Boards#2

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Quel futur pour la wing ?

GEAR

Wie sieht die Zukunft des Wings aus?

Toute l’actu des associations de kite

SPECIAL KITE

Aktuelles von den Kite-Verbänden

Prêts pour le downwind ?

Redécouvrez la Bienne Connexion

KITESURF SUP WINDSURF

Bereit für den Downwinder?

Einblicke in die Bieler Connection

Maxime Chabloz
Bruce Kessler

Auf zu neuen Ufern mit unserem Ray Air! Müheloses Gleiten, Kippstabilität und jede Menge Flow - der Ray Air garantiert aufregende Abenteuer, ist leicht zu transportieren und in zwei hochwertigen Technologien erhältlich: Premium und Pure. Der 13'6" Ray Air Premium ergänzt die beiden bisherigen Größen (11'6" und 12'6") und ist das perfekte Board für schwerere Fahrer oder längere Touren mit viel Gepäck.

Les performances sans concessions, fluides et douces de la gamme nous ont poussé à étendre la gamme à trois nouvelles tailles. La nouvelle 13’6 ”peut accueillir des pratiquants plus lourds et des bagages supplémentaires. Avec une ligne de flottaison maximisée, deux choix de construction de qualité supérieure (pression / rigidité inégalé) : l’aventure n’attend plus que vous.

RAY
× 31" / 12'6" × 32"
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KAIMANA SURF LEASH

Attention elle déferle… La passion suisse de la glisse

Aufgepasst! Sie kann jeden packen ... die Leidenschaft für den Gleitsport

Qui l’aurait cru ? Le torrent d’histoires que Boards entend partager n’est pas près de se tarir. En parcourant la Suisse, ses lacs, en rencontrant les acteurs du monde de la glisse, nous réalisons peu à peu tout le sens que prend notre média, placé au cœur d’un écosystème qui se distingue par sa créativité, son engouement, son dynamisme. En dépoussiérant l’histoire de nos sports, on se rend compte à quel point la Suisse occupe une place unique dans leur développement.

Nous vous donnons rendez-vous à Bienne, symbole du multilinguisme helvétique et épicentre européen du développement de la glisse grâce à une bande de brico-concepteurs qui s’est mise à l’œuvre dès la fin des années 70. Zoomons également sur des trajectoires individuelles étonnantes, celle de Maurus Strobel, champion du monde de skate, puis fondateur une décennie plus tard de la marque Indiana Paddle & Surf. Ou encore de Karin Jaggi qui totalise plus de titres mondiaux qu’Antoine Albeau… mais moins que Björn Dunkerbeck ! Les jeunes sont à l’honneur : Maxime Chabloz et Bruce Kessler sont les ambassadeurs d’un kite suisse en parfaite santé. Un état de forme qui se rencontre également dans nos colonnes puisque les trois principales associations de kitesurf du pays ont choisi Boards comme média officiel, et vous retrouvez désormais un carnet « Special Kite » dans la seconde partie de votre magazine.

L’été arrive, il est temps de troquer pandémie et autre virus frétillant pour un peu d’évasion. Nul besoin de partir à l’autre bout du monde pour recharger les batteries avec une bonne session de SUP, de kite ou de windsurf. Notre pays regorge de lacs et de potentiel. Il n’appartient qu’à nous d’exploiter ses ressources ! Dans le tumulte de la crise, notre économie s’est aussi trouvée fragilisée, nos pensées vont aux écoles et aux shops qui ont su passer la vague, non sans sacrifices. Ces derniers constituent un maillon essentiel pour le développement et la dynamisation des sports de glisse. À l’heure de la concurrence internationale exacerbée, nul doute qu’une petite visite cet été leur fera chaud au cœur.

En attendant, profitez de cette lecture qui en appelle à d’autres, profitez de cette saison qui en appelle à d’innombrables. Souvenez-vous aussi que votre magazine Boards est prix libre, et que vous pouvez à tout moment témoigner votre soutien avec une contribution de votre choix sur boards.skippers.ch.

Wer hätte das gedacht? Der Fluss an Themen, über die Boards berichten möchte, wird noch lange nicht versiegen. Auf unseren Reisen durch die Schweiz und an ihre Seen sowie bei unseren Begegnungen mit den Akteuren der Gleitsportwelt erkennen wir nach und nach die Bedeutung unseres Magazins inmitten eines Ökosystems, das sich durch seine Kreativität, Begeisterung und Dynamik auszeichnet.

Auf der Suche nach den grauen Anfängen unserer Sportarten werden wir uns der einzigartigen Rolle der Schweiz in deren Entstehungsgeschichte bewusst. Wir nehmen euch mit auf eine Reise in die Stadt Biel, die Symbol für die Mehrsprachigkeit der Schweiz ist und –dank einer Clique aus kreativen Bastlern, die Ende der 70er-Jahre aktiv war – bei der Entwicklung des Surfsports das Epizentrum Europas war. Des Weiteren beschäftigen wir uns mit den erstaunlichen Lebenswegen Einzelner, darunter Maurus Strobel, einst Skateboarding-Weltmeister und circa 10 Jahre später Gründer der Marke Indiana Paddle & Surf; oder auch Karin Jaggi, die insgesamt mehr WM-Titel als Antoine Albeau ... aber weniger als Björn Dunkerbeck besitzt!

Auch die Jugend kommt nicht zu kurz: Maxime Chabloz und Bruce Kessler stehen für einen Schweizer Kitesport, der sich in Topform befindet. Ein Zustand, der sich auch in unserem Magazin widerspiegelt, das von den drei grössten Kitesurf-Verbänden des Landes als offizielles Informations- und Mitteilungsmedium ausgewählt wurde. So findet ihr von nun an ein «Special Kite» im zweiten Teil eures Magazins.

Der Sommer kommt und es wird Zeit, sich eine kleine Auszeit von Corona und Co. zu nehmen. Man muss gar nicht bis ans andere Ende der Welt fahren, um seine Akkus mit einer tollen SUP-, Kite- oder Windsurfsession wieder aufzuladen. Unser Land bietet eine Fülle von Seen und Möglichkeiten – wir müssen sie nur nutzen! Auch unsere Wirtschaft wurde im Strudel der Corona-Krise durcheinandergewirbelt. Respekt vor allen Surfschulen und -shops, denen es gelungen ist, sich über Wasser zu halten, wenn auch nicht ganz ohne Verluste. Sie sind unverzichtbar, wenn es darum geht, die Entwicklung des Gleitsports voranzutreiben. Angesichts des harten internationalen Wettbewerbs freuen sie sich in diesem Sommer sicherlich ganz besonders über euren Besuch.

Bis dahin geniesst dieses Magazin, geniesst diese Saison – beides mit der Aussicht auf unzählige Fortsetzungen. Denkt auch daran, dass ihr Boards zu einem selbst bestimmten Preis erstehen könnt. Mit einem beliebigen Beitrag könnt ihr auf boards.skippers.ch jederzeit eure Unterstützung bekunden.

©Carlos Martin Casas

AILES // WINGS // FRONTFLÜGEL

5 10 20 15 25 30 Knots

LK FREERIDE

LK PERFORMANCE LK SPEED

STABILISATEURS STABILIZERS HECKFLÜGEL LK1 STAB.

PLAGE OPTIMALE PLAGE D’UTILISATION OPTIMAL RANGE // OPTIMALER BEREICH USING RANGE // EINSATZBEREICH

VENT LEGER LIGHT WIND LEICHTWIND

LIGHTWIND

STABILITÉ // STABILITY // STABILITÄT

La compatibilité des ailes est conservée sur les mats Envol & LK1.

The wings compatibility is kept on the Envol Mast & LK1.

Die Flügel sind auch mit Envol Mast & LK1 kompatibel.

VENT FORT STRONG WIND STARKWIND

PERFORMANCE

FREERIDE

VITESSE // SPEED GESCHWINDIGKEIT

MAT LK1 STANDARD STANDARD MAST LK1

MAT LK1 PERFORMANCE PERFORMANCE MAST LK1

Sommaire

> INTERVIEW

08

Maxime Chabloz – Ressourcé et prêt à gagner

Maxime Chabloz – Mit neuer Energie bereit für den Sieg > STORY

14

La Bienne Connexion – Plongeons dans les origines du virus de la glisse

Die Bieler Connection – Wo das Surfvirus seinen Ursprung hat

20 Bruce Kessler – Send big or go home

> TRIPS

26

Thomas Oschwald – 3000 km en SUP pour défendre le droit à l’eau potable

Thomas Oschwald – 3000 km auf dem SUP für das Recht auf Trinkwasser

32

Kelvin Dauwalder – Living the dream in Down Under : Spots, crashes & adventures

38 Les expatriés de la glisse – Ces Suisses qui vivent avec le vent

Goodbye Switzerland – ab ins Surfparadies!

Die Schweizer, die mit dem Wind leben

> TRENDS

44 Wing Mania – Jusqu’où ira-t-elle ?

Im Wing-Fieber Wohin geht die Entwicklung?

50 Indiana Paddle & Surf – Du bitume à l’océan en passant par les lacs suisses

Indiana Paddle & Surf – Vom Asphalt über die Schweizer Seen bis zum Ozean

54 Le prone en Suisse

Prone-Paddling in der Schweiz

82 Special Kite

> TIPS

58

Ride Map – Swiss Dream Spots Index – Shops and Schools

72 Feel the foil – Du foil freeride au foil freestyle en 10 étapes avec Balz Müller In 10 Schritten vom Foil Freeride zum Foil Freestyle mit Balz Müller

78 Downwind – Pourvu que ça glisse ! Downwind – Hauptsache Gleiten!

> RIDERS

96 Karin Jaggi – L’art de vivre ses rêves

Karin Jaggi – Die Kunst, seine Träume zu leben

100 Stefan von Rotz – Shaper et garnement

Stefan von Rotz – Shaper und Lausbub

101 Irina Jenni – Du train-train quotidien au top 10 mondial

Irina Jenni – Von der Tretmühle des Alltags in die weltweite Top Ten

102

Daniel Aeberli – La Swiss touch de chez Fanatic

Dani sorgt für Schweizer Touch bei Fanatic

103 Tanja Ecker – The Fearless German

104

Pierre-Yves Mottier – Learn2Windsurf

> AGENDA

108 SUP Tour Schweiz 110 Alpine Lakes Tour

©Nicolas Ganichot

Maxime Chabloz

Après deux années intenses de compétition nonstop, Maxime Chabloz a pu profiter de l’arrêt forcé du calendrier international pour se ressourcer chez lui à Beckenried (NW). Il revient sur sa 4e place mondiale en 2019, sur son envie de mieux faire et sur ses projets d’avenir.

Propos recueillis par Quentin Mayerat

Nach zwei superintensiven Wettkampfjahren hat Maxime Chabloz die aktuelle Zwangspause genutzt, um zu Hause in Beckenried wieder Kraft zu tanken. Hier spricht der Nidwaldner über seinen 4. Platz bei der World Tour 2019, seinen Wunsch, es nächstes Mal besser zu machen, und seine Pläne für die Zukunft.

Das Gespräch führte Quentin Mayerat Ressourcé et

©Matt Georges

Comment as-tu accueilli ta 4e place au général en freestyle sur le GKA Kite World Tour 2019 ?

Je dois avouer que ça a été assez dur à avaler au début. D’autant plus qu’à mi-saison j’étais leader du classement et clairement favori pour la victoire. Ensuite, je n’ai fait que dégringoler, étape après étape. Le pire a peut-être été de chuter de la troisième à la quatrième place lors de mon dernier heat de la saison où je suis tombé de justesse en lançant mon dernier trick. Heureusement, j’ai été bien entouré après cet échec, je suis resté au Brésil quelques jours de plus, j’ai profité de belles sessions, et puis je suis retourné en Suisse pour le ski et tout allait bien.

“ Mon but est toujours de monter sur la première marche du podium du GKA, et vu mon âge, j’ai encore du temps devant moi pour y parvenir ”

Qu’est-ce qu’il t’a manqué pour t’imposer sur le world tour ?

Il faut avant tout énormément d’entraînement. Mais ce qui m’a manqué en fin d’année, c’est surtout de la motivation. Après la première partie de saison, j’étais vraiment au top, je me sentais bien. Avant la reprise du championnat à Maurice, j’étais parti un mois au Brésil où j’ai ridé tous les jours… J’y arrivais super bien, je réussissais tous mes tricks. Mais en réalité, arrivé à la fin de cette période intense, j’étais plus fatigué qu’entraîné, et j’ai perdu ma motivation. Pardessus le marché, alors que je m’étais préparé dans des conditions proches de la perfection au Brésil, je me suis retrouvé sur un plan d’eau médiocre à Maurice. J’avais beaucoup d’attentes, je me suis mis trop de pression et au final je n’arrivais plus à réussir ce que je voulais faire.

Wie war das für dich, als du bei der GKA Kite World Tour 2019 in der Gesamtwertung im Freestyle auf dem 4. Platz gelandet bist?

Das war, zugegeben, am Anfang ganz schön hart. Umso mehr, als ich zur Saisonmitte in der Wertung ganz oben gestanden hatte und klar als Favorit galt. Danach ging es nur noch abwärts, bei jeder Etappe. Am schlimmsten war vielleicht, dass ich bei meinem letzten Heat der Saison wegen eines total unnötigen Sturzes bei meinem letzten Trick vom dritten auf den vierten Platz abgerutscht bin. Zum Glück war ich nach dieser Niederlage nicht alleine; ich bin noch einige Tage in Brasilien geblieben und konnte noch tolle Sessions geniessen. Danach ging’s zurück in die Schweiz zum Skifahren. Die Welt war wieder in Ordnung.

Was hätte es denn gebraucht, damit du dich bei der World Tour hättest durchsetzen können?

“ Mein Ziel ist immer noch die oberste Stufe des Siegertreppchens bei der GKA, und da ich noch jung bin, habe ich noch genug Zeit, um da hinzukommen”

Naja, vor allen Dingen braucht man enorm viel Training. Aber was mir Ende des Jahres vor allem gefehlt hat, war die Motivation. Nach der ersten Saisonhälfte war ich superfit und fühlte mich auch so. Bevor es mit dem Weltcup auf Mauritius weiterging, war ich einen Monat lang in Brasilien und jeden Tag auf dem Wasser. Es lief super, alle meine Tricks klappten. Aber tatsächlich war ich wohl nach dieser intensiven Phase eher erschöpft als gut in Form. Das war’s dann mit der Motivation. Obendrein hatte ich mich in Brasilien unter nahezu perfekten Bedingungen vorbereitet. Dann, auf Mauritius, waren die Verhältnisse auf dem Wasser aber nur mittelmässig. Meine Erwartungen waren ganz schön hochgesteckt. Ich hab’ mich selbst so unter Druck gesetzt, dass das, was ich machen wollte, nicht mehr geklappt hat.

©Matt Georges

Sur quoi vas-tu travailler pour améliorer tes résultats ?

Je vais tout d’abord essayer de m’entraîner plus physiquement. Avant la crise sanitaire, mon plan était de faire un mois de kite au Brésil, mais en sélectionnant des spots qui ressemblent aux sites des compétitions. Pas forcément naviguer dans des conditions idéales, mais sur des plans d’eau fidèles à la réalité du world tour. Je pense aussi qu’il faut pouvoir prendre des vacances du kite, partir en voyage sans toucher son aile. Quand tu fais ce sport tous les jours et qu’il devient ton métier, il finit par te fatiguer. Je vais donc essayer de m’organiser plus de breaks durant la saison.

Woran willst du arbeiten, um deine Ergebnisse zu verbessern?

Erst mal werde ich schauen, dass ich mehr Konditionstraining mache. Vor der Corona-Krise war mein Plan, einen Monat in Brasilien zu kiten, aber an Spots, die den Wettkampf-Orten ähnlich sind. Also nicht unbedingt unter idealen Bedingungen, sondern bei Verhältnissen, die der World-Tour-Realität entsprechen. Ausserdem denke ich, dass man auch vom Kiten mal Urlaub braucht. Einfach mal ohne den Schirm wegfahren. Wenn du den Sport jeden Tag betreibst und er zum Beruf wird, bist du es auch mal leid. Ich werde also versuchen, auch während der Saison mal Pausen einzubauen.

Comment vis-tu cette première partie de saison sans compétition ? Cela te donne des idées pour partir sur d’autres projets ?

En vérité, ça me fait du bien de faire une bonne pause. Ça fait presque deux ans que j’enchaîne le kite en été et le ski en hiver. Maintenant, ça commence à me démanger, même si on peut kiter en Suisse, ce n’est quand même pas la même chose que sur de l’eau salée. J’ai un projet de vidéo que nous allons réaliser en juin avec Balz Müller. L’idée est d’aller chercher du vent sur plusieurs lacs de montagne en Engadine. On ne se connaissait pas et on a sympathisé durant le X-Project cet hiver. C’est un super gars, il est dynamique, toujours motivé, c’est cool de faire quelque chose avec lui. Je ne m’y connais pas tellement en windsurf, mais nous sommes tous les deux des freestylers et je pense que l’on va pouvoir apprendre l’un de l’autre. Penses-tu élargir le champ de tes disciplines : wing, foil, olympisme ? Ou vas-tu te concentrer sur le GKA Kite World Tour ?

Mon but est toujours de monter sur la première marche du podium du GKA, et vu mon âge (19 ans N.D.L.R.) j’ai encore du temps devant moi pour y parvenir. Je ne pense pas que les JO soient une compétition faite pour moi. Si je fais du foil ou de la wing, ce n’est pas pour être le plus rapide; j’aime le fun et les figures. En revanche, je veux élargir mes compétences, dans le futur je ne voudrais pas être le rider sachant uniquement faire du freestyle. J’aimerais être un sportif complet sur l’eau et maîtriser autant le foil que le surf.

Wie ist das für dich, dass jetzt im ersten Saisonabschnitt gar keine Wettkämpfe stattfinden? Bringt dich das auf Ideen für andere Projekte?

Also ehrlich gesagt tut mir die Pause einfach mal gut. Ich schnalle mir jetzt seit fast zwei Jahren im Sommer den Kite und im Winter die Skier an. Es juckt mich zwar langsam wieder in den Fingern, aber obwohl man auch in der Schweiz kiten kann, ist es halt nicht dasselbe wie auf Salzwasser. Ich habe vor, im Juni mit Balz Müller ein Video zu drehen. Wir wollen dazu nach dem besten Wind auf mehreren Bergseen im Engadin suchen. Balz und ich haben uns erst beim X-Project letzten Winter kennengelernt und auf Anhieb gut verstanden. Ein supernetter Kerl, voller Energie, immer motiviert. Es ist cool, etwas mit ihm zusammen zu machen. Ich kenne mich mit Windsurfen nicht so aus, aber wir sind beide Freestyler und können bestimmt voneinander lernen. Denkst du über weitere Disziplinen nach? Wingsurfen, Foilen, Olympia? Oder wirst du dich auf die GKA Kite World Tour konzentrieren?

Mein Ziel ist immer noch die oberste Stufe des Siegertreppchens bei der GKA, und da ich noch jung bin (19, Anm. d. Red.), habe ich noch genug Zeit, um da hinzukommen. Ich glaube, die Olympischen Spiele sind eher nichts für mich. Wenn ich Foilen oder Wingsurfen gehe, dann ohne Wettkampfpläne. Ich will einfach Spass haben und Tricks ausprobieren. Aber meine Kompetenzen erweitern will ich schon. Ich will später nicht zu den Ridern gehören, die nur Freestyle können. Ich möchte schon das ganze Spektrum auf dem Wasser beherrschen, auch Foilen und Surfen.

©Matt Georges ©ydwer.com

Et ta carrière de skieur dans tout ça ?

C’est peut-être l’ironie de cette saison, j’ai aussi terminé 4e des Qualifiers du Freeride World Tour. Disons que dans l’ensemble j’ai eu une bonne saison, même si j’ai été malchanceux lors du dernier event. Lors de mon dernier run, je pensais que tous les riders avant moi avaient fait des performances de malade parce que j’entendais le public qui était super chaud, alors qu’en réalité tout le monde était tombé. J’ai voulu envoyer

du très lourd pour rester dans la course, et comme les autres je suis tombé, ce qui m’a fait descendre à la 4e place. Ensuite, il y a eu le coronavirus, les dernières compétitions ont été annulées et seuls les trois premiers sont qualifiés pour le World Tour. On peut y trouver du positif, car cela me donne encore une année pour progresser et prendre de l’expérience.

Und was ist mit deiner Skikarriere?

Das ist wohl die Ironie dieser Saison: Beim Freeride World Qualifier bin ich auch Vierter geworden. Insgesamt war die Saison aber nicht schlecht, obwohl ich beim letzten Event Pech hatte. Bei meinem letzten Run dachte ich, dass die Rider vor mir eine Wahnsinnsperformance hingelegt hätten, so ausser sich war das Publikum dem Geräuschpegel nach, dabei

waren die alle gestürzt. Ich hab’ also alles gegeben, um im Rennen zu bleiben, und bin dann genau wie die anderen gestürzt. Und auf Platz vier gelandet. Dann kam das Coronavirus, die letzten Rennen wurden abgesagt, und nur die ersten drei sind für die World Tour qualifiziert. Man kann das auch positiv sehen: So habe ich noch ein Jahr, um Erfahrungen zu sammeln und mich zu verbessern.

La Bienne Connexion

Plongeons dans les origines du virus de la glisse

On connaît Silvaplana ou encore Urnersee, mais le lac de Bienne occupe à sa manière une place centrale dans le développement de la culture surf en Suisse. À l’image de la population sympathique, accueillante et modeste, les riders locaux ne chercheront pas à vanter leur histoire, mais quand on s’y intéresse de près, on découvre vite que Bienne et la glisse partagent un destin commun.

Texte : Quentin Mayerat

La Bienne Connexion, une sorte de grande famille informelle qui a la glisse dans le sang. Cela n’a rien d’officiel, mais voilà presque 40 ans que la mafia de la culture surf sévit entre Bienne et La Neuveville. Preuve à charge s’il en fallait, parcourez les bords du lac un soir d’été, et vous avez toutes les chances d’apercevoir une pléiade de windsurfs, kites et autre Stand Up Paddles, la plupart du temps avec le concours d’un joran complice – le thermique local.

Mafia organisée

Tout en haut de la pyramide, on retrouve une clique de shapers responsables de ce grabuge. Il a fallu remonter jusqu’à la fin des années 70 pour les identifier. Souvent amis, parfois associés ou collègues, leur destin s’est lié dès l’instant ou l’un d’entre eux a importé dans les années 70 le premier modèle de Windsurfer. Dès lors, ils n’ont eu qu’une idée en tête : améliorer les planches !

Toujours sur place, « le parrain », Jean Bouldoire, tenait le premier surf shop de Bienne, véritable épicentre d’un séisme qui a secoué la planète glisse. Très vite, avec ses amis de l’époque : Peter Thommen, Peter Naegeli, Deboichet, il va poser les bases d’un petit Maui européen sur les berges du lac de Bienne. Déjà, dans les années 80, on venait de toute l’Europe pour assister au salon annuel de la planche à voile qui se déroulait sur le site de la patinoire ! Et pour cause, cette bande de copains a été l’origine d’un nombre d’inventions remarquables et de collaborations pour le moins exceptionnelles.

Effervescence

C’est d’ailleurs à Jean Bouldoire qu’on doit des bestsellers comme la RS:X. Ce dernier a également été le shaper des planches Olympia, de AHD, ou encore de riders comme Josh Angulo ou Antoine Albeau… On prétend même qu’il serait l’inventeur du flex tail, incontournable à l’époque sur les planches de vague. Autre complice, tout aussi illustre, Peter Thommen, s’est exilé au lac de Garde, puis à Maui pour produire des boards pour Jason Polakow, Josh Stone ou encore Levi Siver. Parmi ses collaborations les plus marquantes, on citera son aventure avec F2 ou encore avec Björn Dunkerbeck avec qui il entretient une amitié de longue date. Il shape désormais ses propres customs et a donné son nom à sa marque de planche : Thommen.

Die Bieler Connection

Brutstätte

Jean Bouldoire verdanken wir übrigens Bestseller wie das RS:X. Ausserdem hat er Boards für Olympia, AHD oder auch Rider wie Josh Angulo oder Antoine Albeau geshaped ... Es wird sogar behauptet, er sei der Erfinder des Flex-Tail, damals ein Must-have bei den Waveboards.

Einen weiteren, nicht minder berühmten Komplizen, Peter Thommen, zog es zunächst an den Gardasee und dann mehr als zehn Jahre nach Maui, wo er Boards für Jason Polakow, Josh Stone oder auch Levi Siver anfertigte. Zu seinen bedeutendsten Kooperationen gehören diejenige mit F2 oder auch mit Björn Dunkerbeck, mit dem ihn eine lange Freundschaft verbindet. Mittlerweile shaped er nach seinen eigenen Vorstellungen Boards unter seinem Namen: Thommen.

Wo das Surfvirus seinen Ursprung hat

Jeder kennt den Silvaplaner- oder den Urnersee, doch dem Bielersee kommt eine ganz besondere Rolle bei der Entstehung der Surfkultur in der Schweiz zu. Sympathisch, herzlich und bescheiden wie die örtliche Bevölkerung ist, würde sie nie mit ihrer Geschichte angeben. Wer sich jedoch genauer dafür interessiert, dem bleibt die Verbindung zwischen Biel und dem Surfen nicht verborgen.

Text: Quentin Mayerat

Die Bieler Connection: eine Art grosse, informelle Familie, die das Surfen im Blut hat. Offiziell bestätigt ist nichts und doch herrscht seit knapp 40 Jahren die Mafia der Surfkultur zwischen Biel und Neuenstadt. Beweis gefällig? Im Sommer, bei einem abendlichen Spaziergang am Seeufer, stehen die Chancen gut, dass man sie sieht: Scharen von Windsurfern, Kitern und Stand-up-Paddlern. Ihr Komplize? Der Joran – der örtliche thermische Fallwind.

Organisierte Mafia

An der Spitze der Pyramide steht eine Clique von Shapern, die für das Ganze verantwortlich ist. Um mehr über sie zu erfahren, mussten wir uns in die späten 70er-Jahre begeben. Sie waren häufig Freunde, Geschäftspartner oder Kollegen und ihr Schicksal verband sie ab dem Zeitpunkt, als einer von ihnen in den 70ern den ersten «Windsurfer» mitbrachte. Von da an hatten sie nur noch eine Idee im Kopf: bessere Boards zu entwickeln!

Gleicher Ort: Jean Bouldoire, der «Pate», Geschäftsführer des ersten Surfshops von Biel, der zum Epizentrum eines Erdbebens wurde, das die Gleitsportwelt erschütterte. Mit seinen damaligen Freunden, Peter Thommen, Peter Naegeli und JeanJacques Deboichet, legte Bouldoire sehr schnell die Grundlagen für ein kleines europäisches Maui am Ufer des Bielersees. Bereits in den 80er-Jahren zog die damalige Windsurfmesse, die jährlich im Eisstadion stattfand, Besucher aus ganz Europa an. So kam es, dass diese Bande von Kumpels einige bemerkenswerte Erfindungen hervorbrachte und recht aussergewöhnliche Kooperationen entstanden.

Tout aussi coupable, Jean-Jacques Deboichet a sévi au sein de la bande avant d’avoir eu le flair de se spécialiser dans les ailerons. Alors que les planches progressaient à une vitesse folle, les ailerons étaient en quelque sorte les parents pauvres du développement. Il s’est penché sérieusement sur la question et au début des années 2000 les ailerons Deboichet étaient devenus incontournables et adoptés par les meilleurs racers de la planète.

Chaîne de contamination

Nous voilà désormais renseignés sur les origines du virus local, des plus virulents semble-t-il. Un des premiers contaminés ne fut autre que Jérôme Bouldoire, le fils du grand Jean. Encore tout jeunot, il a fait son apparition au début des années 90 à l’indoor de Bercy. C’est alors que le Biennois a pris de court les pontes de la discipline et s’est imposé dans le concours de saut devant Robby Naish, Teriitehau, ou encore Dunkerbeck. Sa carrière était lancée, et il a pu s’adonner à sa discipline favorite : les vagues ! Depuis, il est vrai qu’on ne l'a plus revu beaucoup sur les bords du lacs, la platitude des petits plans d’eau ayant eu tendance à l’ennuyer. C’était sans compter l’avènement du foil qui lui a redonné du baume au cœur. Observez bien à l’heure du crépuscule l’été, il y a des chances que vous le voyiez peaufiner ses foiling jibes. Le foil le rapproche des sensations des vagues, du moins, c’est ce qu’il nous a confié.

La liste des talents est encore longue et non exhaustive ! Autre enfant de Bienne, Nils Frei – bien connu chez les voileux en tant que cadre historique du team Alinghi –a aussi exploité au maximum le plan d’eau en planche à voile, et désormais en kite, à l’instar de nombreux Biennois qui ont adopté le cerf-volant au début des années 2000.

Zum Kreis der Schuldigen gehört zudem das Bandenmitglied Jean-Jacques Deboichet, das eines Tages den cleveren Einfall hatte, sich auf Finnen zu spezialisieren. Während die Boards eine rasante Entwicklung durchgemacht hatten, waren die Finnen noch eine Art Stiefkind. Nach seiner intensiven Auseinandersetzung mit dem Thema waren DeboichetFinnen Anfang der 2000er-Jahre aus der Surfwelt nicht mehr wegzudenken und wurden von den weltbesten Racern gefahren.

Infektionskette

Jetzt wissen wir also Bescheid über die Ursprünge des lokalen Virus, das hochansteckend zu sein scheint. Einer der ersten Infizierten war – wie könnte es anders sein – Jérôme Bouldoire, Sohn des grossen Jean. Bereits als ganz junger Kerl war er Anfang der 90er-Jahre beim Indoor-Wettbewerb von Bercy dabei. Damals brachte der Bieler die Grössen der Disziplin in Verlegenheit, als er sich im Jump gegen Robby Naish, Robert Teriitehau und auch Björn Dunkerbeck durchsetzte. Nach diesem Karrierestartschuss widmete er sich seiner Lieblingsdisziplin: Wave! Seitdem traf man ihn allerdings nicht mehr häufig am Seeufer an, ruhige kleine Gewässer langweilten ihn eher. Bis das Foil aufkam ... das war wieder etwas nach seinem Geschmack! Im Sommer, in der Abenddämmerung, stehen die Chancen gut, ihn beim Trainieren seiner Foiling Jibes beobachten zu können. Mit dem Foil fühlt es sich ein wenig an wie in den Wellen – sagt er zumindest.

Die Liste der Talente liesse sich noch ewig fortführen! Ein weiterer Bieler, Nils Frei – unter Seglern seit jeher als feste Grösse des Teams Alinghi bekannt –, hat den See ebenfalls bereits als Surfer und inzwischen auch als Kiter unsicher gemacht, genau wie zahlreiche andere Bieler, die den Drachen Anfang der 2000erJahre entdeckten.

S25 WING-SURFER

The S25 Wing-Surfer takes the rst generation Wing-Surfer’s basic design principle and carries it into the future. The new Wing-Surfer is now available in six sizes: 2.8, 3.6, 4.6, 5.3, 6.0 and 7.2. The addition of large windows creates a safer and more engaging ride for both beginners and advanced. Leading edge diameters have increased substantially combined with an increase in canopy pro le depth which means more on demand power in lighter winds with increased wing rigidity in stronger winds, improving performance in both underpowered and powered conditions on a SUP or foilboard.

Les jeunes recrues

Si les anciens plaideront coupable sans réserve, que dire de la génération qui a suivi ? Ayant bénéficié de l’expérience de leurs aînés et du progrès technologique, elle est parvenue à atteindre un niveau sans précédent. On ne présente plus Balz Müller, mais prenez garde à ses frères qui sauront aussi faire valser les foils comme personne, en particulier Jakob Müller, sponsorisé chez Slingshot, tandis que Clemens s’est fait remarquer pour son freestyle du côté de Leucate, où il a passé une saison au Wesh Center Crew de Julien Taboulet ! Dans la famille freestyle, on retrouve aussi Jérémy Plüss, qui a connu plusieurs incursions dans le top 20 de la PWA, en 2014 et en 2015. Et puis, en descendant le long de la pyramide, on s’aperçoit qu’une génération encore plus jeune frappe à la porte. Hendrick Lopes Witschi, 18 ans, est l’un d’entre eux. Biennois par son père, Capverdien par sa mère, il a naturellement grandi dans un environnement où la glisse est bien plus qu’un hobby, un mode de vie. Entre Nidau et le mythique spot de Ponta Preta, il ne manque jamais une occasion pour envoyer quelques tricks de strapless freestyle en kite, ou pour aller subtiliser les plus belles vagues. En pleine progression, on l’a vu surfer du très très gros cet hiver au Cap-Vert, photos à l’appui.

Hasard ? Concours de circonstances ? L’histoire tient parfois à peu de choses. Si Bienne s’est muée en petite capitale européenne de la glisse, c’est sans aucun doute grâce à cette bande d’amis brico-concepteurs. Mais il ne faut pas oublier son joran d’une grande régularité l’été qui permet depuis 40 ans aux Biennois d’aller se défouler sur l’eau à la sortie du travail. Et finalement, si la culture glisse est si forte, c’est aussi parce que l’ambiance après les sessions est excellente, que l’on se retrouve au SunsetShop de Sascha Biedermann, au mythique Windsurf Club Ipsach, ou sur l’un des innombrables spots dont regorge le lac… On y est bien, tout simplement.

Die jungen Rekruten

Die ältere Generation bekennt sich uneingeschränkt schuldig, doch was ist mit der folgenden Generation? Mit den Erfahrungen der Älteren und dem technischen Fortschritt konnten sie ein beispielloses Niveau erreichen. Balz Müller ist bekannt, doch Achtung vor seinen Brüdern: Auch sie haben das Foilen im Blut, insbesondere Jakob Müller, der von Slingshot gesponsert wird, während Clemens in Leucate, wo er eine Saison in der Surfschule Wesh Center Crew von Julien Taboulet verbracht hat, mit seinem Freestyle von sich reden machte. Zur Freestyle-Fraktion gehört ferner Jeremy Plüss, der sich an der PWA-Tour von 2014 und 2015 mehrfach unter den 20 Besten einreihte. Weiter unten in der Pyramide steht schon eine noch jüngere Generation in den Startlöchern. Hendrick Lopes Witschi, 18 Jahre, gehört dazu. Mit einem Bieler Vater und einer kapverdischen Mutter ist er natürlich in einem Umfeld aufgewachsen, in dem Surfen nicht nur ein Hobby, sondern eine richtige Lebensart ist. Zwischen Nidau und dem legendären Spot Ponta Preta lässt er keine Gelegenheit aus, einige «Strapless Freestyle»-Tricks mit dem Kiteboard hinzulegen oder die schönsten Wellen mitzunehmen. Einige Riesenexemplare davon hat das aufstrebende Talent in diesem Winter auf den Kapverden gesurft – wie Fotos beweisen.

Zufall? Eine Verkettung von Umständen? Manchmal braucht es nicht viel, um Geschichte zu schreiben. Dass aus Biel eine kleine europäische Surfhauptstadt geworden ist, ist zweifellos dieser Clique aus kreativen Bastlern zu verdanken. Nicht ganz unschuldig ist jedoch auch der im Sommer regelmässig wehende Joran, der den Bielern seit 40 Jahren Surfspass pur nach der Arbeit garantiert. Und nicht zuletzt rührt die starke Surfkultur auch von der prima Stimmung nach den Sessions her – sei es im Sunsetshop von Sascha Biedermann, im legendären Windsurfclub Ipsach oder an einem der unzähligen Spots, die der See bereithält ... Man fühlt sich dort einfach wohl!

©Andy Witschi

Bruce Kessler

Le kite suisse compte un autre surdoué dans ses rangs. Bruce Kessler est un jeune qui monte, plein de talent et d’ambition. Imbattable sur la neige, il a remporté le mythique Red Bull Ragnarok 2019 en snowkite et compte bien s’illustrer sur l’eau.

Texte : Quentin Mayerat
Photos : Lukas Pitsch

Send big or go home

Der Schweizer Kitesport hat einen weiteren Überflieger: Bruce Kessler. Das aufstrebende Jungtalent steckt voller Ambitionen. Unschlagbar auf Schnee, schickt sich der Sieger 2019 des legendären Snowkiting-Events Red Bull Ragnarok an, das Wasser zu erobern.

Text: Quentin Mayerat Fotos: Lukas Pitsch

Si vous naviguez ou skiez dans les Grisons, vous verrez peut-être Bruce Kessler voler au-dessus de vos têtes. Le jeune homme de 20 ans originaire de Coire sait s’y prendre quand il s’agit de décoller : il part haut, extrêmement haut. Sur l’eau, il n’a fait qu’une bouchée de l’Engadin Marathon l’an passé, en bouclant le mythique parcours sur le lac Silvaplana en 38 minutes et 50 secondes, quasiment une minute devant son plus proche poursuivant. Une nouvelle star suisse du kite serait-elle en gestation ?

De l’eau gelée à l’eau liquide

De l’aveu de Bruce, il lui manque encore ce petit quelque chose pour être compétitif sur le GKA Kite Wolrd Tour, mais ce n’est pas l’envie qui lui manque de travailler son freestyle en vue de s’aligner sur ses premières épreuves de coupe du monde. En attendant de trouver des sponsors lui permettant de vivre son rêve, « mener une carrière de kiter professionnel », le Grison s’entraîne dur en son pays : « J’habite à une vingtaine de minutes de la Walensee, – le spot où j’ai commencé – ce qui me permet d’y naviguer souvent. Et tous les week-ends, je regarde où les conditions sont bonnes – en Suisse ou à proximité – pour profiter des meilleures sessions. J’adore le lac de Côme qui offre un vent super et surtout un cadre italien très sympa », raconte-t-il. Car Bruce semble d’abord lier le kite au plaisir, à un mode de vie qu’il a complètement embrassé dès son plus jeune âge, à huit ans, quand son père lui a mis entre ses mains sa première aile. C’est d’ailleurs en kiteski qu’il a tiré ses premiers bords, avant de passer de l’eau gelée à l’eau liquide. Quoi de plus naturel en vivant au cœur des Alpes ?

Beim Surfen oder Skifahren in Graubünden stehen die Chancen gut, Bruce live in der Luft zu erleben. Beim Abheben macht dem aus Chur stammenden 20-Jährigen keiner was vor. Er fliegt hoch. Extrem hoch. Den Engadin Marathon im vergangenen Jahr hat er mit links absolviert, indem er die berühmte Strecke auf dem Silvaplanersee in 38 Minuten und 50 Sekunden und damit knapp eine Minute vor seinem engsten Verfolger bewältigte. Ein neuer Stern am Schweizer Kite-Himmel?

Vom gefrorenen zum flüssigen Wasser

Um bei der GKA Kite World Tour mithalten zu können, reicht es noch nicht ganz, gibt Bruce zu, aber an Motivation mangelt es ihm nicht: Er setzt alles daran, um sich im Freestyle für seine ersten WeltcupErfahrungen fit zu machen. Während der Bündner noch Sponsoren sucht, die es ihm ermöglichen, seinen Traum von einer «Karriere als professioneller Kiter» zu verwirklichen, trainiert er hart in seiner Heimat: «Ich wohne ungefähr zwanzig Minuten vom Walensee entfernt, dem Spot, wo ich angefangen habe. Da kann ich oft kiten. Und jedes Wochenende schaue ich, wo die Bedingungen gerade gut sind, in der Schweiz oder in der Nähe, um beste Sessions zu surfen. Ich liebe den Comersee mit seinem super Wind, und vor allem das italienische Flair da», erzählt er. Es scheint also, dass Kitesurfen für Bruce vor allem eins bedeutet: Spass und Lebensfreude, und das schon seit dem 8. Lebensjahr, als sein Vater ihm seinen ersten Schirm in die Hand drückte. Seine ersten Schritte im Kiten hat er übrigens beim Kite-Skiing gemacht und erst später das gefrorene Wasser gegen flüssiges getauscht. Was liegt näher, wenn man mitten in den Alpen lebt?

King of the air ?

Mais où va donc se diriger Bruce Kessler. À 20 ans, il a déjà atteint les sommets du snowkite en s’emparant de la Ragnarok qui rassemble 400 participants en Norvège sur une course de 150 km : « La course la plus difficile à laquelle j’ai jamais participé », confie-t-il. Il a également raflé le titre européen de la discipline en 2016 et déjà trois championnats de Suisse. Sa précocité sur les skis lui donne un avantage considérable sur la neige, mais c’est sur l’eau que se situe sa plus grande marge de progression. Extrêmement à l’aise avec le maniement de l’aile en raison de son expérience dans la gestion des airs changeants de montagne, Bruce semble avoir un don pour les exercices de haute voltige.

Une appétence pour le big air qui lui donne l’envie de travailler en vue du Graal de la discipline : le Red Bull King of the Air. Mais ce n’est pas tout, Bruce Kessler est aussi doué lorsqu’il s’agit de lâcher les chevaux et la perspective d’une préparation olympique pourrait le séduire : « C’est vrai que les JO de 2024 m’attirent, mais il faudrait un vrai soutien du kite de la part de la Fédération suisse de voile et également de quelques sponsors pour me permettre de me lancer dans ce projet », concède-t-il. En attendant, Bruce va poursuivre l’entraînement, tenter d’élever son niveau sur tous les tableaux, à peu près aussi bien que lorsqu’il s’élève dans les airs !

King of the air?

Aber wo soll die Reise für Bruce eigentlich hingehen? Mit 20 hat er mit dem Sieg beim Ragnarok in Norwegen bereits alles erreicht, was es beim Snowkiten zu erreichen gibt, und das bei 400 Teilnehmern über 150 km Strecke: «Das härteste Rennen, an dem ich je teilgenommen habe», gesteht er. Auch den europäischen Titel in der Disziplin hat er 2016 bereits eingeheimst, sowie drei Schweizermeistertitel. Dass er schon so früh auf Skiern stand, verschafft ihm auf Schnee einen beträchtlichen Vorteil. Das grösste Verbesserungspotenzial besteht bei ihm dagegen auf dem Wasser. Die Handhabung des Schirms fällt Bruce aufgrund seiner Erfahrung mit den wechselnden

Winden im Gebirge extrem leicht, wahrscheinlich daher sein Talent für akrobatische Manöver in der Luft. Seine Vorliebe für Big Airs lässt ihn nach dem heiligen Gral der Disziplin greifen: dem Titel «Red Bull King of the Air». Das ist aber noch nicht alles, denn noch eines kann Bruce besonders gut: einfach alles geben. Somit wäre auch eine Vorbereitung auf Olympia verlockend für ihn: «Es stimmt, dass die Olympischen Spiele 2024 mich reizen, aber um dieses Projekt anzugehen, bräuchte ich noch echte Unterstützung für das Kiten von Swiss Sailing und auch ein paar Sponsoren», räumt er ein. In der Zwischenzeit wird Bruce weitertrainieren. Beim Abheben ist er schon der Champion, in allen anderen Bereichen arbeitet er daran!

Thomas Oschwald

3000 km en SUP pour défendre le droit à l’eau potable

Jusqu'où iriez-vous pour obtenir de l'eau potable ? Au robinet de la cuisine, au supermarché du coin ou à quelques kilomètres pour un rafraîchissement dans un restaurant ? L'aventurier Thomas Oschwald est allé plus loin. Avec son SUP, il a pagayé de la source du Rhône à la source du Rhin, et en renonçant totalement à l’eau en bouteille. C'est seulement grâce à son filtre à eau qu'il a rendu potable l'eau des rivières et des canaux…

“ Une

chose est certaine : on voit les banalités de la vie quotidienne sous un jour nouveau après un tel périple”

Texte & photos : Thomas Oschwald

Au cœur des Alpes suisses, les sources du Rhin et du Rhône ne sont distantes que de 30 km, et pourtant, j’ai passé deux mois et demi et près de 3000 km à pagayer pour relier ces deux points. Lorsque j'ai commencé ma micro-expédition à la source du Rhône le 1er août 2019, je savais que ce voyage ne me mènerait pas en terre inconnue, mais plutôt au cœur de notre civilisation, urbanisée et industrialisée. Cependant, en décidant de me lancer dans cette aventure avec le minimum de moyens, quelques vivres, mon SUP, une petite remorque, et surtout sans consommer de l’eau en bouteille, je souhaitais démontrer à quel point l’accès libre à l’or bleu est précieux.

Au cours des 1600 premiers kilomètres, je me suis éloigné de plus en plus de l'eau potable de la Suisse, en passant par le Rhône, puis la Saône. J’ai emprunté les canaux de France jusqu’à arriver au niveau de la mer du Nord. C’est ainsi que mes coups de pagaie m’ont mené jusqu’à Rotterdam, à l’embouchure du Rhin. Le renoncement total à l'eau en bouteille m’a obligé à me contenter de l'eau qui m'entourait, me faisant réaliser à chaque instant à quel point l’accès à l’eau est un privilège précieux, un droit humain inaliénable.

La soif, la tentation

Chaque fois que je devais faire des provisions dans un supermarché, mon regard se promenait sur les étagères avec des bouteilles d'eau colorées, des limonades ou des jus de fruits. Plusieurs fois, mon imagination allait jusqu’à me faire sentir une limonade glacée couler dans ma gorge. Une nostalgie que j'ai pu supporter jusqu'au bout, mais aussi un signe clair que l'industrie de la bouteille nous tient fermement en main ! Pendant deux mois et demi, j'ai bu l'eau filtrée des rivières et des canaux. Malgré mes craintes légitimes, je ne suis pas tombé malade.

Lorsque j’ai atteint la mer du Nord après plus d'un mois et 1600 kilomètres, mon vrai défi allait pouvoir commencer. Mon corps avait un besoin urgent de repos, mais il m’était impossible de produire de l’eau potable à partir de l'eau salée de l'estuaire du Rhin. J’ai donc continué ma route.

Lutter contre le courant

raissait. Il y a eu des jours où je ne voulais pas pagayer un mètre de plus, mais simplement sortir de la rivière, m'asseoir sur la rive et faire une pause. Mon désespoir était si grand que je ne voyais absolument pas l'intérêt de lutter contre le courant et de défier les vents qui soufflaient toujours contre moi.

Aussi longtemps que possible, j’ai défié le courant du Rhin, long de 1233 kilomètres. Il m’a fallu un peu moins d'un mois et demi pour aller de l'embouchure du Rhin à sa source. J’ai atteint Bâle entièrement par voie d'eau et je n’ai été contraint de parcourir que quelques kilomètres sur terre jusqu'à peu près le lac de Constance. Seul le courant du Rhin alpin était si fort qu’il m’a obligé à utiliser ma remorque pendant les 150 derniers kilomètres pour enfin atteindre la source du Rhin à 2 345 mètres d'altitude !

Agir

Deux mois et demi de joie et de souffrance, d'espoir et de désespoir, d'abondance et de privations sont derrière moi. Une chose est certaine : on voit les banalités de la vie quotidienne sous un jour nouveau après un tel périple.

En principe, ces 1600 premiers kilomètres étaient censés me préparer à la seconde partie de mon voyage, bien plus exigeante avec la remontée du Rhin en perspective. Je me suis vite rendu compte de l’écart entre mes projets et la réalité. Pendant plus d'un mois, je n'ai pas cessé de me demander si je serais capable de réussir. Ma musculature était certes devenue plus forte, mais mes réserves d'énergie se sont vidées à tel point que la perspective d’une issue heureuse dispa-

J'ai aussi pris conscience de la chance extraordinaire que j'avais de vivre dans un pays comme la Suisse. Je n'ai pas à me soucier de tant de choses. Les biens de consommation sont à ma disposition en abondance, alors que d'autres personnes souffrent ou même meurent à cause de ma consommation. Ce voyage ne s'est pas vraiment terminé à la source du Rhin, il se poursuivra encore longtemps. J'assumerai la responsabilité de ma consommation. Car sauver une personne ne change pas le monde entier, mais le monde entier change pour cette seule personne.

Thomas Oschwald

Eines ist

sicher: Man sieht die

Nebensächlichkeiten des Alltags nach einer solchen Expedition in einem neuen Licht. ”

3000 km auf dem SUP für das Recht auf Trinkwasser

Wie weit würdest du für Trinkwasser gehen? Zum Wasserhahn in der Küche, zum Supermarkt um die Ecke oder ein paar Kilometer für eine kühle Erfrischung im Restaurant? Der Abenteurer Thomas Oschwald ging weiter – viel weiter. Mit seinem Stand-up-Paddle-Board paddelte er von der Rhone- bis zur Rheinquelle, ohne eine einzige Flasche Wasser mitzunehmen. Nur dank seines Wasserfilters konnte er das Wasser aus Flüssen und Kanälen trinkbar machen ... Text & Fotos: Thomas Oschwald

Gerade einmal 30 Kilometer liegen die Quellen von Rhein und Rhone inmitten der Schweizer Alpen voneinander entfernt und doch war ich zweieinhalb Monate und knapp 3000 Kilometer unterwegs, um von einer zur anderen zu gelangen. Als ich am 1. August 2019 meine Mikroexpedition bei der Rhonequelle startete, wusste ich, dass mich diese Reise nicht in ferne Welten führen würde, sondern vielmehr ins Herz unserer städtischen und industrialisierten Zivilisation. Als ich jedoch beschloss, mich mit einer Mindestausstattung – ein wenig Proviant, mein SUP-Board, ein kleiner Anhänger – und vor allem ohne eine Flasche Wasser in dieses Abenteuer zu stürzen, wollte ich zeigen, wie wertvoll ein uneingeschränkter Zugang zum «blauen Gold» ist.

Auf den ersten 1600 Kilometern entfernte ich mich immer mehr vom Trinkwasser der Schweiz, über die Rhone, die Saône und die französischen Kanäle bis zur Nordsee.

Ich paddelte also bis nach Rotterdam, zur Rheinmündung. Der komplette Verzicht auf Flaschenwasser zwang mich, mit dem Wasser auszukommen, das mich umgab, und machte mir jeden Moment bewusst, dass Zugang zu Wasser ein kostbares Privileg, ein grundlegendes Menschenrecht ist.

Der Durst, die Versuchung

Jedes Mal, wenn ich in einem Supermarkt meinen Proviant aufstocken musste, schweifte mein Blick über die Regale mit bunten Flaschen voller Wasser, Limonaden oder Fruchtsäften. Mehrmals liess ich in meinen Gedanken eine eiskalte Limonade die Kehle hinunterrieseln. Eine Sehnsucht, der ich bis zum Ende standhalten konnte, aber auch ein klares Zeichen, dass uns die Flaschenindustrie fest im Griff hat. Während zweieinhalb Monaten trank ich das gefilterte Wasser aus Flüssen und Kanälen. Trotz meiner sicherlich nachvollziehbaren Befürchtungen, wurde ich nicht krank.

Technosurf Technosurf

Als ich nach mehr als einem Monat und 1600 Kilometern die Nordsee erreicht hatte, sollte die eigentliche Herausforderung beginnen. Mein Körper brauchte dringend Ruhe, doch da ich aus dem salzhaltigen Wasser der Rheinmündung kein Trinkwasser herstellen konnte, musste es gleich weitergehen.

Kampf gegen die Strömung

Der ursprüngliche Plan war, dass mich diese ersten 1600 Kilometer auf den zweiten Teil meiner Reise vorbereiten sollten, der aufgrund der Fahrt gegen die Strömung des Rheins deutlich anstrengender sein würde. Schnell merkte ich, dass Plan und Realität auseinanderklafften. Mehr als einen Monat lang zerbrach ich mir den Kopf darüber, ob ich es überhaupt schaffen könnte. Meine Muskulatur wurde zwar stärker, doch meine Energiereserven schwanden und damit auch die Hoffnung auf einen erfolgreichen Ausgang. Es gab Tage, da wollte ich nicht einen einzigen Meter weiter paddeln, sondern einfach aus dem Fluss steigen, mich ans Ufer setzen und eine Pause machen. Meine Verzweiflung war so gross, dass ich absolut keinen Sinn darin sah, gegen die Strömung anzukämpfen und Winden zu trotzen, die stets gegen mich wehten.

So lange wie nur möglich hielt ich der Strömung des 1233 Kilometer langen Rheins stand. Knapp eineinhalb

Monate brauchte ich von der Rheinmündung bis zur Quelle. Ich erreichte Basel komplett auf dem Wasserweg und musste nur bis kurz nach dem Bodensee wenige Kilometer an Land zurücklegen. Erst die Strömung des Alpenrheins war so stark, dass ich mein SUP-Board für die letzten 150 Kilometer auf den Anhänger packen musste, um die Rheinquelle auf 2 345 Metern über dem Meer erreichen zu können.

Handeln gefordert

Zweieinhalb Monate voller Freude und Leid, Hoffnung und Verzweiflung, Überfluss und Entbehrung liegen hinter mir. Eines ist sicher: Man sieht die Nebensächlichkeiten des Alltags nach einer solchen Expedition in einem neuen Licht. Mir wurde auch bewusst, was für ein riesiges Glück ich habe, in einem Land wie der Schweiz zu leben. Über so viele Sachen muss ich mir keine Sorgen machen. Konsumgüter stehen mir in Hülle und Fülle zur Verfügung, während andere Menschen aufgrund meines Konsumverhaltens leiden oder sogar sterben müssen. Diese Reise endete nicht an der Quelle des Rheins, sondern wird noch lange weitergehen. Ich werde die Verantwortung für meinen Konsum übernehmen. Denn einen Menschen zu retten verändert nicht die ganze Welt, aber die ganze Welt verändert sich für diesen einen Menschen.

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Kelvin Dauwalder

Living the dream in Down Under Spots, crashes & adventures

Texte et photos : Kelvin Dauwalder Text und Fotos: Kelvin Dauwalder

Kelvin Dauwalder 22 ans, windsurfer de Morat (FR).

Depuis ses 6 ans, Kelvin ne reste jamais éloigné très longtemps d’une planche à voile. Sa passion le mène depuis le mois de novembre 2017 à vivre au minimum trois mois de ses hivers européens à l’ouest de l’Australie. Un moyen pour Kelvin de vivre son rêve : faire de la planche à voile chaque jour, vivre dans un van, surfer les meilleures vagues et passer du temps sur l’eau avec des amis.

Kelvin Dauwalder, 22 Jahre, Windsurfer aus Murten (FR).

Seit seinem sechsten Lebensjahr hält Kelvin es nicht lange ohne Surfbrett aus. Seit November 2017 frönt er seiner Leidenschaft jedes Jahr mindestens drei Monate lang in Westaustralien, wenn in Europa Winter ist. Für Kelvin ein Traum: Jeden Tag windsurfen, im Van übernachten, die weltbesten Wellen reiten und zusammen mit Freunden das Meer geniessen.

Pour échapper au froid et à la grisaille de l’hiver, rien de tel que de partir à la recherche du vent et des vagues de l’Ouest australien.

Travailler à la maison en été, économiser un maximum, fuir la morosité hivernale suisse pour parcourir le monde. C’était à peu de choses près mon plan après avoir terminé mon apprentissage à l’été 2017. 21 semaines d’École de recrue plus tard, j’ai enfin pu commencer mon aventure Ouest australienne. Chaque hiver, j’y reviendrai trois mois, pour vivre mon rêve : voyager tout en pratiquant mes sports préférés, le surf et le windsurf.

Tout commence à Perth, en bordure de l’océan Indien et sur les rives du fleuve Swan. La quatrième ville du pays est le point départ idéal pour mon voyage. Il s’agit d’abord de trouver un attelage capable d’accueillir passagers, vivres, et surtout… Mon équipement de windusrf ! Un petit fourgon Toyota Hiace fera l’affaire, il se transforma après quelques arrêts aux magasins do it yourself en van de voyage contenant un lit et du matériel de camping basique. À nous les road trips ! Des forêts de Margaret River au sud, jusqu’au désert de Gnaraloo au nord-ouest, nous sommes désormais libres comme l’air, toujours à la recherche des bonnes conditions de vague et de vent.

Père & fils

Naviguer, c’est encore mieux quand c’est partagé. C’est pour cette raison que chaque année, mon père embarque dans mon van pour un voyage de cinq semaines. Cette année, sa présence allait réellement s’avérer salutaire au vu de la mésaventure qui m’attendait. Mais avant ça, durant plusieurs semaines, nous avons eu la chance de partager d’incroyables sessions

Dem Grau des Winters entkommen? Nichts leichter als das: ab nach Western Australia, zu Wellen, Wind und Meer!

Im Sommer zu Hause arbeiten und so viel wie möglich verdienen, im Winter vor dem schweizerischen Alltagsgrau in die weite Welt flüchten. Ungefähr das war mein Plan nach Beendigung meiner Ausbildung im Sommer 2017. 21 Wochen Rekrutenschule später war es dann endlich so weit: Das Abenteuer Western Australia konnte beginnen! Von nun an wollte ich jeden Winter hierher zurückkehren, um meinen Traum zu leben: Reisen und dabei meinen Lieblingssportarten nachgehen, nämlich Surfen und Windsurfen. Alles beginnt in Perth. Die zwischen Indischem Ozean und Swan River gelegene viertgrösste Stadt des Landes ist der ideale Ausgangspunkt für meine Reise. Als Erstes brauche ich aber einen fahrbaren Untersatz, der gross genug ist für mich und meine Begleiter, Proviant und natürlich mein Windsurf-Equipment. Meine Wahl fällt auf einen Toyota Hiace-Kleintransporter. Zwei, drei Zwischenstopps im Baumarkt, ein bisschen schrauben, ein bisschen basteln – fertig ist das Wohnmobil mit Bett und Camping-Basics. Es kann also losgehen, weite Welt, wir kommen! Von den Wäldern um Margaret River im Süden bis zur Gnaraloo-Wüste im Nordwesten – wir sind jetzt frei wie der Wind und immer auf der Suche nach den besten Windverhältnissen, der besten Welle.

Vater und Sohn

Das Surfen macht gleich noch mal so viel Spass, wenn man nicht alleine ist. Daher ist mein Vater einmal im Jahr für fünf Wochen mit von der Partie. Dieses Jahr sollte es sich als wahrer Segen erweisen, dass er

père/fils, 25 ans après son premier voyage le long de cette même côte Ouest australienne ! Naviguer durant l’été australien, c’est la garantie de passer de belles et longues journées. Ainsi, la plupart des sessions se terminaient après le coucher de soleil, nous cuisinions sur notre petit grill à gaz, puis, lessivés par nos intenses sessions, nous peinions même à rester éveillés sur nos petites chaises de camping. Nous faisions habituellement cap sur Morphée sur les coups de 21h.

Une cheville plus tard

Après trois semaines avec les plus belles vagues et les meilleures conditions jamais rencontrées dans ma vie de windsurfer, notre voyage a basculé. Il aura suffi d’une mauvaise réception lors d’un saut dans une vague pour que la sanction soit immédiate. Une cheville cassée et une réalité plutôt dure à avaler. L’aventure allait-elle s’arrêter là ? Combien de temps avant de pouvoir remonter sur une planche ? Autant d’inconnues à laisser pour après l’opération. Une petite plaque, quelques vis et une énorme Moon Boot thérapeutique plus tard, j’écopais d’un repos obligatoire d’au minimum six semaines. Mais qu’importe, la vie est trop belle en Australie, je décide de rester et de partager l’aventure avec mon père et mes amis, depuis le bord de l’eau cette fois. Me voici devenu coach, cuisinier, photographe… et barman !

dabei war, denn nicht immer läuft alles nach Plan ... Aber erst einmal geniessen wir mehrere Wochen lang geniale Vater-Sohn-Sessions, 25 Jahre nachdem mein alter Herr die australische Westküste das erste Mal bereist hat. Surfen im australischen Sommer, das ist Sonne satt und Fun und Action von früh bis spät! Und so enden die meisten unserer Sessions auch erst nach Sonnenuntergang. Dann lecker kochen auf dem kleinen Gasgrill und, geplättet vom intensiven Tag, abhängen im Campingstuhl. Um 21 Uhr streichen wir meist schon die Segel, und es geht ab in die Heia.

Einen Knöchel später

Nach drei Wochen mit den schönsten Wellen und den besten Bedingungen meines Windsurferlebens nimmt unsere Reise eine unerwartete Wendung: Ich komme einmal bei einem Sprung in der Welle blöd auf – und kriege prompt die Quittung. Knöchel kaputt! Und jetzt? Adieu Reise, adieu Abenteuer? Und wann werde ich überhaupt wieder aufs Brett können? Fragen über Fragen, aber es hilft nichts, erst einmal muss ich unter das Messer. Eine kleine Platte, ein paar Schrauben und einen riesigen Therapieschuh später werde ich zu mindestens sechs Wochen Zwangspause verdonnert. Aber hey, was soll’s, das Leben ist einfach zu schön in Australien. Ich entscheide mich daher fürs Dableiben und leiste meinem Vater und meinen Freunden fortan vom Ufer aus Gesellschaft. Tja, gestern noch Surfer, heute schon Coach, Koch, Fotograf ... und Barmann!

Des spots pleins de promesses

La côte Ouest australienne regorge de spots incroyables. Difficile de s’y retrouver au milieu de cette immensité. Nos spots les plus visités durant nos débuts se trouvaient surtout autour de Geraldton, une ville de seulement 27 000 âmes située à 450 km au nord de Perth. À Geraldton, on dit souvent qu’une journée idéale commence par une session de slalom à la plage de St-Georges près du port, et ensuite lorsque la brise de mer commence à rentrer, cap sur une session de fou au spot de vague Coronation beach, idéal pour envoyer de gros sauts.

600 km plus au nord, se situe le mythique spot de Gnaraloo, de loin mon préféré. Sa fameuse vague extra-longue vous prend aux tripes et exerce sur ceux qui la voient une sorte de fascination. Quand on passe sous le panneau « Gnaraloo Station », on entre dans un nouveau monde, un univers hors du temps où seuls cohabitent l’aridité du désert et l’extrême beauté de l’océan. Notre van est rempli jusqu’au toit, la prochaine ville se trouve à 120 km. Nous avons de la nourriture et de l’eau pour un minimum de 10 jours ! La glacière garde nos bières et nos steaks au frais. La vie au désert est simple, mais demeure étonnamment riche de possibilités. La vie y est certes un poil spartiate : de la poussière et du sable se disséminent dans les couchages, sur les services, les plats cuisinés, etc. Il y fait très chaud et l’on y vit plus heureux si l’on aime bien les mouches ! Par contre, quand les planètes sont alignées, ça paye avec du vent side, side-off et des rides

Spots wie ein Traum

An der australischen Westküste gibt es so viele geniale Spots, dass man gar nicht weiss, wo man anfangen soll. Die Spots, die wir am Anfang am häufigsten aufsuchten, liegen überwiegend bei Geraldton, einem 27 000-Seelen-Städtchen 450 km nördlich von Perth. In Geraldton sagt man, dass der ideale Tag mit einer Slalom-Session am St. Georges Beach in der Nähe des Hafens beginnt. Dann, wenn der Wind vom Meer her auffrischt, nimmst du Kurs auf Coronation Beach, dem crazy Spot für die besten Riesensprünge ever.

600 km weiter nördlich befindet sich der legendäre Spot Gnaraloo, mit Abstand mein Lieblingsspot. Die berühmte Endloswelle dort fasziniert schon vom Ufer aus und raubt dir den Atem, wenn du sie reitest. Das Schild «Gnaraloo Station» ist wie das Tor zu einer anderen Welt. Hier vergisst du Raum und Zeit. Was zählt, ist nur der Kontrast zwischen der staubtrockenen Wüste und der überirdischen Schönheit des Ozeans. Unser Van ist voll bis unter das Dach, denn die nächste Stadt ist 120 km weit entfernt. Wir haben Nahrung und Wasser für mindestens 10 Tage dabei! Die Kühlbox hält Bier und Steaks schön frisch. Das Leben in der Wüste ist einfach, und trotzdem hat man Möglichkeiten ohne Ende. Klar, man lebt eher spartanisch. Staub und Sand sind nach und nach überall: in den Schlafsäcken, am Geschirr und sogar im Essen. Es ist megaheiss und Fliegen gibt es auch, und zwar nicht zu knapp. Besser, man arrangiert sich damit ... Wenn du dann aber die perfekten Bedingungen hast, mit Wind von side/side-off,

sur des vagues interminables. Tôt le matin, c’est le moment idéal pour surfer devant le camp, faire du snorkeling ou de belles balades sur la dune. L’après-midi, place à la planche à voile jusqu’au coucher du soleil ! L’action a beau être sur l’eau, c’est l’ambiance à la plage qui nous séduit tout autant par sa zénitude. On y rencontre de tout, aussi bien de jeunes planchistes motivés qui passent leur journée à l’eau, que d’anciens du spot, débordant d’histoires de fou et d’anecdotes. On y trouve également un groupe impliqué dans l’organisation des régates pour l’Australie de l’Ouest qui mettent sur pied des courses incroyables et terminent toujours leurs events avec des langoustes et des bières !

Cette fin d’année 2019 n’a pas été la plus simple, il a fallu surmonter la frustration de rester à terre et de regarder les autres s’envoyer en l’air. J’ai néanmoins tiré de mes rencontres, de ce temps passé comme spectateur des exploits des autres, certaines leçons et une forme de satisfaction. Début janvier, j’avais enfin survécu à cette mise à l’arrêt et je pouvais recommencer à "vivre le rêve". Dès lors, s’offraient à nouveau à moi de magnifiques sessions strapless en windsurf et les joies du surf que je suis cette fois allé chercher en Indonésie. Ce sera tout pour le moment... Jusqu’au prochain voyage !

dann reitest du die besten Endloswellen ever. Früh am Morgen ist die ideale Zeit, um vor dem Camp zu surfen, ein bisschen zu schnorcheln und die tollen Dünen zu erkunden. Und vom Nachmittag bis zum Sonnenuntergang heisst es dann: Windsurfen!

Zwar spielt sich die eigentliche Action auf dem Wasser ab, aber mindestens genauso genial ist die gechillte Atmosphäre am Strand. Wen man da nicht alles trifft: junge, motivierte Surfer, die den ganzen Tag am Wasser sind, alte Hasen, die den Spot kennen wie ihre Westentasche und gerne verrückte Geschichten und Anekdoten zum Besten geben, und sogar eine Gruppe, die Regatten für Western Australia organisiert. Die stellen unglaubliche Rennen auf die Beine und beenden natürlich jedes Event mit Langusten und Bier! Das Ende von 2019 war nicht unbedingt leicht für mich. Ich musste mit dem Frust klarkommen, an Land bleiben zu müssen und nur zuschauen zu dürfen. Aber ich habe trotzdem einiges dazugelernt, von den Leuten, die ich getroffen habe, und davon, dass ich grossartige Surfer einfach mal in Action beobachten durfte. Und auch das macht ja irgendwie zufrieden. Anfang Januar hatte ich die Zwangspause dann endlich überstanden. Ab jetzt heisst es wieder: Träume nicht dein Leben, lebe deinen Traum! Jetzt haben sie mich also wieder, die genialen Strapless-Windsurfsessions und der unglaubliche Fun beim Surfen, und zwar diesmal in Indonesien. So, das war’s fürs Erste ... Bis zu meiner nächsten Reise!

Les expatriés de la glisse

Ces Suisses qui vivent avec le vent

Il y a des Suisses qui se sont laissés porter par le vent. Ils rêvaient d’eau salée, parfois de vagues, et surtout de vent. Les passionnés que nous sommes imaginons parfois tout lâcher pour s’installer au soleil et vivre notre sport favori. Les quelques personnages que nous vous présentons l’on fait. Brésil, Grèce, Canaries, Cap-Vert, ils ont sauté le pas pour s’engager pleinement dans le développement des sports de glisse.

Texte : Quentin Mayerat

René Egli:

Pionier mit Brett und Segel

Bestimmt habt ihr schon von dem legendären Surfzentrum am Strand Sotavento auf Fuerteventura (Kanaren) gehört. Das nach Gründer René Egli benannte Center gehört heute zu den grössten Surf- und Kiteschulen der Welt mit Materialverleih: Bei der Auswahl aus über 450 Windsurf-Boards, 250 Kiteboards, mehr als 1000 Riggs und rund 600 Kiteschirmen fühlt man sich wie Alice im Wunderland. Hier findet wirklich jeder, was er braucht. Ohne Ausnahme. Der aus der Sempacher Gegend stammende Gründer dachte schon bei seiner Ankunft

René Egli : l’esprit pionnier

Vous avez certainement déjà entendu parler du mythique centre de planche à voile situé sur la plage de Sotavento, sur l’île de Fuerteventura aux Canaries. Le centre René Egli, du nom de son fondateur, est aujourd’hui l’une des plus grandes structures au monde dédiée à l’enseignement et à la location de kites et de windsurfs. On y trouve aujourd’hui plus de 450 planches de windsurf, 250 de kites, plus de 1000 gréements et près de 600 ailes, une sorte de pays des merveilles qui permet à n’importe qui d’accéder à l’équipement adapté, sans restriction. Son fondateur n’est autre qu’un habitant de la région de Sempach. René Egli a eu l’intuition, dès son arrivée en 1984 à Sotavento, que le modèle de location pratiqué dans les stations de sport d’hiver pourrait être reproduit pour la planche à voile. Sa vision a notamment permis d’ouvrir un nouveau marché pour le windsurf, celui du voyage. Popularisé notamment grâce à l’organisation de la coupe du monde de vitesse en 1986 où Pascal Maka a battu le record du monde, le spot a ensuite attiré les meilleurs riders de la planète. On peut dire que René Egli a en quelque sorte ouvert la voie à de nombreux centres de location et d’apprentissage qui ont ensuite fleuri tout autour du globe !

rene-egli.com

1984, dass sich das Materialvermietungskonzept der Skigebiete seiner Heimat doch eigentlich auch auf den Surfsport übertragen lassen müsste ... und schuf mit seiner Vision nebenbei einen neuen Markt, nämlich Surfreisen. 1986, als René die Windsurf Speed Weltmeisterschaft nach Fuerteventura holte und Pascal Maka dort einen neuen Weltrekord aufstellte, gewann der Spot an Popularität und zieht seither die weltbesten Rider an. Und Gleitsportschulen mit Materialverleih gibt es inzwischen rund um den Globus: René ist also so etwas wie ein Wegbereiter der Branche!

Bertrand Crausaz : le hasard fait bien les choses

Betrand Crausaz, 46 ans, est arrivé en Grèce il y a 25 ans et ne l’a plus quitté. « À 20 ans, j’étais à la recherche d’une plage avec du vent pour pouvoir y travailler et naviguer », raconte-t-il. Embauché comme moniteur pendant quelques saisons, le jeune de la région de Fribourg a gravi les échelons du Pro Center Rhodos. En passant par la case de responsable, puis de gérant, il est finalement devenu associé du centre en 2004. Une belle histoire pour ce passionné de planche, qui alors qu’il était à la recherche d’un spot pour progresser, a en fait écrit l’histoire de sa vie. Son spot, Ialyssos, situé au nord de l’île, bénéficie d’excellentes conditions de vent, quasiment six mois par an, si bien qu’en juilletaoût la probabilité de rencontrer plus de 4 Beaufort est de 94 %. Le site est largement dédié au bump and jump et s’adapte à tous les niveaux. Le voyageur a le choix avec trois centres de planche et un dédié au kite, tous à proximité d’une belle promenade en bord de plage avec quelques commerces, restaurants et bars, on comprend mieux pourquoi Bertrand s'y est installé !

Bertrand Crausaz:

Zur rechten Zeit am rechten Ort

Bertrand Crausaz, heute 46, kam vor 25 Jahren nach Griechenland – und blieb. «Mit 20 habe ich einfach nach einem Strand gesucht, wo man gut surfen und nebenbei Geld verdienen kann», erzählt er. Der junge Freiburger fing zunächst als Surflehrer bei Pro Center Rhodos an, kletterte die Karriereleiter aber schon bald weiter nach oben, bis er – über Zwischenstufen im Management und in der Geschäftsleitung – 2004 zum Teilhaber wurde. So kam es, dass Bertrand, der eigentlich nur einen Spot gesucht hatte, an dem er sich sportlich weiterentwickeln konnte, sich nebenbei ein neues Leben aufbaute. «Sein» Spot, das ist Ialyssos, im Norden der Insel. Hervorragende Windbedingungen, fast sechs Monate im Jahr: Die Wahrscheinlichkeit,

Die Schweizer, die mit dem Wind leben Goodbye Switzerland – ab ins Surfparadies!

Es gibt sie, die Schweizer, die es einfach machen: dem Traum von Wellen, Wind und Salzwasser nachgeben und alles hinter sich lassen, um in einem Land, wo immer die Sonne scheint, den Lieblingssport zu leben. Einige davon wollen wir euch heute vorstellen. Ob in Brasilien, Griechenland, auf den Kanaren oder den Kapverden, alle vier, die diesen Schritt gewagt haben, setzen sich voll und ganz für den Gleitsport ein.

Text: Quentin Mayerat

über 4 Beaufort zu erwischen, liegt im Juli/August bei 94 %! Am meisten wird hier «Bump-and-Jump» praktiziert. Geeignet ist der Spot für jedes Niveau. Wer hier Urlaub macht, kann zwischen drei Windsurf- und einem Kitesurf-Center wählen, alle in der Nähe einer schönen Standpromenade mit Läden, Restaurants und Bars. Bertrand ist sicher nicht der Letzte, der einfach hierbleibt!

procenter-rhodos.com

©Bertrand Crausaz
©Bertrand Crausaz

Julien

Zgraggen : une routine de rêve

Est-ce le moment de tout lâcher et de partir vivre au Brésil ? Soraya Bonfim et Julien Zgraggen se sont dit oui ! Le couple féru de kite depuis de nombreuses années a décidé il y a deux ans d’opérer un changement radical. Fini la Suisse, le stress d’une vie professionnelle classique, le train-train d’un quotidien pas si satisfaisant que ça. Leurs vacances se passaient déjà sans cesse à la recherche de spots magiques pour le kite, alors pourquoi ne pas emménager directement sur l’un d’entre eux ? Taíba, un petit village de pêcheur situé à 75 km au nord de Fortaleza, a su trouver leurs faveurs. « Nous avons posé nos valises en janvier 2018, déniché une maison en trois mois, et petit à petit nous avons pu commencer notre nouvelle vie », raconte Julien. Leur nouvelle résidence s’est d’abord transformée en une charmante pousada pouvant accueillir une vingtaine de personnes dans une ambiance conviviale et confortable, et depuis peu le kite et le surf se sont ajoutés au programme des voyageurs. Julien et Soraya avaient à cœur de proposer une activité de cours et de location afin de faire vivre une petite communauté kite dans leurs murs : « Ce qui était important pour nous, c’était de pourvoir créer une ambiance de partage autour du kite, et du sport en général », décrit Julien. Imaginez : surf au lever du soleil, petit déjeuner et fruits exotiques, session kite dans les vagues, déjeuner, sieste, session de kite dans la lagune, et recommencez… Elle est pas belle la vie ?

Julien Zgraggen:

So schön kann Routine sein

Ist jetzt der richtige Moment, alles aufzugeben und nach Brasilien zu gehen? «Ja!», fanden Soraya Bonfim und Julien Zgraggen. Der Entschluss des kitebegeisterten Paares, sein Leben radikal umzukrempeln, fiel vor zwei Jahren. Ade Schweiz, ade stressiger Normalo-Job, ade Alltagsgrau. Die beiden wollten etwas machen, was sie wirklich erfüllt. Ihre Ferien hatten sie ohnehin immer auf der Suche nach dem perfekten Kitespot verbracht, warum also nicht gleich an einen der besten umziehen? Die Wahl des Paares fiel auf das kleine Fischerdorf Taíba, 75 km nördlich von Fortaleza. «Wir sind im Januar 2018 angekommen, konnten nach drei Monaten ein kleines Haus ergattern und dann nach und nach unser neues Leben beginnen», erzählt Julien. Ihr neues Heim verwandelten die beiden als Erstes in eine charmante «Pousada», eine Pension, in der rund 20 Gäste in gemütlich-geselliger Atmosphäre Urlaub machen können. Vor Kurzem wurde das Angebot um Kiten und Surfen erweitert. Julien und Soraya wollten unbedingt auch Unterricht und Materialmiete anbieten und so eine kleine Kite-Community bei sich zu Hause entstehen lassen: «Uns war es ganz wichtig, eine Gemeinschaftsatmosphäre zu schaffen, in der sich alles ums Kiten und Sport im Allgemeinen dreht», meint Julien. Man stelle sich vor: Surfen bei Sonnenaufgang, danach Frühstück mit tropischen Früchten, dann eine Kitesession in den Wellen, danach Mittagessen und Siesta, dann wieder eine Kitesession in der Lagune usw. Na, klingt das nicht toll?

©Soraya Bonfim
©Soraya Bonfim

Odile Cavin : du labo à l’école de kitesurf

Odile Cavin a été touchée par le virus du kite en 2005. Depuis, il n’a cessé de prendre l’ampleur dans sa vie. En 2011, elle passe son diplôme de monitrice IKO, quitte son job de laborantine en Suisse et part s’installer au Cap-Vert, sur l’île de Sal, à cinq minutes du mythique spot de Ponta Preta. Depuis 2014, elle a créé Kite Verde, une de ces petites écoles de kite que l’on affectionne : « J’avais vraiment à cœur de faire un centre qui me ressemble, et à tout prix éviter ces écoles-usines qui peuvent avoir tendance à bâcler les formations », confie-t-elle. Avec environ huit profs à la haute saison, l’encadrement est soigné, et la grande diversité des spots de l’île de Sal permet de s’orienter vers tous les types de pratique, des premiers bords, aux spots offshores qui ne laissent pas le droit à l’erreur. En kite, il est possible de naviguer quotidiennement quasiment toute l’année, avec une préférence pour la période de novembre à mai. En presque 10 ans de carrière dans la glisse, Odile admet qu’il est parfois possible que la flamme pour la passion faiblisse, mais dans son cas, après un petit passage à vide suite à sa seconde maternité, elle reste plus ardente que jamais !

Odile Cavin:

Vom Labor in die Kiteschule

Odile Cavin hat sich 2005 mit dem KitesurfVirus infiziert ... und ist die «Krankheit» nie mehr losgeworden: 2011 hängte sie, das IKO-Zertifikat in der Tasche, ihren Job als Laborantin in der Schweiz an den Nagel, um sich auf der kapverdischen Insel Sal, fünf Minuten vom legendären Spot Ponta Preta entfernt, niederzulassen. 2014 begann sie mit dem Aufbau von «Kite Verde», einer kleinen, feinen Kitesurfschule: «Ich wollte unbedingt ein Center schaffen, das zu mir passt. Auf keinen Fall so einen Massenbetrieb, wo der Unterricht eher schlecht als recht ist», verrät

sie. Die Betreuung ist mit ungefähr acht Lehrern in der Hochsaison intensiv und die Insel Sal so vielfältig, dass für jedes Niveau der richtige Spot dabei ist, vom sicheren Anfängergewässer bis zum riskanten Offshore-Spot, der absolute «Sattelfestigkeit» verlangt. Das Kiten ist quasi ganzjährig möglich, wobei die beste Zeit zwischen November und Mai ist. Nach fast 10 Jahren Gleitsportkarriere, gibt Odile zu, kann die Leidenschaft schon auch mal etwas abflauen, aber seit ihrem kleinen Durchhänger nach dem zweiten Kind liebt sie ihre Tätigkeit wieder mehr denn je!

La crise du coronavirus a assez lourdement touché le secteur du tourisme qui devrait en subir les conséquences durant quelque temps. Si vous appréciez de temps à autre découvrir un beau spot grâce à des conseils avisés, pensez peut-être à passer par un organisateur de voyages suisse.

Die Corona-Krise hat den Tourismussektor schwer getroffen und er wird noch eine ganze Weile unter den Folgen zu leiden haben. Falls ihr mal wieder einen schönen Spot erkunden und hierfür kompetent beraten werden möchtet, dann denkt vielleicht daran, euch an einen Schweizer Reiseveranstalter zu wenden.

sensations-glisse.ch & windtravel.ch

Wing mania

Jusqu’où ira-t-elle ?

Depuis l’été passé, un nouvel engin de glisse a gentiment fait son apparition sur les rives de nos lacs. Un mix entre windfoil et kitefoil aux allures de surf… On avait déjà pu l’apercevoir dans quelques vidéos tournées sur les côtes hawaiiennes des années auparavant. D’où vient-elle ? Quelle sera sa place aux côtés de nos sports de prédilection ? Texte : Marion Froidevaux

Il ne faut pas penser que la wing est apparue du jour au lendemain, beaucoup d’expérimentations avaient été faites pendant la période d’essor des sports de glisse, en voilà un aperçu ! Petit flashback dans les 80’s en Oregon : Tom Magruder, planchiste passionné, construit un premier semblant de wing nommé le « Wind Weapon ». Il invente une aile s’apparentant à un delta relié par un mât à la planche, mais permettant une grande liberté de mouvement.

Avec le temps, plusieurs variantes de ces wings font leur apparition et sont utilisées dans différents sports. La plus connue est la kitewing, semblable à la wing actuelle mais avec une structure rigide qui s’utilise le plus souvent dans les pays du Nord, en ski ou en patins à glace pour rider les lacs gelés ! Évidemment, tous les supports ont été testés : skateboard, snowboard, mountainboard, etc.

Im Wing-Fieber

Wohin geht die Entwicklung?

Seit letztem Sommer sieht man immer häufiger ein neues Gleitsportgerät auf unseren Seen. Wingfoilen ist ein Mix aus Windfoilen und Kitefoilen und sieht aus wie Surfen ... Manche von euch kennen es vielleicht schon von älteren, auf Hawaii gedrehten Videos. Wo kommt der «Wing» eigentlich her? Und welchen Platz wird er in unserem Lieblingssport einnehmen?

Es ist nicht so, dass der Wing über Nacht neu aufgetaucht wäre. Als der Gleitsport seine grosse Blütezeit hatte, gab es schon so mancherlei Experimente. Gehen wir mal kurz ins Oregon der 80er-Jahre zurück: Damals erfand der passionierte Windsurfer Tom Magruder so etwas wie den ersten Wing. Dieses «Wind Weapon» genannte Gerät bestand aus einem frei rotierenden, drachenähnlichen Segel, das über einen Mast mit dem Board verbunden war.

Text: Marion Froidevaux

Mit der Zeit fanden verschiedene Wing-Varianten Eingang in die unterschiedlichsten Sportarten. Die bekannteste ist der Kitewing. Er ähnelt dem aktuellen Wing, verfügt aber über einen starren Rahmen und kommt meist in nördlichen Gefilden beim Skifahren oder Eislaufen auf gefrorenen Seen zum Einsatz. Kombiniert wurde er neben Skate-, Snow- und Mountainboard schon mit allen möglichen «fahrbaren Untersätzen».

Révolution wingfoil ?

C’est seulement depuis le début de l’été 2019 que ce sport a pris de l’ampleur dans le sillage de la révolution foil ! Grâce aux nouvelles technologies en matière de foil, l’utilisation de la wing est rendue bien plus facile grâce à une forte diminution des forces de frottement une fois la planche hors de l’eau. En effet, d’après l’un des premiers wingfoileur en Suisse, Philipp Knecht, représentant suisse pour Fanatic/Duotone, « la prise en main de cet engin est plus facile qu’elle ne le parait. Malgré les apparences, la wing s’apparente plus à la planche à voile qu’au kitesurf. Il s’agit d’une version du windfoil plus équilibrée, permettant une navigation sans être tiraillé par des forces de tous les côtés ». De plus, la wing est pratique, compacte, une fois pliée elle prend très peu de place et ne nécessite pas un quiver de cinq ailes et plusieurs planches ! En effet, la wing est très polyvalente, sa mise à l’eau facile et elle s’utilise autant dans les vagues que sur un plan d’eau lisse. « Depuis que la wing est apparue, il me suffit de quelques moutons sur le lac de Zurich pour aller naviguer très rapidement, avec peu de contraintes et d’organisation », confie Philipp Knecht. Côté vague, la wing a également ses avantages : « Je me souviens d’une session à l’île Maurice, où malgré les vagues puissantes, le vent était très léger et rendait impossible le planning aux windsurfers. C’est là que la magie du foil associée à la wing entre en jeu, une fois sur une vague, on peut la tenir à une main et se concentrer sur le surf ! » décrit ce dernier, véritablement enthousiasmé par cette nouvelle discipline.

Une fois sur une vague, on peut tenir la wing à une main et se concentrer sur le surf !”

Einmal auf der Welle, reicht eine Hand zum Halten und du kannst dich voll und ganz auf das Surfen konzentrieren!”

Revolution Wingfoilen?

Erst seit Frühsommer 2019 nimmt dieser Sport, quasi im Kielwasser der Foil-Revolution, an Fahrt auf. Die neuen Foiltechniken erleichtern das Handling des Wings enorm, weil die Reibungskräfte nach dem Abheben des Boards aus dem Wasser wesentlich geringer sind. In der Tat meint Philipp Knecht, einer der ersten Wingfoiler der Schweiz und Fanatic/Duotone-Vertreter: «Die Handhabung des Geräts ist leichter, als sie aussieht. Entgegen allem Anschein ist das Wingfoilen eher mit dem Windsurfen als mit dem Kitesurfen verwandt. Es handelt sich um eine Variante des Windfoilens, bei der man gleichmässigeren Kräften ausgesetzt ist, man wird nicht so durchgerüttelt.» Darüber hinaus ist der Wing auch noch praktisch, denn er hat ein sehr geringes Packmass. Und man braucht weder ein ganzes Arsenal an Segeln noch mehrere Boards! In der Tat ist der Wing sowohl bei Wellen als auch im Flachwasser äusserst vielseitig einsetzbar und der Wasserstart einfach. «Seit der Wing auf dem Markt ist, reichen mir ein paar Schaumwellen auf dem Zürichsee, um richtig Speed zu machen, und das unkompliziert und mit kaum Organisationsaufwand», verrät Philipp. Auch bei Wellen hat der Wing seine Vorteile: «Ich erinnere mich an eine Session auf Mauritius, wo trotz kräftiger Wellen der Wind so schwach war, dass die Windsurfer auf keinen grünen Zweig kamen. In so einer Situation ist die Kombi aus Foil und Wing das Nonplusultra: Einmal auf der Welle, reicht eine Hand zum Halten und du kannst dich voll und ganz auf das Surfen konzentrieren!», so Philipp, der von der neuen Disziplin ganz begeistert ist.

TRENDS

Une discipline à part entière ?

La wing prend donc de plus en plus d’ampleur, mais est-elle appelée à concurrencer le windsurf ou le kitesurf ? Aurons-nous un jour des compétitions de wingfoil ? Difficile de lire pour l’instant entre les lignes de l’avenir de ce sport, et même si nous sommes encore loin de nous imaginer une ligne de départ, un contest freestyle ou de vague rassemblant uniquement des athlètes en wing, certains y pensent… En août 2019, on a pu voir la première wing sur la ligne de départ du traditionnel Marathon de l’Engadine. C’est à nouveau Philipp Knecht et son aile Duotone qui se sont élancés pour les quatre tours du lac de Silvaplana.

Pour le volet créatif, on a déjà pu constater les premières figures envoyées sans arrière-pensées par le freestlyler biennois Balz Müller. À la pointe du windfoil freestyle depuis quelques années, il nous a confié consacrer 50% de son temps de navigation à cette nouvelle discipline ! On peut aussi voir désormais de plus en plus de personnes s’amusant à pomper avec des surffoils depuis les pontons et débarcadères en attendant le vent. La démocratisation de la wing permettra donc sans doute à de nombreux adeptes de remonter le vent pour aller surfer la petite houle de nos lacs. La direction que va prendre ce sport sera influencée par la créativité des riders et sans aucun doute par les développements proposés par les différentes marques.

Eine komplett neue Disziplin?

Das Wingfoilen wird also immer beliebter. Aber wird es dem Windsurfen oder dem Kitesurfen Konkurrenz machen? Wird es eines Tages Wingfoil-Wettbewerbe geben? Momentan noch schwer zu sagen. Und auch wenn man sich einen Race-, Freestyle- oder Wave-Contest mit ausschliesslich Wing-Athleten bislang noch kaum vorstellen kann: Einige denken darüber nach ... Im August 2019 war beim traditionellen Engadin-Marathon schon der erste Wing mit am Start! Wieder einmal war es Philipp Knecht, der sich mit seinem Duotone-Flügel in die vier Runden des Rennens auf dem Silvaplanersee stürzte.

Im Freestyle-Bereich hat der Bieler Luftakrobat Balz Müller schon locker-lässig die ersten kreativen Moves hingelegt. Balz, der seit einigen Jahren Vorreiter im Windfoil-Freestyle ist, widmet der neuen Disziplin 50 % seiner Zeit auf dem Brett, wie er uns verrät! Man sieht jetzt auch mehr und mehr Leute mit Surffoils, die sich bei zu wenig Wind von Stegen und Bootsanlegern aus die Zeit mit Pumpen vertreiben. Wenn sich der Wing durchsetzt, können garantiert viele Gleitsportfans auf unseren Seen schon bei kleiner Dünung durchstarten. In welche Richtung sich dieser Sport entwickelt, hängt neben der Kreativität der Rider sicher massgeblich von den Neuentwicklungen der verschiedenen Marken ab.

Bientôt une wingrace ou une wingfreestyle ?

On peut d’ores et déjà voir que différents chemins sont empruntés par les designers. Certaines wings sont équipées de wishbone s’apparentant à ceux de planche à voile tandis que d’autres sont équipées d’un boudin central avec des poignées. La boom apporterait comme on peut l’imaginer plus de rigidité et surtout une liberté de placement pour les mains, mais comporte quelques petits désavantages pour le transport. Côté structure, tous les producteurs ont opté pour les technologies venant du kitesurf avec des boudins gonflables. L’avenir nous dira s’ils se pencheront vers une structure rigide pour développer des engins de course. Le futur de la wing semble prometteur et il va de soi que la qualité du matériel et surtout ses performances devraient se perfectionner à un rythme soutenu au cours des prochaines saisons. Déjà, une marque suisse a fait son apparition. Reconnaissez-vous la marque de la wing bleue et blanche de Balz Müller ? Le nom ENS!S ne vous dit rien et c’est normal, car cette nouvelle gamme vient tout juste d'entrer sur le marché !

Bald auch Wing-Races oder Wing-Freestyle-Contests?

Schon jetzt ist absehbar, dass die Entwickler unterschiedliche Wege einschlagen. Manche Wings sind mit einem Gabelbaum wie beim Windsurfen ausgestattet, andere mit einer Mittelstrut mit Handschlaufen. Geräte mit Boom sind natürlich steifer und bieten Platzierungsfreiheit für die Hände, haben aber ein paar kleine Nachteile beim Transport. Was den Rahmen anbelangt, setzen alle Hersteller auf Kitesurfing-Technologien mit aufblasbaren Struts. Ob sie für die Entwicklung von Wettkampfgeräten lieber mit starren Rahmen arbeiten werden, wird sich zeigen. Die Zukunft des Wings ist vielversprechend. Dass an der Ausrüstung in puncto Qualität und vor allem Leistungsfähigkeit in den nächsten Jahren noch intensiv gefeilt wird, versteht sich von selbst. Auch die Schweiz hat schon eine Marke in petto: die mit dem blau-weissen Wing von Balz Müller, «ENS!S». Die kennt ihr nicht? Kein Wunder: Die neue Produktreihe ist gerade erst auf den Markt gekommen!

©Christian Woufi
©Roger Gruetter
Photo : Roger Grütter Rider:Balz Müller

Indiana Paddle & Surf

Du bitume à l’océan en passant par les lacs suisses

Vous avez sûrement déjà remarqué ces boards colorées au bord de l’eau, flanquées d’un indien et d’une plume. Bien qu’Indiana Paddle & Surf ne tire pas son héritage des westerns américains, elle est cependant étroitement liée à l’histoire d’une autre spécialité étasunienne : le skate. Zoom sur cette marque 100 % suisse qui fête ses 10 ans en 2020. Texte : Quentin Mayerat

Quasiment tout ce qui glisse sur l’eau se trouve dans la gamme Indiana : SUP, surf, wakesurf, windfoil, city surf, wingsurf, version gonflable, version rigide, etc. Une pléthore de matos, de tailles, de design et de shapes qui révèle en réalité l’enthousiasme de son patron, Maurus Strobel. Pour comprendre la trajectoire de cette marque qui depuis sa création a déjà proposé plus de 90 modèles différents, il faut se pencher sur le parcours de ce dernier…

C’est à l’âge de sept ans, au milieu des années 80’, que Maurus Strobel aperçoit pour la première fois un skateboarder dévaler une pente de la ville de Zurich. L’image le marque si profondément qu’il court au magasin le plus proche pour troquer sa paire de rollers contre un skate. « Le skate a été comme une révélation. Je n’excellais dans aucun sport en particulier, mais en skate, j’étais bon, c’était mon truc », confie Maurus. C’est le début d’une aventure sportive hors-norme qui le conduira jusqu’à Indiana skateboards – une marque suisse iconique fondée en 1989 – dont il devient team rider au début des années 2000. Dans sa discipline de prédilection, le slalom, il part concourir sur le sol américain où il fait face aux légendes de la discipline. Après une 2e place plus que prometteuse en 2001, il revient et remporte le titre mondial en 2004 et 2005, au nez et à la barbe des Américains. « C’était absolument dingue, raconte Maurus Strobel. Je me suis retrouvé

dans le pays de naissance du skate et j’ai gagné sous les yeux des skateurs les plus reconnus dans le sport. » Le début des années 2000 a donc été largement animé par cette première succès story.

Cap sur l’eau douce

La deuxième épopée de Maurus Strobel débute en 2010. Depuis quelques années, on entend parler de ce nouveau sport venu d’Hawaii qui se pratique debout sur une planche avec une pagaie. Maurus s’associe avec Christof Peller, le fondateur d’Indiana Skateboards, pour développer ses premiers paddles. « C’était d’abord une sorte de hobbie, le sport commençait à éclore, nous nous implantions petit à petit sur de nouvelles bases de location au bord des lacs suisses. En 2014, avec le développement des premiers SUP gonflables suffisamment rigides, le nombre de nos ventes a explosé. Le paddle s’est ouvert, il s’est démocratisé », explique Maurus Strobel, qui à l’époque ménageait cette activité de passionné avec un autre travail à plein temps.

Puis, surfant sur la belle vague de l’expansion du paddle, Indiana grandit, colonise de nouveaux marchés : l’Allemagne, la Romandie, l’Autriche. « À partir de 2017, ma décision de me lancer à 100 % dans le monde de la glisse a été très claire, il fallait mettre toute notre énergie pour faire connaître notre marque », DR

Vom Asphalt über die Schweizer Seen bis zum Ozean

Wer hat nicht schon einmal diese bunten Boards mit einem Indianer und einer Feder darauf am Wasserrand gesehen? Auch wenn Indiana Paddle & Surf ursprünglich nicht von Wildwestfilmen inspiriert wurde, besteht doch eine enge Verbindung zu einer anderen amerikanischen Spezialität: dem Skateboardfahren. Geschichte einer Schweizer Marke, die 2020 ihr 10-jähriges Bestehen feiert. Text: Quentin Mayerat

Die Produktpalette von Indiana umfasst praktisch alles, was auf dem Wasser gleitet: Boards für SUP, Windsurfen, Wakesurfen, Windfoilen, Citysurfen, Wingsurfen, Inflatables, Hardboards usw. Die Vielzahl an Materialien, Grössen, Designs und Formen lässt zweifellos erkennen, dass Geschäftsführer Maurus Strobel voller Enthusiasmus für sein Business ist. Um die Entstehungsgeschichte dieser Marke zu verstehen, unter der seit ihrer Gründung mehr als 90 verschiedene Modelle angeboten wurden, müssen wir uns mit seinem Lebensweg beschäftigen ...

Im Alter von sieben Jahren, Mitte der 80er-Jahre, sieht Maurus Strobel zum ersten Mal einen Skateboarder einen Hang in Zürich herunterrasen. Dieser Anblick prägt ihn so sehr, dass er schnurstracks zum nächsten Laden läuft und seine Rollerskates gegen ein Skateboard eintauscht. «Das Skateboarden war wie eine Offenbarung. Ich war in keinem Sport besonders herausragend, doch beim Skateboarden war ich gut, das war genau mein Ding», erzählt Maurus. Dies ist der Beginn eines aussergewöhnlichen sportlichen Abenteuers, das ihn zu Indiana Skateboards führt, einer 1989 gegründeten Schweizer Kultmarke, deren Teamfahrer er Anfang der 2000er-Jahre wird. In seiner Lieblingsdisziplin, dem Slalom, nimmt er an Wettkämpfen in Amerika teil und misst sich dort mit den Legenden dieser Disziplin. Nach einem mehr als vielversprechenden zweiten Platz im Jahr 2001 wagt er einen erneuten Anlauf und schnappt den Amerikanern 2004 und 2005 den WM-Titel vor der Nase weg. «Das war absolut verrückt», erinnert sich Maurus Strobel, «ich befand mich im Entstehungsland des Skateboardens und gewann vor den Augen der bekanntesten Skater.» Der Beginn der 2000er-Jahre war somit stark von dieser ersten Erfolgsstory geprägt.

Eroberung des Süsswassers

Das zweite Erfolgskapitel im Leben von Maurus Strobel beginnt 2010. Seit einigen Jahren hört man von diesem neuen Sport aus Hawaii, der auf einem Board stehend mit einem Paddel praktiziert wird. Gemeinsam mit Christof Peller, dem Gründer von Indiana Skateboards, entwickelt Maurus seine ersten Paddleboards. «Zuerst war es eine Art Hobby, dann begann sich daraus ein Sport zu entfalten; wir liessen uns nach und nach an neuen Mietstationen an den Schweizer Seen nieder. 2014, mit der Entwicklung der ersten aufblasbaren, ausreichend harten SUPs, stiegen unsere Verkaufszahlen explosionsartig an. Das Stand-upPaddling begann zu einer Art Volkssport zu werden», erinnert sich Maurus Strobel, der die aus seiner Leidenschaft heraus entstandene Tätigkeit damals mit einer anderen Vollzeitbeschäftigung kombinierte.

So kam es, dass Indiana auf der SUP-Erfolgswelle surfte, weiter wuchs und neue Märkte erschloss: Deutschland, die Westschweiz, Österreich. «Ab 2017 wurde mir ganz klar, dass ich mich zu 100% dem Gleitsport widmen wollte; wir mussten alle unsere Energie in unsere Marke und die Steigerung ihrer Bekanntheit stecken», berichtet er. Angespornt von seiner Begeisterung für diesen Sport, findet er Gefallen daran, den Aufstieg einer globalen Marke zu managen, die sich keinesfalls auf eine einzelne Disziplin beschränken möchte. Er holt grosse Shaper wie Andi Widmann, Phil Grace oder kürzlich den Foiling-Spezialisten Gunnar Binniasch ins Boot, um Produkte anbieten zu können, die es mit denen der etablierten Akteure im jeweiligen Bereich aufnehmen können.

Ziel Foilen

Seit zwei Saisons beteiligt sich Indiana in der Tat aktiv am Foiling-Wettlauf – eine echte Herausforderung in Sachen Entwicklung. Der Ansatz der Marke ist einfach und effizient: Zur Auswahl stehen Alumasten in drei

relate encore ce dernier. Porté par son enthousiasme pour la glisse, il se plait à orchestrer l’ascension d’une marque globale, qui ne compte pas se cantonner dans les frontières d’une seule discipline. Il fait appel à de grands shapers comme Andi Widmann, Phil Grace, ou encore plus récemment au spécialiste du foiling Gunnar Binniasch pour proposer des produits capables de rivaliser avec les acteurs installés dans le secteur.

Objectif foil

Depuis deux saisons, Indiana s’est activement lancé dans la course au foiling, un véritable défi en termes de développement. Son approche est simple et efficace : trois tailles de mât alu au choix, deux fuselages (un long, un court), et quatre ailes plutôt volumineuses, d’une monumentale 2350 cm 2 à une 1200 cm 2 destinée au kitefoil et au windfoil. La compatibilité entre tous les éléments permet à partir de la même base d’évoluer sur toutes les disciplines à foil existantes. Un esprit d’ouverture qui a séduit le foil designer Gunnar Binniasch : « Indiana est la première marque qui m’a donné une vraie carte blanche. Mon objectif est d’imaginer des planches vraiment efficaces pour le foiling, et donc qui favorisent un décollage très tôt. En s’appuyant sur la bonne expérience du monde du kite en la matière, je crois que nous serons en mesure de faire progresser toutes les autres disciplines », argumente ce dernier. En résultent de nouvelles planches avec des rockers plutôt prononcés et avancés, des rails et des tails biseautés pour réduire la surface mouillée. On l’aura compris, chez Indiana c’est l’effervescence, et la marque est impatiente de démontrer qu’il faudra compter avec elle aussi bien avec les produits orientés grand public que dans la gamme performance. Son prochain défi : avec son ambassadeur Steeve Fleury – multiple champion de Suisse de paddle –, rallier Nyon à Genève en downwind… mais en volant et sans toucher l’eau !

verschiedenen Grössen, zwei Verbindungsstangen (eine lange, eine kurze) und vier eher massige Flügel, von einem riesigen mit 2350 cm² bis hin zu einem mit 1200 cm² für das Kite- und Windfoilen. Da alle Elemente miteinander kompatibel sind, kann mit derselben Grundausstattung auf alle existierenden Foil-Disziplinen umgerüstet werden. Eine Aufgeschlossenheit, die den Foil-Entwickler Gunnar Binniasch reizte: „Indiana ist die erste Marke, die mir wirklich freie Hand liess. Mein Ziel ist es, absolut effiziente Foilboards zu entwickeln, also Boards die ein sehr frühes Abheben begünstigen. Wenn wir auf unseren umfangreichen Erfahrungen aus dem Kitebereich aufbauen, dürfte es uns gelingen, alle anderen Disziplinen voranzutreiben», erklärt er. Das Ergebnis sind neue Boards mit einem eher ausgeprägten, vorspringenden Rocker und abgeschrägten Rails und Tails für ein möglichst geringes Eintauchen.

Kein Zweifel, bei Indiana tut sich gerade unglaublich viel, und die Marke brennt darauf zu beweisen, dass sowohl bei den Produkten für die breite Masse als auch im Hochleistungssegment mit ihr gerechnet werden muss. Ihre nächste Herausforderung: mit ihrem Botschafter Steeve Fleury – mehrfacher Schweizermeister im SUP – von Nyon nach Genf im Downwind ... allerdings fliegend und ohne Wasserkontakt!

Le proneen Suisse

Variez les supports pour affûter votre physique !

Vous souvenez-vous d’Alerte à Malibu ? Non…pas de Pamela Anderson ni de Mich Buchannon, mais de leur planche de sauvetage « rescue board » ? Eh bien c’était une des variantes du prone aussi appelée paddleboard.

Texte : Marie Dautruche

Le prone, long de 3,20 mètres, est équipé de sangles ou de poignées pour s’y accrocher. Cette board est principalement utilisée par les surveillants de plage qui portent secours aux baigneurs en difficulté. Au fil du temps, il est aussi devenu un sport récréatif ou de compétition, dans la catégorie sauvetage côtier sportif. La pureté de la board, la simplicité de la position et le fait de se propulser seulement avec les bras permettent de révéler sa force brute, en parfaite connexion avec la nature.

Le paddleboard à l’origine de la culture surf

L’histoire du paddleboard est commune à celle du surf. C’est le Duke, Duke Kahanamoku, Hawaïen, surfeur, rameur et médaillé olympique de natation qui démocratisa le surf et par là même le paddleboard dans le monde entier au début du 20 e siècle.

Mais c’est un autre surfeur, nageur et rameur de talent, Tom Blake qui fit du paddleboard un sport à part entière en mettant au point dans les années 20 des planches de plus en plus rapides et performantes. En 1932, afin de tester ses planches de sauvetage, il effectua la première traversée entre Palos Verdes Peninsula et Catalina Island, l’origine de la mythique « Catalina Classic », la toute première course à rame de l’histoire qui perdure encore aujourd’hui. Viendra ensuite la prestigieuse Molokai 2 Oahu (55 km) réservée aux paddleboards avant 2008. Les Australiens créeront par la suite la discipline du sauvetage côtier, une série d’épreuves (natation, kayak et paddleboard), qui permet aux sauveteurs des différents postes de secours de se mesurer les uns aux autres.

©Sandrine Berthe

Prone-Paddling in der Schweiz

Ein exzellentes Technikund Konditionstraining!

Erinnert ihr euch an Baywatch? Nein ... nicht an Pamela Anderson oder Mitch Buchannon, sondern an ihr «Rescue Board»? Das war eine Variante des Prone, auch Paddleboard genannt. Text:

Das Prone ist 3,20 m lang und besitzt Schlaufen oder Griffe zum Festhalten. Vor allem Strandaufseher verwenden es, um Badenden in Not zu Hilfe zu eilen. Schliesslich ist das Prone Paddling auch zu einem Freizeit- bzw. Wettkampfsport in der Disziplin «Surf Life Saving» geworden. Die Schlichtheit des Boards, die simple Benutzung und die Tatsache, dass die Fortbewegung allein über die Arme erfolgt, machen es zu einem idealen Trainingsgerät für naturverbundene Kraftprotze.

Das Paddleboard als Ursprung der Surfkultur

Die Geschichte des Paddleboards ist auch die Geschichte des Surfens. Es war «der Duke», der Hawaiianer Duke Kahanamoku, Surfer, Ruderer und Schwimm-Olympiasieger, der das Surfen und damit das Paddleboard Anfang des 20. Jahrhunderts in der ganzen Welt populär machte.

Tom Blake, ein anderer Surfer, Schwimmer und talentierter Ruderer, war es jedoch, der in den 20er-Jahren aus dem Paddleboarding – durch die Entwicklung immer schnellerer und leistungsfähigerer Boards – einen eigenen Sport machte. 1932 paddelte er, um seine Rettungsboards zu testen, zum ersten Mal von der Halbinsel Palos Verdes nach Catalina Island. Dies war die Geburtsstunde des legendären „Catalina Classic“, des ersten Paddleboard-Rennens, das es auch heute noch gibt. Schliesslich kam das berühmte Molokai 2 Oahu Race (55 km) hinzu, das bis 2008 dem Paddleboarding vorbehalten war. Die Australier führten später die Disziplin «Surf Life Saving» mit einer Reihe von Wettkämpfen ein (Schwimmen, Kajakfahren und Paddleboarding), bei denen sich die Rettungsschwimmer verschiedener Rettungsposten miteinander messen können.

Marie Dautruche

Le paddleboard revient sur nos lacs et s’adresse aux sportifs qui souhaitent gagner en puissance et compléter leur entraînement. Le flat permet de se concentrer sur la technique de rame, sa stabilité et la glisse de la planche, avant de passer au downwind.

Un entraînement complet

Le prone est un formidable outil de préparation physique, car tout le corps est sollicité, il permet de diversifier son travail de proprioception, de développer sa flexibilité, sa mobilité et d’affiner sa glisse. Il se pratique en alternant deux positions : soit à plat ventre ou sur les genoux avec une propulsion des bras. Les sensations se rapprochent de la natation et du crawl. C’est une excellente alternative pour les rameurs en SUP qui ne veulent pas tomber dans la lassitude.

Après quelques entraînements, on s’habitue et on commence à prendre du plaisir. Avec l’expérience et les techniques, la rapidité sur l’eau et la possibilité de couvrir de longues distances démultiplient la sensation de liberté et de connexion avec la nature.

Oui, le prone c’est un sport physique, le goût de l’effort est nécessaire mais il a su séduire une communauté de passionnés, et pourquoi pas vous ?

Auch auf unseren Seen sieht man wieder Paddleboards. Sie sind etwas für Sportler, die ihre Kraft und Ausdauer trainieren möchten. Im Flachwasser kann man sich auf seine Paddeltechnik, die Stabilität und das Gleiten konzentrieren, bevor man zum Downwinder übergeht.

Ganzkörpertraining

Das Prone Paddling ist ein ausgezeichnetes Konditionstraining, bei dem der gesamte Körper gefordert ist. Es ist eine Möglichkeit, die Propriozeption zu trainieren, Flexibilität und Mobilität zu verbessern und das Gleiten zu optimieren. Abwechselnd auf dem Bauch oder auf den Knien, bewegt man sich durch Armeinsatz fort. Man fühlt sich ein wenig wie beim Kraulschwimmen. Eine hervorragende Alternative für SUP-Paddler auf der Suche nach Abwechslung.

Nach etwas Übung stellen sich Routine und Spass ein! Mit zunehmender Erfahrung und Beherrschung der Techniken verstärkt sich das Gefühl von Freiheit und Verbundenheit mit der Natur, wenn man flott über das Wasser gleitet und dabei grosse Strecken zurückzulegen kann. Ja, das Prone Paddling ist körperlich anstrengend und nichts für Bewegungsmuffel, aber es hat seine Anhänger gefunden. Na, wie wäre es damit?

école-location-buvette / windsurf-stand up paddle-wing-foil / www.trop.ch

La Ride Map de la rédac'

Ride Map der Redaktion

Sélectionnés par Marion Froidevaux, la rédaction de Boards vous offre ses cinq Swiss Dream Spots et la liste la plus complète des shops et écoles de la Confédération.

St-Blaise

Hawaii en Suisse

Saint-Blaise

Das Hawaii der Schweiz

Le "Club Med" du Seeland

Murten

Der "Club Med" des Seelands

Marion Froidevaux stellt euch die fünf Swiss Dream Spots der Boards-Redaktion vor und präsentiert euch die umfangreichste Liste der Shops und Schulen im Land.

Marion Froidevaux est une windsurfeuse invétérée et une contributrice de Boards de la première heure. Très impliquée dans l’univers de la glisse, que ce soit au niveau de son club, le Neuchatêl Funboard Team, ou de Swiss Windsurfing dont elle a rejoint le comité, elle parcourt depuis son plus jeune âge la Suisse à la recerche de bonnes conditions. C'est pourquoi nous lui avons demandé de nous dévoiler ses spots de rêve incontestés.

Marion Froidevaux ist Windsurferin mit Leib und Seele und BoardsRedakteurin der ersten Stunde. Als Surf-Urgestein und ambitionierte Vertreterin der Gleitsport-Szene –sei es in ihrem Club, dem Neuchâtel Funboard Team, oder bei Swiss Windsurfing, in dessen Vorstand sie sitzt – ist Marion ständig auf der Suche nach den Spots mit den besten Bedingungen in der Schweiz. Wir haben sie gebeten, uns ihre ultimativen Traumspots zu verraten.

Urnersee Ses allures de Storm Chase !

Urnersee

Morat : le "Club Med" du Seeland

Certainement le spot le plus accueillant de Suisse, les événements et animations ne manquent pas ! Terrains de beach-volley au bord de l’eau, surfshop et école « La Bise Noire » amènent des sportifs passionnés sur les rives du lac et créent une ambiance de vacances. Le spot fonctionne très bien en bise et en sud-ouest. Il perçoit de temps en temps des bribes de joran. L’entrée à l’eau est réservée aux planchistes et paddleurs, les kites peuvent décoller depuis les étendues de pelouses (uniquement en basse saison) en longeant le bord du lac mais est à bannir pour les débutants car la mise à l’eau est très périlleuse !

Silvaplana : paradis de la glisse à 1800 m

Au pied de sommets de plus de 3000 m, on peut s’émerveiller sur ce qui est certainement le plus beau spot de suisse ! L'eau turquoise en combo avec le « Maloja » – un thermique qui souffle pratiquement tous les jours de beau temps – attirent foules de riders malgré un climat Alpin ! Chacun a son créneau, le vent s’installant en fin de matinée,

Murten:

Der "Club Med" des Seelands

Mit seinen Events und dem Animationsprogramm zweifellos der gastlichste Spot der Schweiz. Beachvolleyball-Felder am Seeufer, ein Surfshop und die Wassersportschule «La Bise Noire» sorgen für Ferienstimmung und ziehen zahlreiche Sportbegeisterte an. Der Spot funktioniert bei Bise und Südwestwind super und bekommt von Zeit zu Zeit auch noch etwas vom Joran ab. Der Wasserzugang ist Windsurfern und SUPlern vorbehalten, Kiter können entlang des Ufers von den weitläufigen Liegewiesen aus starten (nur in der Nebensaison). Wegen des sehr heiklen Einstiegs ist das allerdings nichts für Anfänger!

Genève : la bise et ses tremplins magiques

Quand la bise se lève, le plus grand lac de Suisse offre de magnifiques rampes prises d’assaut par les windsurfeurs ou dévalées par les paddlers descendus depuis Hermance (GE). Et quand le sud-ouest monte, un vent puissant et raffaleux viendra ravir les fanas de foil sur un lac bien lisse. Genève offre un cadre de navigation unique, entre vue sur le Mont-Blanc, les crêtes du Jura, et son fameux jet d’eau. On y trouvera trois spots principaux : l’incontournable Tropical, l’une des plus grandes écoles de windsurf et de SUP du pays où l’on retrouve une ambiance incomparable, le Reposoir, sa charmante petite plage et son école de SUP, et le Vengeron : le repère des kitesurfers à proximité de la ville avec sa fameuse école de voile et buvette Force 5.

Genf:

Die Bise zaubert Schanzen aufs Wasser

Wenn die Bise aufkommt, bietet der grösste See der Schweiz fantastische Rampen für Windsurfer oder die von Hermance im Kanton Genf mit ordentlichem Tempo herunterkommenden Stand-up-Paddler. Und wenn der kräftige, böige Südwestwind auffrischt, kommen FoilFans auf dem glatten See voll auf ihre Kosten. Die Kulisse in Genf ist einzigartig: der Mont-Blanc auf der einen Seite, die Kämme des Jura auf der anderen und dazwischen die berühmte Fontäne. Es gibt drei Hauptspots: das unumgängliche «Tropical Corner», eine der grössten Windsurfund SUP-Schulen des Landes mit unvergleichlicher Atmosphäre; den «Reposoir» mit seinem charmanten kleinen Strand und seiner SUPSchule und den «Vengeron», das einzigartige Refugium für Kitesurfer in Stadtnähe mit berühmter Segelschule und der Bar «Force 5».

les paddleurs peuvent profiter le matin d’un lac lisse comme un miroir. Quand le Maloja pointe le bout de son nez, tout s’accélère, kiteurs et planchistes, chacun depuis leur plage respective sortent les foils et les boards de slalom. Le vent se stabilisant entre 15 et 20 nœuds, les freestylers peuvent eux aussi y trouver leur compte !

©Nicolas Ganichot
©Nicolas Hess
©Lukas Pitsch

St-Blaise : hawaii en Suisse

Débutant ou expérimenté, planchiste, kiteur ou paddleur, ce spot offre un panel de conditions et de possibilités innombrables tout cela avec une vue imprenable sur les Alpes et des rives sauvages. En sudouest, la baie de St-Blaise se transforme en petit Ho’Okipa, les hauts fonds de la baie créent des petites vagues et permettent de beaux surfs et sauts ! En été, le joran, un thermique du soir qui descend des crêtes du Jura, permet aux slalomeurs et freestylers de profiter d'un plan d’eau très plat ! Clubs, écoles et sites de location sont innombrables, l’accès est facile, à seulement quelques mètres du parking, le décollage en kitesurf est faisable en sud-ouest, mais devient plus technique en bise : vent irrégulier au bord, beaucoup de monde et arbres à proximité !

Saint-Blaise:

Das Hawaii der Schweiz

Ob Anfänger oder Fortgeschrittener, ob Surfer, Kiter oder SUPler: Dieser Spot bietet unzählige Möglichkeiten und Bedingungen, und das bei atemberaubendem Blick auf die Berge und unberührte Ufer. Bei Südwestwind verwandelt sich die Bucht von Saint-Blaise in Klein-Ho’okipa; auf dem Flachwasser der Bucht bilden sich kleine Wellen und man kann super surfen und springen. Im Sommer weht der Joran, ein thermischer Fallwind, abends von den Jurakämmen herunter und beschert Slalomfans und Freestylern eine ultraglatte Wasserfläche. Clubs, Schulen und Mietstationen sind zahlreich, der Einstieg ist einfach und nur wenige Meter vom Parkplatz entfernt. Für Kiter ist der Start bei Südwestwind gut machbar, bei Bise allerdings technisch anspruchsvoller: unregelmässiger Wind am Ufer, viele Leute und Bäume in der Nähe!

Urnersee : ses allures de Storm

Chase !

Urnersee:

Der Storm-Chase-Spot

Flüelen, Isleten ou Sisikon, sont trois points de départ pour naviguer sur le fameux lac d’Urnersee. Ce spot au sud du Lac des Quatre-Cantons, au pied de falaises offre lui aussi un thermique régulier par beau temps. Les windsurfers viennent de la Suisse entière pour partager une session lors des célèbres tempêtes de fœhn d’Urnersee et sortir leurs plus petites toiles ! Les kiteurs préféreront Sisikon ou Isleten offrant un décollage plus accessible que Flüelen, plutôt prisé par les planchistes avec son club et école au sein du camping Windsurfing Urnersee.

Silvaplana: GleitsportParadies auf 1800 m

Zu Füssen der Dreitausender versetzt der definitiv schönste Spot der Schweiz Gleitsportfans in Entzücken. Türkisfarbenes Wasser in Kombination mit dem thermischen «Malojawind», der an praktisch allen Schönwettertagen weht, zieht die Rider trotz der ziemlich frischen Wassertemperatur in Scharen an! Jeder hat sein eigenes Zeitfenster:

Flüelen, Isleten und Sisikon sind drei mögliche Startpunkte zum Surfen auf dem legendären Urnersee. Auch dieser, im Süden des Vierwaldstättersees zu Füssen der Felswände gelegene Spot bietet bei schönem Wetter eine regelmässige Thermik. Wenn der berühmt-berüchtigte «Föhnsturm» weht, kommen Windsurfer aus der ganzen Schweiz am Urnersee auf eine Sturmsession mit den kleinstmöglichen Segeln zusammen! Kiter bevorzugen Sisikon oder Isleten, wo der Start besser zugänglich ist als in Flüelen, das mit seinem Club und seiner Schule auf dem Campingplatz «Windsurfing Urnersee» bei Windsurfern sehr beliebt ist.

Da der Wind erst am späten Vormittag einsetzt, geniessen die SUPler morgens einen See, der glatt ist wie ein Spiegel. Wenn der Maloja sich ankündigt, geht es rund am Spot, denn Kiter und Surfer bringen in ihren jeweiligen Uferzonen Foils und Slalomboards in Position. Und wenn sich der Wind zwischen 15 und 20 Knoten stabilisiert, kommen auch noch die Freestyler auf ihre Kosten!

©Christian Woufi
©Alain Luck

Index

Shops and Schools

1. Get Wet # Shop windsurf, kitesurf, SUP Av. de la Harpe 47 1007 Lausanne (VD) getwet-surfshop.ch getwet@bluewin.ch

2. Surfshop Préverenges # Shop windsurf, SUP # School windsurf, SUP Av. de la Plage 1 1028 Preverenges (VD) surfshop.ch admin@surfshop.ch

3. Backside # Shop kitesurf, SUP Av. Riond Bosson 12 1110 Morges (VD) backside-shop.com contact@backside-shop.com

3 bis. Backside Paddle Center #School SUP Plage du Chauchy 1162 St-Prex (VD)

4. H2O # e-Shop kitesurf Chemin des Sources 6 1134 Chigny (VD) h2okite.ch contact@h2okite.ch

5. Technosurf # Shop windsurf, kitesurf, SUP Rte de Colovrex 15 1218 Le Grand-Saconnex (GE) technosurf.ch info@technosurf.ch

6. Tropical Corner # School windsurf, SUP Quai de Cologny 5 1223 Genève (GE) trop.ch info@trop.ch

7. eliquid.ch # e-Shop windsurf, kitesurf, SUP 1285 Avusy (GE) eliquid.ch info@eliquid.ch

8. SUP Genève # School SUP Plage du Reposoir 1292 Prégny-Chambésy (GE) superkid.ch supgeneve@gmail.com

9. Force 5 # School SUP " Le Vengeron " Route de Lausanne 284 1292 Prégny-Chambésy (GE) force5.ch info@force5.ch

10. Y Plage # Shop SUP # School windsurf, SUP Ch. des Grèves de Clendy 20 1400 Yverdon (VD) y-plage.ch

11. AIR ONE # Shop kitesurf, SUP # School kitesurf Ch. du Jura 20 1470 Estavayer-le-lac (FR) airone.ch olivier@airone.ch

12. HOT TENSION # Shop windsurf, kitesurf, SUP Place de l'Hotel-de-Ville 11 1870 Monthey (VS) hot-tension.ch info@hot-tension.ch

13. Valay Sport # Shop windsurf, kitesurf, SUP # School windsurf, kitesurf, SUP Base nautique - étang du Rosel Relais St-Bernard, autoroute A9 1920 Martigny (VS) valaysport.ch info@valaysport.ch

14. Neuchâtel Funboard Team # School windsurf Port 2072 St Blaise (NE) nftst.blaise@gmail.com 14 bis. Wind'SUP # Shop SUP # School windsurf, SUP windsup.ch

15. Tropical Sunset # Shop kitesurf, SUP # School, SUP Schlossstrasse 24 2560 Nidau (BE) sunsetshop.ch info@sunsetshop.ch

16. La Bise Noire # Shop windsurf, kitesurf # School windsurf, SUP Ryf 89 3280 Murten (FR) bisenoire.ch info@bisenoire.ch

17. RADIX Boarding & Living # Shop kitesurf, SUP Kirchbergstrasse 25 3401 Burgdorf (BE) radixweb.ch d.berger@radixweb.ch

18. Honu SUP # School windsurf, SUP Zeltweg 5 / Grunderinseli 3605 Thun (BE) honu.ch info@honu.ch

19. Badhuus - Gunten # School windsurf, SUP Seestrasse 30 3654 Gunten (BE) badhuus-gunten.ch windsurf@badhuus-gunten.ch

20.Mountainsurf # Shop kitesurf, SUP # School SUP Seestrasse 123 3800 Unterseen (BE) mountainsurf-kiteshop.ch mail@mountainsurf-kiteshop.ch

21. Hightide Kayak School # School SUP Lütschinenstrasse 24 3806 Bönigen b. Interlaken (BE) hightide.ch info@hightide.ch

22. Surfparadies # Shop windsurf, SUP Münchackerstrasse 32 4133 Pratteln (BL) surfparadies.ch surfparadies@gmail.com

23. Stonesurf # Shop SUP # School windsurf, kitesurf, SUP Schönaustrasse 4332 Stein (AG) stonesurf.ch christian.stonesurf@bluewin.ch

24. RADIX Boarding & Living # Shop kitesurf, SUP Wasserturmplatz 4 4410 Liestal (BL) radixweb.ch d.berger@radixweb.ch

25. Pipeline Sports # Shop SUP Poststrasse 1 4500 Solothurn (SO) pipeline-sports.ch pipeline@pipeline-sports.ch

26. Fly & Ride # Shop kitesurf Wassergasse 1 4573 Lohn-Ammannsegg (SO) kitedealer.ch info@kitedealer.ch

27. SPINOUT

# Shop windsurf, kitesurf, SUP # School windsurf, kitesurf, SUP Sägestrasse 46 5600 Lenzburg (AG) spinoutshop.ch info@spinoutshop.ch

28. Wisch Windsurfclub Hallwilersee # School windsurf Sägestrasse 46 5616 Meisterschwanden (AG) wisch.ch wisch@wisch.ch

29. Stöckli Sport # Shop SUP Bahnhofstrasse 17 5623 Boswil (AG) stoecklisport.ch info@stoecklisport.ch

30. Goofy & Regular # Shop windsurf, kitesurf, SUP Moosstrasse 8 6000 Luzern (LU) goofy-regular.ch contact@goofy-regular.ch

31. Ryf’s Surf & Fun # Shop windsurf, kitesurf, SUP Bireggstrasse 35 6003 Luzern (LU) surf-fun.ch info@surf-fun.ch

32. Surfcorner # Shop windsurf, kitesurf, SUP # School SUP Lidostrasse 6a 6006 Luzern (LU) surfcorner.ch info@surfcorner.ch

33. Caribbean Village # Shop windsurf, SUP # School windsurf, SUP Bahnhofstrasse 6 6207 Nottwil (LU) caribbean-village.ch andy@beachbar.ch

34. SUP-Piraten Filiale Ägerisee # Shop SUP Höfnerstrasse 3 6314 Unterägeri sup-piraten24.ch info@sup-piraten.ch

35. Surfdeal # Shop windsurf, kitesurf, SUP Luzernerstrasse 56 6403 Küssnacht am Rigi (SZ) Surfdeal.ch

36. Andy’s Kite-Shop # Shop kitesurf, SUP Aeschistrasse 7 6410 Goldau (SZ) kite-shop.ch ant@ant.ch

36. bis Andy's Stand Up Paddles # School SUP Chamer Fussweg 6300 Zug (SZ)

37. Windsurfing Urnersee # Shop windsurf, SUP # School windsurf, SUP Unter Winkel 11 6454 Flüelen (UR) windsurfing-urnersee.ch info@windsurfing-urnersee.ch

38. Kitespot.ch # Shop kitesurf # School kitesurf Via alle scuole 12 6514 Sementina (TI) kite24.ch info@kitespot.ch

39. Gemeinde Vaz/Obervaz # School windsurf, SUP Plam dil Roisch 2 7078 Lenzerheide (GR) arosalenzerheide.swiss heidsee@vazobervaz.ch

40. Surfcenter Davosersee # Shop windsurf, SUP # School windsurf, SUP Obere Strasse 19 7270 Davos Platz (GR) davossurf.ch info@davossurf.ch

41. Windsurfing Silvaplana # Shop windsurf, SUP # School windsurf, SUP Via Som Vih 13 7512 Champfèr (GR) windsurfing-silvaplana.ch info@windsurfing-silvaplana.ch

42. Swiss Kitesurf # Shop kitesurf, SUP # School kitesurf, SUP Sportzentrum Mulets 7513 Silvaplana (GR) kitesailing.ch info@kitesailing.ch

43. Kiteswiss # Shop kitesurf, SUP # School kitesurf, SUP Steinstrasse 37 8003 Zürich (ZH) kiteswiss.ch info@kiteswiss.ch

44. Surfari # Shop SUP St. Jakobstr. 39 8004 Zürich (ZH) surfari.ch

45. Radix Zürich GmbH # Shop kitesurf, SUP Lagerstrasse 12 8004 Zürich (ZH) radixweb.ch zuerich@radixweb.ch

46. Boarderhouse # Shop windsurf, kitesurf, SUP # School windsurf, kitesurf, SUP Seestrasse 216 8267 Berlingen (TG) boarderhouse.ch info@boarderhouse.ch

47. Sport Trend Shop # Shop windsurf, kitesurf, SUP Heuweidlistrasse 25b 8340 Hinwil (ZH) sport-trend-shop.ch info@sts-online.ch

48. Supkultur # School SUP Spinnereistrasse 42 8645 Zurich (ZH) supkultur.ch sup@supkultur.ch

49. 2 Legends by Spinout # Shop windsurf, kitesurf, SUP Seestrasse 184 8802 Kilchberg (ZH) spinoutshop.ch info@2legends.ch

50. Schönbächler Sport # School windsurf, SUP Hauptstrasse 35 8840 Einsiedeln (SZ) schoenbaechler-sport.ch cschoenbaechler@bluewin.ch

51. Pro Kitesports # Shop kitesurf, SUP # School kitesurf, SUP Gasse 11 8846 Willerzell (SZ) prokitesports.ch info@prokitesports.ch

52. Kielwasser # Shop SUP Zürcherstrasse 72 8852 Altendorf (SZ) kielwasser.ch

53. SUP-Piraten # Shop kitesurf Seestrasse 17 9326 Horn (TG) sup-piraten24.ch info@sup-piraten24.ch

54. Kite4you # Shop kitesurf # School kitesurf Speerstrasse 5 9500 Wil (SG) kite4you.ch info@kite4you.ch

55. Altitude 1004 # School windsurf, SUP 1346 Les Bioux (VD) altitude1004.ch

56. Zorro Sarl # Shop kitesurf Route de Lignières 2518 Nods (BE) info@zorro.ch zorro.ch

NEWS

Duotone Echo : le développement continue

Duotone continue de se démarquer du reste du marché avec une wing dotée d’un wishbone, ce qui introduit une différenciation majeure en termes de maniabilité. Cette évolution de la gamme 2019 a vu ses performances dopées dans le vent léger, ce qui donne une wing très puissante, mais qui reste vivante et légère entre vos mains !

Texte : Quentin Mayerat

Text: Quentin Mayerat

NoerStick : l’étarquage réinventé

Tous les windusrfers de la planète ont déjà eu à maudire les informations écrites sur leur voile : luff = xxx. Parce qu'il arrive qu’elles ne soient pas exactes, vous devez alors ressortir votre mât et changer le réglage de votre rallonge. Grâce à son double palan, NoerStick est une petite révolution pour le gréage. Alors qu’un premier palan bloquera votre poulie d’amure, l’autre palan permet de modifier le réglage de la rallonge. Plus de prise de tête avec les bagues de rallonge mal réglées !

Duotone Echo: Öfter mal was Neues

Duotone hebt sich erneut vom restlichen Markt ab – mit einem Wing mit Gabelbaum, der sich durch ein deutlich besseres Handling auszeichnet. Der Duotone Echo ist die Weiterentwicklung der Produktpalette von 2019 und zeigt bei Leichtwind eine noch bessere Performance. Der äusserst leistungsstarke Wing hat dennoch nichts an Lebendigkeit und Leichtigkeit eingebüsst!

NoerStick:

Trimmen leicht gemacht

Jeder Windsurfer hat schon einmal über die Angabe «Luff = xxx» auf seinem Segel geflucht. Denn manchmal stimmt diese Angabe nicht genau und der Mast muss erneut herausgenommen und die Mastverlängerung neu eingestellt werden. Dank seiner zwei Rollenmechanismen ist der NoerStick eine kleine Revolution beim Aufriggen. Während die vorderen Rollen zum Vorspannen des Segels dienen, ermöglichen die hinteren Rollen eine korrekte Einstellung der Mastverlängerung. Kein Ärger mehr mit falsch eingestellten Verlängerungsringen!

Kitecleat :

la fin des sacs de nœuds !

Il fallait y penser, Kitecleat simplifie la vie des kitesurfers ! Son fonctionnement est simple, connectez vos lignes aux encoches après votre session, laissez l’appareil en place et vous avez la garantie de pouvoir dérouler vos lignes sans vous arracher les cheveux lors de la navigation suivante. Moins de stress, plus de plaisir avec ce petit outil qui vous fait gagner du temps !

Kitecleat:

Schluss mit Kuddelmuddel!

Kitecleat ist eine clevere Idee, die Kitesurfern das Leben erleichtert! So einfach funktioniert’s: Platziert eure Leinen nach eurer Session in den Auskerbungen, packt alles so zusammen und ihr könnt sicher sein, dass ihr eure Leinen beim nächsten Mal Kiten problemlos abwickeln könnt – ohne lästiges Kuddelmuddel. Weniger Stress und mehr Fun mit diesem kleinen Hilfsmittel, das euch Zeit spart!

Forward WIP : prêt pour l’impact !

Forward Wip est une marque suisse qui tire ses origines de la voile volante et notamment de la Coupe de l’America. Son fondateur, Rémi Finiel, passionné de planche et de kite, s’est lancé dans le développement d’une gamme unique sur le marché de vêtements de protection adaptés à la pratique du kitefoil et du windfoil. Avec une équipe de testeurs –Horue, les frères Goyard, Alex Mazela, ou encore le team Enata –, ils ont mis au point des casques et gilets d’impacts innovants et très techniques. Le ProWip 2.0 est le casque le plus léger du marché et permet une protection trois fois plus élevée que la norme des casques de kayak EN1385, tandis que le Gilet Flow Neo 50N est la première veste d’impact qui propose aussi une aide à la flottaison normée CE 50N. Elle se porte par-dessus le harnais dorsal et ne remonte pas grâce à son strap avant qui se cale dans la boucle du harnais.

Forward WIP: Bestens geschützt!

Forward WIP ist eine Schweizer Marke, deren Ursprünge auf das Hydrofoil-Segeln und insbesondere den America’s Cup zurückgehen. Ihr Gründer, der begeisterte Surfer und Kiter Rémi Finiel, hat sich der Entwicklung eines auf dem Markt einzigartigen Sortiments an Schutzkleidung für das Kite- und Windfoilen verschrieben. Gemeinsam mit einem Team von Testern – Horue, die Goyard-Brüder, Alex Mazela oder auch das Team Enata – hat das Unternehmen innovative und technisch ausgeklügelte Helme und Prallschutzwesten konzipiert. Der ProWip 2.0 ist der leichteste Helm auf dem Markt und bietet einen drei Mal so hohen Schutz, wie durch die Norm EN 1385 für Kanu- und Wildwassersporthelme vorgesehen; die Weste Flow Neo 50N ist dagegen die erste Prallschutzweste, die zugleich die Funktion einer Schwimmhilfe gemäss der Norm CE 50N erfüllt. Sie wird über dem Brusttrapez getragen und rutscht nicht hoch, da sie vorne mit einer Schlaufe am Trapezhaken befestigt werden kann.

Loke LK1 2020 Freeride : pour envoyer du lourd en toilant léger

Recevoir son LK1 2020, fabriqué des mains des fondateurs de Lokefoil basés à Saint-Malo, c’est un peu comme hériter d’un petit bijou d’artisanat. Depuis la création de la marque, la production s’opère depuis la Bretagne et cela devrait durer, c’est la volonté affichée par Loïg Peigné et Kevin Festocq qui comptent bien faire du made in France leur marque de fabrique. Sur l’eau, le LK1 Freeride est un véritable régal, son aile volumineuse (1300 cm 2) vous permettra de naviguer autant dans le vent léger que dans le medium en embarquant de toutes petites toiles. Vous serez surpris par votre capacité à gérer les molles confortablement et passer vos gybe en l’air, même à des vitesses extrêmement basses. Si vous êtes passé par un foil aluminium auparavant, un petit temps d’adaptation sera nécessaire, mais il en vaut largement la peine, car c’est une plage d’utilisation énorme qui s’ouvre pour la navigation sur les lacs. Notez que le LK1 est aussi compatible avec une aile performance et une aile speed, moins volumineuses et très efficaces quand le vent monte. Ce foil de freerace est définitivement un must pour tous ceux qui veulent booster leur progression sans investir dans un foil de race, plus cher et plus spécifique.

forward-wip.ch

Loke LK1 2020 Freeride:

höchste Performance mit kleinstem Segel

Besitzer eines – von den Lokefoil-Gründern in Saint-Malo – handgefertigten LK1 2020 zu werden, ist ein wenig wie ein kleines Schmuckunikat zu erben. Seit den Anfängen des Unternehmens wird in der Bretagne produziert und das soll auch so bleiben – so lautet das klare Bekenntnis von Loïg Peigné und Kevin Festocq, die «made in France» zu ihrem Markenzeichen machen möchten. Auf dem Wasser ist das LK1 Freeride ein echter Genuss. Dank seines voluminösen Flügels (1300 cm 2) kann man sowohl bei Leicht- als auch bei Mittelwind mit ganz kleinem Segel surfen. Ihr werdet überrascht sein, wie leicht ihr durch Flauten gleiten und selbst bei extrem niedrigen Geschwindigkeiten in der Luft eure Halsen fahren könnt. Wenn ihr zuvor ein Alu-Foil verwendet habt, werdet ihr euch kurz umgewöhnen müssen, doch die Mühe lohnt sich auf jeden Fall, denn für das Surfen auf Seen sind die Einsatzmöglichkeiten immens. Das LK1 kann übrigens auch mit einem Performance- und einem Speed-Flügel verwendet werden, die weniger voluminös und bei auffrischendem Wind sehr effizient sind. Dieses Freerace-Foil ist definitiv ein Muss für alle, die schneller vorankommen möchten, ohne in ein teureres spezielles Foil-Race zu investieren.

Wind Addict Geneva : pour faire entendre la voix des kiters à Genève

La situation du kite au bout du lac Léman est en passe de devenir critique. Alors que les spots de Versoix et d’Hermance sont victimes d’une sur-fréquentation, le projet d’aménagement en cours du site du Vengeron menace gravement la pratique du kite à court terme sur la plage la plus populaire du canton de Genève. Une île artificielle devant être construite en plein dans l’alignement de la mise à l’eau devrait avoir pour effet de rendre impossible la navigation dans l’une des rares zones où la pratique du kite reste possible. Afin de se faire entendre et de rentrer dans un dialogue constructif avec les autorités, une association locale – soutenue par le Association Romande de Kitesurf – est née : la WAG. Les cotisations sont libres et permettent d’aider concrètement la cause du kite à Genève.

Wind Addict Geneva: Sprachrohr der Kiter in Genf

Bise Tricks :

nouvelle compétition à Tropical

Plutôt que d’organiser une compétition de windsurf sans vent, Tropical à Genève lance un défi à tous les windsurfers de Suisse. Avec deux périodes de veille, en juin et en septembre-octobre, l’école de windsurf du bout du lac Léman proposera deux compétitions de tricks cette année. Courue dans des conditions de bise, la confirmation de l’événement sera annoncée sur trop.ch et sur la page Facebook @Tropical au moins trois jours avant l’épisode de vent. Des runs de 15 à 30 minutes regrouperont quatre à cinq riders dans un périmètre défini, et le jury composé de compétiteurs et d’instructeurs se prononcera sur le style général, le meilleur wave jump et le meilleur freestyle move.

Die Situation der Kiter am Ende des Genfersees spitzt sich zu. Während an den Spots Versoix und Hermance zunehmender Andrang herrscht, ist das Kitesurfen am Vengeron, dem beliebtesten Strand des Kantons Genf, durch das laufende dortige Naturgestaltungsprojekt auf kurze Sicht ernsthaft gefährdet. Eine künstliche Insel, die mitten in der Verlängerung des Einstiegs gebaut werden soll, dürfte das Kiten in einer der wenigen Zonen, in denen es bislang noch möglich war, unmöglich machen. Um sich Gehör zu verschaffen und einen konstruktiven Dialog mit den Behörden aufzunehmen, wurde mit Unterstützung der Association Romande de Kitesurf ein lokaler Verein gegründet: Wind Addict Geneva (WAG). Die Beiträge sind freiwillig und werden konkret für die Belange des Kitesurfens in Genf eingesetzt.

Bise Tricks:

Neuer Wettbewerb am Tropical

Um keinen Wettkampf mit Flaute zu riskieren, richtet sich das Tropical in Genf mit einer zündenden Idee an alle Windsurfer der Schweiz. Die Windsurfschule am Ende des Genfersees hält dieses Jahr zwei kurzfristig im Juni bzw. September/ Oktober angesetzte Trick-Wettbewerbe ab. Damit eine kräftige Bise bläst, wird das Event mindestens drei Tage vor dem betreffenden Windschub unter trop.ch und auf der Facebook-Seite @ Tropical angekündigt. Vier bis fünf Windsurfer treten dann in sogenannten „Heats“, die 15-30 Minuten dauern, in einem von Bojen abgegrenzten Bereich gegeneinander an. Eine Jury aus Wettkämpfern und Surflehrern bewertet den allgemeinen Stil, den besten Wave Jump und den gelungensten Freestyle Move.

©Nicolas Ganichot
trop.ch

SUP Race around Nidau : un contre la montre d’anthologie

La SUP Race around Nidau entre dans sa 9e saison ! De par sa géographie intégrée au tissu urbain de Bienne, la commune de Nidau forme une île bordée par la baie du lac de Bienne et la Thielle. Encadrés par le Sunset Shop, les riders locaux ont eu l’idée de se mesurer en chronométrant leur performance autour de l’île. Chaque année, ce sont environ 3000 paddlers qui prennent le départ de ce défi devenu un challenge quasi national. Si vous aussi vous passez dans les environs de Bienne, un stop par Nidau peut valoir le coup. Non seulement, il est possible de louer un SUP pour se lancer sur le parcours, mais l’ambiance à terre est des plus conviviales. Pour battre les vainqueurs de l’an passé, Alain Luck en 29 minutes 22 secondes, et Micheline Hauchercorne en 33 minutes, 58 secondes, il faudra se lever tôt !

SUP Race around Nidau: Das legendäre Zeitrennen

Das SUP Race around Nidau startet in seine 9. Saison! Die in die städtische Struktur von Biel eingebettete Gemeinde Nidau bildet eine Insel, die von der Bucht des Bielersees, dem Fluss Zihl und dem Nidau-Büren-Kanal begrenzt wird. Unterstützt vom Sunsetshop hatten lokale Paddler die Idee, auf ihrem Rundkurs um die Insel die Zeit zu nehmen und sich miteinander zu messen. Mit rund 3000 teilnehmenden Paddlern hat sich das Event mittlerweile zu einer Art nationalen Challenge gemausert. Solltet ihr auf eurem Weg in die Region Biel kommen, lohnt sich ein Stopp in Nidau. Hier könnt ihr auf einem Miet-SUP selbst die Insel umrunden und danach die besondere Gastlichkeit an Land geniessen. Wer die Sieger des letztjährigen SUP Race – Alain Luck mit 29 Minuten 22 Sekunden und Micheline Hauchercorne mit 33 Minuten 58 Sekunden – schlagen will, muss sich aber ranhalten!

Bucher + Walt : décollage avec

Axis

Le leader suisse de la distribution de matériel nautique se met à la page du foil. L’entreprise basée à Saint-Blaise ajoute à son catalogue comprenant plus de 20 000 références une marque de foil jusqu’alors peu connu en Suisse : Axis. Créée en 2014, cette jeune marque, née entre la Nouvelle-Zélande et les côtes californiennes possède déjà une gamme très étendue de foils alu pour tous les usages : kite, wind, wing, downwind, surf, wake, SUP. Extrêmement modulaires, ils ont l’avantage d’offrir une grande compatibilité entre les mâts, fuselages et ailes afin de naviguer entre différentes disciplines.

Bucher + Walt: Abheben mit Axis

Der Schweizer Marktführer im Vertrieb von Wassersportausrüstung wartet mit den neuesten Foil-Trends auf. Das Unternehmen mit Sitz in St. Blaise hat sein mehr als 20 000 Artikel umfassendes Angebot um Axis, eine in der Schweiz bislang kaum bekannte Foil-Marke erweitert, die erst 2014 zwischen Neuseeland und kalifornischer Küste entstanden ist. Zu ihrer umfangreichen Produktpalette gehören bereits Alu-Foils für sämtliche Anwendungen: Kite-, Wind-, Wing-, Downwind-, Surf-, Wake- und SUP-Foilen. Masten, Verbindungsstangen und Flügel des äusserst flexiblen Baukastensystems lassen sich miteinander kombinieren, um zwischen den verschiedenen Disziplinen wechseln zu können.

bucher-walt.ch

sunsetshop.ch

Vanora Engadinwind by Dakine : l’événement international de l’été

Alors qu’une pluie d’annulation s’abat du côté des calendriers internationaux, la plus vieille compétition de windsurf toujours existante au monde résiste. L’Engadinwind devrait bien avoir lieu aux dates prévues sur le lac de Silvaplana. Du 19 au 23 août prochains, tout ce qui fait le cœur de cette grande fête de la glisse sera maintenu : le 43 e Engadin Marathon, la compétition de freestyle towin, la MB Battle de foil freestyle. Concernant le championnat du monde de Formula Foil au programme, il n’est pas annulé au moment du bouclage de ce numéro, mais son maintien dépendra également du contexte international. En accord avec la législation suisse, rien ne devrait empêcher l’Engadinwind de proposer un événement sportif, qui pour le coup a des chances d’être un point de chute pour quelques stars du windsurf mondial. Seule restriction, sa légendaire fête qui devrait être contrainte de réduire la voilure.

Surf Classic Morat : décalée mais pas annulée

Vanora Engadinwind by Dakine: das internationale

Sommerevent

engadinwind.ch

Eine Absagewelle hat den internationalen Veranstaltungskalender erfasst und die meisten Events dieses Sommers gekippt. Nicht jedoch den ältesten bestehenden Windsurf-Wettbewerb der Welt: Der Engadinwind soll wie geplant auf dem Silvaplanersee stattfinden. Vom 19. bis 23. August werden alle Wettkämpfe, die fester Bestandteil dieses grossen Gleitsportfestivals sind, abgehalten: der 43. Engadin Surf & Kite Marathon, der Freestyle Tow-in Contest und das MB Foil Freestyle Battle. Die ebenfalls angesetzte Formula Foil World Championship war zum Redaktionsschluss noch nicht abgesagt. Ob sie stattfinden kann, hängt aber auch von der internationalen Situation ab. Die aktuellen Schweizer Vorschriften stehen der Ausrichtung eines Sportevents durch Engadinwind, das einige internationale Windsurf-Stars anziehen dürfte, nicht im Wege. Einziger Wermutstropfen: Die legendäre Feier muss wohl in kleinerem Rahmen stattfinden.

Surfclassic Murten: aufgeschoben ist nicht aufgehoben

C’est une histoire qui dure depuis 1989, la Surf Classic de Morat est l’un des moments incontournables de la saison de glisse. Prise dans la tempête du coronavirus, elle a été contrainte de se résigner et de proposer une date ultérieure. Si toutes les conditions le permettent, l’équipe de la Bise Noire vous donne rendez-vous du 18 au 20 septembre sur les berges du lac de Morat. Comme d’habitude, le programme sera festif et sportif : régate de kite et de windsurf, course de SUP, tournoi de beach-volley, test de matériel, bourse à l’équipement, bar, concerts, etc.

bisenoire.ch

Was 1989 erstmals stattfand, hat sich mittlerweile zu einem Höhepunkt der Surfsaison entwickelt: die Surfclassic Murten. Die Veranstalter mussten allerdings erst einmal vor dem Coronavirus kapitulieren und das Event verschieben. Sofern es die Bedingungen erlauben, lädt das Bise-Noire-Team vom 18. bis 20. September wieder ans Ufer des Murtensees ein. Wie gewohnt stehen Sport und Spass auf dem Programm: Kite- und Windsurfregatta, SUP-Rennen, Beachvolleyball-Turnier, Material-Testing, Surfbörse, Bar, Konzerte usw.

FOIL MANIA

19. – 23. August 20

LAKE SILVAPLANA

19. – 23. AUGUST

2020 IFCA Foil World Championship

King of the Mountain | Windsurfing

EFPT freestyle tow in contest

MB battle | Foil Freestyle

22. AUGUST

43rd Engadin Marathon

Kite – Windsurf – Sailing

Legendary Engadinwind Party

Party Tent – Lej da Champfèr

Feel the foil

Du foil freeride au foil freestyle en 10 étapes avec Balz Müller

Avec ses petites voiles, ses boards compactes et ses moves de dingue, Balz Müller est l’ambassadeur d’une autre forme de foiling. Dites au revoir aux voiles de 9 m2 et aux planches d'un mètre de large, Balz vous propose de progresser selon une autre approche – qui n’empêche en rien de revenir ensuite sur des engins de guerre ! Découvrez en 10 conseils comment rechercher le feeling du foil ! Des tips qui s’appliquent bien souvent à toutes les disciplines issues du foiling.

Propos recueillis par Quentin Mayerat

Photos : Christian Wolfensberger

Il faut d’abord commencer par trouver un set-up adapté à son style et à son gabarit. Je trouve que le foil est un outil incroyable pour le vent léger, donc je recommande une aile avant de plus de 1200 cm2 pour avoir de la portance et ne plus toucher l’eau. Me concernant, j’utilise dans 10 nœuds une aile de 1550 cm2. Au niveau de la board, pour l’apprentissage, je recommande une planche d’une largeur maximum de 75 cm pour ne pas placer ses pieds trop sur le rail. Au contraire, il vaut mieux rider avec un strap central à l’arrière, ce qui permet de contrôler plus directement le foil en étant positionné juste au-dessus. »

2« Il faut trouver les bonnes conditions de vent pour démarrer : ni trop faibles, ni trop fortes, une quinzaine de nœuds. Il faut assez de puissance pour sentir ce qui se passe dans la voile et avoir de l’appui. Commence par glisser avec des appuis neutres, sans chercher à décoller, petit à petit tu sens comment le foil se comporte sous la planche et tu voleras naturellement. »

3« Il faut partir sans peur et rester concentré. Tout commence sur la plage en adoptant une attitude qui te permette d’effectuer les bons gestes. Avec l'équipement adapté et les bonnes conditions, on apprend rapidement. Reste cependant prudent lors de la mise à l'eau, car le carbone est très coupant. Il est important de minimiser la puissance du foil en ouvrant la voile dans les rafales trop fortes afin d'éviter qu'il ne décroche en prenant trop d'altitude. Si c'est le cas, l'atterrissage de la planche sur l'eau est assez brutal, et en cas de chute, ne lâche pas le wishbone, car cela te permet de tomber suffisamment à distance du foil. » 1

In 10 Schritten vom Foil Freeride zum Foil Freestyle mit Balz Müller

Mit seinen kleinen Segeln, seinen kompakten Boards und seinen verrückten Moves steht Balz Müller für eine andere Form des Foilens. 9 m²-Segel und 1 m breite Boards – das war gestern. Balz schlägt euch eine andere Herangehensweise vor, die euch natürlich nicht davon abhalten soll, später wieder auf Foil-Rennmaschinen umzusteigen! Die folgenden 10 Tipps garantieren echtes Foil-Feeling! In vielen Fällen gelten sie auch für alle anderen aus dem Foilen entstandenen Disziplinen.

Das Gespräch führte Quentin Mayerat Fotos: Christian Wolfensberger

2«Für den Anfang müssen die richtigen Windbedingungen herrschen: weder zu schwach, noch zu stark, etwa fünfzehn Knoten. Man braucht eine gewisse Windstärke, um zu spüren, was im Segel passiert, und Halt zu haben. Gleite zunächst mit neutraler Gewichtsverlagerung, versuche nicht abzuheben. Nach und nach spürst du, wie sich das Foil unter dem Board verhält, und du wirst von ganz alleine fliegen.»

3«Man sollte ohne Angst an die Sache rangehen und sich konzentrieren. Alles beginnt am Strand – mit den richtigen Materialeinstellungen und den passenden Bedingungen ist Foilen einfach erlernt. Vorsicht ist geboten beim Wasserstart, weil man sich am scharfen Foil schneiden kann! Es ist wichtig, gegebenenfalls bei zu viel Wind den Foillift zu minimieren, indem man das Segel bei Windböen öffnet. Ansonsten steigt das Foil über die Wasseroberfläche und erzeugt einen Abriss und das Brett klatsch unsanft aufs Wasser zurück. Bei einem Schleudersturz solltest du den Gabelbaum nicht loslassen. So stürzt du in ausreichendem Abstand zum Foil.»

1«Zunächst gilt es, ein für den eigenen Surfstil und die eigene Statur geeignetes Set-up zu finden. Das Foil ist meiner Meinung nach ein unglaubliches Hilfsmittel bei Leichtwind. Ich empfehle daher einen Frontflügel mit mehr als 1200 cm², der genügend Auftrieb generiert um früh aus dem Wasser zu kommen. Ich persönlich verwende bei 10 Knoten einen Flügel mit 1550 cm². Was das Board anbelangt, eignet sich für den Anfang eine Breite von maximal 75 cm, damit man nicht zu sehr auf der Kante steht. Im Gegenteil: Es ist besser, wenn die hintere Fussschlaufe in der Mitte platziert ist, so lässt sich das Foil leichter kontrollieren, da man direkt darüber steht.»

Avant de planer, je conseille de mettre les deux pieds dans les straps afin d’avoir 100 % de contrôle lors du décollage. C’est une technique que nous utilisons déjà en freestyle… Pour ceux qui n’y arriveraient pas directement, il faut essayer de mettre au minimum le pied dans le strap avant. »

5« Le pumping est extrêmement important pour décoller dans le light wind. Mais, contrairement à ce que l’on imagine, c’est le pumping avec les jambes qui compte ! 60 % du pumping passe par les pieds, on utilise la puissance de l’aile pour donner de la vitesse en effectuant un mouvement de vague. Observe la technique utilisée en foil pumping et essaye de la reproduire sur ta planche. »

6« Commence par faire des virages en foil, une sorte de slalom upwind/downwind avec de petites courbes. Utilise la puissance des pieds pour cranter, place les talons sur les bords et mets du poids sur les orteils. Tu dois commencer à sentir le foil sous tes pieds. »

7« Tu peux commencer à envoyer les jibes "step by step". Il est plus facile de réussir en arrivant à pleine vitesse dans ta courbe. Au début, tu restes durant la moitié du jibe en l’air, tu atterris et tu repars. Ensuite, pour rester en l’air, tu peux essayer d’envoyer le speed jibe, c’est-à-dire rester en switch en sortie de manœuvre. Puis, je te conseille de déplacer les pieds et ensuite la voile. Pour finir, tu peux faire les deux en même temps. Mais le conseil le plus important est de placer directement ton pied dans le strap avant en sortie de manœuvre. Et personnellement, je trouve que le duck jibe est plus simple, car il te permet de conserver de la pression de la voile après le changement d'amure. »

4«Platziere bereits vor dem Hochsteigen beide Füsse in den Schlaufen, um die volle Kontrolle beim Abflug zu haben. Diese Technik wenden wir bereits im Freestyle an ... Wem das nicht sofort gelingt, der sollte versuchen, zumindest den vorderen Fuss in die Schlaufe zu stecken.»

5«Um bei Leichtwind abzuheben, ist Pumpen extrem wichtig. Doch anders als man vielleicht denkt, kommt es auf das Pumpen mit den Beinen an! 60 % des Pumpens geschieht über die Füsse. Man nutzt die Kraft des Flügels, um mit einer Wellenbewegung Speed zu erzeugen. Es lohnt sich, die Bewegungen eines Foil Pumper ohne Segel zu beobachten und mit dem Windfoil nachzuahmen.»

6«Beginne, mit dem Foil Kurven zu fahren, eine Art Upwind-/Downwind-Slalom mit kleinen Bögen. Nutze die Kraft deiner Füsse, zum Höhelaufen Fersen ankanten, zum Abfallen Zehen belasten. Du musst beginnen, das Foil unter deinen Füssen zu spüren.»

7«Schritt für Schritt kannst du mit dem Halsen beginnen. Es ist einfacher, mit voller Geschwindigkeit in die Kurve zu fahren. Am Anfang bleibst du während der Hälfte der Halse in der Luft, du landest und fährst weiter. Danach kannst du, um in der Luft zu bleiben, die Speedhalse probieren, d. h. am Ende des Manövers auf Switch Stance bleiben. Dann solltest du die Füsse umsetzen und schliesslich das Segel. Am Ende kannst du beides gleichzeitig tun! Wichtigster Tipp bei der Halse: Steige direkt von der einen vorderen Schlaufe in die gegenüberliegende um! Versuche ebenfalls die Duck Jibe. Ich persönlich finde sie einfacher zum Durchfliegen als die normale Halse, weil man dabei nach dem "Umducken" sofort wieder Druck im Segel hat.»

8« Entraîne-toi à lancer des 360 upwind et downind afin de commencer à vraiment bien sentir la connexion avec le foil. Ces manœuvres sont beaucoup plus simples à réaliser que sans foil. Pour le 360 downwind, il faut arriver comme dans un jibe avec un grand radius, sans forcément faire toute la rotation en l’air. Pour le 360 upwind, tu seras exactement dans la configuration d’un helitack. »

9« Tu peux commencer à envoyer des sauts. Encore une fois, vas-y sans peur et garde bien les deux pieds dans les straps ! Il faut savoir que le foil a un petit délai de réponse qu’il faut prendre en compte au moment de l’impulsion. Commence par sauter en remontant le vent, une fois en l'air tu contrôles la planche comme lors d'un saut classique. La vraie différence, c’est au niveau de la réception qui est plus lourde, il faut donc être solide sur les genoux pour absorber le double choc : celui du foil, puis de la planche. »

10«

Lance tes premières figures. Commence par un 360 into Kono. Pour cela, commence par engager une courbe comme pour un 360 et arrivé à la moitié, pousse franchement ta voile vers le haut en donnant une impulsion et termine les derniers 180° de ta rotation en l’air. Je trouve que ce move de freestyle est plus facile à réaliser en foil qu’avec un aileron, car tu gardes beaucoup plus de vitesse dans la courbe. Pour la suite, sois créatif, les figures de freestyle foil ne sont pas si différentes du freestyle standard, même s’il faut toujours donner du temps au foil pour le pop. Avec un bon niveau de pratique, tu pourras même espérer poser des backloop sur de l’eau toute plate ! »

8«Übe Up- und Downwind-360er, um ein wirklich gutes Gespür für das Zusammenspiel mit dem Foil zu bekommen. Diese Manöver sind mit Foil sogar einfacher als ohne. Beim Downwind-360er musst du wie bei einer Halse mit einem grossen Radius ankommen, ohne zwangsläufig die gesamte Drehung in der Luft durchführen zu müssen. Beim Upwind-360er ist der Ablauf genau gleich wie bei einem Helitack.»

9«Du kannst mit Sprüngen beginnen. Auch hier solltest du es angstfrei angehen und beide Füsse richtig in den Schlaufen lassen. Man sollte wissen, dass man mit dem Foil eine kurze zeitliche Verzögerung hat, die beim Absprung zu berücksichtigen ist. Beginne mit Sprüngen auf Amwindkurs, so bleibst du fern vom Foil. Einmal in der Luft kannst du das Board wie bei einem normalen Sprung unter den Füssen kontrollieren. Der größte Unterschied ist die Landung, die ist schwieriger. Man muss dabei fest über dem Board stehen und mit den Knien die versetzte 'Doppelte-Foilflügel-und-Board'Landung abfangen.»

10«Probiere deine ersten Tricks. Fang mit einem '360 into Kono' an. Beginne hierfür zunächst mit einer Kurve wie für einen 360er. In der Mitte angekommen, drückst du dein Segel fest nach oben und stösst dich dabei ab. So beendest du die letzten 180 Grad deiner Drehung in der Luft. Ich finde, dass dieser Freestyle-Move mit dem Foil leichter geht als mit einer Finne, da man in der Kurve viel mehr Geschwindigkeit halten kann. Ab jetzt kannst du kreativ sein! Die Moves im Foil Freestyle unterscheiden sich nicht so sehr von den Standard Freestyle Moves, auch wenn man dem Foil immer etwas Zeit für den Pop geben muss. Mit ein bisschen Übung gelingen dir vielleicht sogar Backloops auf dem Flachwasser!»

Downwind

Hauptsache Gleiten!

Faire du downwind en SUP consiste à se rendre d’un point A à un point B avec le vent dans le dos, au large, là où la mer est formée. Grâce au vent et à la houle, il s’agit de surfer des « bumps » sur des centaines de mètres. Le plaisir de la glisse est fun, intense et addictif, il est temps de s’y mettre !

Texte : Marie

Downwindfahren mit dem SUP bedeutet, weit draussen, auf bewegter See, mit Rückenwind von A nach B zu fahren. Wind und Wellengang sorgen für «Bumps» über Hunderte von Metern. Über die Wellen zu gleiten, macht irrsinnig viel Spass und birgt einen gewissen Suchtfaktor. Also, ran an die Paddel!

Text: Marie Dautruche

Pour qui ?

Avant de se lancer, il faut déjà maîtriser la pratique du SUP, il faut savoir ramer et bien connaître son matériel. La lecture du terrain, qui permet de connecter les bumps et de surfer s’acquiert avec le temps et l’expérience. Il est indispensable d’être en bonne forme physique car c’est un sport d’endurance et cardio qui peut durer plusieurs heures.

Toute une organisation !

On ne part pas en downwind comme si on allait s’entraîner une heure devant sa base nautique. En effet, toute une logistique de voitures est nécessaire. Prévoyez une voiture au départ et une à l’arrivée. Il faut donc calculer le temps des trajets, le temps du run et prévoir de pouvoir charger les planches à l’arrivée.

Quel matériel ?

Sur de la longue distance, on privilégiera une planche de race rigide, une board allwater fera l’affaire pour commencer et vous familiariser avec la glisse. Toutefois, pour une pratique intensive de cette discipline et pour la compétition, une board de pure downwind devient indispensable si l’on veut performer. Elle sera plus large, bananée et volumineuse sur l’avant pour jouer sur le clapot et augmenter la vitesse de glisse.

Progresser

Pour progresser quand on habite en Suisse, il est indispensable de se rendre sur l’océan ou la mer, car si les lacs peuvent nous offrir de belles vagues de vent et un terrain glissant de type « tapis roulant », rider sur la houle océanique est un tout autre exercice. La Méditerranée offre également de belles conditions grâce au mistral et au vent d’est qui lève des houles plus courtes qu’en Atlantique mais très glissantes avec des bumps plus raides.

Für wen?

Voraussetzung ist, dass man das Stand-up-Paddling bereits beherrscht; man sollte paddeln können und sein Material gut kennen. Das Gespür für das Gelände, mit dem man Bumps miteinander verbinden und surfen kann, kommt mit der Zeit und der Erfahrung. Man muss unbedingt eine gute Kondition besitzen für dieses Ausdauer- und Kardiotraining, das mehrere Stunden dauern kann.

Organisation ist alles!

Zum Downwinden geht man nicht so, als würde man eine Stunde lang vor seinem heimischen Wassersportzentrum trainieren. Es ist eine gewisse Fahrzeuglogistik erforderlich, ein Auto sollte am Ausgangspunkt, eines am Endpunkt platziert werden. Man muss die Fahrzeiten, die Zeit für die Tour und für das Einladen der Boards am Zielort einplanen.

Welche Ausrüstung?

Für Langstrecken eignet sich am besten ein steifes Race-Board, für den Anfang und die Eingewöhnung reicht ein Allwater-Board. Wer jedoch stärker in diese Disziplin einsteigen und an Wettbewerben teilnehmen möchte, sollte sich unbedingt ein reines Downwind-Board zulegen, wenn er etwas erreichen möchte. Es ist breiter, bananenförmiger und im Nose-Bereich voluminös, um auch im Kabbelwasser leichtes Spiel zu haben und seine Gleitgeschwindigkeit steigern zu können.

Wie kann ich Fortschritte machen?

Um Fortschritte zu machen, muss man, wenn man in der Schweiz wohnt, unbedingt auf den Ozean oder das Meer. Zwar finden wir auch auf den Seen schöne Windwellen und Gleitbedingungen „wie auf dem Förderband“ vor, das Surfen auf Ozeanwellen ist jedoch noch einmal etwas ganz anderes. Auch das Mittelmeer bietet gute Bedingungen dank des Mistrals und des Ostwinds, der für kürzere Wellen als im Atlantik sorgt, die sich jedoch sehr gut zum Gleiten eignen und härtere Bumps aufweisen.

1L’expérience et l’accumulation des connaissances seront les clefs majeures de votre progression, soyez marin dans votre approche.

2Étudiez l’environnement : sens du vent, courant, trajectoire, dangers.

3Adapter son matériel aux conditions : néoprène, téléphone, aide à la flottaison, hydratation, alimentation, (casque), leash.

4Ne pas partir seul.e et prévenir des personnes à terre du temps du run.

5Choisir une board adaptée à votre niveau.

6Privilégiez la glisse plutôt que la rame. Apprenez à lire le clapot, les vagues. Il faut s’économiser et ne pas se déplacer exagérément sur sa planche.

7Travailler sa technique en surf avec une planche de race, diriger sa planche avec sa rame, perfectionner son jeu de jambes et ses changements d’appuis.

8Regardez devant vous et sur les côtés. En regardant au loin, appréhendez les zones dynamiques et d’accélération.

9Cherchez à rester sur la vague le plus longtemps possible et non à la descendre.

10Les vagues modérées vous emmèneront plus loin sans effort plutôt que les grosses vagues.

Les 10 points clefs du downwind par Fred Bonnef, waterman

Die 10 wichtigsten Tipps

für das

Downwinden von Waterman

Fred Bonnef

1Erfahrung und möglichst viele Kenntnisse sind die wichtigsten Voraussetzungen für euren Fortschritt; geht es wie ein Seefahrer an.

2Prüft das Umfeld: Windrichtung, Strömung, Strecke, Gefahren.

3Passt eure Ausrüstung an die Bedingungen an: Neoprenanzug, Handy, Schwimmhilfe, Trinken, Essen, (Helm), Leash.

4Fahrt nicht alleine los und sagt jemandem an Land Bescheid, wie lange eure Tour dauern wird.

5Wählt ein Board, das eurem Können entspricht.

6Lieber gleiten als paddeln. Lernt, Kabbelwasser und Wellen zu lesen. Ihr müsst mit euren Kräften haushalten und dürft euch nicht übermässig auf dem Board bewegen.

7Arbeitet an eurer Surftechnik mit eurem Race-Board, lenkt euer Board mit dem Paddel, verbessert eure Beinarbeit und den Fusswechsel.

8Schaut nach vorne und zur Seite. Erfasst beim Blick in die Ferne, welche Stellen für Dynamik und Beschleunigung sorgen.

9Versucht, so lange wie möglich auf der Welle zu bleiben und nicht hinunterzufahren.

10Mässige Wellen tragen euch ohne Anstrengung weiter als grosse Wellen.

Fred Bonnef bietet in Tarifa Privatkurse und Camps an. Dort herrschen ideale Übungsbedingungen für das Downwinden. fredbonnef.com
Fred Bonnef est basé à Tarifa, lieu idéal pour progresser en downwind. Il organise coachings privés et stages. fredbonnef.com
©Fred Bonnef

SUP

Les photos de ce carnet ont été tirées de la phototèque du photographe de kite

Die Fotos in diesem Sonderteil stammen aus dem Fotoarchiv des professionellen Kitefotografen Lukas Pitsch

proimagehub.ch

SPECIAL KITE

SOMMAIRE INHALT

SKA KiteFoil Swiss Series

Le kite suisse a son circuit

Der Schweizer Kitesport hat seine eigene Tour

SKA KiteFoil Swiss Series 2020

Cap sur une nouvelle saison Auf in eine neue Saison

Kitesurf...Au nom de la loi !

Kitesurfen – unter Beachtung des Gesetzes!

Swiss Snowkite Tour

The one and only

84

86

SKA KiteFoil Swiss Le kite suisse a Der Schweizer

SKA KiteFoil Swiss Cap sur une nouvelle Auf in eine neue

90 Kitesurf... Au nom Kitesurfen – unter

94 Swiss Snowkite The one and only

Développons le kitesurf suisse ! Für eine Stärkung des Kitesports in der Schweiz!

Les associations suisses de kite ont décidé d’utiliser Boards comme média officiel afin de partager leur actualité avec leurs membres. Le kite est un sport merveilleux, en pleine expansion en Suisse et dans le monde, c’est pourquoi il est important de nous organiser. Sur le plan légal, la navigation dans les eaux intérieures est encore loin d’être une évidence dans tous les cantons et les kiteurs ont besoin d’être représentés. À cet effet, le Kitesurf Club Schweiz et l’Association Romande de Kitesurf représentent et défendent vos intérêts auprès des autorités locales et nationales. En adhérant à l’une ou l’autre, vous avez également la possibilité de souscrire à une assurance responsabilité civile – obligatoire pour la pratique du kite – à des conditions très avantageuses.

En plus d’être un loisir merveilleux, le kite sera également un sport olympique en 2024. La Swiss Kitesailing Association est l’organe de représentation auprès de toutes les instances sportives : Swiss Olympic, Swiss Sailing et l’International Kiteboarding Association. La SKA organise ainsi le calendrier annuel des régates en Suisse. Pour le kite suisse, beaucoup a déjà été fait, et beaucoup reste à entreprendre. Vous informer de nos actions nous paraissait essentiel afin de vous encourager à prendre part à notre mouvement. En adhérant à l’une de nos associations, vous œuvrez concrètement pour le kite, son développement, sa défense et sa démocratisation.

Nos comités vous souhaitent une belle lecture et de nombreuses sessions ventées !

Philipp Knecht, président du Kitesurf Club Schweiz Thierry Langenberger, président de l’association romande de kitesurf Daniel Rey, président de la Swiss Kitesailing Association

Die Schweizer Kitesurf-Verbände haben beschlossen, Boards als offizielles Informationsund Mitteilungsmedium für ihre Mitglieder zu nutzen. Kitesurfen ist ein wundervoller Sport, der in der Schweiz und international immer mehr Anhänger findet. Aus diesem Grund ist es wichtig, dass wir uns organisieren. Rechtlich gesehen ist das Kiten auf Binnengewässern bei Weitem noch nicht in allen Kantonen selbstverständlich, weshalb die Kiter eine starke Vertretung benötigen. Der Kitesurf Club Schweiz und die Association Romande de Kitesurf haben es sich daher zur Aufgabe gemacht, eure Interessen bei den lokalen und nationalen Behörden zu verteidigen. Bei einer Mitgliedschaft in einem dieser Verbände habt ihr zudem die Möglichkeit, eine – für das Kiten obligatorische –Haftpflichtversicherung zu sehr günstigen Konditionen abzuschliessen.

Ab 2024 wird das Kitesurfen nicht mehr nur ein toller Freizeitsport, sondern darüber hinaus eine olympische Disziplin sein. Die Swiss Kitesailing Association (SKA) fungiert als Vertreterin bei sämtlichen sportlichen Gremien: Swiss Olympic, Swiss Sailing und International Kiteboarding Association. Die SKA ist damit für die jährliche Regattaplanung in der Schweiz verantwortlich. Im Schweizer Kitesport hat sich bereits viel getan – und viel bleibt noch zu tun. Indem wir euch über unsere Tätigkeiten informieren, möchten wir euch dazu motivieren, euch uns anzuschliessen. Mit einer Mitgliedschaft in einem unserer Verbände setzt ihr euch konkret für den Kitesport, dessen Weiterentwicklung, Schutz und allgemeine Zugänglichkeit ein.

Unsere Vorstände wünschen euch viel Spass beim Lesen und unzählige windreiche Sessions!

Philipp Knecht, Präsident Kitesurf Club Schweiz

Thierry Langenberger, Präsident Association Romande de Kitesurf Daniel Rey, Präsident Swiss Kitesailing Association

Carnet special soutenu par : Dieser Sonderteil wurde unterstützt von:

SKA KiteFoil Swiss Series

Le kite suisse a son circuit

Der Schweizer Kitesport hat seine eigene Tour

Le kitesurf s'est fortement développé en Suisse durant les deux dernières décennies, il sera même une classe olympique à partir de 2024. La Swiss Kitesailing Association, membre de Swiss Sailing, voulait offrir une plateforme aux espoirs olympiques suisses et a créé les SKA KiteFoil Swiss Series en 2019. Présentation.

Un peu d’histoire : le kitesurf est apparu dans notre pays au tournant du millénaire, et déjà en août 1999, une première compétition s’était tenue dans le cadre de l’Engadinwind. Quelques stars telles que Pete Cabrinha étaient déjà de la partie ! À l’automne de la même année, c’était au tour du premier championnat suisse de l’histoire d’être organisé, toujours à Silvaplana. Le vainqueur en freestyle et course racing n’était autre que Kurt Bodenwinkler de Davos. Par la suite, c’est Christoph Carpi, qui s'est classé quatrième lors de ce premier championnat qui a lancé avec beaucoup de succès un premier circuit de compétition annuel. De cette initiative est né notamment le fameux King of the Lake de Portalban, qui se déroule maintenant depuis plus de 10 ans, ainsi que différentes kites races qui ont été organisées chaque année en plus du traditionnel Marathon de l'Engadinwind.

S’organiser pour progresser

Pour le kite, beaucoup avait déjà été fait, mais il nous appartient de nous organiser, afin de proposer une structure à la hauteur des exigences olympiques. C’est sur la base de ce constat que sont nées l’an passé les SKA KiteFoil Swiss Series. L'objectif pour l'année 2019 était de combiner les compétitions existantes en un seul tour, afin de couronner un gagnant sur la saison. Pour leur lancement, les SKA Kitefoil Series s’étalaient sur trois étapes : l’Engadin Surf & Kite Marathon (24 août 2019), suivi de l’Engadinwind Kite & Sail (25 août 2019), et pour conclure, le fameux King of the Lake de Portalban (22 septembre 2019, mais malheureusement annulé faute de vent).

In den letzten zwei Jahrzehnten hat das Kitesurfen in der Schweiz stark an Bedeutung gewonnen. Ab 2024 wird es sogar olympische Disziplin sein. Die Swiss Sailing angehörende Swiss Kitesailing Association wollte den Schweizer Olympiahoffnungen eine Plattform bieten und rief 2019 die SKA KiteFoil Swiss Series ins Leben. Wir stellen euch die Tour vor.

Text: Daniel Rey

Zunächst ein wenig Geschichte: Kitesurfen kam in der Schweiz um die Jahrtausendwende auf und bereits im August 1999 fand im Rahmen des Engadinwind ein erster Wettbewerb mit internationalen Stars wie Pete Cabrinha statt! Im Herbst desselben Jahres wurde – ebenfalls in Silvaplana – die erste Schweizer Meisterschaft veranstaltet. Gewinner sowohl im Freestyle als auch im Race war der Davoser Kurt Bodenwinkler. In der Folge organisierte der am ersten Swiss Cup viertplatzierte Christoph Carpi mehrere Jahre lang sehr erfolgreich eine Serie von mehreren Swiss Cups pro Jahr. Hieraus entstand in Portalban der berühmte King of the Lake, der nun schon seit über 10 Jahren stattfindet. Zudem wurden neben dem traditionellen Engadin Surf Marathon, an dem auch die Kitesurfer mitfahren, jährlich weitere Kiteraces organisiert.

Organisation mit Blick auf Olympia

Obwohl sich im Kitesport bereits viel getan hatte, mussten wir uns mit Blick auf die olympischen Anforderungen neu strukturieren. Vor diesem Hintergrund wurden im vergangenen Jahr die SKA KiteFoil Swiss Series ins Leben gerufen. Das Ziel für 2019 lautete, die bestehenden Wettkämpfe zu einer Tour zu vereinen und aus den Resultaten einen Jahresgewinner zu erküren. Bei ihrer Einführung bestanden die SKA KiteFoil Series aus drei Etappen: dem Engadin Surf & Kite Marathon (24. August 2019), gefolgt vom Engadinwind Kite & Sail (25. August 2019) und zum Abschluss dem berühmten King of the Lake in Portalban (22. September 2019, mangels Wind jedoch leider abgesagt).

Compétitions épiques à Silvaplana

C’est donc sur la somme de deux événements que les riders ont pu se départager. Le premier d’entre eux, l’incontournable Engadin Marathon qui attire plus de 200 athlètes de plus de 20 nations dans le paysage lacustre unique de Silvaplana. Les windsurfers (foil, formula et slalom), les Moth à foils et les kitesurfers (foil et twin tips) s’affrontent sur un parcours d’environ 42 km. Lors de cette édition, des planchistes de renommée internationale comme Sebastian Kördel ou encore l’ex olympiste suisse Richard Stauffacher ont pris part à l'événement. Parmi les marins de Moth, Philip Käsermann et David Holenweg étaient au départ.

Mais grâce aux performances incroyables des équipements de kitesurf d'aujourd'hui, les kitefoilers ont non seulement pu remporter le marathon, mais ont aussi occupé les huit premières places du classement général. Seul le windfoiler Français Julien Bontemps (9e) est parvenu à endiguer l’hémorragie ! C’est au final le jeune espoir Bruce Kessler qui s’est imposé, suivi de Matthias Meier et de Mike Martin. Le vainqueur des moins de 18 ans n'était autre que Gian Andrea Stragiotti, suivi de César van der Klink. Dès le lendemain, l’Engadin Wind 2019 - Kite & Sail a permis de lancer de nouvelles courses passionnantes. Mais cette fois, des parcours séparés étaient proposés pour chaque discipline. Parmi les kitesurfers, cette fois-ci, le multiple vainqueur du marathon Mike Martin a pu s'imposer devant Bruce Kessler et Andreas Messerli. Après une première saison réussie, les SKA KiteFoil Series entendent bien prendre de l’ampleur à l’avenir !

Spannende Wettkämpfe in Silvaplana

So waren es also zwei Events, bei denen die Fahrer gegeneinander antreten konnten. Der erste, der beliebte Engadin Marathon, lockt für gewöhnlich über 200 Athleten aus mehr als 20 Ländern in die einzigartige Seenlandschaft von Silvaplana. Windsurfer (Foil, Formula, Slalom), Moth-Segelschiffe und Kitesurfer (Foil und Twin Tip) umrunden gemeinsam den Kurs von ca. 42 Kilometern. Auch dieses Jahr nahmen international bekannte TopWindsurfer wie Sebastian Kördel und der dreifache Schweizer Olympiateilnehmer Richard Stauffacher teil. Bei den Moth-Seglern waren beispielsweise Philip Käsermann und David Holenweg am Start.

Doch aufgrund der unglaublichen Performance des heutigen Kitesurfmaterials konnten die Kitesurfer den Marathon für sich entscheiden und besetzten die ersten acht Plätze des Gesamtrankings. Erst der französische Windfoiler Julien Bontemps (9. Platz) konnte die Kiter stoppen. Die Gewinner des Marathons waren das Nachwuchstalent Bruce Kessler, gefolgt von Matthias Meier und Mike Martin. Bei den Junioren unter 18 Jahren siegte Gian Andrea Stragiotti gefolgt von César van der Klink.

Am nächsten Tag fand der Engadinwind 2019 – Kite & Sail mit weiteren spannenden Rennen statt. Dieses Mal jedoch in separaten Wettkämpfen für jede Disziplin. Bei den Kitesurfern konnte sich hier der mehrmalige Marathon-Gewinner Mike Martin gegen Bruce Kessler und Andreas Messerli durchsetzen. Nach dieser ersten erfolgreichen Saison sollen die SKA KiteFoil Series künftig zu einem festen Event werden!

Classement final de la SKA KiteFoil Swiss Series 2019 / Schlussranking der SKA KiteFoil Swiss Series 2019

Hommes +18 ans / Herren ab 18 Jahren

Bruce Kessler - Mike Martin - Andreas Messerli

Hommes - 18 ans / Herren unter 18 Jahren

Gian Andrea Stragiotti - César van der Klink

Félicitations aux gagnants et un grand merci aux organisateurs ! C'était génial !

Herzliche Gratulation an die Gewinner und ein grosses Dankeschön an die Organisatoren! Es war grossartig!

swisskitesailing.ch

SKA KiteFoil Swiss Series 2020

Cap sur une nouvelle saison Auf in eine neue Saison

Crise sanitaire oblige, au moment où nous écrivons ces lignes, certains changements dans le programme 2020 pourraient survenir. Mais une chose est certaine, les SKA KiteFoil Series reviennent en force avec un programme de régate étendu. Aperçu de la saison en quelques questions…

Qui

organisera les étapes ?

Ce sont en tout cinq régates qui se dérouleront sous le patronage de différents organisateurs. Swiss Windsurfing prendra ainsi en charge trois régates (Morat, Silvaplana, et Saint-Blaise) tandis que l’Engadinwind et le club Swisskite de Portalban assureront le reste des événements. La SKA, quant à elle, combinera les résultats de ces cinq compétitions dans un classement général afin de déterminer le vainqueur du championnat annuel.

Avec quel type de matériel les courses se déroulent-elles ?

Les courses se dérouleront dans la classe IKA – Open reconnue par World Sailing. La classe IKA – Open est actuellement la classe de kite la plus rapide, car elle n’émet que des restrictions en termes d'équipement minimal. Cela permet aux fabricants d'effectuer des recherches constantes et de fournir aux riders de quoi largement booster leurs performances. Le matériel normalement utilisé dans la classe est constitué d'une planche à foil, d'une barre, et d’une aile à caissons. Comment est déterminé le classement final ?

Plus les participants à une compétition sont nombreux et meilleur est votre classement, plus vous recevrez des points pour le classement général. S'il y a plus de quatre résultats, seuls les quatre meilleurs résultats par concurrent comptent et les autres sont des résultats biffés. Pour être inclus dans le classement annuel, il faut être membre de la Swiss Kitesailing Association.

Texte : Daniel Rey Text: Daniel Rey

Corona bestimmt auch das Sportgeschehen, sodass es im Moment unklar ist, ob das Programm 2020 tatsächlich so stattfinden wird. Eines ist jedoch sicher: Es wird die SKA KiteFoil Series wieder geben und zwar mit zusätzlichen Regatten. Einige Fragen und Antworten zur aktuellen Saison.

Wer wird die Etappen organisieren?

Die insgesamt fünf Regatten werden unter der Schirmherrschaft verschiedener Organisatoren stattfinden. Swiss Windsurfing organisiert drei Regatten (Murten, Silvaplana und St. Blaise), während die anderen zwei durch Engadinwind und den Kitesurfclub Swisskite durchgeführt werden. Der SKA fasst die Resultate dieser fünf Wettkämpfe zu einer Gesamtwertung zusammen und wird so den Gewinner der SKA KiteFoil Swiss Series küren.

Welche Art von Material wird bei den Rennen zum Einsatz kommen?

Die Rennen finden in der von World Sailing anerkannten Klasse IKA – Open statt. Dabei handelt es sich um die aktuell schnellste Kite-Klasse, da nur minimale Ausrüstungsbeschränkungen bestehen. Dies erlaubt den Herstellern, laufend am Material zu forschen und den Fahrern somit höchste Performance zur Verfügung zu stellen. Das normalerweise verwendete Material in der Klasse besteht aus einem Kite-Hydrofoil-Board, einer Kontrollstange und gleitschirmähnlichen Rennmatten.

Wie wird das Schlussranking ermittelt?

Je besser man sich an einem Event klassiert und je mehr Teilnehmer am Wettkampf anwesend waren, desto mehr Punkte erhält der entsprechende Fahrer. Die Rangliste für die SKA KiteFoil Swiss Series wird dann basierend auf den vier besten Resultaten der verschiedenen Wettkämpfe erstellt. Falls es mehr als vier Resultate gibt, dann zählen pro Wettkämpfer nur die besten vier Resultate; die anderen sind Streichresultate. Um in die Jahreswertung aufgenommen zu werden, muss man Mitglied der Swiss Kitesailing Association sein.

©Lukas Pitsch/proimagehub.ch
©Lukas Pitsch/proimagehub.ch

Quels seront les temps fort de la saison ?

Chaque étape de la tournée promet des moments forts très particuliers.

Morat :

L'événement a lieu à l'occasion de la Surf Classic qui se déroule sur le site de la Bise Noire. Ce n'est pas seulement une compétition, c'est aussi un grand événement convivial regroupant différentes disciplines : planche à voile, course de SUP, volley-ball et kitesurf. Il y a aussi des fêtes, des concerts et une bourse au matériel.

Silvaplana :

L'un des temps forts est certainement l’Engadinwind Marathon qui aura lieu pour la 43e fois cette année. Une semaine plus tard, une seconde compétition sera organisée en partenariat avec Swiss Windsurfing qui tiendra son championnat suisse.

Lac de Neuchâtel :

En espérant du vent d’ouest, deux compétitions auront lieu sur le lac de Neuchâtel en septembre. D’abord à SaintBlaise, l'un des spots de kite les plus populaires de Suisse, avec un club qui dispose d’une belle infrastructure et un programme parallèle qui s’annonce réjouissant. Fin septembre, le club Swisskite organise le légendaire King of the Lake de Portalban avec des courses, du freestyle et, en plus, des catégories SUP et wakeboard (traction par winch). L'événement est le point culminant de la scène suisse du kitesurf depuis des années et est également accompagné d'expositions, de concerts et de fêtes.

Was werden die Highlights der Sa ison sein?

Jede Tour-Etappe verspricht ganz besondere Highlights.

Murtensee:

Das Event findet anlässlich des jährlichen Bise Noire Surfclassics statt. Das ist nicht nur ein Surfwettkampf, sondern auch ein grosser Beachevent mit Windsurfen, SUP-Race, Volleyball und Kitesurfen. Dazu finden Partys, Konzerte und eine Surfbörse statt.

Silvaplana:

Sicherlich eines der Highlights ist der Engadinwind Surfmarathon – dieses Jahr in 43. Auflage. Eine Woche später findet ein weiterer Wettkampf statt, der gemeinsam mit Swiss Windsurfing anlässlich der Schweizer Meisterschaft der Windsurfer organisiert wird.

Neuenburgersee:

Pünktlich zur Westwindsaison finden dann im September zwei Wettkämpfe am Neuenburgersee statt. Zunächst in St. Blaise, einem der beliebtesten Westwindspots der Schweiz, mit einer genialen Infrastruktur und einem spannenden Nebenprogramm. Ende September organisiert der Kitesurfclub Swisskite den legendären King of the Lake mit Race, Freestyle sowie den zusätzlichen Kategorien SUP und Wakeboarden (Winch). Der Event ist seit Jahren das Highlight der Schweizer Kitesurfszene und ebenfalls begleitet von Ausstellungen, Konzerten und Partys.

Des pronostics ?

La saison 2020 promet beaucoup de rebondissements !

Les young guns autour de Bruce Kessler vont-ils prendre la relève de concurrents plus expérimentés comme Mike Martin ou Andi Messerli ? De nouveaux talents pourront-ils même se positionner sur la scène suisse du kitesurf ? Quelles femmes vont s'imposer et qui a l'ambition de se lancer dans une préparation olympique pour les Jeux de 2024 ? Outre l'honneur, un prize money de 2'400 chf devrait être une raison supplémentaire de participer et de gagner !

Programme 2020

16/17.05 : Lac de Morat

* swisswindsurfing.ch

[reporté18/20.09] [annulé]

13/14.06 : Lac Léman, Saint-Prex

* ami-coulet.ch

22/23.08 : Lac Silvaplana

43 e marathon de surf d'Engadine

* engadinwind.ch

29/30.08 : Lac Silvaplana

* swisswindsurfing.ch

12/13.09 : Saint-Blaise

* swisswindsurfing.ch

26/27.09 : Lac de Neuchâtel (Portalban) King of the Lake

* swisskite.ch

Wie lauten die Prognosen?

Das Wettkampfjahr 2020 verspricht viel Spannung! Werden die Young Guns um Bruce Kessler den erfahreneren Wettkämpfern wie Mike Martin oder Andi Messerli die Ränge ablaufen? Positionieren sich eventuell sogar neue Talente in der Schweizer Kitesurfszene? Welche Frauen etablieren sich in der Regattaszene und wer hat Ambitionen, sich ein Ticket für die Olympiade 2024 zu lösen? Neben der Ehre dürfte das Preisgeld von insgesamt CHF 2'400 ein weiterer Grund sein, um mitzumachen und zu gewinnen!

Programm 2020

16./17.05.: Murtensee, Murten

* swisswindsurfing.ch

[verschobenauf 18./20.09.] [abgesagt]

13./14.06.: Genfersee, Saint-Prex

* ami-coulet.ch

22./23.08.: Silvaplanersee

43. Engadin Surfmarathon

* engadinwind.ch

29./30.08.: Silvaplanersee

* swisswindsurfing.ch

12./13.09.: St. Blaise

* swisswindsurfing.ch

26./27.09.: Neuenburgersee (Portalban) King of the Lake

* swisskite.ch

swisskitesailing.ch

Kitesurf… Au nom de la loi !

Le kitesurf et le kitesnow sont régis au niveau fédéral, cantonal et communal, à l’image du fédéralisme suisse. En plus des ordonnances nationales et cantonales sur la navigation intérieure, d'autres restrictions pour des raisons environnementales doivent également être observées.

Texte : Thierry Langenberger

Arrivé à la fin des années 90, le kitesurf a d’abord été assez rapidement interdit au niveau fédéral.

En 2001, l’Ordonnance sur la Navigation Intérieure stipulait dans son article 54 alinéa 2bis que « La circulation au moyen de planches à voile tirées par des cerfs-volants est interdite en dehors des plans d’eau autorisés par les autorités. » Cela témoignait de la frilosité des autorités à l’arrivée d’un sport rapidement considéré – à tort bien sûr – comme extrême et potentiellement nuisible pour l’avifaune. Toutefois, l’article 3 de la Loi sur la Navigation Intérieure (LNI 747.201) précise que « La souveraineté sur les eaux appartient aux cantons. Le droit fédéral demeure réservé. » C’est ainsi que les cantons romands ont autorisé la pratique du kitesurf dès ses débuts.

En 2012, sous la pression des associations suisses alémaniques (où la pratique du kitesurf était très restrictive), notamment l’anciennement Kitegenossen aujourd’hui Kitesurf Club Schweiz, plusieurs motions sont déposées au parlement et permettent un changement radical de paradigme : la pratique du kitesurf sera autorisée en Suisse à partir de février 2016. Dans l’ONI, l’art 54 al 2bis est ainsi abrogé. Mais l’alinéa 2ter a été nouvellement introduit : il précise que « Les autorités compétentes peuvent restreindre l’utilisation de kitesurfs dans les zones riveraines à des couloirs de départ autorisés officiellement et signalés comme tels. »

C’est un de nos principaux axes d’argumentation avec les autorités. Les cantons restant souverains sur leurs eaux navigables, il faut négocier avec chacun d’entre eux pour que la règlementation cantonale continue à nous permettre de naviguer et au minimum d'accéder aux eaux navigables.

Les spots à défendre de Romandie

Pour les cantons romands, l’Association Romande de Kitesurf (kitesurf.ch) a mené des négociations sur cette question avec les autorités depuis 2013. À Fribourg, nous avons obtenu l’autorisation de naviguer sur les lacs de Morat et de Gruyère, lacs jusqu’alors fermés. Nous avons aidé à dessiner les cartes de restriction de manière à maintenir le plus d’accès utiles aux eaux navigables. Sur Vaud, nous sommes en train de faire modifier la « R-Kite » pour permettre l’accès à des spots jusqu’ici interdits notamment à moins de 100 m d’un port. À Genève, nous travaillons pour permettre le maintien du spot du Vengeron, en dépit du projet de nouveau port qui risque de placer une île aux oiseaux en plein dans l’axe d’accès au plan d’eau.

Au niveau communal, nous travaillons également avec les autorités, par exemple pour dessiner des chenaux d’accès à travers des zones baigneurs (Saint-Sulpice) ou pour gérer la pratique du kitesurf en bonne entente avec les autres usagers (plan de plage à Yvonand), etc.

Oui à la protection de la nature

La protection de l’avifaune est un sujet à part entière : pour chaque réserve, la réglementation peut limiter la pratique de l’une ou l’autre des activités récréatives. À l’échelle fédérale, l’OROEM (Ordonnance sur les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance internationale et nationale, 922.32) a été modifiée en 2009 et l’article 5g. – soit un des tout premiers – précise que « l’utilisation de planches à voile tirées par des cerfs-volants ou d’engins du même type et la circulation de modèles réduits d’engins flottants sont interdites ». Cette interdiction s’applique malheureusement à toutes les différentes zones des réserves OROEM à moins que des dispositions particulières ne viennent dire le contraire. Certaines réserves OROEM, comme la Grande Cariçaie sur la rive sud du lac de Neuchâtel, sont particulièrement étendues, mais permettent néanmoins la navigation à distance suffisante du bord.

D’autres, comme la réserve des Grangettes à l’est du lac Léman, interdisent une zone disproportionnée du lac à notre pratique (à Saint-Saphorin, début de la réserve OROEM, on se trouve à une distance de 8,8 km de la zone vraiment sensible et interdite à toute autre navigation). Dans certains cas, c'est carrément l'accès à l'eau à l'échelle d'un canton entier qui est rendu impossible, comme c'est le cas à Genève. Il s’agit donc pour chaque réserve OROEM de demander aux autorités cantonales que des dispositions particulières soient prises pour nous ouvrir au moins de manière saisonnière l’accès à une partie de ces réserves. Nous avons de très bons rapports avec les défenseurs de l’avifaune et les négociations ont été très productives jusqu’ici. C’est néanmoins un travail très long et fastidieux. Le kitesurf est un sport de liberté se pratiquant sur des espaces naturels, mais régulés. À nous d’apprendre à respecter ces règles pour protéger et faire vivre notre passion !

kitesurf.ch & kitesurfclub.ch

Ces sites recensent une partie des réserves et des règlements influençant notre pratique. Il est donc fortement recommandé à chacun de s’y intéresser un peu avant de partir découvrir de nouveaux spots…

©Lukas Pitsch/proimagehub.ch

Kitesurfen – unter Beachtung des Gesetzes!

Kitesurfen und Snowkiten sind nach den Grundsätzen des Schweizer Föderalismus auf Bundes-, Kantonsund Gemeindeebene geregelt. Neben nationalen und kantonalen Verordnungen zur Binnenseeschifffahrt sind auch Einschränkungen aus Umweltschutzgründen zu beachten.

Text: Thierry Langenberger

Bereits kurz nachdem das Kitesurfen Ende der 90er-Jahren in der Schweiz Einzug gehalten hatte, wurde es auf Bundesebene verboten. 2001 stellte die Binnenschifffahrtsverordnung (BSV) in Artikel 54 Abs. 2bis klar: «Das Fahren mit Drachensegelbrettern ausserhalb behördlich bewilligter Wasserflächen ist verboten.» Dieses Verbot widerspiegelte die Skepsis der Behörden gegenüber einem neuen Sport, der – natürlich zu Unrecht – sofort als extrem und potenziell vogelschädlich bewertet wurde. Art. 3 des Binnenschifffahrtsgesetzes (BSG, SR 747.201) besagt jedoch: «Die Gewässerhoheit steht den Kantonen zu. Das Bundesrecht bleibt vorbehalten.» Vor diesem Hintergrund erlaubten die Westschweizer Kantone das Kitesurfen von Beginn an. 2012 wurden unter dem Druck verschiedener Verbände aus der Deutschschweiz, in der das Kitesurfen sehr restriktiv gehandhabt worden war, mehrere Motionen im Parlament eingebracht. Als eine treibende Kraft fungierten dabei die «Kitegenossen», der heutige Kitesurf Club Schweiz. Die Bemühungen führten zu einem radikalen Paradigmenwechsel: Das Kitesurfen wurde ab Februar 2016 in der Schweiz erlaubt, was zur Streichung von Art. 54 Abs. 2bis BSV führte. Art. 54 Abs. 2ter wurde jedoch neu eingeführt. Sein Wortlaut: «Die zuständigen Behörden können das Fahren mit Drachensegelbrettern innerhalb der Uferzonen auf behördlich bewilligte und als solche gekennzeichnete Startgassen beschränken.» Diese Regelung spielt eine wichtige Rolle in unseren Gesprächen mit den Behör-

den. Da die Kantone souverän über ihre schiffbaren Gewässer entscheiden, müssen wir in Verhandlungen mit jedem einzelnen Kanton darauf drängen, dass wir im Rahmen der kantonalen Vorschriften weiterhin Kitesurfen dürfen und zumindest einen Zugang zu den schiffbaren Gewässern erhalten.

Engagement für die Westschweizer Kitesurf-Spots

In den Westschweizer Kantonen führt die Association Romande de Kitesurf (kitesurf.ch) seit 2013 die diesbezüglichen Verhandlungen mit den Behörden. In Freiburg haben wir so eine Befahrungsbewilligung für den Murten- und den Greyerzersee erreicht, die zuvor gesperrt waren. Wir haben bei der Erstellung von Beschränkungskarten mitgewirkt, um möglichst viele geeignete Zugänge zu den schiffbaren Gewässern aufrechtzuerhalten. Im Waadtland setzen wir uns für die Änderung des Kitereglements («R-Kite») ein. Unser primäres Ziel: den Zugang eröffnen zu bisher gesperrten Kitsurf-Spots in weniger als 100 Metern Hafenentfernung. Und in Genf engagieren wir uns für die Erhaltung des Spots Vengeron. Infolge eines Hafenneubauprojekts könnte dort der Gewässerzugangskorridor mit einer Vogelinsel in Konflikt geraten. Auch auf Gemeindeebene arbeiten wir mit den Behörden zusammen – etwa um Zugangskanäle durch Badezonen zu planen (Saint-Sulpice) oder ein reibungsloses Miteinander von Kitesurfern und anderen Gewässerbenutzern (Strandplan in Yvonand) zu ermöglichen.

©Lukas Pitsch/proimagehub.ch

Ja zum Naturschutz

Der Schutz der Vogelwelt ist ein Thema für sich, können doch Freizeitaktivitäten in jedem Reservat durch entsprechende Vorschriften eingeschränkt werden. Auf Bundesebene wurde die WZVV (Verordnung über die Wasser- und Zugvogelreservate von internationaler und nationaler Bedeutung, SR 922.32) im Jahr 2009 geändert. Gleich zu Beginn heisst es seitdem in Artikel 5g: «Das Fahren mit Drachensegelbrettern oder ähnlichen Geräten und der Betrieb von Modellbooten sind verboten.» Dieses Verbot gilt leider für alle verschiedenen Zonen der WZVV-Reservate, sofern Sonderregelungen nichts anderes besagen. Einige WZVV-Reservate wie die Grande Cariçaie am Südufer des Neuenburgersees sind sehr ausgedehnt. Kitesurfen ist dort dennoch in ausreichender Entfernung zum Ufer möglich. Andernorts wird unser Sport durch überdimensionierte Sperrzonen verhindert, so etwa beim Naturschutzgebiet Les Grangettes am östlichen Genfersee. Der Beginn des WZVV-Reservats bei Saint-Saphorin liegt 8,8 Kilometer von der wirklich empfindlichen Zone entfernt, die auch für alle anderen Wasserfahrzeuge tabu ist. In manchen Fällen ist der Zugang zu den Wasserflächen eines Kantons praktisch komplett gesperrt (Genf). Wir müssen die Kantonsbehörden also bei jedem WZVV-Reservat um den Erlass von Sonderregelungen bitten, um zumindest saisonweise Zugang zu einem Teil dieser Reservate zu erhalten. Wir pflegen sehr gute Beziehungen zu den Vogelschützern, was sich bisher in äusserst produktiven Verhandlungen niedergeschlagen hat. Diese Arbeit erfordert aber einen langen Atem. Fazit: Das Kitesurfen ist für uns ein Stück Freiheit in einer regulierten natürlichen Umgebung. Nur wenn wir die geltenden Regeln einhalten, können wir unsere Leidenschaft auch künftig leben und weiterentwickeln!

kitesurf.ch & kitesurfclub.ch

Diese Websites listen einige Reservate und Vorschriften auf, die für unseren Sport relevant sind. Wir empfehlen dringend, sich vor der Erkundung neuer Kitesurf-Spots dort zu informieren.

©Lukas Pitsch/proimagehub.ch

Swiss Snowkite Tour

The one and only

Le Swiss Snowkite Tour s'adresse à tous les passionnés de kite, qu’ils soient racers expérimentés ou non ! Pas besoin d’être un pro, ni de posséder un équipement de dernier cri pour s’aligner au départ d’une course de snowkite. Le format de Swiss Snowkite Tour s’adapte à tous les profils, du rider de niveau international à celui qui a simplement l’habitude de snowkiter pour le plaisir. Pour certains, c’est l’occasion de côtoyer quelques références de la discipline et de progresser à leur côté, pour d’autres gagner reste un objectif, mais au final c’est aussi la bonne ambiance sur le circuit qui réunit tout le monde !

Die Swiss Snowkite Tour richtet sich an alle KiteFans – mit oder ohne Race-Erfahrung! Du bist kein Profi und deine Ausrüstung ist nicht topaktuell? Kein Problem! Hier kann wirklich jeder an den Start gehen, denn das flexible Tourformat ermöglicht reinen Hobby-Kitern genauso eine Teilnahme wie der internationalen Elite. Ob es die Chance auf den Sieg ist, die Gelegenheit, das ein oder andere Racing-Idol mal auf Augenhöhe zu treffen, oder einfach nur die super Stimmung an der Rennstrecke – ein Grund zum Mitmachen findet sich immer!

Texte : Wenke Soetebeer Text: Wenke Soetebeer

Flexibilité

Malheureusement, au fil des ans la participation a faibli et c’est pourquoi le format a été adapté afin de convenir au plus grand nombre. Le Swiss Snowkite Tour est désormais divisé en deux catégories : la catégorie Master qui s’adresse aux détenteurs de kites de course et la catégorie Sport qui s’adresse à tous les autres. Des classements sont bien sûr établis séparément selon que l’on soit en ski ou en snowboard, une femme ou un homme. Pour finir, le Swiss Snowkite Tour n’attend pas le vent, il le suit ! Différents lieux de compétition sont présélectionnés et la confirmation de l’événement se fait le mercredi ou le jeudi précédent la compétition avec le soutien actif de Ronny Bollhalder. En fonction de la météo, les riders peuvent ainsi être appelés à se rendre au col de la Bernina, au lac Silvaplana, de Silser, au Glacier 3000, à La Sagne, à Hochwang, à Brambrüesch, ou encore à Allgäu. Dès cet automne, rendez-vous sur swisskitesailing.ch pour l’annonce des dates de la saison 2021 !

Classements 2020 / Wertungen 2020

Master Men Ski

1. Ronny Michael Bollhalder

2. Martin Christoph Schütz

3. Uwe Schneider

Sport Men Ski

1. Jascha Shontshang

2. Maurus Baumann

3. Dominik Baumann

Flexibilität in jeder Hinsicht

Aufgrund rückläufiger Teilnehmerzahlen in den letzten Jahren wurde das Format so angepasst, dass so viele wie möglich dabei sein können. Die Swiss Snowkite Tour ist jetzt in zwei Kategorien unterteilt: «Master» für Fahrer mit Race-Kite und «Sport» für alle anderen. Bei den Wertungen wird natürlich zwischen Ski und Snowboard sowie Damen und Herren unterschieden.

Und zu guter Letzt findet die Swiss Snowkite Tour einfach da statt, wo es gerade Wind hat! An welchem der vorausgewählten Austragungsorte das Rennen startet, wird mit aktiver Unterstützung von Ronny Bollhalder am Mittwoch oder Donnerstag vor dem jeweiligen Termin bekannt gegeben. Je nach Wetterlage finden sich die Rider dann am Berninapass, am Silvaplanersee, am Silsersee, am Glacier 3000, in La Sagne, auf dem Hochwang, dem Brambrüesch oder auch im Allgäu ein. Die Daten für die Saison 2021 sind ab Herbst unter swisskitesailing.ch zu finden.

swisskitesailing.ch

Master Men Snowboard

1. Stefan Schaller

2. Felix Werner

Sport Men Snowboard

1. Felix Werner

2. Christian Schneebeli

3. Adrian Hofmann

Women Ski

1. Lisa Pozzi

2. Elena Bosshard

3. Janika Kamm

Women Snowboard

1. Tamara Scheiwiller

2. Doris Margraf

Karin Jaggi

L’art de vivre ses rêves

Die Kunst, seine Träume zu leben

Karin Jaggi est un peu tombée dans les bras du windsurf comme on se fait foudroyer d’amour. Quelques bords sur le lac de Neuchâtel auront suffi, à l’âge de 16 ans, pour influencer sa vie entière. Et quelle vie

Texte : Quentin Mayerat

Àce jour, aucun athlète suisse n'a empoché autant de titres mondiaux que Karin Jaggi. 29 au total, ce qui l’érige au rang des légendes vivantes de la discipline, tout comme Antoine Albeau qui en possède 25 ou encore Björn Dunkerbeck avec ses 41 couronnes.

De Karin Jaggi se dégage une aura paisible, mais c’est aussi une compétitrice pure et dure : « Quand j’étais jeune, j’ai touché à tous les sports : judo, tennis, handball. Déjà à cette époque, j’avais envie de me mesurer aux autres », raconte-t-elle. Mais lorsqu’elle a goûté à ses premiers plannings à la fin des années 80, le temps s’est comme suspendu.

Wie Karin Jaggi zum Windsurfen kam? Das war Liebe auf den ersten Blick! Einige Runden auf dem Neuenburgersee mit 16 Jahren reichten aus, um die Weichen für ihr Leben zu stellen. Und was für ein Leben!

BText: Quentin Mayerat

is heute kennen wir keine andere Schweizer Sportlerin, die so viele WM-Titel eingeheimst hat wie Karin Jaggi. Mit ganzen 29 an der Zahl gehört sie zu den lebenden Legenden der Disziplin, wie Antoine Albeau oder auch Björn Dunkerbeck, die 25 bzw. 41 Mal Weltmeister waren.

Karin Jaggi strahlt völlige Ruhe aus, ist zugleich aber durch und durch Wettkämpferin: «Als ich jung war, habe ich alle möglichen Sportarten ausprobiert: Judo, Tennis, Handball. Bereits damals mochte ich mich mit anderen messen», erzählt sie. Als sie jedoch Ende der 80er-Jahre ihre ersten Surfversuche machte, war alles andere vergessen.

Karin a renoncé à toute autre passion. Elle a fait du windsurf sa vie. « Une des choses les plus compliquées a été de le faire accepter à mes parents qui voulaient absolument que je suive une formation universitaire classique. Je me suis inscrite quelques semestres à Neuchâtel, mais j’ai surtout pris énormément de temps pour voyager avec ma vieille Volvo de l’époque ! »

Déterminée, la jeune fille s’en est allée à Hyères, sur la mythique plage de l’Almanarre et son centre de windsurf Spin Out. Elle s’y est entraînée, a progressé et a fini par y enseigner pour transmettre sa passion. Au bout de quelques années, elle dispute sa première étape de coupe du monde PWA. Nous sommes en 1993. Quatre ans plus tard, elle remporte le classement général mondial, le début d’un règne d’une quinzaine d’années sur la scène internationale. Karin a su s’imposer dans toutes les disciplines : freestyle, slalom, super-x, vitesse. Elle est même allée jusqu’à dominer la moins naturelle d’entre elles pour une Suissesse : les vagues !

“ J’aime quand les éléments se déchaînent, quand la tempête se lève et que le ciel se met en colère.”
“ Mir gefällt es, wenn die Elemente verrücktspielen, wenn sich ein Unwetter zusammenbraut, der Himmel tiefschwarz wird. ”

Karin hatte ihre Leidenschaft gefunden. Sie machte Punkt muss weg Windsurfen zu ihrem Leben. «Mit am schwierigsten war es, meine Eltern davon zu überzeugen. Sie wollten unbedingt, dass ich an der Uni studiere. Ich habe mich einige Semester lang in Neuenburg eingeschrieben, bin aber damals vor allem extrem lange mit meinem alten Volvo in der Weltgeschichte herumgereist!»

Voller Entschlossenheit fuhr das junge Mädchen nach Hyères an den legendären Almanarre-Strand, wo sich das Windsurfcenter Spin Out befindet. Dort trainierte sie, machte Fortschritte und vermittelte schliesslich anderen ihre Leidenschaft, indem sie selbst unterrichtete. Nach einigen Jahren bestritt sie ihre erste Etappe der PWA Worldtour. Das war 1993. Vier Jahre später läutete sie mit einem Sieg in der Gesamtwertung des Wettbewerbs eine fünfzehnjährige internationale Karriere ein. Karin konnte sich in allen Disziplinen durchsetzen: Freestyle, Slalom, Super-X, Racing. Sie schaffte es sogar an die Spitze der für eine Schweizerin ungewöhnlichsten Disziplin: Wave!

L’aventure Patrik

Surfant littéralement sur la vague du succès, en 2008, le ciel s’assombrit subitement pour Karin Jaggi avec la faillite inattendue de F2, son sponsor principal. « L’importateur de F2 en Suisse était comme un père pour moi », confie-t-elle. Après une période de flottement et d’incertitude, la championne a su rebondir et transformer ce mal en bien. C’est l’occasion avec son compagnon et ami de toujours, le shaper Patrik Diethelm, de donner naissance à leur premier enfant. Venait ainsi au monde la marque Patrik, un concept dans lequel ils ont insufflé leur vision du sport : « innover sans limites ». Le couple va travailler sans relâche, mener des centaines d’expériences, innover en termes de construction, de shapes, tout en entamant un déménagement en Australie de l’Ouest, « le pays qui ressemble le plus à la Suisse, mais entouré d’eau » d’après Karin. En 2015, Karin bat une nouvelle fois le record du monde de vitesse féminin en le portant à 46.31 nœuds. Elle fait ses adieux à la PWA et emménage avec Patrik Diethelm à temps plein en Australie afin de se consacrer à leur marque, à leur passion, et surtout à leur nouveau-né, Levin. Ce qui nous frappe, c’est qu’avec Karin, l’amour du windsurf semble vécu comme une émotion libératrice, voire salvatrice. Le regard rempli d’une lueur vive à l’évocation de ses sentiments pour son sport, elle nous confie que ce n’est pas un beau soleil et de l’eau chaude qu’elle recherche sur sa planche : « J’ai une fascination pour la nature. Petite, j’aimais le vent, être dehors. J’aime quand les éléments se déchaînent, quand la tempête se lève et que le ciel se met en colère. Des vagues énormes et du vent super fort, c’est ça que j’aime ». Sur terre, y a-t-il des femmes et des hommes plus heureux que ceux qui sont partis à la poursuite de leurs rêves ?

Abenteuer Patrik

2008, als Karin Jaggi buchstäblich auf der Erfolgswelle surfte, wurde sie durch die überraschende Insolvenz ihres Hauptsponsors F2 jäh ausgebremst: «Der Schweizer F2-Importeur war wie ein Vater für mich gewesen», gesteht sie. Nach einer Zeit der Unentschlossenheit und Ungewissheit gelang es der mehrfachen Weltmeisterin, neu durchzustarten und das Beste aus dieser Situation zu machen. Mit ihrem langjährigen Freund und Lebensgefährten, dem Shaper Patrik Diethelm, hob sie ihr erstes «Kind» aus der Taufe: die Marke «Patrik». Deren Konzept ist durch und durch von ihrer sportlichen Vision inspiriert: «Innovation kennt keine Grenzen». Das Paar arbeitet pausenlos, führt Hunderte von Experimenten durch und erfindet neue Konstruktionen und Formen. Nebenbei beginnt es, sich in Westaustralien ein neues Standbein aufzubauen, in dem Land, das Karin zufolge «der Schweiz am ähnlichsten, aber völlig von Wasser umgeben» ist. 2015 stellt Karin mit 46,31 kn einen neuen Geschwindigkeitsweltrekord der Damen auf. Sie kehrt der PWA den Rücken und zieht mit Patrik Diethelm komplett nach Australien, um sich ihrer Marke, ihrer Leidenschaft und vor allem Levin, ihrem Nachwuchs, zu widmen. Besonders beeindruckend finden wir, dass die Liebe zum Windsurfen bei Karin eine Art befreiendes oder gar erlösendes Gefühl zu sein scheint. Mit einem Funkeln in den Augen, das ihre Begeisterung für ihren Sport erkennen lässt, vertraut sie uns an, dass es keineswegs Sonne und warmes Wasser sind, die sie auf ihr Surfbrett ziehen: «Es ist die Faszination für die Natur. Bereits als Kind mochte ich Wind, frische Luft. Mir gefällt es, wenn die Elemente verrücktspielen, wenn sich ein Unwetter zusammenbraut, der Himmel tiefschwarz wird. Ich liebe Monsterwellen und extrem starken Wind!» Gibt es glücklichere Menschen auf Erden als jene, die sich aufgemacht haben, ihre Träume zu leben?

Camille Juban GPE-8 2nd Aloha Classic 2019
photo: Robert King
photo: Carter

Stefan von Rotz

Shaper/photographe/windsurfer

35 ans

Shaper/Fotograf/Windsurfer

35 Jahre

strizyboards.com

Instagram @Strizy.ch

Shaper et garnement en même temps !

Stefan von Rotz, dit « Strizy », est devenu shaper et a créé sa propre marque de planche made in Switzerland seulement quelques années après avoir découvert le windsurf ! Originaire du canton d’Obwald, en plein cœur de la Suisse, il a passé son enfance au bord du lac de Sarnen, sans pour autant goûter aux joies du windsurf. C’est seulement en 2011 qu’il se tient pour la première fois sur une planche à voile lors de vacances dans un camping au lac de Garde : « C’est pendant mon premier cours de planche, dès le premier instant, que le virus du windsurf m’a piqué et ne m’a plus quitté ! »

Après quelques années de navigation, son instinct manuel et créatif le rattrape et il commence à construire ses premières planches à côté du travail dès 2015. À l’heure actuelle, il compte tout de même une cinquantaine de planches shapées de ses mains. D’abord créées pour ses amis lors de son temps libre, ses planches sont depuis 2018 construites sous l’égérie de sa propre marque Strizy Boards. Chaque construction lui permet d’affiner sa technique et de gagner en expérience afin d’offrir des planches customisées et personnalisées pour le plus grand bonheur de ses clients chevronnés. Le surnom « Strizy » fut attribué à Stefan quand il était enfant et veut dire « garnement » en suisse-allemand. « Mes planches sont créées pour tous les garnements qui veulent partager la passion du windsurf avec moi ! », dit-il fièrement. Il veut continuer de faire connaître sa marque au sein de notre pays et projette également la création de planches en mini-série en plus des planches customs. Sur son site internet, des indices laissent poindre d’autres surprises comme un onglet « Stand up Paddle », mais pour l’heure laissé encore vierge... Une chose est sûre, la notoriété de sa marque augmente de jour en jour ! S’il lui est difficile de se rendre compte jusqu’où cela pourrait le mener, conserver du plaisir à la développer reste la chose la plus importante à ses yeux et il rêve – pourquoi pas –de vivre un jour de cette dernière ?

Texte : Marion Froidevaux

Shaper und Lausbub

Stefan von Rotz, «Strizy» genannt, ist nur wenige Jahre nachdem er das Windsurfen entdeckt hat Shaper geworden und hat seine eigene Marke für Boards made in Switzerland gegründet! Im Kanton Obwalden im Herzen der Schweiz geboren, wuchs er am Sarnersee auf, ohne sich jedoch jemals am Windsurfen zu versuchen. 2011 steht er während eines Campingurlaubs am Gardasee zum ersten Mal auf einem Surfbrett: «In meiner ersten Surfstunde packte mich das Windsurffieber sofort und liess mich nicht mehr los!»

Nach einigen Jahren Surfpraxis kam das handwerkliche und kreative Geschick bei Strizy durch: 2015 begann er, neben seiner Arbeit seine ersten Surfbretter zu bauen. Bislang hat er immerhin etwa 50 Surfboards selbst geshaped. Während er die Boards zunächst in seiner Freizeit für seine Freunde anfertigte, werden sie seit 2018 unter seiner eigenen Marke «Strizy Boards» gebaut. Mit jedem Board verbessert er seine Technik und gewinnt an Erfahrung. Das Ergebnis sind massgeschneiderte, individuelle Produkte, mit denen er seine anspruchsvollen Kunden über alle Massen glücklich macht. Den Spitznamen «Strizy» erhielt Stefan als Kind; er bedeutet «Lausbub» auf Schweizerdeutsch. «Meine Boards werden für alle Lausbuben und Lausmädchen hergestellt, die die Leidenschaft zum Windsurfen mit mir teilen möchten!», erklärt er stolz. Er möchte die Bekanntheit seiner Marke in unserem Land weiter steigern und plant neben den massgeschneiderten Boards eine Fertigung in Kleinserie. Seine Website lässt vermuten, dass er weitere Überraschungen für uns bereithält. So gibt es eine Rubrik «SUP Boards», die im Moment allerdings noch auf Inhalte wartet ... Eines ist sicher: Die Bekanntheit seiner Marke steigt von Tag zu Tag! Auch wenn er sich nur schwer vorstellen kann, wohin dies irgendwann führen könnte, ist der Spass an der Sache das Wichtigste in seinen Augen. Zudem ist es sein Traum, vielleicht sogar einmal davon leben zu können – warum eigentlich nicht?

Text: Marion Froidevaux

Du train-train quotidien au top 10 mondial

Et si un jour vous rendiez les clefs de votre appartement, quittiez votre travail, votre vie d’avant, pour vous lancer corps et âme dans le sport pour lequel vous vibrez ? C’est ce qu’a fait Irina Jenni, aujourd’hui kitesurfeuse, presque pro !

Irina Jenni a découvert le kite l’année de ses 30 ans, en est tombée amoureuse et a chamboulé sa vie pour sa nouvelle passion. « Dès ma première session, j’ai su que ce sport était pour moi », raconte-t-elle. Un pressentiment qui ne s’est pas démenti par la suite puisque cette Bernoise est passée en six ans du body drag au top 10 mondial. En effet, Irina a surpris tout le monde l’an passé – y compris elle-même – en se classant à la 7e place du classement général vague et strapless freestyle du GKA Kite World Tour. « Lors de mon second heat à Ponta Preta, j’ai scoré une grosse vague à 5.6 alors que durant le même run Ines Correia (championne du monde 2011 N.D.L.R.), une référence de la discipline, est montée à 6.2. À ce moment, j’ai réalisé que j’avais le potentiel pour être au contact des meilleures filles », explique Irina Jenni. Une progression fulgurante, d’autant plus qu’Irina ne compte pas six ans de pratique intensive du kite. « Il y a trois ans, j’ai quitté mon job pour commencer un voyage de neuf mois autour du monde sur les plus beaux spots de kite : Zanzibar, Sri Lanka, Maurice, Brésil, Cape Town, Nouvelle-Zélande. De retour en Suisse, il était très clair pour moi que je ne pouvais pas retourner à mon train-train quotidien, que c’était maintenant ou jamais, qu’il fallait se lancer », raconte la kitesurfeuse. Irina entend désormais monter en puissance sur le GKA World Kite Tour, financer une partie de son budget grâce au télétravail (plus que jamais d’actualité !) et avec quelques sponsors. Son rêve ? « Pourquoi pas terminer sur le podium, je pense que c’est atteignable, confie Irina. Mais surtout, j’aimerais démontrer que chacun a le potentiel de se lancer à fond à la poursuite de ses rêves et surtout les femmes qui veulent percer dans les sports extrêmes. » Avec des exemples comme Irina, on espère voir encore plus de femmes sur l’eau à l’avenir !

Texte : Quentin Maye rat

Irina Jenni

36 ans

Kitesurfeuse

Consultante digitale

36 Jahre

Kitesurferin

Digitale Beraterin

Instagram @irina_jenni

Von der Tretmühle des Alltags in die weltweite Top Ten

Einfach mal Job, Wohnung und das bisherige Leben kündigen und nur noch für den Sport leben, den man liebt?

Irina Jenni hat es gemacht: Sie ist heute Kitesurferin, und das fast auf Profi-Niveau!

Entdeckt hat Irina das Kiten mit 30 und sich so sehr in diesen Sport verliebt, dass sie ihr Leben dafür umgekrempelt hat. «Schon bei meiner ersten Session wusste ich: Das ist mein Sport», erzählt sie. Ihr Gefühl hat sie nicht getrogen, denn die Bernerin ist innerhalb von sechs Jahren vom Bodydrag in die weltweite Top Ten aufgestiegen. In der Tat hat Irina letztes Jahr alle in Erstaunen versetzt, einschliesslich sich selbst, als sie bei der GKA Kite World Tour in der Gesamtwertung für «Wave» und «Strapless Freestyle» Platz 7 erreichte. «Bei meinem zweiten Heat in Ponta Preta habe ich bei einer grossen Welle 5,6 Punkte eingefahren, während eine der Top-Favoritinnen der Disziplin, Ines Correia (Weltmeisterin 2011, Anm. d. Red.), im selben Heat 6,2 geholt hat. In dem Moment wurde mir bewusst, dass ich das Potenzial habe, mit den besten Mädels mitzuhalten», erklärt Irina Jenni.

Dieser blitzartige Aufstieg ist umso erstaunlicher, als Irina nicht einmal sechs Jahre Intensivpraxis im Kiten vorweisen kann. «Vor drei Jahren habe ich meinen Job für eine neunmonatige Reise zu den schönsten Kitespots der Welt aufgegeben: Sansibar, Sri Lanka, Mauritius, Brasilien, Kapstadt, Neuseeland. Bei meiner Rückkehr in die Schweiz war mir klar, dass ich nicht mehr in meine alltägliche Tretmühle zurückkonnte und dass ich es jetzt wagen musste, jetzt oder nie», so die Kitesurferin. Jetzt will Irina bei der GKA Kite World Tour weiter nach oben. Finanzieren möchte sie sich über Telearbeit (aktueller denn je!) und einige Sponsoren. Ihr Traum? «Warum nicht ein Platz auf dem Podest? Ich denke, das ist zu schaffen», meint sie, «aber vor allem möchte ich zeigen, dass jeder das Potenzial hat, seine Träume wahr werden zu lassen. Vor allem Frauen, die den Durchbruch in Extremsportarten schaffen wollen.» Irinas Beispiel macht Hoffnung auf zukünftig noch mehr Frauen auf dem Wasser! Text: Quentin Mayerat

©Ricardo Pinto

Daniel Aeberli

Ancien coureur PWA/Shaper

38 ans

Ehemaliger PWA-Racer/Shaper 38 Jahre

Instagram @daniel_aeberli

Dani, la Swiss touch de chez Fanatic

Des rives du lac de Zurich aux lignes de départ de PWA, Daniel Aeberli a su faire sa place dans le monde du windsurf et auprès de la marque de planche qui domine le marché. À bientôt 38 ans, cet ancien coureur PWA est désormais product manager chez Fanatic.

Il commence le windsurf et la compétition très jeune et enchaîne rapidement les succès. Après plusieurs titres de champion suisse dans différentes catégories au niveau national, c’est dans sa discipline favorite, le slalom, qu’il se voit propulsé au niveau international pour participer aux compétitions PWA aux côtés des meilleurs riders de la planète : « J’ai pu participer pendant cinq ans sur de super événements de slalom et de speed », se souvient-t-il. Ses expériences lui ont donné le goût du réglage fin et du développement du matériel. À l’issue de sa carrière internationale, il était plus que logique pour lui de passer de l’autre côté du rideau ! Il commence auprès de la marque F2 chez qui il travaille en tant que shaper et product manager avant de rejoindre Fanatic en 2013. Daniel Aeberli devient à ce moment-là responsable pour tous les produits Fanatic de windsurf et de SUP. Le développement des planches a une saveur particulière pour Dani et spécialement lorsqu’il s’agit de planches de slalom, de freeride ou encore de freerace, car les tests et les changements apportés aux produits sont ceux qui vont directement impacter ses propres loisirs : « C’est dans la conception de ces produits-là que je prends le plus de plaisir ! » Mais Daniel Aeberli ne s’arrête pas là : il est également le fondateur de ChocoFins, une marque d’ailerons qui a déjà acquis une belle renommée internationale, on les trouve par exemple sous les planches du kiter Airton Cozzolino. En regardant vers le futur, Dani espère se voir encore plusieurs années au sein de Fanatic en tant que Product Manager et nous promet donc toujours une jolie swiss touch pour le nouveau matériel ! Texte : Marion Froidevaux

Dani sorgt für Schweizer Touch bei Fanatic

Vom Ufer des Zürichsees bis zur PWA – Daniel Aeberli ist zu einer festen Grösse in der Windsurfwelt und auch bei der führenden Boardmarke geworden. Mit seinen knapp 38 Jahren ist der ehemalige PWA-Teilnehmer mittlerweile Produktmanager bei Fanatic.

Er beginnt sehr früh mit dem Windsurfen und den ersten Wettbewerben; die Erfolge lassen nicht lange auf sich warten. Nach mehreren Schweizermeistertiteln in verschiedenen Kategorien schafft er in seiner Lieblingsdisziplin, dem Slalom, den Aufstieg in die internationale Riege und misst sich bei den PWA-Wettbewerben mit den weltbesten Ridern. «Fünf Jahre lang konnte ich an super Slalom- und Speed-Events teilnehmen», erinnert er sich. Seine Erfahrungen haben sein Interesse an Feintuning und Materialentwicklung geweckt. Am Ende seiner internationalen Karriere lag es für ihn auf der Hand, auf die andere Seite zu wechseln! Er beginnt als Shaper und Produktmanager bei der Marke F2, bevor er 2013 zu Fanatic wechselt. Fortan ist Daniel Aeberli für sämtliche Windsurf- und SUP-Produkte von Fanatic verantwortlich. Die Entwicklung von Surfboards hat einen besonderen Reiz für Dani, vor allem, wenn es um Slalom-, Freeride- oder Freerace-Boards geht, denn die Tests und Produktveränderungen wirken sich direkt auf seine eigene Freizeitbeschäftigung aus: «Die Konzeption dieser Produkte macht mir am meisten Spass!» Doch das ist Daniel Aeberli nicht genug. Nebenbei gründet er ChocoFins, eine Finnenmarke, die sich international bereits einen guten Namen gemacht hat. Ihre Finnen befinden sich beispielsweise unter den Boards des Kiters Airton Cozzolino. Was die Zukunft anbelangt, erhofft sich Dani noch viele Jahre bei Fanatic als Produktmanager. Für einen schönen Schweizer Touch bei neuem Material dürfte also stets gesorgt sein!

Text: Marion Froidevaux

©Swiss Windsurfing

The Fearless German Intouchable sur le SUP Tour Schweiz, Tanja Ecker commence à se faire remarquer sur les circuits internationaux. Des résultats qui tombent au prix de longues heures d’entraînements, souvent sur le Rhin, son terrain de jeu. Zoom sur cette jeune sportive au coup de pagaie qui s’est forgé sur la frontière germano-suisse.

Après avoir remporté pour la deuxième fois le SUP Tour Schweiz, Tanja s’est fait remarquer sur le circuit international, notamment sur l’Eurotour et lors des championnats du monde en Chine. Une année 2019 riche en émotions et en expériences pour la jeune Allemande qui aime particulièrement la longue et l’ultra longue distance. Elle a d’ailleurs participé à la célèbre SUP 11 City Tour et dépassé son objectif en se positionnant à la 3e place du classement général. Pour l’édition 2020, elle envisage de boucler les 220 km en une seule fois, en paddlant jour et nuit !

Des résultats qui ne tombent pas du ciel, car Tanja est sur l’eau au moins cinq fois par semaine et s’entraîne par toutes les conditions, hiver comme été, ce qui lui a valu son surnom de « Fearless German ». Elle se distingue aussi par son esprit d’équipe – acquis après avoir longtemps joué au handball – qui lui donne autant de plaisir à s’entraîner avec ses amies que de batailler sur l’eau pour se dépasser.

Étudiante en master de sciences du sport, elle conçoit elle-même ses entraînements. Des intervalles pour le SUP, de la musculation au poids du corps (sans matériel N.D.L.R.), de la natation et du jogging. Sans oublier la longue sortie avec son fidèle chien (qui l’accompagne sur de nombreuses courses) ! Elle passe beaucoup de temps sur les lacs de Greifen, de Zürich ou de Thoune et d’autres lacs pour pratiquer le downwind, une discipline dans laquelle elle souhaite progresser. Dans cette optique, elle s’est envolée au mois de mars pour la Californie afin d’évoluer en conditions océaniques. Tanja semble plus que jamais prête à payer le tribut du succès afin de s’imposer sur les courses internationales.

Texte : Marie Dautruche

The Fearless German

Tanja Ecker, unschlagbare Spitzenreiterin der SUP Tour Schweiz, beginnt international auf sich aufmerksam zu machen. Erfolge, die sie unzähligen Trainingsstunden zu verdanken hat – häufig auf dem Rhein, ihrem bevorzugten Trainingsrevier. Ein Porträt dieser jungen Sportlerin mit dem Faible für das Paddeln an der deutsch-schweizerischen Grenze.

Tanja Ecker, zweimalige Gewinnerin der SUP Tour Schweiz, hat inzwischen auf internationaler Ebene auf sich aufmerksam gemacht, insbesondere auf der Eurotour und an der Weltmeisterschaft in China. Das Jahr 2019 war voller Emotionen und Erfahrungen für die junge Deutsche, deren Lieblingsdisziplinen Long Distance und Ultra-Long Distance sind. Sie hat unter anderem an der berühmten SUP 11-City Tour teilgenommen und mit einem dritten Platz in der Gesamtwertung ihr Ziel übertroffen. Bei der Ausgabe 2020 möchte sie die 220 km am Stück schaffen, indem sie Tag und Nacht durchpaddelt!

Diese Erfolge kommen nicht von ungefähr: Tanja ist mindestens fünf Mal pro Woche auf dem Wasser und trainiert bei allen Bedingungen, sommers wie winters, was ihr den Beinamen «Fearless German» eingebracht hat. Sie zeichnet sich des Weiteren durch ihren Teamgeist aus, den sie in ihrer langen Zeit als Handballerin erworben hat: Es macht ihr ebenso viel Spass, mit ihren Freundinnen zu trainieren, als gegen sie auf dem Wasser anzutreten.

Als Masterstudentin der Sportwissenschaften stellt sie ihre Trainingspläne selbst zusammen. Intervalltraining auf dem SUP, Krafttraining mit dem eigenen Körpergewicht, Schwimmen und Joggen. Nicht zu vergessen die langen Spaziergänge mit ihrem treuen Hund (der sie auf zahlreichen Rennen begleitet)! Sie verbringt viel Zeit auf dem Greifensee, dem Zürich- oder Thunersee sowie anderen Seen, um Downwind zu üben – eine Disziplin, in der sie sich gerne verbessern würde. In diesem Sinne ist sie im März nach Kalifornien geflogen, um unter Ozeanbedingungen an sich zu arbeiten. Tanja scheint mehr denn je bereit zu sein, alles zu geben, um sich bei den internationalen Rennen behaupten zu können.

Text: Marie Dautruche

Tanja Ecker

Étudiante en master en Sciences du sport

27 ans

Sponsors : 404, Supskin, Hippostick

Masterstudentin Sportwissenschaften

27 Jahre

Sponsoren: 404, Supskin, Hippostick

Instagram @ecker.tanja

Pierre-Yves Mottier

Pierre-Yves Mottier collectionne les casquettes : coach, co-fondateur de MB-Boards, responsable du Surf Shop Préverenges (VD)… Mais Pierre-Yves est d’abord windsurfer passionné jusqu’au bout des ongles qui aime transmettre sa passion avec méthode. Il a donc créé la plateforme Learn2Windsurf (L2W) qui propose une série d’outils alternatifs pour une autre approche de l’apprentissage de la planche à voile. Propos recueillis par Marion Froidevaux

Pourquoi as-tu créé le Learn2windsurf et en quoi consiste cette méthode ?

J'aimerais que la magie du windsurf soit plus facile à découvrir pour la majorité des personnes. Ma méthode permet d'explorer les étapes nécessaires à l’apprentissage de manière ludique et interactive sur le web, notamment en se basant sur des jeux et des exercices très variés. Lorsque tu marches, il existe plusieurs manières de te déplacer ; en avant, en arrière et de côté par exemple. En windsurf, il existe au minimum six manières « basiques » de se déplacer en ligne droite. Les cibles de Learn2windsurf permettent à chacun de les découvrir et de les pratiquer afin d’améliorer sa technique et de progresser à son rythme.

Que reprocherais-tu à la manière dont le windsurf peut parfois être enseigné ?

Dans le vent faible, il n’est enseigné qu’une partie infime de ce qu'il est nécessaire de savoir pour avoir du plaisir dans le vent fort. Pourtant, il est important de jouer dans le vent léger, de manière à se préparer à découvrir le vent fort, on appelle cela le light riding. Pour un pratiquant confirmé, c’est aussi la manière la plus efficace pour s’entraîner en vue de réussir un nouveau move. D’une manière générale, beaucoup trop de personnes qui découvrent le windsurf abandonnent ou arrêtent avant d’avoir eu le plaisir de glisser sur l’eau à grande vitesse.

La notion de cibles d’apprentissage dont tu parles pousse les windsurfers à sortir de leur zone de confort et conduit à l’apprentissage de manœuvres que l’on retrouve en freestyle. Quels sont les avantages ?

La freestyleuse Laure Treboux (dont Pierre-Yves Mottier était le coach N.D.L.R.) avait d'excellentes bases L2W et son apprentissage dans le vent fort a été très rapide avec les résultats que l'on connaît. Le freestyle est simplement le résultat de la maîtrise de plusieurs manières d'avancer et constitue une base incroyable pour progresser dans les autres disciplines. On voit de plus en plus de freestylers venir bousculer les ténors en slalom et en vagues. On pourrait encore citer l’exemple de Balz Müller et tout ce qu'il réalise avec ou sans foil, avec une wing ou une voile.

“ Beaucoup trop de personnes qui découvrent le windsurf abandonnent ou arrêtent avant d’avoir eu le plaisir de glisser sur l’eau à grande vitesse. ”

créateur de la méthode

Erfinder der Methode

Learn2Windsurf

Pierre-Yves Mottier ist vieles zugleich: Trainer, Mitgründer von MB-Boards, Leiter des Surfshops Préverenges (VD) ... Er ist jedoch vor allem leidenschaftlicher Windsurfer und hat Spass daran, diese Leidenschaft mit Methode zu vermitteln. Deshalb hat er die Plattform Learn2Windsurf (L2W) gegründet, bei der das Windsurfen mit völlig anderen Mitteln gelehrt wird.

Das Gespräch führte Marion Froidevaux

Warum hast du Learn2Windsurf gegründet und worin besteht diese Methode?

Ich wollte, dass es für die Allgemeinheit einfacher wird, den Zauber des Windsurfens zu entdecken. Mit meiner Methode werden die für das Erlernen des Windsurfens notwendigen Schritte auf spielerische Weise interaktiv im Internet vermittelt, insbesondere anhand von Spielen und sehr abwechslungsreichen Übungen. Beim Gehen kannst du dich auf mehrere Arten fortbewegen, z. B. vorwärts, rückwärts, seitwärts. Beim Windsurfen gibt es mindestens sechs grundlegende Möglichkeiten, sich geradeaus fortzubewegen. Mit den Zielen von Learn2Windsurf kann jeder diese entdecken und üben und so seine Technik verbessern und in seinem Tempo Fortschritte machen.

“ Viel zu viele Windsurfanfänger geben auf, bevor sie überhaupt das geschafft haben, was wirklich Spass macht: schnell über das Wasser zu gleiten”

Was findest du schlecht an der Art und Weise, wie das Windsurfen manchmal unterrichtet wird?

Bei schwachem Wind wird nur ein Bruchteil dessen vermittelt, was man wissen muss, um bei starkem Wind Spass zu haben. Es ist jedoch wichtig, bei Leichtwind so mit dem Wind zu spielen, dass man auf starken Wind vorbereitet ist; man nennt das Light Riding. Für erfahrene Surfer ist das auch die effizienteste Trainingsmethode, um sich einen neuen Move anzueignen. Generell geben viel zu viele Windsurfanfänger auf, bevor sie überhaupt das geschafft haben, was wirklich Spass macht: schnell über das Wasser zu gleiten.

Die Lernziele, von denen du sprichst, sollen Windsurfer dazu bringen, ihre Komfortzone zu verlassen, und führen zum Erlernen von Manövern, die man aus dem Freestyle kennt; was sind die Vorteile davon?

Die Freestylerin Laure Treboux (deren Trainer PierreYves Mottier war, Anm. d. Red.) besass ausgezeichnete L2W-Grundlagen und ihre Fortschritte bei Starkwind waren rasant – wie sich an ihren Ergebnissen zeigte. Der Freestyle ergibt sich ganz einfach aus der Beherrschung mehrerer Fortbewegungsarten und stellt eine unglaublich gute Grundlage für andere Disziplinen dar. Immer mehr Freestyler mischen die Slalom- und Wave-Elite auf. Man denke nur an Balz Müller und was er alles schafft, mit oder ohne Foil, mit Wing oder Segel.

En tant que co-fondateur de MB-Boards, en quoi les planches que vous développez peuvent influencer l’apprentissage du windsurf ?

Toute notre gamme intègre ma vision du windsurf. Je suis convaincu que le shape des planches MB-Boards représentent le futur de notre sport. Grâce à cette forme, le contrôle de la planche est beaucoup plus facile et la planche garde de la vitesse dans les courbes aisément. La Bobcat, par exemple, est développée pour un pratiquant qui veut découvrir et s'amuser dans le vent plus fort après ses débuts sur une planche à dérive. C'est la première planche du marché qui allie les avantages du « Straps & Go » et du « Tilt & Carve ». Les pieds peuvent déjà être mis dans les straps avant d'atteindre le planning et une fois inclinée, la planche réalise un jibe même si ta vitesse diminue. Étant donné que 90% des débutants abandonnent notre sport avant de réussir un jibe, cette planche va sans aucun doute révolutionner le windsurf.

Das SUP Race around Nidau läuft in der 9. Saison! Starte Im Juni, Juli und August wann du willst und messe dich mit über 3’000 Paddler

Découvrez les meilleurs spots Bretons dans les côtes d'Armor

Baie de Saint Brieuc

Baie de Lancieux

SUP Tour Schweiz

Le Schweiz tour est une série d’événements organisés en Suisse qui rassemble amateurs et professionnels du Stand up Paddle. Il comporte des catégories pour tous niveaux de compétence ainsi que pour les enfants.

Die SUP Tour Schweiz besteht aus einer Reihe in der Schweiz stattfindender Events für Amateure und Profis im Stand-up-Paddling. Sie ist in Kategorien für sämtliche Niveaus und für Kinder unterteilt.

Texte : Marie Dautruche

Questions à Nicole & Daniel Reinhart, organisateurs du Schweiz tour :

* Quoi de neuf sur le tour pour 2020 ?

Il y aura quatre étapes cette année (au lieu de cinq en 2019). Nous gardons les mêmes classements, car ils fonctionnent. En 2019, nous avons introduit une tombola qui permet à chaque participant de gagner un prix de nos sponsors et nous la renouvelons en 2020 !

* Quels sont les riders qui montent sur le tour, des pronostics pour 2020 ?

La lutte entre les riders qui sont montés sur le podium l’an passé devrait être passionnante ! Dans la catégorie Pro, on avait dans l’ordre l’an passé : Alain Luck, Joël Criblez et Andi Saurer. Et chez les femmes : Tanja Ecker, Anna Tschirky et Andrea Forrer.

* Quel est l’avenir du Sup Tour Schweiz ?

Après dix années, nous organisons le Tour pour la dernière fois. Nous recherchons un successeur qui fera perdurer le succès de cette compétition. Cette année encore, nous espérons beaucoup de participants et de spectateurs !

Calendrier

24.05 : Ermatingen

11 & 12.07: Nidau/Bienne

16.08 : Luzerne

12.09 : Thoune

Termine

24.05.: Ermatingen

11.& 12.07.: Nidau/Biel

16.08.: Luzern

12.09.: Thun

sup-tour-schweiz.ch

Text: Marie Dautruche

Fragen an Nicole und Daniel Reinhart, Organisatoren der SUP Tour Schweiz:

* Was ist neu an der Tour 2020?

Dieses Jahr wird es vier Etappen geben (anstelle von fünf im Jahr 2019). Das Wertungssystem werden wir beibehalten, da es sich bewährt hat. 2019 haben wir eine Tombola eingeführt, bei der jeder Teilnehmer einen Preis unserer Sponsoren gewinnen konnte; dies wird es auch 2020 wieder geben!

* Wie lauten die Prognosen hinsichtlich der Spitzenreiter 2020?

Der Kampf zwischen den Podestsiegern des vergangenen Jahres dürfte spannend werden! In der Kategorie Pro waren es im vergangenen Jahr der Reihenfolge nach: Alain Luck, Joël Criblez und Andi Saurer. Und bei den Damen: Tanja Ecker, Anna Tschirky und Andrea Forrer.

* Wie sieht die Zukunft der SUP Tour Schweiz aus? Nach 10 Jahren werden wir die Tour zum letzten Mal organisieren. Wir suchen einen Nachfolger, der diesen erfolgreichen Wettbewerb weiterführt. Dieses Jahr hoffen wir noch einmal auf viele Teilnehmer und Zuschauer!

Harness the power of the elements and take flight with our Fanatic Sky Wing. Bridging the gap between the SUP and Surf line, this Foil Wing-focused shape is ready to advance with you. The brand new Aero High Aspect Foil range is the perfect match.

The second edition of our Duotone Foil Wing answers all demands. Introducing the Echo, inspired and shaped by the visionaries, specialists and watermen/women of our brand, it’s dynamic and premium. Now, the power is in your hands.

Alpine Lakes Tour

L’Alpine Lakes Tour organise le tour des plus beaux lacs alpins sous forme de championnat amateur réunissant passionnés et curieux du Stand up Paddle. Cette année, l’étape de la Glagla Race sur le lac d’Annecy est devenue la course la plus grande du monde en rassemblant près de 650 participants, venus de plus de 25 pays différents.

Texte : Marie Dautruche

Question à Benoît Mouren, organisateur et fondateur :

* Quoi de neuf sur le tour pour 2020 ?

Nous devions introduire une toute nouvelle étape en Suisse, qui sera malheureusement reportée à 2021 en raison de la crise sanitaire. La traversée du lac Léman d'est en ouest en suivant la côte nord, intégralement en Suisse, soit 82 km ! Cet événement est à la fois une course, une aventure, un voyage qui part au pied des hauts sommets autour du bout du lac jusqu'à la Genève, en passant par les coteaux couverts de vignes ! Nous avons souhaité en faire une aventure collective en choisissant le format Dragon (SUP pour quatre personnes) et par équipe avec des relais tous les 15 à 20 km.

* Quel est selon toi l'esprit de l'alpine ?

L'Alpine Lakes Tour combine un esprit compétitif qui pousse à se dépasser mais en gardant un esprit 100% fairplay. C'est aussi une communauté de passionnés qui ont plaisir à se retrouver six à huit fois par an.

Alpine Lakes Tour organisiert eine Tour auf den schönsten Seen der Alpen, eine Amateurmeisterschaft für begeisterte Stand-up-Paddler und solche, die es werden wollen. Das Glagla Race, die Etappe auf dem Lac d’Annecy, war in diesem Jahr mit knapp 650 Teilnehmern aus mehr als 25 Ländern das grösste Rennen der Welt.

Text: Marie Dautruche

Fragen an Benoît Mouren, Gründer und Organisator:

* Was ist neu an der Tour 2020?

Wir haben eine ganz neue Etappe in der Schweiz! Die Überquerung des Genfersees von Ost nach West am Nordufer entlang, komplett in der Schweiz; das sind 82 km! Dieses Event ist Rennen, Abenteuer und Reise zugleich. Beginnend am Fusse der hohen Berggipfel am Seeende geht es vorbei an sanften Weinbergen bis nach Genf. Wir wollten ein kollektives Abenteuer daraus machen und haben uns für ein Teamrennen mit Dragons (SUP für vier Personen) entschieden, mit einem Wechsel alle 15 bis 20 km.

* Worum geht es deiner Meinung nach bei der Tour?

Die Alpine Lakes Tour verbindet Wettkampfgeist, der zu neuen Höchstleistungen anspornt, mit 100 % Fairplay. Sie steht auch für eine Community von SUP-Begeisterten, die Spass daran haben, sechs bis acht Mal pro Jahr zusammenzukommen.

Calendrier

18 & 19.04 : Canal de Savières/lac du Bourget

30.05 & 01.06 : Leman Crossing

07.06 : Very Flat Race

[reporté 02.08] [reporté 22/24.05.21]

16.07 : Summer Paddle Kids Battle Evian

12 & 13.09 : Alpine Paradise Race

10 & 11.10 : POP & FAT Race

Championnat de France SUP Race eaux intérieures

22-24.01 : Glagla Race 2021

Termine

18. & 19.04.: Canal de Savières/Lac du Bourget

30.05 .& 01.06.: Leman Crossing

07.06.: Very Flat Race

[ver schoben auf 02.08.] [ver schoben auf 22/24.05.21]

16.07.: Summer Paddle Kids Battle Evian

12. & 13.09.: Alpine Paradise Race

10 .& 11.10.: POP & FAT Race

Frz. Meisterschaft SUP Race Binnengewässer

22.-24.01.: Glagla Race 2021

©Emilie Masson

3 Sports, 3 Couvertures, 1 Passion : la Glisse ! 3 Sportarten, 3 Titelseiten, 1 Leidenschaft: der Gleitsport!

Cette année, votre magazine se décline en trois versions : kitesurf, SUP et windsurf.

Vous retrouverez le même magazine, mais avec une couverture différente en fonction de votre sport favori !

Kitesurf : Bruce Kessler sur la Walensee capturé par Lukas Pitsch.

SUP : Thomas Oschwald au pied du glacier du Rhône survolé par son drone.

Windsurf : Balz Müller à Urnersee à travers l’optique de Roger Gruetter.

Dieses Jahr erscheint Boards in drei verschiedenen

Aufmachungen: als Kite-, SUP- und Windsurf-Version.

Das Magazin ist identisch, nur die Titelseite ist unterschiedlich – je nachdem, was euer Lieblingssport ist!

Kiten: Bruce Kessler auf dem Walensee, festgehalten von Lukas Pitsch.

SUP: Thomas Oschwald am Fusse des Rhonegletschers aus Drohnenperspektive.

Windsurfen: Balz Müller auf dem Urnersee durch das Objektiv von Roger Gruetter.

Ce magazine est prix-libre !

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Impressum

Edition

GMT PUBLISHING

Rue des Vollandes 23 1207 Geneva

T. +41 22 404 20 27

M. +41 79 307 96 41 info@skippers.ch

Éditeur / Herausgeber

Brice Lechevalier, Quentin Mayerat

Rédacteur en chef / Chefredakteur quentin.mayerat@skippers.ch

Rédaction / Redaktion

Quentin Mayerat, Thomas Oschwald, Kelvin Dauwalder, Marion Froidevaux, Marie Dautruche, Daniel Rey, Wenke Soetebeer

Photos / Fotos

Lukas Pitsch/proimagehub.ch, Roger Gruetter, Thomas Oschwald, Carlos Martin Casas, Nicolas Ganichot, Matt Georges, ydwer.com, René Egli, Soraya Bonfim, Bertrand Crausaz, Odile Cavin, Datnoff.com, Christian Woufi, Vernon Deck, Sandrine Berthe, SUP Tour Schweiz, Marie Dautruche, Nicolas Hess, Alain Luck, Stefan Munach, Fred Bonnef, Toni Leidl, PWA, Ricardo Pinto, Swiss Windsurfing, Alexis Fernet

Graphisme / Design Joseph Favre

Traduction allemande / Deutsche Übersetzung Ulrike Hartmann - www.hartmann-uebersetzungen.de

Responsable commercial / Verkaufsleitung laurent.zulfi@skippers.ch

Impression / Druck Musumeci S.p.A.

Prochaine parution / Nächstes Erscheinungsdatum Printemps 2021 / Frühjahr 2021

Abonnements / Abonnmente boards.skippers.ch boards_switzerland

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