Smile #11 FR by ALD Automotive

MAGAZINE PÉRIODIQUE D’ALD AUTOMOTIVE #11

JUIN 2017

Un vélo en leasing chez ALD Automotive ? Pourquoi pas ?

DOSSIER VÉLO

Les 5 commandements du cycliste Portrait du coureur Tim Wellens

MOBILITÉ

Énergies alternatives : le point sur les nouvelles technologies

LA NOUVELLE VOLVO V90 L’INNOVATION À LA SUÉDOISE Nous sommes particulièrement fiers que la nouvelle Volvo V90 ait été plébiscitée par la presse automobile. Il est vrai que nous avons mis tout notre cœur pour créer un break qui associe au mieux le luxe, le confort et la pureté du design suédois. Un break dont les performances n’ont rien à envier à sa sobriété et où la technologie est toujours à portée de main grâce à l’écran central intuitif. Profitez en ce moment du Business Line Pack avec, entre autres, son système de navigation intégré, des phares LED, du Park Assist à l’avant et à l’arrière et du hayon motorisé pour seulement 2.025 € *. Une raison de plus de choisir la V90. L A NOUVELLE VOLVO V90, À PARTIR DE 34.463 € (HT VA) DÉCOUVRE Z-L A CHE Z VOTRE DISTRIBUTEUR CONTRIBUTION MENSUELLE NET TE SUR L’ATN : 138,75 €/MOIS * *

2,0 - 7,4 L/100 KM I 46 - 169 G CO2/KM Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.volvocars.be. Visuel présenté à titre d’illustration. *Prix hors TVA. Prix catalogue en combinaison avec Kinetic : 3.190 € (avantage pack : 1.165 €). Offre Business Lines uniquement valable pour les ventes et facturations aux sociétés et professions libérales jusqu’au 31 décembre 2017. **Estimation de la contribution mensuelle nette que l’employé devra réellement payer pour l’avantage de toute nature sur base du taux d’imposition maximum de 53,5 % (138,75 € pour une Volvo V90 D3 manuelle Kinetic).

#11

Édito

JUIN 2017

Quand en 1964, Bob Dylan chantait « the times they are a changing », il ne croyait pas si bien dire. Ces paroles sont plus que jamais d’actualité, et a fortiori dans notre secteur. Tout bouge, tout change… et à tous les niveaux ! Cela se vérifie non seulement au niveau de notre activité principale – le leasing de voitures de société – mais aussi de tous les éléments englobés dans la notion de mobilité en général. Chez ALD Automotive, nous ne sommes pas du genre à attendre que les tendances se confirment. Nous préférons les anticiper et cueillir les opportunités dès qu’elles se présentent. Cela nous laisse toute la latitude pour nous montrer créatifs et proposer des produits qui répondent à des besoins que vous n’aviez même pas envisagés. Comme le vélo de société d’ALD, une réponse saine et écologique pour les travailleurs qui souhaitent combiner voiture de société et vélo ou carrément remplacer leur voiture de société par un vélo. Ou la formule de « vélo partagé » d’ALD, à l’attention des travailleurs désireux d’effectuer leurs déplacements professionnels à vélo. Vous découvrirez les aspects pratiques de cette nouvelle tendance dans notre dossier thématique dédié au vélo, ainsi que le témoignage de notre client Proximus. En marge du vélo électrique, notre secteur s’intéresse aussi aux énergies alternatives. Les moteurs à essence, au CNG et hybrides menacent de plus en plus la suprématie du diesel. Cette édition de Smile vous propose un aperçu des alimentations alternatives qui contribuent à une mobilité plus verte. Nous sommes confiants et voulons croire en un avenir durable. C’est pourquoi nous soutenons aussi la première société de leasing spécialisée dans la voiture électrique. Intéressé ? Rendez-vous vite sur www.eazy.be ! Bonne lecture ! Miel Horsten Managing Director ALD Automotive

sommaire 04 NEWS 06 DOSSIER VÉLO

06 Portrait du coureur Tim Wellens Le roi des Ardennes venu du Limbourg 10 Les 5 commandements du cycliste 12 Un vélo en leasing chez ALD Automotive ? Pourquoi pas ? 14 Proximus opte pour le vélo en tant qu’alternative verte

16 MOBILITÉ Energies alternatives : le point sur les nouvelles technologies 20 ÉVASION Remonter le temps dans l’Avesnois 22 GASTRONOMIE Profiter d’un moment en terrasse sans remords 24 DÉTENTE Un roman pour vous évader cet été ! 26 ENVIRONNEMENT Sea2see, du filet de pêche aux lunettes de soleil COLOPHON AXUS SA, agissant sous sa dénomination commerciale ALD Automotive Rue Colonel Bourg 120 – 1140 Evere – 02 706 41 41 – www.aldautomotive.be Éditeur responsable - MIEL HORSTEN Création - EFFECTIVE MEDIA - 02-467 61 50 - www.effectivemedia.be Publicité - NANCY GRYSON – nancy.gryson@effectivemedia.be

Loi relative à la protection des données à caractère personnel : les données à caractère personnel seront transmises et reprises dans un fichier d’AXUS SA, ayant son siège social Rue Colonel Bourg 120 à 1140 Evere, le responsable du traitement. Les données à caractère personnel seront utilisées par ALD Automotive pour les finalités suivantes : la gestion des relations précontractuelles et contractuelles, la prévention d’abus et d’irrégularités, l’établissement de statistiques et de tests, l’assistance et l’information aux conducteurs et le lancement d’une enquête de satisfaction parmi les conducteurs. Les données à caractère personnel peuvent être transmises par ALD Automotive à des tiers qui sont en relation contractuelle avec AXUS, y compris les fournisseurs et les sous- traitants. Vous disposez d’un droit d’accès et de rectification de vos données à caractère personnel en contactant ALD Automotive par écrit à l’adresse susmentionnée. Ce magazine est protégé par le droit d’auteur. Son contenu est purement informatif et n’a aucune valeur contractuelle.

News

NEWS MY ALD, UN VRAI SUCCÈS Voici quelque temps, ALD Automotive a décidé de vous faciliter encore un peu plus la vie, à vous qui conduisez une voiture de leasing. Comment ? Avec My ALD, notre assistant digital qui permet aux conducteurs et aux Fleet Managers de consulter de nombreuses informations utiles. Aujourd’hui, quelque 12 600 conducteurs et 1 300 gestionnaires de flotte utilisent déjà My ALD.

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La raison de ce succès ? En tant que conducteur, vous avez directement accès, grâce à My ALD, à toutes les informations possibles sur votre voiture de société !

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Pour les événements importants, vous recevrez aussi des messages de rappel clairs. Les adresses utiles, telles que les centrales de pneumatiques, les centres de services ou les stations, peuvent également être trouvées avec My ALD. En cas de panne, vous disposez en un coup d’œil de toutes les informations utiles. Vous pouvez aussi demander directement une assistance. Dans la rubrique « Mes documents », vous pouvez gérer tous vos documents, imprimer des informations pratiques et effectuer des demandes si nécessaire. « Mon véhicule » vous permet de consulter l’historique de votre voiture tout au long de la durée du contrat.

My ALD vous permet de consulter immédiatement toutes les infos utiles et d’obtenir une réponse à toutes vos questions.

ALD AUTOMOTIVE OFFRE UNE FOURGONNETTE AUX PETITS RIENS Quand une entreprise opte pour la facturation électronique - et elles sont de plus en plus nombreuses -, c’est pour diverses raisons. Cette entreprise peut gagner du temps et économiser du papier, de l’encre et des timbres. Voilà qui génère en principe des économies conséquentes. Et c’est ce qu’a fait ALD Automotive.

Afin de pouvoir faire profiter à la société d’une partie de ces économies, « ALD Gives Back », l’Inspiration Team d’ALD Automotive, a décidé de mettre un Nissan e-NV200 durant trois ans à la disposition des Petits Riens. Cette entreprise d’économie sociale a pour objectif d’accompagner les personnes en difficulté afin qu’elles puissent retrouver leur autonomie de manière durable. Cette fourgonnette sera utilisée par

les collaborateurs des Petits Riens pour effectuer leurs nombreux déplacements afin d’aller chercher les vêtements et les autres dons faits par la population. « Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir mettre durant trois ans un véhicule à la disposition de cette association qui lutte contre la pauvreté en Belgique », explique Sandra de Kerckhove, Finance Director Belux d’ALD Automotive.

Dossier

Le roi des Ardennes venu du Limbourg En pleine saison des classiques cyclistes, nous prenons le pouls de l’un de nos plus véloces représentants. Tim Wellens, un coureur surprenant de maturité, dont le talent explose à intervalles fréquents.

©Lotto-Soudal

À vingt-six ans, Tim Wellens, l’homme, devrait théoriquement voir ses dernières aspérités de rebelle s’épanouir vers la sagesse d’une vie d’adulte. Le commencement d’une vie nouvelle, l’aube d’un nouveau chapitre. À vingt-six ans, Tim Wellens, le cycliste, a déjà avalé suffisamment de kilomètres pour boucler un livre entier. L’étiquette d’espoir ne colle plus sur un corps façonné à coup de pédales. Il a déjà connu les envolées d’une carrière dorée, tout en s’imposant la timidité du rôle d’équipier. À vingt-six ans, donc, le Limbourgeois s’érige en leader de la puissante formation Lotto-Soudal, aux côtés du colosse allemand André Greipel, roi du sprint. Jadis grand espoir, le Belge trône désormais dans la caste des tauliers, celle de ces jeunes loups qui ont su valider une réputation flatteuse sans être écrasés par la pression d’une telle destinée. Tim a déjà tracé sa voie. Et sur le grand plateau. La bécane, il l’a découverte alors qu’il était haut comme trois dérailleurs. Le VTT d’abord, la route ensuite… un temps avec son frère Yannick, vaincu par des soucis d’asthme. De quoi, déjà, remplir toutes les étagères à trophées du domicile familial, à Saint-Trond. Tim Wellens laisse augurer de grandes choses. Dans sa chambre de gamin, il y a des posters d’Armstrong, de Menchov, de Boonen et quand il pédale sur rouleaux, le garçon

regarde les courses d’un certain Frank Vandenbroucke, son modèle d’ado. « Je savais qu’il était doué, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il progresse si vite », avoue Léo, son père, lui-même pro dans les années quatre-vingt, comme ses deux frères d’ailleurs. Le trio Wellens senior a d’ailleurs participé au Tour de France 1981, aux côtés du grand Freddy Maertens. Une filiation certaine ! Le jeune Tim est né sur un vélo. Son père et sa mère, Fabienne, tiennent un magasin de vélo à Saint-Trond. Sur la devanture trône un large portrait de leur fils champion. Difficile de faire meilleure publicité.

©Lotto-Soudal

« Je savais que Tim était doué, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il progresse si vite » Leo Wellens

Faciès de poupon, œil rieur, Tim Wellens incarne plutôt bien la Belgique. Parfait bilingue, il tient son rang sur les pavés des Flandres ! Mais c’est surtout dans les côtes de la verdoyante Ardenne qu’il prend son pied. Un terrain de prédilection : ces raidillons aux noms mythiques qui subliment la région, mais maltraitent le cœur et les jambes. Rosier, Stockeu, Haute-Levée, Redoute… « Avant, je prenais la voiture et j’allais jusqu’à Aywaille pour éviter les longues lignes droites du Limbourg. De là, je pédalais pendant des heures dans la région. Pas pour faire de la vallée, hein, sinon, ça n’a aucun intérêt ! Moi, je voulais les bosses », s’amuse-t-il. Sa première victoire pro ? Sur les hauteurs de la célèbre Redoute, lors 7

Dossier

« Désormais, j’aimerais davantage m’imposer au terme des épreuves qui me font rêver depuis que je suis gamin… »

de l’Eneco Tour, en 2014. Bien plus qu’une anecdote ! Depuis, chaque année, le Belge prend de l’envergure. Passé pro en juillet 2012, il compte deux victoires en 2014, trois l’année suivante, quatre la saison dernière, au Giro ou sur Paris-Nice et… devant un certain Alberto Contador, excusez du peu ! Et cette année ? Il en additionne déjà trois et pointe deux grands objectifs : LiègeBastogne-Liège (qui s’est déroulée le 24 avril dernier) et le Tour de France. « La Doyenne est certainement la plus compliquée à gagner pour un coureur de mon profil, car le tracé annule les initiatives, les plus forts peuvent attendre la conclusion. Mais si on parle d’obsession, alors, cette course-là en est clairement une », explique-t-il. « Le Tour, je n’en ai pas conservé un bon souvenir lors de ma première participation en 2015. J’ai un compte à régler avec lui. Je ne peux pas concevoir d’être fâché avec la plus belle course du monde sous prétexte que lors de ma première et seule participation, je n’étais pas prêt, paralysé par la pression. Depuis, j’ai simplement fourbi mes armes ailleurs. Au Tour d’Italie, par exemple. Je progresse, je gagne là où on ne m’attend pas. Mais désormais, j’aimerais davantage m’imposer au terme des épreuves qui me font rêver depuis que je suis gamin… » Sa vie, Tim la partage avec Sophie depuis une dizaine d’années. « On s’est rencontré lors d’un stage de vélo », s’esclaffe-til. Depuis, la famille s’est agrandie avec Georgette, le… chien du couple. Ils ont déménagé dans le sud, à Monaco, comme le quart du peloton pro… Tant pis pour les ragots d’un choix patriotiquement discutable, sportivement évident,

par contre. « Nous apprécions énormément la qualité de vie sur le Rocher et, au-delà, dans le sud. Sophie a décroché un emploi de comptable à Monte-Carlo et, pour moi, c’est le pied, niveau terrains d’entraînement. Certains pensent que je n’aime que la pluie, en référence à certaines de mes victoires décrochées sous le déluge, mais j’apprécie aussi et surtout le soleil (rires). Par contre, à l’entraînement, je préfère rouler seul, afin de pouvoir gérer mes sprints en montagne comme je l’entends. » Les pourcentages, encore et toujours, ritournelle d’une vie monomaniaque, intégralement consacrée à cette passion devenue profession. « Je ne saurais pas rouler sans passion », assure le Limbourgeois, affable, posé. Sa mère le décrit comme « très calme, placide, mais têtu. Il sait ce qu’il veut et il fera tout pour l’avoir. » Alors, il pédale, s’entraîne, peaufine les moindres détails et persévère dans la douleur. Ses jambes crient, étouffées par l’acide lactique de ses efforts violents. Le visage déformé par l’intensité, c’est dans cette âpreté qu’il trouve le plaisir, laissant apparaître un homme en parfaite symbiose avec sa machine. Depuis 2012 et le début de sa carrière pro, Tim Wellens a déjà pédalé près de 55 000 bornes, dossard sur le maillot. Kilométrage à doubler, au minimum, avec les entraînements. Une vie de cycliste, un palmarès qui s’épaissit, des galons chez Lotto-Soudal, et, surtout, un potentiel arrivant à maturité, ayant encore bien des surprises à révéler, des courses à colorer. Avec les Gilbert, Van Avermaet, Wellens et compagnie, la Belgique est décidément une terre de cyclisme. Et Tim s’y pose en nouveau seigneur.

Dossier

Les

5 commandements

du cycliste Depuis 2011, les travailleurs sont de plus en plus adeptes du vélo pour se rendre au travail. Le succès du « vélo de société » s’explique entre autres par les plans cafétéria. L’année dernière, de très nombreuses sociétés ont investi dans les formules de leasing pour vélos et vélos électriques. Et les pouvoirs publics dans tout ça ? Investissent-ils suffisamment pour convaincre le Belge de se (re)mettre en selle ?

C’est la question qui a motivé les associations vélocipédiques GRACQ et Fietsersbond à rédiger un rapport sur le vélo. Tout a commencé par une vaste enquête en ligne. Les 7 000 cyclistes et non-cyclistes participants étaient invités à donner leur avis sur la politique actuelle en faveur du vélo. Les résultats ont été publiés fin février. 70 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles se déplaçaient toujours à vélo et seuls 8 % ont avoué ne jamais se servir de ce moyen de locomotion, avançant les prétextes les plus divers pour justifier ce choix. QUELS SONT LES BESOINS DU CYCLISTE ? Les résultats ont incité le GRACQ et le Fietsersbond à dresser le bilan de la situation actuelle et à inventorier les points perfectibles. Ils ont ainsi pu définir les besoins du (candidat-)cycliste belge. 1.

Des aménagements sécuri sants et confortables Le nombre d’accidents avec blessé(s)

impliquant au moins 1 cycliste continue malheureusement d’augmenter. Si l’on compare les années 2015 et 2016, on observe une hausse de 3 % (Source : IBSR). Rien d’étonnant donc à ce que 67 % des utilisateurs ne se sentent toujours pas en sécurité sur leur vélo. Près de la moitié des participants à l’enquête ont également reconnu éviter certains trajets par manque de voirie adaptée. Autrement dit, les aménagements de voirie et la sécurisation de celle-ci exigent encore beaucoup d’efforts et d’investissements. 2. Des parkings à vélo sécurisés Celui qui se déplace à vélo espère évidemment pouvoir le garer en sécurité une fois à destination. Près de la moitié des personnes interrogées ont indiqué qu’il était difficile de trouver des parkings adéquats. Même si la SNCB et le gouvernement fédéral ont déjà augmenté le nombre d’emplacements pour vélos à proximité des gares ferroviaires belges, les utilisateurs estiment que la sécurité de ces emplacements laisse encore à désirer. La police aussi devrait être plus vigilante afin de prévenir plus efficacement le vol de vélos, notamment en instaurant un registre national des vélos. 3. Entreprises favorables au vélo Le nombre d’employeurs comptant plus de 100 salariés et octroyant une

indemnité vélo est passé de 43 à 86 % en 10 ans, tandis que le nombre d’entreprises offrant un parking à vélos protégé est passé de 28 à 42 %. Les associations vélocipédiques estiment que, pour rendre le vélo encore plus attrayant pour le travailleur, il faut une indemnité vélo obligatoire (0,23 €/km) et un taux de déductibilité fiscale de 120 % pour tous les frais relatifs au vélo. 4. Connexion facile Le cycliste a aussi grand besoin de connexions faciles avec d’autres modes de transport. S’ils veulent promouvoir encore plus l’usage du vélo, les pouvoirs publics vont devoir consentir d’énormes efforts dans ce domaine. Actuellement, une personne sur quatre estime bénéficier d’un accès facile au train, tandis qu’une sur cinq réussit à combiner facilement son trajet à vélo avec le tram, le bus ou le métro. En revanche, il semblerait qu’il y ait encore trop peu de place dans les transports publics pour emporter son vélo. 5.

Un code de la route adapté au cycliste 60 % des personnes interrogées estiment que le Code de la route n’accorde pas assez d’attention aux cyclistes. Le code actuel a été conçu pour le trafic motorisé. Rien

d’étonnant, donc, à ce que le vélo électrique rapide ait très vite eu droit à un cadre légal. Les « speed pedelecs », comme on les appelle, sont désormais répertoriés comme des cyclomoteurs. En revanche, le vélo

fait encore trop souvent les frais de l’absence d’un cadre légal (âge pour rouler à vélo sur le trottoir, interdiction aux cyclomoteurs de classe B de circuler sur la piste cyclable en zone 50, etc.).

Le regain de popularité du vélo se confirme… Même si la Belgique est encore loin d’être un paradis pour les cyclistes, le vélo ne cesse de gagner en popularité, surtout pour se rendre au travail. C’est ce qui ressort du deuxième baromètre de la mobilité du partenaire RH Acerta. Celui-ci sondait notamment les habitudes du salarié belge en matière de déplacements pour se rendre au travail. Le vélo en est sorti grand vainqueur. Depuis 2011, le vélo a clairement le vent en poupe et séduit de plus en plus de navetteurs. Une tendance qui s’est encore confirmée en 2016. En effet, le nombre de travailleurs privilégiant régulièrement le vélo a encore augmenté de 13,1 % par rapport à 2015. En 2016, 20,6 % des travailleurs ont choisi ce mode de locomotion pour se rendre au travail. Les plans cafétéria ont contribué au succès du vélo d’entreprise. L’année dernière, de nombreuses sociétés ont investi dans les formules de leasing pour vélos et vélos électriques. Ces derniers ont permis de réduire l’impact de la distance au moment de choisir entre le vélo et un autre moyen de transport. « La congestion croissante du trafic et les ralentissements structurels ont également incité les travailleurs à chercher une alternative à la voiture. Le vélo apparaît comme une solution souvent très avantageuse du fait que le travailleur perçoit une indemnité vélo et qu’il ne subit plus le stress des embouteillages. L’avènement du vélo électrique permet aussi de parcourir de plus longues distances sans trop d’efforts », résume Dirk Wijns, directeur chez Acerta Consult. Et pourquoi ne pas combiner le vélo et un autre moyen de transport ? 0,5 % des travailleurs combinent vélo et train, tandis que 0,2 % combinent vélo et bus. Mais avec 7,8 %, la combinaison vélo-voiture privée est de loin la plus courante. Le travailleur opte pour l’un ou pour l’autre, en fonction du temps le matin. 11

Dossier

Un vélo en leasing chez ALD Automotive ? Pourquoi pas ? L’année dernière, un travailleur sur cinq a choisi le vélo comme moyen de locomotion pour se rendre au travail. Une tendance présagée par ALD Automotive il y a plusieurs années déjà, ce qui en fait aujourd’hui un fournisseur de solutions multiples en matière de mobilité.

Avec ALD companybike, l’un des produits de la gamme NewMobility d’ALD, vous pouvez acquérir un vélo en leasing, seul ou en combinaison avec une voiture. Cette solution verte est également avantageuse sur le plan fiscal. Il existe aussi ALD poolbike, une formule de « vélo

partagé ». Un parc de vélos est alors mis à la disposition des travailleurs de l’entreprise pour de petits déplacements professionnels sur et autour du site de la société. Un moyen de transport sain et écologique qui s’accompagne d’avantages fiscaux. Avec ces deux services, il semble qu’ALD Automotive ait visé juste. Fin février, la société avait déjà fourni 1 000 vélos en leasing à des sociétés de renom comme Atlas Copco, Proximus, Accenture… pour ne citer que celles-là. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à promouvoir le vélo auprès de leurs travailleurs. Un effort auquel ALD Automotive s’associe volontiers.

ALD COMPANYBIKE Avec l’ALD companybike, le client peut autoriser d’adjoindre un vélo à la voiture, dans les limites du budget alloué à la mobilité du travailleur. Le vélo peut également être proposé dans le cadre d’un plan cafétéria à tous les salariés d’une entreprise, même ceux qui n’ont pas droit à une voiture de société. Outre la location financière, ALD Automotive propose une formule full-service pour que le vélo reste en parfait état : assistance-dépannage, entretien et assurance (vélos de course et vélos en carbone exclus). Le bénéficiaire a toute liberté de choix dans la gamme proposée par les ma-

gasins B2bike. La gamme inclut les marques premium Trek, Cortina, Koga et Gazelle. Il n’y a pas de restrictions quant au type de vélo. Citybike, VTT, vélo pliable… la gamme inclut même des vélos électriques. Bref, l’utilisateur choisit librement le vélo qui lui correspond le mieux.

(domicile-lieu de travail, déplacements professionnels et usage privé). Le chemin du travail et les déplacements professionnels sont également exonérés d’ONSS, tant pour l’employeur que pour le travailleur. En cas d’utilisation privée, employeur et travailleur sont toutefois soumis à l’ONSS.

Avantages en tous genres Opter pour un vélo d’entreprise comporte d’innombrables avantages, à commencer par de solides économies sur le carburant et sur les frais d’entretien des véhicules à moteur. Cela profite aussi à la mobilité, car le vélo permet d’éviter les embouteillages en ville, surtout aux heures de pointe. Le vélo est également bénéfique pour notre santé… et notre planète. Et enfin, il s’avère aussi très intéressant sur le plan fiscal.

Dernier avantage fiscal pour l’employeur, et non des moindres : en cas de leasing financier, le vélo bénéficie d’un taux de déductibilité fiscale de 120 %.

En effet, le fisc a exonéré le vélo de tout impôt ou taxe. Cela signifie que ni l’employeur ni le travailleur ne doivent payer de précompte professionnel, quel que soit l’usage auquel le vélo est destiné

ALD POOLBIKE Sur et autour du site de l’entreprise, on a trop souvent tendance à prendre la voiture pour de petits déplacements, là où le vélo apparaît comme une alternative logique. C’est précisément pour ces petits trajets qu’ALD Automotive a imaginé la formule ALD poolbike. Six vélos prêts-à-l’emploi Avec sa formule ALD poolbike, ALD Automotive incite à privilégier le vélo pour les petits déplacements (profes-

sionnels). L’ALD poolbike compte six vélos hommes et/ou dames de qualité supérieure et équipés de sacoches pratiques pour faciliter le transport du matériel essentiel, comme un ordinateur portable, une tablette ou un carnet de notes. Ces vélos sont entreposés dans un élégant abri à vélo, que l’entreprise peut personnaliser en y apposant son logo. La formule inclut une assurance, une assistance-dépannage et l’entretien des vélos. Apportez votre pierre ‘verte’ à l’édifice Les avantages de l’ALD poolbike sont incontestables. En plus d’être salutaire pour la santé de l’utilisateur, ce petit effort lui permet de participer à la lutte contre le réchauffement climatique. La formule est avantageuse pour l’employeur aussi. En effet, en optant pour un poolbike, il réduit le budget global de la mobilité. Sans compter que les frais sont 100 % déductibles fiscalement, puisque les vélos ne sont utilisés que pour des déplacements professionnels. 13

Dossier

Proximus opte pour le vélo en tant qu’alternative verte En adoptant des budgets de mobilité et d’autres plans en la matière, Proximus a décidé en 2010 de porter un autre regard sur la mobilité de ses collaborateurs. Depuis l’année dernière, l’opérateur de télécommunications entend également séduire et convaincre les salariés qui ne disposent pas d’une voiture de société. Pour ce faire, ils ont opté pour le leasing de vélos, en collaboration avec ALD Automotive.

Michaël De Meyer, directeur des RH Compensation & Benefits : « Avec les plans de mobilité adoptés il y a sept ans, nous voulions offrir à nos collaborateurs la liberté de déterminer euxmêmes et avec un maximum de flexibilité la façon dont ils veulent dépenser leur budget mobilité. Ainsi, les salariés disposant d’une voiture de société peuvent choisir la quantité de carburant dont ils souhaitent créditer leur carte ou décider de l’utilisation d’un parking ou non. La palette de choix a été élargie et améliorée au fil des années afin d’offrir aux collaborateurs la formule de mobilité la plus large possible. » L’année dernière, Proximus a franchi un pas de plus. « Nous avons intégré un millier de collaborateurs ne bénéficiant pas de voiture de société dans notre plan mobilité en leur allouant un budget mobilité virtuel qu’ils peuvent dépenser à leur guise. Si leur choix se limite au bus ou au train, cela ne change toutefois pas grand-chose par rapport à leur

situation antérieure, car ils avaient déjà droit à un abonnement de train ou de bus. D’où notre décision d’y ajouter la possibilité d’opter pour un vélo en leasing. Ces collaborateurs peuvent donc désormais opter pour les transports publics et/ou le vélo. » Si Proximus a choisi de collaborer avec ALD Automotive, c’est surtout pour le rapport qualité/prix du service proposé par la société de leasing. « Nous avons comparé les fournisseurs sur la base de plusieurs critères comme le service, le prix, les formules… et sommes arrivés à la conclusion qu’ALD Automotive proposait un produit très attrayant à un prix compétitif », ajoute notre interlocuteur. Dans le courant de l’année, Proximus et ALD Automotive ont discuté des modalités d’intégration de l’ALD companybike. Une fois les derniers détails convenus, les premiers vélos ont été livrés en début d’année. « Pas moins de 145 collaborateurs ont déjà souscrit au vélo en leasing. Rappelons, car c’est important, que dans un premier temps, nous n’avons proposé cette formule qu’à un groupe-pilote de collaborateurs ne disposant pas de voiture de société. Nous n’en sommes pas encore à la combinaison voiture de société/vélo. Cela viendra peut-être. Les premières réactions sont très positives. Il s’agit évidemment de personnes qui, dans les limites de leur budget mobilité, ont volontairement opté pour le vélo et qui sont donc convaincues par le concept du vélo en leasing », conclut Michaël De Meyer.

« Pas moins de 145 collaborateurs ont déjà souscrit au vélo en leasing. »

Driven by e-motion. hybrid Plus d’émotions, moins d’émissions : la meilleure des solutions. En tant que responsable de fleet, vous êtes à la recherche des meilleures solutions pour votre entreprise. Vous voulez que chacun dispose d’une voiture performante et confortable, mais vous avez aussi toujours un œil sur les coûts. Avec son design raffiné, son niveau d’équipement des plus généreux, ses émissions réduites et sa consommation de carburant extrêmement faible, la Hyundai IONIQ hybride répond à toutes vos attentes. D’autant plus que la garantie de 8 ans sur la batterie Lithium-Ion Polymère* vous promet des années de conduite sans souci. D’un point de vue fiscal également, vous bénéficiez de nombreux avantages : une déductibilité fiscale jusqu’à 90%, un ATN intéressant, une taxe de circulation minimale, une TMC particulièrement basse… Tout cela se traduit par un Total Cost of Ownership très avantageux. Vous comprendrez dès lors pourquoi ce petit bijou d’élégance et de technologie est la voiture de demain. Découvrez la Hyundai IONIQ hybride sur Hyundai.be

(L/100KM): 3,4 - 3,9 • CO2 (G/KM): 79 - 92

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Mobility

Énergies alternatives

Le point sur les nouvelles technologies Le moteur à combustion est appelé à disparaître. La technologie traditionnelle, inventée en 1885 par Gottlieb Daimler, ne parvient plus à répondre à la problématique toujours plus complexe de la mobilité. La sévérité croissante de la législation en matière de CO2 et les efforts de sensibilisation aux questions climatiques poussent les conducteurs à se tourner vers des modes d’alimentation différents. Mais sont-ils meilleurs pour autant ?

Pour se faire une idée claire de la concurrence et des perspectives d’avenir de ces modes d’alimentation alternatifs (hybride, électrique, CNG, pile à combustible), ALD Automotive a récemment commandé une enquête au célèbre bureau d’études Frost & Sullivan. Il en est ressorti qu’en Europe, les voitures diesel étaient responsables de 80 % des émissions de NOx imputables au trafic, un gaz toxique qui aurait été à l’origine de près de 75 000 décès prématurés. Si, si… vous avez bien lu : 75 000. Cette statistique hallucinante, ajoutée au changement climatique, cause énormément de tracas l’UE. En réaction, l’UE souhaite accélérer le processus de « verdissement » du parc automobile en bridant

le taux moyen d’émission de CO2 des constructeurs automobiles. D’ici 2021, les modèles des constructeurs ne pourront plus émettre que 95 g/km en moyenne, soit nettement moins que le plafond actuel de 130 g/km. Pour cela, il faut ramener la consommation moyenne d’une voiture de 5,6 litres/100 km à 4,5 litres/100 km, un gain que la majorité des constructeurs ne pourront réaliser qu’en se tournant vers des sources d’énergie alternatives. Oublions donc, le temps de cet article, la traditionnelle préférence du Belge pour le diesel et vérifions, sans attendre 2021, si ces formes d’alimentation alternatives peuvent – aujourd’hui déjà – apporter une solution valable.

HYBRIDE Le moteur à combustion mis au point par Daimler à la fin du XIXe siècle n’était pas vraiment un modèle d’efficacité. Les pertes de rendement étaient énormes et les vibrations insupportables. Quant au niveau sonore des premiers moteurs thermiques, il n’avait rien à envier à celui d’une locomotive à vapeur. Depuis lors, les constructeurs automobiles ont tout fait pour pallier les inconvénients typiques des moteurs à combustion, sans pour autant remettre en question la technologie même de ces moteurs. Pour vous donner une idée, les moteurs diesel de dernière génération affichent un rendement énergétique de 38 %, alors qu’un moteur électrique utilise en moyenne 90 % de l’énergie générée. Par ailleurs, la puissance maximale d’un moteur électrique est disponible dès l’allumage, tandis qu’un moteur à combustion doit attendre d’avoir atteint son régime de croisière avant de pouvoir délivrer sa puissance maximale. Les moteurs conventionnels et les moteurs électriques sont-ils dès lors

complémentaires ? Dans un certain sens, oui… et cela n’a pas échappé à certains constructeurs automobiles. En 1997, Toyota se jetait à l’eau en lançant sa Prius, la première voiture véritablement hybride produite à grande échelle. La Prius était équipée à la fois d’un moteur à essence et d’un moteur électrique. En fonction des conditions, ces deux moteurs pouvaient être activés ensemble ou séparément. Ce faisant, Toyota combinait le meilleur de deux mondes : l’autonomie d’un moteur thermique classique, assisté à faible vitesse ou à régime variable par un moteur électrique zéro émission. C’est en tout cas ce qu’elle promettait sur papier. Les voitures hybrides sont équipées de systèmes de transmission extrêmement complexes. C’est surtout le passage d’un moteur à l’autre qui semble poser problème. Encore aujourd’hui, les hybrides pâtissent de ce qu’on appelle « l’effet moulin à café », où le moteur à essence monte inutilement dans les tours lorsque tout à coup, le (relativement modeste) moteur électrique ne peut plus assurer.

L’Europe veut accélérer le processus de « verdissement » du parc automobile en bridant le taux moyen d’émission de CO2 des constructeurs automobiles.

Mobility

HYBRIDE PLUG-IN Afin de résoudre le manque d’autonomie des hybrides en mode électrique, les constructeurs proposent depuis quelques années des « hybrides plug-in ». Il s’agit de voitures hybrides équipées d’une puissante batterie supplémentaire, laquelle ajoute environ 50 kilomètres sans émissions à l’autonomie standard. L’inconvénient, c’est que cette batterie doit être rechargée après utilisation via une prise de courant ordinaire ou via une borne de chargement (rapide). Ce qui rend les hybrides plug-in particulièrement intéressantes pour le marché de flotte, c’est le régime très favorable dont elles bénéficient dans les mesures de consommation NCEC. L’Audi Q7 e-Tron – un gros SUV de 373 ch – en est un exemple éloquent. Consommation moyenne normative (en théorie) : 1,7 litre aux 100 kilomètres, soit 46 g/km de CO 2 , trois fois moins qu’un Q7 équipé d’un moteur diesel traditionnel.

Nous n’allons pas nous attarder sur l’objectivité très contestée des tests de consommation NCEC, mais ces chiffres nous invitent à aborder un thème nettement plus important : l’impact du conducteur sur la consommation réelle. Il va de soi que, sur le terrain, un SUV consommera plus que 1,7 litre/100 km comme annoncé sur papier. Combien de plus ? Cela dépend du conducteur ! Profitons-en pour dépasser un autre préjugé : non, une voiture hybride n’est pas condamnée à rouler à la vitesse d’un escargot ! Il faut simplement que le conducteur « comprenne » la technologie afin d’en tirer le meilleur parti. Il doit s’interdire les accélérations brutales au démarrage, afin d’éviter que le moteur à essence doive intervenir pour fournir plus de puissance, et anticiper suffisamment, pour récupérer un maximum d’énergie cinétique lors de la décélération. S’il applique ces quelques règles élémentaires, il profitera très vite et pleinement des qualités indéniables de la transmission hybride.

CNG (GAZ NATUREL COMPRESSÉ) Toutes proportions gardées, le nombre de voitures roulant au gaz naturel a explosé en 2016, passant de 656 unités en 2015 à 2 138 l’année dernière. Attention ! Il ne faut pas confondre le gaz naturel compressé (CNG pour Compressed Natural Gas) et le LPG. Le CNG est un gaz naturel stocké sous une pression de 200 bars. Moins dangereux que le LPG et sensiblement plus léger que l’air, le CNG se dissipe rapidement dans l’air, ce qui réduit les risques d’explosion en cas de fuite éventuelle. De ce fait, les véhicules équipés au CNG sont autorisés dans les parkings souterrains. Le CNG est injecté dans un moteur à combustion fort semblable à un moteur à essence conventionnel. Les moteurs à CNG s’en distinguent toutefois par leur caractère moins polluant. En effet, ils émettent jusqu’à 95 % de particules en moins, ainsi que 27 % de CO2 en moins par rapport à un moteur à essence classique et 12 % de CO2 en moins par rapport à un moteur diesel. De plus, le CNG est actuellement moins cher au kilo qu’un litre d’essence (0,89 €/kg contre 1,34 €/litre, données au 24/03).

Dans la foulée de Tesla, Nissan et Renault, les grands constructeurs allemands commencent aussi à miser massivement sur la technologie électrique.

Les moteurs au CNG promettent des prestations quasi identiques, sont nettement moins bruyants et seraient même plus résistants à l’usure que leurs homologues à essence ou diesel. Mais comme tout carburant alternatif, le CNG a aussi ses inconvénients. Ainsi, un litre de carburant délivre environ 10 kWh d’énergie, un kilo de CNG en délivre cinq fois moins. D’où un rayon d’action inférieur de quelques centaines de kilomètres, une lacune partiellement compensée par un réservoir à essence de réserve. Autre problème : celui du stockage. Dans le véhicule, le CNG est stocké dans un réservoir à gaz situé dans le plancher, à côté du réservoir à carburant ordinaire. Cette solution est encombrante et coûteuse (à motorisation équivalente, comptez un supplément de 2 000 euros). Reste enfin la question de la valeur résiduelle, actuellement difficile à prédire.

ELECTRICITÉ Et nous voici arrivés à la dernière alternative, sans doute la plus prometteuse, mais aussi la moins prévisible : l’électricité. Malgré l’augmentation spectaculaire du nombre de voitures électriques au sein du parc automobile belge (+ 54 % en 2016), les chiffres absolus restent faibles (à peine 2 235 unités). Le bureau Frost & Sullivan prédit toutefois une forte accélération dans les années à venir et avance que le marché européen de voitures « électriques » (hybrides + électriques) devrait passer de 2,8 millions de véhicules en 2016 à 16 millions d’ici 2025. Avant l’arrivée de Tesla, l’industrie automobile n’avait pas de réponse toute prête aux deux principaux handicaps de la voiture électrique, à savoir son autonomie limitée et ses (trop) longs délais de chargement, deux obstacles imputables essentiellement à la technologie des batteries. Mais au vu des derniers développements technologiques et des promesses de nos pouvoirs publics d’installer rapi-

dement une infrastructure de chargement correcte, il semblerait que la roue soit en train de tourner. Les voitures électriques ont vu leur rayon d’action réel augmenter de 150 km (juste de quoi rouler de point de charge en point de charge) à 250-300 km, ce qui est déjà nettement plus rassurant. Dans la foulée de Tesla, Nissan et Renault, les grands constructeurs allemands commencent aussi à miser massivement sur la technologie électrique. Tous travaillent sur leur propre gamme électrique (BMW propose depuis un certain temps déjà sa série i, Mercedes planche sur une génération EQ, Volkswagen envisage un revirement spectaculaire après le « dieselgate » et même Audi a confirmé le lancement de trois modèles électriques d’ici 2020, ndlr). Un pas de plus qui devrait booster la voiture électrique dans les prochaines années. Espérons que cette augmentation d’échelle ne conduira pas seulement à l’accélération des progrès technologiques, mais aussi et surtout à une baisse de prix…

Evasion

Remonter le temps dans l’Avesnois À deux pas de la frontière belge, à 120 kilomètres de notre capitale, s’étend le parc naturel de l’Avesnois. Prairies bocagères, forêts de feuillus, rivières sinueuses, moulins à eau idylliques, kiosques au cœur des villages, oratoires en pierre bleue… La seule constante de ce domaine naturel, c’est sa diversité.

Avec ses cloisons forestières et ses vestiges architecturaux, le bocage avesnois présente une identité paysagère propre. Les nombreuses prairies, cloisonnées de façon naturelle par des haies-frontière, des feuillus ou de petites rivières abritent de paisibles vaches, trop heureuses de paître dans un tel écrin de verdure. On leur doit d’ailleurs une grande variété de produits laitiers locaux, dont le fameux fromage de Maroilles, le plus connu des produits d’exportation de la région. MAROILLES Depuis le Moyen Âge, à l’époque où les trois grosses abbayes de Maroilles, Liessies et Saint-Michel faisaient encore autorité, le paysage n’a quasiment pas changé. Au VIIe siècle, les moines bénédictins s’étaient établis à Maroilles. D’après la légende, l’abbé Humbert aurait été le premier fromager. Tous les paysans de la région avaient l’obligation de faire du fromage le 24 juin avec le lait

du jour. Ils devaient ensuite l’affiner (le laisser mûrir) pour le livrer à l’abbaye au plus tard le 1er octobre, date de la Saint-Rémi. Fort et odorant, ce fromage dont le délai de maturation est de cinq à quinze semaines, s’est vu décerner en 1965 le label « Appellation d’Origine Contrôlée », à l’instar du roquefort et du camembert. Son parfum typique provient du sous-sol et du rôle essentiel des moisissures qui y règnent. En toute logique, de très nombreux plats régionaux intègrent du fromage de Maroilles, comme la Flamiche au Maroilles, par exemple, une savoureuse quiche à déguster sur place ou à ramener chez soi. La région vit en partie de ses produits régionaux. En plus du Maroilles, elle propose aussi la boulette d’Avesnois, un fromage particulièrement piquant. Sans oublier les pommes et le cidre, le foie gras et diverses bières locales. Autant de spécialités que vous pouvez acheter à Maroilles, notamment dans

SMPNRA/Marc.Grzemski

Le paysage n’a quasiment pas changé depuis le Moyen-Âge.

les Caves de l’Abbaye, un vestige de l’abbaye, de même que diverses autres spécialités régionales.

en fortifiant leurs églises à l’aide de donjons massifs, de tours de guet et de meurtrières.

MEURTRIÈRES Plusieurs promenades balisées démarrent de Maroilles. Long de 9 km, le « Circuit des Renoncules » part du très beau moulin à eau de Maroilles et vous emmène à la découverte d’un paysage verdoyant et légèrement ondulant. À proximité immédiate, le bois de Mormal, une des plus belles forêts du Nord de la France, offre 50 km de sentiers et plusieurs aires de pique-nique sur une superficie de 20 000 hectares.

IL Y A 2.000 ANS À BAVAY… Et si vous souhaitez remonter encore plus loin dans le temps, nous vous conseillons de visiter le plus grand forum antique de France jamais mis à jour, à Bavay. Un site de 2,5 hectares vous invite à venir vous perdre dans le cœur de la capitale des Nerviens. En cas d’intempéries, vous pourrez vous abriter à l’intérieur du musée. Représentations des dieux de l’époque, chapiteaux corinthiens, mosaïques… le quotidien de cette ville ancestrale reprend vie grâce à la formidable collection du musée. Le parcours invite les enfants à découvrir la vie des enfants et des habitants de l’époque, tandis que le film en 3D « Retour à Bagacum II » vous permet d’en apprendre davantage sur les conditions de vie d’alors et de vivre des aventures intemporelles.

À 20 km de Maroilles se trouve Le Quesnoy, un modèle de ville fortifiée. On peut en faire le tour à pied, en longeant les cinq kilomètres de remparts et de bastions coniques. Au sud de Maroilles, vous pouvez emprunter la route des églises fortifiées de Thiérache. À défaut de châteaux forts, les habitants se protégeaient

Vous envisagez une excursion en Avesnois ? Vérifiez la présence des documents de bord et des accessoires obligatoires. • • • • • • • •

Attestation d’assurance Certificat d’immatriculation Certificat de conformité Formulaire européen de déclaration d’accident Trousse de secours Triangle de sécurité Gilets de sécurité Extincteur

Chargez le coffre de façon rationnelle. •

Rentabilisez l’espace du coffre •

Placez les objets les plus lourds vers le bas, le plus près possible des roues.

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Privilégiez sacs et valises et surtout, évitez les objets en vrac.

•

Porte-bagages ou coffre de toit ? •

Plus sûr et plus aérodynamique, le coffre de toit permet en plus de réduire la consommation.

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Vélos •

Les vélos doivent être transportés à l’aide d’un porte-vélos à monter sur le toit ou sur l’attache-remorque.

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De préférence à l’arrière pour réduire la consommation du véhicule.

Gastronomie

Profiter d’un moment en terrasse sans remords Il suffit d’un peu de soleil et d’une remontée des températures pour que les terrasses belges refassent le plein. Rien de tel en effet qu’un cocktail rafraîchissant pour se détendre quelques heures et profiter de l’instant présent, le nez chaussé de lunettes de soleil. Oui, mais après, il faut reprendre le volant ! Heureusement, les bars sont de plus en plus nombreux à proposer une carte de cocktails et autres boissons sans alcool. Réservons donc un bon accueil à ces « mocktails » !

L’EMBARRAS DU CHOIX Le bar à cocktail NINE est situé en plein cœur du centre historique d’Anvers, sous l’œil protecteur de la cathédrale Notre Dame. Aménagé avec style dans un bâtiment de plus de 200 ans, l’endroit se veut avant tout convivial. Et c’est avec passion et créativité que les barmen imaginent et préparent des cocktails composés d’ingrédients frais du jour. L’équipe vous propose évidemment tous les incontournables, mais aussi une série de créations propres et des recettes saisonnières. Votre cocktail préféré n’est pas à la carte ? Pas de problème… on vous le mixera sur demande. Depuis des années déjà, la carte propose une jolie sélection de cinq boissons non alcoolisées, avec possibilité aussi de commander une composition de votre choix. NINE a également consacré une page entière aux boissons faiblement alcoolisées. L’idéal si l’alcool a tendance à vous monter à la tête ou si vous devez reprendre la route ! Pour les chaudes soirées d’été, le bar propose deux agréables terrasses, véritables oasis de calme et de sérénité. De quoi vous faire oublier que vous vous trouvez en plein centre d’une des plus grandes villes flamandes.

Cocktails at NINE Lijnwaadmarkt 9 2000 Anvers Heures d’ouverture : Mardi et mercredi de 18h à 24h Jeudi et vendredi de 18h à 1h Samedi de 15h à 1h Dimanche de 15h à 24h

UN PETIT GOÛT DE ‘REVIENS-Y’ Comme son nom l’indique, le JAT’ est un établissement trendy typiquement bruxellois. Il s’agissait, à l’origine, d’un bar à café, mais la carte s’est considérablement étoffée depuis. À l’angle de la rue de Namur et de la rue de Brederode, il fait bon s’attabler et observer les passants en dégustant une savoureuse boisson. Il y en a pour tous les goûts : vous y trouverez évidemment une déclinaison des cafés les plus divers, mais aussi une quantité de jus de fruits frais pressés, de milkshakes préparés minute et un thé glacé maison dont vous nous direz des nouvelles. Une petite faim ? Laissez-vous tenter par un délicieux bagel, un cupcake, une part de tarte ou un brownie. Ne vous étonnez surtout pas s’ils ont un goût de « trop peu » !

ENVIE DE SE TAPER QUELQUES TAPAS ? Rien de tel en été qu’un bar à tapas à l’ambiance typiquement familiale, proposant aussi une belle carte de boissons. Sur une des plus chouettes places de Liège, à l’ombre d’arbres centenaires, vous siroterez une composition que les barmen de La Bodega préfèrent garder secrète. Ceux qui préfèrent éviter l’alcool ne rentreront pas le gosier sec non plus. Tout cela vous a donné faim ? Plongez dans l’ambiance espagnole et composez votre menu à partir d’un choix original de tapas maison. Vous ne serez pas déçu. ¡ Viva España !

JAT’ rue de Namur 28 1000 Bruxelles

La Bodega Place du Marché 37 4000 Liège

Heures d’ouverture : Du lundi au vendredi de 8h à 19h Samedi et dimanche de 9h à 19h

Heures d’ouverture : Du lundi au dimanche de 11h à 22h

Secouez… secouez… ! Tout cela vous a donné soif ? Pour ne pas vous laisser sur votre faim, nous vous proposons deux cocktails peu ou non alcoolisés, mais néanmoins savoureux. Merci à Cocktails at NINE pour avoir accepté de partager ces recettes avec nous.

Black Swan (sans alcool) • • • •

5 cl de jus de pamplemousse 5 cl de jus d’ananas 3 cl de sirop de thé Lapsang 2 cl de jus de citron

Passez au shaker et servez sur glace pilée Décorez le verre avec des morceaux d’ananas et de pamplemousse.

Vermouth Cobbler (peu alcoolisé) • • • • • • • •

1 cl de jus d’orange 1 cl de jus de pamplemousse 1 cl de jus d’ananas 1 cl de jus de citron 1 cl de sirop de betterave rouge 1,5 cl de vermouth Falset 3,5 cl de vermouth Carpano Antica Formula Coupez au champagne

Passez au shaker et servez sur glace pilée Ajoutez des morceaux de pamplemousse, d’ananas, d’orange, quelques framboises et une branche de thym (légèrement torréfiée)

Detente

Un roman pour vous évader cet été !

Une douce brise estivale. Un ciel bleu radieux. Un siège confortable. Un délicieux verre de vin ou un cocktail rafraîchissant. Et pour parfaire ce tableau idyllique... un livre passionnant pour vous évader. SMILE a sélectionné pour vous quelques romans qui valent sans aucun doute la peine d’être ouverts cet été.

JANE GARDAM – LE MAÎTRE DES APPARENCES Les talents de Jane Gardam (88 ans) sont connus et reconnus par ses collègues Hilary Mantel et Ian McEwan. En Allemagne, Jane Gardam est une grande dame depuis plus d’un an. Aujourd’hui, c’est à notre tour de succomber. L’homme irréprochable dans « Le maître des apparences » s’appelle Edward Feathers, un homme sans histoire dont le seul surnom – Filth = Failed In London, Try Hong Kong (Échec à Londres, Essayez Hong Kong) – ne fait pas honneur au gentleman. Or, Feathers s’avère maître dans l’art de dissimuler les déceptions, obsessions et failles inavouables.

BERNARD MINIER – NUIT Une plateforme pétrolière, la Mer du Nord, une inspectrice norvégienne, une tempête, un tueur, le petit Gustave et l’enquêteur Martin Servaz. Voici les ingrédients de ce nouveau thriller de Bernard Minier. Une enquête haletante mettant au jour le véritable visage des gens face à la peur. Une œuvre précise, à l’ambiance lourde et humide, une immersion dans une atmosphère envahissante, sollicitant tous les sens. Nous vous conseillons également Glacé, roman précédent de Minier, dans lequel apparaissent déjà certains des intervenants !

PAULA HAWKINS –INTO THE WATER Après l’immense succès de « La fille du train », Paula Hawkins signe un nouveau roman baptisé « Into the water ». L’histoire se déroule dans une petite ville. Lorsque les corps d’une mère célibataire et d’une adolescente sont retrouvés au fond d’une rivière à quelques semaines d’intervalle, l’enquête en cours révèle un marécage de secrets. Tout comme « La fille du train », « Into the water » repose sur une compréhension profonde des instincts humains et les dommages qu’ils peuvent causer.

ELENA FERRANTE – CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI RESTE Troisième opus de l’Amica Geniale, « Celle qui fuit et celle qui reste » poursuit sur la lancée des 5 millions d’exemplaires vendus par Elena Ferrante dans le monde. Cette écrivaine romaine, restée très longtemps dans l’anonymat, relate en parallèle l’histoire de deux femmes, Elena et Lila, très différentes l’une de l’autre. Un portrait en miroir, teinté de déterminisme social, de politique, de féminisme, le tout dans une Italie gangrénée par la Camorra, dans une ville de Naples en proie à de profondes mutations. Un livre intense, prenant, à lire avec passion. Nous ne pouvons que vous conseiller d’avaler cette saga napolitaine par son commencement : Enfance, adolescence et Le nouveau nom.

GUILLAUME MUSSO – LA FILLE DE BROOKLYN En attendant la sortie du prochain roman de l’un des plus prolixes des écrivains français, posez donc les yeux sur sa dernière œuvre en date, La fille de Brooklyn. Comme à son habitude, Musso égrène les faits en apparence insignifiants comme une succession de nœuds narratifs qu’il dénoue de façon désarmante. Dans cette histoire, le secret est central, tout comme l’interprétation que les uns et les autres se font de signes. Une histoire où le temps, l’argumentation, la vérité et l’innocent entrent en collision.

SERGE JONCOUR – REPOSE-TOI SUR MOI Une histoire d’amour qui nous rappelle le film Fenêtre sur cour. Ludovic, ex-joueur de rugby, d’origine rurale, travaillant dans le recouvrement de dettes, costaud et maladroitement intimidé par la gent féminine. Il partage la même cour intérieure qu’Aurore, une jeune styliste désarçonnée par les clichés de la vie moderne. Un roman contemplatif de personnages en équilibre instable, dont la seule porte de sortie n’est autre que la passion. Amateurs de romans amoureux mielleux, passez votre chemin ! Joncour décrit les sentiments avec beaucoup de justesse.

HANYA YANAGIHARA – A LITTLE LIFE « Un livre qui transperce l’âme », selon la presse, qui a attribué cinq étoiles à « A little life » de Hanya Yanagihara. Nous ne pourrions pas mieux présenter ce best-seller. Ce deuxième ouvrage de l’auteure américaine aux origines hawaïennes et coréennes est grandiose. Yanagihara suit pendant quarante ans la vie de quatre amis qui, après le collège, cherchent leur voie à New York : Willem, l’acteur ; JB, l’artiste ; Malcolm, l’architecte et Jude, l’avocat. L’histoire débute de manière agréable, mais devient de plus en plus sombre.

ELAN MASTAI – ALL OUR WRONG TODAYS Roman de science-fiction du scénariste canadien Elan Mastai, qui fait ses débuts littéraires. Dans « All our wrong todays », le lecteur fait connaissance avec Tom Barren, le fils maladroit d’un génial inventeur. L’histoire se déroule en 2016 : l’humanité vit dans un beau paradis techno à coups de voitures volantes, de robots médicaux et d’avocats non périssables. Le hasard et la malchance font que le fiston devient le premier chrononaute, autrement dit voyageur dans le temps, à bord de la machine de son père et est téléporté en 1965. Sauf que Tom bascule en 2016 et fait disparaître sa réalité pour faire surgir la nôtre à la place.

SMILE VOUS OFFRE VOTRE ROMAN FAVORI ! Vous avez envie de dévorer l’un de ces romans cet été ? Cela tombe bien : SMILE offre 5 chèques-cadeaux de 20 euros à valoir à la Fnac. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’envoyer par e-mail la réponse correcte à la question ci-dessous à marketing.be@aldautomotive.com. Les vainqueurs seront contactés par e-mail. Ce concours sera clôturé le 21 juin 2017 à 23h 59. Question : Quel lest le titre du roman qui a révélé l’écrivaine Paula Hawkins au grand public ? Question subsidiaire: Combien de personnes prendront part à ce concours ? 25

Environnement

Sea2see

Du filet de pêche aux lunettes de soleil Nos mers et nos océans charrient des millions de tonnes de déchets. Un véritable fléau aux yeux de la société. Sauf pour l’entreprise Sea2see, qui y a vu un certain potentiel. Depuis peu, ils transforment en effet les anciens filets de pêche en lunettes de soleil très tendance.

posés au large du littoral barcelonais à l’intention des pêcheurs désireux de se débarrasser de leurs vieux filets. Dès qu’ils sont pleins, ils sont ramenés à terre. C’est là que commence la transformation proprement dite, du « recycling » à l’« upcycling ».

Chez Sea2see, ils appellent cela l’« upcycling », l’idée étant de revaloriser les déchets pour en faire un produit haut de gamme. Le directeur et fondateur de l’entreprise, François Van Den Abeele, se trouvait à Barcelone lorsque cette lumineuse idée lui est venue. « Je suis fasciné par l’océan », explique-t-il. « J’aime surfer et nager à Barcelone. Il faut être en mer pour réellement prendre conscience du problème des déchets plastiques dans l’eau. »

Il faut compter deux à trois mois pour transformer les déchets plastiques en lunettes de soleil. En effet, avant que le plastique soit prêt pour la fabrication, il doit être trié et lavé. Toutes les variétés de plastique ne se prêtent pas à la production de lunettes de soleil. Sans parler du problème des couleurs des déchets. Le plastique est ensuite broyé, fondu et pressé, avant d’être moulé pour la fabrication de montures de lunettes de soleil.

Van Den Abeele se concentre surtout sur les vieux filets de pêche. Tous les mois, il ramasse à Barcelone près de 10 tonnes de matériel de pêche abandonné pour le transformer en lunettes de soleil. Sea2see récolte les déchets plastiques dans des conteneurs dis-

Pourquoi des lunettes de soleil ? Ce choix est apparu comme une évidence à notre interlocuteur. Avec ses lunettes, il veut surfer sur la vague des médias sociaux avec un produit égotique par excellence. « Les gens affichent ce qu’il y a de plus beau et de meilleur sur les médias sociaux.

J’espère qu’avec nos lunettes, ils affirmeront leur préoccupation pour l’environnement. Notre produit est bien plus qu’un simple accessoire de mode… il symbolise une prise de position, un choix de vie. Par ailleurs, les lunettes de soleil sont largement partagées sur les médias sociaux. Ça me permet de savoir ce que les gens en pensent. » www.sea2see.org

« Il faut être en mer pour réellement prendre conscience du problème des déchets plastiques dans l’eau. »

F O R D

M O T O R

C O M P A N Y

P R É S E N T E

NOTRE GAMME PREMIUM : LE FORD S-MAX VIGNALE ET LA FORD MONDEO VIGNALE. À D É C O U V R I R S A N S AT T E N D R E S U R V I G N A L E . F R . F O R D . B E

FORD S-MAX VIGNALE

FORD MONDEO VIGNALE

ATN net(1)

L/100 KM

à partir de

CO2

ATN net(2)

à partir de

152,66€

5,0

129

109,81€

4,3

112

CO2

FORD VIGNALE

S-MAX VIGNALE: 5,0-7,9 L/100 KM. 129-180 G/KM CO2. MONDEO VIGNALE: 4,3-7,6 L/100 KM. 112-176 G/KM CO2.

Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Pour plus d’informations, renseignez-vous auprès de votre distributeur Ford et rendez-vous sur notre site www.fr.ford.be/FleetLeasing. (1) Basé sur le Ford S-Max Vignale 1.5 EcoBoost – 160 cv. (2) Basé sur la Ford Mondeo Vignale 2.0 TDCi – 150 cv. Le calcul de l’Avantage net mensuel se fonde sur le taux maximal de précompte professionnel de 53,5%. Ces valeurs sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Ford Motor Company SA en cas de différence entre l’Avantage indiqué et l’Avantage finalement obtenu. Spécifications des véhicules affichés non représentatives. Ford Vignale disponible exclusivement dans les FordStores. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement. ford.be

4,6 - 8,2 L/100 KM •120 -186 G CO2/KM

Informations environnementales AR 19/3/2004 www.mercedes-benz.be – Donnons priorité à la sécurité. 3ème rangée de sièges pour les enfants d’une hauteur maximale de 115 cm.

La nouvelle Classe E Break avec 7 places. Un chef-d’œuvre en matière d’aménagement de l’espace. Au volant de la nouvelle Mercedes Classe E Break, vous avez un avant-goût de la conduite de demain. Cela, vous le savez déjà. Mais ce qui vous ne savez peut-être pas, c’est que ce chef-d’œuvre d’intelligence est équipé d’une troisième rangée de sièges en option. Dès maintenant, ce puissant concentré de technologie est donc aussi disponible avec 7 places.