Boards #6 Winter

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Le foil pumping est partout

TRENDS

Pumpfoilen

ohne Grenzen

Pat Burgener : snow & micro

WINTER

Pat Burgener: zwischen Halfpipe & Mikro

Vagues en folie à Cape Town

TRIPS

Wahnsinnswellen vor Kapstadt

SUP : Anna Tschirky dans le top 10 mondial

Balz Müller et ses 1000 projets

SUP: Anna Tschirky in der weltweiten Top Ten

Balz Müller und seine 1000 Projekte

Kfreeride, freestyle, snowboard, ski…. L’univers de la glisse helvétique est si vaste. Depuis 2019, Boards est l’écho de ces disciplines qui partagent tant : amour du sport, de la nature, de la pratique en groupe, recherche de la vitesse et de l’adrénaline. Dans ce numéro, nos journalistes Pauline Katz et Patricia Oudit nous embarquent dans une multitude d’univers. Suivons les coups de pagaie d’Anna Tschirky lors des championnats du monde de SUP, intéressons-nous de plus près aux Suisses qui sont devenus des mordus du foil pumping au point de s’engager dans des canyons ! Partons avec Pauline Katz à Cape Town pour rider les plus belles vagues et avec moi-même à bord d’un catamaran en Sardaigne où nous avons fait en sorte d’exploiter à fond nos zones de mouillage pour naviguer en planche, en windfoil et en wing ! La communauté surf connaît aussi une véritable dynamique, notamment grâce à l’Edelweiss Surf Tour qui démontre que la Suisse, grâce à ses rivières et ses bassins artificiels, est bel et bien une terre de surf ! De l’eau liquide à l’eau gelée, cette édition hivernale est l’occasion d’ouvrir une parenthèse avec les sports d’hiver. Pat Burgener nous explique comment il marie freestyle, olympisme et art de la scène, et Nicolas Hale-Woods nous dit tout ce qu’il y a savoir pour suivre la nouvelle saison du Freeride World Tour où Maxime Chabloz compte bien défendre son titre.

Pour le reste, nos fidèles lecteurs connaissent la chanson : souvenez-vous que le magazine que vous tenez entre vos mains est à prix libre et que vous pourrez recevoir le numéro de juin prochain à la maison en versant le montant de votre choix en suivant ce modeste code QR.

La glisse, ses déclinaisons, une seule passion !
Gleitsport: viele Varianten – eine Leidenschaft!

Kiten, Windsurfen, Wellenreiten, Standup-Paddeln, Wingen, Pumping, Freeride, Freestyle, Snowboarden, Skifahren ... Das Schweizer Gleitsportuniversum ist riesig! Seit 2019 steht Boards für all diese Disziplinen, die so vieles gemeinsam haben: die Liebe zum Sport, zur Natur, zum Gruppenerlebnis, die Suche nach Geschwindigkeit und Nervenkitzel. In dieser Ausgabe surfen wir mit unseren Journalistinnen Pauline Katz und Patricia Oudit wieder durch dieses facettenreiche Universum: Wir paddeln mit Anna Tschirky an den SUP-Weltmeisterschaften, wir lernen Eidgenossen kennen, die so verrückt aufs Pumpfoilen sind, dass sogar Schluchten nicht mehr sicher vor ihnen sind, mit Pauline Katz reiten wir die tollsten Wellen vor Kapstadt und ich selbst nehme euch auf einem Katamaran mit nach Sardinien, um dort zu ankern, wo sich die schönsten Gelegenheiten zum Windsurfen, Windfoilen und Wingen bieten. Auch die Surfszene hat neuen Schwung bekommen, vor allem durch die Edelweiss Surf Tour, die beweist, dass die Schweiz dank ihrer Flüsse und künstlichen Wellenanlagen sehr wohl ein Land zum Wellenreiten ist! Vom flüssigen wechseln wir zum gefrorenen Wasser, denn diese Winterausgabe ist auch die Gelegenheit, einen Blick auf den Wintersport zu werfen. Pat Burgener verrät uns, wie er Freestyle, Olympia und Konzertbühne unter einen Hut bringt, und von Nicolas Hale-Woods erfahren wir alles Wichtige zur neuen Saison der Freeride World Tour, wo Maxime Chabloz seinen Titel verteidigen möchte.

Unsere treuen Leserinnen und Leser wissen bereits, was jetzt noch kommt: Denkt daran, dass ihr das Magazin, das ihr in Händen haltet, zu einem von euch bestimmbaren Preis erwerben könnt. Ihr möchtet die Juniausgabe in eurem Briefkasten haben? Dann zahlt einfach einen Betrag eurer Wahl über diesen QR-Code.

Quentin

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> TRIPS

58 Nord Sardaigne

Croisière et sports de glisse font-ils bon ménage ? Nordsardinien

Segeltörn und Gleitsport: Passt das zusammen?

66 Cape Town

L’incontournable jardin d’hiver

Das perfekte Winterrevier

72 Kitesurf clinic

Le Pérou : un voyage vers une autre dimension

Peru: Eintauchen in eine neue Welt

> TRENDS

78 Pumping Complètement foil ! «Foilig» verrückt!

©Tanja Ecker
©Jens Hogenkamp p.22
p.10
p.30

High Speed Performance MODE

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Jeux-concours Gewinnspiel

Joue avec Boards et gagne l’un de ces trois foils

Taaroa !

Mach mit beim BoardsGewinnspiel und gewinne eines dieser drei

Taaroa-Foils!

La marque franco-suisse Taaroa propose des foils rigides, performants et modulaires pour tous les sports aquatiques. Gagne peut-être l’un de ces trois foils.

Die französisch-schweizerische Marke Taaroa steht für steife, leistungsstarke und modular konzipierte Foils für alle Wassersportarten. Mit etwas Glück kannst du eines der folgenden drei Foils gewinnen.

Wingfoil Freeride – UP 80

Maniable, ludique et performant :

• Mât 80 cm haut module

• Aile avant High Aspect 1’450 cm2

• Stabilisateur 300 cm2

• Fuselage 65 cm

Fun und Performance bei einfachem Handling:

• Mast: 80 cm, High Modulus

• High Aspect Frontwing: 1’450 cm²

• Backwing: 300 cm2

• Fuselage: 65 cm

Windfoil Freestyle – UP 90

Pour sauter haut, aller vite :

• Mât 90 cm haut module

• Aile avant Low Aspect 900 cm2

• Stabilisateur 250 cm2

• Fuselage 85 cm

Bringt dich hoch hinaus und schnell voran:

• Mast: 90 cm, High Modulus

• Low Aspect Frontwing: 900 cm²

• Backwing: 250 cm2

• Fuselage: 85 cm

Kitefoil – JOY 90

Joueur et polyvalent :

• Mât 90 cm haut module

• Aile avant 700 cm2

• Stabilisteur 200 cm2

• Fuselage 60 cm

Verspielt und vielseitig:

• Mast: 90 cm, High Modulus

• Frontwing: 700 cm²

• Backwing: 200 cm2

• Fuselage: 60 cm

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Balz Müller

Waterman accompli

En l’espace de quelques années, Balz est devenu une référence mondiale du foiling. Pump foil, wing, windfoil, ce rider créatif et ultra polyvalent partage avec nous ses réflexions du moment sur son avenir et sa vision des sports de glisse nautiques.

Propos recueillis par Quentin Mayerat

Waterman

durch und durch

Innert weniger Jahre ist Balz zu einer weltweiten Grösse im Foilsurfen geworden. Pump-, Wingund Windfoilen: Der unglaublich kreative und vielseitige Rider lässt uns an seinen aktuellen Überlegungen zu seiner Zukunft und seiner Vision für den Wassergleitsport teilhaben. Das Gespräch führte Quentin Mayerat

Tu t’es blessé au mois d’août à la jambe lors du Vanora Engadinwind by Dakine. Repos forcé pendant deux mois. Comment vis-tu cette période ?

Je dis toujours que les sports nautiques ne sont pas dangereux. Tu peux tomber 1'000 fois dans le lac et il ne se passe rien, pas comme en skateboard où tu chutes sur le bitume. Quand tu n’as pas de chance et que ton matos tombe sur toi, des accidents peuvent survenir. Dans mon cas, le stabilisateur de mon foil est rentré profondément dans mon mollet, car j’ai perdu mon strap lors d’une figure. Nous étions en photo shooting pour Ensis avec Eva, ma femme. Comme nous partagions la même planche, mon erreur a été de ne pas avoir pris le temps de régler mes straps à la bonne taille. Cela fait des semaines que je n’ai pas navigué, alors que j’aurais perdu seulement trois minutes de mon temps en réglant mes straps. Cette expérience m’apprend la patience ! Heureusement, mon accident n’a pas de grande conséquence. Mais si le foil avait atterri au mauvais endroit, cela aurait pu me coûter très cher. Maintenant que j’ai du temps, je suis en train de visualiser des foils moins dangereux. Je pense que la sécurité est plus importante que la performance. On a toujours voulu concevoir des foils plus rapides, plus fins, plus performants, je pense qu’il est important désormais d’aller aussi dans l’autre direction.

Du hast dich im August am Vanora Engadinwind by Dakine am Bein verletzt: zwei Monate Zwangspause! Wie erlebst du diese Zeit?

Ich sage immer, Wassersport ist nicht gefährlich. Du kannst tausend Mal in den See fallen, ohne dass etwas passiert. Das ist nicht wie beim Skateboarden, wo du auf den Asphalt fällst. Aber, wenn du Pech hast und dein Material abbekommst, kann es zu Unfällen kommen. In meinem Fall hat sich der Heckflügel meines Foils tief in meine Wade gebohrt, nachdem ich bei einem Manöver aus der Fussschlaufe gerutscht war. Das ist bei einem Fotoshooting für Ensis mit meiner Frau Eva passiert. Wir haben dasselbe Board benutzt und ich habe den Fehler gemacht, mir nicht die Zeit zu nehmen, die Fussschlaufen richtig einzustellen. Nun kann ich schon wochenlang nicht mehr surfen, und das nur, weil ich keine drei Minuten Zeit verlieren wollte. Daraus habe ich gelernt, dass man nicht so ungeduldig sein darf! Zum Glück hatte mein Unfall keine schlimmen Folgen. Wenn das Foil jedoch an der falschen Stelle gelandet wäre, hätte das sehr böse enden können. Jetzt, wo ich Zeit habe, mache ich mir Gedanken, wie man Foils weniger gefährlich gestalten könnte. Ich denke, Sicherheit ist wichtiger als Performance. Man wollte immer schnellere, dünnere, leistungsstärkere Foils entwickeln. Ich finde, es ist wichtig, nun auch mal in die andere Richtung zu denken.

“ Je pense que le moment est juste pour une révolution, pour rider des produits locaux et swiss made.”

Tu as sans cesse beaucoup d’idées pour développer les sports de glisse nautiques. Comment collaborestu avec les différentes marques qui te soutiennent ?

©Tobias

J’adore la recherche et le développement, car pour être mieux sur l’eau il faut du matériel qui te plaît. J’ai la chance que trois de mes marques partenaires soient basées près de chez moi, ce qui nous permet de travailler ensemble. Notamment en développant du matériel directement sur les lacs suisses. Je pense que cela est plus pertinent que de développer des équipements à Maui pour les rider ensuite en Suisse. Avec Sabfoil, une petite entreprise basée au nord de l’Italie, je passe régulièrement à l’usine et je reviens avec de nouveaux protos. Je vois également de plus en plus de « projets garages » portés par des amis suisses. Je pense que le moment est juste pour une révolution, pour rider des produits locaux et swiss made. De plus en plus de marques designent en Suisse, c’est une bonne évolution, mais j’espère que, dans le futur, on ridera des produits fabriqués en Suisse et en Europe. C’est la passion qui bouge les choses, il faut comprendre qu’on ne peut pas simplement concevoir un foil sur un ordinateur sans naviguer avec le produit.

On l’a vu lors de l’EngadinWing qui accueillait une étape de la world cup de la GWA que de jeunes talents pouvaient prendre le dessus sur des riders très expérimentés. On change déjà d’ère ?

Je trouve ça vraiment cool de voir des jeunes qui développent le futur de la wing, contrairement au windsurf qui a plus de peine à se renouveler. Dans les compétitions de wing, l’âge moyen peut carrément passer en dessous de 18 ans. C’est incroyable de voir qu’un sport se développe si vite. J’ai 28 ans, c’est n’est pas vieux, mais quand tu cours contre un jeune de 16 ans et que tu vois les tricks qu’il lance, il t’arrive d’avoir l’impression de ne plus savoir bouger ! En fait les jeunes n’ont pas peur, n’ont pas eu de blessure auparavant, c’est ce qu’il faut pour progresser. Maintenant que je suis blessé, je rêve d’une multitude de figures.

Tu dis que le monde du windsurf peine à trouver une nouvelle dynamique, pourquoi selon toi la PWA semble en perte de vitesse ?

Depuis 45 ans que le windsurf existe, la situation n’a jamais été aussi mauvaise. Ce n’est pas facile de faire vivre les sports de glisse professionnellement de nos jours, mais il manque des organisateurs avec assez de motivation pour faire bouger les choses. Il faut dire que les riders ne s’impliquent pas assez. Avec le covid, tout le monde a trouvé une excuse pour ne rien faire. C’est aux riders de s’organiser pour redynamiser le circuit professionnel. Prenons l’exemple du freestyle qui désormais autorise le foil dans ses heats. Le problème est que pour qu’une manche soit lancée, il est nécessaire d’avoir assez de vent pour planer en aileron. Donc, si nous organisons une compétition et que nous avons moins de 15 nœuds de vent, nous ne courrons pas, alors que l’utilisation du foil nous le permettrait. À mon avis, en ce moment, les freestylers préfèrent faire du freeride que de la compétition.

Meier

Du hast immer so viele Ideen, wie man den Wassergleitsport weiterentwickeln könnte. Wie arbeitest du mit den verschiedenen Marken zusammen, die dich unterstützen?

Forschung und Entwicklung ist mein Steckenpferd, denn, um sich auf dem Wasser zu verbessern, brauchst du Material, das dir zusagt. Ich habe das Glück, dass drei meiner Markenpartner ihren Sitz in der Nähe von mir haben. So können wir prima zusammenarbeiten. Vor allem können wir Material direkt auf den Schweizer Seen entwickeln. Ich denke, das ist sinnvoller, als auf Maui Ausrüstung zu entwickeln, mit der später in der Schweiz gesurft wird. Zu Sabfoil, einem kleinen Unternehmen in Norditalien, gehe ich regelmässig ins Werk und komme mit neuen Prototypen zurück. Unter meinen Schweizer Freunden entstehen zudem immer mehr «Garagenprojekte». Ich glaube, dass die Zeit für eine Revolution hin zu lokalen Produkten made in Switzerland gekommen ist. Bei immer mehr Marken erfolgt das Design in der Schweiz, das ist eine gute Entwicklung. Ich hoffe jedoch, dass man künftig mit Produkten surfen wird, die in der Schweiz und in Europa gefertigt wurden. Nur mit Leidenschaft kann man etwas bewegen. Es muss klar sein, dass man ein Foil nicht einfach am Computer entwerfen kann, ohne damit zu surfen.

Beim Engadinwing, einem Tourstopp der GWA Wingfoil World Tour, hat man gesehen, dass sich die jungen Talente gegenüber den sehr erfahrenen Ridern durchsetzen konnten. Findet hier bereits ein Umbruch statt?

Ich finde es wirklich cool, wie die Jungen die Zukunft des Wingens gestalten; im Gegensatz dazu tut sich das Windsurfen mit einem Wandel schwerer. Bei den WingWettbewerben kann das Durchschnittsalter durchaus auch mal unter 18 Jahren liegen. Es ist unglaublich, wie schnell sich der Sport entwickelt. Mit 28 bin ich zwar nicht alt, aber wenn du gegen einen 16-Jährigen antrittst und siehst, was der für Tricks hinlegt, hast du manchmal das Gefühl, du kannst dich gar nicht mehr bewegen! Die Jungen haben keine Angst, hatten noch keine Verletzungen – das sind die besten Voraussetzungen! Jetzt, wo ich verletzt bin, träume ich von zahlreichen Moves.

Du hast gesagt, die Windsurfszene tut sich schwer, neuen Schwung zu finden. Warum, glaubst du, scheint die PWA auf dem absteigenden Ast zu sein?

In den 45 Jahren, seitdem das Windsurfen existiert, war die Lage noch nie so gravierend. Es ist heutzutage sicherlich nicht leicht, den Gleitsport als Profisport am Leben zu erhalten, doch es fehlen Organisatoren mit ausreichend Motivation, um etwas zu bewegen. Die Rider bringen sich nicht genug ein. Durch Corona hatte jeder eine Entschuldigung für seine Untätigkeit. Es liegt an den Ridern, sich zu organisieren, um der Profi-Tour neuen Schwung zu geben. Bei den Freestyle-Heats sind jetzt zum Beispiel Foils zugelassen. Das Problem ist: Damit ein Lauf stattfinden kann, muss genug Wind vorhanden sein, um mit der Finne gleiten zu können. Wenn wir also einen Wettkampf angesetzt haben und weniger als 15 Knoten Wind herrschen, wird nicht gefahren, obwohl es mit dem Foil möglich wäre. Ich glaube, dass die Freestylers im Moment lieber freeriden als Wettkampf fahren.

Ich glaube, dass die Zeit für eine Revolution hin zu lokalen Produkten made in Switzerland gekommen ist.”

Tu l’as dit toi-même, tu n’es pas vieux, mais tu ne comptes plus parmi les jeunes. Comment imagines -tu la suite de ta carrière ?

Je veux faire partager mon expérience à la communauté des sports de glisse. J’ai organisé mes premières cliniques et j’ai eu la chance de trouver des personnes motivées. J’aimerais aussi pouvoir faire la promotion des sports de glisse en Suisse. Je voudrais également offrir du matos qui fonctionne bien et qui permette de prendre du plaisir dans la nature. J’aimerais m’impliquer dans de la recherche et développement de nouveaux produits et donner un peu de mon expérience aux jeunes. Je travaille aussi sur un « projet garage » avec AirInside pour proposer des nouvelles planches de wing. Mon but et de connecter les forces et de promouvoir les produits locaux. J’adore la compétition, mais j’ai réalisé qu’avec ma vie de famille, je ne peux pas faire tous les events. Tu rêves toujours d’énormes vagues ?

Je rêve toujours de vagues ! J’ai rendu visite à Patrik Diethelm en Australie quand j’étais plus jeune. À ce moment de ma vie, j’étais certain de vouloir déménager sur un spot où je pouvais rider régulièrement. Mais je suis né en Suisse et j’ai trouvé des solutions. Je ride les vagues de lac, de bateaux, je fais du bowl en skate et du surf-skate. Avec Alaïa et Saint-Blaise, on a des vagues en Suisse. Deux ou trois jours par an, j’ai accès à de vraies vagues en Suisse et je performe plutôt bien. Mais des vagues d’océan, bien sûr que j’en rêve tous les jours !

Du hast selbst gesagt, du bist nicht alt, gehörst aber nicht mehr zu den Jungen. Wie stellst du dir deine weitere Karriere vor?

Ich möchte der Gleitsportgemeinschaft gern etwas von meiner Erfahrung vermitteln. Ich habe meine ersten Clinics veranstaltet und bin zum Glück auf motivierte Leute gestossen. Ausserdem würde ich den Gleitsport in der Schweiz gerne promoten. Und ich würde gerne Material anbieten, das gut funktioniert und mit dem man Spass in der Natur haben kann. Ich hätte Lust, mich in der Forschung und Entwicklung für neue Produkte einzubringen und ein wenig von meiner Erfahrung an die Jungen weiterzugeben. Darüber hinaus arbeite ich an einem «Garagenprojekt» mit AirInside, um neue Wing-Boards herauszubringen. Mein Ziel ist es, Kräfte zu bündeln und die lokalen Produkte zu promoten. Ich liebe Wettkämpfe, aber ich habe festgestellt, dass ich durch mein Familienleben nicht an allen Events teilnehmen kann.

Träumst du immer noch von grossen Wellen?

Ich träume immer von Wellen! Als ich jünger war und Patrik Diethelm in Australien besucht habe, war ich mir sicher, dass ich irgendwo hinziehen wollte, wo ich regelmässig wellenreiten könnte. Doch ich bin in der Schweiz geboren und ich habe Lösungen gefunden. Ich reite Seewellen, Bootswellen, ich liebe BowlSkateboarding und Surf-Skateboarding. Und durch Alaïa und Saint-Blaise haben wir ja auch Wellen in der Schweiz. Zwei oder drei Tage pro Jahr gibt es in der Schweiz richtige Wellen und da lasse ich es krachen. Aber Ozeanwellen – klar, davon träume ich täglich! DR

Pure Connection.

Andy‘s Kiteshop, Goldau www.kite-shop.ch AF Sport, Flüelen www.windsurfing-urnersee.ch Hot Tension, Monthey www.hot-tension.ch Honu SUP, Thun www.honu.ch Kiteswiss, Zurich www.kiteswiss.ch Sunsetshop, Nidau www.sunsetshop.ch Technosurf, Geneva www.technosurf.ch Windsurfing Silvaplana www.windsurfing-silvaplana.ch

Distribution Switzerland: www.sideshore.ch www.armstrongfoils.com

Kite

Edelweiss Surf Tour

Montrer la diversité et la vitalité du surf suisse

Die Vielfalt und Dynamik der Schweizer Surfszene zeigen

L’Edelweiss Surf Tour, premier championnat de surf helvète, est sur le point de se terminer. L’occasion de faire le bilan de cet événement ainsi que de la santé du surf suisse avec Benedek Sarkany, le président de la Swiss Surfing association et coach national élite.

Propos recueillis par Patricia Oudit

Die Edelweiss Surf Tour, die erste Schweizer Surf-Contest-Serie, neigt sich dem Ende zu. Gemeinsam mit Benedek Sarkany, dem Präsidenten von Swiss Surfing und Coach des EliteNationalteams, werfen wir einen Blick auf diesen Event und den Stand des Surfens in der Schweiz. Das Gespräch führte Patricia Oudit

Pourquoi avoir créé l’Edelweiss Surf Tour ?

Nous voulions avoir une ligue comme il en existe en hockey sur glace ou en foot pour asseoir les fondements de notre pratique en Suisse, dire que le surf est bien présent et dynamique dans un pays sans accès à la mer. C’est pourquoi ce tour comporte cinq étapes dans notre pays et n’inclut pas notre championnat national qui se déroule en Espagne chaque mois d’octobre (voir encadré).

Vous pouvez nous en détailler le fonctionnement ?

Sur les cinq étapes d’avril à novembre (avec une finale à Alaïa Bay les 5 et 6 novembre), il y a trois disciplines avec trois titres à la clé : surf de rivière, surf sur une vague stationnaire, et surf sur une vague artificielle. Car il s’agit aussi de montrer la diversité du surf en Suisse. C’est par ailleurs un circuit open : toute personne résidant dans notre pays peut participer, mais c’est également ouvert aux surfeurs internationaux. Sur cette première édition, 16 clubs se sont investis, avec bien sûr le soutien de notre fédération en matière d’organisation.

Warum wurde die Edelweiss Surf Tour eingeführt?

Wir wünschten uns eine Liga wie im Eishockey oder im Fussball, ein Fundament für unseren Sport in der Schweiz, denn dafür, dass wir ein Land ohne Meeranschluss sind, ist das Surfen ganz schön präsent und bekommt immer mehr Zulauf. So umfasst die Tour fünf Stopps in der Schweiz, ist aber unabhängig von unserer nationalen Meisterschaft, die alljährlich im Oktober in Spanien stattfindet (siehe Kasten).

Wie sieht der genaue Ablauf aus?

Bei den fünf Stopps von April bis November (mit einem Final im Alaïa Bay am 5. und 6. November) gibt es drei Disziplinen und entsprechend drei Titel: River Surfing, Stationary Waveriding und Wavepool Surfing. Damit wollten wir auch die Vielfalt des Surfens in der Schweiz aufzeigen. Zudem handelt es sich um eine offene Tour – für alle, die in der Schweiz wohnen. Aber auch internationale Surfer können an den einzelnen Stopps teilnehmen. An dieser ersten Ausgabe haben 16 Clubs mitgewirkt, wobei unser Verband natürlich Unterstützung bei der Organisation geleistet hat.

©Ondrej Kolacek
©Sven Piek

Vous avez été surpris par le nombre d’inscrits ?

Oui, car nous avons comptabilisé un total de 200 surfeurs à ce jour sur l’ensemble du tour. Et à l'Urban Surf Zurich Open, les 27 et 28 août, nous avons affiché complet avec 80 personnes dont une majorité de femmes et de juniors. C’est certainement dû au fait de l’accessibilité du lieu et de la vague. Surfer sur une vague stationnaire dans un spot sécurisé est plus engageant que le surf de rivière, très exigeant et parfois dangereux. À ce propos, un bémol : l’étape de Bremgarten n’a pu se tenir à cause d’un niveau d’eau trop faible et le titre de champion de surf de rivière s’est joué sur la seule épreuve de Thoune où il y a eu seulement 36 participants. À noter : la plupart des surfeurs ont participé au tour complet, mais chacun est libre de prendre part à l’étape de son choix.

Quels sont les profils des participants ?

Ils sont assez variés, pros, amateurs, urbains… Mais nous avons surtout été surpris par la jeunesse des inscrits. Chez les juniors garçons, la moyenne d’âge est de 14 ans, 13 ans chez les juniors filles. Chez les adultes, on a pas mal de quarantenaires, mais je dirais que la moyenne d’âge se situe autour des 28 ans.

Est-ce que vous avez constaté une hausse du niveau ?

Oui, un exemple : Alena Gubler, qui est en tête du classement féminin, avait du mal à faire son take-off à Alaïa l’an passé ! On voit des progressions phénoménales en peu de temps. La création de ce wavegarden dans le Valais qui ne désemplit pas depuis son ouverture au printemps 2021 y est pour beaucoup. Aujourd’hui en Suisse, on peut surfer tous les jours et cela contribue fortement à doper le niveau. Sur la finale qui se déroule à Alaïa, on attend 80 personnes et un beau combat pour monter sur le podium.

Qui sont les favoris pour le classement général ?

Durbi David Castillo Campos chez les hommes est actuellement * en tête du classement hommes et juniors. Il vient du Costa Rica, c’est un ancien surfeur professionnel qui vit en Suisse et il a surtout performé sur les vagues stationnaires. Vincent Schneider est deuxième. Il a gagné à Thoune, grâce à sa grande expérience de surf en rivière. Chez les juniors hommes, Rivan Rock Rosskopf a tout gagné et c’est Fabiana Klein qui mène chez les juniors filles. Il y a vraiment du niveau.

Y aura-t-il d’autres étapes à l’avenir ?

Peut-être organisera-t-on une sixième étape à Soleure mais ce n’est pas prévu pour l’an prochain… Au-delà de ce circuit, nous constatons que les Suisses sont de plus en plus nombreux à pratiquer le surf, il n’y a qu’à voir les files de plus en plus longues le long de la Reuss (Bremgarten) quand les conditions sont là. Et chaque jour à Alaïa, il y a 3 ou 4 ateliers collectifs de débutants. Le surf suisse est plus vivant que jamais !

* À l’heure où nous bouclons, reste la finale à Alaïa Bay qui couronnera les vainqueurs du classement général.

©Ondrej Kolacek
©Ondrej Kolacek

Waren Sie überrascht, dass sich so viele angemeldet haben?

Ja! Bis jetzt haben insgesamt 200 Surfer teilgenommen. Und an den Urbansurf Zürich Open am 27. und 28. August waren wir mit 80 Personen, die meisten davon Frauen und Junioren, ausgebucht. Das lag sicherlich an der guten Erreichbarkeit des Ortes und der gut zu reitenden Welle. Auf einer stehenden Welle an einem gesicherten Spot zu surfen, ist einladender als auf einem Fluss, wo es sehr anspruchsvoll und manchmal auch gefährlich ist. Apropos Fluss: Ein Wermutstropfen war, dass der Stopp in Bremgarten wegen zu geringem Wasserstand nicht abgehalten konnte. So wurde der Kampf um den Meistertitel im «River Surfing» ausschliesslich beim Stopp in Thun mit lediglich 36 Teilnehmern ausgetragen. Übrigens haben die meisten Surferinnen und Surfer an der kompletten Tour teilgenommen, doch natürlich kann man auch nur an einzelnen Etappen teilnehmen.

Welche Arten von Teilnehmern sind am Start?

Das ist ziemlich gemischt: Profis, Amateure, Stadtbewohner ... Aber wir sind vor allem überrascht, wie jung die Teilnehmer sind. Bei den Junioren liegt das Durchschnittsalter bei 14, bei den Juniorinnen bei 13 Jahren. Bei den Erwachsenen sind einige 40-Jährige dabei, aber das Durchschnittsalter beträgt etwa 28 Jahre.

Ist das Niveau Ihrer Meinung nach gestiegen?

Ja! Zum Beispiel hatte Alena Gubler, die an der Spitze der Damenwertung steht, letztes Jahr im Alaïa Probleme mit dem Take-off. In kurzer Zeit gab es phänomenale Fortschritte. Der neue Wavegarden im Wallis, in dem seit seiner Eröffnung im Frühjahr 2021 reger Betrieb herrscht, hat viel dazu beigetragen. Heute kann man in der Schweiz jeden Tag surfen, wodurch das Niveau deutlich gepusht wird. Für den Final, der im Alaïa stattfinden wird, erwarten wir 80 Teilnehmer und einen spannenden Kampf ums Siegerpodest.

Wer sind die Favoriten in der Gesamtwertung?

Unter den männlichen Teilnehmern führt derzeit * Durbi David Castillo Campos bei den Herren und bei den Junioren. Er kommt aus Costa Rica, ist ehemaliger Profi-Surfer und lebt in der Schweiz. Er hat vor allem im Stationary Waveriding brilliert. Vincent Schneider ist Zweiter. Er hat dank seiner grossen Erfahrung im River Surfing in Thun gewonnen. Bei den Junioren hat Rivan Rock Rosskopf alles für sich entschieden und bei den Juniorinnen führt Fabiana Klein. Das Niveau ist wirklich beeindruckend.

Wird es künftig weitere Stopps geben?

Vielleicht werden wir einen sechsten Stopp in Solothurn organisieren, doch noch nicht fürs nächste Jahr ... Von dieser Tour abgesehen stellen wir fest, dass immer mehr Schweizerinnen und Schweizer surfen. Man braucht sich nur die langen Schlangen an der Reuss in Bremgarten anzuschauen, wenn gute Bedingungen herrschen. Und im Alaïa gibt es jeden Tag drei oder vier Anfängerworkshops. Die Schweizer Surfszene ist lebendiger denn je!

* Bei Redaktionsschluss stand der Final im Alaïa Bay, bei dem die Sieger in der Gesamtwertung gekrönt werden, noch aus.

©Ondrej Kolacek ©Ondrej Kolacek

Swiss Surfing Championship, le (bon) bilan.

Swiss Surfing Championship: eine (positive) Bilanz.

Comme tous les ans depuis 2011, la compétition nationale s’est tenue à Loredo (Somo Beach, Espagne) du 9 au 15 octobre sous le beau temps et devant un large public. Une 31e édition qui a été à la hauteur des attentes. « Cette année nous avons eu de super bonnes conditions chez les hommes avec des vagues consistantes de 2 m à 2,50 m qui ont donné l’occasion aux compétiteurs de s’exprimer à leur meilleur niveau », insiste Benedek Sarkany, président de la Swiss Surfing association qui finit lui-même 2e dans la catégorie Masters. « Au total, il y a eu plus de 80 participants, plus que les éditions précédentes, et cela malgré l’absence d’une partie de l’élite comme Fantin Habashi engagé sur le WSL ou Michaël et Sven Zaugg. D’habitude, ce sont eux qui gagnent, donc cela a donné une super opportunité aux juniors de briller. Dans cette catégorie, on a constaté un niveau de plus en plus élevé, à l’image de Kilian Rosskopf et Rivan Rock Rosskopf (respectivement 1er et 3e) et Antoine Habashi (2e), qui nous ont gratifié d’un beau surf fluide et de puissants backsides. »

Toujours dans le but d’élever le niveau, les championnats suisses ont été ouverts cette année à des résidents (sans passeport suisse), ce qui a permis au Vénézuélien Rugby Colmenares de survoler la compétition et de remporter le titre chez les hommes et en Masters.

« Côté femmes, poursuit Benedek Sarkany, Rachel Bonhote-Mead, pourtant enceinte de 2 mois, reste intouchable, même si la jeune et prometteuse Alicia Martinet a tenté de suivre en décrochant la deuxième place. Les conditions n’ont hélas pas été au rendez-vous pour les filles…»

Vom 9. bis 15. Oktober fanden wie jedes Jahr seit 2011 in Loredo (Playa de Somo, Spanien) die Schweizermeisterschaften im Surfen statt. Bei schönem Wetter erfüllte die gut besuchte 31. Ausgabe sämtliche Erwartungen. «Dieses Jahr hatten wir super gute Bedingungen bei den Männern mit konstanten Wellen von 2 m bis 2,50 m, sodass die Teilnehmer alles geben konnten», betont Benedek Sarkany, Präsident von Swiss Surfing, der sich selbst Platz zwei in der Kategorie «Master» sicherte. «Insgesamt nahmen mehr als 80 Surferinnen und Surfer teil. Mehr als bei den letzten Ausgaben und das, obwohl ein Teil der Elite, wie Fantin Habashi, der bei der WSL war, oder Michael und Swen Zaugg nicht vertreten war. Normalerweise sind sie die Gewinner, doch nun hatten die Junioren eine super Möglichkeit zu glänzen. Das Niveau in dieser Kategorie zieht immer mehr an, wie man an Kilian Rosskopf und Rivan Rock Rosskopf (1. bzw. 3. Platz) und Antoine Habashi (2. Platz) sieht, die mit ihrem schönen, flüssigen Surfstil und kraftvollen Backsides beeindruckten.»

Ebenfalls mit Blick auf eine Steigerung des Niveaus durften in diesem Jahr auch Surferinnen und Surfer mit Schweizer Wohnsitz (ohne Schweizer Pass) an den Meisterschaften teilnehmen. So konnte der Venezolaner Rugby Colmenares die Konkurrenz überflügeln und den Titel in den Kategorien «Surf Men» und «Master» holen.

«Bei den Frauen, fährt Benedek Sarkany fort, blieb Rachel Bonhote-Mead, obwohl im zweiten Monat schwanger, unangefochten auf Rang eins, auch wenn die junge, vielversprechende Alicia Martinet ihr dicht auf den Fersen war und schliesslich Zweite wurde. Bei den Juniorinnen waren die Bedingungen leider nicht die besten ...»

Anna Tschirky

La Suissesse entre dans le

top 10 mondial

Die Schweizerin schafft es in die weltweite Top Ten

Anna Tschirky est l’une des meilleures stand-up paddlers au monde. Depuis son portrait paru dans le Boards #4, cette dernière a pris une année sabbatique pour se consacrer à 100 % à sa passion. Son break a commencé il y a à peine quatre mois et depuis, elle a enchaîné les performances. Sa progression est telle que ses inspirations de toujours deviennent aujourd’hui ses concurrentes directes.

Texte : Pauline Katz

Anna rame depuis qu’elle a 12 ans sur son lac de Thoune chéri. À tout juste 19 ans, elle est déjà six fois championne suisse. Elle pique désormais régulièrement la voiture familiale pour s’aligner sur les compétitions de classe internationale. Son année sabbatique a du reste commencé sur les chapeaux de roue. Son dernier examen tout juste terminé, Anna a pris la route pour le World Sup Festival sur la Costa Blanca. En moins de 24 heures, Anna se sera vue couronnée d’un diplôme de fin d’école obligatoire et d’une très belle douzième place sur la scène internationale.

Il existe trois disciplines en stand-up paddle (SUP) : la longue distance (plus de 8 km), la technical race (moins de 8 km) et le sprint (200 m). Anna excelle dans la discipline reine : les courses de longue distance. Ces dernières exigent une préparation sans faille afin de résister à plusieurs heures d’effort intense. La jeune sportive s’aligne toutefois aussi dans les deux autres disciplines et s’est même surprise en se classant quatrième des derniers championnats d’Europe à la technical race. Ce n’est de loin pas l’unique performance qu’Anna a réalisée cet été, montant à plusieurs reprises sur le podium de l’EuroTour et se classant 5e des championnats d’Europe et 9e des championnats du monde en longue distance. Il ne semble donc pas trop tôt pour affirmer qu’il s’agit d’une année sabbatique d’ores et déjà couronnée de succès.

Anna Tschirky ist eine der besten Stand-upPaddlerinnen der Welt. In der vierten Ausgabe von Boards haben wir sie porträtiert. Inzwischen nutzt sie ein Sabbatical, um sich ihrer Leidenschaft zu 100 % zu widmen. In bisher knapp vier Monaten Auszeit hat sie ihre Leistung bereits so sehr gesteigert, dass ihre langjährigen Vorbilder sie nunmehr als direkte Konkurrentin fürchten müssen.

Text: Pauline Katz

Anna paddelt seit dem 12. Lebensjahr auf ihrem geliebten Thunersee. Mit gerade einmal 19 Jahren ist sie bereits sechsfache Schweizermeisterin. Nun schnappt sie sich regelmässig das Familienauto, um auch bei internationalen Wettbewerben mitzumischen. Überhaupt ist sie mit Vollgas in ihr Sabbatical gestartet: Nach ihrer letzten Prüfung liess sie den Stift fallen und machte sich auf zum World SUP Festival an der Costa Blanca. In weniger als 24 Stunden hatte Anna ihren Schulabschluss und einen respektablen 12. Platz auf der internationalen Bühne in der Tasche.

Im Stand-up-Paddling (SUP) gibt es drei Disziplinen: die Langdistanz (mehr als 8 km), das Technical Race (weniger als 8 km) und den Sprint (200 m). Anna brilliert in der Königsdisziplin, den Langstreckenrennen. Diese erfordern eine akribische Vorbereitung, um der intensiven Belastung über Stunden standhalten zu können. Aber auch in den anderen beiden Disziplinen kann die junge Sportlerin mithalten. Sie hat sich sogar selbst mit einem vierten Platz bei den letzten Europameisterschaften im Technical Race überrascht. Und das ist noch lange nicht alles, was Anna diesen Sommer an Leistung hingelegt hat. Mehrfach kletterte sie auf das Podium der EuroTour, wurde Fünfte bei den Europameisterschaften und Neunte bei den Weltmeisterschaften in der Disziplin Long Distance. Schon jetzt steht also fest, dass sich Annas Sabbatjahr gelohnt hat.

©John Carter
©Alain Luck

La recette de la performance

Si vous ne la croisez pas avec sa planche sous le bras, vous la rencontrerez certainement avec des skis de fond ou des chaussures de trail aux pieds et lorsqu’il s’agit de recharger ses batteries, c’est aux fourneaux qu’elle s’aligne. Anna est d’ailleurs convaincue que toute performance sportive commence dans l’assiette et a même un compte Instagram spécialement dédié à cela (@bananna_eats). Vous pourrez y découvrir de délicieuses recettes pour mieux performer sur l’eau.

Le SUP est un sport de niche, mais au potentiel énorme, et Anna est heureuse de pouvoir contribuer à son développement. Le sport pourrait même devenir olympique un jour, bien que le chemin soit encore long (horizon 2032). Même si Anna rêve de pouvoir vivre de sa passion un jour, elle est bien consciente que peu de riders y arrivent. Son potentiel est toutefois énorme et elle est reconnaissante envers ses sponsors actuels et toutes collaborations futures qui l’aideraient à réaliser ses exploits sportifs.

Championnat du monde : le mot de Andi Saurer, président de SUP Suisse

« La délégation suisse aux championnats du monde de SUP à Gdynia, en Pologne, était constituée de neuf de nos sportifs. Plusieurs très belles performances ont permis à notre petite nation de se hisser à la 10e place du classement par pays. En plus des bons résultats d'Anna que nous avons déjà évoqués dans l’article ci-dessus, Guido Donzé et Peter Mülhauser ont réalisé un triplé en se classant tous les deux dans le top 20 des trois disciplines. Par ailleurs, nos représentantes féminines (Anna Tschirky, Loreline Rossel et Leilou Spano) ont hissé la Suisse en tête du classement des nations à la technical race et à la deuxième place en longue distance. Chez les jeunes, Nathan Denis a terminé 15e en sprint et 32e en longue distance. »

Annas Erfolgsrezept(e)

Wenn man Anna gerade nicht mit ihrem Board unter dem Arm trifft, schwitzt sie beim Langlaufen oder beim Trailrunning. Und um «aufzutanken» steht sie auch gerne mal am Herd. Anna ist übrigens überzeugt, dass jede sportliche Leistung mit dem anfängt, was man auf dem Teller hat. Sie hat sogar einen extra Instagram Account (@bananna_eats) mit leckeren Rezepten für mehr Performance auf dem Wasser.

SUP ist ein Nischensport, aber einer mit einem riesigen Potenzial, und Anna freut sich, dass sie zu seiner Weiterentwicklung beitragen kann. Sogar olympisch könnte das Stehpaddeln eines Tages werden, wobei das noch in ferner Zukunft liegt (angepeilt wird 2032). Obwohl sie weiss, dass es nur wenige Rider schaffen, träumt Anna davon, eines Tages von ihrer Leidenschaft leben zu können. Enorm viel Potenzial hat sie jedenfalls. Und sie ist ihren aktuellen und künftigen Sponsoren dankbar dafür, dass sie mit deren Unterstützung in ihrem Sport Grosses vollbringen kann.

Andi Saurer, Präsident von SUP Suisse, zu den WM-Ergebnissen

«Die Schweizer Delegation an den SUPWeltmeisterschaften in Gdynia in Polen bestand aus neun unserer Sportlerinnen und Sportler. Mehreren sehr schönen Leistungen ist es zu verdanken, dass es unsere kleine Nation auf Rang 10 der Länderwertung geschafft hat. Neben den guten Ergebnissen von Anna, die oben bereits erwähnt wurden, konnten Guido Donzé und Peter Mülhauser einen Dreifacherfolg feiern: Beide reihten sich in allen drei Disziplinen unter den 20 Besten ein. Überdies haben unsere Damen (Anna Tschirky, Loreline Rossel und Leilou Spano) der Schweiz in der Länderwertung zu einem ersten Platz im Technical Race und einem zweiten Platz im Long Distance verholfen. Bei den Junioren wurde Nathan Denis 15. im Sprint und 32. in der Langdistanz.»

©Christoph Keil
©Christoph Keil

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Les jeunes Suisses volent toujours plus haut

Foil Mania Youth

Schweizer Jugend auf Höhenflug

La dynamique Foil Mania Youth motive toujours plus de jeunes Suisses à voler plus haut. S’amuser, se faire de nouveaux potes et peut-être participer un jour aux Jeux olympiques, voici le projet mené par cette très chouette association. On a fait avec elle le bilan de son année et des nouveaux projets qui arrivent, dont notamment la cocréation d’un véritable tour national de wingfoil et de pumpfoil dès 2023.

Texte : Pauline Katz

Grâce à Balz Müller (@radiculo), véritable pionnier du foil dans le monde, le potentiel de nos lacs suisses a très vite été révélé. Encore peu connu et cher, le foil était toutefois difficilement accessible pour nos jeunes riders. Pour inverser cette tendance, Christian Müller et Alex Strub ont créé la Foil Mania Youth (FMY) en 2020. En découvrant les nombreux événements et les énormes sourires affichés par les mini-foilers, le succès du projet ne fait aucun doute.

Le but premier de la FMY est de faire découvrir aux jeunes les joies du foil et les nombreuses possibilités qu’il offre. Que ce soit en wing, en planche à voile ou en pumpfoil, les jeunes peuvent prendre leur envol. L’association soutient non seulement les clubs locaux, mais organise aussi des événements tels que le 1-hour Challenge ou encore un camp 100 % foil & fun en Sardaigne. Et si tu cherches des potes avec qui partager tes sessions, abonne-toi à leur groupe WhatsApp, où l’alerte est lancée dès que le vent souffle.

Spass haben, neue Freunde finden und eines Tages vielleicht an Olympia teilnehmen. Mit diesen Zielen spornt der ebenso dynamische wie geniale Verein Foil Mania Youth immer mehr junge Schweizerinnen und Schweizer zum Höhenflug an. Gemeinsam werfen wir einen Blick auf sein vergangenes Jahr sowie die anstehenden Projekte, darunter die Beteiligung an der Einführung einer nationalen Wing- und Pumpfoil Tour ab 2023.

Text: Pauline katz

Balz Müller (@radiculo), dem weltweiten Vorreiter in Sachen Foilen, ist es zu verdanken, dass das Potenzial unserer Schweizer Seen in Windeseile erkannt wurde. Für unsere jungen Rider war der noch wenig bekannte und teure Foilsport jedoch erst einmal schwer zugänglich. Um dem entgegenzuwirken, haben Christian Müller und Alex Strub 2020 Foil Mania Youth (FMY) gegründet. Die zahlreichen Events und die grosse Begeisterung, mit der die Mini-Foiler bei der Sache sind, beweisen den Erfolg ihres Projekts.

FMY möchte den Jugendlichen vor allem vermitteln, wie viel Spass das Foilen macht und welch zahlreiche Möglichkeiten es bietet. Ob Wing-, Wind- oder Pumpfoilen: Die Jugend kann einfach durchstarten und abheben! Der Verein unterstützt nicht nur die lokalen Clubs, sondern organisiert auch Events wie die 1-hour Challenge oder ein Foilcamp auf Sardinen – Spass garantiert! Und wenn du Lust auf Sessions mit Freunden hast, dann tritt der WhatsApp-Gruppe bei. Du erhältst eine Nachricht, sobald die Windbedingungen passen.

©Michael Christen

Pour les compétiteurs dans l’âme, la FMY a mis en place cette année deux racing teams, l’un en IQ-Foil et l’autre en wingfoil. « Ces deux teams sont ouverts à tous les jeunes ayant l’ambition de participer à des compétitions nationales, voire internationales », nous raconte Alex Strub. Il ajoute que « l’IQ étant un sport de niche, les clubs locaux ne peuvent actuellement pas mettre en place une telle structure d’entraînement et seuls quelques heureux élus rejoignent les rangs de Swiss Sailing. Ainsi, avec notre club à l’échelle nationale, nous faisons le lien entre ces différentes entités. De plus, un team suisse fait du sens, car pour s’entraîner régulièrement, il faut suivre le vent sur nos différents lacs ». Grâce à cette nouvelle structure, la Suisse joue aux avant-postes et les chances sont grandes de voir des jeunes de la team briller aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

Für die Wettkampfbegeisterten hat FMY dieses Jahr zwei Racing Teams – eines für iQ-Foil und eines für Wingfoil – aufgebaut. «Diese Teams sind für alle Jugendlichen gedacht, die den Ehrgeiz haben, an nationalen oder sogar internationalen Wettkämpfen teilzunehmen», erzählt uns Alex Strub und ergänzt: «Das iQ ist ein Nischensport, die lokalen Vereine sind aktuell nicht in der Lage, entsprechende Trainingsstrukturen aufzubauen, und nur wenige Auserwählte haben das Glück, bei Swiss Sailing aufgenommen zu werden. Mit unserem Verein auf nationaler Ebene stellen wir die Verbindung zwischen diesen beiden Einrichtungen her. Ausserdem ist ein Schweizer Team sinnvoll, denn um regelmässig trainieren zu können, muss man auf den Schweizer See, an dem es gerade Wind gibt.» Mit diesen neuen Strukturen kann die Schweiz ganz vorne mitmischen und die Chancen, Jugendliche aus dem Team an den Olympischen Spiele 2028 in Los Angeles zu erleben, sind gross.

La wing et le pumpfoil se structurent

« Au niveau du wingfoil, le sport est encore plus jeune et notre structure d’entraînement est en cours de développement, raconte Alex. Dès l’année prochaine, des entraînements réguliers devraient voir le jour sur le lac d’Uri, grâce à Michi Näf et Laura Rudolph. Si l’année d’après, nous voyons que plein de jeunes s’entraînent à Genève, nous mettrons aussi en place quelque chose là-bas. C’est vraiment le principe de notre association, permettre à la jeune génération de voler toujours plus haut, en les soutenant avec une structure utile. »

La Suisse est aujourd’hui probablement l’un des pays les plus actifs au monde dans le foil et cette tendance est sur le point de se confirmer. Grâce à la FMY, mais aussi aux nombreux autres acteurs, un tour national de wingfoil et de pumpfoil verra le jour dès 2023. Il comptera pas moins de neuf étapes réparties dans toute la Suisse. Il s’agira probablement du tour national le plus développé au monde et permettra ainsi à nos jeunes talents de s’envoler encore plus haut. La plupart des étapes incluront aussi un 1-hour Challenge.

Wing- und Pumpfoilen im Aufbau

«Das Wingfoilen ist ein noch jüngerer Sport und unsere Trainingsstrukturen sind im Aufbau begriffen», erklärt Alex. «Ab dem kommenden Jahr dürften dank Michi Näf und Laura Rudolph regelmässige Trainings auf dem Urnersee stattfinden. Wenn wir im Jahr danach feststellen, dass viele Jugendliche in Genf trainieren, werden wir auch dort etwas auf die Beine stellen. Das ist das Prinzip unseres Vereins: Es der jungen Generation zu ermöglichen, immer höher hinaus zu kommen, indem wir sie mit hilfreichen Strukturen unterstützen.»

Die Schweiz ist derzeit wohl eines der aktivsten Länder der Welt im Foilsport – ein Trend, der sich demnächst bestätigen wird. Dank des Vereins FMY, aber auch dank zahlreicher anderer Akteure wird es ab 2023 eine nationale Wingfoil- und Pumpfoil-Tour mit immerhin neun über die ganze Schweiz verteilten Stopps geben. Als wahrscheinlich am weitesten entwickelte nationale Tour der Welt wird sie dazu beitragen, dass es unsere jungen Talente noch höher hinaus schaffen. An den meisten Stopps wird auch eine 1-hour Challenge stattfinden.

Swiss Wingfoil & Pumpfoil Tour 2023

- 15/16 avril → Lugano

- 22/23 avril → Ascona

- 06/07 mai → Flüelen

- 12/14 mai → Murten

- 27/29 mai → Silvaplana

- 3/4 juin ou 8/9 juillet → Sihlsee

- 10/11 juin → Saint-Blaise

- 13/19 juin → Engadinwind

- 19/23 août → Engadinwing

- 24/27 août → Engadin Surf-Kite-Wing Marathon & Swiss Windsurfing Championship

- 6/8 octobre → Genève (TBC)

Swiss Wingfoil & Pumpfoil Tour 2023

- 15./16. April → Lugano

- 22./23. April → Ascona

- 6./7. Mai → Flüelen

- 12./14. Mai → Murten

- 27./29. Mai → Silvaplana

- 3./4. Juni oder 8./9. Juli → Sihlsee

- 10./11. Juni → Saint-Blaise

- 13./19. Juni → Engadinwind

- 19./23. August → Engadinwing

- 24./27. August → Engadin Surf-Kite-Wing Marathon & Swiss Windsurfing Championship

- 6./8. Oktober → Genf (TBC)

Bruce Kessler

L’espoir du kite suisse pour les JO 2024 ?

Avec un kite dans les mains, Bruce bat des records de vitesse. Polyvalent aux multiples talents, il est aussi rapide sur l’eau que sur la neige. En pleine campagne olympique, il espère qualifier la Suisse pour la première apparition du kitesurf aux Jeux olympiques.

Mit einem Kite in der Hand ist Bruce nicht zu bremsen. Sowohl auf dem Wasser als auch auf dem Schnee bricht das Multita lent Rekorde. Nun hofft er, der Schweiz einen Nationenplatz für die Olympischen Spiele zu sichern, wo das Kitesurfen 2024 Premiere feiern wird.

Bruce n’est pas inconnu au bataillon chez Boards, il est déjà apparu sur la couverture de notre deuxième édition en 2020. Sous son allure cool, c’est avec beaucoup de sérieux que Bruce tente de réaliser son rêve olympique. Pour cela, il jongle entre son travail et ses entraînements, tout en préparant minutieusement les deux dernières échéances de l’année, à savoir les championnats d’Europe en Grèce et les championnats du monde en Sardaigne. De bons résultats pourraient lui ouvrir des portes, notamment en tant que cadre

A ou B chez Swiss Sailing. Un soutien qui arriverait juste à temps pour l’année de qualification olympique qui arrive.

Pour la première apparition du kitesurf aux JO, les places sont chères. Seules les 20 premières nations pourront s’y rendre. Les huit premiers sésames seront attribués en août prochain lors des championnats du monde à la Haye. Bruce sera évidemment de la partie et espère jouer les avant-postes. En terminant 19e de l’étape de coupe du monde au lac de Garde, Bruce a prouvé qu’il en avait les moyens.

Avec son kitefoil, Bruce donne l’impression de voler et peut atteindre une vitesse de pointe dépassant 70 km/h. Il précise que cette vitesse n’est toutefois pas déterminante lors des régates, lors desquelles la stratégie de course et la tenue des caps sont essentielles. C’est du reste sur ces aspects qu’il se focalise lorsqu’il a l’occasion de s’entraîner en groupe.

Bruce ist bei Boards kein unbeschriebenes Blatt, hat er doch bereits die Titelseite der zweiten Ausgabe im Jahr 2020 geziert. Bei aller Coolness arbeitet das Schweizer Kite-Wunder gerade mit grosser Ernsthaftigkeit daran, seinen Traum von Olympia zu verwirklichen. Dabei muss er nicht nur Job und Training unter einen Hut bringen, sondern sich auch noch minutiös auf die letzten beiden KiteTermine des Jahres vorbereiten, nämlich die EM in Griechenland und die WM auf Sardinien. Wenn er da gute Ergebnisse erzielt, hat er gute Chancen, ins A- oder B-Kader von Swiss Sailing berufen zu werden. Genau rechtzeitig, um im kommenden OlympiaQualifikationsjahr an Bord zu sein.

Die Plätze bei der Olympia-Premiere des Kitesurfens sind heiss umkämpft. Nur die 20 besten Nationen dürfen teilnehmen. Die ersten acht Plätze werden nächstes Jahr im August bei der WM in Den Haag vergeben. Da ist Bruce natürlich mit von der Partie und hofft darauf, ganz vorne mit dabei zu sein. Bei der WM-Etappe am Gardasee landete er auf Platz 19 und bewies damit, dass er das Zeug dazu hat.

Mit seinem Kitefoil «fliegt» Bruce mit Spitzengeschwindigkeiten von über 70 km/h über das Wasser. Doch Tempo allein ist bei Regatten nicht entscheidend: Laut Bruce sind eher die Rennstrategie und das Kurshalten relevant – Faktoren, auf die er sich beim Gruppentraining konzentriert.

De l’eau à la neige

Même si aujourd’hui il s’entraîne principalement sur l’eau, c’est sur la neige que sa passion pour le kite a commencé. Bruce est certainement l’un des meilleurs snowkiters au monde, même s’il ne le pratique aujourd’hui que pour le plaisir. En 2019, il a cependant gagné la plus prestigieuse course au monde, la Redbull Ragnarok. Il s’est imposé en snowboard en parcourant les 100 kilomètres en 3 h 23 de course, les cuisses en feu. Le rider grisonnais est tellement polyvalent qu’il avait déjà réussi à se hisser sur le podium en 2017, mais cette fois-ci avec ses skis. Même s’il se focalise aujourd’hui sur son projet olympique, il compte bien aller défendre son titre dès que la course reprendra du service suite au covid.

Sur les podiums suisses, Bruce est présent depuis plusieurs années déjà. Il a gagné à deux reprises le fameux marathon d’Engadine en 2019 et 2021, ainsi que les SKA Freestyle Series en twintip (oui, le garçon est très polyvalent) en 2022. Il termine par ailleurs deuxième des très disputés championnats suisses de kitefoil à Silvaplana. La victoire finale s’est jouée lors de la manche finale que l’Allemand Jan Vöster a remportée.

Von Wasser bis Schnee

Obgleich Bruce heute hauptsächlich auf dem Wasser trainiert, hat er seine Leidenschaft für das Kiten im Schnee entdeckt. Er ist gewiss einer der besten Snowkiter der Welt, auch wenn er diese Disziplin heute nur noch zum Spass praktiziert. 2019 hat er das anspruchsvollste Rennen der Welt, den Redbull Ragnarok, in der Disziplin Snowboard für sich entschieden. Er absolvierte die 100 km in 3:23 Stunden. Die brennenden Oberschenkel haben sich gelohnt! Der vielseitige Bündner Rider konnte schon 2017 einen Platz auf dem Podium ergattern, damals allerdings auf Skiern! Obgleich der Fokus derzeit auf Olympia liegt, plant Bruce, seinen Titel zu verteidigen, sobald das Rennen nach Corona wieder steigt.

In der Schweiz landet er schon seit mehreren Jahren immer wieder auf dem Siegerpodest. 2019 und 2021 gewann er den berühmten Engadin-Marathon und 2022 die SKA Freestyle Series in der Disziplin Twintip (ja, auch die beherrscht unser Multitalent!). Und an der Kitefoil Swiss Championship in Silvaplana erkämpfte er sich einen zweiten Platz. Den Gesamtsieg fuhr der Deutsche Jan Vöster ein, der sich im Schlusslauf durchsetzen konnte.

Foil Mania Racing Team – Worlds and European

L’avenir de la planche olympique suisse se prépare aujourd’hui

Fin août, 260 jeunes de 32 pays se sont donné rendez -vous à Silvaplana pour s’affronter lors des championnats du monde Junior et Youth d'iQFoil, nouveau support olympique dès 2024. Une belle entrée en matière pour le Foil Mania Racing Team avant de conclure sa saison début novembre par les championnats d’Europe à Brest. Texte : Marion Froidevaux & Quentin Mayerat

Ende August traten in Silvaplana 260 junge Windsurferinnen und Windsurfer aus 32 Ländern an der Youth- und Junioren-WM in der ab 2024 neuen Olympia-Klasse iQFoil gegeneinander an. Ein gelungener Auftakt für das Foil Mania Racing Team, das seine Saison Anfang November dann mit der Europameisterschaft in Brest abschloss. Text: Marion Froidevaux & Quentin Mayerat

C«’était tellement émouvant de voir tous ces jeunes lors de la cérémonie d’ouverture, l’avenir du windsurf est là ! Depuis 22 ans que j’organise l’Engadinwind, c’est pour moi la plus belle édition ! », résumait Christian Müller, le chef d’orchestre de cette grand-messe de la glisse. La Suisse y était bien présente, avec une équipe composée de deux jeunes dans la catégorie des moins de 19 ans, six jeunes chez les moins de 17 ans et deux moins de 15 ans. Huit des membres de cette équipe viennent du Neuchâtel Funboard Team, basé à St-Blaise (NE), tandis que les deux autres, Robin et Devin, viennent de la région Zurichoise. L’équipe suisse, rassemblée sous le nom de Foil Mania Racing Team (voir article pp. 26-28), a pu profiter d’une semaine d’entraînement avant le début des compétitions ainsi que de l’encadrement du coach Fabio Fumagalli lors du championnat.

«An der Eröffnungsfeier all die jungen Leute zu sehen, war überwältigend. Sie sind die Zukunft des Windsurfens! Ich organisiere den Engadinwind nun schon seit 22 Jahren, aber diese Ausgabe war die schönste!», freute sich Christian Müller, der OK-Chef dieses grossen Wassersportanlasses. Die Schweiz war mit zwei Jugendlichen bei den U19, sechs bei den U17 und zwei bei den U15 gut vertreten. Acht Teammitglieder stammen vom Neuchâtel Funboard Team aus St. Blaise am Neuenburgersee, die beiden anderen, Robin und Devin, aus der Region Zürich. Das Schweizer Team mit dem Namen «Foil Mania Racing Team» (siehe Artikel S. 26-28) konnte vor der WM eine Woche lang auf dem Silvaplanersee trainieren und wurde während des Wettkampfes von Trainer Fabio Fumagalli betreut.

Quels étaient leurs objectifs ?

Plusieurs membres de l’équipe font partie du Talent Pool de Swiss Sailing et ont pu profiter de plusieurs camps et régates d’entraînement en vue de ce rendez -vous mondial. Beaucoup de progrès ont été fait et de superbes résultats sont survenus en prélude, comme la deuxième place de Noam Kobel et la 16e place de Robin Zeley lors des iQ Games à Torbole début août. Les attentes étaient donc là pour ce championnat du monde. « Le niveau est plus élevé qu’à Torbole ! Les gars sont vraiment chauds ! Tous les meilleurs étaient là à Silvaplana ! », déclarait le jeune Noam Kobel.

Pour d’autres, l’objectif premier était de prendre du plaisir, de l’expérience et de se frotter aux autres concurrents. Pour Ernestine, 13 ans, voilà le souvenir qui lui restera de cette semaine : « C’était hyper cool, mais malheureusement, on n’a pas eu assez de vent tous les jours, mais c’était très intéressant de voir le niveau des autres filles de mon âge ! »

Ambitionierte Ziele

Mehrere Teammitglieder gehören zum Talentpool von Swiss Sailing und konnten im Vorfeld des internationalen Wettkampfs mehrere Trainingslager und -regatten absolvieren. Dabei wurden grosse Fortschritte und vielversprechende Resultate erzielt. Noam Kobel zum Beispiel holte Anfang August an den iQ Games in Torbole am Gardasee den 2. Platz, Robin Zeley wurde 16. Entsprechend hoch waren die Erwartungen für diese hochklassig besetzte Weltmeisterschaft. «Das Niveau ist höher als in Torbole», bestätigte Noam Kobel, «die Jungs sind richtig heiss! Hier in Silvaplana sind wirklich die Besten der Welt dabei.»

Bei anderen ging es weniger um Resultate als darum, Spass zu haben, Erfahrungen zu sammeln und herauszufinden, wo sie international stehen. Die 13-jährige Ernestine fand die Woche «megacool». Leider hätte es nicht jeden Tag genügend Wind gehabt, aber «es war sehr interessant zu sehen, welches Niveau die anderen Mädchen haben».

Deux Suisses dans le Top 20 mondial

Après plusieurs jours de course dans des conditions quelque peu perturbées par le vent du nord, les jeunes ont tous pu valider leurs manches sur différents formats : course racing et slalom. Après deux jours de régate, Robin Zeley et Noam Kobel ont réussi à se hisser dans le haut du classement et à intégrer la Gold Fleet pour le reste de la semaine. Après quatre course race et quatre manches de slalom, les deux acolytes finissent au coude-à-coude, Robin Zeley 18e et Noam Kobel 19e

Zwei Schweizer in den Top 20

Obwohl der Nordwind an den ersten Tagen für suboptimale Bedingungen sorgte, konnten alle Teilnehmerinnen und Teilnehmer ihre Läufe in den beiden Rennformaten Racing und Slalom absolvieren. Robin Zeley und Noam Kobel lagen nach zwei Regattatagen im vorderen Feld und qualifizierten sich damit für die Gold Fleet. Nach vier Racing- und vier Slalomrennen beendeten die beiden Schweizer das Rennen Kopf an Kopf, Robin Zeley auf Platz 18 und Noam Kobel auf Platz 19.

Baptême océanique

Une première partie de saison réussie qui a convaincu le Foil Mania Racing Team de poursuivre l’aventure aux championnats d’Europe de Brest début novembre : « Étant donné que nous venons de monter notre team compétition, il n’était pas question de faire le déplacement à Brest. Mais les bons résultats obtenus nous ont motivés à prolonger la saison », commente Fabio Fumagalli. Trois jeunes espoirs U17 ont donc relevé le défi : Noam Kobel, Robin Zeley et Loïc Huguenin. Très habitués aux régates sur plan d’eau fermé, les jeunes se sont confrontés pour la première fois aux conditions rigoureuses de l’Atlantique. « Nos coureurs ont eu un peu de mal les premiers jours, nous n’étions pas vraiment prêts pour être compétitifs à ce niveau et sur ce terrain », analyse le coach. Vent fort, vagues, courant, beaucoup de facteurs permettent d’expliquer le petit retard à l’allumage des Suisses en plein apprentissage. Jour après jour, le trio a bien progressé et enchaîné les bons résultats au sein de la Silver Fleet. « De temps en temps, ça fait du bien de se prendre une douche froide, poursuit Fabio Fumagalli. Les jeunes ont beaucoup appris et en tireront des leçons pour leur préparation. Noam remporte la Silver Fleet, Robin est 3e de cette dernière, Loïc 14e. Ils ont compris qu’ils n’étaient pas à leur place en Silver Fleet et vont travailler pour obtenir de meilleurs résultats l’an prochain. Après, ils sont jeunes, nous ne voulons pas leur mettre la pression, ils doivent d’abord s’amuser sur l’eau. » Avec du bon et du moins bon cette saison, nous pouvons d’ores et déjà saluer la constitution d’un groupe compétition historiquement dense, du jamais vu en Suisse en planche à voile olympique.

Feuertaufe auf dem Ozean

Dieser gelungene erste Saisonteil veranlasste das Foil Mania Racing Team dazu, sich Anfang November auch an der Europameisterschaft in Brest zu versuchen. «Da wir unser Wettkampfteam erst vor Kurzem aufgestellt hatten, war es nicht geplant, nach Brest zu fahren, doch die guten Resultate motivierten uns, die Saison zu verlängern», erklärt Fabio Fumagalli. Drei U17-Talente – Noam Kobel, Robin Zeley und Loïc Huguenin – stellten sich sodann der Herausforderung. Zwar hatten die jungen Hoffnungsträger jede Menge Regattaerfahrung auf Binnengewässern, doch der Atlantik mit seinen rauen Bedingungen war für sie Neuland. «Unser Team tat sich ein wenig schwer in den ersten Tagen. Wir waren nicht wirklich darauf vorbereitet, es unter solchen Bedingungen mit solcher Konkurrenz aufzunehmen», gesteht der Trainer. Starker Wind, Wellen, die Strömung sind nur einige der Faktoren, die die kleinen Anlaufschwierigkeiten des Schweizer Wettkampfnachwuchses erklären. Von Tag zu Tag schlug sich das Trio besser und fuhr schliesslich gute Ergebnisse in der Silver Fleet ein. «Manchmal schadet es nicht, ins kalte Wasser geworfen zu werden», so Fabio Fumagalli, «die Jungs haben viel gelernt und wissen jetzt, worauf sie bei ihrer Vorbereitung achten müssen. Noam erreichte den ersten Platz in der Silver Fleet, Robin Platz 3 und Loïc Platz 14. Sie wissen, dass sie eigentlich nicht in die Silver Fleet gehören, und werden daran arbeiten, im nächsten Jahr bessere Ergebnisse zu erzielen. Ausserdem sind es Jugendliche, wir möchten sie nicht unter Druck setzen. Sie sollen vor allem Spass auf dem Wasser haben.» Bei allen Höhen und Tiefen dieser Saison können wir uns freuen, bereits eine Wettkampfgruppe von solch beispiellosem Umfang zu haben. So etwas hat es in der Schweiz im olympischen Windsurfen noch nicht gegeben.

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NEWS

Engadinwind : une vallée, deux événements

La wing prend encore un peu plus ancrage sur le lac de Silvaplana. Pour la première fois, l’organisateur a opté pour l’organisation de deux événements dédiés. L’un au windsurf, le traditionnel Engadinwind, l’autre à la wing. Est donc né l’Engadinwing disputé en juin dernier. En 2023, les calendriers seront pour la première fois inversés. Silvaplana accueillera les iQFoil Games (Coupe du monde) du 13 au 18 juin et l’Engadinwing aura lieu du 19 au 23 août. Le mythique Engadin Marathon lui ne bouge pas et sera organisé les 26 et 27 août. On devrait donc y voir un nombre croissant de petites wings sur le plan d’eau ! Plus d’infos sur www.engadinwind.com.

PWA : Premier succès pour Pauline Katz

Passée de la couverture du Boards #4 à la plume pour partager avec les lecteurs de ce magazine sa passion de la glisse, la wave rideuse Pauline Katz a une première belle réussite à accrocher à son tableau de chasse. Engagée pour la première fois sur le circuit PWA cette année, cette dernière ne s’est pas contentée de figurer dans les vagues. Bien qu’éliminée un peu trop tôt à son goût lors de la « single elimination » de la World Cup de Sylt, elle a pris sa revanche lors de l’« expression session » organisée au neuvième jour de la compétition. Alors que la « double elimination » n’a pu avoir lieu en raison des conditions onshore, les juges ont envoyé les rideurs et rideuses sur l’eau pour un dernier show. C’est le style de Pauline Katz qui a la plus marqué les esprits à cette occasion, une belle reconnaissance pour cette rideuse qui a lâché job et appartement en Suisse pour suivre les vagues !

Texte : Quentin Mayerat

Text: Quentin Mayerat

Engadinwind: ein Tal, zwei Events

Der Wingsport ist auf dem Silvaplanersee weiter auf dem Vormarsch. Zum ersten Mal hat sich der Engadinwind-Organisator für die Ausrichtung zweier separater Events entschieden: einen für das Windsurfen – den traditionellen Engadinwind – und einen für das Wingen. So fand im Juni der frisch aus der Taufe gehobene Engadinwing statt. Die Planung für 2023 sieht erstmals eine umgekehrte Reihenfolge vor: Vom 13. bis 18. Juni wird Silvaplana Schauplatz für die iQFoil Games (World Cup) sein, vom 19. bis 23. August wird der Engadinwing stattfinden. Der legendäre Engadin Marathon behält dagegen seinen Platz am 26. und 27. August noch mehr kleine Wings auf dem Wasser zu sehen sein! Weitere Infos unter www.engadinwind.com

PWA: erster Erfolg für Pauline Katz

Pauline Katz hat einen schönen ersten Erfolg zu verbuchen. Die Waveriderin, die einst die Titelseite der vierten Boards-Ausgabe zierte und inzwischen selbst zur Feder gegriffen hat, um die Leserinnen und Leser dieses Magazins an ihrer Surfleidenschaft teilhaben zu lassen, war in diesem Jahr zum ersten Mal an der PWA-Tour dabei und hat sich nicht mit einem Wave-Auftritt zufriedengegeben. Nachdem sie in der Single Elimination des World

Cups auf Sylt für ihren Geschmack etwas zu früh ausgeschieden war, hat sie bei der «Expression Session» am neunten Wettkampftag noch einmal alles gegeben. Als die Double Elimination aufgrund des auflandigen Winds nicht stattfinden konnte, hatte die Jury die Riderinnen und Rider noch für eine letzte Show aufs Wasser geschickt. Dabei konnte Pauline Katz mit ihrem Stil am meisten beeindrucken. Eine schöne Anerkennung für die Riderin, die Job und Wohnung in der Schweiz gekündigt hat, um den Wellen zu folgen!

Master of the Ocean : X-project, la suite en République dominicaine

Dans la continuité des premiers films X-Project, Christian Müller, organisateur de l’Engadinwind et producteur de cette série, emmène sa troupe d’athlètes suisses à la conquête de l’océan. Une délégation suisse participera de 23 au 28 février 2023 à la compétition Master of the Ocean, organisée à Cabarete (République dominicaine). Il s’agit d’un concept unique où cinq disciplines sont représentées : windsurf, kite, wing, surf et SUP. Si des gagnants sont désignés dans chaque catégorie, un titre est également attribué à l’athlète le plus performant dans quatre des cinq disciplines. Ce format généraliste sera aussi renforcé par un classement par équipe et les Suisses comptent bien en faire leur objectif principal ! Plus d’infos sur www.masteroftheocean.org

Master of the Ocean: Fortsetzung des «X-project» in der Dominikanischen Republik

Das «X-project» geht weiter: Christian Müller, EngadinwindOrganisator und Produzent der Filmreihe, macht sich mit seiner Schweizer Athletentruppe auf zur Eroberung des Ozeans. Vom 23. bis 28. Februar 2023 wird das Grüppchen am Wettbewerb «Master of the Ocean» in Cabarete

(Dominikanische Republik) teilnehmen. Bei dem einzigartigen Event treten Wassersportler in fünf Disziplinen gegeneinander an: Windsurfen, Kitesurfen, Wingen, Wellenreiten und SUP. Dabei wird in jeder Kategorie ein Sieger ermittelt und zudem der Athlet mit einem Titel belohnt, der in vier der fünf Disziplinen das beste Ergebnis erzielt hat. Neben diesem klassischen Format gibt es ausserdem eine Teamwertung, für die sich die Schweizer natürlich besonders reinhängen werden! Weitere Infos unter www.masteroftheocean.org

Raceboard :

Dimitrios Stafylakis s’illustre aux mondiaux

Le Genevois Dimitrios Stafylakis, bercé à la planche olympique durant sa jeunesse en Grèce, a repris du service en compétition à l’occasion des mondiaux organisés

l’été passé sur le lac Balaton (Hongrie). Un retour autour des bouées réussi puisque ce dernier est parvenu à se classer 4e de la catégorie Master et 18e au général au sein d’une belle flotte de spécialistes de la planche à dérive !

Raceboard:

Dimitrios Stafylakis brilliert an den Weltmeisterschaften

Der Genfer Dimitrios Stafylakis, der schon zu Jugendzeiten in Griechenland auf dem Olympia - Brett über die Wellen schaukelte, hat an der Raceboard - WM im Sommer auf dem Plattensee in Ungarn wieder einmal Wettkampfluft geschnuppert. Ein gelungenes Comeback, ist er doch 4. in der Kategorie Master und 18. in der Gesamtwertung geworden – und das unter nicht gerade wenigen Schwertbrett-Spezialisten!

©Roger Gruetter
©Adam Szabo-Jilek

Windsurf & Kitesurf Swiss Championship 2022

Une formule 2 en 1 qui a tout pour séduire

Il s’en passe des choses sur le magnifique lac de Silvaplana. Et pour terminer la saison estivale en beauté, c’était au tour des Swiss Championships de faire le show. Et pour la première fois, deux disciplines ont été courues lors du même weekend. Une formule deux en un, avec du windsurf et du kitefoil, qui assure un spectacle en continu.

Texte : Pauline Katz

2-in-1-Format kommt gut an

Da geht was auf dem Silvaplanersee: Zum krönenden Abschluss der Sommersaison diente das schöne Gewässer den Schweizermeisterschaften als Bühne. Erstmalig wurden an einem Wochenende Wettkämpfe in zwei Disziplinen abgehalten: im Windsurfen und im Kitefoilen. 2-in-1 für Show am laufenden Band.

Text: Pauline Katz

Tous les régatiers suisses avaient rendez-vous le week-end du 8 au 11 septembre 2022 à Silvaplana pour les Swiss Championships. Une quarantaine de windsurfers et une vingtaine de kitefoilers ont répondu à l’appel. Les deux futurs sports olympiques sur foil ayant de nombreux points communs, Swiss Windsurfing et son très actif président, Raoul Marty, ont testé une formule deux en un, en intégrant le kitefoil au légendaire championnat suisse de windsurf. Malgré le manque de vent, le concept a de l’avenir et le week-end s’est conclu sur le couronnement des premiers champions suisses de l’histoire en kitefoil.

Vom 8. bis 11. September 2022 kamen in Silvaplana sämtliche Schweizer Regatteure zu den Swiss Championships zusammen. Rund 40 Windsurfer und etwa 20 Kitefoiler waren dem Aufruf zu dieser Doppelregatta gefolgt. Beide Foilsportarten werden demnächst olympisch und sie haben viele Gemeinsamkeiten. Daher der Beschluss von Swiss Windsurfing und dem umtriebigen Vereinspräsidenten Raoul Marty, es mit einem neuen 2-in-1-Format zu probieren und das Kitefoilen in die legendäre WindsurfSchweizermeisterschaft zu integrieren. Wind war an dem Wochenende zwar Mangelware. Dennoch hat das Konzept Zukunft und die ersten KitefoilSchweizermeister der Geschichte sind nun gekürt.

Exploiter chaque risée

À l’approche du week-end, tous les regards étaient tournés sur les prévisions de vent. C’est une météo capricieuse, avec quelques fronts pluvieux, qui se profilait. Le vent ne fera que quelques rares apparitions durant le week-end, mais les organisateurs aux aguets n’en rateront cependant pas une rafale.

Les festivités sont lancées le jeudi en fin d’aprèsmidi lorsqu’une légère brise d’une dizaine de nœuds s’établit. Le créneau de vent s’annonçant très bref, les deux flottes sont lancées à quelques minutes d’écart en course race (parcours olympique comprenant deux boucles). Cela a permis de valider deux manches pour les windsurfers et trois manches pour les kitefoilers. Le deuxième jour, les kiters ont ouvert le bal dans un vent très léger. Ils l’exploiteront toutefois à merveille et trois manches supplémentaires sont validées. Pour les windsurfers, le vent faible n’a permis de boucler qu’une manche de slalom (downwind). Le samedi, une météo capricieuse avec de la pluie est au programme. Un très bref coup de vent est exploité par les organisateurs pour valider une troisième manche de course race pour les windsurfers. Ce sera toutefois la dernière manche de ces championnats, un vent du nord très rafaleux n’a pas permis de courir le dimanche.

Jedes Aufbrisen wird genutzt

Kurz vor dem Regattawochenende die bange Frage: Wie wird’s mit dem Wind? Unbeständig sollte es werden, voraussichtlich mit einigen Regenfronten. In der Tat war der Wind am Wochenende ein seltener Gast, aber die Organisatoren setzten alles daran, keine einzige Böe zu verpassen.

Der Startschuss fiel am späten Donnerstagnachmittag, als sich eine leichte Brise von etwa zehn Knoten einstellte. Aufgrund des potenziell sehr kurzen Windfensters wurden die beiden Flotten im Abstand von wenigen Minuten ins Course-Race (olympischer Zwei-Runden-Kurs) geschickt. Es konnten immerhin zwei Läufe für die Windsurfer und drei für die Kitefoiler gewertet werden. An Tag zwei machten die Kiter den Anfang und nutzten das laue Lüftchen so optimal, dass drei zusätzliche Läufe gewertet werden konnten. Die Windsurfer konnten aufgrund des schwachen Winds nur einen Slalomlauf (downwind) absolvieren. Am Samstag dann: unbeständiges Wetter mit Regen. Die Veranstalter nutzen ein ultrakurzes Windfenster, um einen dritten Course-Race-Lauf bei den Windsurfern zu werten. Es sollte allerdings die letzte Wettfahrt dieser Meisterschaften sein, denn ein sehr böiger Nordwind machte weitere Rennen am Sonntag unmöglich.

©Christian Wolfensberger

L’Allemand Jan Vöster devant

Les vainqueurs ont été couronnés le dimanche. Les deux podiums masculins étaient extrêmement serrés. Chez les kiters, Jan Vöster (ALL), Bruce Kessler (CH) et Ulysse Dereeper (FR) ont obtenu exactement le même nombre de points au terme des six manches disputées. C’est donc le résultat de la dernière course, que Mister Vöster a remportée, qui lui a valu le titre de champion suisse devant Bruce et Ulysse. Même scénario du côté des planchistes, avec une égalité parfaite entre les deux premiers riders. C’est finalement Sebastian Schärer, jeune Suisse de 20 ans, qui l’emporte devant Richard Stauffacher (CH) et Luca Bordoni (CH). Avec seulement trois manches validées sur un minimum de quatre, le titre de champion suisse n’a malheureusement pas pu être décerné chez les planchistes. À noter aussi que le Tessinois Elia Colombo, en pleine campagne olympique pour qualifier la Suisse aux Jeux de Paris, a remporté la manche du samedi, la seule à laquelle il a pu participer. Chez les femmes, c’est la Saint-Blaisoise Manon Berger qui s’est imposée en windsurf devant la Zurichoise Elena Sandera et Chloé Huguenin. Du côté des kiters, le titre de championne suisse revient à Elena Lengwiler, seule représentante de la gente féminine. Chez les jeunes planchistes, c’est Ernestine Inversin qui s’impose devant Luca Györvary et Raphaël Kobel en U15. Chez les U19, Robin Zeley a devancé Noam Kobel et Léonard Nussbaumer. Tandis que chez les U21, la victoire revient à Sebastian Schärer devant Elena Sandera et Maximilian Räuchle. Du côté des kiters en U18, la victoire est revenue à Ulysse Dereeper devançant Gian Stragiotti et Angelo Soli.

Même si le vent n’aura pas vraiment joué le jeu lors de ces Swiss Championships, le bilan est toutefois très positif. Ils auront permis d’expérimenter l’organisation combinée d’une compétition de windsurf et de kitefoil. De nombreuses synergies existant, les ressources nécessaires peuvent ainsi être drastiquement réduites. Par ailleurs, les kitefoilers pouvant concourir d’un très peu de vent, un spectacle en continu est assuré. Seuls quelques nœuds auront donc manqué à cette formule deux en un.

Jan Vöster aus Deutschland hat die Nase vorn

Die Kür der Sieger fand am Sonntag statt, wobei es bei den Herren jeweils eine äusserst knappe Entscheidung war: Bei den Kitern hatten Jan Vöster (D), Bruce Kessler (CH) und Ulysse Dereeper (F) die ersten sechs Läufe punktgleich abgeschlossen. Den Titel «Schweizermeister» konnte sich Vöster erst bei der letzten Wettfahrt vor Kessler und Dereeper sichern. Das Gleiche in Grün bei den Surfern: Auch hier waren die beiden ersten Rider exakt gleichauf. Schliesslich setzte sich der erst 20-jährige Schweizer Sebastian Schärer gegen Richard Stauffacher (CH) und Luca Bordoni (CH) durch. Leider reichte es bei den Windsurfern nicht für eine Verleihung des Meistertitels, weil nur drei Läufe gewertet werden konnten. Vorgeschrieben sind jedoch mindestens vier. Kleine Notiz am Rande: Der Tessiner Elia Colombo, der gerade hart daran arbeitet, der Schweiz einen Nationenplatz für die Olympischen Spiele in Paris zu sichern, konnte den Lauf am Samstag für sich entscheiden, den einzigen, an dem er hatte teilnehmen können. Bei den Damen setzte sich Manon Berger aus Saint-Blaise im Windsurfen gegen die Züricherin Elena Sandera und Chloé Huguenin durch. Schweizermeisterin im Kiten wurde Elena Lengwiler, die als einzige Dame in dieser Disziplin teilgenommen hatte. Bei den U15-Windsurfern siegte Ernestine Inversin vor Luca Györvary und Raphael Kobel. Im U19-Bereich war Robin Zeley seinen Konkurrenten Noam Kobel und Léonard Nussbaumer überlegen. Den U21-Sieg fuhr Sebastian Schärer vor Elena Sandera und Maximilian Räuchle ein. Bei den U18-Kitern errang Ulysse Dereeper den Sieg vor Gian Stragiotti und Angelo Soli.

Zwar hat der Wind bei diesen Swiss Championships nicht wirklich gut mitgespielt. Trotzdem ist die Bilanz ausgesprochen positiv: Es war die Gelegenheit, einmal einen Windsurf- und einen Kitefoil-Wettbewerb zu kombinieren. Aufgrund der vielen Synergien können so die benötigten Ressourcen erheblich reduziert werden. Und da die Kitefoiler schon mit einem Minimum an Wind ins Rennen gehen können, wird den Zuschauern durchgehend etwas geboten. Ein Tick mehr Wind und das neue 2-in-1-Format ist der Hit.

GEAR

PWR-Foil V3

La puissance de l’électrique

Le Efoil se développe à toute vitesse chez les voisins de la Suisse ! La marque du sud de la France, Redwoodpaddle, s’est lancée dans le développement de l’Efoil dès 2016 et possède une marque dédiée : PWR-Foil. Son modèle PWR-Foil V3 monté sur une board 5’1 blanche affiche de belles performances. En fonction de la batterie choisie, on a de 1 h à 2 h 30 d’autonomie avec des pointes à 32 nœuds ! Il est possible d’opter pour cinq tailles de board, de 4’4 (65 litres) à 6’6 (129 litres) et deux tailles d’aile de foil : 1’500 cm2 ou 2’000 cm2. Attention, il est toujours interdit de pratiquer cette discipline à l’intérieur des eaux suisses, mais pas à l’étranger.

Texte : Quentin Mayerat

Text: Quentin Mayerat

Fliegen mit Elektroantrieb

Bei unseren französischen Nachbarn startet das E-Foil kräftig durch! Bereits 2016 hat das südfranzösische Unternehmen Redwoodpaddle unter der eigenen Marke PWR-Foil mit der Entwicklung des Elektrofoils begonnen. Das auf einem weissen 5’1’’-Board montierte Modell PWR-Foil V3 ist ganz schön leistungsstark. Je nach Batterie beträgt die Autonomie 1-2,5 Stunden bei Spitzengeschwindigkeiten von 32 Knoten! Zur Auswahl stehen fünf Boardgrössen, von 4’4’’ (65 l) bis 6’6’’ (129 l), und zwei Foilflügelgrössen (1500 cm2 oder 2000 cm2). Achtung: Auf Schweizer Gewässern sind E-Foils immer noch verboten, im Ausland dagegen nicht.

→ www.pwrfoil.com

Dakine Renegade

Protège neurones

C’est une évidence, le développement du foil pousse de plus en plus de riders à protéger leur précieuse caboche. Mais à quoi reconnaîton un bon casque ? Tout comme le Dakine Renegade, un casque efficace doit être équipé de matériaux résistant à de multiples impacts tout en restant très léger. Le Dakine Renegade est donc construit avec des composants hydrophobes pour ne pas absorber d’eau. On appréciera aussi son système de réglage microcranté sur la nuque et ses cache-oreilles amovibles qui pourraient bien vous sauver un tympan en cas de chute à haute vitesse !

→ www.dakine-europe.com

Schützt deine grauen Zellen

Ganz klar: Seitdem es das Foil gibt, denken immer mehr Riderinnen und Rider darüber nach, ihr wertvolles Haupt zu schützen. Doch woran erkennt man einen guten Helm? Ein wirksamer Kopfschutz sollte wie der Dakine Renegade aus stossfestem Material bestehen, das auch nach mehreren Stürzen noch sehr leicht ist. Alle Bestandteile des Dakine Renegade sind deshalb wasserabweisend, d. h. sie saugen sich nicht mit Wasser voll. Weitere Vorteile: die Grössenverstellung mit Mikro-Rasterung am Hinterkopf und der abnehmbare Ohrenschutz, damit ein Sturz mit hoher Geschwindigkeit auch deinem Hörorgan nichts anhaben kann!

Forward WIP Wing Neo Vest 50N

Le pouvoir de l’innovation

L’équipementier spécialiste de la protection de l’intégrité physique des riders a encore frappé. Sa dernière invention, une veste à impact équipée d’un petit crochet. En plus d’aider à la flottaison et de protéger efficacement, elle peut être utilisée comme harnais de wingfoil ! Le crochet – amovible – est ainsi astucieusement placé sur la sangle de serrage qui fait le tour de la taille. Et pour ne plus jamais devoir cacher sa clef de voiture sur l’amortisseur, ces vestes sont équipées d’une grande poche ventrale à fermeture éclair !

Die Kraft der Innovation

Der Spezialist für Schutzbekleidung für Wassersportler hat wieder zugeschlagen. Seine jüngste Innovation: eine Prallschutzweste mit integriertem Trapezhaken. Die Weste bietet nicht nur Auftrieb und wirksamen Schutz, sondern kann auch als Wingfoil-Trapez verwendet werden. Der (entfernbare) Trapezhaken ist geschickt am Taillenriemen angebracht. Eine grosse Reissverschlusstasche am Bauch sorgt dafür, dass du den Autoschlüssel nie mehr im Radkasten verstecken musst!

→ www.forward-wip.com

Starboard Techwear

Plus de limite pour le SUP

Des combinaisons de SUP étanches, respirantes, produites en Europe et à un prix abordable, c’est l’engagement pris par Starboard Techwear. Plusieurs gammes de combinaisons étanches sont ainsi produites en Croatie et disponibles à la vente dès 499 €. Contrairement au néoprène avec lequel la transpiration ne s’évacue pas, la technologie Starboard Techwear, composée de trois couches, est à la fois hydrophobe et respirante. Un gage de confort pour des sessions par grand froid et de liberté de mouvement grâce à leur coupe étudiée dans le détail et composée de panneaux stretch.

SUPen das ganze Jahr über

Wasserdichte, atmungsaktive SUP Suits made in Europe zu einem erschwinglichen Preis – das gibt es von Starboard. Die in Kroatien produzierten Anzüge aus Funktionsmaterial sind im Handel in zahlreichen Ausführungen ab 499 € erhältlich. Im Gegensatz zu Neopren, das keinen Schweiss entweichen lässt, ist das 3-lagige Material der Starboard Techwear wasserdicht und atmungsaktiv zugleich. Das Ergebnis ist ein extrem komfortabler Anzug für kalte Tage, dessen speziell entwickelter Schnitt mit Stretch-Panels für hohe Bewegungsfreiheit sorgt.

→ www.starboard-techwear.com

O’Neill GTX Psycho Tech

La montagne nous gagne

Pour les grosses journées de ski ou de snowboard, la veste GTX Psycho Tech a le profil idéal. Son GORE-TEX Black® deux couches lui assure une imperméabilité complète couplée à une isolation légère, mais très efficace. Pour la sécurité, elle est équipée d'un réflecteur RECCO®, un transpondeur passif permettant aux secouristes de vous localiser. Pour ce qui est de la planète, la matière extérieure de la veste est entièrement fabriquée en fibre recyclée.

Der Berg ruft

Die GTX Psycho Tech ist die ideale Jacke für lange Ski- oder Snowboardtage. Zwei Lagen GORE-TEX Black® sorgen für vollständige Wasserdichtigkeit sowie eine leichte, aber sehr wirksame Isolierung. Für deine Sicherheit ist sie mit einem RECCO® - Reflektor ausgestattet, einem passiven Transponder, der dich für die Rettungskräfte lokalisierbar macht. Auch an die Umwelt wurde gedacht: Das Aussenmaterial besteht vollständig aus recycelten Materialien.

→ www.oneill.com

Mystic Majestic Fullsuit

5/4 mm Front Zip

25° C toute l’année

Nous sommes entrés dans l’époque des eaux fraîches et pour bien rider, une combinaison chaude s’impose ! La Majestic 2023 se situe dans le haut du panier de la gamme de Mystic. Le matériau MX4 Yamamoto qui la compose est l’un des meilleurs néoprènes sur le marché, tandis que la doublure intérieure du torse et du dos en Flarmesh+ est chaude, confortable et sèche rapidement ! Fermeture éclair à l’avant, boucle pour ranger ses clefs, renforts au niveau des genoux, panneaux cousus et collés, la Majestic a tout pour passer l’hiver au chaud.

25 Grad das ganze Jahr über

Angesichts fallender (Wasser-) Temperaturen braucht es einen warmen Surfanzug. Der Majestic 2023 gehört zum Besten, was Mystic zu bieten hat. Der Anzug aus MX4 Yamamoto, einem der hochwertigsten Neopren - Materialien auf dem Markt, besitzt an Brust und Rücken ein angenehmes Innenfutter aus Flaremesh+, das superwarm und schnelltrocknend ist. Frontreissverschluss, Schlüsselschlaufe, Knieverstärkungen und geklebte Blindnähte komplettieren die Ausstattung des Majestic, mit dem man garantiert warm durch den Winter kommt.

www.mysticboarding.com

Indiana 105 Pump Foil Carbon

→ www.indiana-paddlesurf.ch

Armstrong WKT-Boards : Pure connection

La gamme de planches WKT a été spécialement développée pour répondre aux exigences rigoureuses du wakefoil, du kitefoil et du foilpumping. L’équipe d’Armie Armstrong a opté pour une construction high-tech en carbone moulé, qui assure une rigidité et une durabilité incroyables, tout en réduisant le volume et l’épaisseur au minimum. Le résultat est une planche très légère et réactive, avec une transmission très directe des efforts sur le foil qui permet de bonnes sensations de glisse. La plus petite taille est particulièrement adaptée aux kitefoilers expérimentés et en fait le choix idéal pour le pump foiling. La planche est disponible en trois tailles : 109 cm (3’7), 122 cm (4’0) et 137 cm (4’6).

Duotone X SLICK SLS

En mode freestyle ou freeride

La prochaine génération de Slick est arrivée et se présente avec la technologie Duotone SLS. Cela rend l’aile plus légère et plus réactive par rapport au dacron traditionnel. On observe aussi que son profil est stable tout en offrant de la puissance pour accélérer. Le choix illimité de positions pour les mains offre au débutant comme à l’expert des avantages évidents par rapport aux wings à poignées. Elle facilite l’apprentissage des virements et des jibes ou des rotations en freestyle grâce à des changements de mains rapides. Le designer Ken Winner a entièrement redessiné cette aile. Ainsi, l’outline légèrement plus étirée assure une meilleure stabilité en position neutre sur les vagues ou lors des downwinds. Un nouveau layout de fenêtre ne réduit pas seulement le poids, il assure aussi une meilleure sécurité sur les spots très fréquentés. Disponible dans les 9 tailles de 3

Die WKT-Boardreihe wurde speziell für die harten Anforderungen des Wake-, Kite- und Pump-Foilings entwickelt. Das Team um Armie Armstrong hat sich für eine High-TechMoulded-Carbon-Konstruktion entschieden, die für unglaubliche Steifigkeit und Haltbarkeit sorgt, während Volumen und Dicke auf ein Minimum reduziert werden konnten. Das Ergebnis ist ein sehr leichtes und reaktionsfreudiges Board mit einer äusserst direkten Verbindung zum Foil und einem hervorragenden Fahrgefühl. Speziell die kleinste Grösse eignet sich für erfahrene Kitefoiler und ist die ideale Wahl für Pump-Foiling. Erhältlich ist das Board in drei Grössen: 109 cm (3’7), 122 cm (4’0) und 137 cm (4’6).

Für Freestyle- und Freeride-Sessions

Die nächste Slick-Generation ist da und kommt mit der Duotone SLS Technologie. Das verwendete Material macht den Wing leichter und reagiert direkter auf Steuerimpulse als herkömmliches Dacron. Die uneingeschränkte Wahl der Griffpositionen bietet vom Einsteiger bis zum Könner klare Vorteile gegenüber Handle-Wings, egal ob beim Erlernen von Wenden und Halsen oder bei wilden Freestyle-Rotationen mit schnellen Handwechseln. Vom Vorgänger zum neuen Slick SLS hat Designer Ken Winner dem Wing ein komplettes Re-Design verpasst. Die etwas gestrecktere Outline sorgt für verbesserte Drift-Stabilität auf der Welle oder bei Downwindern. Ein neues Fenster-Layout verringert nicht nur das Gewicht, es bietet auch mehr Sicherheit an vollen Spots. Der Slick SLS sorgt für jede Menge Lift und fühlt sich aufgrund der guten Tuchspannung extrem stabil an. Erhältlich in den 9 Grössen von 3 m2 bis 7 m2

Pat Burgener

Entre snow et micro

Zwischen Halfpipe und Mikro

Avec 5 EP d’indie-pop à son actif et pléthore de titres à son palmarès dont une 5e place aux JO 2018, Pat Burgener, 28 ans, mène une double carrière de snowboardeur et de musicien unique en son genre. Avec un objectif : balancer des ondes positives.

Texte : Patricia Oudit

Pat Burgener (28) legt eine einzigartige Doppelkarriere als Snowboarder und Musiker hin: Er hat fünf Indie-Pop-EPs herausgebracht und zig Snowboard-Erfolge eingefahren, darunter ein fünfter Platz an den Olympischen Spielen 2018. Sein Ziel: «good vibes» verbreiten.

Text: Patricia Oudit

Quand on pose la question à Pat Burgener : « Quel est le titre dont vous êtes le plus fier ? » il hésite à répondre : médaille en snow ou morceau ?

C’est que le garçon, né à Lausanne voici 28 ans, mène une carrière bicéphale très rythmée. Entre halfpipes et tablatures, snow et micro. Et y a trouvé un imparable équilibre intérieur. Tout avait pourtant commencé par un couac. L’adolescent hyperactif se montre rétif à l’autorité : « Je séchais les cours, à 10 ans, j’ai été viré de quatre écoles en une année et on a fini par me dire que je ne ferai rien de ma vie… » Mais un jour, c’est le déclic qui rend addict : il pose son premier 360 sur une piste de Crans-Montana où il a toujours glissé depuis l’âge de 5 ans. Au même moment, il commence la guitare. « À l’époque, je trouvais ça ringard mais j’ai vu mes potes snowboardeurs en jouer et je me suis aperçu que c’était cool. C’est devenu mon moyen de communication ! » À 14 ans, le précoce Vaudois devient une star du snow : de 2010 à 2012, il grimpe sur quatre podiums de coupe du monde. En 2011, il devient même le premier snowboarder au monde à poser un « switch backside triple cork 1440 » sa figure signature.

Wenn man Pat Burgener fragt, auf welchen Titel er am stolzesten ist, zögert er: «SnowboardMedaille oder Musiktitel?» Der 28-jährige gebürtige Lausanner führt nämlich in zwei Bereichen ein Leben auf der Überholspur. Durchgetaktet zwischen Halfpipe und Mikro, Schnee und Tabulaturen hat er dennoch ein unvergleichliches inneres Gleichgewicht gefunden. Und das, obwohl seine Zukunft zunächst nicht so rosig aussah. Der hyperaktive Junge galt als autoritätsresistent: «Ich schwänzte den Unterricht, flog mit zehn in einem Jahr von vier Schulen und man prophezeite mir schliesslich, dass ich es im Leben zu nichts bringen würde ...» Eines Tages aber macht es «klick»: Pat legt auf einer Piste in Crans-Montana, wo er seit seinem fünf Lebensjahr Snowboard fährt, seinen ersten 360er hin – und will mehr davon! In dieser Zeit beginnt er auch mit dem Gitarrespielen. «Ich fand das zunächst irgendwie out, aber meine SnowboardKumpels spielten auch und da merkte ich, dass es eigentlich ganz cool war. Inzwischen ist die Gitarre mein Ausdrucksmittel!» Mit 14 wird der Waadtländer zum jugendlichen Snowboard-Star, schafft es von 2010 bis 2012 bei der WM viermal aufs Podium. 2011 gelingt ihm sogar als erstem Snowboarder der Welt ein «Switch Backside Triple Cork 1440» – sein Signature Move.

Les JO toujours dans le viseur

Changement de refrain en 2014 : Pat a 20 ans, une main brisée et une rupture du ligament croisé du genou droit qui lui font oublier la neige au profit des arpèges. On pense à Jack Johnson, l’auteur-compositeur-surfeur. « Oui, la comparaison est évidente, je suis le seul à mener ces deux carrières de front dans le snowboard. » La différence étant que le Lausannois, connu pour son smooth riding, est allé très haut dans la performance. « Lorsque j’ai fait la première partie d’Angus Stone, il était scotché que je sois encore si actif dans mon sport à haut niveau tout en faisant de la scène de manière aussi professionnelle. » Aujourd’hui, celui dont on disait qu’il ne ferait rien de sa vie voit sa carrière décoller comme une fusée. À la guitare se sont ajoutés piano, harmonica, percussions. Et si son terrain de jeu s’est agrandi, Pat ne travaille qu’avec un cercle restreint : « Mon petit frère est producteur à Londres, on écrit toutes les musiques ensemble, et mon frère aîné qui a fait HEC gère mon argent, comme mes carrières sportive et musicale. »

Pat Burgener a envie de continuer les deux encore longtemps. « Je veux faire les prochains JO à Milan. » À Pékin, le rider suisse a fini 11e en half-pipe. Déçu ? « J’ai eu une grave blessure au genou un an avant et on m’avait dit que je risquais de ne plus pouvoir rider, on en était à me sauver la jambe… Alors, pour moi, les JO 2022, c’était la folie ultime. Je pense que mon bonheur s’est vu, que j’ai dégagé quelque chose de super positif. J’ai eu de meilleurs retours que ceux qui ont eu des médailles. Ça prouve que le résultat, ce n’est pas le plus important. C’est le chemin et ce que tu partages avec les gens. »

Le planning jusqu’au prochain Graal olympique promet d’être chargé. D’avril à octobre, cinq concerts par semaine, et une envie de vivre en tournée pendant deux mois – l’autre Graal, celui du musicien selon Pat – puis retour sur la neige à l’automne. « Cette année, je compte participer aux quatre étapes de coupe du monde et aux X Games d’Aspen. Je suis en train de voir si je peux faire un concert post-compétition sur ces grands événements. Ce serait le combo parfait .» Qui le rendra joyeux car « en harmonie avec moi-même ». Son titre préféré, assurément. → www.patburgener.com

Stets Olympia im Visier

2014 dann ein Wendepunkt: Pat ist 20 und tauscht nach einem Handbruch und einem Kreuzbandriss am rechten Knie Snowboard gegen Gitarre. Man fühlt sich an den Surfer und Singer-Songwriter Jack Johnson erinnert. «Ja, da gibt es eindeutig Parallelen. Ich bin der einzige Snowboarder, der gleichzeitig professionell Musik macht.» Der Unterschied ist bloss, dass es der für seinen smoothen Stil bekannte Rider in beiden «Disziplinen» extrem weit gebracht hat. «Als ich Supporting Act von Angus Stone war, war der baff, dass ich im Profisport immer noch so aktiv bin und gleichzeitig genauso professionell auf der Bühne stehe», erzählt der Lausanner. Der Junge von einst, der angeblich im Leben nichts auf die Reihe bekommt, startet durch wie eine Rakete. Neben Gitarre spielt er jetzt auch Klavier, Mundharmonika und Schlagzeug. Obgleich er sein «Spielfeld» erweitert hat, arbeitet Pat nur mit einem kleinen Kreis an Leuten zusammen: «Mein jüngerer Bruder ist Produzent in London. Wir schreiben alle Stücke gemeinsam. Und mein älterer Bruder, der einen Abschluss in Business and Economics hat, verwaltet mein Geld und ist mein Sport- und Musikmanager.»

Pat hat Lust, sein Doppelleben noch lange fortzusetzen: «Ich will an den nächsten Olympischen Spielen in Mailand teilnehmen.» In Peking ist der Schweizer Rider auf der Halfpipe Elfter geworden. War er darüber enttäuscht? «Ich hatte ein Jahr zuvor eine schwere Knieverletzung. Man sagte mir, dass ich vielleicht nie wieder snowboarden könnte, dass sie versuchten, mein Bein zu retten ... Also für mich war es einfach der Wahnsinn, dass ich 2022 an den Spielen teilnehmen konnte. Ich war wohl so glücklich, dass ich etwas super Positives ausgestrahlt habe und besseres Feedback als die Medaillengewinner erhielt. Das beweist, dass das Ergebnis nicht das Wichtigste ist, sondern der Weg dahin und was du gemeinsam mit anderen erlebst.»

Bis zum nächsten Heiligen Gral, den Olympischen Spielen, ist Pats Terminkalender ziemlich voll. Von April bis Oktober fünf Konzerte pro Woche und er freut sich auf zwei Monate Tour-Leben – der Heilige Gral des Musikers, findet Pat. Im Herbst geht es dann zurück in den Schnee. «Dieses Jahr plane ich, an den vier Weltcup-Stopps teilzunehmen und an den X-Games in Aspen. Eventuell will ich bei diesen grossen Events nach dem Wettkampf noch ein Konzert geben. Das wäre die perfekte Kombi.»

Für Pat das pure Glück, denn dann wäre er «in Harmonie mit sich selbst». Und das ist zweifellos der «Titel», der ihm am liebsten ist. → www.patburgener.com

©Elmar Bossard ©Oddbox

Façonné par la nature sublimé

par l’homme

domaine de la commune d’Yvorne

Clos de l’Abbaye, 1er Grand Cru

Au cœur des terres d’Yvorne, chaque vin préserve une promesse: prolonger ce que la nature a de meilleur, par ce que l’homme sait faire de mieux. Les ceps noueux du Chasselas, taillés en gobelet, plongent leurs racines dans les éclats de calcaire et de moraine glacière, conférant à ce 1er Grand Cru élevé sur la roche,

son empreinte minérale singulière, aux notes de pierre-à-fusil. Débouchez et laissez ses parfums de fruits mûrs vous envahir, avant de succomber, entre douceur et amertume, à la caresse de ses arômes intenses, façonnés par un terroir d’exception.

www.yvorne.ch

Une nouvelle saison, la 16e, commence pour le Freeride World Tour. Tour d’horizon avec son fondateur, Nicolas Hale-Woods.

Texte : Patricia Oudit

Quelles sont les nouveautés cette année sur le Freeride World Tour ?

Depuis l’an passé, il y a deux demi-saisons avec un cut après l’étape 3. Lors de la première demi-saison, les riders des compétitions 3 et 4 étoiles participent à 4 ou 5 épreuves en janvier et février. Puis, les meilleurs (top 20 en ski et top 10 dans les autres catégories) vont à nouveau faire trois épreuves qui vont s’appeler dès 2023 les FWT Challengers où ils vont rencontrer les riders qui ne se sont pas qualifiés pour l’année suivante sur les trois premières étapes du Canada, de l’Espagne et de l’Andorre. C’est une sorte de play-off entre les meilleurs du Qualifier et ceux qui ne se sont pas qualifiés sur le World Tour. C’est là que se jouent les qualifications pour 2024. L’intérêt de cette nouvelle formule est de pousser le niveau sportif.

Die Freeride World Tour startet in ihre 16. Saison. Zeit für eine Tour d’Horizon mit ihrem Gründer Nicolas Hale-Woods.

Text: Patricia Oudit

Was sind die Neuheiten der diesjährigen Freeride World Tour?

Seit letztem Jahr gibt es zwei Saisonhälften mit einem Cut nach dem dritten Tourstopp. In der ersten Saisonhälfte nehmen die Rider der 3- und 4-SterneEvents im Januar und Februar an vier oder fünf Contests teil. Danach treten die besten (die Top 20 im Skifahren und die Top 10 in den anderen Kategorien) in drei weiteren Contests, die ab 2023 FWT Challengers heissen werden, gegen die Rider an, die sich an den ersten drei Stopps in Kanada, Spanien und Andorra nicht für das Folgejahr qualifiziert haben. Das ist eine Art Play-off zwischen den Besten des Qualifiers und denjenigen, die sich nicht für die World Tour qualifiziert haben. Da geht es dann um die Qualifikationen für 2024. Mit diesem neuen Format soll das sportliche Niveau gepusht werden.

C’est aussi le but de ce format à deux manches à Fieberbrunn (Autriche, étape 4) ?

On a pensé ça comme un joker : sur la première manche, le rider peut essayer un double backflip ou un trick. S’il n’arrive pas à le plaquer, il a une seconde chance. Ça permet une progression.

De manière générale, le niveau s’élève ?

Cette année, il y a une concentration incroyable de talents sur le Qualifier (plus de 70 épreuves dans le monde avec 4 niveaux de 1 à 4 étoiles). Ça challenge les riders établis. On arrive à la première génération de riders et de rideuses qui ont presque 10 ans de compétition derrière eux. Ils ont appris à choisir une ligne, à la composer pour marquer des points. Point essentiel : ils ont enregistré des milliers de vidéos qu’ils vont essayer de reproduire. On sent que ce coaching par l’image ajoute une dimension qui n’existait pas il y a 10 ans, sans parler des GoPros qui permettent de répliquer en 3D les figures.

Parlez-nous des différents terrains de jeu et enjeux sur les différentes étapes…

Au Canada, les terrains de jeu sont plus courts qu’en Europe, truffés de possibilités de sauts, avec sur toutes les dernières années, sauf en 2022, de la poudreuse, donc une étape faite pour les riders avec un background freestyle. La caractéristique de l’Espagne : la compétition se joue en bord de piste. L’an passé, 3000 personnes s’y étaient massées et on avait l’impression d’être dans un stade de foot, le tout avec des lignes engagées et freestyle. En Andorre, il y a différentes options avec une montagne alpine longue ou bien des faces qui favorisent plus le freestyle.

L’Autriche, c’est du big mountain par excellence avec une face longue qui permet d’enchaîner 7 à 8 sauts. Enfin, Verbier, l’Xtreme comme son nom l’indique, où la tendance est aux lignes gagnantes à rotations. Même sur un Bec des Rosses, et ça démontre aussi la progression, les riders arrivent à faire de flatspins et des backflips !

Côté riders suisses, ça pousse fort ?

Chez les femmes en ski, Sybille Blanjean s’est qualifiée l’an passé et gagne l’Xtreme de Verbier, un vrai déclic pour elle. C’est une outsider. Elisabeth Gerritzen fait bien sûr partie des favorites avec deux victoires en 2019 et 2021 à Verbier et un titre de championne du monde cette même année. Le Valaisan Simon Perraudin, qui arrive des juniors et qui a un très bon ski, aura quant à lui pour objectif de se maintenir sur le World Tour. Et puis il y a le phénomène Maxime Chabloz en ski…

Oui, il gagne l’an passé pour sa première participation. Il a un bagage technique, pas de pression et un super mental. Un vrai pro, capable de mener deux carrières de haut niveau puisqu’il est aussi triple champion du monde junior de kite. Son expérience en l’air lui donne des avantages dans les sauts en ski. Et il a surtout cet état d’esprit des tout grands qui ne supportent pas de perdre. Ça promet une belle saison.

Ist das auch Ziel des „Best of Two Runs“-Format an Tourstopp 4 in Fieberbrunn, in Österreich?

Das war als Joker gedacht: Im ersten Lauf kann der Rider/die Riderin einen Double Backflip oder einen Trick probieren. Schafft er/sie ihn nicht, gibt es eine zweite Chance. So ist eine Steigerung möglich. Steigt das Niveau generell?

In diesem Jahr sind beim Qualifier unglaublich viele Talente vertreten – es gibt mehr als 70 Contests weltweit, die nach ihrem Niveau in 1- bis 4-SterneEvents eingeteilt werden. Das ist eine Herausforderung für die etablierten Rider. Die erste Generation hat nun schon fast 10 Jahre Wettkampferfahrung. Sie wissen, wie sie ihre Line wählen bzw. zusammenstellen müssen, um Punkte einzufahren. Besonders wichtig: Sie haben Tausende von Videos aufgenommen, die ihnen als Anhaltspunkt dienen. Man merkt, dass durch dieses bildgestützte Training eine Dimension hinzukommt, die es vor 10 Jahren noch nicht gab, ganz zu schweigen von den GroPros, die 3-D-Aufnahmen von Tricks ermöglichen.

Erzählen Sie uns etwas über die verschiedenen Terrains und Herausforderungen an den einzelnen Stopps ...

In Kanada sind die Strecken kürzer als in Europa, aber voller Möglichkeiten für Sprünge. In den letzten Jahren, ausser 2022, lag zudem immer Pulverschnee. Perfekt also für Rider mit Freestyle-Hintergrund. Das Besondere an Spanien ist, dass sich der Wettkampf am Pistenrand abspielt. Letztes Jahr hatten sich dort 3000 Leute gedrängt und man fühlte sich wie im Fussballstadion. Hinzu kommen anspruchsvolle Freestyle-Lines. In Andorra gibt es verschiedene Optionen: einen langen alpinen Berg und Faces, die sich eher für Freestyle eignen. Österreich – das ist «Big Mountain par excellence» mit einem langen Face, das sieben bis acht Sprünge ermöglicht. Und nun ja, beim Xtreme in Verbier spricht der Name für sich. Hier geht die Tendenz zu Lines mit punktebringenden Drehungen. Selbst auf dem Bec des Rosses – und daran erkennt man auch die Fortschritte – gelingen mittlerweile Flatspins und Backflips!

Und die Schweizer Riderinnen und Rider? Sind sie gut dabei?

Im Ski Freeride der Damen hat sich Sybille Blanjean im vergangenen Jahr qualifiziert und das Xtreme Verbier gewonnen. Ein echter Durchbruch für die Aussenseiterin. Und natürlich gehört Elisabeth Gerritzen zu den Favoritinnen. Sie hat 2019 und 2021 in Verbier gewonnen und 2021 den Gesamtsieg der FWT geholt. Dem Walliser Simon Perraudin, der von den Junioren kommt und sehr gut Ski fährt, geht es darum, sich an der World Tour zu behaupten.

Und dann wäre da ja noch das Phänomen Maxime Chabloz im Skifahren ...

Genau! Er hat vergangenes Jahr bei seiner ersten Teilnahme gewonnen. Er besitzt das technische Rüstzeug, hat keinen Druck und ist mental super drauf. Ein echter Profi, der zwei Karrieren im Hochleistungssport meistert, denn er ist ja auch dreifacher Juniorenweltmeister im Kitesurfen. Seine Erfahrung in der Luft bringt ihm Vorteile bei den Sprüngen im Skifahren. Vor allem aber besitzt er die Mentalität der ganz Grossen, die einfach nicht verlieren können. Es verspricht eine schöne Saison zu werden!

Nord Sardaigne

Croisière et sports

de glisse font-ils bon ménage ?

Nordsardinien

Segeltörn und Gleitsport: Passt das zusammen?

Partir à l’aventure sur un grand bateau, quel bonheur ! Mais une fois l’ancre posée dans des mouillages somptueux, l’anémomètre s’affole.

Quelle frustration de ne pas avoir sous la main sa planche, son kite ou sa wing. Mélanger plaisirs de la plaisance et joies du sport, c’est possible !

Texte : Quentin Mayerat | Photos : Sebastien Aubord & Louis Taurel

Direction le nord de la Sardaigne où nous avons testé le concept 50 % croisière, 50 % glisse. Un programme alléchant, mais attention, choix du matériel, sélection de la zone de navigation et une bonne logistique sont déterminants pour s’assurer des sessions réussies. Notre terrain de jeu s’étend d’Olbia à Bonifacio, en passant par l’archipel de la Maddalena. Les fameuses Bouches de Bonifacio qui constituent le détroit entre la Corse et la Sardaigne ont l’avantage d’offrir un vent régulier quasiment toute l’année. Le paysage, ponctué d’îles pittoresques et d’eau turquoise, n’a rien à envier aux mers paradisiaques et on entend bien exploiter au maximum chaque centimètre carré du plan d’eau en planche, en windfoil et en wing !

Mit einem grossen Boot ins Abenteuer segeln ist das pure Glück. Was aber, wenn am megaschönen Ankerplatz plötzlich perfekte Windverhältnisse herrschen, aber weder Surfboard noch Kite oder Wing zur Hand sind? Genau, Frust macht sich breit. Das muss nicht sein, denn Yacht- und Gleitsport lassen sich kombinieren!

Text: Quentin Mayerat | Fotos: Sebastien Aubord & Louis Taurel

Wir nehmen Kurs auf Nordsardinien, um unser Fifty-Fifty-Konzept zu testen: Segeln und Gleitsport zu gleichen Teilen. Klingt verlockend? Ist es auch. Material und Fahrtgebiet wollen allerdings gut gewählt sein, und auch die Logistik muss stimmen. Dann sind gelungene Sessions der Lohn. Unser Tummelplatz reicht von Olbia über das La-MaddalenaArchipel bis nach Bonifacio. Die Strasse von Bonifacio, die berühmte Meerenge zwischen Korsika und Sardinien, hat den Vorteil, dass quasi ganzjährig konstanter Wind herrscht. Mit ihrem türkisblauen Wasser und den vielen pittoresken Inseln ist die Gegend so traumhaft schön wie die Südsee, da wollen wir jeden Quadratzentimeter surfend, windfoilend oder wingend voll auskosten!

Se préparer

Véritable loft flottant, le catamaran de croisière est le support idéal pour disposer de suffisamment d’espace de stockage et de gréage. Les pointes avant du catamaran peuvent accueillir une bonne quantité de gréements, tandis que les planches peuvent facilement se stocker sanglées le long des passavants, sur le roof ou sur le trampoline.

Die Vorbereitungen

Wir wählen für unseren Törn einen Fahrtenkatamaran: Dank genug Stauraum und Platz zum Aufriggen fungiert er quasi als schwimmendes Loft! In die Bugspitzen passen viele Riggs, während die Boards entlang der Seitendecks, auf dem Dach oder auf dem Trampolin festgezurrt werden können.

Le choix du matériel doit lui aussi être adapté à la météo et aux zones de navigation. Transporter son matériel est si contraignant qu’il serait dommage de ne pas en profiter. Dans notre cas, les conditions annoncées étant légères, les foils seront donc du voyage. Dans le paquetage on compte une MB Boards Basilik 92L, un véritable caméléon. Elle se navigue en configuration aileron, en windfoil et en wingfoil. Trois supports en un, forcément un compromis idéal sur un bateau où l’espace est contraint. Pour compléter ce set-up, on opte pour un foil Taaroa Freestyle HR. Performant et rigide, il permet de switcher de la wing au windfoil en changeant simplement la longueur du fuselage : 85 cm pour le wind et 65 cm pour la wing. En comparaison, le matos de windsurf freeride que nous prenons à bord est beaucoup plus lourd, encombrant et moins polyvalent !

Ausserdem muss das Material passend zum Wetter und zum Fahrtgebiet gewählt werden, denn, wenn man es schon umständlich transportieren muss, wäre es doch schade, es nicht nutzen zu können. In unserem Fall ist leichter Wind angekündigt, sodass wir unsere Foils mit an Bord nehmen. Ebenfalls im Gepäck: ein Basilisk 92L von MB-Boards. Das extrem vielseitige Brett kann mit Finne gefahren werden und taugt sowohl zum Windals auch zum Wingfoilen. Diese Drei-in-eins-Lösung ist angesichts des begrenzten Platzes auf einem Boot der ideale Kompromiss. Komplettiert wird das Setup durch ein ein Foil Taaroa Freestyle HR. Das steife, leistungsstarke Foil ist sowohl zum Wing- als auch zum Windfoilen geeignet – einfach die Fuselage wechseln: 85 cm fürs Windfoilen, 65 cm fürs Wingen. Das Material, das wir zum Freeride-Windsurfen mitnehmen, ist dagegen sehr viel schwerer, sperriger und weniger vielseitig!

Naviguer

Au départ d’Olbia, sur la côte nord-est sarde, s’offre à nous un véritable slalom insulaire au travers d’une myriade d’îles. Cependant, pour trouver le point de chute idéal qui ouvre la voie à des départs pratiques pour la planche ou la wing, il est nécessaire de bien étudier à l’avance son parcours, les reliefs, les orientations du vent et la direction de la houle. Par exemple, il est intéressant d’opter pour des mouillages protégés en bout de baie, à proximité d’une pointe afin de s’extraire facilement de la dévente.

Les spots

En larguant les amarres, on frétille déjà à l’idée de réveils sur des mouillages paradisiaques, de rider jusqu’à plus faim, à en user le cuir de nos mains. Le bateau offre une perspective différente. On vogue au gré des conditions, du soir au matin. Nos engins de plage se muent en véritables vecteurs d’exploration et nous permettent d’accéder à des spots jusqu’ici inaccessibles !

À quelques milles du port d’Olbia, notre premier spot est Vecchie Saline. Protégé par le capo Figari, il reste complètement flat la plupart du temps et peut fonctionner avec un grand nombre d’orientations, du sud au nord-ouest. Le départ en kite est également très pratique depuis la grande plage de sable fin !

Cap ensuite au nord, dans les Bouches de Bonifacio et le parc naturel de la Maddelana. Nous élisons le splendide mouillage de Cala Coticcio. Bien abritée par nord-est, les vents tourbillonnent à l’intérieur de la baie et l’utilisation de l’annexe pour sortir du dévent peut s’avérer utile, du moins en aileron. Pour ce genre de départ artistique, le foil est l’ami idéal, car il offre stabilité et un plan antidérive efficace pour se diriger en direction de la zone de navigation adéquate ! Coticcio est donc un must pour le mouillage, mais ne se révèle pas très accessible pour la pratique des sports de glisse, contrairement à nos prochaines destinations.

Segeln und ankern

Die Möglichkeiten, die sich ab Olbia an der Nordostküste Sardiniens bieten, sind schier endlos, so viele Inseln gibt es, die man umschippern kann. Den idealen Ankerplatz und Startort zum Surfen oder Wingen findet aber nur, wer sich vorab gründlich mit Fahrstrecke, Landschaftsrelief sowie den Wind- und Dünungsrichtungen auseinandergesetzt hat. Interessant sind zum Beispiel Liegeplätze, die zwar im Schutz einer Bucht, aber nah bei einem Küstenvorsprung gelegen sind, denn hier kommt man leicht aus der windarmen Zone heraus.

Die Spots

Beim Start unseres Törns können wir es kaum erwarten: Bald schon werden wir morgens an traumhaften Ankerplätzen aufwachen und dann surfen bis zum Umfallen! Das Boot eröffnet eine andere Perspektive. Man segelt, wie es die Bedingungen zulassen, von abends bis morgens. Dank unserer Strandboote können wir Spots erkunden, die bisher unerreichbar waren!

Unser erster, Vecchie Saline, liegt einige Meilen vom Hafen von Olbia entfernt, geschützt zwischen Capo Figari, sodass das Wasser meist völlig flach ist. Der Spot funktioniert bei vielen Windrichtungen von Süd bis Nordwest. Auch mit dem Kite lässt es sich hier dank des grossen, feinsandigen Strands wunderbar starten! Wir fahren weiter nach Norden, in die Strasse von Bonifacio und den Nationalpark La Maddalena und gehen in der wunderschönen Cala Coticcio vor Anker. In der von Nordosten gut geschützten Bucht wirbeln die Winde im Innern. Da leistet das Beiboot gute Dienste, um aus dem windarmen Bereich zu kommen, zumindest mit Finne. Bei kunstvollen Starts dieser Art ist das Foil der ideale Begleiter: Es bietet Stabilität und reduziert wirksam die Abdrift, sodass man zielsicher ins «richtige Fahrwasser» gelangt! Coticcio ist also der perfekte Ort zum Ankern, aber nicht unbedingt der beste Startplatz für Gleitsport. Was das anbelangt, waren unsere nächsten Destinationen deutlich besser.

Incontournable

À quelques encablures au sud-est de Bonifacio, les îles Lavezzi s’imposent comme l’une des merveilles de la Corse. Reflets bleus, verts, rochers de granite et une riche vie sous-marine érigent cet endroit en zone d’intérêt majeure. Par bonheur, il s’agit de l’une des zones les plus ventées du détroit qui sépare la Corse de la Sardaigne, car le passage entre les deux plus grandes îles, Lavezzo et Cavallo, offre un puissant venturi. Par vent d’ouest ou d’est, il existe plusieurs mouillages offrant une bonne protection, mais attention à la réglementation, car cet archipel est protégé. Prenez garde tout de même au courant, aux cailloux et hauts-fonds éparpillés, pour le bien de vos foils et de votre navire !

Cap à nouveau sur la Sardaigne, tout au nord de l’archipel de la Maddalena, où trois îles sœurs quasiment désertes offrent le plus beau terrain de jeu que nous ayons connu au cours de notre périple. Budelli, Santa Maria et Razzoli forment en leur cœur une immense baie ouverte sur l’ouest qui reçoit le vent abondamment. Bien abrités sous le vent de Budelli, partir de notre embarcation était alors un jeu d’enfant, tandis que l’usage du foil nous a permis de découvrir sur des kilomètres les rives pittoresques de cet archipel dans l’archipel.

Cette apothéose a achevé de nous convaincre, la navigation en catamaran ouvre sans conteste une nouvelle dimension pour la pratique des sports de glisse. Mais attention, elle n’est pas sans contrainte, car l’organisation à bord est importante pour préparer et stocker son matériel. Un bateau regorge d’angles vifs susceptibles d’endommager les voiles et la mise à l’eau du matériel est rarement simple. Se faire aider est souvent une bonne solution. La logistique du voyage est certes importante, mais le résultat a largement dépassé nos attentes. En Sardaigne ou ailleurs, nous repartirons au gré des quatre vents.

Unterwasserwelt zum Schönsten gehören, was Korsika zu bieten hat. Wir sind im Glück: In der Meerenge zwischen Korsika und Sardinien bläst es hier mit am stärksten, denn die Passage zwischen den beiden grössten Inseln, Lavezzo und Cavallo, wirkt wie eine Düse. Bei West- oder Ostwind gibt es mehrere gut geschützte Ankerplätze. Aber Achtung: Nicht alles ist erlaubt, das Archipel steht unter Schutz! Vorsicht auch vor Strömungen und steinigen Untiefen, die überall lauern. Eure Foils und euer Boot werden es euch danken!

Wir nehmen wieder Kurs auf Sardinien. Ganz im Norden des La-Maddalena-Archipels finden wir bei drei nahezu unbewohnten, benachbarten Inseln das schönste Gleitsportrevier des gesamten Törns. Budelli, Santa Maria und Razzoli bilden eine riesige offene Bucht eine riesige offene westlich orientierte Bucht, in die der Wind kräftig hineinbläst. Im Windschatten von Budelli ist der Start von unserem Boot aus ein Kinderspiel, und dank Foil können wir kilometerlang malerische Ufer dieses Archipels im Archipel entdecken.

Es ist der Höhepunkt unserer Reise. Und wir sind jetzt restlos überzeugt, dass ein Segeltörn mit Katamaran den Gleitsport in eine neue Dimension führt. Natürlich nur, wenn man ein paar Dinge beachtet. Zum Beispiel ist eine gute Organisation an Bord das A und O, wenn es um das Verstauen und die Vorbereitung des Materials geht: Auf einem Boot gibt es unzählige scharfe Kanten, die die Segel beschädigen könnten, und auch das Einwassern ist nur selten einfach. Daher sollte man sich im Zweifel ruhig helfen lassen. Unser Fazit: Trotz der recht aufwändigen Logistik hat der Törn unsere Erwartungen weit übertroffen! Wir werden uns gern wieder vom Wind treiben lassen, ob bei Sardinien oder anderswo.

Infos Pratiques / Praktische Infos

Période

• D’avril à novembre.

• Évitez cependant juillet et août, car les mouillages sont bondés.

• L’eau sera encore chaude après l’été jusqu’en novembre et fraîche au mois d’avril.

Location

• www.dreamyachtcharter.com au départ d’Olbia

Coaching voile & wing

• Yo Wiebel a ouvert depuis quelques années une école de wingfoil à Sisikon et organise régulièrement des stages à bord d’un catamaran dans les Bouches de Bonifacio qu’il connaît comme sa poche. Nous l’avons croisé lors de l’une de nos sessions et son projet respirait la bonne ambiance.

→ Plus d’infos sur www.foiling-school.com

Reisezeit

• April bis November

• Juli und August wegen überfüllter Liegeplätze aber besser meiden.

• Das Wasser ist bis in den November hinein noch schön warm und im April eher frisch.

Boots-Charter

• Bei www.dreamyachtcharter.com ab Olbia

Segel- und Wing-Coaching

• Yo Wiebel hat in Sisikon vor einigen Jahren eine Wingfoil-Schule eröffnet und organisiert regelmässig Kurse an Bord eines Katamarans in der Strasse von Bonifacio, die er wie seine Westentasche kennt. Wir haben ihn und seine gut gelaunten Teilnehmer bei einer unserer Sessions getroffen.

→ Weitere Infos auf www.foiling-school.com

Cape Town

L’incontournable jardin d’hiver

Das perfekte Winterrevier

Les photos de sessions dans les vagues du Cap en Afrique du Sud pendant notre hiver en font rêver plus d’un. Destination vague par excellence, les freestylers et les débutants y trouveront cependant aussi leur compte. Le Cap et sa région ont beaucoup à offrir, embarquez pour un trip où vous profiterez tant sur l’eau qu’en dehors.

Texte : Pauline Katz

Beim Anblick der Fotos von Wellen-Sessions vor Kapstadt gerät man hier im Winter unweigerlich ins Träumen. Die südafrikanische Metropole gilt als WaveDestination par excellence, doch auch Freestyler und Anfänger kommen dort auf ihre Kosten. Kapstadt und Umgebung haben so viel zu bieten. Macht euch auf Erkundungsreise – zu Wasser und zu Lande!

Text: Pauline Katz

©Jens Hogenkamp

Cap sur les spots

Pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de partir au Cap, il s’agit tout d’abord de se repérer un peu car la liste des spots est longue. Vous ne naviguerez pas au Cap même, les spots principaux se situent à une trentaine de minutes au nord du centre-ville, dans le quartier de Blouberg/Table View. C’est aussi là que la plupart choisissent de loger, afin de ne rater aucune session. Depuis ce secteur, vous serez aussi entre les superbes spots de la péninsule du cap de Bonne-Espérance au sud et les spots plus orientés surf au nord.

Le secteur de Blouberg, le repère des windsurfers et kiters

Le secteur de Blouberg bénéficie de toutes les facilités (logements, restaurants, supermarchés) et se situe à quelques minutes seulement des spots qui marchent le plus souvent. Au Cap, les journées se suivent et se ressemblent souvent, une routine où vous goûterez à plusieurs spots dans la même journée. Rendez-vous dès 10h sur le spot de Sunset. Vous y trouverez de jolies vagues pour sauter et surfer et naviguerez avec Table Mountain en toile de fond. À la mi-journée, quand le vent devient trop fort pour Sunset, vous aurez alors trois options : le spot de Big Bay est probablement le plus adapté pour prendre confiance dans les vagues. Il plaît aussi car vous pourrez y boire un verre après votre session. Quelques kilomètres plus au nord, le spot de Haagkat, plus typé surf que saut, offre des vagues de très bonne qualité et un vent un peu plus side. Quand la houle est petite, vous continuerez votre route jusqu’à Melkbosstrand. Vous pourrez y sauter et surfer, même si les vagues ne sont que peu ordonnées et que la barre du fond peut être assez impressionnante. Si vous êtes un amateur de freestyle ou d’eau plate, le lac de Rietvlei se situe aussi dans ce périmètre, l’accès y est toutefois payant. Pour bien terminer la journée, tout le monde se retrouve au Pakololo qui n’est pas un spot, mais bien un bar !

Ces spots fonctionnent tous avec le vent typique du Cap, le Cape Doctor, qui souffle quasi tous les jours entre décembre et février. Il s’agit d’un vent du sud-est et son nom vient d’une croyance locale qui prétend qu’il nettoierait le Cap de sa pollution.

Die Spots

Wer noch nicht in Kapstadt war, muss sich zunächst einen Überblick über die Vielzahl der Spots verschaffen. Gesurft wird nicht in Kapstadt selbst, die grössten Spots befinden sich etwa dreissig Minuten nördlich des Stadtzentrums bei Blouberg/Table View. Hier suchen sich auch die meisten eine Unterkunft, um ja keine Session zu verpassen. Ausserdem sind von hier aus sowohl die genialen Spots der südlich gelegenen Kap-Halbinsel mit dem Kap der Guten Hoffnung als auch die eher zum Wellenreiten geeigneten Spots im Norden gut erreichbar.

Blouberg: Ausgangspunkt für Windsurfer und Kiter

Der Vorort Blouberg verfügt über eine umfangreiche Infrastruktur (Unterkünfte, Restaurants, Supermärkte) und liegt nur wenige Minuten von den am häufigsten funktionierenden Spots entfernt. In Kapstadt laufen die Tage oft nach dem gleichen Schema ab und es bietet sich an, mehrere Spots an einem Tag aufzusuchen. Am besten startet ihr morgens, um 10.00 Uhr, am Spot Sunset und geniesst die tollen Wellen zum Springen und Surfen mit dem Tafelberg im Hintergrund. Um die Mittagszeit, wenn der Wind am Sunset zu stark wird, habt ihr drei Möglichkeiten: Wer sich an Wellen herantasten möchte, ist vermutlich am Spot Big Bay am besten aufgehoben. Schön ist auch, dass man dort zum Abschluss noch etwas trinken gehen kann. Einige Kilometer weiter nördlich bietet Haagkat, eher Surfals Jump-Spot, tolle Wave-Bedingungen mit etwas mehr Sideshore-Wind. Bei wenig Swell könnt ihr bis nach Melkbosstrand weiterfahren. Der Spot ist zum Jumpen und Surfen geeignet, auch wenn die Wellen wenig geordnet ankommen und die Outside ziemlich beeindruckend sein kann. Allen Freestyle- oder Flachwasser-Fans sei der nahegelegene See Rietvlei empfohlen, der allerdings nur gegen eine Gebühr zugänglich ist. Abends trifft man sich dann gerne im Pakalolo – das ist kein Spot, sondern eine Bar!

Die tollen Surfbedingungen an allen diesen Orten sind dem «Cape Doctor» zu verdanken, dem typischen Südostwind rund um Kapstadt, den die Einwohner wegen seiner reinigenden Wirkung auf die Stadtluft so genannt haben. Zwischen Dezember und Februar bläst er praktisch täglich.

©Jens Hogenkamp
©Julian Mallol
BigBay →
Sunset →

La magnifique péninsule du cap de Bonne-Espérance

La péninsule du cap de Bonne-Espérance dispose probablement des plus beaux spots, mais les conditions de navigation demandent une certaine expérience. Le spot de Witsand est sans doute le plus accessible. Le vent y souffle side-on et permet de beaux sauts et quelques surfs. Vous aurez aussi peut-être l’occasion d’y faire une session en tribord lors d’une dépression du nord. Quelques minutes plus au sud, vous découvrirez le sympathique village de Scarborough et ses quelques cafés qui méritent définitivement un arrêt. En contrebas, vous trouverez la magnifique plage de Scarborough et son eau turquoise. Il s’agit d’un spot avec une vague rapide et technique qui fait le bonheur des amateurs d’aerials. Pour accéder aux spots plus au sud, vous devrez entrer dans la réserve du cap de BonneEspérance, visite vivement conseillée, même sans objectif de navigation. Vous pourrez y faire une photo avec le mythique panneau du cap de Bonne-Espérance et aurez la chance d’observer de nombreux animaux, dont la meute de babouins, avec laquelle il est toutefois vivement conseillé de garder ses distances. Pour les plus expérimentés, vous aurez peut-être la chance de faire une session sur le spot de Cape Point, à quelques centaines de mètres du fameux cap. Vous y surferez des vagues exceptionnelles, souvent de plusieurs mètres et aurez un sentiment de liberté énorme, la prochaine terre ferme étant l’Antarctique. Aussi dans la réserve, le spot de Platboom est très sauvage et exige lui aussi un bon niveau en vague.

Die wunderschöne Kap-Halbinsel

Rund um die Kap-Halbinsel mit dem Kap der Guten Hoffnung befinden sich die vermutlich schönsten Spots, die allerdings eine gewisse Surferfahrung voraussetzen. Der am besten zugängliche Spot ist wohl Witsand. Der schräg auflandige Wind lädt zu genialen Sprüngen und auch zum Surfen ein. Bei einem Tief aus Norden habt ihr vielleicht sogar die Gelegenheit zu einer Session mit Wind von rechts. Einige Minuten weiter südlich befindet sich das nette Dörfchen Scarborough mit ein paar Cafés, die sich natürlich für einen Stopp anbieten. Dahinter gelangt ihr zum malerischen Strand von Scarborough mit türkisblauem Wasser. Aufgrund der schnellen, technisch anspruchsvollen Wellen ist der Spot etwas für Aerial-Fans. Die Spots weiter südlich sind im Nationalpark des Kaps der Guten Hoffnung gelegen, den ihr unbedingt besuchen solltet, auch wenn ihr nicht surfen wollt. Ihr könnt das berühmte Holzschild am Kap fotografieren und habt die Möglichkeit, zahlreiche Tiere zu beobachten, darunter Pavianrudel, von denen man sich allerdings unbedingt fernhalten sollte. Wenige Hundert Meter entfernt befindet sich der Cape Point – eine Surfgelegenheit für die Geübteren unter uns: Es erwarten euch grandiose, oft mehrere Meter hohe Wellen und ein unglaubliches Gefühl von Freiheit bei dem Gedanken daran, dass das nächste Festland die Antarktis ist. Ebenfalls im Nationalpark liegt der Spot Platboom. Auch hier herrschen recht raue Bedingungen und es sind gute Wave Skills erforderlich.

©Jens Hogenkamp
©Jens Hogenkamp
Witsand →
Melkbos →

Les spots du nord, l’option pure surf

Les spots du nord marchent moins fréquemment et sont 100 % orientés surf. Si vous avez de la chance, vous pourrez y surfer de longues vagues avec un vent légèrement side, voire side-off. Il s’agit des spots de Yzerfontein, Patternoster et Elands Bay. Ce sont les spots qui tiennent le mieux les grosses houles. La saison passée, quelques courageux ont surfé des vagues de près de 8 mètres. Pour les débutants, la lagune de Langebaan est une bonne option.

Pas de vent, pas de problème

Le cap et ses environs offrent tant de possibilités que vous vous réjouirez des quelques journées sans vent. Pour les plus sportifs, vous pourrez randonner sur Table Mountain, le Lion’s Head ou encore surfer à Muizenberg. Pour les plus curieux, aller visiter Robben Island, déguster du vin à Stellenbosch, saluer la colonie de pingouins à Boulders Beach, vous balader sur la plage sauvage de Noordhoek, au jardin botanique à Kirstenbosc ou au marché de Biscuit Mill. Pour les fêtards, aller découvrir l’ambiance éclectique de l’un des bars de Kloof Street.

Im Norden: reine Wellenreitspots

Die Spots im Norden funktionieren seltener und sind ausschliesslich zum Wellenreiten geeignet. Wenn ihr Glück habt, könnt ihr lange Wellen bei leichtem Sideshore- oder gar schräg ablandigem Wind surfen. Es handelt sich um die Spots Yzerfontein, Paternoster und Elands Bay. Sie können auch grössere Swells aushalten. Letzte Saison haben einige Mutige knapp acht Meter hohe Wellen gesurft. Für Anfänger ist die Lagune von Langebaan eine gute Option.

Kein Wind? Kein Problem!

Kapstadt und Umgebung bieten so viele Möglichkeiten, dass ihr euch über die wenigen Tage ohne Wind freuen werdet. Wer sich trotzdem sportlich betätigen möchte, kann auf den Tafelberg oder den Lion’s Head wandern oder in Muizenberg surfen. Wer die Gegend erkunden möchte, kann auf Robben Island fahren, an einer Weindegustation in Stellenbosch teilnehmen, die Pinguin-Kolonie am Boulders Beach besuchen, am Naturstrand von Noordhoek spazieren gehen, den Botanischen Garten in Kirstenbosch oder den Markt der Old Biscuit Mill besuchen. Wer gerne feiert, wird sich in das bunte Treiben in den Bars der Kloof Street stürzen.

©Marine Hunter
Paternoster →

Infos Pratiques / Praktische Infos

Période

• décembre → février ;

• éventuellement novembre & mars.

Matériel

• Voiles rider petit (< 60kg) / moyen / grand (> 80kg) : 3.0 - 4.2 / 3.4 - 4-7 / 3.7 - 5.2 m2.

Voiture

• Toutes les agences internationales sont présentes. Quelques agences locales : Rentacheapie (vielles Golf des années 70) ou Kenings (pickups fermés).

Logement

• Nombreux appartements et hostels dans le secteur de Blouberg. Pour les plus citadins, les quartiers de Sea Point et Camps Bay sont une bonne option. Le village de Scarborough au sud est aussi très sympa.

Vol

• Voir sur Internet pour les meilleurs tarifs. NB : KLM et Air France n’acceptent généralement qu’un boardbag de 23 kg par personne. Vous pouvez toutefois réserver aussi une housse de ski où vous glisserez toutes vos voiles.

Aéroport

• Le Cap International, environ 45 minutes du secteur de Blouberg.

Reisezeit

• Dezember → Februar;

• eventuell auch November und März.

Material

• Segel für kleine (<60 kg) / mittelgrosse / grosse Surfer (>80 kg): 3,0 - 4,2 / 3,4 - 4,7 / 3,7 - 5,2 m².

Auto

• Vor Ort befinden sich alle internationalen und einige lokale Mietwagenanbieter: Rentacheapie (alte Golfs aus den 70er-Jahren) oder Kenings (geschlossene Pick-ups).

Unterkunft

• In und um Blouberg gibt es zahlreiche Apartments und Hostels. Für alle, die lieber in der Stadt wohnen möchten, bieten sich die Stadtteile Sea Point und Camps Bay an. Auch das Dörfchen Scarborough im Süden ist sehr nett.

Flug

• Im Internet findet man günstige Flüge. Hinweis: Bei KLM und Air France ist in der Regel nur ein Boardbag von 23 kg pro Person gestattet. Man kann aber auch eine Skitasche reservieren, in die man alle Segel packt.

Flughafen

• Cape Town International Airport, von dort sind es ca. 45 Minuten zum Vorort Blouberg.

©Julian Mallol

Kitesurf clinic

Le Pérou : un voyage vers une autre dimension

Peru: Eintauchen in eine neue Welt

Découvrir un nouvel univers sportif dans un lieu magique. Cela a été possible grâce au coach suisse Marc Ramseier qui m’a initié au kite dans les vagues lors de son stage organisé à Punta Luna, au Pérou. Texte & photos : Marc Weiler

De temps en temps, cela fait du bien de sortir de sa zone de confort. Cela a été mon cas lors de mon voyage à Punta Luna, au Pérou. Un endroit magique, éloigné de tout, au centre d’une réserve naturelle. Un paysage lunaire avec un point break, où déroule une gauche parfaite.

Je suis l’un des huit participants au stage de kite dans les vagues organisé par Marc Ramseier. Le groupe est international avec, en plus de mes trois compagnons suisses, un Américain, un Français, un Espagnol et un Allemand. Après un trajet en 4x4 de près de deux heures sur des routes cabossées, nous arrivons enfin au lodge de Punta Luna et découvrons nos superbes chambres.

Sportliches Neuland an einem magischen Ort entdecken. Das ermöglichte mir der in der Schweiz wohnende Marc Ramseier, indem er mir in seiner Kitesurf Wave Clinic in Punta Luna, Peru, mit viel Gespür das Kitesurfen in der Welle näherbrachte. Text & Fotos: Marc Weiler

Von Zeit zu Zeit tut es gut, die eigene Komfortzone zu verlassen. So geht es mir bei meiner Reise nach Punta Luna, Peru: ein magischer Ort inmitten eines Naturreservats fernab der Zivilisation, das einer Mondlandschaft ähnelt. Dazu ein Lefthander Pointbreak wie er perfekter nicht sein könnte!

Ich gehöre zu den acht Teilnehmern der Marc Ramseier Kitesurf Wave Clinic, die sich nach einer rund zweistündigen abenteuerlichen Offroad-Fahrt mit einem Allrad-Pick-up in den feudalen und grosszügigen Zimmern der Punta Luna Lodge ausbreiten. Nebst drei Freunden von mir aus der Schweiz ist die Truppe mit einem Amerikaner, Franzosen, Spanier und Deutschen ziemlich international zusammengewürfelt.

Wave addict

Né en Suisse, Marc Ramseier a commencé le kitesurf en 1998. Plusieurs années durant, il a voyagé comme kitesurfer professionnel et a participé à de nombreuses compétitions de freestyle jusqu’à ce que sa planche de vague et les vagues elles-mêmes prennent le dessus. Je connais Marc depuis longtemps et je l’ai accompagné en tant que photographe dans beaucoup de ses voyages, comme en Indonésie ou en Irlande, où il organise encore aujourd’hui des stages.

Il était temps de changer de perspective ! Au lieu d’être derrière la caméra, je suis aujourd’hui l’un des participants. Cependant, si j’adore les vagues et que je suis un passionné de surf, de planche à voile, et depuis peu de wingfoil, ma pratique du kite était restée jusqu’à aujourd’hui relativement marginale et je n’avais aucune expérience dans les vagues. Mes compétences en kite se limitaient donc à la navigation sur de l’eau plate, avec tout juste la capacité de faire des demi-tours avec une board strapless.

Il me restait donc beaucoup à apprendre. N’étant vraiment pas certain qu’avec mes maigres connaissances en kite, je puisse m’en sortir sur la superbe, mais rapide, vague de Punta Luna, j’ai aussi pris avec moi ma planche à voile et un surf. Il serait vraiment dommage de ne pas pouvoir profiter de ce beau voyage et de ces vagues de rêve !

Wave addict

Der in der Schweiz aufgewachsene Marc Ramseier begann 1998 mit dem Kitesurfen. Mehrere Jahre reiste er als professioneller Kitesurfer mit der Freestyle Tour um die Welt, bis das Kitewaveboard und Wellen immer mehr ins Zentrum rückten. Ich kenne Marc schon lange und habe ihn als Fotograf bereits um die halbe Welt begleitet, wie beispielsweise nach Indonesien oder Irland, wo er ebenfalls Kitesurf Wave Clinics anbietet.

Und jetzt ein Perspektivenwechsel! Statt hinter der Kamera bin ich nun Teilnehmer. Das Kuriose an der Sache: Ich liebe Wellen, bin leidenschaftlicher Wellenreiter, Windsurfer und seit Neuestem auch angefressener Wingfoiler. Doch Kitesurfen hat bei mir bis zum jetzigen Zeitpunkt ein Schattendasein gefristet und Kitsurfen in der Welle war ein Fremdwort. Mit etwas Glück gelingen mir im Flachwasser mit dem Surfboard Fusswechsel und das Halsen.

Da wird also einiges auf mich zukommen. Ob ich mit meinen doch eher mageren Skills in diesen perfekten, jedoch schnellen Wellen von Punta Luna zurechtkomme, ist fraglich. Sicherheitshalber habe ich noch mein Windsurfboard und ein Wellenbrett eingepackt. Es wäre zu schade, diese lange Reise anzutreten, ohne dann wirklich die traumhaften Wellen surfen zu können!

Déclic

Premier jour de kite, l’excitation monte. Après le petit déjeuner, Marc commence par une introduction, une première théorie de deux heures. La question « que faire si… » tourne en boucle dans ma tête. Cependant, Marc nous livre d’excellents conseils pour bien nous comporter dans les vagues et crée ainsi un climat de confiance dès le début. On remarque tout de suite qu’il parle avec expérience. Je me sens en sécurité, il est donc temps de me jeter à l’eau !

Je suis le rookie de la troupe. Cela se remarque lorsque l’on prépare nos ailes. Les coachings dans les vagues sont généralement destinés aux kiters avancés. Mais il n’est plus possible de reculer et il me faut y aller. C’est exactement la même réflexion qui me vient dans l’eau, quelques minutes plus tard, lorsque je suis face à ma première vague. Par chance, les vagues ne sont pas si grosses pour ce premier jour, environ une taille d’homme. Je me mets dedans gentiment et je prends mon temps, j’ai encore deux semaines devant moi. Je gagne en confiance et me fascine pour cet incroyable paysage tout en m’émerveillant devant les lions de mer qui font des apparitions ponctuelles. Pour l’instant, ce que je fais sur l’eau ne ressemble pas vraiment à du véritable wave sailing.

Aha-Erlebnis

Erster Kite-Tag, die Spannung steigt. Nach dem Frühstück gibt’s erst mal eine Einführung, eine erste zweistündige Theorie von Marc. Die Frage «Was tun, wenn …?» surrt pausenlos in meinem Kopf herum. Doch Marc liefert unglaublich gute und wertvolle Tipps zum Verhalten in der Welle und schafft so von Beginn weg Vertrauen. Ich merke schnell: Hier spricht ein Mann mit viel Erfahrung. Ich fühle mich sicher – ab aufs Wasser!

Ich bin der Rookie in der Truppe. Das wird mir schon beim Aufbauen bewusst. Die Wave Clinics sind ja auch primär auf Fortgeschrittene und Könner ausgelegt. Da muss ich durch, es gibt kein Zurück! Das ist auch mein erster Gedanke, als wenige Minuten später die ersten Wellen beim Hinausfahren auf mich zurollen. Zum Glück sind sie an diesem ersten Tag nicht allzu hoch – kopfhoch vielleicht. Ich taste mich langsam ran, lasse mir Zeit, denn ich habe noch zwei Wochen vor mir. Ich gewinne Vertrauen, bin fasziniert von der unglaublichen Landschaft, erfreue mich an den plötzlich auftauchenden Seelöwen, weiss aber zugleich, dass das, was ich hier mache, noch nicht viel mit Kitesurfen in der Welle zu tun hat.

Le constat se confirme en soirée lors de l’analyse vidéo. Alors que le reste du groupe trace déjà de jolis bottom et top turns, je ressemble plus à un touriste qui se serait perdu au milieu des vagues de Punta Luna. Mais Marc ne le voit pas comme ça et me donne des retours très pertinents qui m’aideront à progresser les jours suivants. Ainsi se déroulent nos journées : théorie le matin, kite l’après-midi, analyse vidéo en soirée et dodo.

Des vagues parfaites jour après jour et au maximum dix personnes à l’eau, un véritable privilège. Les progrès se remarquent rapidement chez chacun des participants. La soif de vague est insatiable. Pour changer du kite, nous faisons des sessions de SUP, de wing, de surf et évidemment, je sors ma planche à voile. Fait marrant, je suis le premier windsurfer à signer le livre d’or du surflodge de Punta Luna. Mais pour être honnête, j’aurais vraiment pu laisser mon matériel de planche à la maison tant j’ai pris du plaisir à kiter dans la vague de Punta Luna. Un grand merci à Marc !

Pratique

• Comment s’y rendre : via Lima / Piura

• Meilleure période : avril à novembre

• Taille des ailes : 8/11 m2

• Combinaison : 3/2 mm

• Se loger : www.puntalunasurflodge.com

À propos de Marc Ramseier

Originaire de Suisse, Marc a passé une grande partie de sa vie à l’étranger, au plus près des océans. Il a ainsi découvert et surfé de très nombreux spots de kite dans le monde. Il a tout d’abord habité à Fuerteventura où il a appris à kiter en autodidacte, il y a 23 ans. Il était le premier sur l’île à s’aventurer dans ce nouveau sport. Ensuite, il a passé quelques hivers à Maui / Hawaï avant de s’installer en Indonésie. Son pote, Martin Vari (ancien pro kiter), l’a amené pour la première fois à Punta Luna en 2021.

Diese Einschätzung wird mir dann am Abend nochmals sehr deutlich anhand der Videoaufnahmen vor Augen geführt. Während der Rest der Truppe schon ordentliche Bottom und Top Turns in die Welle zirkelt, sehe ich eher wie ein Kite-Tourist aus, der sich hier in den Wellen vor Punta Luna verirrt hat. Doch Marc holt auch mich wie jeden anderen Teilnehmer auf meinem Niveau ab und gibt mir passende Rückmeldungen, die mich Tag für Tag in grossen Schritten weiterbringen. Und so vergehen die Tage: am Morgen Theorie, am Nachmittag kiten, am Abend Video-Feedback und schlafen.

Tag für Tag Wind und perfekte Wellen ... Das Ganze zudem mit nicht mal zehn Leuten geniessen zu können, ist ein unglaubliches Privileg. Die Fortschritte sind bei allen Teilnehmern offensichtlich. Der Hunger nach Wellen ist ungebremst. Zur Abwechslung und Auflockerung stehen auch mal eine SUP-, Wingfoil-, Wellenreit- und für mich natürlich eine Windsurfsession an. Kleine Randbemerkung: Im Gästebuch der Punta Luna Surflodge darf ich mich als erster Windsurfer verewigen. Doch ganz ehrlich gesagt: Das Windsurfmaterial hätte auch zu Hause bleiben können. Das Kitesurfen in der Welle von Punta Luna hat’s mir echt angetan. Marc sei Dank!

Praktische Infos

• Anreise: über Lima / Piura

• Beste Reisezeit: April bis November

• Kitegrösse: 8/11 m2

• Neoprenanzug: 3/2 mm

• Unterkunft: www.puntalunasurflodge.com

Über Marc Ramseier:

Marc ist gebürtiger Schweizer, hat aber einen Grossteil seines Lebens im Ausland, stets in Meeresnähe, verbracht. Dabei hat er zahlreiche Kitespots auf der ganzen Welt getestet. Er lebte zunächst auf Fuerteventura, wo er sich das Kitesurfen selbst beibrachte. Vor 23 Jahren war er der Erste auf der Insel, der sich an diesen neuen Sport heranwagte. Später verbrachte er einige Winter auf Maui/Hawaii, bevor er sich in Indonesien niederliess. Sein Kumpel, der ehemalige ProfiKitesurfer Martin Vari, hat ihn 2021 zum ersten Mal mit nach Punta Luna genommen. www.kitesurfclinics.com

LARGE STRETCH POCKET

VEST

Pumping Complètement foil !

«Foilig» verrückt!

Le foil pumping ne connaît plus de limites. De plus en plus présent sur les lacs, cette planche qui ne nécessite ni vent ni vague vient de faire son entrée dans un canyon…

Texte : Patricia Oudit

Immer häufiger sieht man Pumpfoiler, die weder Wind noch Wellen brauchen, auf unseren Seen. Nun haben sich einige in eine Schlucht vorgewagt. Pumpfoilen ohne Grenzen!

Text: Patricia Oudit

Septembre 2022, Gorges de l'Areuse (canton de Neuchâtel) : un petit attroupement s’est crée sur le pont qui domine le Saut de Braut. C’est qu’en bas, Benjamin Friant et son foil scoot, pièce unique bricolée par ses soins, fait le show, s’essayant à rider dans une rivière engoncée entre deux parois. Ce spot inhospitalier a été repéré quelques jours auparavant sur internet par le Lucernois Kilian Braun, expert du foil pumping dans sa version no limit. Après avoir transporté ses 10 kilos de matériel pendant une demi-heure sur les sentiers étroits et glissants qui longent les gorges, il a d’abord tenté d’identifier des zones exemptes de rochers afin de laisser un espace suffisant pour le foil. Un exercice loin d’être évident quand la profondeur atteint seulement 60 cm par endroits ! Benjamin semble sceptique, mais Kilian aime les défis et n’est pas homme à se laisser impressionner par trois rochers. Il lance le premier run, saute direct sur sa planche et progresse de quelques mètres façon Skippy le kangourou ou Shaddock, c’est selon, en direction de la cascade, stoppant net avant de heurter la falaise puis de remonter frigorifié malgré son épaisse combinaison. « Pumper sur un lac est devenu très facile quand on maitrise, même si ça reste fun et cool » raconte Kilian. « J’avais envie via ce challenge de montrer qu’on peut pratiquer partout, n’importe où ! Que cette pratique a de beaux jours devant elle, même si elle ne connaîtra pas le succès du Stand Up Paddle, car moins accessible au grand public ».

September 2022, Areuse-Schlucht (Kanton Neuenburg): Auf der Brücke beim Saut de Brot beobachtet ein Grüppchen von Menschen die Show, die sich unten bietet: Benjamin Friant versucht, mit seinem Foil Scooter, einem Unikat Eigenbau, auf dem zwischen zwei Felswänden eingezwängten Fluss zu surfen. Der Luzerner Kilian Braun, Experte in Sachen «No-limit»-Pumpfoilen, hat diesen rauen Spot einige Tage zuvor im Internet entdeckt. Nachdem er sein 10 kg schweres Material eine halbe Stunde lang auf den engen und rutschigen Wegen durch die Schlucht geschleppt hat, versucht er zunächst, Bereiche ohne Felsen mit ausreichend Platz für das Foil zu auszumachen. Gar nicht so einfach bei einer Tiefe von stellenweise gerade einmal 60 cm! Benjamin zeigt sich skeptisch, doch Kilian liebt Herausforderungen und gehört nicht zu denen, die sich von ein paar Felsen abschrecken lassen. Mutig stürzt er sich als Erster in die Fluten: Er springt direkt auf sein Brett, bewegt sich mit känguruartigen Bewegungen einige Meter in Richtung Wasserfall, stopp abrupt kurz vor der Felswand und kommt dann trotz seines dicken Surfanzugs völlig durchgefroren wieder zurück. «Auf einem See zu pumpen ist inzwischen sehr leicht, wenn man es kann, aber natürlich trotzdem spassig und cool», erklärt Kilian und ergänzt: «Mit dieser Challenge wollte ich zeigen, dass man diesen Sport eigentlich überall ausüben kann und dass er ein immenses Zukunftspotenzial hat, auch wenn er nicht so erfolgreich wie das Stand-up-Paddling werden wird, da er für das breite Publikum nicht so einfach zu lernen ist.»

©Strizy
©Strizy

Foiling gang

L’avenir de cette discipline qui permet de surfer sur un lac sans vent et sans vagues semble en effet prometteur. Car au final, peu importe le lac pourvu qu’on ait le ponton. « En Suisse, on n’a pas l’océan à côté, alors, savoir qu’on peut foil-surfer tous les jours ou presque juste grâce à des appuis sur sa planche, ça m’a totalement fascinée ! » explique Sarah Spalinger qui a découvert la discipline il y a deux ans à Zurich en compagnie du collectif Indiana Foiling Brigade emmené par Steeve Fleury. « Une fois qu’on a assez de vitesse pour induire un mouvement, la progression est assez rapide. Quand le foil est en haut, on donne l’impulsion, quand il est en bas, on l’allège pour le laisser remonter tout seul. Le plus dur c’est de démarrer : j’ai fait 300 essais avant de réaliser mon premier start du haut d’un ponton un peu plus surélevé que la moyenne, ce qui aide au début ». Malgré cette difficulté de base, Sarah peut en témoigner, les adeptes de cette discipline qui ne nécessite pas un passé de surfeur sont de plus en plus nombreux.

Foiling Gang

Die Zukunft dieses Sports, der Surfen ohne Wind und Wellen auf einem See möglich macht, scheint in der Tat vielversprechend zu sein. Denn letztendlich eignet sich jeder See, solange es einen Ponton gibt. «In der Schweiz haben wir keinen Ozean in der Nähe. Dass man allein dank der Tragflügel am Brett praktisch täglich foilsurfen kann, hat mich deshalb total fasziniert!», schwärmt Sarah Spalinger, die den Sport vor zwei Jahren in Zürich mit der von Steeve Fleury angeführten Indiana Foiling Brigade entdeckt hat. «Wenn man erst mal genügend Schwung hat, um eine Bewegung zu bewirken, kommt man recht schnell voran. Ist das Foil oben, gibt man einen Impuls, ist es unten, entlastet man es, sodass es von alleine wieder nach oben kommt. Das Schwierigste ist der Start: Ich habe 300 Versuche gebraucht, bis ich meinen ersten Start von einem Ponton aus geschafft habe. Er war etwas höher als durchschnittliche Pontons, was für den Anfang hilfreich ist.» Trotz dieser grundsätzlichen Schwierigkeit, die Sarah bestätigen kann, findet der Sport, für den man kein Surfer sein muss, immer mehr Anhänger.

« Il y a des gens qui ne connaissent pas encore et qui nous demandent si on a un moteur ! Et ceux qui s’étonnent de voir mes camarades tenter des tricks. Mais c’est une vision de plus en plus courante sur nos lacs ».

Quant à Kilian Braun, il projette de réitérer l’expérience canyon. « Il y aura d’autres missions dans le genre avec mon ami Benjamin Friant, mais je préfère garder le secret. Pour pouvoir aller repérer tranquillement en amont car rider dans ces endroits n’est pas à la portée de tous, il faut une sacrée bonne maîtrise, sinon ça peut s’avérer dangereux, quand ce n’est pas tout bonnement interdit… » En attendant le Lucernois s’entraîne au beach start. « Pas facile et super délicat car on risque de briser le foil ! » conclut le foil-pumper-testeur.

«Manche Leute, die das noch nicht kennen, fragen uns, ob wir einen Motor haben! Und manche staunen über die Tricks meiner Kumpel. Das wird auf unseren Seen ein immer häufigeres Bild werden!»

Was Kilian Braun betrifft, so plant er, das Schluchterlebnis zu wiederholen. «Mit meinem Freund Benjamin Friant werde ich weitere Aktionen dieser Art machen, aber ich möchte lieber nichts verraten. So kann ich das vorher in Ruhe auskundschaften, denn das Surfen an solchen Orten ist nicht für jeden etwas. Man muss es verdammt gut im Griff haben, sonst kann es gefährlich werden, wenn es nicht schlichtweg verboten ist ... In der Zwischenzeit übt der Luzerner den Beachstart. «Das ist nicht einfach und super heikel, weil man das Foil dabei kaputtmachen kann!», stellt der experimentierfreudige Pumpfoiler fest.

MK4

Welcome to the Future. The Wing-Surfer MK4 is designed to “check all of the boxes” in terms of performance, features, and range. Our 4th-generation Wing-Surfer combines the perfect balance of low-end-power, rigidity, speed, and twist for optimum sheet-inand-go power. The MK4 features smaller windows reducing the Wing-Surfer’s overall weight with zero compromises in visibility. Looking for a wing with the best combo of get-up-and-go power, a wide wind range, insane top speed, and unmatched jumping ability? The Wing-Surfer MK4 is the wing you can’t live without.

SUP Suisse Flatwater Championships

Les jeunes prennent les rênes

Die Jugend nimmt die Zügel in die Hand

Le SUP Suisse Tour s’est clôturé lors des superbes championnats suisses organisés à Richterswil sur les rives du lac de Zurich. L’élite suisse, mais aussi les rameurs occasionnels et les enfants, ont pu se défier sur des parcours pensés pour tous les niveaux. Alors qu’Anna Tschirky a réalisé le triplé chez les femmes, Olivier Comazzi et Nathan Denis se sont partagé les victoires des tableaux masculins.

Texte : Pauline Katz

Malgré une météo un peu capricieuse, près d’une centaine de rameurs s’étaient donné rendez-vous sur les bords du lac de Zurich le 24 septembre dernier. L’événement valait bien quelques gouttes d’eau, les titres de champions et de championnes suisses allaient être décernés, et cela, dans les trois disciplines du stand-up (longue distance, technical et sprint). Comme à son habitude, SUP Suisse et le club du Wassersportverein Richterswil ont organisé conjointement un très bel événement avec des courses pour tous les niveaux et âges.

Pas de grasse matinée pour les férus d’endurance, la course longue distance et son parcours de douze kilomètres attendait la classe élite dès le petit matin. Anna Tschirky et Olivier Comazzi ont su gérer leur effort et se sont joliment imposés. Les participants se sont ensuite ravitaillés avant d’enchaîner avec l’épreuve du sprint de 100 mètres en début d’après-midi. La jeunesse a brillé lors de cette épreuve avec Anna Tschirky et Nathan Denis qui ont filé vers la victoire. Pour bien terminer la journée et les quelques muscles encore vaillants, la technical race, avec son parcours de 3,5 kilomètres, attendait la classe élite. Les premières places sont revenues une nouvelle fois à Anna et Olivier, déjà couronnés dans la matinée en distance.

Mit tollen Schweizermeisterschaften in Richterswil am Zürichsee ist die SUP Suisse Tour zu Ende gegangen. Ob Schweizer Elite, Freizeitpaddler oder Kinder: Für jede Kategorie und jedes Niveau gab es die passende Strecke.Während Anna Tschirky bei den Damen den Dreifachsieg holte, teilten sich Olivier Comazzi und Nathan Denis die Siege bei den Herren.

Text: Pauline Katz

Trotz des recht unbeständigen Wetters kamen am 24. September etwa einhundert Paddler am Zürichsee zusammen. Ein paar Tropfen konnten das Ereignis nicht trüben, schliesslich sollten die Schweizermeisterinnen und -meister in den drei SUP-Disziplinen Long Distance, Technical und Sprint gekürt werden. Wie immer hatten SUP Suisse und der Wassersport-Verein Richterswil gemeinsam einen sehr schönen Event mit Rennen für alle Niveau- und Altersstufen organisiert.

Für die Ausdauerfans war es nichts mit Ausschlafen: Frühmorgens schon fiel der Startschuss für die 12 km Langstrecke der Kategorie Elite. Anna Tschirky und Olivier Comazzi schafften es, ihre Kräfte perfekt einzuteilen, und wurden beide mit einem ersten Platz belohnt. Nachdem sich die Teilnehmer wieder gestärkt hatten, stand am frühen Nachmittag der 100-m-Sprint auf dem Programm. Dabei brillierte die Jugend: Anna Tschirky und Nathan Denis entschieden das Rennen jeweils für sich. Zum Abschluss des Tages wurden die Muskeln schliesslich ein weiteres Mal gefordert: Das Technical Race über 3,5 km wartete auf die EliteKategorie. Den jeweils ersten Platz belegten erneut Anna und Olivier, die morgens im Distanzrennen bereits gesiegt hatten.

Pour le plaisir

Le but de SUP Suisse étant de faire découvrir ce sport au plus grand nombre, deux courses destinées aux rameurs occasionnels étaient aussi au programme. La première, la Rivella Refresh, était une course de deux kilomètres 100 % fun. Le but étant de rigoler, les tenues et techniques de rame farfelues étaient les bienvenues. La deuxième course faisait six kilomètres et a permis aux rameurs intermédiaires de s’essayer à un parcours plus long sans le stress du classement.

Et pour les champions de demain, la SIC Kids (U12) avec un parcours de 500 mètres et la Fanatic Juniors (U16) faisant deux kilomètres étaient au programme. C’est des visages concentrés, mais avec un grand sourire aux lèvres, que nous avons pu observer aux départs.

La victoire est revenue à Sannia Woloschanowski lors de la SIC Kids alors que Nina Roth et James Aubert se sont imposés chez les plus grands.

Ces championnats suisses étaient l’épreuve finale du SUP Suisse Tour composé de six étapes au total. Au classement général du tour, la victoire est revenue à Yvi Mahoney et Olivier Comazzi. Chez les juniors, Elvis Müller et Nina Roth ont remporté le tour.

Si l’aventure du SUP Suisse Tour vous tente, le calendrier 2023 sera publié d’ici la fin de l’année.

Zum Vergnügen

Für die Champions von morgen waren die Kategorien SIC Kids (U12) mit einer Strecke von 500 m und Fanatic Juniors (U16) mit 2 km bestimmt. Mit konzentrieren Gesichtern, aber einem breiten Lächeln auf den Lippen standen sie in den Startlöchern. Bei den SIC Kids konnte Sannia Woloschanowski den Sieg einfahren, bei den Grösseren setzten sich Nina Roth und James Aubert durch.

Die Schweizermeisterschaften bildeten den Abschluss der SUP Suisse Tour mit insgesamt sechs Stopps. An der Spitze der Gesamtwertung der Tour standen Yvi Mahoney und Olivier Comazzi. Bei den Junioren hiessen die Toursieger Elvis Müller und Nina Roth.

Entsprechend dem Ziel von SUP Suisse, möglichst viele Menschen für diesen Sport zu begeistern, standen auch zwei Rennen für Freizeitpaddler auf dem Programm. Das erste, Rivella Refresh, war ein reines Fun Race über eine Strecke von 4 km. Ziel war es, Spass zu haben, verrückte Outfits und Paddeltechniken waren dabei willkommen. Das zweite Rennen (Intermediate) ging über 6 km und wendete Pour plus d’informations → www.supsuisse.ch ← Weitere Informationen sich an fortgeschrittene Paddler, die sich ohne Wertungsstress an einer längeren Strecke versuchen konnten.

Für alle, die Lust auf die SUP Suisse Tour bekommen haben: Bis zum Jahresende wird der Tourkalender 2023 veröffentlicht.

©Mic Munz
©Alain Luck

SUP 11-City Tour

La Hollande en mode Tour de France

Holland im Tour-de-France-Modus

Le SUP 11-City Tour est probablement l’une des plus belles, mais aussi difficiles courses de stand up paddle au monde. Long de 220 kilomètres, son parcours traverse les canaux, lacs et rivières de la région de la Frise en Hollande. Peter Mülhauser, l’un des cinq participants suisses, nous raconte son aventure.

Texte : Pauline Katz

Die SUP 11-City Tour ist wohl eines der schönsten, aber auch schwierigsten SUP-Rennen der Welt: Über 220 km führt sie auf Kanälen, Seen und Flüssen durch die niederländische Provinz Friesland. Peter Mülhauser, einer der fünf Schweizer am Start, hat uns von seinem Abenteuer berichtet.

Text: Pauline Katz

©Edwin Westra

Peter Mülhauser (@peter_mlh), l’un des cinq Suisses engagés sur l’édition 2022, nous raconte son aventure. Le sympathique Thurgovien s’est mis au SUP en 2020 et a choisi de faire ses débuts en compétition lors du SUP 11-City Tour de la même année. Un pari osé, pour ne pas dire complètement fou, mais c’est mal connaître le personnage car il terminera premier de sa catégorie. Il nous raconte avec beaucoup d’enthousiasme ses souvenirs et l’énergie extraordinaire qui unit tous les participants. D’ailleurs, la majorité revient d’année en année. Peter nous raconte ensuite l’édition 2022, son début de course difficile, rythmé par les crampes. Grâce à la moutarde qu’on lui a conseillé de manger pour se requinquer, il est ensuite parvenu à trouver son rythme et a même terminé la course sur la troisième marche du podium. Il nous raconte un effort de 24 h 49, mais surtout l’impression de voir défiler au quotidien les quatre saisons, tant les paysages et la météo sont variés.

Peter Mülhauser (@peter_mlh), einer der fünf Schweizer, die 2022 am Start waren, hat uns von seinem Abenteuer berichtet. Der sympathische Thurgauer ist seit 2020 begeisterter SUPer und hatte sich die SUP 11-City Tour im selben Jahr als ersten Wettkampf vorgenommen. Ganz schön mutig, wenn nicht gar komplett verrückt, denkt ihr bestimmt ... Doch da kennt ihr Peter schlecht. Er wurde Erster in seiner Kategorie! Voller Begeisterung hat er uns von seinen Erinnerungen und der ausserordentlichen Energie erzählt, die allen Teilnehmern gemeinsam ist. Die meisten davon sind übrigens jedes Jahr dabei. Danach hat uns Peter vom diesjährigen Rennen berichtet. Zu Beginn lief es gar nicht gut, er hatte immer wieder Krämpfe. Jemand gab ihm den Tipp, Senf zu essen, und siehe da: Es half! Danach konnte er seinen Rhythmus finden und beendete das Rennen sogar auf dem dritten Podestplatz. 24 Stunden und 49 Minuten hat er gebraucht und sich gefühlt, als hätte er jeden Tag alle vier Jahreszeiten durchpaddelt – so unterschiedlich waren die Landschaften und das Wetter.

Peter recommande vivement cette aventure et ne raterait pour rien au monde les prochaines éditions. Pour bien se préparer, il conseille de ramer en amont au minimum une fois 50 kilomètres, histoire de trouver son rythme et perfectionner sa technique de rame. En course, il prend toujours une pagaie de rechange et a vraiment apprécié avoir son pote Mark Kruisheer comme accompagnant, lequel avait terminé troisième de l’épreuve sans étape quelques jours plus tôt. Et bien évidemment, l’alimentation et l’hydratation sont aussi deux points essentiels pour arriver au bout des 220 kilomètres. Il en profite aussi pour remercier SUP Suisse et son coach Michael Booth (@boothtraining) qui le soutiennent depuis le début.

Peter kann das Abenteuer nur empfehlen und möchte die nächsten Ausgaben auf keinen Fall verpassen. Zur Vorbereitung empfiehlt er, im Vorfeld mindestens einmal 50 Kilometer zu paddeln, um den eigenen Rhythmus zu finden und die Paddeltechnik zu optimieren. Beim Rennen hat er stets ein Ersatzpaddel dabei. Ausserdem fand er es toll, von seinem Kumpel Mark Kruisheer begleitet zu werden, der es einige Tage zuvor beim Nonstop-Rennen auf Platz drei geschafft hatte. Und natürlich sind die richtige Ernährung und Flüssigkeitszufuhr zwei wesentliche Voraussetzungen, um die 220 Kilometer zu schaffen. Sein Dank gilt bei dieser Gelegenheit auch SUP Suisse und seinem Trainer Michael Booth (@boothtraining), die ihn seit den Anfängen unterstützen.

©Marloes Kaal

SPECIAL KITE

2022

: La scène suisse de kite toujours aussi active

L’année a très bien commencé avec la magnifique victoire de Maxime Chabloz, un des meilleurs kiters freestyle au monde, sur le Freeride World Tour en ski. Camille Losserand est devenue quant à elle championne du monde Junior (U21) et vice-championne du monde Big Air sur le GKA à Tarifa. Gian-Andrea Stragiotti a été sacré champion du monde Junior (U17) en kiteFoil à Torregrande (ITA). Par ailleurs, Bruce Kessler, Hendrick Lopes, Elena Lengwiler, Jonas Lengwiler, Mike Martin et Andreas Messerli ont été très actifs sur les compétitions internationales.

Au niveau national, la saison a débuté en avril avec la première étape du SKA KiteFoil Swiss Series à Hyères, suivie en juin par les Freestyle Swiss Series et en septembre par les premiers championnats suisses homologués par Swiss Sailing de Formula Kite. Chez les jeunes (U18), Gian-Andrea Stragiotti a remporté les SKA KiteFoil Swiss Series (Race) ainsi que les trois catégories Freestyle (Twintip, Foil et Surf). Au niveau masculin, Bruce Kessler s’est imposé en Race ainsi qu’en Freestyle Twintip. Du côté féminin, Elena Lengwiler a gagné en Race, Natascha Bänziger en Twintip Freestyle, Andrea Zust en Foil Freestyle et Simona Schatzmann en Surf Strapless Freestyle.

La saison estivale a été exceptionnelle avec de fréquentes situations de vent du nord, ce qui, en particulier sur le lac d’Uri, favorise de belles conditions. Malheureusement, le décollage depuis les plages y est toujours interdit, ce qui restreint énormément la pratique du kite. Ne serait-ce pas temps de changer cela ?

Philipp Knecht, président du Kitesurf Club Schweiz

Thierry Langenberger, président de l’association romande de kitesurf Daniel Rey, président de la Swiss Kitesailing Association

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SOMMAIRE INHALT

Ruban orange

Das orange Band vom Genfersee

SKA Freestyle Swiss Series 2023

Elena Lengwiler

Camille Losserand

2022: wieder ein sehr bewegtes Jahr in der Schweizer Kitesurfszene

International gewann Maxime Chabloz, einer der aktuell weltweit besten Kitesurf Freestyler, im Winter (Skifahren) die Freeride World Tour. Camille Losserand wurde 2022 GKA Junior World Champion U21 (Tarifa) und Vizeweltmeisterin an der GKA Big Air World Championship (Tarifa). Gian-Andrea Stragiotti wurde in Torregrande (ITA) Weltmeister der KiteFoil A’s Klasse. An internationalen Wettkämpfen aktiv waren insbesondere auch Bruce Kessler, Hendrick Lopes, Elena Lengwiler, Jonas Lengwiler, Mike Martin und Andreas Messerli. Auf nationaler Ebene fand im April die erste Etappe der SKA KiteFoil Swiss Series in Hyères (Südfrankreich), im Juni die Freestyle Swiss Series und im September die erste von Swiss Sailing sanktionierte Schweizermeisterschaft in Formula Kite statt. Gian-Andrea Stragiotti (m, U18) gewann sowohl die SKA KiteFoil Swiss Series (Race) als auch alle drei Kategorien (Twintip, Foil und Surf) im Freestyle. Bruce Kessler siegte bei den Männern im Race overall sowie im Twintip Freestyle. Bei den Frauen gewann Elena Lengwiler im Race, Natascha Bänziger im Twintip Freestyle, Andrea Zust im Foil Freestyle und Simona Schatzmann im Surf Strapless Freestyle. Der Sommer 2022 war ausserordentlich schön mit häufiger Nordwindlage, was insbesondere auf dem Urnersee zu aussergewöhnlich guten Windverhältnissen führte. Leider ist da das Kitesurfen von Land aus im Sommer immer noch verboten, was für alle Wettkampf- und Freizeitkiter sehr schade ist. Es wäre an der Zeit, dass sich dies ändert.

Philipp Knecht, Präsident Kitesurf Club Schweiz

Thierry Langenberger, Präsident Association Romande de Kitesurf Daniel Rey, Präsident Swiss Kitesailing Association

Ruban orange

Das orange Band vom Genfersee

Quand les kitefoils

sont les plus rapides autour du Léman

Kitefoiler brechen

Geschwindigkeitsrekord bei Seeumrundung

Le Ruban violet pour les monocoques et le Ruban bleu pour les multicoques sont sans aucun doute les défis les plus prestigieux du Léman. Ils sont attribués aux bateaux capables de battre le record absolu de temps pour boucler le parcours Genève-Le Bouveret-Genève. Jusqu’ici, les engins de glisse ne s’étaient jamais lancés dans cette aventure, mais l’avènement des foilers a changé la donne. Deux kiters étudiants à Lausanne ont tenté l’aventure. Ils ont non seulement ouvert le début d’une nouvelle ère de chasse au record, mais littéralement explosé le précédent temps de référence de 4h30 détenu depuis 2014 par le catamaran volant Hydros.ch.

Texte : Quentin Mayerat

Das «Violette Band» und das «Blaue Band» für Ein- bzw. Mehrrümpfer sind am Genfersee zweifellos die prestigeträchtigsten Preise. Sie werden jeweils dem Boot verliehen, das auf der Strecke Genf – Le Bouveret – Genf den absoluten Zeitrekord aufstellt. Mit einem Gleitsportgerät hat sich bislang noch niemand auf dieses Abenteuer eingelassen, doch mit dem Foil hat sich dies nun geändert: Zwei junge Kiter aus Lausanne wollten es wissen und läuteten prompt nicht nur eine neue Ära der Rekordjagd ein, sondern pulverisierten buchstäblich die bisherige Bestzeit von 4 Stunden 30 Minuten des Tragflügelboots Hydros.ch aus dem Jahr 2014.

Text: Quentin Mayerat

Marius de Mourgues et Marcin Kroczak avaient en tête de réaliser un tour du Léman en kitefoil. Une idée ambitieuse qui trottait également dans l’esprit de Thierry Langenberger, président de l’association romande de kitesurf : « Quand ces jeunes m’ont parlé de leur projet, j’ai tout de suite voulu les aider. Cela faisait longtemps que nous voulions créer ce record, déclare-t-il. J’ai demandé à la société nautique de genève, qui héberge déjà les Rubans violet et bleu, d’intégrer nos engins au règlement. Malheureusement, ce dernier n’admet que les supports véliques éligibles au Bol d’Or et exclut de fait les kites. Notre association a donc pris l’initiative de créer son propre record : le Ruban orange. »

Belle bise

Ni une ni deux, un règlement est édité, le parcours tracé en tenant compte de l’interdiction du kite dans la rade de Genève. Le 8 juillet, aux alentours de 13 heures, les étoiles s’alignent. Les conditions de bise sont idéales pour lancer une première tentative. Un bateau de sécurité piloté par Thierry Langenberger, est affrété. Au départ de la plage du Vengeron (GE), les deux compères s’élancent à cinq minutes d’intervalle, tous deux avec des ailes Ozone R1 V4 de 11 m2. Dès les premières heures, Marius de Mourgues creuse l’écart et passe la marque de mi-parcours au Bouveret avec un écart relatif de 7 minutes. Il va accroître son avance lors de la descente du lac avec une trajectoire ultratendue et des pointes à 33 nœuds, contre 31 nœuds pour Marcin. La bise forcissante tout au long de la journée va donner lieu à un incroyable finish. Marius de Mourgues va littéralement pulvériser le temps de référence du Ruban Bleu et établir un chrono de 3 heures 40 minutes et 56 secondes, tandis que Marcin Kroczak bouclera son parcours 13 minutes plus tard.

En solitaire et avec de petits moyens, les kiters sont parvenus à surpasser largement les performances des équipages véliques. De quoi donner de la suite dans les idées à d’autres passionnés de kite qui pourraient se laisser tenter par l’aventure. « L’association romande de kite va soutenir ce nouveau défi et espère le voir se développer, explique Thierry Langenberger. C’est pour cette raison que nous mettons en jeu un prize money de 1’000 CHF, mais il serait intéressant de faire grandir cette enveloppe avec quelques sponsors. » Ainsi, le Léman, second lac européen, pourrait bien voir à l’avenir quelques grands noms du foil débarquer pour remporter le d’ores et déjà mythique Ruban orange.

Den Genfersee kitefoilend umrunden, das wär’s, dachten die Studenten Marius de Mourgues und Marcin Kroczak und wandten sich mit ihrem ehrgeizigen Plan an den Vorsitzenden der Association Romande de Kitesurf, Thierry Langenberger. «Als die Jungs mir von ihrem Vorhaben erzählten, war ich sofort Feuer und Flamme. Die Idee für diesen Rekord hatten wir nämlich schon lange», erklärt er. Ich bat die société nautique de genève, die schon das Violette und das Blaue Band vergibt, unsere Geräte in das Reglement aufzunehmen. Leider erlaubt der Jachtclub aber nur Segelboote, die beim Bol d’Or teilnahmeberechtigt sind, und schliesst Kites de facto aus. Unser Verein hat daher die Initiative ergriffen und einen eigenen Rekordwettbewerb ins Leben gerufen: das ‹Orange Band›.»

Bombastische Bise

Gesagt, getan: Ein Reglement wird verfasst und die Strecke festgelegt, wobei berücksichtigt wird, dass Kiten im Genfer Hafenbecken verboten ist. Am 8. Juli dann, um circa 13 Uhr: Aufstellung der Stars zum Rennen. Die Bisenlage ist ideal für einen ersten Versuch, der von Thierry Langenberger im Sicherheitsboot begleitet wird. Die beiden Freunde starten mit fünf Minuten Abstand an der Plage du Vengeron (GE), beide mit einem 11 m2-Kite (Ozone R1 V4). Marius de Mourgues vergrössert rasch die Führung und passiert die Halbzeitmarke bei Le Bouveret mit einem relativen Vorsprung von sieben Minuten. Diesen baut er beim Hinuntersegeln des Sees mit einem ultrastrammen Kurs und Spitzen von 33 Knoten gegenüber Marcin, der 31 Knoten schafft, weiter aus.

Dank der über den Tag zunehmenden Bise kommt es zu einem unglaublichen Finish. Marius de Mourgues pulverisiert die Referenzzeit des Blauen Bandes regelrecht und stellt eine Bestzeit von 3 Stunden 40 Minuten und 56 Sekunden auf, während Marcin Kroczak seine Fahrt 13 Minuten später abschliesst.

Im Alleingang und mit wenigen Mitteln haben es die Kiter geschafft, die Leistung der Segelteams deutlich zu übertreffen. Ihr Beispiel wird gewiss Schule machen und andere passionierte Kiter dazu anregen, sich ebenfalls auf dieses Abenteuer einzulassen. «Die Association Romande de Kitesurf wird diesen neuen Rekordwettbewerb beibehalten und hofft auf regen Teilnehmerzuwachs», erklärt Thierry Langenberger. «Daher loben wir jetzt ein Preisgeld von 1’000 CHF aus, wobei es toll wäre, wenn wir den Betrag mithilfe einiger Sponsoren noch erhöhen könnten». Gut möglich also, dass sich in Zukunft noch so einige grosse Foilsportler aufmachen werden, um auf dem zweitgrössten See Mitteleuropas das jetzt schon legendäre Orange Band zu holen.

Hydros.ch, le foiler qui détient depuis 2014 le Ruban bleu.

Das Tragflügelboot Hydros.ch, seit 2014 Inhaber des Blauen Bands.

SKA Freestyle Swiss Series 2023

La compétition nomade a un bel avenir

Flexibles Konzept mit grosser Zukunft

En juin dernier, c’était le retour des SKA Freestyle Swiss Series. Pour leur seconde édition, le concept a convaincu à nouveau un beau plateau de 30 riders de venir se mesurer en freestyle sur trois supports : foil, twintip et strapless.

Texte : Quentin Mayerat

Im Juni fanden wieder die SKA Freestyle Swiss Series statt. Auch die zweite Austragung war ein voller Erfolg: 30 Riderinnen und Rider traten in den drei Freestyle-Disziplinen Foil, Twintip und Surf Strapless gegeneinander an. Text: Quentin Mayerat

G«râce au choix flexible de notre lieu de compétition, nous avons eu deux jours de bon vent, ce qui ne va pas de soi en Suisse et a donné des résultats justes et mérités dans toutes les catégories », s’est félicitée Elena Lengwiler, présidente du comité d’organisation – retrouvez son portrait sur la page de droite. La recette du succès des SKA Freestyle Swiss Series tient avant tout à son identité nomade. Trois spots potentiels sont susceptibles de l’accueillir – Silvaplana, Urnersee et Saint-Blaise – et la décision n’est communiquée que 48h à l’avance en fonction de la météo ! Pour la seconde année consécutive, Éole a donné rendez-vous aux riders sur le lac d’Uri et ces derniers ont pu envoyer leurs meilleurs tricks !

«Dank der flexiblen Wahl des Austragungsortes hatten wir zwei Tage guten Wind, was in der Schweiz nicht selbstverständlich ist und in allen Kategorien zu fairen und verdienten Resultaten führte», freute sich Elena Lengwiler, Leiterin des Organisationskomitees, deren Porträt ihr auf der rechten Seite findet. Der Erfolg der SKA Freestyle Swiss Series ist vor allem auf die spontane Festlegung des Schauplatzes zurückzuführen. Auf welchen der drei potenziellen Spots – Silvaplana, Urnersee oder Saint-Blaise – die Wahl fällt, wird erst 48 Stunden im Voraus abhängig von den Wettervorhersagen bekannt gegeben. Wie schon im Vorjahr meintes es Aiolos am besten mit dem Urnersee, der dann auch ideale Bedingungen für die genialsten Tricks bot.

Comme des pros

Spécialement venus d’Espagne pour l’occasion, trois juges du GKA Kite World Tour ont fait le déplacement. Un véritable plus pour la compétition qui peut désormais se targuer d’avoir des critères de notation proches des standards internationaux. Une chance également pour les riders qui ont pu se familiariser avec le jugement sur l’eau et profiter des conseils avisés des juges.

Au terme d’un week-end de rêve à Isleten, l’enthousiasme était palpable. Les SKA Freestyle Swiss Series reviendront en 2023, mais qui sait où ? Silvaplana, Isleten ou Saint-Blaise ?

→ Plus d’infos sur www.swisskitesailing.ch

Winners 2022

Men

Foil

Twintip

Surf Strapless

Sacha Oberhänsli

Bruce Kessler

Hendrick Lopes

Wie bei den Profis

Die Bewertung übernahm ein eigens aus Spanien angereistes dreiköpfiges Jury-Team der GKA Kite World Tour. Ein echtes Plus für den Wettkampf, der sich nun mit internationalen Standards ähnlichen Bewertungskriterien rühmen kann. Eine Chance auch für die Riderinnen und Rider, die sich mit dem Wertungssystem vertraut machen und von den wertvollen Tipps der Jury profitieren konnten.

Am Ende dieses traumhaften Wochenendes in Isleten war auf allen Seiten Begeisterung zu spüren. Auch 2023 werden die SKA Freestyle Swiss Series wieder stattfinden – nur wo? Silvaplana, Isleten oder Saint-Blaise?

→ Weitere Infos unter www.swisskitesailing.ch.

Women

Andrea Zust

Natascha Bänziger

Simona Schatzmann

©Lukas Pitsch
©Lukas

Elena Lengwiler

De ses débuts aux championnats du monde

Im Eiltempo von den Anfängen zu den Weltmeisterschaften

À 26 ans, la rideuse de Walensee s’engage pour le kitesurf suisse. Elle organise l’un des événements phares de l’année, les SKA Freestyle Swiss Series, et rêve de qualifier notre nation aux JO de Paris. Un projet qu’elle n’avoue pour l’instant qu’à demi-mot, tant elle a de la peine à y croire : elle a commencé le kite il y a tout juste quatre ans.

Texte : Pauline Katz

Elena Lengwiler (anciennement Bosshard, car récemment mariée !) a commencé le kite il y a quatre ans, s’est mise au foil deux ans plus tard et a participé à ses premiers championnats du monde cette année. En se classant en milieu de tableau, elle a démontré qu’elle avait sa place dans l’élite mondiale. Elena ne s’étant presque jamais confrontée à d’autres filles, elle a elle-même été surprise de sa performance, tout en la savourant avec bonheur. La rideuse de Walensee a les pieds sur terre, mais se permet de rêver aux JO. Compte tenu de sa progression hyper rapide et de sa motivation, elle a déjà prouvé qu’elle avait parfaitement le potentiel de qualifier la Suisse en Formula kite.

Elena ne va pas seulement vite sur l’eau, c’est aussi une organisatrice hors pair. C’est pendant ses études en management du sport que l’idée lui est venue et qu’elle a créé les SKA Freestyle Swiss Series.

La saison 2023 d’Elena s’annonce chargée. Elle souhaite participer aux compétitions internationales tout en poursuivant ses études et en travaillant à temps partiel pour financer le tout. Grâce à sa participation aux championnats du monde, elle sait exactement sur quoi travailler pendant ses entraînements hivernaux et se réjouit de retourner à l’eau. Et bien évidemment, elle organisera une nouvelle fois son événement de cœur, une aventure humaine qu’elle apprécie énormément : « C’est juste incroyable de voir tout le monde heureux lors des SKA Freestyle Swiss Series. »

Elena Lengwiler (26) engagiert sich für den Schweizer Kitesport. Die Riderin vom Walensee organisiert einen der wichtigsten Events des Jahres: die SKA Freestyle Swiss Series. Und auch wenn sie es kaum zu sagen wagt – immerhin kitet sie gerade mal seit vier Jahren – träumt sie davon, der Schweiz einen Nationenplatz für die Olympischen Spiele in Paris zu sichern.

EText: Pauline Katz

lena Lengwiler (ehemals Bosshard – sie hat kürzlich geheiratet!) hat vor vier Jahren mit dem Kiten angefangen, sich zwei Jahre später ans Foilen gewagt und in diesem Jahr an ihren ersten Weltmeisterschaften teilgenommen. Mit einem mittleren Tabellenplatz hat sie bewiesen, dass sie zur weltweiten Elite gehört. Da sie sich zuvor fast nie mit Surferinnen ihrer Altersklasse gemessen hatte, war Elena selbst von ihrer Leistung überrascht – und überglücklich! Trotz ihrer Bodenständigkeit wagt sie es nun, von Olympia zu träumen. Ihre hyperrasanten Fortschritte und ihre Motivation lassen keinen Zweifel daran, dass sie das Zeug dazu hat, der Schweiz einen Nationenplatz in der «Formula Kite» zu sichern.

Elena glänzt nicht nur auf dem Wasser, sie ist auch ein einzigartiges Organisationstalent. Während ihres Sportmanagement-Studiums kam ihr die Idee zur Gründung der SKA Freestyle Swiss Series, die sie sodann in die Tat umsetzte.

Für die Saison 2023 hat Elena schon viel vor. Sie möchte an internationalen Wettkämpfen teilnehmen, aber auch ihr Studium fortsetzen. Daneben arbeitet sie in Teilzeit, um das alles zu finanzieren. Durch die Teilnahme an den Weltmeisterschaften weiss sie genau, woran sie während des Trainings im Winter arbeiten muss, zugleich freut sie sich schon darauf, wieder aufs Wasser zu können. Und natürlich wird sie auch wieder ihren Herzensevent organisieren, der, wie sie findet, ein super gemeinschaftliches Abenteuer ist: «Es ist einfach unglaublich schön zu sehen, wie alle an den SKA Freestyle Swiss Series Spass haben!»

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Camille Losserand

Talentueuse kiteuse en progression

exponentielle

Kite-Talent mit steiler Erfolgskurve

À 19 ans, Camille Losserand fait déjà partie de l’élite mondiale en kitesurf. Du talent, Camille en a à revendre. En s’exilant à Tarifa, la Lausannoise l’a confirmé en progressant à toute vitesse.

Texte : Pauline Katz

Camille Losserand a grandi à Lausanne et c’est un peu par hasard qu’elle a découvert le kite à l’âge de douze ans. Depuis ce coup de foudre, elle n’a plus jamais lâché son aile et vit aujourd’hui une partie de l’année à Tarifa où elle s’entraîne et prépare son bac à distance. Le truc de Camille, c’est le strapless, la liberté pure. Sur son surf, elle enchaîne les figures aériennes et surfe les vagues, quand il y en a. En coupe du monde, Camille s’aligne avec sa planche en big air et en kitesurf, épreuve mélangeant souvent le surf et le freestyle. En devenant kitesurfeuse pro, Camille prouve que la Suisse à sa place sur la scène internationale. Une sucess-story qui, on l’espère, motivera d’autres jeunes talents suisses.

Camille Losserand ist erst 19 – und schon eine der besten Kitesurferinnen der Welt. Mit Talent ist die Lausannerin reich gesegnet, was der rasante Fortschritt beweist, den sie in ihrer zweiten Heimat Tarifa hingelegt hat. Text: Pauline Katz ©Toby

Camille Losserand ist in Lausanne aufgewachsen und hat das Kiten mit zwölf Jahren eher zufällig entdeckt. Der Funke ist sofort übergesprungen! Inzwischen lebt sie ihre grosse Leidenschaft einen Teil des Jahres in Tarifa, wo sie sich neben dem Training auf ihre Fern-Matura vorbereitet. Strapless ist voll ihr Ding, Freiheit pur. Auf ihrem Board schüttelt sie einen Aerial Trick nach dem anderen aus dem Ärmel und lässt keine Welle aus. Beim World Cup punktet sie in den Disziplinen Big Air und Kite-Surf, wo oft ein Mix aus Wave und Freestyle gefragt ist. Camille beweist durch ihren Aufstieg in die Profiliga, dass die Schweiz international dabei ist. Eine Erfolgsstory, die hoffentlich andere junge Schweizer Talente motivieren wird.

Bromwich

Déjà championne du monde

Quand Camille nous raconte son meilleur souvenir de l’année, elle nous parle du camp d’entraînement « Young Blood » organisé par son sponsor Duotone et même pas de sa victoire aux championnats du monde junior. La preuve que si Camille fait du kite, c’est par pure passion et que ses victoires ne sont que la cerise sur le gâteau. Mais ne vous détrompez pas, Camille est une machine de compétition et enchaîne les victoires. Cette année, en plus de son titre de championne du monde junior, elle est vice-championne du monde de big air chez les pros. À ses deux plus gros succès, il faut encore ajouter plusieurs titres de championne de Suisse et d’Espagne. Et comme chez les Losserand, le kite fait partie de l’ADN familial, la petite sœur Charlotte est déjà vicechampionne d’Espagne à tout juste 15 ans.

Programme alléchant

Quand Camille nous raconte la suite de ses aventures, on embarquerait bien avec elle. Elle passera tout d’abord un mois au Brésil pour s’entraîner dans les vagues en vue de la dernière étape mondiale de l’année qui aura lieu à Taiba fin novembre. Aucun doute que le résultat sera au rendez-vous. Pas très étonnant et même heureusement, Camille prendra l’année prochaine, une fois son bac en poche, une année sabbatique. Les étapes de coupe du monde étant de plus en plus orientées surf, elle souhaite s’entraîner un maximum dans les vagues. Pour cela, elle envisage des destinations qui nous font déjà saliver, comme l’Afrique du Sud, le Cap-Vert ou encore l’île Maurice. Et si on parle objectifs pour l’année prochaine, il semble que seule la première place intéresse encore notre championne suisse.

Jetzt schon Weltmeisterin

Als bestes Erlebnis des Jahres nennt Camille nicht etwa ihren Sieg am Youth World Cup, sondern «Young Blood», das Trainingscamp ihres Sponsors Duotone. Sie kitet eben aus purer Leidenschaft, da ist ein Podestplatz allenfalls das Sahnehäubchen. Nichtsdestotrotz ist Camille eine Wettkampfmaschine, die Siege am laufenden Band einfährt! Dieses Jahr hat sie nicht nur den Weltmeistertitel bei den Junioren geholt, sondern ist auch Vizeweltmeisterin im Big Air bei den Profis geworden. Zu diesen beiden grössten Erfolgen gesellen sich noch mehrere Meistertitel in der Schweiz und Spanien. Und weil das Kiten den Losserands im Blut liegt, ist auch Camilles kleine Schwester Charlotte schon mit fünfzehn spanische Vizemeisterin.

Ein Programm zum Neidischwerden

Wenn Camille erzählt, was sie als Nächstes vorhat, würde man am liebsten mitkommen: Zuerst steht ein Monat Brasilien an, wo sie in den Wellen für den letzten World-Cup-Tourstopp des Jahres Ende November in Taiba trainieren wird. Der Erfolg wird zweifellos nicht auf sich warten lassen! Wenig überraschend und zum Glück für den Kitesport will Camille nächstes Jahr, wenn sie ihren Schulabschluss in der Tasche hat, ein Sabbatical machen. Da bei den World-Cup-Tourstopps Wave immer mehr im Vordergrund steht, möchte sie so viel wie möglich in den Wellen trainieren, und zwar in Südafrika, auf den Kapverden oder auch auf Mauritius. Destinationen, bei denen man unwillkürlich auch Lust bekommt! Welche Ziele hat sie für nächstes Jahr? Ganz klar, da will unsere Schweizermeisterin ganz nach oben.

©Toby Bromwich

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En couverture / Titelseite

Bruce Kessler, aussi à l’aise sur l’eau que sur la neige, a fait des JO de Paris 2024 son objectif.

Bruce Kessler, Profi auf Wasser wie auf Schnee, möchte an Olympia 2024 in Paris teilnehmen.

Le foil ne cesse d’étendre sa base de pratiquants, notamment à travers le foil pumping. Steeve Fleury en est l’un des pionniers en Suisse.

Das Foilen findet immer mehr Anhänger, vor allem durch das Pumpfoilen, zu dessen Pionieren in der Schweiz Steeve Fleury gehört.

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Éditeur / Herausgeber

Erratum : Boards #5 - Ägerisee, p. 32

Dans notre précédent magazine, nous présentions le magnifique lac d’Ägeri qui peut offrir de belles sessions par foehn. Nous mentionnions notamment un spot prisé des kiters, celui de Monsieur Nussbaumer, impasse Kirchmattweg, à Oberägeri. À la demande du propriétaire des lieux, nous précisons que ce terrain est privé et qu’il s’agit de respecter ses consignes. Lorsque la barrière est fermée, merci de ne pas entrer. Elle est toutefois régulièrement ouverte, les habitués du spot laissent en principe 5 à 10 CHF dans sa boîte aux lettres pour le parking.

Erratum: Boards #5 - Ägerisee, S. 32

In unserer letzten Ausgabe haben wir den wunderschönen Ägerisee vorgestellt, der bei Föhn tolle Sessions ermöglicht. Dabei haben wir einen unter Kitern beliebten Spot auf dem Gelände von Herrn Nussbaumer in der Sackgasse Kirchmattweg in Oberägeri erwähnt. Er hat uns gebeten klarzustellen, dass es sich um Privatgelände handelt und seine Hinweise zu beachten sind. Bitte das Gelände bei geschlossener Schranke nicht betreten. Sie ist jedoch regelmässig geöffnet und die Stammgäste werfen grundsätzlich 5 bis 10 Franken für das Parkieren in seinen Briefkasten.

Impressum

Edition

GMT PUBLISHING

Rue des Vollandes 23 1207 Geneva T. +41 22 404 20 27 M. +41 79 307 96 41 info@skippers.ch

Brice Lechevalier, Quentin Mayerat

Rédacteur en chef / Chefredakteur quentin.mayerat@skippers.ch

Rédaction / Redaktion

Quentin Mayerat, Patricia Oudit, Pauline Katz, Marion Froidevaux, Marc Weiler

Photos / Fotos

Louis Taurel, Lukas Pitsch, JBernard, Tanja Ecker, Jens Hogenkamp, Linopopins, CC Films, Sailing Energy, Tobias Meier, Yellow Flag, Ondrej Kolacek, Sven Piek, John Carter, Alain Luck, Christoph Keil, Michael Christen, Christian Wolfensberger, Eric Bellande, Roger Gruetter, Adam Szabo-Jilek, Fabio Storm, Oddbox, Elmar Bossard, Jeremy Bernard, Dom Daher, Sébastien Aubord, Julian Mallol, Marc Weiler, Strizy, Mic Munz, Edwin Westra, Loris Von Siebenthal, Max Riton, Toby Bromwich.

Graphisme / Design

Joseph Favre

Traduction allemande / Deutsche Übersetzung

Ulrike Hartmann - www.hartmann-uebersetzungen.de

Responsable commercial / Verkaufsleitung quentin.mayerat@skippers.ch

Impression / Druck

PCL Presses Centrales SA

Prochaine parution / Nächstes Erscheinungsdatum Automne 2022 / Herbst 2022

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Klaas Voget PHOTO Toby Bromwich

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