ANAC NEWS
Revue trimestrielle de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile 01 BP: 1158 Ouagadougou 01 - Burkina Faso
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Dr Thomas Hyacinthe Compaoré
Directeur général de l’ANAC
Directeur de rédaction
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Secrétaire
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Rédaction/Edition finale: Ingrid AOUANE
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des droits.
S’inscrire dans une approche participative et holistique pour gagner le pari d’une aviation civile plus forte et rayonnante !
L’industrie du transport aérien joue un rôle de premier plan dans l’activité économique mondiale tout en demeurant l’un des secteurs de l’économie mondiale dont la croissance est la plus rapide.
Le maintien de cette vitalité repose en grande partie sur la réalisation, aux échelons mondial, régional et national, de conditions offrant toutes les garanties de sécurité, de sûreté et d’efficacité et qui soient respectueuses de l’environnement, et ce dans un contexte mondial des affaires qui semble se caractériser par son extrême volatilité et imprévisibilité, tout en faisant preuve d’une grande complexité et ambiguïté.
Ce contexte invite donc les administrations d’aviation civile à inscrire l’élaboration de leurs feuilles de route dans la recherche d’une cohérence avec les objectifs stratégiques du Plan mondial de la navigation aérienne (GANSP) et du Plan pour la sécurité de l’aviation civile dans le monde (GASP). Ces objectifs stratégiques sont entre autres le renforcement de la sécurité, l’accroissement de la
capacité et l’amélioration de l’efficacité du système de l’aviation civile, le renforcement de la sûreté et de la facilitation, l’accélération du développement d’un système d’aviation civile solide et économique viable et la limitation le plus possible des effets néfastes des activités de l’aviation civile sur l’environnement. En toute évidence, ces plans directeurs traduisent les efforts de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) pour répondre aux besoins de l’industrie du transport aérien et de l’aviation civile internationale, permettant surtout la coordination des processus de planification à l’échelle mondiale.
Aussi, le Burkina Faso, à l’instar des autres Etats, s’efforce au quotidien de mettre en œuvre ces objectifs stratégiques pour conforter son rayonnement dans les instances de l’aviation civile internationale, et je voudrais ici saluer l’ensemble des acquis engrangés par tous mes devanciers.
En charge de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) de mon pays depuis le 30 décembre 2022, je voudrais avec l’ensemble de mes collaborateurs et au travers de l’expertise avérée des imminents experts burkinabè qui font la fierté de notre pays dans le concert des
institutions de l’aviation civile internationale, bâtir une aviation civile forte, créative et résiliente, à même de porter les défis de son contexte !
L’atteinte d’un tel objectif est possible, et je voudrais d’ores et déjà remercier toutes les contributions qui seront faites dans ce sens par chacune et chacun de vous, soucieux d’un développement socioéconomique durable du Burkina Faso.
Dr Thomas Hyacinthe COMPAORE Officier de l’Ordre de l’Etalon
CARNET D’AUDIENCES :
Quelques semaines après son installation officielle dans ses fonctions de directeur général de l’ANAC par le ministre en charge des Transports, Dr Thomas Hyacinthe Compaoré a accordé une série d’audiences aux acteurs du secteur de l’aviation civile.
Le directeur général de l’ANAC a tout d’abord reçu dans la matinée du jeudi 02 février 2023 en audience le bureau de l’amicale des retraités de la Régie, de la Météorologie de l’Asecna, de l’Aviation civile et Assimilés du Burkina (ARMACAB). Son président, M. Enock
meilleurs vœux de l’année 2023 au nouveau locataire de l’ANAC et lui a souhaité plein succès dans la conduite de cette nouvelle charge combien exaltante mais très noble. Le bureau exprimé sa disponibilité au directeur général de l’ANAC chaque fois que besoin sera.
Ensuite, le Dr Thomas Hyacinthe Compaoré a reçu dans la matinée du mardi 28 février 2023 en audience le superviseur général de la RACGAE, M. Hamidou Ouédraogo. Cette audience, première du genre entre les deux personnalités après leur prise de fonction s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie aux dires de l’hôte du Dr Compaoré.
Avant de passer en revue la coopération entre les deux institutions, le directeur général de l’ANAC a décliné sa vision en insistant sur le rôle de supervision et de régulation que son institution entend jouer à fond, particulièrement la supervision économique qui est un pan important de la supervision mais jusque-là n’a pas encore été exploité. Abordant l’état de la coopération entre les deux institutions, le superviseur général de la RACGAE a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement dont l’ANAC a toujours fait montre. Il reste persuadé qu’avec le nouveau locataire de l’ANAC, une nouvelle ère plus prometteuse s’ouvrira au bénéfice des structures d’aviation civile. En effet, l’ANAC se dit ouverte, disponible et bienveillante en vue d’apporter à l’endroit de ses partenaires les réponses appropriées relevant de sa sphère de compétence. Les acteurs de l’aviation civile sont à la croisée des grands défis et ceux-ci ne peuvent se résoudre que dans une vision concertée des parties prenantes et ce, dans la rigueur.
A la suite du superviseur général de la RACGAE, ce fut le président du Conseil d’administration de la compagnie nationale Air Burkina, M. Adama Traore à être reçu par le directeur général de l’ANAC. Interrogé à sa sortie d’audience, le président du conseil d’administration estime qu’à la suite de sa nomination, il est de bon ton qu’il échange avec les partenaires clé de la compagnie en vue se faire une idée précise sur la situation que traverse la compagnie nationale. Ainsi, avec le directeur général de l’ANAC, les échanges ont essentiellement porté sur l’évolution de l’environnement aéronautique, la situation que traverse la compagnie aérienne Air Burkina, les mesures devant être prises pour sa relance dans un environnement plus concurrentiel et compétitif.
Des acteurs
LE MINISTRE EN CHARGE DES TRANSPORTS (TENUE TRADITIONNELLE) CONGRATULANT LE NOUVEAU DG ANAC, DR THOMAS HYACYNTHE COMPAORE (TENUE BLEUE) APRÈS
Le Conseil des ministres en sa séance ordinaire du mercredi 21 décembre 2022 a décidé de mettre un nouveau cap à la direction générale de l’ANAC en nommant le Dr Thomas Hyacinthe COMPAORE en remplacement de M. Azakaria Traoré, après cinq ans passés à la tête de cette institution. Haut en couleurs, cette cérémonie de passation de charge a été présidée par le ministre des transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Claude SOMDA avec la présence effective des premiers responsables des structures de l’aviation civile s’est déroulée le 30 décembre 2022 dans l’enceinte de l’agence.
Etant le premier à prendre la parole, le directeur général de l’ANAC sortant a tout d’abord tenu à remercier les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui, en lui confiant les destinées de l’ANAC. Au soir de son mandat, il estime ne pas rougir les yeux car à son actif, le bilan est largement positif. Aux nombres des acquis, M. Azakaria Traoré note entre autres la certification de l’ANAC à la norme ISO
9001 version 2015, puis sa recertification, la signature de la convention entre l’ANAC et l’ANAM pour une meilleure assistance météorologie à la navigation aérienne, la signature de la convention entre l’ANAC et la MOAD pour baliser la piste du processus de la certification de l’aéroport de Donsin, une fois les travaux achevés.
Loin d’être une œuvre solitaire, le DG sortant rappelle que ces acquis engrenés sont l’œuvre d’une équipe de femmes et d’hommes mobilisés autour d’un objectif commun, ayant travaillé avec abnégation et de don de soi pour le rayonnement de l’ANAC. A cet effet, il a tenu à traduire toute sa reconnaissance au Conseil
d’orientation et de contrôle, aux directeurs, chefs de cellule et à l’ensemble du personnel.
Souhaitant plein succès à son successeur, M. Traore l’a invité à peser de tout son poids pour un aboutissement heureux du récurrent dossier relatif à la répartition des ressources aux fins de l’atteinte de l’autonomie financière de l’ANAC.
A la suite de cette adresse, le ministre a procédé au cérémonial d’installation du Dr Thomas Hyacinthe Compaoré aux fonctions de directeur général de l’ANAC.
Prenant à son tour la parole, le nouveau commandant de bord de l’ANAC a dans son adresse présentée les traits dominos qui marquent l’environnement du transport aérien au plan mondial, régional, sous-régional et national avant de faire partager à l’assistance l’ambition qu’il a pour l’ANAC et les
lignes directrices qui conduiront son programme d’action. A cet égard, Dr Thomas Hyacinthe Compaoré a invité ses collaborateurs et les partenaires de l’ANAC à une union sacrée comme le dit cette célèbre phrase des trois mousquetaires : « un pour tous, tous pour un » ou chaque agent quelque soit sa place dans la structure joue un rôle important. Alors point n’est besoin de considérer qu’un simple agent est moins important qu’un directeur. L’essentiel est que chacun à son poste de travail doit jouer sa partition de manière pleine et entière au bénéfice de l’avancée de l’ANAC.
Discours intégral du directeur général entrant, Dr Thomas Hyacinthe COMPAORE
C’est animé par un sentiment de reconnaissance envers l’Eternel pour tous ses bienfaits, et celui d’une profonde gratitude envers les plus hautes autorités du pays pour le choix porté sur ma modeste personne pour conduire les chantiers de l’aviation civile burkinabè suivant leurs ambitions et orientations, que je souhaite à vous et à toutes les personnalités ici présentes, la bienvenue à la cette cérémonie de passation de charges entre le Directeur Général sortant et celui entrant.
Cette prise de service, s’il faut le mentionner, s’effectue dans un contexte
global d’affaires se caractérisant par une extrême volatilité et imprévisibilité, tout en faisant preuve d’une grande complexité et ambiguïté ! Outre la réminiscence des effets de la pandémie de Covid-19 sur la plupart des secteurs, nous assistons à l’émergence de profondes mutations dans la gouvernance mondiale politique et économique où les équilibres atteints et les certitudes précédemment accumulées semblent laisser place à de nouvelles approches et stratégies d’affaires, qui imposent d’adopter de nouveaux paradigmes de gestion. Sur le plan interne et surtout national,
nous portons un fort espoir sur les efforts engagés par l’Etat pour juguler l’impact de la crise sécuritaire sur la vie sociale et économique. Aussi ai-je en ces moments, une pensée pieuse à l’endroit de toutes ses victimes pour lesquelles je sollicite une minute de silence pour honorer leur mémoire. (Je vous remercie)
Soyez rassurés, l’aviation civile du Burkina dont la mission essentielle est de garantir la sécurité et la sûreté du transport aérien en plaçant la logique du développement durable au cœur de son action contribuera pleinement et activement aux actions
de solutionnement des difficultés rencontrées par nos vaillantes populations pour leur mobilité dans ce contexte sécuritaire et celles devant faciliter les activités de nos forces de défense et de sécurité engagés dans la reconquête du territoire. Comme nous le constatons, la plupart des pays du monde sont en train de se doter d’infrastructures aéronautiques émergentes pour s’adapter à la modernité et à la technologie, et se mettre en cohérence avec les objectifs du Plan Mondial de Navigation Aérienne 2016-2030 de l’OACI. Cet outil de planification complet appuie un système de navigation aérienne mondial harmonisé, à partir des améliorations de performance actuellement disponibles, présentant en détail la prochaine génération de technologies au sol et d’avionique qui sera déployée à l’échelle mondiale, offrant ainsi aux États l’assurance requise en matière d’investissements pour prendre des décisions stratégiques aux fins de leur propre planification. Pour rappel, l’OACI a pour mission principale d’appuyer et de favoriser un réseau mondial de transport aérien qui satisfasse, voire excède les besoins des entreprises et des passagers du monde entier en matière de développement social et économique et d’accroissement de la connectivité, et de répondre à la nécessité évidente d’anticiper et de gérer la capacité du transport aérien mondial, tout en évitant de compromettre la sécurité, l’efficacité, la commodité et le bilan environnemental du système. Alors, à l’instar des autres nations, notre pays, au-delà de jouir d’une position géographique naturelle qui lui constitue un atout favorable, devrait tirer le grand bénéfice de l’expertise avérée de ses enfants pour bâtir une aviation civile forte, créative et résiliente, à même de porter les défis de son époque, et de contribuer efficacement à son développement.
Les défis auxquels je fais allusion dans mon propos seront en suis-je
convaincu seront faciles à relever, grâce donc à la mobilisation de ces expériences capitalisées et expertise avérée des éminents Experts burkinabè qui ont tracé les contours et continuent de faire notre fierté dans le concert des institutions internationales en charge de l’aviation civile, cumulés à l’apport indéniable des brillants cadres dynamiques et compétents de notre secteur, sommes toutes un véritable potentiel dont je solliciterai la contribution!
Sans m’engager à ce stade sur un diagnostic du contexte de notre aviation civile, je voudrais affirmer que la mise en œuvre des principales activités de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) s’inscrira dans l’obligation d’une conformité aux normes et règlements nationaux et internationaux applicables et bien plus, dans l’impérieuse nécessité de satisfaire les attentes de ses parties intéressées.
Car cette confiance placée en ma modeste personne pour le pilotage de l’institution, fixe par ailleurs les objectifs d’une mission à réussir avec l’ensemble de mes collaborateurs.
Je voudrais m’appuyer sur un principe de management de la qualité qui stipule que « les personnes à tous les niveaux sont l’essence-même d’un organisme, et une totale implication de leur part permet d’utiliser leurs aptitudes au profit de l’organisme ».
En effet, c’est avec chacune et chacun de vous que je voudrais oser le pari des défis à relever, en réunissant les conditions optimales à la réalisation des missions de l’Agence, et atteindre les niveaux de performance qui s’accordent avec les impératifs du contexte d’affaires que je décrivais brièvement tantôt.
Je comprends toutefois, que les personnes pour la plupart se sentent menacées par le défi du changement de quelque nature soit-il, et des émotions telles que l’incertitude, la frustration ou la peur sont des réactions fréquentes adoptées en réponse aux idéaux du changement. Même si cela ne se décrète pas, sachez que votre
entière implication est une condition nécessaire à l’atteinte des différents objectifs que nous aurons à définir ensemble, et c’est modestement que je paraphrase Montesquieu qui affirme que « Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie ; il ne faut pas être au-dessus des hommes ; il faut être avec eux ».
Aussi, je m’engage à la création et au maintien d’un environnement interne dans lequel chaque acteur pourra pleinement s'impliquer dans la réalisation des objectifs de l’Agence.
Je voudrais à présent adresser mes félicitations et mes remerciements à mon prédécesseur Azakaria TRAORE pour tout le travail abattu à la tête de l’Agence, et pour l’ensemble de ses contributions au développement du secteur de l’aviation civile de notre pays.
Et à l’ensemble de nos vaillants devanciers qui ont servi sans défaillir l’Agence et dont certains font valoir leurs droits à la retraite, j’implore le Très Haut de les gratifier d’une santé de fer et les bonifier d’une grande longévité, afin que chacun puisse durablement profiter des retombées de ses œuvres.
Je renouvelle ma gratitude envers les personnalités ici présentes, qui ont sacrifié leur temps pour assister à cette cérémonie de passation de service et témoigné de l’intérêt qu’elles portent à la bonne marche des activités de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina.
Je ne terminerai pas mon propos sans vous souhaiter par anticipation, une bonne et heureuse année 2023 qui se pointe à l’horizon et vous remercier de votre aimable attention ».
INSTALLATION DU DÉLÉGUÉ DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ASECNA
À LA DÉLÉGATION AUX ACTIVITÉS AÉRONAUTIQUES NATIONALES :
Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Ayuurtiole Claude SOMDA a procédé le vendredi 27 février 2023 dans l’après-midi à l’installation officielle de M. Hassane Ibrahim KONE en qualité du délégué du directeur général de l’ASECNA. C’était en présence des plus proches collaborateurs du ministre, du directeur général de l’ANAC, Dr Thomas Hyacinthe COMPAORE ainsi que des premiers responsables des forces de sécurité et de défense aéroportuaire et du personnel de la délégation aux activités aéronautiques nationales (DAAN).
Par décision n° 2023/000246 / ASECNA DGDD du 23 février 2023, le directeur général de l’ASECNA, Moussa Mohamed
a nommé M. Ibrahim Hassane KONE, cadre en navigabilité au poste de délégué du directeur général de l’ASECNA. Il remplace à ce poste M. Malegdibkièta Saturnin Théophile BIKYENGA, délégué intérimaire, précédemment représentant du délégué du directeur général de l’ASECNA à l’aéroport international de Bobo Dioulasso.
Prenant le premier la parole, M. Bikenga a tenu à féliciter son ainé KONE pour sa brillante nomination à ce poste et a invité le personnel à donner le meilleur de lui-même car l’enjeu n’est pas celui qui est au gouvernail de cette institution mais de travailler sans relâche à donner un nouveau visage aux aéroports internationaux du Burkina.
Au terme de ses propos, il a dit en substance : « rêver, oser rêver, nous avons le droit de rêver pour des plateformes aéroportuaires plus performantes pour rehausser l’image de marque de notre cher pays, le Burkina Faso ». Prenant à son tour la parole à la suite du cérémonial d’installation, le nouveau locataire de la délégation aux activités aéronautiques nationales, Ibrahim Hassane KONE au-delà d’un simple discours a décliné la feuille de route à l’adresse de ses collaborateurs en ces termes : « A ce jour, la mise aux normes des aéroports internationaux, la réhabilitation des aérodromes de l’intérieur, le développement des vols domestiques et l’amélioration de la desserte nationale pour ne citer que cela sont autant de chantiers qui nécessitent des actions appropriées ». Ayant pris la pleine mesure des défis à relever et des enjeux de l’heure, le
gestionnaire des aéroports du Burkina invite alors le personnel à « inscrire l’action managériale dans la proposition d’un ensemble de prestations adaptées aux attentes de nos usagers rendus plus exigeants par la dynamique de la mondialisation, et rendre nos plateformes plus attrayantes pour s’ouvrir aux exigences du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA) ». Il rappelle que son action ne saurait se souscrire qu’en « prenant en charge la vision des plus hautes autorités de notre pays, je prends alors ici l’engagement de m’atteler à cette tâche en cohérence avec les lignes directrices du Conseil International des Aéroports (ACI) et de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), du Plan Mondial de Sécurité de l’Aviation (GASP) et celui de Navigation Aérienne (GANP). Aussi la mise en œuvre des modules pertinents
de la Méthodologie de mise à niveau par blocs du Système de l’Aviation civile (ASBU) facilitera sans nul doute l’atteinte des objectifs assignés ».
Aussi, le gestionnaire des aéroports du Burkina donne les lignes directrices de sa gouvernance en ces termes : « Je prends aussi, l’engagement d’organiser, de gérer et d’administrer cette Délégation avec respect, sérieux et intégrité� conformément aux statuts et textes régissant les Activités Aéronautiques Nationales ». A l’endroit de l’instance d’orientation de sa structure, il rassure que « je voudrais vous assurer de ma disposition à mettre en œuvre les grandes orientations que vous déciderez pour notre maison commune. Et en tant que membre de la famille chargé de son orientation, vous voudrez bien cher Président et chers administrateurs, souffrir d’avance des conseils et apports de tous ordres que
solliciter, chaque fois que de besoin, dans le but de bien réussir ma mission, et espère de tout cœur que nos relations seront des plus professionnelles et des plus cordiales possibles. »
A l’endroit de ses collaborateurs, Ibrahim Hassane KONE, les exhorte à s’acquitter de leurs missions respectives avec professionnalisme, rigueur et loyauté car le défi qui est le leur est de rendre les plateformes aéroportuaires conformes aux exigences règlementaires nationales et internationales applicables, les moderniser, les rendre performantes et attrayantes dans l’impérieuse nécessité de satisfaire aux exigences de ses clients et autres parties intéressées. Il reste convaincu que réussir une telle mission, ce sera avec l’ensemble des collaborateurs : « Ensemble, nous devons être résolument engagés dans une recherche constante de l’accroissement de la satisfaction client, dans la modernisation des infrastructures et installations aéroportuaires et dans d’une culture de l’amélioration continue de nos performances, ce qui nécessitera d’instaurer une dynamique de changement nécessaire à l’installation d’une culture de progrès, condition essentielle pour l’atteinte d’objectifs ambitieux. Des acquis ont été certes engrangés ces trois dernières années, à savoir entre autres la réussite avec brio à la certification de l’Aéroport international de Ouagadougou et celle en
cours de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Je m’inscris donc dans la poursuite de ces œuvres et vous exhorte à faire preuve constamment d’abnégation et d’esprit d’initiative pour fournir un travail à la hauteur des attentes placées en nous car le service public que nous devons rendre requiert, en effet, que nous nous y mettions à fond.
Le renforcement de la synergie entre les parties prenantes de l’aviation civile ainsi que la globalisation et la mutualisation des compétences des acteurs du secteur sont des conditions sine qua non pour l’atteinte des objectifs. J’ose espérer que vous serez dans la même dynamique que moi pour que ce défi soit relevé avec brio. »
Au terme de ses propos, le Délégué du directeur général de l’ASECNA a invité l’assistance à cette méditation : « Un sage a dit : « le Progrès n’est pas une Destination, mais une Direction », « prenons donc dès à présent l’engagement de regarder dans la même direction, cette direction du progrès afin de faire rayonner davantage le secteur de l’aviation civile pour le bonheur des usagers et des populations. Comme l’a évoqué un autre sage, je le cite « Parfois, la ligne entre le succès et l’échec est si mince, qu’il suffit d’un seul effort additionnel pour faire de la défaite une victoire ». C’est au prix de ces efforts donc
et faire de nos aéroports confiés à notre gestion, des outils de développement socio-économique durable au profit de la nation burkinabè ».
Auparavant, à l’entame de son propos, Ibrahim Hassane KONE a tenu à traduire toute sa reconnaissance en ces termes « qu’il me soit échu l’honneur, de traduire toute ma reconnaissance envers Allah le Tout Puissant pour ses innombrables bienfaits, et exprimer ma profonde gratitude envers les plus hautes autorités du pays, notamment envers votre autorité et celle du Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), pour la confiance placée en ma modeste personne en me confiant les rênes de cette structure. »
Nouhou BERTE
SUPERVISION GÉNÉRALE DE LA RACGAE :
La cérémonie de passation de charge entre le superviseur sortant de la Régie administrative chargée de la Gestion de l’assistance en Escale (RACGAE), M. Goama Nikiema et l’entrant M. Hamidou Ouédraogo présidée par le secrétaire général du ministère des transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière, M. Jean Claude Zongo s’est déroulée le mercredi 18 janvier 2023 dans la salle de réunion dudit ministère. Collaborateurs, parents, amis et connaissances n’ont pas manqué leur présence à cet instant qui ouvre une nouvelle page dans la marche de la RACGAE.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite, M. Goama Nikiema, superviseur général sortant, premier à prendre la parole, a, à son actif, le renouvellement pour la deuxième fois consécutive le certificat ISAGO,
un label de qualité dans le domaine du handling, une mise en œuvre satisfaisante du programme d’investissements prioritaires à travers le nouvellement du matériel roulant, le renforcement de capacité à tous les niveaux. Le dernier acte majeur du sortant de la RACGAE a été d’avoir doté l’institution d’un plan stratégique de développement.
Pour M. Nikiema , tous ces acquis ont été engrangés dans un climat d’hostilité. Il le dit en ces termes : « avec des vents contraires, des vents debout ; mais avec la persévérance et le professionnalisme, nous nous accordions sur l’essentiel ». Il souhaite que son successeur rencontre des vents favorables pour réussir la mission qui est la sienne, et cela est fortement possible car tous les ingrédients sont réunis : « une alchimie, un riche parcours dans le métier des
opérations au sol, un personnel motivé et compètent, une forte culture d’entreprise ». C’est à l’issue de cette note d’espoir qu’est intervenu le cérémonial d’installation en ces termes : « M. Hamidou Ouédraogo, vous avez été nommé par le Conseil des ministres en sa séance ordinaire du 11 janvier 2023. Au nom du ministre des transports, de la Mobilité urbaine et de la sécurité routière, je vous déclare installé dans vos fonctions du superviseur général de la RACGAE avec toutes mes félicitations ».
A l’entame de ses propos, le nouveau commandant de bord de la RACGAE a tenu à exprimer sa gratitude et sa reconnaissance aux plus hautes autorités de la transition. L’ambition du nouveau superviseur général est de bâtir une RACGAE professionnellement solidaire et efficacement active. Pour parvenir à
POUR LE SUPERVISEUR GÉNÉRAL SORTANT, M. NIKIEMA GOAMA, LE RENOUVELLEMENT DU CERTIFICAT ISAGO POUR LA TROISIÈME FOIS CONSÉCUTIVE EST UN RÉEL MOTIF DE SATISFACTION
relever un tel défi, il invite le personnel à renforcer l’esprit d’équipe pleinement conscient de son obligation de résultats avec une bonne dose d’engagement. Pour sa part, le superviseur général entrant, M. Hamidou Ouédraogo mettra au service de son institution sa riche carrière de plus de 27 ans d’expérience dont la plus récente est chef d’escale de Brussels Airlines. Jusqu’à une date récente où il était un des clients de la RACGAE, le nouveau superviseur général a dû constater le professionnalisme et l’ingéniosité du personnel pour gérer avec efficacité les situations parfois délicates, parfois difficiles à la satisfaction de la clientèle. La première image que l’on projette sur un pays est le premier contact avec l’aéroport. Il en ressort donc pour les animateurs de cet aéroport une responsabilité diplomatique, économique et surtout culturelle. A cet égard, il promet donc apporter une plus-value à l’existant. Le challenge est donc à portée de mains.
A peine un mois dans ses fonctions de superviseur général, la rédaction du magazine ANAC NEWS est allée à la rencontre de M. Hamidou Ouedraogo pour échanger sur ses ambitions et ses projets qu’il nourrit pour cette importante structure de handling du Burkina Faso.
POUR LE SUPERVISEUR GÉNÉRAL, HAMIDOU OUÉDRAOGO, LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DE LA RACGAE REQUIERT L’IMPLICATION DE TOUT LE PERSONNEL
Pour M. Hamidou Ouédraogo, superviseur général, le tout premier défi est d’apporter un vent nouveau au management orienté vers la gestion des ressources humaines à travers une réorganisation du personnel tout en appliquant à tous les niveaux une approche participative et holistique. Personne ne sera laissée de côté. Cette méthode a l’avantage de minimiser les crises et les frustrations
Plaçant son magistère sous le sceau de « un pour tous, tous pour un » en d’autres termes la solidarité et la célérité, M. Ouédraogo ambitionne déployer toutes les énergies et les intelligences pour parachever le processus de l’ancrage institutionnel de la RACGAE au statut de société d’économie mixte.
Pour la visibilité de la RACGAE,
M. Ouedraogo entend lancer les études architecturales du futur siège devant abriter l’institution et poursuivre les formalités administratives pour sa mise en valeur.
Le superviseur général ambitionne aussi mettre un accent sur la poursuite du renforcement des capacités, renouvellement continu de l’outillage et du matériel roulant de dernière génération pour un handling compétitif et concurrentiel dans la sous-région. En somme, notre interlocuteur affi rme que ses actions s’inscrivent en droite ligne de la stratégie de développement de la RACGAE.
S’adressant à ses collaborateurs, le commandant de bord de la RACGAE demande de lui faire confiance afin que dans un élan de solidarité et de sérénité les grands chantiers connaissent un heureux aboutissement.
S’adressant aux partenaires, notamment les compagnies aériennes, il rassure que tout sera mis en œuvre pour être permanemment à leurs côtés pour la satisfaction totale dans le domaine handling. Tout en implorant la miséricorde du Dieu, le superviseur général de la RACGAE émet le vœux ardent pour que les autorités de la Transition aient la force et l’inspiration nécessaires pour un Burkina de sécurité et de paix.
COOPÉRATION AGENCE FÉDÉRALE DU TRANSPORT AÉRIEN RUSSE - ANAC- BURKINA FASO :
Sur invitation du Directeur Général de l’Agence Fédérale du Transport Aérien Russe, Monsieur Alexandre V. NERADKO, à son homologue de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Burkina Faso (ANAC-BF), le Dr Thomas Hyacinthe COMPAORE, une délégation du Burkina Faso a participé au 10ème Forum de l'Aviation Civile Russe (NAIS) qui s’est tenu les 7 et 8 février 2023 à Moscou, en Fédération de Russie.
La délégation burkinabè, conduite par le Directeur Général de l'ANAC-BF était composée du Délégué par intérim aux Activités Aéronautiques Nationales, M. Malegdibkièta Saturnin Théophile BIKYENGA, et du Chargé de Mission du Directeur Général de l’ANAC-BF, M. Alain OUEDRAOGO.
A la suite de la cérémonie d’ouverture du forum marquée par le discours de bienvenue prononcé par le Directeur Général de l'Agence Fédérale du Transport Aérien Russe, M. Alexandre V. NERADKO, la délégation de l’aviation civile
burkinabè a suivi avec un grand intérêt les panels et sessions suivis de débats autour des thématiques sur la présentation du potentiel de l'industrie civile russe destiné à l'exportation; la sécurité des vols dans la nouvelle réalité temporelle; les défis et opportunités pour le développement des aéronefs autonomes avec la mise en place du concept de cockpit sans pilote, les développements prometteurs de l'industrie aéronautique russe, les nouvelles approches de la maintenance des aéronefs et de la fourniture de composants d'aéronefs.
En marge du Forum, une audience officielle a été accordée à la délégation burkinabè par le Directeur Général de l’Agence Fédérale du Transport aérien de la Fédération de Russie. Cette audience a connu la participation du Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Burkina Faso et de la Directrice en charge de la législation pour la Partie russe et a porté sur les Accords aériens et les Arrangements aéronautiques entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie.
Des rencontres virtuelles seront organisées entre les deux Parties afin de finaliser ces accords et matérialiser leur signature au plus tard au prochain Sommet Russie-Afrique prévu les 26 et 27 juillet 2023.
Pour la Partie burkinabè : la coopération en matière d’assistance (formation, gestion aéroportuaire, construction d’aéroport, technologie et équipements aéronautiques …).
A l’issue des échanges, les deux Parties ont convenu de la matérialisation de cette prise de contact par une lettre officielle qui sera adressée par l’ANAC-BF à l’Agence Fédérale de l’aviation civile russe et un MoU sera formalisé sur les accords de partenariat en vue du Sommet de juillet 2023.
Cette première participation du Burkina Faso au Forum de l’aviation civile russe a été une occasion d’échanges avec la communauté mondiale des acteurs et décideurs du domaine de l’aviation, autour d’opportunités d’affaires, de connaissances et de visibilité. Avec les professionnels du secteur, la délégation burkinabè a identifié les axes de coopération et les possibilités de partenariats stratégiques qui s’offrent à notre pays, notamment en matière d’investissement aéronautique, de coopération aéroportuaire et d’assistance technique en formation et maintenance.
Dans la dynamique de relance de la coopération entre nos deux pays, le prochain Sommet Russie-Afrique en Juillet 2023 est une opportunité pour le secteur aérien de formaliser les alliances commerciales nouées au NAIS 2O23 et de procéder à la signature d’Accords de travail et de Mémorandum d’Entente technique entre les Autorités chargées de l’aviation civile russe et burkinabé.
SÉANCE DE TRAVAIL ENTRE LA DÉLÉGATION BURKINABÈ ET CELLE DE LA RUSSIE
La visite des stands a permis à la délégation du Burkina Faso de découvrir des exposants prestigieux comme le constructeur du nouveau Super Jet, le Sukhoi Super Jet 100 d’une capacité de 75 à 95 passagers, construit en collaboration avec les Etats Unis pour 10% des composants.
La délégation a également noué des contacts avec des entreprises et sociétés qui pourront aider l'aviation civile burkinabè dans son développement et sa modernisation. Ce sont entre autres :
- la Société AKTOR, spécialisée dans la fabrication d’unités électriques pour l'alimentation des aéronefs ;
- la Société UAC IRKUT, constructeur du MC-21-310 Medium range Airliner pouvant transporter au maximum 211 passagers avec un rayon d'action maximal de 5 100 km ;
- la Société CTT, spécialisée dans la fabrication des véhicules de luxe pour le transport des VIP dans les aéroports et aussi des véhicules utilitaires ;
- la Société SIAL group, spécialisée dans la réalisation d’héliports de tout type ;
- la Société AMIRA, spécialisée dans l'éclairage des aéroports, des voies d'accès et de la protection contre la foudre etc ...;
- la Société IMPACT HOLDING, spécialisée dans la construction, la reconstruction et les gros travaux de maintenance et d'entretien des aérodromes ;
- la société ZAVODSA, spécialisée dans la fabrication d’Unités électriques mobiles d'aviation, d’Unités électriques mobiles d'aérodromes sur châssis, de balayeuses et soufflantes d'aérodrome, d’abreuvoirs combinés pour aérodrome, de stations de recharge de gaz unifiée et accessoires ;
- les Sociétés RST et GARRETT, spécialisées dans la fabrication d’équipements de sûreté tels que les scanners et les portiques, cependant interdits à l'exportation ;
- la Société REKSOFT CONVETRONIC, spécialisée dans les systèmes de traitement des bagages ;
- la Société partenaire souhaitant fournir des aéronefs, hélicoptères et carburant au Burkina Faso ;
- la Société partenaire constructeur des drones civils ;
- l'aéroport SHEREMETYOVO (Hub de la compagnie Aeroflot Airlines) qui souhaite nouer des partenariats avec des compagnies et autres acteurs du transport aérien.
PROMOTION
L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), a été mardi, 20 décembre 2022, le cadre d’une sortie de promotion. Cette promotion 2020-2022 baptisée « Sursaut patriotique » a effectué sa sortie officielle sous le haut Patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Appolinaire Joachim KYELEM DE TAMBELA, des co-parrainages de M. Soungalo Appolinaire Ouattara, ancien président de l’Assemblée nationale et de M. Tidiane Barry Directeur général de la société minière IAMGOLD Essakane SA.
La cérémonie solennelle qui avait pour thème "défis sécuritaires et résilience administrative : quelles contributions de l'Enarque ?" s’est déroulée en présence de M. Bassolma Bazié, ministre d’Etat en charge de la fonction publique et du Directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarabatioula.
Prêts à servir la Nation, ils étaient ainsi 638 impétrants, issus des cycles A, B et C et D répartis dans 17 filières et 42 sections à recevoir leurs diplômes, notamment avec le titre de magistrats,
d’administrateurs civils et autres hauts commis de l’Etat. Lors de cette cérémonie, le parrain de la cuvée 2020-2022 de l’ENAM, M. Tidiane BARRY a félicité les récipiendaires. A leur endroit, il a prodigué des conseils d’impartialité et de compétence puis formulé le vœu de l’insertion professionnelle. Tidiane Barry, premier Burkinabè manager de la grande mine industrielle d’Essakane possédant un parcours édifiant en enseignements constitue un motif de fierté. Il a exhorté ses filleuls, à la loyauté, au dévouement et au professionnalisme pour être véritablement au service d’une administration publique performante. « La résilience de l’administration repose sur l’abnégation, le don de soi et l’adaptation au contexte sécuritaire mouvant dans lequel notre pays baigne » a indiqué M. Barry.
Le nom de baptême de la promotion, s’inscrit dans la vision du Gouvernement de la Transition qui travaille à instaurer un changement qualitatif et structurant dans la gouvernance et la souveraineté de notre pays. Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale,
Bassolma Bazié a insisté que dans le contexte particulier de notre pays l'agent public devait faire preuve de résilience face à la menace sécuritaire. "Il est attendu des agents publics que vous êtes, le patriotisme, l'intégrité, la dignité, le civisme, la citoyenneté’’ a martelé le ministre BAZIE.
Au cours de cette cérémonie, le délégué général de la promotion Aimé Bado a apprécié l’introduction de nouveaux modules tels que « la théorie générale de l’Etat », ou encore de « l’usager dans le service public. « Notre passage au Groupement d’Instruction des Forces Armées (GIFA) demeurera l’expérience humaine et pédagogique la plus exaltante et la plus enrichissante qui nous fortifie pour aborder le défi sécuritaire que traverse notre pays avec beaucoup de confiance et d’optimisme » a-t-il confié.
IAMGOLD accompagne le gouvernement burkinabè dans sa stratégie de développement du capital humain Dans le cadre de sa politique de développement des actions et programmes à impacts positifs et durables dans le pays où elle exerce ses activités minières, IAMGOLD accompagne le gouvernement burkinabè dans sa stratégie de développement du capital humain. Cette approche repose sur un modèle d’exploitation minière responsable, qui intègre la formation, l’emploi des jeunes et le soutien au développement d’une élite burkinabè à même de relever les défis du développement socio-économique du pays. L’une des raisons qui a motivé le parrainage par le DG de IAMGOLD ESSAKANE SA, M. Tidiane Barry de cette cérémonie de sortie de la promotion.
Ils sont désormais 638 énarques mis sur le marché du travail. La cérémonie de sortie a vu aussi la célébration du mérite par des décorations et remise d’attestations à des personnalités. Les meilleurs élèves de l’ENAM ont reçu leurs diplômes avec en plus des tablettes et ordinateurs offerts par la société minière IAMGOLD Essakane SA.
La compagnie minière IAMGOLD Essakane SA a signé une convention de cent (100 ) millions FCFA avec l'Office national de sécurité routière (ONASER), le lundi 19 décembre 2022 à Ouagadougou pour une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière pendant la période de fêtes de fin d’année et au cours de l’année 2023. La convention a été signée par les deux Directeurs généraux des deux parties, M. Tidiane Barry de IAMGOLD Essakane SA et M. Evariste MEDA de l'ONASER.
Selon les termes de la convention, la mine accorde une aide fi nancière de
cent (100) millions FCFA à son partenaire l'ONASER pour réaliser une campagne nationale de sensibilisation sur la sécurité routière à travers la diff usion et l'affi chage des messages de sensibilisation.
Le Directeur général de IAMGOLD Essakane SA, M. Tidiane BARRY, a précisé que cet appui entre en droite ligne dans la promotion de la santé-sécurité qui est une culture de son entreprise. Cette campagne s’articulera autour de la diff usion et l’affi chage des messages de sensibilisation sur le port du casque en moto, de la ceinture de
sécurité en voiture, du respect du code de la route, des risques de l’utilisation du téléphone au volant, des risques liés à la conduite sous l’effet de l’alcool et de la drogue, des risques liés à l’état de fatigue au volant … Cette campagne, a ajouté Tidiane Barry, va concerner aussi la sensibilisation des groupes spécifi ques (élèves, étudiants, routiers et les autres usagers de la route), l’appui-sponsor à la commémoration de la semaine de la sécurité routière et la journée nationale de la sécurité routière célébrée le 15 novembre de chaque année, depuis l’accident de Boromo.
La signature de la convention s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des actions et programmes à impact positif et durable dans le pays où IAMGOLD Essakane SA exerce ses activités minières. La santé-sécurité est une culture d’entreprise qui a permis à IAMGOLD Essakane SA d’atteindre des normes de santé et de sécurité au travail, notamment en sécurité routière sur le site minier. « La politique santé sécurité est applicable et promue aussi bien au travail qu’à la maison, dans les familles des employés, auprès des sous-traitants et dans les communautés riveraines de la mine », a fait savoir M. Tidiane BARRY.
Le partenariat IAMGOLD ESSAKANE / ONASER va permettre de réduire les accidents et incidents de la route. Le manager général de la mine Essakane a traduit la fierté de son entreprise de collaborer avec l’ONASER et il a témoigné toute sa reconnaissance au gouvernement burkinabè. Le DG de l’ONASER a déclaré que la sécurité routière était l’affaire de tous. Il s’est engagé avec ses collaborateurs et l’ensemble des citoyens à respecter les modalités de la convention. Après avoir manifesté sa gratitude à IAMGOLD Essakane SA, M. Meda a soutenu que sa structure
travaillerait à changer les mentalités en matière de sécurité routière.
Le Directeur général de l’ONASER, M. Evariste MEDA, a tenu à souligner qu’IAMGOLD Essakane SA est une entreprise citoyenne qui s’engage à accompagner sa structure pour inverser les tendances de la mortalité liée aux accidents de la circulation. Le DG de l’ONASER a salué la clairvoyance, le patriotisme et la citoyenneté de cette compagnie minière à relever les défis liés à la sécurité routière au Burkina Faso. M. Meda a pris l’engagement de ne ménager aucun effort pour que les résultats attendus de cette collaboration soient probants.
En rappel, ce n'est pas la première fois que ces deux structures unissent leur force pour la promotion de bon comportement en matière de sécurité routière.
"En 2017, notre entreprise a bénéficié de l'appui technique
de l'ONASER pour la réalisation d’une campagne dans les communes de la Région du Sahel dénommée "Laabi Jam", qui a connu un succès", a rappelé Tidiane Barry.
Ensemble pour zéro accident sur nos routes !
Service Communication
COMITÉ NATIONAL DE SÉCURITÉ :
gestion des évènements de sécurité dans l’aviation civile.
Une réunion de sensibilisation des membres du comité de sécurité de l’aviation civile sur l’analyse des événements de sécurité dans l’aviation civile s’est tenue le mardi 21 mars 2023 dans la salle de conférence de l’ANAC. La réunion a été présidée par M. Adama ZONGO, directeur des Aérodromes, de la Navigation Aérienne et de la Sûreté (DANAS) par intérim assurant l’intérim du Directeur Général.
Ouvrant les travaux de cette séance de sensibilisation, le directeur de la DANAS par intérim a d’abord indiqué aux parties prenantes ce que sont les forces de défense et de sécurité aéroportuaires, l’ASECNA, la RACGAE, les compagnies aériennes, et que la sécurité de l'aviation civile est une préoccupation majeure pour l'industrie aéronautique. Il a ensuite invité chaque acteur à œuvrer inlassablement à maintenir et à renforcer des normes de sécurité pour garantir la sécurité des passagers, du personnel navigant et des personnes au sol.
A l’issue de la cérémonie d’ouverture, la communication de cette séance de sensibilisation s’est articulée autour de six points. L’objectif de cette sensibilisation était de familiariser les acteurs du système de l’aviation civile du Burkina Faso avec la procédure de notifi cation, d'analyse et de suivi des évènements de sécurité.
Dans sa présentation, le communicateur a d’abord fi xé le cadre règlementaire qui est notamment la règlementation nationale et internationale. Ces deux dispositions encadrent la
Le présentateur a ensuite abordé le sujet relatif aux types d’enquête, notamment les enquêtes menées au sens de l’annexe 13. Il s’agit d’un service d’enquête et des enquêtes en matière de sécurité menées par les prestataires de service, la procédure de notification des évènements de sécurité et la base de données ECCAIRS. L’analyse des événements de sécurité constitue une étape indispensable du processus de traitement d’un événement et elle permet de comprendre les causes profondes des événements de sécurité pour élaborer des mesures de prévention.
Le processus d’analyse des événements de sécurité présenté est structuré en quatre (04) étapes essentielles : Description factuelle de l’événement : les témoignages des témoins, les enregistrements de vol, les journaux de bord, les rapports de maintenance et les autres sources d'information pertinentes doivent être utilisés pour décrire l’événement rapporté, y compris les actions des personnes associées à l’évènement. Identification des facteurs contributifs : le présentateur a indiqué que les équipes d'enquêteurs doivent analyser les données notamment les politiques et procédures liées à aux activités, pour identifier les facteurs qui ont contribué à l'événement de sécurité. En outre, les enquêteurs doivent analyser les décisions prises en relation avec l’évènement. Les facteurs contributifs peuvent inclure des erreurs humaines, des problèmes de conception, des problèmes de maintenance, des problèmes de communication et d'autres facteurs
Identification des dangers et évaluation des risques : les dangers liés à l’infrastructure, aux systèmes ou aux procédures d’exploitation sont identifiés en utilisant des méthodes telles que les séances de remue-méninges, les avis d’experts, le savoir de l’industrie, l’expérience et le jugement opérationnel.
Il a invité les participants à l’évaluation des risques de sécurité qui requiert une compréhension claire des dangers et de leurs conséquences.
A l’issue de l’évaluation des risques de sécurité, le présentateur a indiqué que l’organisation de ces évènements de sécurité doit prendre des mesures de maîtrise des risques afi n de réduire l’exposition de l’organisation au risque particulier, c’est-à-dire réduire la composante de probabilité du risque à un niveau acceptable ; la gravité des conséquences liées au danger, c’est-à-dire réduire la composante de gravité du risque à un niveau acceptable ; ou à la fois la gravité et la probabilité, de façon à ce que le risque soit géré à un niveau acceptable.
Abordant le dernier point relatif au suivi des évènements, il est ressorti que ce point est une étape essentielle pour évaluer l'effi cacité des mesures de prévention mises en place après un événement de sécurité. Il permet de vérifi er si les mesures de prévention ont permis de réduire le risque
d'occurrence d'événements similaires. Ensuite, les participants ont procédé au partage d’expérience. Le participant de l’ASECNA a indiqué que l’ASECNA a identifié les événements de sécurité qui doivent obligatoirement être notifiés à l’ANAC ainsi que ceux qui doivent faire l’objet d’une analyse. Des comités locaux ont été mis en place pour l’analyse des événements de sécurité.
Les participants d’Air Burkina ont précisé qu’Air Burkina dispose d’un groupe de sécurité qui se réunit une fois par trimestre pour analyser les évènements de sécurité. Une réunion de Direction se tient deux l’an autour du même objet. Afin d’assurer la collecte des évènements de sécurité, des boites sont mises à la disposition des Directions.
Les participants de la RACGAE ont souligné que la RACGAE dispose d’une politique de sécurité et qu’un système de reporting des évènements de sécurité est mis en place. Un Groupe d’action (GAS) analyse les évènements de sécurité. Le GAS se réunit une fois par trimestre. Un Comité de sécurité composé des responsables se tient également
une fois par trimestre pour examiner les travaux du GAS.
Pour les autres compagnies aériennes notamment Air Algérie et Royal Air Maroc, le reporting des événements est fait au niveau central qui s’en occupe.
L’inspecteur principal chargé de la gestion de la qualité, de la sécurité, de la sûreté par intérim a informé les membres du CSAC qu’une formation sur la base de données ECCAIRS est prévue qui améliorera le dispositif de gestion des évènements de sécurité
Conscients du fait que l’OACI a fait de la sécurité aérienne une priorité mondiale, les membres du comité de sécurité sont engagés non seulement dans leurs domaines d’activités à participer de manière active à l’élimination des accidents liés aux services de navigation aérienne et à réduire de moitié le nombre d’incidents graves liés aux services de navigation aérienne.
LA DÉLÉGATION A EXPRIMÉ L’INTÉRÊT DE LA BOAD POUR LA RÉALISATION DE LA VOIE EXPRESSE DEVANT RELIER L’AÉROPORT À LA VILLE DE OUAGADOUGOU A VOL D’OISEAU
ACCIDENT DE CHANTIER SUR LE SITE DE DONSIN :
Du 19 au 20 janvier 2017, une délégation de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a séjourné au Burkina Faso dans le cadre d’une mission d’information à la suite de l’accident de chantier qui a couté la vie à sept (07) personnes sur le site de construction de l’Aéroport de Donsin. La mission conduite par M. Daouda BERTE, Directeur du Département Infrastructures et de l’Economie Numérique a exprimé la solidarité et le soutien de l’Institution de développement aux victimes, à la MOAD et à l’ensemble des acteurs de la mise en œuvre du projet.
La délégation de la BOAD a été reçue par le Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, assisté de la Maitrise d’Ouvrage de l’Aéroport de Donsin
(MOAD), le jeudi 19 janvier 2023 à 10h. Le point d’orgue de cette audience a été pour la délégation de passer en revue les résultats de leur appui à la mise en œuvre du projet et de s’imprégner des suites de l’accident de chantier survenu le vendredi 30 décembre 2022 sur la plateforme aéroportuaire de Donsin, les dispositions urgentes prises et les perspectives envisagées. Ce fut l’occasion pour le Ministre de réitérer la reconnaissance de son pays à la BOAD pour les appuis considérables et continus au développement socio-économique du Burkina Faso.
Pour le chef de la délégation, Daouda BERTHE, la BOAD ne ménagera aucun effort pour accompagner le Gouvernement burkinabè dans la réalisation et la mise en service du nouvel aéroport de Ouagadougou-Donsin. Après l’audience avec le Ministre, la délégation s’est rendue sur le site du projet de l’aéroport de Donsin, et a pu mesurer l’avancée des travaux sur la plateforme. « L’aéroport se dessine », a déclaré le chef de la délégation à l’issue de la visite du chantier de la piste d’atterrissage et de décollage réalisée à plus de 45,63 % à la date du 04 février 2023.
Elle a pu également visiter le bâtiment de commandement de la base militaire où l’accident est survenu.
Le vendredi 20 janvier 2023, la délégation de la BOAD était à la MOAD pour une séance de travail. C’est le Directeur Général, le Colonel Major Tamoussi BONZI qui a présidé cette concertation, entouré de ses collaborateurs. Ce fut l’occasion pour le DG de la MOAD d’apprécier l’engagement de la BOAD aux côtés de l’Etat burkinabè, « la célérité » de sa réaction chaque fois qu’elle est sollicitée et l’élan de solidarité « africaine » à l’endroit de la MOAD à la suite des évènements du 30 décembre 2022. Les échanges ont permis à la délégation de s’assurer qu’en dépit du retard constaté dans la mise en œuvre du projet, et tout récemment, de l’accident de chantier, la réalisation de l’aéroport de Donsin est en bonne voie et demeure une priorité pour le gouvernement du Burkina Faso. La délégation de la BOAD n’a pas manqué de suggérer le renforcement du personnel de supervision de la MOAD, le renforcement de la collaboration avec les acteurs de l’aéronautique ainsi que le choix d’un bureau d’évaluation de risques internationalement reconnu pour l’audit technique des travaux annoncé.
Notons également que la délégation de la BOAD a rencontré le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective ainsi que la Direction Générale de la Coopération.
En rappel, les engagements de la BOAD en faveur du projet de l’aéroport de Donsin concernent essentiellement les voiries côté ville, l’adduction d’eau potable, la construction de la tour de contrôle, les bâtiments du bloc technique et des équipements. Ces engagements s’élèvent à plus de 37 milliards de F CFA.
PILOTAGE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’AÉROPORT DE DONSIN :
La Cellule de coordination du projet de construction de Donsin a effectué le jeudi 02 février 2023 une visite de chantier suivi d’une rencontre de concertation. A l’issue de de cette sortie, les membres de la Cellule ont décerné un satisfecit à l’avancement et à la qualité des travaux de construction de la tour de contrôle et des bâtiments du bloc technique. La visite a permis de faire l’état de la mise en œuvre des recommandations des acteurs.
Composée des acteurs de l’aviation civile (ANAC, ANAM, ASECNA, DAAN), des missions de contrôle et de surveillance, les entreprises en charge des travaux ainsi que les cadres de la MOAD, la Cellule de coordination du Projet de construction de l’aéroport de Donsin s’est réunie sur la plateforme aéroportuaire de Donsin. Pour cette neuvième session, il s’est agi pour l’essentiel, de la visite des travaux de construction de la tour de contrôle et des bâtiments de la zone technique (lot A1) suivie d’une rencontre d’échanges
en salle sur l’état de mise en œuvre des actions et recommandations.
Sur le site du chantier, les responsables de l’entreprise SINO HYDRO en charge des travaux et de la Mission de contrôle et de surveillance du lot A1, le groupement STUDI/CAEM ont, à tour de rôle, présenté la situation d’exécution des travaux. Aux nombreuses questions qui ont été soulevées, l’équipe de l’Entreprise et de la Mission de contrôle a apporté des réponses satisfaisantes.
A l’issue du parcours du chantier, une réunion s’est tenue en salle au cours de laquelle, les visiteurs du jour ont eu droit à un exposé de Hassane MONGI, Chef de mission de STUDI/CAEM, sur la situation d'exécution du lot A1. On enregistre un taux d’avancement global de 13% environ. Les échanges qui ont suivi témoignent de l’intérêt des membres de la Cellule pour la réalisation de ce grand projet de développement classé prioritaire par le gouvernement burkinabè. « Nous sommes à un taux d’avancement global correcte de 13 à 14%. Mais dans les détails, pour certains bâtiments, on est à 90% de travaux des gros œuvres. L’entreprise a rencontré des difficultés initialement. Maintenant, elle est sur les rails avec des taux d’avancement moyens acceptables. On est très optimiste pour la suite. Si elle suit le même rythme, elle pourra même terminer dans les délais », a relevé M. MONGI.
Le Chef de projet Infrastructures et Génie civil à la Représentation de l’ASECNA au Burkina Faso, Adama TIEMTORE a affiché le même optimisme à l’issue de la visite : « Nous sommes satisfaits sur la qualité des travaux. Tous les ouvrages engagés, le bloc technique, la tour de contrôle, la caserne SSLI (Ndlr : Service de sauvetage et de lutte anti-incendie), le bâtiment de la Représentation de l’ASECNA, le château d’eau, ont été visités. Nous avons constaté que les travaux ont été exécutés selon les règles de l’art ».
Selon le responsable des travaux de SINO HYDRO, Théophile OUEDRAOGO, il y a 18 bâtiments à réaliser, et le
gros œuvre est presque terminé pour la plupart. « Il reste la tour de contrôle qui est au niveau fondation, parce que c’est un ouvrage très important, et les études ont pris un peu plus de temps sur des questions de vérification pour rassurer tout le monde. C’est la tour de contrôle qui pourrait être terminée en dernière position. Les autres ouvrages vont se terminer assez rapidement », a indiqué M. OUEDRAOGO.
Pour sa part, le Directeur Technique de la MOAD, Marcel NIKIEMA note « un grand changement » dans l’avancement des travaux. « Les taux présentés sont satisfaisants. Il y a des efforts toujours à faire mais ce taux ne prend pas en compte les travaux supplémentaires exécutés par l’entreprise et non encore prises en compte. Quant à la qualité des travaux, c’est l’une des entreprises qui donnent satisfaction sur le terrain. Nous l’encourageons à continuer dans ce sens », a-t-il nuancé.
Faisant le point de la rencontre, le président de la Cellule de coordination, par ailleurs Responsable du suivi évaluation (PRSE) à la MOAD, Nekré Michel YAMEOGO, a salué les efforts du Directeur Général du projet de construction de l’aéroport de Donsin, Colonel Major Tamoussi BONZI. « Le DG a eu une très bonne vision en créant, dès son arrivée, cette Cellule de coordination qui abat un travail formidable sur le terrain avec l’implication effective et active des acteurs du secteur de l’aéronautique national pour des travaux d’une très grande qualité ».
En rappel, le lot A1 dont le coût de réalisation s’élève à plus onze (11) milliards de F CFA est cofinancé par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et l’Etat burkinabè.
