PA - Mai 2018

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Profits rattachés à la production

Gestion des coûts et automatisation de l’impression P.9

Nouveaux produits

Innovations technologiques qui façonnent l’industrie P.12

IMPRESSION ET IMAGERIE AU QUÉBEC

IMPRIMER AU QUÉBEC

Vision de Karl Belafi Jr. et croissance de KBR Graphics P.6

À ceux qui veulent créer leur marque, Domtar propose le Cougar® une gamme de papiers non couchés de qualité supérieure qui a permis de concrétiser les visions créatrices et d’amplifier la passion, la personnalité et les visées d’un nombre incalculable de marques depuis plus de 45 ans.

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MAI 2018/ VOL. 1 NO. 1

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Imprimerie BBM de Laval a installé une imageuse de plaques Achieve T800 de Kodak et s’est convertie aux plaques sans développement Sonora XP de Kodak. Le système d’imagerie est illustré avec Rino Rufolo de Kodak, les opérateurs de prépresse Joanie Pauzé et Korine Lavallée, ainsi que Christian Boisvert, président de BBM.

Nouveaux Concepts de Montréal, qui a récemment déménagé dans un nouvel emplacement à la fine pointe de la technologie, a acheté une IMPRIMA 2 de SwissQPrint par l’intermédiaire de Cansel, illustrée ici en compagnie de Marie-Ève Bégin, directrice de l’exploitation, Steve Daigle de Cansel et Benoit Toupin, propriétaire et président de Nouveaux Concepts.

Groupe dpi de Drummondville, dirigé par son président, Pierre Pépin, a installé deux systèmes à jet d’encre grand format Agfa, dont un modèle Jeti Titan HS et un modèle Jeti Ceres 3200. Fondée en 1974, l’entreprise – qui compte plus de 70 employés – se concentre sur les solutions graphiques d’affichage clés en main.

Cartonek de Sainte-Marie a installé un système Océ ProCut 1600-3XL de Canon, lequel vient compléter l’imprimante à plat Océ Arizona de la compagnie. Principalement axée sur le marché de l’emballage, Cartonek s’intéresse de plus en plus à la signalétique de grand format.

Imprimerie Bourg Royal, une imprimerie multiservice située à Québec, a récemment installé deux systèmes de finition Standard Horizon achetés par l’intermédiaire de KBR Graphics, comprenant un système de traçage/pliage et une chaîne de fabrication de livrets. Bourg Royal est un imprimeur de troisième génération actuellement dirigé par Yves Paquet, président.

Image-X de Saint-Laurent est devenue la première imprimerie au Canada à installer le nouveau système à jet d’encre à DEL d’Agfa Graphics, le Jeti Mira LED 2716 HS, équipé des technologies facultatives roll-to-roll et primer. On le voit ici avec Danny Jabrayan, opérateur (à gauche) et Paul Zeitounian, président d’Image-X.

TRAVAUX D’IMPRESSION AU QUÉBEC

Le programme des prix canadiens de l’imprimerie 2017 Canadian Printing Awards a reçu le plus grand nombre d’inscriptions de ses 12 années d’existence, y compris le plus grand nombre d’inscriptions en provenance du Québec. Le concours comportait axes distincts : Impression, Environnement et Technologie. Un jury de six personnes, utilisant un système de notation à l’aveugle, a déterminé les prix Or, Argent et Bronze de chaque catégorie en fonction de la qualité et de la production technique.

Parmi plus de 80 projets primés, les travaux d’impression québécois suivants se sont illustrés parmi les meilleurs du Canada. Nous vous présentons également quatre innovations technologiques ayant contribué à faire progresser l’industrie.

Grand prix 2017

150e anniversaire du Canada via Ottawa

Friesens, Altona, Manitoba

Choisi parmi les inscriptions reçues dans toutes les catégories, le Grand prix 2017 (Best of Show Award) a été décerné à Friesens Corp. d’Altona au Manitoba, pour la production du livre à couverture rigide soulignant le 150e anniversaire du Canada via Ottawa (Canada 150th Anniversary, Through Ottawa). Le livre a été tiré à 10 000 exemplaires sur une manroland de 50 po à 4 couleurs (intérieur) et une Heidelberg de 40 pouces à 6 couleurs (couverture).

Impression Paragraph

Catégorie : Emballage rigide

Or : Laura Secord, chocolats au cognac

Le projet Laura Secord a été tiré à 22 000 exemplaires sur une presse CD Heidelberg à 5 couleurs utilisant un SBS à 18 points et un niveau de qualité de 250 lignes au pouce. Le travail de quadrichromie rassemblait des vernis mats et UV ainsi que des estampages dorés. Impression Paragraph explique que Laura Secord était à la recherche d’emballages éloquents pour rendre son produit distinct, ce qui a été réalisé grâce à de l’estampage à chaud en noir soutenu et détaillé. La compagnie a également dû travailler avec soin avec les polices de caractère pour obtenir des résultats impeccables, ce qui a été favorisé par sa certification existante en boîtes alimentaires.

Catégorie : Autopromotion

Or : Fou, Fou, Fou!

Catégorie : Brochures et livrets, offset

Or : Cirque du Soleil: Luzia

Catégorie : Brochures et livrets,digital

Argent : Introducing Biolage R.A.W.

Impression Paragraph

PDI Inc.

Catégorie : Catalogues

Or : Catalogue ROCVALE 2017 PDI Inc.

Ce projet, finaliste pour le Grand prix 2017, a été imprimé sur une manroland de 56 pouces à 6 couleurs avec coucheuse, à 10 000 exemplaires. PDI explique que le client cherchait un moyen unique de mettre en valeur ses produits, ce qui a motivé une pointe vers le sens du toucher par l’ajout d’un vernis UV texturé par zones. Cela a créé une expérience sensorielle s’apparentant à leurs produits en pierre.

Catégorie : Publipostage

Or : Promotion Vacances IGA

Catégorie: Livres numériques

Argent : The Power to Create Change

Catégorie : Calendriers

Argent : Calendrier de bureau 2017 Bombardier avions d’affaires

Impression de livre Marquis

Catégorie : Livres, offset à couverture souple

Bronze : Une ile d’Arbres

Marquis Book Printing

Ce projet a été tiré à 1000 exemplaires sur une Heidelberg de 10 unités, avec une insertion PMS unique. Marquis explique que le défi principal était de couper la petite couverture, car le livre étroit ne mesurait que quatre pouces. Cela s’est avéré d’autant plus difficile que la couverture n’avait pas d’apprêt.

Impart Litho

Catégorie : Rotative offset

Argent : LogiMonde

Impart Litho

Technologies d’impression les plus progressistes, numérique

Encre sèche blanche opaque NexPress avec mélange blanc automatique de Kodak

Innovation : Cette technologie permet aux presses d’ajouter de l’encre blanche à une image en quadrichromie, afin de mettre à jour une fiche de travail en tirant parti d’un algorithme du profil DeviceLink. Une fois mis à jour, le logiciel place différents niveaux d’encre blanche de manière à ce qu’elle arrive en premier sur la feuille. Mais la technologie y imprime le blanc en dernier. Conséquemment, les utilisateurs n’ont pas besoin de basculer entre des substrats normaux ou à effets spéciaux (stocks métalliques et transparents) ou de créer un fichier séparé.

Technologies d’impression les plus progressistes, jet d’encre

Impremia IS29 de Komori

Innovation : L’Impremia IS29 est une presse à jet d’encre feuille à feuille de 29 pouces (dimension B2) offrant la perfection de feuille et la durabilité des presses offset Komori. L’adaptation de l’imagerie numérique pour compenser les déplacements permet d’obtenir une finition recto verso en un seul passage précis de la feuille. Ses têtes d’impression piézoélectriques de 1200 x 1200 ppp produisent des gouttelettes d’encre UV à plusieurs niveaux (jusqu’à quatre picolitres), ce qui permet d’obtenir des photos et du texte nets, ainsi qu’un durcissement instantané. Cette presse offre la possibilité de produire des impositions en six exemplaires de documents à fond perdu.

Technologies d’impression les plus progressistes, offset

Multicassettes écoénergétiques à empreinte réduite de Kodak

Innovation : La nouvelle unité à multicassettes (MCU) de Kodak utilise de 24 à 65 % moins d’espace que les technologies MCU concurrentes, tout en permettant un chargement/déchargement automatisés de 480 plaques. Les modèles actuels d’imageuses de plaques Trendsetter et Achieve avec MCU consomment jusqu’à 80 % moins d’énergie que les autres MCU. Le système est également entièrement compatible avec les plaques sans développement Sonora en pleine croissance, aujourd’hui utilisées par plus de 3000 imprimeurs dans le monde.

Ce projet comprenait une couverture en accordéon sur une presse (rotative) King 2000 et une Heidelberg SM 102 (couverture), tiré à 7885 exemplaires. Impart explique que son plus grand défi a été de produire rapidement de la couleur sur sa presse rotative, compte tenu de la petite quantité produite.

Technologies d’impression les plus progressistes, encre UV Océ Colorado 1640 Uvgel de Canon

Innovation : La Océ Colorado 1640 rouleau à rouleau de 64 pouces tire parti de la nouvelle technologie UVgel de Canon, laquelle combine une nouvelle encre UV durcissable – qui se gélifie instantanément au contact du média – et des têtes d›impression piézoélectriques autonomes. Cet équipement utilise un nouveau système UV à base de DEL qui durcit sans ajouter de chaleur dommageable pour le média, et il assure une surveillance continue des buses et une compensation du rendement. Le système est spécifié pour un fonctionnement à une vitesse de pointe de 1710 pi2/h ou, en réglage d’impression de type POP, à 430 pi2/h.

IMPRIMER AU QUÉBEC

Àla mi-juillet 2016 , KBR Graphics a déménagé ses activités principales dans une nouvelle installation moderne à Laval. Le déménagement a coïncidé avec la célébration des 40 années d’exploitation de l’entreprise, laquelle s’avère l’un des distributeurs de technologie les plus respectés et imposants au Canada. La compagnie se prépare à des ventes accrues dans l’avenir en augmentant ses équipes de service et de soutien.

La nouvelle usine de Laval a non seulement marqué la présence grandissante de KBR en sol québécois, mais aussi sa présence à l’échelle nationale, entraînée par un nouvel accord en faisant le fournisseur des presses offset à feuilles de RYO-

BI MHI Graphic Technology (RMGT) partout au Canada. La société était auparavant le distributeur de RMGT pour le centre et l’est du Canada, et ce, depuis 2012. Au cours des dernières années, KBR a également accru sa présence en Ontario avec une gamme d’installations postpresse remarquables – tirant parti de sa relation avec Standard/Horizon – auprès de plusieurs imprimeurs prestigieux.

Étant donné l’influence croissante de la compagnie à travers le pays, Imprim’Action a demandé à Karl Belafi Jr., viceprésident de KBR Graphics, quel était son point de vue sur les tendances technologiques dans les milieux de l’imprimerie au Québec et au Canada.

En quoi le marché de l’imprimerie québécois est-il unique par rapport au reste du pays, ou peut-être de l’Ontario, son plus grand marché concurrentiel?

Karl Belafi Jr. : L’audace, la créativité et l’esprit d’innovation sont les caractéristiques du Québec. Il s’agit d’un marché des plus intéressants. Les Québécois sont des penseurs proactifs qui souhaitent évoluer. Nous avons remarqué que nos clients québécois recherchent des technologies innovantes et ils sont ouverts à essayer de nouvelles choses.

Quelle est la plus grande force de la communauté de l’imprimerie québécoise?

KB : Les relations dans la communauté de l’imprimerie québécoise s’avèrent remar-

quables. Je dirais qu’un élément qui en ressort particulièrement c’est la façon dont les différents imprimeurs se réunissent régulièrement, fiers de se rassembler pour le plus grand bien de l’industrie. Parmi les événements primés, mentionnons le Gala Guttenberg, la rencontre de l’Association québécoise de l’industrie de l’imprimé (AQII) et celle de l’Institut des communications graphiques et de l’imprimabilité (ICI).

Quel type d’investissement en équipement/technologie voit-on actuellement au Québec?

KB : Comme les tirages sont moins volumineux et que les marges sont plus serrées, les imprimeurs subissent plus de pression. L’automatisation et la

Karl Belafi Jr., vice-président de KBR Graphics.

Les systèmes de finition Standard/Horizon, que KBR représente depuis 30 ans, ont lancé ces dernières années les presses à découper rotatives à double cylindre.

Le modèle RD-4055 est conçu pour répondre à la demande croissante de produits à découper à faible tirage.

facilité d’utilisation sont devenues critiques pour la rentabilité des imprimeurs. Au Québec, nous avons constaté une augmentation de l’investissement dans les équipements de finition automatisés ainsi que dans les systèmes multifonctions tels que les découpeuses/ rainureuses/ plieuses.

Pourquoi la technologie offset demeure-t-elle importante pour l’imprimerie d’aujourd’hui?

KB : La vente des presses offset est de nouveau en hausse. Avec le lancement des presses automatisées à DEL-UV, les imprimeurs d’aujourd’hui profitent d’une polymérisation instantanée pour des impressions avec finition de faibles coûts énergétiques et de mises en train ultrarapides, comblant efficacement l’écart entre le numérique et l’offset. Cela se traduit par de meilleurs taux de rentabilité.

Pourquoi est-il important que les imprimeurs se concentrent sur le postpresse dans le marché actuel?

KB : Comme les travaux doivent être livrés de plus en plus rapidement, disposer des équipements de postpresse appropriés s’avère beaucoup plus importants. Les systèmes de finition technologiquement avancés offrent maintenant de meilleures fonctions automatisées, permettant de réduire les temps d›installation et le besoin de personnel hautement qualifié. Les systèmes les plus récents fournissent également plus aisément une finition de qualité sur un plus large éventail de produits et avec des impressions numériques exigeantes.

Sur quels services ou stratégies KBR se concentre-t-elle aujourd’hui?

KB :Notre objectif principal se veut de travailler avec nos clients pour les

aider à planifier un avenir prometteur pour leurs affaires. Nous travaillons avec les meilleurs fabricants de l’industrie pour nous doter des meilleures solutions d’impression et de finition, non seulement pour les besoins d’aujourd’hui, mais aussi pour ceux de demain. Nous faisons des affaires depuis 40 ans et des centaines d’imprimeurs québécois comptent sur nous pour leur fournir de nouvelles solutions, ainsi que des technologies et du soutien technique adaptés à leurs activités.

Parlez-nous de la croissance de KBR ces dernières années, au Québec, mais aussi à l’échelle nationale.

KB : KBR est le principal fournisseur de solutions d’impression et de finition d’impression au Québec depuis 40 ans. Au cours des dix dernières années, nous avons étendu notre portée aux marchés de l’Ontario en y ajoutant une équipe de vente et de soutien technique. Aujourd’hui, KBR détient des droits exclusifs pour de nombreuses grandes marques dans l’ensemble du pays. Nous sommes en train de consolider notre présence en mettant en place des équipes de vente et de service dans la plupart des grandes villes canadiennes, afin d’offrir un service local et rapide.

Selon vous, qu’est-ce qui a le plus contribué à la croissance de KBR?

KB : Notre croissance continue est sans doute principalement attribuable à nos relations solides et de longue date avec nos clients et nos fabricants. Au fil des années, nos relations avec de nombreux clients se sont développées au-delà d’une simple interaction client/fournisseur, et des partenariats ont vu le jour sur une base de confiance et de camaraderie.

Comment le déménagement de votre entreprise à Laval a-t-il contribué à son positionnement?

KB : L’agrandissement de KBR et son déménagement dans une nouvelle usine de haute technologie à Laval en 2016 ont assurément amélioré notre positionnement dans l’industrie. Notre plus grande visibilité auprès du public, une nouvelle salle d’exposition moderne et des locaux plus spacieux ont contribué à améliorer notre image de marque.

Quels sont les nouveaux partenariats clés pour KBR?

KB : Notre nouveau partenariat avec RMGT s’est révélé particulièrement déterminant pour notre croissance au Canada. Plus précisément, les presses offset de la série 9 de RMGT ont continué de prendre de l’expansion sur le marché mondial.

Au cours des dernières années, plus de 50 presses de ce modèle ont été installées en Amérique du Nord, et plus de 700 dans le monde entier. Ici au Québec, nous avons été les premiers en Amérique du Nord à installer une presse à DEL-UV. En 2018, KBR a déjà vendu trois nouvelles presses RMGT de la série 9, lesquelles seront installées dans les mois à venir.

Quelle est la nouvelle technologie qui vous impressionne le plus?

KB : La technologie la plus impressionnante pour nous se trouve dans le service de finition. Les systèmes de finition Standard/Horizon, que KBR représente depuis 30 ans, ont lancé ces dernières années les presses à découper rotatives à double cylindre. Le modèle RD4055 est conçu pour répondre à la demande croissante de produits à découper à faible tirage. Elle peut à la fois découper, rainurer, perforer, entailler, percer des trous et arrondir des coins en une seule opération, et ce, pour des feuilles imprimées de façon numérique et offset. Nous considérons cette technologie assez extraordinaire, car elle peut facilement produire une vaste gamme de finitions et convenir, en autres, aux produits d’emballage à faible tirage.

Pourquoi l’imprimerie est-elle encore une industrie passionnante et intéressante?

KB : L’imprimerie s’avère une industrie en constante évolution. Ce sera toujours la forme de commercialisation la plus fiable. En outre, avec toutes les nouvelles technologies disponibles, les professionnels du marketing peuvent facilement trouver des moyens nouveaux et non traditionnels de se faire remarquer. Quand nous regardons vers l’avenir, nous sommes enthousiastes à l’idée d’assister à l’émergence d’innovations qui continueront à faire avancer l’industrie.

La recette complexe menant à la production d’un produit imprimé renferme un plan de comptes composé de plus de 100 ingrédients coûts/ dépenses pour un imprimeur typique. Cependant, ces ingrédients peuvent être regroupés dans les catégories principales illustrées à la Figure 1, en haut à gauche.

PROFITS RATTACHÉS

À LA PRODUCTION

La clé pour réduire les coûts et augmenter les profits dans l’industrie de l’imprimerie tourne autour de la compréhension de la productivité et de la gestion de l’automatisation dans une nouvelle réalité

L’industrie de l’imprimerie d’aujourd’hui se veut une entreprise à forte intensité de capital, dont la composition hybride inclut la production, la distribution et les services auxiliaires. Dans cet article, il est question de la relation entre la productivité et la rentabilité dans l›imprimerie, basée sur des données de l’industrie indépendantes pour les imprimeurs commerciaux à feuilles se dévouant principalement à la publicité, au publipostage et à l’emballage. Les taux horaires budgétés proviennent d’une source acceptée par l’industrie.

Premièrement, définissons la productivité d’un point de vue économique. La productivité est le lien entre les intrants (ressources utilisées pour produire un bien ou un service) et les extrants (la quantité de biens ou de services produits). La productivité augmente si nous pouvons produire plus d’extrants

avec la même quantité d’intrants ou produire la même quantité d’extrants avec moins d’intrants.

Dans l’industrie de l’imprimerie, les paramètres économiques typiques de la productivité reposent sur les ventes par employé, les ventes par employé d’usine ou la valeur ajoutée par employé ou employé d’usine. Nous nous concentrons ici sur la valeur ajoutée. Une comparaison de ces paramètres pour les imprimeurs à feuilles démontre de façon spectaculaire combien les chefs de file s’avèrent plus productifs (premier quartile de la rentabilité) que ceux comportant un potentiel de profit (dernier quartile de la rentabilité). Par exemple, les imprimeurs lucratifs produisent audelà de 44 % plus de valeur ajoutée par travailleur de production que ceux à potentiel de profit.

Il est important de comprendre les raisons sous-jacentes à cette différence d’un point de vue d’affaires.

Un imprimeur générant 10 millions de dollars en profits aura besoin de 17 employés d’usine de moins qu’un imprimeur ne pouvant compter que sur un potentiel de profit.

Cette réduction de personnel affectera de manière considérable la rentabilité de l’imprimeur.

Une raison essentielle de cet avantage concurrentiel en termes de productivité est la différence de machines et d’équipements par employé d’usine. Les données indiquent que les imprimeurs générant de forts profits s’avèrent beaucoup plus susceptibles d’injecter du capital dans leurs opérations. En fait, on constate que les imprimeurs lucratifs ont pratiquement doublé leur investissement par employé d’usine par rapport aux imprimeurs à faible profit.

Pourquoi l’investissement en capital s’avère-t-il un facteur déterminant de rentabilité? Un investissement plus important dans l’usine équivaut à moins de travail dans l’usine. En effet, les imprimeurs lucratifs ont besoin d’environ 30 % moins d’employés d’usine par million de dollars de ventes. À des fins de comparaison, un imprimeur générant 10 millions de dollars en profits aura besoin de 17 employés d’usine de moins qu’un imprimeur ne pouvant compter que sur un potentiel de profit. Cette réduction de personnel affectera de manière considérable la rentabilité de l’imprimeur.

Cet élément de comparaison concernant l’équipement et l’efficacité permet aux imprimeurs lucratifs de réduire considérablement leurs coûts directs de main-d’œuvre en pourcentage de la valeur ajoutée, réalisant une économie d’environ 7 %.

Il est essentiel de comprendre comment ce coût inférieur est atteint. Le coût de fabrication d’un article comprend le coût des matériaux, le coût de production (taux horaire budgété ou THB) et le nombre d’articles pouvant être produits sur une période donnée (productivité). Considérons un cas simple de deux

scénarios de fabrication pour le même article. Le THB du premier s’élève à 300 $ avec une productivité nette de 1000 articles par heure, tandis que le THB du second s’élève à 360 $ avec une productivité nette de 1500 articles par heure. Le coût par article s’élève donc à 0,30 $ dans le premier cas et à 0,24 $ dans le second.

Tandis que le THB du deuxième scénario de fabrication se révèle plus élevé, son coût de fabrication s’avère inférieur. Cela démontre clairement que le THB et la productivité doivent être considérés en tandem lors de l’évaluation de vos coûts de fabrication. Maintenant, examinons de plus près le lien entre le coût de l’équipement (dans ce cas-ci, une presse), le THB et la productivité de la presse. En général, les coûts d’amortissement et de financement d’une nouvelle presse représentent entre 20 et 35 % du taux horaire budgété. Le reste du THB comprend le coût de la main-d’œuvre manufacturière, les autres coûts de fabrication, les coûts de vente et les frais d’administration.

Sur cette base, des coûts d’équipement plus élevés se traduisent par une augmentation d’environ 6 à 10 % seulement du THB, selon les facteurs ci-dessus. Cela pourrait être considéré comme une différence considérable dans une industrie concurrentielle comme celle de l’imprimerie. Cependant, cette différence se révèle considérablement affectée par toute différence de productivité de l’équipement, comme indiqué précédemment.

The bottom line is that productivity driven by automation, innovation, and technology-embedded equipment drives down costs and increases financial performance. The key to managing this complex process is to understand the dynamics of the interactions better than your competitors.

Impact du coût sur la rentabilité

Déterminer l’impact du coût sur la rentabilité dans l’industrie de l’imprimerie est essentiel pour les imprimeurs cherchant à comprendre et à tirer parti de leurs activités. Les facteurs sous-jacents de la rentabilité se révèlent les ventes ou les revenus totaux, les prix facturés et la structure des coûts.

En général, l’augmentation des

ventes, la hausse des prix et la baisse des coûts contribuent toutes trois à la rentabilité des entreprises. L’année dernière, les coûts d’un imprimeur à feuilles typique représentaient un peu moins de 98 % des ventes totales, ne laissant que des profits de 2 % dans l’industrie. Souvent, dans le marché de l’imprimerie d’aujourd’hui, il existe un « prix de la rue » pour un produit, au-dessus duquel un imprimeur peut difficilement aller, à moins d’offrir des services à valeur ajoutée supplémentaires. Les imprimeurs peuvent augmenter leur rentabilité en analysant leurs ventes et leur exploitation, en modifiant leurs activités pour augmenter leurs ventes, et en réduisant leurs coûts de fabrication.

La recette complexe menant à la production d’un produit imprimé renferme un plan de comptes composé de plus de 100 ingrédients coûts/dépenses pour un imprimeur typique. Cependant, ces ingrédients peuvent être regroupés dans les catégories principales illustrées à la Figure 1, en haut de la page 9. Dans ces données, pour un imprimeur à feuilles moyen, les coûts de fabrication couvrent la majorité des coûts (76 %) : masse salariale de l’usine (tous les employés de l’usine, les avantages sociaux, etc.), dépenses de l’usine (loyer, assurance, électricité, etc.), papier, matériaux et services externes.

Les frais d’administration et de vente représentent 22 %, laissant un peu plus de 2 % de rentabilité moyenne. De toute évidence, la réduction des coûts indiqués ci-dessus aura une incidence directe sur la rentabilité des entreprises. Ainsi, qu’arrive-t-il aux profits lorsque les entreprises réduisent leurs coûts? Comme les marges de profit s’avèrent généralement faibles, les profits augmentent de façon disproportionnée par rapport à la diminution d’un pourcentage donné. Par exemple, une baisse de 1 % des coûts de fabrication (dépenses d’usine et salaires, papier et autres matériaux/services externes) se traduit par une augmentation de 34 % des profits, tous autres paramètres intouchés. Par conséquent, réduire ses coûts de fabrication de 3 % aura pour effet de doubler les profits. En outre, une baisse de 1 % des coûts totaux se traduira par un bond de 43 % des profits.

EN AVANT L’IMPRESSION !

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Personne-ressource pour les commanditaires et les exposants : Stephen Longmire éditeur associé slongmire@annexbusinessmedia.com

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Aperçu des plus récentes technologies en provenance de Canon, HP, Kodak, Ricoh, Scodix et Zünd

Encres VC60000 de Ricoh

En avril, Ricoh a lancé ce qu’elle décrit comme des encres améliorées pour sa gamme Pro VC60000, laquelle inclut le modèle Pro VC40000 récemment mis en marché et faisant partie de ses produits à jet d’encre à alimentation continue. La compagnie souligne que ces nouvelles encres « augmentent considérablement » le type de support pouvant être utilisé sur les systèmes à jet d’encre de marque VC. Les nouvelles encres Pro VC60000, poursuit l’entreprise, sont conçues pour simplifier l’impression directement sur des papiers couchés offset traditionnels, rendant ainsi l’ensemble du système de production plus polyvalent et économique.

Ricoh ajoute que ces nouvelles encres offrent une adhérence améliorée, permettant ainsi des vitesses d’impression plus rapides avec les papiers couchés. La technologie à base de pigments est également décrite comme améliorant la durabilité, la résistance à l’eau et

la fiabilité de la tête d’impression. Mise en marché en février 2017, la Pro VC40000 de Ricoh fonctionne à des vitesses pouvant atteindre 120 mètres par minute, permettant de produire plus de 100 000 images à l’heure. Elle prend également en charge du papier de 40 à 250 g/m², ce qui permet de traiter des livres légers et des cartes postales.

Système de découpe avec caméra de Zünd

En avril, Zünd a présenté son nouveau système de découpe

avec caméra en surplomb OCC (Over Cutter Camera) permettant aux systèmes de découpe de la compagnie de traiter plus rapidement les documents imprimés. Entièrement automatisé, Zünd explique que l’OCC prend une seule photo pour saisir toutes les marques de repérage, en quelques secondes. L’appareil localise tous les points dans une zone maximale de 3,2 x 3,2 mètres (126 x 126 pouces), et il peut être ajouté à n’importe quel système de découpe Zünd G3. La caméra OCC avec vue en plongée constitue une extension de la méthode traditionnelle de saisie séquentielle des marques de repérage avec une caméra ICC. Saisir séquentiellement des marques de repérage

La caméra OCC de Zünd saisit tous les points dans une zone maximale de 3,2 x 3,2 mètres.

pour déterminer la position et les distorsions potentielles des graphiques imprimés prend du temps, explique l’entreprise, en particulier dans les applications qui nécessitent plusieurs de ces opérations.

Cinquième station de Ricoh

En avril, Ricoh a apporté des améliorations à sa technologie de cinquième station pour ses presses à toner. Cela inclut une meilleure stabilité des couleurs, explique le fabricant, grâce à la mise à niveau du calibrage automatique avec des capteurs en ligne, et un repérage amélioré avec une fonction de réglage automatique. En outre, Ricoh précise que la technologie de cinquième station offre une plus grande portée pour les applications d’impression à valeur ajoutée avec une nouvelle capacité d’impression en blanc et en quadrichromie en un seul passage, améliorant ainsi l’impact, par exemple, sur les supports d’impression colorés. L’amélioration de la nouvelle cinquième station se traduit également par l’ajout d’un toner rouge invisible, ce qui convient à une gamme d’applications de sécurité de premier niveau. Le toner néon rose lancé récemment, ainsi que les toners blancs, clairs et jaune néon viennent compléter la série d’options de couleur de la cinquième station. La productivité s’avère accrue sur les nouveaux modèles avec une capacité d’atteindre des vitesses jusqu’à 95 ou 85 ppm, plus la production de feuilles longues recto verso jusqu’à 700 mm, et d’un côté jusqu’à 1260 mm. La qualité de l’image est améliorée à 2400 x 4800 ppp.

Indigo 12000 de HP

En mars, HP a lancé commercialement les nouvelles couleurs ElectroInk fluorescentes verte, jaune et orange pour sa presse Indigo 12000 HD, faisant partie de la gamme de presses grand format de sa série 4, qui compte plus de 700 unités installées dans le monde.

Les nouvelles encres viennent améliorer la gamme de presses à jet d’encre à alimentation continue
Pro VC60000 de Ricoh.

Le modèle B2 de l’Indigo 12000 HD de HP double la résolution de l’image.

Le système d’imagerie à haute définition du modèle B2 de l’Indigo 12000 HD double la résolution de l’image, explique la compagnie, offrant une impression plus nette, plus lisse et plus fine. HP précise que cette particularité permet aux fournisseurs de services d’impression de surpasser la qualité offset et d’ouvrir la porte à de nouvelles occasions numériques dans les applications commerciales et photo haut de gamme. Le tout nouveau système d’imagerie haute définition de la presse utilise 48 faisceaux laser parallèles et de grands écrans pouvant atteindre 290 lignes par pouce. L’ElectroInk rose vif et vert vif de l’Indigo s’avèrent de nouvelles encres plus brillantes conçues pour les applications photo haut de gamme comme la photographie de mariage.

Nexfinity de Kodak

En mars, Kodak a lancé sa nouvelle plate-forme de presse à feuilles à toner Nexfinity,

construite à partir de ses systèmes NexPress, dont la disponibilité est prévue pour ce printemps. La nouvelle plateforme est fabriquée avec la technologie d’imagerie dynamique DIT (Dynamic Imaging Technology), une technologie brevetée par Kodak dédiée à l’impression numérique. Cette technologie applique des ajustements algorithmiques à des zones spécifiques d’une image pour optimiser sa qualité et son uniformité en fonction de son contenu dans chaque zone. Kodak explique que cette technologie d’imagerie produit des textes nets, des lignes riches, des tons chair doux et de magnifiques ciels sur la même page.

La cinquième unité d’impression, standard sur les machines Nexfinity et NexPress ZX, permet l’utilisation de 10 encres différentes pour étendre la palette de couleurs, ainsi que pour réaliser des applications spéciales et de multiples finitions de surface. Selon Kodak,

La cinquième unité d’impression, standard sur les machines Nexfinity et NexPress ZX, permet l’utilisation de 10 encres différentes.

La presse Océ VarioPrint i300 avec les encres iQuarius MX a obtenu la certification Fogra 51.

il ne faut que 15 minutes pour passer à la nouvelle encre de la cinquième unité d’impression, comparativement à une heure ou plus sur les appareils concurrents. Selon le projet, quatre assortiments d’encre en quadrichromie différents sont offerts et facilement interchangeables entre la Nexfinity et la NexPress ZX.

Encres iQuarius MX de Canon

En avril, Canon a lancé les nouvelles encres iQuarius MX pour les presses à jet d’encre à feuilles Océ VarioPrint de la série i. Ces encres de troisième génération pour la série i ont été spécialement développées pour répondre aux besoins de projets à papiers couchés offset nécessitant une impression de haute qualité. Ces nouvelles encres, fait valoir Canon, permettent une meilleure couverture sur une gamme de papiers couchés offset, ce qui étend la portée de la plate-forme à des applications plus exigeantes comme des livres, des manuels et du publipostage de plus haute qualité.

Les encres iQuarius MX pour l’Océ sont utilisées en conjonction avec la technologie de conditionnement du papier en ligne ColorGrip de la compagnie pour optimiser l’adhésion et l’absorption de l’encre. L’encre iQuarius d’origine pour l’Océ VarioPrint de la série i sera désormais vendue sous le nom d’encre iQuarius MP pour l’Océ (multiusage), pour la distinguer de la nouvelle version iQuarius MX (portée en-

tendue). Les clients pourront ainsi choisir le niveau de rendement d’encre approprié à leurs applications. Pour les clients actuels de l’Océ VarioPrint série i, les mises à niveau MX pourront être obtenues sur demande.

Ultra2 Pro de Scodix

Scodix a lancé sa nouvelle presse numérique améliorée Ultra2 Pro avec station de pellicule, la décrivant comme « la plateforme multimatériaux ultime ». Le système Ultra Pro existant répondait à neuf applications, alors que le système Ultra2 a été conçu pour offrir plus de flexibilité, de qualité et de productivité. Les utilisateurs du modèle Ultra Pro pourront mettre leur système au niveau de l’Ultra2 au cours de l’année. Scodix a mis en marché le système Scodix S en 2012, suivi du modèle Ultra. Aujourd’hui, près de 300 systèmes Scodix sont installés dans le monde.

Scodix décrit que l’ensemble du moteur d’impression de l’Ultra2 a été modifié pour offrir une haute précision d’impression et davantage de rentabilité. Des commutations rapides entre les polymères viennent également améliorer la qualité d’impression et l’apport de matériel. Le modèle Ultra2 comprend cinq réservoirs d’encre. Un nouveau procédé à DEL adaptatif contrôle le processus de durcissement avec une précision améliorée, alors que la technologie PAS (Pin Activate Secure) de Scodix permet d’améliorer les menus détails.

Deschamps Impression poursuit ses acquisitions

Deschamps Impression de Québec a entamé 2017 avec l’acquisition d’une autre des imprimeries commerciales les plus connues de la province : Imprimerie Litho Chic. Avec cette acquisition, Deschamps comptera plus de 200 employés et augmentera ses ventes annuelles à plus de 33 millions de dollars.

L’acquisition de Litho Chic vient terminer une année d’investissement en biens d’équipement chez Deschamps. En mai 2016, l’imprimerie a acheté une nouvelle presse iGen5 de Xerox, ainsi que de l’équipement de reliure et de finition pour son usine de Montréal. En décembre 2016, Deschamps Impression a agrandi son usine de Québec de près de 5000 pieds carrés. En janvier 2017, l’entreprise a installé une toute nouvelle presse Heidelberg CX-102 à cinq couleurs dans son usine de Québec. Imprim’Action s’est entretenue en début d’année avec le président, Jean Deschamps, pour en savoir plus sur la récente acquisition de l›entreprise.

Est-ce que Litho Chic apporte une base de ventes différente pour vous?

Jean Deschamps : Je dirais que ses activités sont complémentaires, comme une bonne partie de sa clientèle se situe dans la région de Montréal, plutôt que dans celle de Québec où nous nous trouvons. Néanmoins, avec notre site de fabrication à Montréal, nous sommes en mesure d’intégrer le volume additionnel dans notre plateforme. C’est principalement ce qui nous a attirés. S’ils avaient eu exactement la même clientèle que nous, nous n’aurions certainement pas acheté l’entreprise... Nous cherchions à augmenter notre volume de ventes. Avec cette acquisition, nous avons gagné près de 5 M$ de ventes supplémentaires, ce qui est très intéressant.

Pourquoi avez-vous été attiré par la presse CX de Heidelberg?

JD : C’est une unité CX de 40 pouces équipée d’une nouvelle technologie intéressante. Elle traite facilement 16 500 feuilles à l’heure grâce à l’Autoplate, à l’enregistrement automatique et à toutes les nouvelles fonctionnalités que nous recherchions en matière d’efficacité. La mise en train prend à peine 10 minutes, considérablement moins que notre ancienne presse 2005. Conséquemment, nous avons augmenté notre productivité de manière considérable avec cette presse, et nous allons être en mesure d’absorber toutes les ventes

supplémentaires en provenance de Litho Chic. Nous entendons ajouter des quarts de travail sur les autres presses, de sorte à fournir facilement toute nouvelle clientèle à venir.

Pourquoi avez-vous récemment ajouté une presse iGen5 de Xerox?

JD : Nous avons acheté cette presse en mai 2016, et elle a été installée dans notre installation numérique intégrée à notre site de fabrication à Montréal. Cette presse convient bien au tirage restreint et offre une flexibilité incroyable avec son format 14 X 26. Sa finition d’impression s’avère aussi presque identique à la technologie offset.

La CX sera-t-elle plus utilisée à des fins d’emballage?

JD : Nous évoluons effectivement aussi dans l’industrie de l’emballage. En fait, en plus de l’emballage, notre usine de Québec s’adonne à de nombreuses activités de collage. C’est un peu la raison qui a motivé l’achat de cette presse. Nous possédons maintenant trois unités CD à cinq couleurs entièrement équipées : de notre modèle 2010 à notre plus récent modèle 2017, toutes des machines Heidelberg.

Quand avez-vous commencé à vous concentrer sur l’impression et le pliage de boîtes dans les secteurs pharmaceutique et cosmétique?

JD : Ce créneau s’avère relativement nouveau, je dirais peut-être quatre ou cinq ans. Nous sommes actuellement occupés à augmenter notre part de marché grâce à nos représentants qualifiés et compétents. Nous

espérons réaliser une acquisition dans ce segment de marché au cours des deux prochaines années.

Pourquoi Deschamps Impression occupe-t-elle une place importante dans le domaine de l’impression sécurisée?

JD : Nous sommes l’une des plus anciennes imprimeries familiales offrant des produits sécurisés au Canada, célébrant nos 90 ans cette année. Nous imprimons des actes de naissance, des billets de loterie, des chèques-cadeaux, et nous fabriquons aussi des chèques. Nous sommes l’un des deux seuls imprimeurs détenant une classification de sécurité fédérale. L’impression sécurisée s’avère le fondement de notre entreprise, car nous avons commencé l’impression commerciale seulement dans les années 1980. Nous fabriquons beaucoup de documents sécurisés pour différents pays, y compris le Canada.

De quelle façon Deschamps Impression est-elle une imprimerie unique dans la région?

JD : Nous sommes les seuls à faire de l’emballage et de l’impression sécurisée, en plus d’un grand volume d’impression commerciale, bien sûr. Nous disposons d’une imprimerie numérique unique à Montréal. Nous finissons complètement environ 95 % de ce que nous imprimons. Nous nous démarquons aussi par le fait que nous fabriquons nousmêmes dans nos installations de Montréal et de Québec. En plus d’être l’un des plus grands imprimeurs indépendants du Québec, nous sommes le seul dont l’usine comporte un équipement 100 % redondant. Cela nous permet de garantir un service continu même en cas de force majeure.

Jean, Christian et Francis Deschamps.

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