ANAC NEWS No. 35

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No. 35

anac news

Magazine de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso

Avril-Juin 2022

NORME ISO 9001-2015 : SATISFECIT POUR LE DEUXIÈME CHALLENGE DE L’ANAC

L’ETAT DOIT ENCOURAGER ET ACCOMPAGNER LES INITIATIVES DES PROMOTEURS DES COMPAGNIES AÉRIENNES PRIVÉES


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SOMMAIRE NO.35 Avril-Juin 2022 04

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ANAC NEWS Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 25 306488 / 25 31 63 32 Fax: +226 50 31 45 44 Mail: info@anacburkina.org Site web : ww.anacburkina.org

Dans ce numéro : Editorial de M. Azakaria TRAORE, Directeur général de l’ANAC ..................... 03 Focus Le ministre ZAMPALIGRE à l’ANAC ................................................................................ 04 Desserte de l’axe Ouagadougou-Le Caire : Air Cairo se prépare .................. 08 Air Cairo – Vision, mission, valeurs et destinations ............................................. 10 A la une Certificat ISO 9001-2015 : l’ANAC recertifiée pour 2022-2025 .................. 06 Air Sarada international : l’Etat doit encourager et accompagner les initiatives des promoteurs des compagnies aériennes privées ............ 11 ANAC Première session du COC : les états financiers passés au peigne fin ......... 18 Etats financiers de l’ANAC : Adama Zeba, commissaire aux comptes présente son dernier bilan ............................................................................................... 20 Publicom Air Burkina : Un nouveau commandant à bord ...................................................... Fondation Endeavour : des actions de développement durable d’envergure ............................................................................................................ Fondation Endeavour : Signature d’un protocole de 150 millions FCFA avec le ministère de la Santé .............................................................................. IAMGOLD/Fonds FER : D’importants financements au profit des projets communautaires .................................................................................................... IAMGOLD ESSAKANE SA contribue à l’amélioration de la santé des populations IAMGOLD Essakane SA soutient la production du sésame ..............................

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Directeur de publication Azakarias TRAORE Directeur général de l’ANAC Directeur de rédaction Nouhou BERTE Equipe de rédaction Nouhou Berté Alidou Sinaré, Lawankilia Sia Lucie Zeba Secrétaire Agathe KONSEIGA Rédaction/Edition finale: Ingrid AOUANE Maquette, mise en pages et impression Agence Schaffenskraft, Bornheim/Allemagne www.schaffenskraft.de Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclusive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits.


EDITORIAL

Editorial de M. Azakaria Traoré Directeur général de l'ANAC

NORME ISO 9001, VERSION 2015 :

Satisfecit pour le deuxième challenge de l’ANAC Certifiée pour la première fois à la norme ISO 9001, Version 2015 en 2019, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF) s’est désormais résolue à s’inscrire dans la trajectoire de l’amélioration continue de ses prestations pour la satisfaction de ses usagers à l’issue du processus de recertification tenu les 18 et 19 mai 2022 au siège de l’agence, sis à Ouagadougou. Cette résolution de maintien de bonnes pratiques s’est confirmée à travers la proposition de la recertification de l’Agence pour la période 2022-2025 par le cabinet British Standard Institution (BSI). A ce stade de cette grande satisfaction, je voudrais traduire toute ma reconnaissance et ma gratitude au ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière dont l’accompagnement a été salutaire. Je voudrais exprimer aussi mes sincères remerciements au Président du Conseil d’Orientation et de Contrôle de l’ANAC et à l’ensemble des administrateurs qui ont toujours donné un quitus franc à la réalisation des activités prioritaires de l’Agence. A l’inspecteur qualité, sécurité et sureté, aux auditeurs internes, pilotes et co-pilotes, je voudrais faire une mention spéciale pour l’abnégation et le travail acharné dont ils ont fait montre tout au long de ce processus de recertification, toute chose ayant conduit à ce sacre.

Aussi, serait-il important de vous rappeler le contenu de la politique de qualité de l’ANAC- BF : « Prenant en compte la directive N°1/2004/ CM/UEMOA du 18 septembre 2004 de l’UEMOA, les objectifs cibles d’Abuja de 2012 et les recommandations de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) aux Etats relatifs à la mise en place d’un système efficace d’aviation civile, le Burkina Faso a l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) pour assurer la supervision de la sécurité et de la sureté de l’aviation civile. S’inscrivant dans la recherche de l’amélioration continue de ses prestations pour la satisfaction des usagers et l’atteinte des objectifs assignés par la tutelle, l’ANAC s’engage à mettre en œuvre un système de management suivant les exigences de la norme ISO 9001 version 2015. Notre vision stratégique intègre les exigences pertinentes des parties intéressées, les risques et opportunités liés à nos activités et plus globalement le contexte éminemment évolutif du secteur de l’aviation civile. Le système de management a pour ambition de permettre d’atteindre les objectifs suivants : - la satisfaction et la conservation des clients et des parties intéressées au regard de leurs exigences ; - l’amélioration continue du système de management des méthodes de travail et le respect des exigences légales et règlementaires à travers le dispositif de veille règlementaire mis en place.

Les axes stratégiques de cette démarche s’articulent autour des priorités suivantes : - la consolidation de cette démarche s’articule autour des priorités suivantes : - le renforcement des capacités techniques et managériales de l’ANAC ; - le désenclavement du Burkina Faso par l’amélioration de la desserte aérienne ; - le renforcement des mesures de sécurité, de facilitation, d’environnement et de santé publique sur les plateformes aéroportuaires ; - la consolidation de la place du Burkina Faso dans les instances de l’aviation civile internationale. Chaque direction et cellule de l’Agence sont chargées ; chacune en ce qui la concerne, d’établir les objectifs spécifiques de ces axes et de mettre en œuvre les actions nécessaires à leurs atteintes et à leur amélioration continue. Relever ce défi requiert l’adhésion pleine et entière de chaque agent, j’invite l’ensemble du personnel de l’Agence à s’investir dans cette démarche dont le pilote est assuré par l’inspection Gestion Qualité, Sécurité et Sûreté. En qualité de dirigeant responsable, je m’engage à mettre à disposition les ressources nécessaires et suffisantes à la réussite de cette politique.

Azakaria TRAORE Directeur General, Chevalier de l’Ordre national de l’Etalon

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Focus

PHOTO DE FAMILLE DU PERSONNEL DE L’ANAC AVEC LE MINISTRE ZAMPALIGRE

SÉRIE DE VISITES :

Le ministre ZAMPALIGRE à l’ANAC Le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière M. Mahamoudou ZAMPALIGRE s'est rendu, le vendredi 25 mars 2022, au siège de l'Agence nationale de l'Aviation Civile (ANAC). Cette visite avait pour objet de toucher du doigt les réalités de cette institution chargée de l’élaboration, de la réglementation et de la promotion de l’aviation civile au Burkina Faso. Dérogeant à la tradition d’alors, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, M. Mahamoudou ZAMPALIGRE est allé à la rencontre des agents dans leurs bureaux pour s’imprégner des réalités qu’ils vivent au quotidien. Le ministre ZAMPALIGRE et sa délégation constituée de ses plus proches collaborateurs ont été accueillis par le directeur général de l’ANAC, M. Azakaria TRAORÉ. Avant de conduire le ministre au sein des différentes directions et de cellules, le premier responsable de l’agence a présenté son institution dans son organigramme et dans

LE MINISTRE ET DG ANAC EN SÉANCE DE TRAVAIL AVANT LA VISITE DES DIRECTIONS

son fonctionnement. Il a saisi cette occasion pour rappeler les difficultés de l’ANAC en matière de logistique et de ressources humaines. Après cette brève présentation, le premier responsable en charge des transports a été introduit dans les différentes directions via les services. Des échanges directs débutèrent avec le ministre. De

la Direction des Aéronefs, de la Navigation aérienne et de la Sûreté (DANAS) à la Direction du Transport aérien (DTA) en passant par la Direction de l’Exploitation des Aéronefs (DEA), à la Cellule de l’Informatique et de la Documentation (CID), et la Communication et des Relations publiques (CCRP). Le ministre s’est informé des réalités que vit le personnel de l’ANAC.


Focus

… AVEC LE CHEF DE SERVICE DE LA NAVIGATION AÉRIENNE … LE MINISTRE S’EST ENTRETENU AVEC LE CID …

… AVEC LE SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES….

Ce type de contact a l’avantage non seulement d’instaurer des échanges directs et sans tabou, d’une part, et, d’autre part, de prendre la pleine mesure des réalités aux fins d’apporter la thérapie appropriée pour un plein épanouissement de l’ANAC. Il est à signaler que cette forme de visite est singulière et doit être encouragée. En outre, cette série de tournées vise à féliciter et à encourager les travailleurs de ces différentes structures. A l’issue de cette visite de contact, le ministre Mahamoudou ZAMPALIGRE a tenu à féliciter le directeur général de l’ANAC et son personnel pour cette mobilisation. Le ministre a pris acte des problèmes d’ordre logistique et de ressources humaines et s’est engagé dans la limite des possibilités à accompagner l’ANAC pour que le secteur aéronautique prenne toute sa place dans la sous-région et en Afrique. Pour le ministre, la vision et les orientations que les plus hautes autorités du pays n’auront de sens et de portée que lorsque chacune et chacun de nous ne cesse de donner le meilleur de luimême pour apporter des réponses adéquates et appropriées à travers l’engagement et la détermination de tous. Nouhou BERTE

… AVEC LE TELETIP

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A la une

LA RECONDUCTION DE CE SÉSAME PRÉCIEUX FAIT LA FIERTÉ DE L’ANAC

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ANAC, M. AZAKARIA TRAORÉ SE RÉJOUIT DE LA RECERTIFICATION DE SON INSTITUTION

CERTIFICAT ISO 9001, VERSION 2015 :

L’ANAC-BF recertifiée pour 2022-2025 L’Agence nationale de l’Aviation civile du Burkina Faso (ANAC-BF) a été recertifiée le 19 mai 2022. C’était dans les locaux de l’Agence par le Groupe institutionnel britannique d'organismes de services en normalisation, certification, formation et contrôle de conformité, en abrégé BSI Group ou British Standard Institution (BSI). Le processus de la rectification s’est fait par visioconférence du 18 au 19 mai 2022.

Après sa toute première certification par BSI Group couvrant la période 20192022, l’heure était venue pour l’ANAC-BF de renouveler ledit certificat. Cette rectification a été conduite par l’auditeur international et par ailleurs pilote d’aéronefs de formation, M. Emmanuel DAMIGOS. La cérémonie d’ouverture de la recertification est intervenue le jeudi 18 mai 2022. A cet instant important


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pour la vie de l’agence, l’on notait la présence effective du Directeur général de l’ANAC M. Azakaria TRAORE, de l’Inspecteur principal gestion qualité, sécurité et sûreté M. Adama ZONGO, des auditeurs internes, des pilotes et co-pilotes de processus. A l’entame de son mot introductif, le Directeur général a axé son intervention sur la présentation des objectifs stratégiques, la cartographie des processus, le plan de communication, les performances de l’Agence, les résultats des audits internes, les revues de direction et les plans d’action. A l’issue de cette présentation par le top management, tous les processus concernant les attributions de l’ANAC ont été passés au peigne fin, à savoir de l’élaboration de la règlementation et des éléments d’orientation en passant par la certification des aérodromes et des exploitants dans le domaine de la navigabilité à la gestion du courrier.

Ainsi, l’auditeur international M. Emmanuel DAMIGOS a passé en revue les seize (16) processus qui constituent le système de management de la qualité de l’ANAC. Cette revue vise à déceler les points forts de satisfaction et ceux d’amélioration.

· gérer le système informatique ; · gérer le système documentaire, gestion du courrier ; · certifier et surveiller les prestations de services de la navigation aérienne ; · gérer les infrastructures.

En effet, le système comprend deux (02) processus de management, neuf (9) processus de réalisation et cinq (5) processus de soutien. Au titre de ces différents processus, l’on peut citer entre autres : · définir la stratégie et piloter le système de management de la qualité ; · assurer la communication ; · élaborer la règlementation des éléments d’orientation et la recherche des exigences légales et règlementaires ; · certifier les aérodromes et la surveillance des exploitants d’aérodromes ; · certifier et surveiller les acteurs dans le domaine de la sûreté de l’aviation civile ; · certifier et surveiller les exploitants dans le domaine de la navigation ;

A l’issue de cet audit, l’auditeur international s’est réjoui de la grande maitrise des différents processus par les acteurs. Ce résultat encourageant a été obtenu grâce à un engagement fort du management, à savoir le Directeur général de l’ANAC, l’Inspecteur principal gestion qualité sécurité et sûreté, les auditeurs internes et tous les pilotes et co-pilotes de processus. Au regard de la performance de l’ANAC, l’auditeur international a proposé au BSI Group la recertification de l’ANAC pour l’année 2022- 2025. Nouhou BERTE

L’INSPECTEUR QUALITÉ, SÉCURITÉ, SÛRETÉ, M. ADAMA ZONGO A ÉTÉ LA CHEVILLE OUVRIÈRE DE CETTE RECERTIFICATION

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Focus

DESSERTE DE L’AXE OUAGADOUGOU - LE CAIRE :

Air Cairo se prépare Une délégation de la compagnie aérienne Air Cairo, filiale de la mastodonte d’EGYPTAIR, conduite par l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, M. Ibrahim A. AZIM ELKHORL s’est entretenue avec les responsables des différentes structures intervenant sur la plateforme aéroportuaire de Ouagadougou, le jeudi 02 juin 2022. Cette réunion de travail a essentiellement évoqué les questions opérationnelles pour l’effectivité de la desserte de l’axe Ouaga-Le Caire. Avant cette importante rencontre avec la quasi-totalité des structures de la plateforme aéroportuaire, la délégation égyptienne a eu une séance de travail avec le directeur de l’ANAC entouré de la directrice du Transport aérien (DTA), Mme Thérèse Gertrude OUEDRAOGO et du directeur de l’Exploitation des Aéronefs (DEA), M. Hassane Ibrahim KONE. Les deux parties ont passé en revue le mémorandum d’entente qui a été signé en 2010 et actualisé le 20 novembre 2017, en attendant la signature des accords aériens entre l’Egypte et le Burkina. Avec la signature de ce mémorandum, Air Cairo peut desservir les plateformes aéroportuaires du Burkina Faso. C’est dans le cadre de l’opérationnalisation de cette desserte que la délégation de la compagnie aérienne Air Cairo conduite par son Excellence M. Ibrahim A. AZIM ELKHORLI a ensuite rencontré les responsables des entités intervenant

sur la plateforme aéroportuaire. Il s’agit de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), de la compagnie aérienne nationale Air Burkina, de la Délégation aux Activités aéronautiques nationales (DAAN), de la Régie chargée de la Gestion de l’Assistance en Escale (RACGAE), du pool pétrolier et de Servair. Il sied de rappeler que le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, M. Azakaria TRAORE avait reçu en audience l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte, M. Ibrahim A. AZIM ELKHORLI le 03 aout 2021, dans le cadre du réchauffement

LE DG ANAC ET SA DÉLÉGATION EN SÉANCE DE TRAVAIL AVEC L’AMBASSADEUR D’EGYPTE ET SA DÉLÉGATION


Focus

LES RESPONSABLES DE LA PLATEFORME AÉROPORTUAIRE DE OUAGADOUGOU EN SÉANCE DE TRAVAIL AVEC LA DÉLÉGATION DE AIR CAIRO

de l’axe Ouagadougou-Le Caire par des vols directs. L’ambassadeur d’Egypte avait indiqué que ce réchauffement des relations bilatérales découle d’un constat implacable, celui de l’importance des flux des passagers pour des formations universitaires et professionnelles, religieuses, de tourisme et des relations d’affaires. Au regard des statistiques impressionnantes de ces flux de voyageurs, les plus hautes autorités des deux Etats ont décidé de la réouverture de l’axe Ouagadougou-Le Caire par la compagnie aérienne Air Cairo.

que ceux-ci pourront regagner les deux capitales en l’espace de 4 à 5 heures de vol au lieu de vingt-quatre (24) heures. Cette économie de temps permettra aussi de faire une économie d’argent. A l’issue de cette séance de travail, la délégation égyptienne a poursuivi les réunions spécifiques avec d’autres structures, en l’occurrence la compagnie aérienne Air Burkina et la Délégation aux Activités aéronautiques nationales (DAAN). Nouhou BERTE

Cette desserte permettra assurément de soulager les passagers en ce sens

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PHOTO DE FAMILLE DES DEUX DÉLÉGATIONS

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Focus

AIR CAIRO

Vision, mission, valeurs et destinations

Vision • Une compagnie aérienne hybride de classe mondiale conviviale pour les clients, facile d'accès et de connexion via son ou ses hubs aéroportuaires. Mission • Offrir à nos clients des services de transport aérien sûrs et sécurisés, une contribution durable au développement des communautés que nous desservons, un esprit d'entreprise gratifiant et un excellent environnement de travail pour notre personnel, des résultats financiers durables et une valeur croissante pour nos parties prenantes. Valeurs • Sécurité | Nous ne renonçons jamais à la sécurité • Orientation client | prendre soin de nos clients est notre objectif principal et notre objectif ultime

• Efficacité| Développer continuellement les compétences de notre équipe pour atteindre la plus haute qualité • Entrepreneuriat| Créer de nouveaux marchés et rendre les voyages faciles et abordables • Traiter avec la morale | Nous agissons de manière éthique avec nos partenaires, servons et travaillons avec nos clients de manière éthique • Transparence | Nous travaillons en toute transparence envers nous-mêmes et nos clients • Créativité | offrir des opportunités aux travailleurs créatifs et aux clients Modèle économique d'Air Cairo • Le but de la mise en œuvre de ce modèle commercial et de la stratégie du transporteur à bas prix (LCC) à Air Cairo dans les bases non-CAI, en particulier dans la région du Moyen-Orient en ce qui concerne l'industrie LCC, est une source de transport

sous-pénétrée étant donné que seulement 13,5 % du nombre total de passagers en provenance du Moyen-Orient ont utilisé un LCC. • Par rapport à l'Europe et à d'autres parties du monde, où le niveau de pénétration des LCC est beaucoup plus élevé (le pourcentage de part de marché mondial moyen des LCC mesuré en sièges annuels est de 35 % en 2020 (Statista 2022). • Les transporteurs européens avaient l'habitude de prendre presque toutes les parts des aéroports SSH et HRG. Par conséquent, avoir un LCC égyptien a la capacité d'opérer et de rivaliser pour posséder un bon pourcentage de ce trafic. • Nous croyons que c'est le bon moment pour analyser le secteur des LCC afin de donner un aperçu des défis et des opportunités de cette industrie prometteuse.

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M. DANIEL RASMANÉ SAWADOGO, PCA, RECONNAISSANT AUX COMPAGNIES MINIÈRES POUR LEUR ACCOMPAGNEMENT

AIR SARADA, SELON SON PREMIER RESPONSABLE, M. SAWADOGO, NOURRIT LA RÉFLEXION POUR UN TRANSPORT RÉUSSI DU HADJ ET DE LA OUMBRA

AIR SARADA INTERNATIONAL :

L’Etat doit encourager et accompagner les initiatives des promoteurs des compagnies aériennes privées Expert automobile, industriel et immobilier, agréé Près les Cours et Tribunaux du Burkina Faso, médiateur professionnel diplômé et Spécialiste en passation de marchés publics, rien ne présageait M. Daniel Rasmané SAWADOGO à être un des opérateurs d’une compagnie aérienne privée qui occupe une place de choix au plan national. Sa compagnie aérienne Air Sarada International après sept (7) ans d’existence s’efforce de tracer sa voie avec méthode et efficacité. Pour en savoir davantage, la rédaction du magazine ANAC NEWS est allée à la rencontre de son Président du Conseil d’Administration, M. SAWADOGO. Dès les premières heures, la compagnie aérienne Air Sarada avait essentiellement axé ses activités sur le transport de passagers, et on constate aujourd’hui qu’elle a recentré lesdites activités à une clientèle ciblée. Pouvez-vous vous donner les raisons qui ont prévalu à cela ? En effet ! Air Sarada International a commencé ses activités avec une desserte régulière de la ligne Ouagadougou-Bobo-Dioulasso, et cette desserte avait pour but de donner une autre option aux voyageurs et surtout

de répondre à une demande forte et croissante. Pour ce faire, nous avons fait d’abord l’option d’un essai de trois (03) mois avec un petit module de 17 places, un avion de type LET 410 UVP, en attendant l’accompagnement promis par le gouvernement d’alors pour passer à un module plus approprié qui était l’ATR42 (48 places). Malheureusement, au bout de 3 mois, les promesses qui avaient été faites par le gouvernement n’ont pas été tenues, ce qui a occasionné de grosses pertes à la compagnie. Il a fallu donc, pour la survie de la compagnie, qu’elle se réoriente vers une clientèle ciblée. C’est le lieu pour nous de remercier la société minière qui a été la première à nous faire confiance et avec laquelle nous avions paraphé le premier contrat. Nous sommes d’ailleurs fiers de la compter toujours parmi nos partenaires et clients fidèles. Pour revenir à la desserte de de la ligne Ouaga-Bobo, les difficultés rencontrées ont été diverses. En effet, les taxes, charges et redevances aéroportuaires, disponibilité et coût du carburant étaient tels que, si nous devions les répercuter sur le coût du billet, l’avion

n’aurait été dédié qu’à quelques privilégiés, ce qui aurait été aux antipodes des objectifs de Air Sarada International. Cependant, nous maintenons et y travaillons toujours pour une desserte régulière de l’aéroport de Bobo et même pour en faire un hub. Le secteur de l’aviation civile a été durablement affecté par les effets néfastes de la pandémie de la Covid 19, quelle a été votre stratégie de résilience ? Avez-vous bénéficié d’un soutien de l’Etat burkinabè ? S’il est vrai que le monde des affaires dans son ensemble a été secoué par la pandémie de la Covid 19, le secteur du transport aérien l’a été davantage avec un effondrement de la demande. Si les grandes compagnies aériennes ont payé un lourd tribut dans cette situation, la modeste compagnie Air Sarada International ne pouvait, être non plus épargnée. Cependant, nous n’avons pas baissé les bras parce que les ambitions qui ont prévalu à la création de la compagnie étaient si nobles que nous n’avons ménagé aucun effort pour sa survie. Nous avons dû recourir à nos partenaires financiers qui nous ont fait confiance et qui nous ont permis de traverser cette zone de turbulence.

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VUE PARTIELLE DES AÉRONEFS DE AIR SARADA

Aussi, l’une des forces de la compagnie a été le courage et l’abnégation de son personnel et de ses collaborateurs. Quant au soutien de l’Etat, nous avons approché le Ministère de l’Economie et des Finances, de même que le Ministère des transports à travers l’Agence Nationale de l’Aviation civile pour demander un accompagnement dont nous attendons toujours la suite. Comment se porte aujourd’hui Air Sarada, en termes de nombre d’aéronefs et ses caractéristiques de volume d’activités, en termes de personnel navigant, respect des normes de sécurité et de sûreté de positionnement par rapport aux autres compagnies nationales ? Venue de très loin et quasiment du néant, je puis dire avec humilité que AIR SARADA se porte très bien par la grâce à Dieu. La compagnie est détenue par des actionnaires burkinabè. - Au titre des aéronefs, Air Sarada opère de nos jours avec six aéronefs de types différents, soit un Piper Cherokee, un hélico dauphin, un Beechcraft 1900D et deux Twin Otter.

strict respect des dispositions en la matière éditées par l’ANAC. - Quant au positionnement de Air Sarada International, il y a lieu de s’en féliciter quand on sait que dans l'histoire du transport aérien burkinabè, les compagnies nationales privées ont rarement existé plus de cinq ans d’affilée. Nous en sommes à notre septième année et espérons toujours mieux. Nos clients sont satisfaits de nos différentes prestations. Nous assurons un programme de sûreté et sécurité des vols qui s’est avéré très efficace. Ainsi, jusqu’à ce jour, nous n’avons enregistré aucun incident ni accident dans le cadre de nos opérations. - Au regard de la situation sécuritaire actuelle, nous avions également mis en place une stratégie d’exploitation de nos dessertes qui inclue les instructions strictes de nos FDS et qui s’est avérée efficace. Jusqu’à ce jour, nous n’avons enregistré également aucun incident lié à cette situation.

- Au titre du personnel, la compagnie emploie un personnel qualifié, à majorité burkinabè, dans l’administration et l’exploitation technique de son activité.

- En termes de volume d’activités, nous avons évolué, d’une moyenne de 50 heures de vols par mois, à plus d’une centaine de nos jours. Nous enregistrons donc une nette progression de nos activités.

Quant aux PNM et PNC, ils sont fournis, en grande partie, par nos partenaires affréteurs des aéronefs. - Au titre des normes de sécurité et de sureté, la compagnie opère dans le

Air Sarada a-t-elle une stratégie de développement de son expansion ? Évidemment, Air Sarada International a un plan stratégique de développement actualisé qui a été mis en place depuis

2017. Notre ambition est l’exploitation de la ligne Ouaga-Bobo-Dioulasso en transport de passagers et de fret en vue d’un développement réel de l’aéroport international de la capitale économique de notre pays, Bobo-Dioulasso. Pour ce faire, nous sommes en train de développer des initiatives et souhaitons un accompagnement de l’Etat. Aussi, nous travaillons à suppléer la compagnie nationale pour la desserte de la sous-région, de même que nous sommes en réflexion pour un transport réussi du Hadj et de la Oumbra. Votre mot de fin ? Je voudrais vous dire merci et dire également merci au magazine l’ANAC NEWS pour le cadre d’expression qui nous a été offert. Cela nous a permis de partager les réalités de Air Sarada International avec vos lecteurs. Je lance un cri de cœur aux autorités à soutenir Air Sarada International dans son élan pour le développement du secteur du transport aérien dans notre pays. Interview realisée par Salimata Guiro, stagiaire


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LA COMPAGNIE AIR BURKINA DANS UN CIEL TUMULTUEUX

AIR BURKINA :

Un nouveau commandant de bord dans un ciel tumultueux

stock.adobe.com: Sam

Le conseil des ministres en sa séance ordinaire du 11 mai 2022 a nommé M. Maxime Dipina TOE à la fonction de Directeur général d’Air Burkina. Aussitôt nommé, aussitôt installé par le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière, M. Mahamadou ZAMPALIGRE dans l’après-midi du mercredi 16 mai 2022. Ce changement de cap au niveau du commandement du fleuron national, aux dires de certains, est dû à l’incendie du moteur d’un avion de la compagnie intervenue le 24 avril 2022. Cet incident est en fait la partie visible de l’iceberg. La compagnie aérienne Air Burkina traverse des difficultés d’ordre technique et financier depuis plus d’une dizaine d’années. C’est ainsi que dans la dynamique de la recherche

d’un partenaire stratégique, l’Etat du Burkina Faso a signé avec AGD une convention de concession, le 20 octobre 2020. Dans l’attente de l’effectivité de cette convention et au regard de la situation qui devenait de plus en plus intenable car le nombre des 03 avions que possédait la compagnie se réduisait progressivement comme une peau de chagrin pour des problèmes de maintenance. Cette réalité peu reluisante posait du coup des questions de sécurité. En effet, après des inspections et des audits, l’ANAC a dû clouer les avions de la compagnie car ces aéronefs n’étaient plus en état de navigabilité. Air Burkina se voyait dans l’obligation d’affréter des avions d’autres compagnies étrangères pour minimiser les plaintes et les désagréments des passagers. A ce tableau

LE MINISTRE ZAMPALIGRE FÉLICITANT LE NOUVEAU DG AIR BURKINA MAXIME D. TOE APRÈS SON INSTALLATION

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PHOTO DE FAMILLE DES RESPONSABLES DES STRUCTURES DES TRANSPORTS AVEC LE MINISTRE ZAMPALIGRE

rapport diagnostic complet de la situation sur le plan financier, technique et organisationnel de la compagnie assorti de pistes de solutions, le gouvernement a voulu un changement de cap avec la nomination de M. Maxime TOE pour un changement de paradigme. LE DG MAXIME D. TOE ENTEND PRIORISER L’AMÉLIORATION DE LA MAINTENANCE ET L’ACQUISITION DE NOUVEAUX AÉRONEFS

rouge d’ordre technique vient se greffer la situation financière assez préoccupante. Dans la volonté incisive d’inverser les tendances, le ministre en charge des transports a mis en place un comité chargé de réfléchir et de proposer un plan de relance de la Compagnie nationale. Cependant, avant la remise du

En effet, le nouveau commandant de bord de notre fleuron national est un pur produit de la compagnie. Il a été directeur commercial et marketing, directeur pays représentant de la compagnie au Mali et au Benin de 2002 à 2009. En plus, le nouveau directeur général a servi les compagnies aériennes Kenya Airways et Shaheen Air SA. M. TOE est titulaire d’un master option gestion, d’un PMD de la MDE Business School- University of Navarra/

Barcelona. L’urgence qui s’impose au nouveau directeur général est de rétablir le fonctionnement normal de la compagnie en desservant toutes ses lignes traditionnelles, tout en mettant un point d’honneur sur l’amélioration de la maintenance et l’acquisition de nouveaux aéronefs. Assurément qu’il puisera ces nouvelles orientations issues des conclusions du diagnostic complet de la situation sur le plan financier, technique et organisationnel de la compagnie et relancera les négociations avec le partenaire AGD. Nouhou BERTE


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ASSOCIATION DE FEMMES AYANT BÉNÉFICIÉ DU SOUTIEN DE LA FONDATION ENDEAVOUR

FONDATION ENDEAVOUR :

Des actions de développement durable d’envergure Lancée en juin 2021, la fondation Endeavour se positionne aujourd’hui comme étant la principale locomotive de mise en œuvre des projets de développement durable au profit des groupes vulnerables aux niveaux régional et national dans les pays où opère le groupe Endeavour Mining. La stratégie de développement durable d’Endeavour s'articule autour de deux piliers clés : Investir dans nos pays d'accueil et protéger notre environnement.

Les investissements sociaux d’Endeavour dans les pays hôtes sont prioritaires dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'accès à l'eau et à l'énergie et du développement économique. En ce qui concerne la protection de l'environnement, nous nous concentrerons sur la lutte contre le changement climatique, la gestion de l'eau et la conservation de la biodiversité, ainsi que sur la gestion des déchets plastiques, qui constituent un problème particulier dans nos communautés locales et nos pays hôtes.

Ces piliers sont soutenus par un cadre fondateur solide pour la gouvernance, et cette combinaison permet de guider le succès de nos initiatives de développement durable.

Pour tirer parti de la taille et de l'envergure d'Endeavour, la Fondation Endeavour va collaborer avec des partenaires nationaux et internationaux afin de créer un impact social et

durable au profit de ses toutes ses parties prenantes. Endeavour Mining est l’un des leaders de producteurs d'or au monde et le plus important en Afrique de l'Ouest, avec des mines en production au Burkina Faso (Houndé, Mana, Boungou et Wahgnion), en Côte d'Ivoire (Ity) et au Sénégal (Sabodala-Massawa), ainsi qu'un solide portefeuille de projets de développement (Lafigué et Kalana) et d'actifs d'exploration dans la ceinture de roches vertes birimiennes très prometteuse en Afrique de l'Ouest.

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ECHANGE DE PARAPHE ENTRE LE SG DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ (À DROITE) ET LE DIRECTEUR PAYS D’ENDEAVOUR À LA SUITE DE LA SIGNATURE DU PROTOCOLE D’ACCORD

LA FONDATION ENDEAVOUR :

Signature d’un protocole de 100 millions FCFA avec le ministère de la Santé pour « un village sans paludisme » • Le Ministère de la Santé du Burkina Faso et la Fondation Endeavour désormais partenaires pour le projet „un village sans paludisme“ pour une période d’un an. • Atteindre une incidence du paludisme de 0% dans le village pilote d'ici juin 2023. • Réduire l'incidence du paludisme de 75% par rapport aux années précédentes d'ici novembre 2022. La Fondation Endeavour a signé, le 22 avril 2022 à Ouagadougou, un protocole d’accord avec le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique du Burkina Faso pour le projet « un village sans paludisme » qui s’inscrit dans le cadre du Plan National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). L’objectif de ce partenariat est d’éliminer d’ici juin 2023 le paludisme à Dangouna, village situé dans la province du Mouhoun, chef-lieu Dédougou, un village riverain de la mine de Mana, filiale d’Endeavour Mining. C’est une contribution de cent (100) millions FCFA de la

Fondation Endeavour à ce projet qui va toucher plus de 1.150 personnes que compte le village de Dangouna pour cette première année. Avec ce projet, le ministère de la Santé et la fondation Endeavour comptent réduire l'incidence du paludisme de 75% par rapport aux années précédentes d'ici novembre 2022 et atteindre un taux de mortalité par paludisme de 0% d'ici novembre 2022 globalement au Burkina Faso et spécifiquement pour le village de Dangouna, c’est de réduire l'incidence du paludisme de 90% par rapport aux années précédentes d'ici février 2023 et atteindre une incidence du paludisme de 0% dans le village d'ici juin 2023. Pour, Adama Soro, directeur pays d’Endeavour Mining pour le Burkina Faso, « ce protocole qui est signé en prélude de la célébration de la journée internationale de lutte contre le Paludisme (25 avril) exprime l’engagement fort d’Endeavour Mining à travers sa Fondation, d’accompagner les efforts du

gouvernement Burkinabé qui développe continuellement des projets et programmes pour l’éradication de cette maladie évitable. La santé constitue un axe prioritaire du plan stratégique de la Fondation Endeavour. Nous sommes heureux de contribuer à ce projet un village sans paludisme. » Ce projet comporte une méthodologie convenue entre le ministère de la Santé et la Fondation Endeavour qui implique une collaboration étroite avec les autorités communales et sanitaires de la région du Mouhoun et celles du village à travers des séances intensives d'information et de plaidoyer, de la mise en œuvre de diverses activités de communication ainsi que d'activités de lutte anti-vectorielle, ainsi que le renforcement de la prise en charge au niveau des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et des communautés. Toutes ces actions seront soutenues par un suivi et une évaluation des différentes interventions au quotidien.


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FONDS FER :

D’importants financements au profit de projets communautaires Dans l’optique d’enrichir la vie des parties prenantes, IAMGOLD ESSAKANE SA ambitionne de rendre la vie des communautés meilleure qu'avant son passage. C’est ainsi qu’au-delà de ses engagements contractuels avec l’Etat du Burkina Faso, à savoir le paiement du fonds minier de développement local, les taxes sur l’eau, les taxes superficiaires, la patente etc., l’entreprise a mis en place des mécanismes de développement socioéconomique durable au profit des populations des communes riveraines de la mine. Plus de 199 millions de francs CFA ont été investis dans des projets des communautés.

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Parmi les projets à fort impact, il y a l’appui aux activités génératrices de revenus à travers l’approche du fonds FER. En effet, entre 2010 et 2013, les résidus de ferraille étaient directement remis aux communautés pour la transformation artisanale locale (forgerons, soudeurs), ou la vente par ces dernières pour le financement de micro-projets communautaires. Les bénéficiaires étaient essentiellement des ressortissants des villages réinstallés composés des responsables des Conseils villageois pour le Développement (CVD), des Conseillers municipaux, des associations de jeunes, des structures des femmes, des groupements de forgerons et de soudeurs, du Centre de formation CEBNEF de Essakane site, des maires des communes de Gorom-Gorom et de Falagountou etc. Cette première approche a permis la fabrication d’outils utilitaires : charrettes, pousse-pousse à eau, lits, table de pansement, dabas. Malgré ces résultats déjà satisfaisants, la gestion des résidus de fer à la

déchetterie a connu une autre évolution entre 2014 et 2015 avec la remise directe aux communautés de ces résidus non utilisables par l’entreprise pour la vente afin de financer des projets communautaires préalablement présentés et validés de commun accord avec les services et départements concernés de la mine. Mais, à partir de 2016, sous l’appellation « le Fonds Fer », une nouvelle approche a été mise en place en lieu et place des précédentes qui étaient non compatibles avec les pratiques de bonne gouvernance de l’entreprise. D’où la décision de vendre le fer au plus offrant pour financer des projets de développement communautaires à travers un fond dédié appelé Fonds Fer qui est destiné à tout habitant originaire d’une communauté de la zone 1 et dont le projet s’exécute dans ladite zone. Les projets éligibles sont : Projet pour des sensibilisations en faveur de l’environnement, la santé, l’éducation, Projets AGR, etc. De 2016 à 2020, cent soixante-seize (176) projets ont été financés dans cette dynamique à hauteur de cent quatre-vingt-dixneuf millions trois cent quatre mille cinq cent cinquante-cinq (199.304.555) FCFA dans divers secteurs au profit majoritairement des jeunes et des femmes avec de très bons résultats.

LES ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES DE REVENUS FINANCÉES PAR LE FONDS FER PASSENT PAR L’ÉLEVAGE DE VOLAILLE …

… TEINTURE ET TISSAGE …

La vente des résidus de fer est une alternative de financement durable des projets communautaires. Son originalité et les résultats engrangés font que la mine Essakane est devenue une fois de plus, un cas d’école qui inspire les autres mines à travers ses bonnes pratiques. Source Essakane

… ET UNE DÉCORTIQUEUSE

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PREMIÈRE SESSION DU CONSEIL D’ORIENTATION ET DE CONTRÔLE DE L’ANAC :

M. BADAY HERMANN SOMA, PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ORIENTATION ET DE CONTRÔLE (COC) DE L’ANAC

La première session ordinaire du Conseil d’orientation et de contrôle (COC) de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) de l’année 2022, s’est tenue le lundi 09 mai 2022, à Bobo-Dioulasso dans la province du Houet. Cette première session ordinaire a débuté avec les mots de bienvenue du Président du Conseil aux administrateurs, aux membres du Secrétariat du COC et au Commissaire aux comptes, dans la cité de Sya. Après ces mots de bienvenue, le Président a fait deux mentions particulières à deux administrateurs. La première a consisté à féliciter M. Emmanuel SEINI, pour sa nomination, par le Conseil des ministres du 27 avril 2022, comme administrateur représentant le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique au sein du COC de l’ANAC. Il a dit se réjouir de cette nomination au regard de la compétence de M. SIENI et de son expérience qui permettront d’apporter une valeur ajoutée à la qualité des débats et surtout à l’accomplissement par le Conseil d’orientation et de contrôle de l’agence de ses missions. La seconde a consisté à présenter les adieux du COC à Mme Mainounata THOMBIANO/OUATTARA, administrateur représentant le ministère de la Sécurité en fin de mandat au sein du COC et admise à faire valoir ses droits à la retraite après trente-sept (37) ans de

Les états financiers passés au peigne fin service rendu à l’Etat. L’administrateur Ouattara a exprimé sa satisfaction pour l’esprit d’équipe, de compréhension et de considération qui ont prévalu entre les administrateurs tout au long de son mandat au sein du Conseil. Elle a exhorté les administrateurs à garder ces valeurs pour que l’ANAC joue pleinement son rôle de supervision de la sécurité et de la sûreté aériennes. Au nom du COC, le président a remercié l’administrateur Ouattara pour sa précieuse contribution durant son mandat à l’ancrage de l’ANAC dans le dispositif institutionnel du secteur de l’aviation civile. Il lui a souhaité une bonne, heureuse et fructueuse retraite. Poursuivant, le Président a procédé à la vérification du quorum. Cette vérification a noté la présence effective de l’ensemble des administrateurs. Aussi, en application des dispositions de l’article 12 du décret n°2015-788/PRES-TRANS/ PM/MIDT/MEF portant modification des attributions, de l’organisation et du fonctionnement de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), le quorum a été déclaré atteint. Le président du Conseil a donc conclu que le Conseil pouvait siéger et délibérer valablement sur les points inscrits à son ordre du jour. A noter que cette première session ordinaire de l’année 2022, a également connu la présence et la participation effectives du Commissaire aux comptes

et de son adjoint et deux personnes au titre du Secrétariat des réunions du COC. L’ordre du jour de la session a, par la suite, a été soumis à amendements et approbation des membres du COC. A l’issue des échanges, l’ordre du jour amendé s’est présenté comme suit : I - Examen et adoption du procès-verbal de la deuxième session ordinaire de l’année 2021 du Conseil d’orientation et de contrôle de l’ANAC, tenue le 21 janvier 2022 à Ouagadougou ; II - Examen de l’état d’exécution des recommandations des sessions précédentes; III - Examen et adoption des comptes clos le 31/12/2021 1. Rapport d’activités 2021 ; 2. Rapport d’exécution du budget, gestion 2021 ; 3. Rapport d’exécution du plan de passation des marchés (PPM), gestion 2021 ; 4. Présentation des Etats financiers de l’exercice clos, le 31 décembre 2021 ; 5. Situation sur la gestion des immobilisations au 31 décembre 2021 ; 6. Bilan social de 2021 ; 7. Rapports du commissaire aux comptes au Conseil d’orientation. IV - Examen et adoption du rapport de gestion 2021 du Conseil d’orientation et de contrôle de l’ANAC V - Examen et adoption des projets de délibérations

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ANAC

LES ADMINISTRATEURS AVEC MME MAINOUNATA

VI - Notation du Directeur général VII - Divers • Projet de règlement intérieur du conseil d’orientation et de contrôle • Situation de Air Burkina • Relance de l’aéroport international de Bobo Dioulasso • Aéroport international Ouagadougou- Donsin Les travaux de la session ont permis à la direction générale de présenter de manière exhaustive chaque point inscrit à l’ordre du jour. A l’issue de chaque présentation, les membres du Conseil d’orientation et de Contrôle ont posé des questions d’éclaircissement, de compréhension auxquelles la direction générale a apporté des éléments de réponse. Aux différents textes soumis à leur examen, les membres du Conseil ont fait des amendements de fond et de forme pour améliorer la qualité du document. A l’issue de chaque exercice, le Conseil a adopté des délibérations par acclamation. A ce niveau, et en vue de se conformer aux dispositions de l’article 11 du décret précité, le conseil a pris une délibération portant recrutement d’un auditeur interne. Au regard des performances réalisées en matière de gestion financière, le COC a félicité le DG tout en l’invitant à continuer dans l’atteinte de l’objectif noble qui consiste à faire de l’ANAC une institution efficace au service de l’Aviation civile au Burkina. Au titre des Divers, le Conseil d’Orientation et de Contrôle s’est penché sur des sujets d’importance majeure touchant

la vie du secteur de l’aviation civile. Ainsi, le Conseil a été informé : - du projet de règlement intérieur du COC : le président du COC a promis soumettre à l’amendement des membres du Conseil le projet de règlement intérieur du Conseil pour une meilleure administration de ce premier de l’agence. Son adoption se fera au cours de la prochaine session extraordinaire ; - de la situation de la compagnie aérienne Air Burkina : il a été révélé aux membres du Conseil que Air Burkina traverse des difficultés d’ordre technique et financier depuis plus d’une dizaine d’années. Que dans la dynamique de la recherche d’un partenaire stratégique, l’Etat du Burkina Faso a signé avec AGD une convention de concession, le 20 octobre 2020. Dans l’attente de l’effectivité de cette convention et au regard de la situation qui devenait de plus en plus intenable au sein de la compagnie, le ministre en charge des transports a mis en place un comité chargé de réfléchir et de proposer un plan de relance de la Compagne nationale. Ce comité, dans son rapport a fait un diagnostic complet de la situation sur le plan financier, technique et organisationnel de la compagnie. A l’issue de ce diagnostic, il a déroulé sa proposition de feuille de route autour de trois options pour la relance d’Air Burkina : relancer prio ritairement AGD pour l’effectivité de la convention ; rechercher d’autres partenaires en cas de renonciation de AGD ; reconstituer Air Burkina en société d’économie mixte ; - de la relance de l’aéroport international

de Bobo-Dioulasso : le programme présidentiel envisageait la relance de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso à travers le développement du fret en mettant un accent particulier sur le marché gros. Pour l’aboutissement de ce grand projet le partenaire MOURNE Civil Engineering s’est montré intéressé et des discussions sont en cours en vue de la signature d’un protocole d’accord avec lui et permettre le démarrage des travaux. - de l’Aéroport international Ouagadougou-Donsin : la situation actuelle du processus de Donsin est dominée par la signature de la convention de concession avec Meridiam Marseille AMP. Cependant compte tenu du fait que tous les acteurs clés n’ont pas été impliqués à l’élaboration de cette convention, le gouvernement envisage actuellement un réexamen de cette convention en vue, si nécessaire d’y apporter des amendements. Tous les points de l’ordre du jour de cette première session ordinaire de l’année 2022 étant épuisés, le président du Conseil, M. Baday Hermann SOMA a rendu un hommage au commissaire aux comptes pour le travail abattu durant son mandat au sein de l’ANAC, qui a contribué à la consolidation progressive de son ancrage dans le dispositif du secteur de l’aviation civile. Avant de lever la séance, il a remercié les administrateurs pour leur assiduité et surtout la qualité des échanges tout au long des travaux de cette session.

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ANAC

ADAMA ZEBA EXPLIQUANT LES NOTIONS FONDAMENTALES DES ETATS FINANCIERS AUX ADMINISTRATEURS.

ETATS FINANCIERS DE L’ANAC :

Adama ZEBA, commissaire aux comptes présente son dernier bilan A l’issue de la présentation des états financiers de l’ANAC en sa première session ordinaire de l’année 2022, le lundi 9 mai 2022, M. Adama ZEBA, docteur en science de gestion, expert-comptable et associé gérant de Aurec-Afrique, commissaire aux comptes à l’Agence nationale de l’Aviation civile (ANAC) fait le bilan de son mandat. Après six ans de mandat, M. ZEBA jette un regard rétrospectif sur l’évolution de la situation de cette structure régalienne chargée de l’élaboration et de la règlementation de l’aviation civile.

Au soir de votre mandat, quels sont les enseignements majeurs que vous pouvez tirer ? Tout d’abord, je voudrais remercier l’Agence nationale de l’Aviation civile pour la confiance témoignée à mon cabinet et à ma personne donc pour assurer pendant six (06) ans ce mandat de commissariat aux comptes. Comme vous le saviez bien, ce commissariat aux comptes régit par les textes en ce que c’est un avis légal. Les débuts du fonctionnement de l’ANAC n’ont pas été faciles parce que

passer d’une comptabilité publique à une comptabilité privée, il y avait énormément des préalables à observer. Ces préalables d’abord étaient de donner une forme à la gestion comptable privée. Nous avons donné les conseils nécessaires pour la mise en œuvre de cette comptabilité. Ce qui a permis donc à l’ANAC à ce jour d’avoir des comptes. Lesquels comptes sans être totalement en adéquation avec le nouveau référentiel que nous avons en usage qui est le SYSCOHADA présentent beaucoup de gages de fiabilité

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LES ADMINISTRATEURS AVEC LE COMMISSAIRE AUX COMPTES …


ANAC

… ET AVEC LES MEMBRES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ANAC.

et de réalité par rapport à la situation actuelle de la structure. Quelles sont les conclusions que vous tirez de ce mandat? Tout travail est perfectible. La mission qui fut la nôtre, vous pouvez vous en rendre compte lorsque vous passez en revue nos différents rapports aussi bien ceux relatifs à l’examen des comptes que celui consacré à l’évaluation du contrôle interne ; vous verrez qu’il y a un certain nombre d’insuffisances qui sont toujours relevées. Nous pensons que celles –ci qui souvent sont les tares de la comptabilité publique persistent dans la comptabilité privée si elles trouvent une solution devrait pouvoir avoir des comptes qui sont très proches des prescriptions comptables. Ceci dit, en matière de gestion comptable et financière, il y a ce qu’on appelle les données comptables et les données extra comptables. Si la structure a la maitrise des données comptables, souvent elle n’a pas la maitrise des données extra comptables en ce qu’elle est née d’une structure

qui n’avait pas un patrimoine en tant que telle. Cette situation demande une régularisation urgente pour lui permettre d’avoir des comptes reflétant la propriété exclusive de la structure sur certains aspects. Nous devons surtout parler de l’aspect foncier. Cet aspect est toujours un problème à régler. Dans la mise en phase de la comptabilité, il y a certaines choses qui demandent à être améliorées parce qu’en matière de gestion financière, le logiciel constitue un outil indispensable à la fiabilisation des états financiers et surtout fait de référence à tout auditeur dans l’appréciation de la fiabilité de l’état financier. Quels messages avez-vous à l’endroit des administrateurs et de l’administration ? D’abord, tous mes remerciements pour m’avoir encore retenu pour la présente session de formation consacrée aux états financiers avec les administrateurs. Ce fut un plaisir pour nous d’avoir partagé avec eux le thème de cette formation, qui dans son déroulé nous a permis d’avoir toute leur attention et tout leur intérêt. Si

REMISE D’ATTESTATION DE PARTICIPATION À MME DENISE S. BAGUE, ADMINISTRATEUR REPRÉSENTANT DU MINISTÈRE EN CHARGE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

nous devons retenir quelque chose, c’est que ce genre de séance devrait être multipliée parce que tout administrateur se doit d’avoir une compétence suffisante pour administrer les sociétés dont il a la charge, notamment dans ses aspects financiers et comptables. Il nous a été donné de constater qu’à ce niveau, il y a nombre d’insuffisances qu’il va falloir corriger progressivement avec des sessions de ce type. Nous aurons l’avantage donc de faciliter les échanges entre les administrés, c’est-à-dire les administrateurs et la direction générale parce que ce sont les deux acteurs qui sont impliqués dans la gestion de la structure. L’une donnant les ordres et l’autre exécutant les ordres. Une meilleure collaboration de ces deux niveaux devrait permettre une nette amélioration de la gestion de l’information financière au sein de l’ANAC. A l’administration générale, je porte tous mes remerciements pour la confiance qu’elle a placée en moi et à ma structure pour l’assister dans la mise en place progressive des outils et supports de gestion, notamment dans l’amélioration progressive de la gestion comptable au regard de tout l’héritage qu’elle a eu, à savoir les tares de la comptabilité publique. A cet égard, nous formulons des recommandations dont l’essentiel a été pris en compte. L’ANAC présente des lendemains meilleurs et nous serons toujours présents si besoin en était afin d’apporter notre contribution. C’est une joie pour nous aujourd’hui de voir comment ANAC est gérée en comparaison de ce que nous avons trouvé quand nous avons fait notre premier mandat au commissariat aux comptes. Interview réalisée par Guiro Salimata, stagiaire

REMISE D’ATTESTATION DE PARTICIPATION À MADAME GERTRUDE THÉRÈSE OUEDRAOGO, DIRECTRICE DU TRANSPORT AÉRIEN (DTA).

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IAMGOLD ESSAKANE SA contribue à l’amélioration de la santé des populations Le programme santé institué par IAMGOLD ESSAKANE SA depuis 2021 vise à améliorer l’offre sanitaire dans la zone 1 composée essentiellement des localités environnantes du site minier. La mise en œuvre de programme est entièrement faite par les organisations à base communautaire reconnues dans les communes de Gorom-Gorom et de Falagountou sous la supervision et le suivi des districts sanitaires. Il est articulé en trois (03) sous-programmes de luttes contre le paludisme, la malnutrition des enfants et la tuberculose. Le volet lutte contre le paludisme vise à réduire le taux de morbidité et la mortalité palustre dans les communes de Falagountou et de Gorom-Gorom. Ainsi, en 2021, quatre mille (4.000) moustiquaires

imprégnées ont été distribués, deux cent (200) kits de prise en charge des formes sévères du paludisme et 2 journées de promotion de don de sang dans les lycées ont été réalisés. L’objectif majeur du programme de lutte contre la malnutrition des enfants est d’apporter un appui aux communautés dans la prise en charge de la malnutrition aiguë, et de les accompagner à développer des mécanismes de résilience face à l’insécurité alimentaire et à la Covid19. En 2021, grâce aux activités de sensibilisation, deux mille deux cent vingt-trois (2.223) enfants ont été dépistés, deux cent vingt-deux (222) enfants et soixante-cinq (65) femmes enceintes ont été récupérés de la malnutrition et soixante-douze (72)

séances de démonstration culinaire de bouillie enrichie ont été réalisées dans les CSPS couverts par le programme. Quant au volet lutte contre la tuberculose, il a consisté en des activités de sensibilisation des populations à cette maladie contagieuse, la promotion du dépistage et de la prise charge.

SÉANCE DE FORMATION EN BOUILLIE ENRICHIE POUR LES ENFANTS

SÉANCE DE SENSIBILISATION A LA LA PRODUCTION DE BOUILLIE ENRICHIE

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IAMGOLD ESSAKANE SA soutient la production de sésame au Sahel Dans le cadre de son approche de développement durable à travers l’appui aux communautés hôtes, la mine Essakane a apporté son soutien aux habitants des communes impactées par les activités minières à travers la reconversion des orpailleurs en producteurs agricoles. C’est ainsi qu’en 2021, le Service Relations et Développement Communautaires de la mine, en collaboration avec les structures déconcentrées des services de l’agriculture de la région du Sahel, a accompagné deux cent soixante-six (266) producteurs organisés en coopératives ayant produit cinquante-quatre (54) tonnes de sésames pour la seule campagne de l’année 2021. Cette production équivaut à 4,21% de la production de toute la région du Sahel.

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Ce résultat fort satisfaisant dans la production du sésame vient battre en brèche toutes les idées préconçues qui ont tendance à faire de cette région une zone où la culture agricole est impossible. Cette initiative de IAMGOLD ESSAKANE SA, renforcée par d’autres productions déjà accompagnées par la mine, (la pomme de terre, le riz pluvial les produits des jardins maraîchers) contribue sans aucun doute à améliorer considérablement les capacités alimentaires locales. IAMGOLD ESSAKANE SA est très fière de contribuer au développement socioéconomique et à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du Burkina Faso en général, de la région du Sahel en particulier et des communautés riveraines de sa mine, de façon spécifique.

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Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso Tél: +226 50 30 64 88 / 50 31 63 32

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Fax: +226 50 31 45 44


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