungen und Könnensstufen», dessen Inbegriff das berühmte Kultboard One Sixty war. Mit seinem tiefen Sidecut, der progressiven Nose und dem sehr kurzen Radius war es sehr innovativ.
2003 entspringen die Dupraz-Boards den visionären Ideen von Serge. «Der Shape des D1 ist praktisch identisch und trotzdem hat man mich damals für verrückt gehalten Carving war zu der Zeit fast ein Schimpfwort!» 2011 beginnt Dupraz mit der Herstellung von Skiern, stets unter derselben Maxime: Flüssigkeit und Leichtigkeit. Mühelos das Niveau verbessern! Dass das gelungen ist, zeigt der Overall Award, mit dem das Unternehmen im darauffolgenden Jahr auf der ISPO vor allen grossen Skimarken ausgezeichnet wird. Mit den langen, spitz zulaufenden Schaufeln lässt sich optimal beschleunigen und der Schnee wie eine Welle brechen. Apropos Welle: So schliesst sich der Gleitsportkreis.
Plus d’infos sur Euterpark
Weitere Infos über den Euterpark
acebook.com/euterpark
Hiver 2013-2014 : les riders glissant au niveau de la station intermédiaire de la télécabine à Saanenmöser Gstaad ont vu apparaître des modules à ras de terre, des rails accessibles. Moment de bonheur pour les débutants qui disposaient enfin d’un parc d’initiation adapté à l’enseignement.
Texte : Patricia Oudit
« Notre philosophie, c’est de proposer un parc gratuit – car financé par les entreprises locales – convenant à tous les groupes d’âge et pour tous niveaux », détaille Mathieu Boinay, moniteur de ski chez Swiss Instructor et expert Jeunesse et Sports. « Je planifie et construis moi-même les différents modules. Mes meilleurs amis m’aident chaque début de saison à préparer le parc, puis à tout ranger en fin d’hiver. »
Car Euterpark est avant tout une histoire de copains partageurs qui veulent démocratiser l’accès au freestyle. Ainsi, les modules débutants sont d’une simplicité biblique et bien à plat sur la piste. Nul besoin de sauter pour accéder aux joies de la glisse aérienne et aux micro-tricks. Le succès est au rendez-vous. « De nombreux skieurs et snowboardeurs choisissent de passer par le parc plutôt que par la piste adjacente, pour se faire une première expérience sur modules. D’autres viennent pour filmer ou s’entraîner », précise Mathieu, qui, ayant toujours aimé la poudreuse autant que les pistes, tout comme les slopestyles et les snowparks, prêche pour la diversité des approches.
Im Winter 2013/14 konnte man auf Höhe der Mittelstation der Gondelbahn Saanenmöser/ Gstaad beobachten, wie Bodenelemente und Rails für einen Anfänger-Snowpark entstanden. Eine gute Gelegenheit für alle, die sich schon immer einmal im Freestyle üben wollten.
Text: Patricia Oudit
«Unsere Philosophie besteht darin, einen kostenlosen – da von den örtlichen Unternehmen finanzierten –Snowpark für alle Altersgruppen und Könnensstufen anzubieten», erklärt Mathieu Boinay, Skilehrer bei Swiss Instructor und Jugend+Sport (J+S)-Experte. «Die verschiedenen Obstacles plane und baue ich selbst. Meine Freunde helfen mir dabei, den Park am Anfang der Saison herzurichten und am Ende des Winters wieder abzubauen.»
Der Euterpark ist also vor allem ein Gemeinschaftsprojekt von Freunden, die der Allgemeinheit die Möglichkeit bieten möchten, Freestyle auszuprobieren. Die Anfängerelemente sind deshalb ganz einfach und von geringer Höhe. Es braucht niemand zu springen, um durch die Luft gleiten und kleine Tricks machen zu können. Der Erfolg ist garantiert. «Viele Skifahrer und Snowboarder fahren lieber durch den Park als auf der daran vorbeiführenden Piste und machen ihre ersten Versuche auf den Obstacles. Andere kommen, um zu filmen oder zu trainieren», berichtet Mathieu, der seit jeher Tiefschnee und Pisten, Slopestyle-Parcours und Snowparks gleichermassen liebt und daher für vielseitige Ansätze plädiert.
Ride Engine Lyte : le harnais super light
Le nouveau harnais Lyte Curv pèse moins de 1 kg, sans dégrever ni sa résistance ni sa performance. Sa forme « Lumbar Lock » empêche les torsions du corps et les remontées de harnais désagréables. Pour une ergonomie maximale, ce modèle a été élaboré sur la base d’un millier de moules individuels. Ride Engine pousse un cran plus loin le développement des harnais de kite. Ce modèle est disponible avec deux possibilités de connexion pour la barre : une attache directe ou par le moyen de sangles.
Das neue Lyte Curv ist ein unglaublich leichtes (weniger als 1 kg) und zugleich zugfestes und leistungsfähiges Trapez. Die «Lumbar Lock»-Form sorgt für einen festen, sicheren Sitz ohne lästiges Verrutschen. Die verbesserte Ergonomie ist einer Entwicklung auf der Grundlage von mehr als 1'000 individuell angefertigten Formen zu verdanken. Ride Engine ist damit ein Kite-Trapez der Extraklasse gelungen. Das Modell ist mit zwei unterschiedlichen Bar-Connection-Systemen erhältlich: Direct Connection oder Webbing Connection (mit Gurtbändern).
Text:
O’Neill Hyperfreak 4/3+ mm la chaleur et la souplesse
La réputation des néoprènes O’Neill n’est plus à faire. Développés par et pour les surfers, ils comptent parmi les matériaux les plus souples du marché : le néoprène TechnoButter 3 et TechnoButter 3X. La Hyperfreak 4/3+ mm possède d’excellentes performances thermiques tout en se faisant oublier durant la session, un gage de liberté et d’efficacité pour ceux qui naviguent activement quand les températures chutent !
rideengine.com
O’Neill Hyperfreak 4/3+ mm: wohlig warm und weich!
O’Neill ist bekannt für seine hochwertigen Neoprenanzüge aus superweichem TechnoButter 3und TechnoButter 3X-Material. Von Surfern für Surfer entwickelt! Der Hyperfreak 4/3+ mm besitzt eine ausgezeichnete Wärmewirkung und ist zugleich so leicht, dass man ihn kaum spürt. Damit bietet er uneingeschränkte Bewegungsfreiheit und Funktionalität bei Sessions in der kalten Jahreszeit. eu.oneill.com
Mystic Gem Hooded 6/4/3 mm :
prêt pour les grandes chaleurs ?
Mesdames, la dernière Gem Hooded de Mystic permet au corps de conserver un maximum de chaleur pour s’engager dans des sessions à très basse température. Sa capuche non détachable offre une protection optimale, très appréciée en cas de chute ! Cette combinaison à zip frontal possède quelques détails sympathiques, comme son gaufrage à l’arrière des genoux pour plus de flexibilité, ou encore sa pochette à clés avec mini-boucle, ce qui vous évitera de les cacher sous le pneu de votre voiture !
Pour son millésime 2022, Duotone Windsurfing ne s’est pas contenté d’un changement de couleur. Les nouvelles voiles de vagues possèdent désormais des mâts orientés vers le flex top (constant curve auparavant) ce qui signifie que ces dernières devraient gagner en sensations de légèreté et réactivité. Notons également que le devis poids de toutes les voiles a été revu à la baisse de 200 à 300 grammes en fonction des tailles et que les coutures sur les fourreaux ont disparu.
Mystic Gem Hooded 6/4/3 mm: bereit für extreme Wärme?
Liebe Damen! Mit dem neuen Gem Hooded von Mystic wird euch auch bei niedrigsten Temperaturen nie wieder kalt werden. Die am Anzug befestigte Haube bietet optimalen Schutz und sorgt dafür, dass auch bei einem Sturz kein Wasser eindringt. Daneben verfügt der Front-Zip-Anzug über einige nette Details, wie eine besondere Prägung an der Knierückseite, die für zusätzliche Bewegungsfreiheit sorgt, oder eine kleine Schlüsseltasche mit Mini-Schnalle, damit ihr euren Schlüssel nicht mehr unter dem Autoreifen verstecken müsst!
Für die 2022er-Version hat sich Duotone Windsurfing nicht mit einer Farbveränderung zufriedengegeben. Die neuen Wave-Segel verfügen über einen Mast mit einer FlextopTendenz (davor Constant Curve), was für mehr Leichtigkeit und Reaktionsfreudigkeit sorgen dürfte. Des Weiteren wurden sämtliche Segel einer Gewichtsreduktion um 200 bis 300 g – je nach Grösse – unterzogen und die neue Masttaschenkonstruktion kommt ohne Naht an der Anströmkante aus.
duotonesports.com
Nach dem Siegeszug des Foils steht mit der iUPTechnologie von Taaroa mit Sitz in Rolle (VD) nun die nächste Revolution an. Sensoren, GPS und Autopilot machen das iUP zum ersten selbstgesteuerten Foil für das Wingsurfen.
CTexte : Quentin Mayerat
Depuis que le foil a fait son apparition sur nos supports, l’arrivée de la technologie iUP portée par la marque Taaroa, basée à Rolle (VD), peut être qualifiée de révolution. Des capteurs, un GPS et un pilote automatique en font le premier foil autorégulé destiné à la wing.
ertains ont peut-être remarqué les nouveaux multicoques lémaniques, nommés TF35, appelés à régner sur les classiques lémaniques telles que le Bol d’or Mirabaud ? Capables de décoller dans le vent très léger puis d’accélérer au-delà de 30 nœuds, ces derniers possèdent des flaps régulés au moyen d’une centrale inertielle. L’iUP de Taaroa ouvre cette technologie de pointe au grand public. Des capteurs et un GPS situés dans la plaque du mât renseignent en direct un ordinateur sur la vitesse et la hauteur de vol. Des pistons s’échappant du mât vont ensuite actionner les flaps, vers le bas pour aider le rider à prendre de l’altitude, vers le haut pour l’aider à redescendre. Les deux flaps peuvent également fonctionner séparément et contribuent ainsi à stabiliser l’assiette.
Faute de vent, nous avons essayé l’iUP tracté derrière un bateau moteur et le résultat est honnêtement bluffant. N’essayez pas de contrôler votre altitude avec votre jambe arrière, le foil s’en charge pour vous avec une autonomie de 180 minutes. On imagine qu’il peut s’agir d’un outil intéressant pour quiconque hésite à débuter le foil par peur du décollage incontrôlé. Mais en s’y intéressant de plus près, l’iUP possède également un formidable potentiel de développement pour le foiling, afin de permettre aux sportifs confirmés d’atteindre des limites encore jamais atteintes en matière de performance. Et ce n’est pas les TF35 qui diront le contraire !
Text: Quentin Mayerat
Einige kennen vielleicht die neuen Katamarane «TF35» vom Genfersee, die bei den Genferseeklassikern wie der Bol d’Or Mirabaud das Zepter übernehmen sollen. Diese neuen Foiler, die bei sehr geringem Wind abheben und dann auf über 30 Knoten beschleunigen können, besitzen über eine inertiale Messeinheit gesteuerte Klappen. Das iUP von Taaroa macht diese Spitzentechnologie nun der breiten Öffentlichkeit zugänglich. Sensoren und ein GPS in der Mastplatte liefern einem Computer Echtzeitdaten zu Geschwindigkeit und Flughöhe. Aus dem Mast ausfahrende Kolben betätigen daraufhin die Klappen: nach unten, um den Rider dabei zu unterstützen, höher aus dem Wasser zu kommen, nach oben, um das Herabsinken zu erleichtern. Die beiden Klappen funktionieren auch getrennt und tragen so zu einer stabilen Lage bei.
Mangels Wind haben wir uns von einem Motorboot ziehen lassen, um das iUP auszuprobieren. Das Ergebnis war wirklich verblüffend! Man sollte nicht versuchen, die Flughöhe mit dem hinteren Bein zu regulieren, das Foil erledigt diese Aufgabe 180 Minuten lang ganz von alleine. Das iUP könnte also durchaus für all diejenigen interessant sein, die sich nicht so recht ans Foilen heranwagen, weil sie ein unkontrolliertes Abheben befürchten. Genauer betrachtet birgt es aber auch ein hervorragendes Entwicklungspotenzial für alle erfahrenen Foiler: Sie könnten damit die bisherigen Leistungsgrenzen sprengen. Die TF35 sind der beste Beweis dafür!
Eine unvergessliche erste Meisterschaft ausschliesslich mit Foil
C’est du 9 au 12 septembre dernier qu’a eu lieu le championnat suisse de windsurf, organisé comme chaque année par Swiss Windsurfing. Avec 18 manches courues sur les 4 jours, dont 4 éliminations de foil slalom (discipline qui a été introduite pour la première fois dans le circuit national), les riders étaient tous aux anges !
Texte : Marion Froidevaux
Vom 9. bis 12. September fand die Schweizermeisterschaft im Windsurfen statt, die wie jedes Jahr von Swiss Windsurfing ausgerichtet wurde. Mit 18 Läufen in diesen vier Tagen, darunter vier Eliminations im Foil-Slalom (einer Disziplin, die erstmals auf der Swiss Windsurfing Tour ausgetragen wurde), waren die Rider im siebten Himmel.
Text: Marion Froidevaux
La jeunesse en avant ! Le trio de tête au général est composé du jeune tessinois Matteo Benz, de Sebastian Schärer et de Richard Stauffacher qui se place 3e. Notons la performance du jeune Bastien Huissoud, fraîchement sorti des moules du pôle espoir de Mauguio-Carnon, qui a fait son retour sur le circuit suisse après 5 ans en France et qui finit au pied du podium en ayant navigué uniquement avec sa 9.0 m et son iQFoil ! Certains pourraient s’étonner du classement d’Elia Colombo (12e), mais cela est dû à son absence pendant les deux derniers jours de championnat pour préparer la défense de son mémoire universitaire. Matteo Benz, champion suisse 2021 : « C’était vraiment un événement sympa, sur un plan d’eau génial avec des gens cool et forts techniquement ! Cela rend ma victoire encore plus savoureuse, j’ai dû me battre jusqu’à la dernière course. Je tiens vraiment à féliciter toute la nouvelle génération de foilers suisses ! »
Chez les femmes, c’est Manon Berger qui s’impose largement devant Franziska Stauffacher et Elena Sandera. Manon Berger s’exprime à propos du foil slalom : « Cela rend les courses downwind plus faciles à mettre en place et la montée d’adrénaline est conséquente ! Le slalom en aileron en Suisse, c’est fini ! »
Les responsables de Swiss Sailing Team étaient présents durant le championnat pour le « Talent Scout Camp », afin de repérer les jeunes potentiels et les coacher pendant ces quatre jours de régate, ceci avec le coach national de iQFoil, Fabio Fumagalli, et avec l’aide d’Elia Colombo et Matteo Benz.
Vous l’aurez compris, nous avons pu assister à des championnats presque parfaits ! Raoul Marty, président de Swiss Windsurfing : « Selon moi, nous avons eu de loin les meilleures conditions de vent depuis des années, qui ont même peut-être surpris certains participants. Le nouveau directeur de Swiss Sailing, Marc Knöpfel, est venu assister aux premiers jours de courses et il était très enthousiaste de constater l’action et la vitesse que le foil apportait ! »
©Christian Wolfensberge
volle Kraft voraus! Das Spitzentrio in der Gesamtwertung setzte sich zusammen aus dem jungen Tessiner Matteo Benz, Sebastian Schärer und Richard Stauffacher, der sich den dritten Platz sicherte. Bemerkenswert war die Leistung des jungen Bastien Huissoud, der gerade erst die Talentschmiede von Mauguio-Carnon abgeschlossen hat und nach fünf Jahren in Frankreich wieder in die Schweiz zurückgekehrt ist. Er trat lediglich mit 9 m²-Rigg und iQFoil-Material an und verpasste mit Rang vier nur knapp das Podest. Die Platzierung von Elia Colombo (12.) dürfte bei einigen für Erstaunen gesorgt haben. Sie ist jedoch darauf zurückzuführen, dass er an den letzten beiden Tagen der Meisterschaft fehlte, um die Verteidigung seiner Diplomarbeit vorzubereiten. Matteo Benz, Schweizermeister 2021: «Es war wirklich ein toller Event, auf genialem Gewässer mit wirklich coolen und technisch starken Leuten! Für mich wird mein Sieg dadurch noch wertvoller, weil ich bis zum letzten Lauf darum kämpfen musste. Ich möchte der ganzen neuen Generation von Schweizer Foilsurfern von Herzen gratulieren!»
Bei den Frauen gewann Manon Berger überlegen vor Franziska Stauffacher und Elena Sandera. Manon Berger zum Foil-Slalom: «So lassen sich DownwindRennen leichter einrichten und entsprechend steigt der Adrenalinpegel! Slalom mit Finne hat in der Schweiz ausgedient.»
Die Verantwortlichen vom Swiss Sailing Team waren während der Meisterschaft für das «Talent Scout Camp» zugegen, um potenziellen Nachwuchs zu sichten und diesen während der vier Regattatage zusammen mit dem iQFoil-Nationalcoach Fabio Fumagalli und mithilfe von Elia Colombo und Matteo Benz zu coachen.
Eines ist klar: Wir durften Zeugen einer fast perfekten Meisterschaft werden! Raoul Marty, Präsident von Swiss Windsurfing, schwärmte: «Meiner Ansicht nach haben wir bei Weitem die besten Windverhältnisse seit Jahren gehabt. Sogar manche Teilnehmer waren davon vielleicht überrascht. Der neue Geschäftsführer von Swiss Sailing, Marc Knöpfel, kam als Zuschauer zu den ersten Wettkampftagen und war begeistert, wie viel Action und Geschwindigkeit das Foil ins Surfen bringt!»
Foil Mania Youth est une initiative suisse toute récente qui est née dans le but de stimuler l’enthousiasme des jeunes (ou des moins jeunes !) pour le foil. Son objectif est de créer une communauté de windfoilers, wingfoilers, kitesurfers et foilers en tout genre pour se rencontrer sur l’eau et partager la même passion ! Texte : Marion Froidevaux
Alex Strub, déjà très engagé au sein de Swiss Windsurfing, est à l’initiative de ce nouveau projet : « Le lac est notre terrain de jeu, tout le monde peut se joindre à nos événements. L’objectif est d’abord d’avoir du plaisir sur l’eau », explique-t-il. Parti du constat que la Suisse subit un déficit de structures de formation et que seuls quelques clubs encadrent les jeunes coureurs dans leur apprentissage, Alex a souhaité œuvrer pour faire émerger une communauté permettant aux plus anciens de transmettre leur expérience aux jeunes.
Déjà en 2021, différents week-ends ont été organisés, qui ont rassemblé parents et enfants venus de toute la Suisse à Saint-Blaise, Flüelen, Silvaplana, et même en Sardaigne durant les vacances d’octobre. Pour participer, aucun niveau préalable n’est requis. Compétiteurs, freestylers et tous les autres passionnés sont invités à venir partager un moment de plaisir.
Pour la saison prochaine, de nombreuses dates devraient être communiquées, dont un camp à Silvaplana qui se tiendra avant le championnat du monde jeunes d'iQFoil et le déplacement en Sardaigne qui sera renouvelé. En plus de cela, plusieurs événements spontanés d’une journée avec des clubs de voile locaux devraient être organisés. À peine née, la Foil Mania ne devrait pas tarder à contaminer la Suisse !
Foil Mania Youth ist eine neue schweizerische Initiative zur Förderung junger (und junggebliebener) Foil-Begeisterter. Ziel ist es, Wind-, Wing-, Kite- und sonstige Foiler als Community zusammenzubringen, die ihrer Leidenschaft auf dem Wasser gemeinsam frönen kann.
Text: Marion Froidevaux
Alex Strub, der bereits bei Swiss Windsurfing stark engagiert ist, hat dieses neue Projekt mit ins Leben gerufen: «Der See ist das Terrain, auf dem wir uns austoben. Jeder kann bei unseren Events mitmachen. Es geht vor allem um den Spass auf dem Wasser», erklärt er. Da es in der Schweiz seiner Meinung nach an Ausbildungsstrukturen mangelt und nur ein paar Clubs aktive Nachwuchsförderung betreiben, wollte Alex eine Gemeinschaft aufbauen, in der die alten Hasen den Jungen ihre Erfahrungen weitergeben können.
2021 wurden bereits verschiedene Weekends veranstaltet, zu denen Familien mit Kindern aus der gesamten Schweiz kamen: in St. Blaise, Flüelen, Silvaplana und während der Herbstferien sogar auf Sardinien. Für die Teilnahme ist kein bestimmtes Niveau erforderlich. Alle Wettkampfsportler, Freestyler und sonstigen Foil-Begeisterten sind herzlich eingeladen, mitzumachen und gemeinsam Spass zu haben.
Auch für die nächste Saison stehen zahlreiche Termine an, darunter ein Camp in Silvaplana, das vor der iQFoil Youth & Junior World Championship stattfinden wird, und eine erneute Reise nach Sardinien. Darüber hinaus wird es kurzfristig mehrere Tagesveranstaltungen in Zusammenarbeit mit örtlichen Segelclubs geben. Die gerade aufgekommene «Foil Mania» dürfte sich in der Schweiz ruckzuck verbreiten!
Si vous souhaitez participer à ces événements, vous pouvez rejoindre le groupe Whatsapp « Foil Mania » ou consulter régulièrement le site web foilmania.ch
Wer bei diesen Events dabei sein möchte, kann der Whatsapp-Gruppe «Foil Mania» beitreten oder sich regelmässig auf der Website foilmania.ch informieren.
La nouvelle organisation fédératrice pour le Stand Up Paddle en Suisse « SUP Suisse » entend promouvoir la pratique du SUP dans toutes les disciplines. Moins connue du grand public, surtout sur le territoire helvétique, le SUP surf cherche ses marques au sein de la communauté des SUP riders et fait ses preuves depuis plus de quatre ans aux championnats suisses de surf.
Texte : Nick Crettenand
Der neue Verband für Stand-up-Paddling in der Schweiz «SUP SUISSE» hat zum Ziel, die Ausübung von SUP in allen Disziplinen zu fördern. Weniger bekannt in der Öffentlichkeit, und vor allem in der Schweiz, sucht auch SUP-Surfen seinen Platz in der SUP-Community. Bereits seit mehr als vier Jahren beweisen Surfende an den Schweizer Surfmeisterschaften ihr Können.
Text: Nick Crettenand
Weitere Informationen zu den Swiss SUP Surfing Championships und den SUP Days von Alaïa Bay sind auf der Webseite von SUP Suisse (supsuisse.ch) zu finden. Plus d’informations sur les championnats suisses de SUP surfing et les SUP Days d’Alaïa Bay sont disponibles sur supsuisse.ch.
Si la pratique du SUP surf est largement répandue dans les pays où le surf classique est déjà implanté, en Suisse les pratiquants sont plus rares. Le SUP surf attire plus aisément les adeptes déjà conquis de SUP race, qui a connu un essor fulgurant ces dernières années. Alors qu’il paraît plus surprenant qu’un surfeur d’origine passe du surf classique au SUP surf, chez nous, passer du SUP race au SUP surf semble être une évolution naturelle. Depuis 4 ans, le SUP surf a d’ailleurs été intégré aux championnats suisses qui se déroulent chaque année sur la plage de Somo dans la baie de Santander (Espagne). Et les premiers compétiteurs, comme Steve Fleury, Gaël Vuillemin, David Hoppensack, Maurus Strobel ou Nick Crettenand, sont issus du monde du Stand Up Paddle. Les critères de la compétition sont les mêmes que pour le surf, avec des heat qualificatifs à deux ou à quatre dans les séries, avec des juges certifiés ISA et avec un scoring maximum de 20 points. À la fin du contest, les deux premiers obtiennent leur qualification pour les championnats du monde organisés actuellement par l’ISA (International Surfing Association).
Während SUP-Surfen in Ländern, in denen das klassische Surfen bereits etabliert ist, weit verbreitet ist, ist es in der Schweiz beinahe unbekannt und zieht eher die bereits eroberten SUPRace-Enthusiasten an, da die Entwicklung des Sports in unserem Land in den letzten Jahren boomt. Es erscheint überraschender, dass ein bodenständiger Surfer vom klassischen Surfen zum SUP-Surfen wechselt, doch in unserem Land scheint der Wechsel vom SUP-Race zum SUP-Surfen eine natürliche Entwicklung zu sein. Seit vier Jahren ist das SUPSurfen in die Schweizer Surfmeisterschaften der Swiss Surfing Association integriert, welche jedes Jahr am Strand von Somo in der Bucht von Santander (Spanien) ausgetragen werden. Zu den ersten Finalisten zählen unter anderem SUP-Surfer wie Steve Fleury, Gael Vuillemin, David Hoppensack, Maurus Strobel oder Nick Crettenand, welche alle aus der Welt des SUPRacing kommen. Die Wettbewerbskriterien sind die gleichen wie bei den klassischen Surf-Wettbewerben, mit zwei oder vier Qualifikationsläufen nacheinander, mit ISA-zertifizierten Richtern und einer maximalen Punktzahl von 20 Punkten. Am Ende des Wettbewerbs qualifizieren sich die beiden Erstplatzierten für die Weltmeisterschaften, welche derzeit von der ISA (International Surfing Association) organisiert werden.
Le SUP surf est une discipline qui nécessite une excellente coordination des mouvements entre le haut et le bas du corps, en plus d’un équilibre parfait, d’un sens de la vague aiguisé et d’une solide condition physique. La combinaison des exigences athlétiques entre le surf classique et le SUP race font du SUP surf un sport très complet qui permet de surfer dans des vagues de toutes tailles. Pas besoin d’une « monster wave » ou d’un gros tube pour ressentir de fortes sensations.
SUP-Surfen ist eine Disziplin, die eine hervorragende Koordination der Bewegungen des Ober- und Unterkörpers, ein perfektes Gleichgewicht, ein gutes Gespür für die Wellen und eine gute körperliche Kondition erfordert. Die Kombination der sportlichen Anforderungen aus dem klassischen Surfen und dem SUP-Racing macht das SUP-Surfen zu einem sehr vielseitigen Sport, der es ermöglicht, in Wellen aller Grössen zu surfen. Man braucht keine Monsterwelle oder eine grosse Tube, um den Kitzel zu spüren.
Une partie des futurs champions de SUP surf dans le pays ont à présent peut-être l’opportunité de pouvoir s’entraîner dans des vagues en Valais au nouveau Wave Garden d’Alaïa Bay à Sion. La pratique dans le bassin n’est pas encore autorisée au grand public pour des raisons de sécurité, mais l’association SUP Suisse organise dorénavant des sessions exclusives pour ses athlètes lors de SUP Days où les meilleurs riders du pays peuvent venir taquiner de l’eau douce avec leurs pagaies. Même si la marge de progression est encore grande, nul doute que le SUP surf trouvera sa place dans l’élite suisse du surf.
Einige der zukünftigen SUP-Surf-Champions des Landes haben nun die Möglichkeit, in den Walliser Wellen im neuen Wavegarden «Alaïa Bay» in Sion zu trainieren. SUP-Surfen im Pool ist aus Sicherheitsgründen noch nicht für die breite Öffentlichkeit erlaubt, aber der Verband «SUP Suisse» organisiert nun exklusive Sessions für seine Athletinnen und Athleten während «SUP Days», zu denen die Besten des Landes kommen können, um mit ihren SUP-Boards über das Wasser zu gleiten. Auch wenn es noch viel Raum für Verbesserungen gibt, besteht kein Zweifel, dass SUP-Surfen seinen Platz in der Schweizer Surf-Elite finden wird.
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Alors que le SUP Tour Schweiz bénéficiait depuis des années d’une communauté fidèle, sa disparition a laissé un vide. C’est au tour de Swiss Canoe de reprendre le flambeau et 2021 a fait office d’année test.
Texte : Quentin Mayerat
T«out ne s’est pas passé comme prévu, confie Annalena Kuttenberger, directrice générale de Swiss Canoe. Il a fallu composer avec différents imprévus et j’ai repris la charge de l’organisation du tour assez tardivement. Nous sommes malgré tout parvenus à tenir un championnat comportant quatre étapes. » Succéder à la mécanique bien huilée du SUP Tour Schweiz était effectivement un défi de taille, mais en s’appuyant sur des événements déjà existants, Annalena Kuttenberger a su composer et offrir au paddle suisse un classement annuel.
« Pour cette première année, nous sommes allés au plus simple avec deux catégories, une pour les femmes, l’autre pour les hommes. » Au total, 22 femmes et 44 hommes ont intégré le classement sur des épreuves variées emmenant les riders sur le lac de Greifen, la Wohlensee, le lac de Zurich ou encore le lac des QuatreCantons. Au final, sur la première marche du classement, on retrouve Yvi Mahoney chez les femmes et Peter Mülhauser chez les hommes.
Un bilan globalement positif d’après Annalena Kuttenberger : « Nous avons organisé le tour en peu de temps. Le soutien de notre sponsor Certina est également une excellente chose, il nous a permis d’ajouter de la valeur à notre championnat, notamment en offrant une montre lors de chaque étape. L’an prochain nous souhaitons développer l’aspect sportif de nos événements en proposant différents classements : pour les jeunes, ou les planches gonflables. Nous voulons rester fidèles à notre démarche du sport pour tous. »
Nachdem es die SUP Tour Schweiz, die jahrelang über eine treue Anhängerschaft verfügte, nicht mehr gibt, ist Swiss Canoe mit der Organisation der SUP and Paddle Tour Schweiz in die Bresche gesprungen. 2021 diente als Testjahr.
«EText: Quentin Mayerat
s lief nicht alles wie geplant», gesteht Annalena Kuttenberger, Geschäftsführerin von Swiss Canoe. «Es gab verschiedene unvorhergesehene Ereignisse und ich habe die Organisation der Tour erst recht spät übernommen. Trotzdem haben wir es geschafft, eine Meisterschaft mit vier Etappen auszutragen.» Eine Nachfolgetour für die gut eingespielte SUP Tour Schweiz zu organisieren, war in der Tat eine grosse Herausforderung. Durch die Einbeziehung bereits bestehender Events ist es Annalena Kuttenberger dennoch gelungen, eine Schweizer SUP Tour mit einer Jahreswertung zusammenzustellen.
«Für dieses erste Jahr sind wir den einfachsten Weg mit lediglich zwei Kategorien – Damen und Herren –gegangen.» Insgesamt 22 Frauen und 44 Männer sammelten an den Tourstopps auf dem Greifensee, dem Wohlensee, dem Zürichsee und dem Vierwaldstättersee bei verschiedenen Wettbewerben Punkte für die Gesamtwertung. Siegerin in der Damenwertung wurde schliesslich Yvi Mahoney, bei den Herren konnte sich Peter Mülhauser durchsetzen.
Annalena Kuttenberger zieht insgesamt eine positive Bilanz: «Wir haben die Tour in kurzer Zeit organisiert. Die Unterstützung durch unseren Sponsor Certina ist ebenfalls eine ausgezeichnete Sache. Das hat unsere Meisterschaft aufgewertet, da es bei jeder Etappe eine Uhr zu gewinnen gab. Im kommenden Jahr soll der sportliche Aspekt unserer Events durch verschiedene Wertungen – für die Jugend oder auch für Inflatable Boards – ausgeweitet werden. Wir möchten unserem Konzept treu bleiben und eine Sportveranstaltung für alle anbieten.»
De nouveaux champions suisses heureux, un lieu magnifique, un temps splendide et une organisation au top : les championnats suisses organisés le 18 septembre dernier par SUP Suisse et le club des sports nautiques de Richterswil ont été un succès total.
Texte : Andi Saurer
Glückliche neue Schweizermeisterinnen und –meister, ein toller Austragungsort, wunderbares Wetter und eine Toporganisation: Die am 18. September von SUP Suisse und dem Wassersportverein Richterswil durchgeführten Schweizermeisterschaften waren ein voller Erfolg.
Text: Andi Saurer
Plus de 100 participants ont pris part aux différentes compétitions de paddle. Outre les participants aux championnats suisses, les pagayeurs loisirs, les juniors et les enfants ont également pu se régaler !
Au programme, le matin, la course longue distance sur 12 km entre Bäch et la pointe de Giessen. À midi, un sprint éliminatoire sur 100 m et, dans l’après-midi, la Technical Race de 6 km.
Über 100 Teilnehmer nahmen am Horn in Richterswil an den verschiedenen PaddelWettbewerben teil. Dabei kamen nebst den Teilnehmenden an den Schweizermeisterschaften auch Freizeitpaddler, Junioren und Kinder auf ihre Kosten. Am Morgen fand das Long Distance Race über 12 km zwischen Bäch und der Halbinsel Giessen statt, am Mittag ein Sprint-Eliminator über 100 m und am Nachmittag das Technical Race über 6 km.
Chez les femmes, Anna Tschirky, 18 ans, est arrivée en tête dans toutes les disciplines. Dans la catégorie hommes, nous avons assisté à des batailles engagées, que ce soit avec Peter Mühlhauser qui remporte la longue distance, Joël Criblez qui s’impose dans le sprint, ou Guido Donzé qui a dominé la Technical Race. Les pagayeurs loisirs, les juniors et les enfants ont également participé au spectacle. Les plus jeunes étaient accompagnés sur l’eau par l’équipe nationale de SUP et ont reçu des conseils pendant leur course !
Fin 2020, SUP Suisse a été fondée pour représenter le SUP au sein des associations nationales Swiss Canoe et Swiss Surfing Association. Les premiers objectifs étaient d’organiser les championnats suisses de SUP et de former une équipe nationale de SUP en vue des championnats du monde en Hongrie.
SUP Suisse a participé aux championnats du monde à Balatonfüred, en Hongrie, avec une délégation d’une vingtaine de personnes. Tous les Suisses ont pu fournir d’excellentes performances. Une mention spéciale doit être donnée à la performance d’Anna Tschirky qui rentre dans l’élite mondiale avec une 5e place sur la longue distance et une 7e place dans la Technical Race. Les Masters 50+ ont également offert leur lot de satisfactions : Peter Mühlhauser a remporté la médaille d’argent dans la longue distance et Guido Donzé la médaille de bronze dans la même course.
Bei den Frauen konnte sich die 18-jährige Anna Tschirky in allen Disziplinen durchsetzen. Bei den Männern entwickelte sich ein interessanter Schlagabtausch, aus dem Peter Mühlhauser in der Long-Distance, Joel Criblez im Sprint und Guido Donzé im Technical Race als Sieger hervorgingen.
Für viel Spass und Action sorgten auch die Fun- und Freizeitpaddler, die Junioren und Kids. Die Kleineren wurden vom SUP-Nationalteam begleitet und erhielten Tipps während ihres Rennens.
Ende 2020 wurde SUP Suisse gegründet, welche den SUP-Sport in den nationalen Verbänden «Swiss Canoe» und «Swiss Surfing Association» vertritt. Die ersten Ziele im Jahr 2021 waren die Organisation der SUP-Schweizermeisterschaften und die Bildung eines SUP-Nationalteams mit der Teilnahme an den Weltmeisterschaften in Ungarn.
Mit einer rund 20-köpfigen Delegation nahm SUP Suisse an den Weltmeisterschaften im ungarischen Balatonfüred teil. Alle Schweizerinnen und Schweizer konnten hervorragende Leistungen abliefern. Besonders hervorgehoben werden dürfen die Leistungen der 18-jährigen Anna Tschirky, welche mit dem 5. Platz in der Long-Distance und dem 7. Rang im Technical Race voll in der Weltklasse angekommen ist. Für einen Schweizer Freudentag haben auch die Masters 50+ gesorgt: Peter Mühlhauser holte in der Long-Distance die Silbermedaille und Guido Donzé im gleichen Rennen die Bronzemedaille.
LSOMMAIRE INHALT
Swiss Kite Champions : une première sur les eaux suisses Swiss Kite Champions –Premiere auf Schweizer Gewässern
SKA KiteFoil Swiss Series
Jeux olympiques Olympische Spiele
a SKA est une association faîtière qui réunit les principales associations de pratiquants de kite : l’Association Romande de Kitesurf et le Kitesurfclub Schweiz. À ce titre, la SKA est en charge des liens avec la fédération de voile et de l'organisation des compétitions, tandis que les autres associations sont spécialisées dans le lobbying pour faciliter la pratique du kite vis-à-vis des autorités. Parmi les nombreux avantages d’être membre, on peut citer entre autres, celui de soutenir le développement professionnel du kite, de pouvoir agir au niveau des instances dirigeantes, de supporter l’équipe nationale qui a des cartes à jouer aux JO de 2024 (voir article pp. 90-91), mais aussi, de pouvoir participer à des compétitions nationales ou internationales. Sans oublier des possibilités de prix pour les voitures, les mobiles ou encore les assurances. Dans un souci de meilleure lisibilité pour ses adhérents, la SKA s’est restructurée : une association leader chapeaute désormais toutes les autres. Cela permet de simplifier l’accès des futurs membres. Le coût du forfait annuel pour un compétiteur s'en trouve réduit : 60 CHF par an au lieu de 120. Toujours plus de raisons de rejoindre la SKA !
Philipp Knecht, président du Kitesurf Club Schweiz Thierry Langenberger, président de l’association romande de kitesurf Daniel Rey, président de la Swiss Kitesailing Association
Unter dem Dachverband Swiss Kitesailing Association (SKA) sind die wichtigsten Kitesurfverbände vereint: die Association Romande de Kitesurf und der Kitesurfclub Schweiz. Die SKA ist für die Zusammenarbeit mit dem Segelverband und die Wettkampforganisation zuständig, während die anderen Verbände vor allem Lobbyarbeit für das Kitesurfen gegenüber den Behörden betreiben. Mit einer Mitgliedschaft unterstützt ihr unter anderem die professionelle Weiterentwicklung des Kitesurfens, habt die Möglichkeit, in den Leitungsgremien mitzuwirken, unterstützt die Nationalmannschaft, die mit Blick auf die Olympischen Spiele 2024 einige Trümpfe in der Hand hat (siehe Artikel S. 90-91), und könnt zudem an nationalen und internationalen Wettbewerben teilnehmen. Daneben profitiert ihr von Preisaktionen für Autos, Handys oder auch Versicherungen. Aus Gründen der Übersichtlichkeit hat sich die SKA neu strukturiert: Ein führender Verband steht nun an der Spitze aller anderen Verbände. Dies macht den Beitritt für künftige Mitglieder einfacher. Die Jahresgebühr für Wettkampfteilnehmer beträgt nun 60 CHF anstelle von 120 CHF. Noch mehr Gründe, SKA-Mitglied zu werden!
Philipp Knecht, Präsident Kitesurf Club Schweiz Thierry Langenberger, Präsident Association Romande de Kitesurf Daniel Rey, Präsident Swiss Kitesailing Association
Carnet special soutenu par : Dieser Sonderteil wurde unterstützt von:
Une compétition de kitesurf lors d’un week-end fixe sur un lac suisse. Trois disciplines et du vent jusqu’aux manches finales. Le week-end du 12 et 13 juin 2021 a prouvé que ce n’était pas mission impossible : la SKA Freestyle Swiss Series s’est déroulée avec succès sur le lac d'Uri et les meilleurs kitesurfeurs du pays ont été couronnés. Texte & photos : Lukas Pitsch
Quelle première réussie pour la scène suisse du kitesurf ! Un temps magnifique, de très bonnes conditions de vent, un décor à couper le souffle. 30 riders âgés de 14 à 50 ans se sont affrontés pour la victoire en twintip, foil et strapless surf. Un trio en guise de jury a apprécié depuis un bateau la difficulté et l’exécution des sauts ainsi que la polyvalence des figures présentées.
Les finales dans les différentes disciplines ont été âprement disputées. « Cela montre que la compétition a été prise très au sérieux », a déclaré l’organisatrice Elena Bosshard, qui a ajouté : « La meilleure chose, c’est que les participants ont pris du plaisir sur l’eau comme sur terre et qu’au-delà de la compétition, le fait d’être ensemble était également très important. Il y avait une très bonne ambiance. »
Le fait que l’événement ait pu se dérouler dans des conditions de vent parfaites n’est pas un hasard, même si la date était déjà fixée depuis un certain temps. Le comité d’organisation avait prévu de tenir l’événement théorique ce week-end-là sur cinq sites différents en Suisse et n’a décidé du lieu définitif que deux jours avant le départ !
Daniel Rey, président de l’Association suisse de kitesurf (SKA), se réjouit de l’événement et annonce : « Lors de notre assemblée générale, nos membres ont également voté définitivement en faveur d’une Kitefoil Race Series sur les eaux suisses cette année. » Quant à savoir s’il y aura une deuxième édition des SKA Freestyle Swiss Series l’année prochaine, Daniel Rey ne veut pas le confirmer à 100 % pour le moment, mais il est optimiste et explique : « Cela dépend si nous trouvons à nouveau un comité d’organisation adéquat, des sponsors et un budget suffisant. » Quoi qu’il en soit, nous pouvons nous attendre à de nombreux participants et à un grand spectacle lors des prochains événements, comme le confirme Bruce Kessler, lauréat du prix du meilleur multi-talent : « C’est un événement vraiment génial et je me réjouis déjà des prochaines compétitions. »
Ein Kitesurf Contest an einem fixen Wochenende, Durchführung von drei Disziplinen auf einem Schweizer Gewässer und Wind bis nach den Final-Heats. Dass dies keine «Mission Impossible» ist, beweist das Wochenende vom 12.-13. Juni 2021: Die SKA Freestyle Swiss Series wurde erfolgreich auf dem Urnersee durchgeführt und die besten Kitesurferinnen und Kitesurfer der Schweiz gekürt.
Text & Fotos: Lukas Pitsch
Twintip Men : Daniel Rey
Twintip Women : Christina Rafique
Foil Men : Olivier Pasche
Foil Women : Caroline Marti
Surf Strapless Men : Thomas Roffler
Surf Strapless Women : Andrea Zust
Twintip U18 Men : Gian Andrea Stragiotti
Twintip U18 Women : Charlotte Losserand
Foil U18 Men : Gian Andrea Stragiotti
Surf Strapless U18 Men : Gian Andrea Stragiotti
Surf Strapless U18 Women : Camille Losserand
Was für eine gelungene Premiere für die Schweizer Kitesurfszene! Der Event konnte bei schönstem Wetter und sehr guten Windbedingungen vor atemraubender Kulisse durchgeführt werden. 30 Riderinnen und Rider im Alter von 14 bis 50 Jahren kämpften in den Disziplinen Twintip, Foil und Strapless Surf um den Sieg und spornten sich gegenseitig zu spektakulären Höchstleistungen an. Das dreiköpfige Jury-Team bewertete vom Boot aus sowohl die Schwierigkeit und Ausführung der Sprünge als auch die Vielseitigkeit der gezeigten Tricks.
Harter Kampf und gute Stimmung
Die Finals in den verschiedenen Disziplinen waren hart umkämpft. «Das zeigt, dass der Wettkampf sehr ernst genommen wurde», sagt Organisatorin Elena Bosshard erfreut und ergänzt aber auch: «Das Schönste war, dass die Teilnehmerinnen und Teilnehmer auf dem Wasser, aber auch an Land viel Spass hatten und neben dem Wettkampf auch das kollegiale Zusammensein von grosser Bedeutung war. Es herrschte eine richtig gute Stimmung.»
Dass der Event bei perfekten Windbedingungen durchgeführt werden konnte, war kein Zufall, obwohl das Datum bereits länger feststand. Das Organisationskomitee plante die theoretische Durchführung an diesem Wochenende an fünf verschiedenen Orten in der Schweiz und entschied sich erst zwei Tage vor Beginn für einen definitiven Austragungsort.
Daniel Rey, Präsident der Swiss Kitesailing Association SKA, zeigt sich erfreut über den Event und verkündet: «An unserer Mitgliederversammlung stimmten unsere Mitglieder definitiv auch für eine Kitefoil Race Series auf Schweizer Gewässern noch in diesem Jahr». Ob es nächstes Jahr eine zweite Ausgabe der SKA Freestyle Swiss Series gibt, will Daniel Rey zu diesem Zeitpunkt noch nicht zu 100 % bestätigen, zeigt sich aber optimistisch und erklärt: «Dies hängt davon ab, ob wir wieder ein geeignetes Organisationskomitee, Sponsoren und genügend Budget finden.» So oder so, auch an kommenden Events darf mit vielen Teilnehmerinnen und Teilnehmern und einem grossen Spektakel gerechnet werden, bestätigt auch Bruce Kessler, ausgezeichnet als Bestes Multi-Talent: «Ein super toller Event und ich freue mich schon auf die nächsten Wettkämpfe.»
La SKA KiteFoil Swiss Series 2021 s’est terminée en beauté à Silvaplana et les gagnants de la saison ont pu recevoir leur titre. Avec deux victoires, la première au Marathon de l’Engadine en août et la seconde lors de l’Engadin Swiss Championship en septembre, Bruce Kessler devient le vainqueur incontestable du classement général. Andreas Messerli a pris la deuxième place, suivi par Mike Martin en troisième position. Tous trois ont été récompensés par un prize money de la SKA. Dans la catégorie U18 des kitefoilers les plus rapides, Gian Andrea Stragiotti a remporté la victoire au général, suivi de Cédric Baker en deuxième position. Les jeunes ont également pu bénéficier d’un prize money. Les athlètes et organisateurs se réjouissent déjà du programme 2022. Plus d’informations sur swisskitesailing.ch.
Die SKA KiteFoil Swiss Series 2021 wurde erfolgreich beendet und die Sieger gekürt. Nach den Einzelsiegen am Engadin Marathon im August und Engadin Swiss Championship im September steht Bruce Kessler auch als verdienter Gesamtsieger fest. Den zweiten Platz holte sich Andreas Messerli, gefolgt von Mike Martin auf Platz drei. Alle drei wurden mit einem Preisgeld von der Swiss Kitesailing Association belohnt. In der U18Kategorie der schnellsten Kitefoiler holte sich Gian Andrea Stragiotti den Gesamtsieg, gefolgt von Cédric Baker auf dem zweiten Platz. Auch der Nachwuchs durfte ein Preisgeld entgegennehmen. Wir freuen uns schon jetzt auf windige Events und spannende Rennen im Jahr 2022.
Mehr Informationen unter www.swisskitesailing.ch
L«es sélections seront effectuées par la Swiss Sailing Team et non par nous », précise Flavio Stragiotti, vice-président de la classe jeune au sein de l’Association Internationale de Kite. « Deux ans avant les JO, nous pourrons présenter nos candidats potentiels qui, en 2023, devront se consacrer à une préparation intensive. » Le kitefoil débarquant pour la première fois aux JO, tout est nouveau et la SKA se structure via notamment différentes catégories d’âge pour faire peu à peu émerger les talents vers l’élite. « Depuis cette année, nous avons trois jeunes talents de 13 à 14 ans, qui ont accès aux formations olympiques : Gian Andrea Stragiotti, Karl Mäder, Cédric Baker. C’est une brillante idée qu’a eue l’IKA avec cette A’s, une voie royale qui peut inspirer les graines de champion à participer à la révolution foil. D’autant que l’équipement standard, les hydrofoils et boards SABfoil et Ozone Edge kites (de trois tailles : 6 m, 9 m et 13 m) est très accessible et va agrandir le terrain de jeu qui est déjà énorme chez nous, avec des lacs idéalement profonds et suffisamment ventés. Nous devons promouvoir tout cela ! », ajoute Flavio.
S’il est un peu prématuré de parler sélections et programmes d’entraînement pour les prochains JO de Paris 2024, on peut évoquer à grands traits ce que pourraient être une participation helvète et son calendrier.
Texte : Patricia Oudit
Si les chances de médailles sont loin d’être évidentes pour 2024 – seul Bruce Kessler, 21 ans, qui pointe au moment où nous écrivons à la 41e place au rang mondial, pourrait jouer les super outsiders – on aura compris que Los Angeles 2028 est la véritable ligne de mire. D’ici là, le vivier de jeunes talents aura bien prospéré. Parmi les espoirs, bien sûr, le précédemment cité Gian Andrea, vice-champion du monde 2021 catégorie U15, 2021 et numéro 2 mondial, apparaît déjà en pole position. Et les filles ? « Nous avons organisé une session de recrutement l’été dernier à Silvaplana, mais malheureusement nous n’avons pu retenir aucune candidate », se désole Flavio qui plaide par ailleurs pour une évolution des mentalités chez les pratiquants, qui, sport individuel oblige, peinent à s’organiser. Son message est clair : kiters suisses de toutes les régions, unissez-vous ! Pour que les portes de l’Olympe s’ouvrent en grand et que la Suisse kite au niveau de son gros potentiel.
ie Selektion wird vom Swiss Sailing Team durchgeführt, nicht von uns», erklärt Flavio Stragiotti, Vizepräsident der Jugendklasse der International Kiteboarding Association. «Zwei Jahre vor den Olympischen Spielen können wir unsere potenziellen Kandidaten vorstellen, die sich dann ab 2023 intensiv vorbereiten müssen.» Da Kitefoilen erstmals olympische Disziplin sein wird, ist alles neu und die SKA sondiert insbesondere, welche Talente in welcher Altersklasse für die Spitzenförderung in Frage kommen. «Seit diesem Jahr haben wir drei junge Talente im Alter von 13 und 14 Jahren, die für Olympia trainieren dürfen: Gian Andrea Stragiotti, Karl Mäder und Cédric Baker. Die IKA hatte eine brillante Idee mit dieser A’s Youth Foil Class – der Königsweg für die Nachwuchschampions, um Teil der Foilrevolution zu werden. Noch dazu, wo das Standard-Equipment – Boards und Hydrofoils von SABFOIL sowie Ozone Edge-Kites (in den Grössen 6 m, 9 m und 13 m) – absolut erschwinglich ist und für noch idealere Bedingungen sorgt, als wir sie mit unseren Seen dank perfekter Wassertiefe und ausreichend Wind ohnehin schon haben. Das müssen wir einfach fördern!», ergänzt Flavio.
Text: Patricia Oudit
Jetzt schon von Auswahl und Trainingsprogrammen für Paris 2024 zu sprechen, wäre zwar verfrüht. Wer in Zukunft bei Olympia in den Startlöchern stehen könnte und ab wann, zeichnet sich aber sehr wohl bereits ab.
Die Medaillenchancen sind für 2024 noch alles andere als ausgemacht – nur der 21-jährige Bruce Kessler rangierte bei Redaktionsschluss auf Platz 41 der Weltrangliste und hätte potenziell Chancen. Daher ist für uns klar, dass das eigentliche Ziel Los Angeles 2028 lauten muss. Bis dahin haben die jungen Talente Zeit, sich zu entwickeln. Ganz vorn unter den Hoffnungsträgern: der bereits erwähnte Gian Andrea, Vizeweltmeister 2021 in der Kategorie U15 und Nummer zwei der Weltrangliste. Und bei den Mädels? «Wir haben letzten Sommer in Silvaplana eine Recruiting Session veranstaltet, aber leider kam keine der Kandidatinnen in Frage», bedauert Flavio, der im Übrigen für ein Umdenken im Kitesport plädiert: weg vom Individualsport, hin zum Vereinssport. Seine Botschaft ist eindeutig: Schweizer Kiter aller Regionen, vereinigt euch! Auf dass sich die Tore des Olymps für die helvetischen Kite-Athletinnen und -Athleten weit öffnen mögen. Das Potenzial ist da.
La presse l’a surnommé Mister Kite. Dans l’univers du kite, Stefan Popprath a fait figure de véritable Géo Trouvetout. Dès 1990, après avoir ouvert une simple boutique de cerfs-volants à Silvaplana, il est devenu un pionnier du kitesurf au moment où personne ne soupçonnait le potentiel de la discipline.
Texte : Quentin Mayerat
Stefan Popprath a d’abord gravi les pentes de l’Engadine pour officier en tant que comptable pour l’office de tourisme de Silvaplana. Au début des années 1990, il ouvre une boutique de cerfs-volants et organise même le championnat d’Europe de la discipline à Saint-Moritz. De fil en aiguille, à l’image de l’Homme qui s’est dressé sur ses pattes arrière, certains cerfs-volistes se sont essayés à la voile tractée ! « On ne connaissait pas encore le kitesurf, mais, à l’époque, on était déjà dans l’eau avec une “knie board” en train d’essayer d’aller et revenir », se souvient Stefan. « En vérité, le kitesurf chez nous est d’abord né sur la neige. C’est sur le lac gelé et avec des skis que nous avons tenté la première fois de nous faire tracter par de grands cerfs-volants », poursuit Mister Kite.
Die Presse verlieh ihm den Spitznamen Mister Kite. Stefan Popprath ist der Daniel Düsentrieb des Kitesurfens. 1990 eröffnete er in Silvaplana einen kleinen Drachenladen, später wurde er ein Pionier des Kitesurfens – zu einer Zeit, als noch niemand das Potenzial dieser Disziplin erahnte.
Text: Quentin Mayerat
Zunächst erklomm Stefan Popprath die Hänge des Engadins, um als Buchhalter im Kurverein von Silvaplana zu arbeiten. Anfang der 90er-Jahre eröffnete er dort einen Drachenladen und organisierte in St. Moritz sogar die Europameisterschaft der Drachensportler. Ganz allmählich, gerade so, wie sich der aufrechte Gang der Menschheit entwickelte, versuchten einige Drachenlenker, sich von ihrem Schirm ziehen zu lassen. «Das Kitesurfen kannte man damals noch nicht. Man probierte, sich auf einem Knie-Board im Wasser hinund herziehen zu lassen», erinnert sich Stefan. «Aber in Wirklichkeit ist bei uns das Kitesurfen zuerst auf dem Schnee entstanden. Mit Skiern auf dem gefrorenen See haben wir zum ersten Mal versucht, uns von grossen Drachen ziehen zu lassen», erzählt Mister Kite.
De là a débuté une décennie d’expérimentations farfelues. « En 1997, j’ai participé à la Transat des Sables. Il s’agissait d’un parcours de 800 km en kite-buggy dans le Sahara. Lorsque je suis rentré, la télévision suisse m’a demandé : “Qu’allez-vous faire maintenant que vous avez traversé le désert ?” Je leur ai répondu que j’avais débuté sur la neige, continué dans le sable et que j’allais commencer sur l’eau. Le problème est que je n’avais aucune idée sur la manière de le réaliser ! », s’exclame Stefan. « On a tout essayé, poursuit-il. On a essayé de nous faire tracter en ski nautique, en catamaran, avec des planches de surf, mais rien ne fonctionnait véritablement ». Direction donc La Grande Motte, où il rencontre un certain Manu Bertin – l’un des inventeurs du kitesurf et notamment le premier kitesurfer à avoir dompté Jaws sous les yeux des Hawaiiens. « Je suis revenu de ce voyage avec une “porte” Fone de 2 m 30, et en 1999 je me jetais à l’eau. Je crois qu’il m’a fallu au minimum 500 essais pour être capable de remonter au vent », relate Stefan Popprath.
“ En vérité, le kitesurf chez nous est d’abord né sur la neige. ”
“ Aber in Wirklichkeit ist bei uns das Kitesurfen zuerst auf dem Schnee entstanden.”
Dann begann ein Jahrzehnt der verrücktesten Experimente. «1997 habe ich an der Transat des Sables teilgenommen: 800 km mit dem Kitebuggy durch die Sahara. Als ich zurückkam, fragte mich das Schweizer Fernsehen: ‚Was kommt jetzt als nächstes, nachdem Sie die Wüste durchquert haben?‘ Ich antwortete, dass ich auf Schnee begonnen, im Sand weitergemacht hatte und jetzt aufs Wasser gehen würde. Das Problem war nur, dass ich keinerlei Idee hatte, wie ich das umsetzen sollte», gesteht Stefan und fährt fort: «Wir haben alles probiert. Wir versuchten, uns auf Wasserski ziehen zu lassen, mit einem Katamaran, mit Surfbrettern, aber nichts funktionierte wirklich gut.» Und dann traf Stefan Popprath in La Grande-Motte einen gewissen Manu Bertin – einer der Erfinder des Kitesurfens und insbesondere der erste Kitesurfer, der vor den Augen der Hawaiianer die Riesenwellen von Jaws bezwang. «Von dieser Reise kam ich mit einem 2,30 m-Board von F-One zurück und stürzte mich 1999 mit diesem Riesenteil in die Fluten. Ich glaube, ich habe mindestens 500 Versuche gebraucht, bevor es mit dem Höhelaufen geklappt hat», erzählt Stefan Popprath.
Et de là une autre aventure, un challenge ! Après avoir découvert le kite, il a fallu l’enseigner. « On ne savait pas enseigner le kitesurf, nous étions nous-même en plein apprentissage », explique Stefan Popprath, qui, dans la foulée, a ouvert Swiss Kitesurf, toujours la plus grande école de kite du pays. Rapidement, les sportifs issus du wake entrent dans la danse et ajoutent des boots sur les planches. On découvre les premières ailes à quatre lignes, et ensuite Robby Naish apporte le twintipp et Pete Cabrinha va donner un coup d’accélérateur au design des ailes.
Après presque 30 ans en Engadine, Stefan dévale les pentes du col du Julier pour s’installer dans la plaine, à Baar (ZG). Mister Kiter a de nouveaux projets et se concentre depuis sur la distribution de marques de glisse à travers sa société Wind & Snow. Moins présent dans la petite cité grisonne que par le passé, ce dernier y gardera cependant une place spéciale. Il n’y a qu’à porter son regard en direction du lac un beau jour d’été pour se dire que toutes ces ailes y virevoltent en partie grâce à un amateur de cerf-volant.
Dann kam das nächste Abenteuer, die nächste Herausforderung! Nach der Entdeckung des Kitesurfens ging es darum, dieses Wissen weiterzugeben. «Wir wussten nicht, wie man anderen das Kiten beibringt, da wir selbst noch im Lernstadium waren», erklärt Stefan Popprath, der damals schon Swiss Kitesurf eröffnete –auch heute noch die grösste Kite-Schule des Landes. Rasch schlossen sich viele Wakeboarder dem Trend an und führten die Boots auf den Brettern ein. Das 4-LeinenSystem wurde erfunden, Robby Naish steuerte das Twintip bei und Pete Cabrinha setzte Massstäbe beim Kiteschirm-Design.
Nach fast 30 Jahren im Engadin lässt Stefan den Julierpass hinter sich und zieht in die Ebene nach Baar (ZG). Mister Kite hat neue Pläne und konzentriert sich mit seinem Unternehmen Wind & Snow auf den Vertrieb grosser Marken im Gleitsportbereich. Er ist jetzt seltener in dem kleinen Graubündner Ort als früher, wird aber immer eine besondere Stellung dort haben. Man muss nur an einem schönen Sommertag den Blick über den See schweifen lassen und sich bewusst machen, dass alle diese herumwirbelnden Kites nicht zuletzt einem Drachenliebhaber zu verdanken sind.
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En couverture / Titelseite
Pauline Katz s’entraîne sur le mythique spot de vagues de El Cabezo (El Medano, île de Tenerife, Canaries).
Pauline Katz beim Training am legendären Wave-Spot El Cabezo (El Medano, Teneriffa, Kanaren).
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Pour Steeve Fleury, en plus d’une discipline sportive, le foil pumping est également un moyen d’expression artistique.
Ici, capturé lors d’une session découverte en forêt.
Steeve Fleury bei einer Session im Wald. Für Steeve ist Pump Foiling nicht nur ein Sport, sondern auch eine Art des künstlerischen Ausdrucks.
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Rédacteur en chef / Chefredakteur quentin.mayerat@skippers.ch
Rédaction / Redaktion
Quentin Mayerat, Marie Dautruche, Marion Froidevaux, Patricia Oudit, Lukas Pitsch, Nick Crettenand, Andi Saurer
Photos / Fotos
Michael Maeyer, Christian Mueller, Marcellino Afo, Lukas Pitsch, True Media Culture, John Carter, Enno Oldigs, Windsurfing Silvaplana, Alain Luck, Sailing Energy, Michael Christen, Christian Czadilek, Ydwer van der Heide, Fabio Ingrosso, John Carter, Christian Wolfensberger, Harry Winnington, Jose Piña, Janusz Becker, Lionel Faliu, manuela Cauli, Marc Weiler, Roger Gruetter, Elmar Bossard, Dean Treml, Joseph Roby, Jean-Marc Favre, SUP Suisse, ICARUS Sports/IKA Media, Alex Schwarz.
Graphisme / Design Joseph Favre
Traduction allemande / Deutsche Übersetzung
Ulrike Hartmann - www.hartmann-uebersetzungen.de
Responsable commercial / Verkaufsleitung nicolas.mamzer@skippers.ch
Impression / Druck PCL Presses Centrales SA
Prochaine parution / Nächstes Erscheinungsdatum Mai 2022
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