Magazine de l’Automobile Club de Suisse by ACS Automobil Club der Schweiz

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votation sur les routes nationales : Quelle déception !

la votation du 24 novembre a révélé une triste réalité : une partie de la population suisse n’a pas compris l’urgence d’améliorer notre réseau autoroutier. Ce manque d’adhésion empêche de garantir un développement durable et de soutenir l’économie pour l’avenir de tous les citoyens.

Certains ont argumenté que l’élargissement à six voies de certaines portions d’autoroutes entraînerait une perte de terrain, oubliant cependant que la création de pistes cyclables et d’autres infrastructures similaires utilise également des terres agricoles.

D’autres ont jugé le coût de 5 milliards de francs trop élevé et inutile, sans prendre en compte que ces fonds sont déjà disponibles grâce aux contributions des automobilistes. En effet, chaque année, les usagers de la route versent environ 12 milliards de francs à la collectivité, dont 9 milliards à la Confédération et 3 milliards aux cantons via le fonds FORTA. Ces sommes proviennent des taxes sur l’importation des véhicules, des carburants, ainsi que des vignettes et autres. Cependant, seulement environ 3 milliards de

sommaire

Voiture d’exception BMW XM 4-6

Ambassadeur de l’ACS FIA Motor Games 2024 7

Sport automobile

On n’arrête plus Louis Delétraz 8

Sur les autres fronts 9

Énergie

On n’a besoin d’énergie suffisante 10-11

Insolite

Ils réinventent la roue 12-15

Technique

25 ans d’hybridation chez Honda 16-17

Page juridique

Chauffeur professionnel et retrait de permis 19

Sécurité routière

En toute sécurité sur neige et verglas 20-21

Thomas Hurter, président central de l’ACS

L’ACS, plus nécessaire que jamais 22

Jacky Morard, vice-président ACS Genève «Un dimanche noir» 23

Pages des sections ACS 24-30

ces 12 milliards sont utilisés pour les infrastructures routières, le reste étant alloué à d’autres secteurs, notamment le ferroviaire, dans le budget général de la Confédération.

L’ACS a toujours soutenu ce modèle de financement, car il est conscient que seule une approche complémentaire de tous les modes de transport pourra assurer un avenir prospère. Inévitablement, la croissance démographique engendre une hausse du nombre d’usagers de la route et des transports publics. Il est donc impératif de trouver d’autres solutions pour améliorer notre réseau autoroutier, alléger le trafic et désengorger les villages déjà saturés par les véhicules. Nous devons continuer à nous battre pour une mobilité libre et sans entrave, tout en évitant de stigmatiser l’automobiliste. D’autres votations auront lieu, et il est crucial de mieux nous organiser pour prendre conscience des enjeux politiques et sociétaux.

Restons vigilants et soutenez l’engagement de votre club.

Bien cordialement,

Tony Baechler, président ACS Fribourg

signe des temps !

suv de tous les superlatifs, badgé «M», le boulimique BMW XM, dont le concept car a été présenté en 2022, est, après l’inoubliable BMW M1, le seul véhicule exclusivement produit par le département BMW M gmbH. À ce titre, il revendique l’héritage de la mythique BMW M1 apparue un demi-siècle plus tôt. Par Gérard Vallat

au vu de l’incontournable déclamation «le monde change» la question se pose la BMW XM est-elle ou non, la digne héritière du chef d’œuvre esthétique que reste la BMW M1 ? Plantons alors le décor en toute objectivité, pour admettre d’emblée que cette déclinaison caractéristique de l’esprit sportif de la marque BMW, s’applique ici à une sorte de mammouth

automobile placé dans la galaxie des véhicules badgés «M». Avec ses dimensions hors normes, son style dessiné à l’équerre et son look de tank, on ne peut qu’admettre que le XM ne fasse pas dans la finesse. Osons alors l’analogie de la rencontre d’un éléphant avec un magasin de porcelaine, ceci pour respecter le contexte pachydermique. Voilà pour la partie purement esthétique, le XM est rhabillée

pour l’hiver, mais… l’essentiel n’est pas là. Objectivement, nous nous trouvons devant une voiture de luxe ultra-performante et extravertie, dont la prestance reste émotionnellement intense. Avant de poursuivre, relevons cette anecdote liée au patronyme de cette XM. Les plus anciens se souviendront de la Citroën XM, et bien c’est précisément au constructeur français que l’allemand a acheté le nom. Voilà pour la petite histoire !

uNe deMaNde du MarcHé

Un constat s’impose, les SUV massifs, dont le format ne cesse de croître, sont toujours plus nombreux sur nos routes. Pratiquement tous les constructeurs se sont engouffrés dans un créneau devenu finalement incontournable, car il répond clairement à une demande. Une demande qui trouve ses racines il y a plusieurs années déjà, lorsque la bienveillance planétaire de nos chers politiciens a dirigé une tendance vers des véhicules plus familiaux, au détriment de voitures dont les attributs sportifs faisaient déjà tache dans la vision de ces mêmes dirigeants bien-pensants. Résultat, les constructeurs ont répondu par la création des premiers monospaces, des véhicules

s’adressant aux familles. Une vague qui perdure aujourd’hui, mais qui avait relativement vite débordé sur la création des premiers SUV (Sport Utility Vehicle). A l’origine une sorte de Jeep adaptée à une utilisation familiale et utilitaire, voire sportive. Un domaine dont l’acteur initial, selon votre serviteur, se nomme Range Rover, avec un premier modèle présenté en 1970. D’autres diront qu’il s’agit de la Jeep Cherokee, à voir, mais il n’est pas l’heure de ce débat. Pour en revenir à notre sujet, on relèvera donc immédiatement le gabarit XXL de ce BMW XM. Avec ses 5,11 m de long, 2 m de large et 1,75 m de haut, le XM est l’un des SUV à cinq places les plus volumineux du marché. Dans la gamme BMW, seul le X7 parvient à le dépasser, mais soulignons que ce dernier est plus axé familial, avec ses sept places.

Face à l’engin, il est certain que les puristes de BMW auront eu un choc en se remémorant la finesse du dessin de la M1, véritable œuvre d’art signée Giugiaro. Par bonheur, ce ne sont pas ceux-ci qui sont la cible prioritaire de ce XM, mais bien les marchés des États-Unis, de la Chine et du Moyen-Orient. Là, il ne fait aucun doute que ce design massif saura séduire ces marchés.

il y a XM et XM

Initialement équipée du V8 4.4 litres bi-turbos, associé à un système hybride rechargeable, sur le modèle le plus plébiscité par les marchés concernés, cette BMW XM se décline également dans une version «plus raisonnable», davantage adaptée à la demande du client européen.

Il s’agit de notre voiture de test, qui reste en tous points identique à la description qui précède, mis à part sa dénomination XM 50e en référence à l’anniversaire de la M1, ainsi que la motorisation qui passe du V8 au fameux six cylindres en ligne, couramment utilisé sur différents modèles de la marque. Une mécanique qui délivre 313 chevaux, auxquels s’ajoute la cavalerie de l’hybride, pour une puissance totale de 475 chevaux. À relever, le système hybride rechargeable, commun à tous les modèles, qui permet de parcourir 80 kilomètres tout électrique. Ce moteur électrique intégré à la boîte de vitesses ZF à huit rapports, cumulant avec le moteur thermique, selon la variante entre 475 Ch. et 748 Ch, pour un rapport de couple pouvant culminer jusqu’à 1000 Nm. Des caractéristiques qui font de la BMW XM le véhicule de série le plus puissant commercialisé par la marque.

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tecHNique BMW XM

dimensions et poids

Poids à vide 2710 kg

Moteurs et performances deux motorisations types de moteurs

Thermique, V8 turbo ; 4395 cm3

Thermique 6 cylindres en ligne; 2998 cm3

Puissance et couple thermique 489 Ch – 650 N.m

475 Ch – 450 N.m

Puissance cumulée 653 Ch │475 Ch couple cumulé 800 N.m

transmission 4 roues

Boîte de vitesses 8 rapports automatique

Performances

vitesse maximale 250 km/h vitesse maximale en électrique 140 km/h

FicHe

«L’ErGOnOMIE EST CELLE qUE

L On ATTEnd d’Un véHICULE

dE CETTE GAMME.»

BieNveNue à Bord

Similaire à l’environnement des modèles haut de gamme de la marque, l’intérieur de la BMW XM est évidemment cossu et d’une belle qualité de finition, sans qu’il soit ostentatoire. Construite aux Etats-Unis, cette voiture conserve tout de même certains aspects de la rigueur germanique. Une rigueur qui s’estompe complètement lorsqu’on pose le regard sur le ciel illuminé, 3D en Alcantara, ainsi que sur cette grande dalle de tableau de bord, composée de deux écrans de 14,9 et 12,3 pouces pour les parties tactiles et instrumentation numérique. L’ergonomie est celle que l’on attend d’un véhicule de cette gamme, avec un niveau de confort conforme également, qui concède néanmoins à une certaine fermeté «M» oblige. Bien installé, face à la route du haut de l’engin, il faut bien intégrer ses

dimensions avant de se lancer dans le trafic. Avec 5,11 m de longueur et 2 m de largeur, le colosse suscite un peu d’humilité, mais après un court temps d’adaptation la conduite devient absolument naturelle. Certes, ce galop d’essai ne nous a pas emmené dans des lieux qui pourraient poser problème, telles des ruelles étroites, mais sans l’avoir expérimenté nous avons pris connaissance des

il était une fois la BMW M1…

c’est l’histoire d’une voiture aux ambitions bien affichées dont les études remontent à 1971, avant la présentation rapide, au salon de l’automobile de Genève, en mars 1972, d’un concept-car BMW turbo baptisé «Studie». Un coupé deux places à portes papillon, reposant sur un châssis tubulaire conçu par Lamborghini, équipé du moteur 2.0l turbo de la 2002 en position centrale transversale. Planifié pour être construit par Lamborghini, ce premier jet de la future BMW M1 sera finalement rangé dans les cartons en raison de la crise pétrolière de 1973…eh oui, déjà !

uNe NaissaNce diFFicile

Soulagé de ces difficultés conjoncturelles quelques années plus tard, Jochen Neerpasch, à la base de la création de BMW «M» Motorsport a ressorti de ses cartons l’étude «Studie» pour créer celle qui deviendra la BMW M1, la première voiture conçue par la division «M». De la «Studie», il restera l’esprit de la sportive

équipements de soutien au conducteur lors de manœuvres périlleuses. Il y a tout d’abord les quatre roues directrices qui sont d’une véritable aide pour se tirer d’un mauvais pas, ainsi qu’une caméra 360°. Associé à cela, un mode «marche arrière automatique» permet de parcourir les 50 derniers mètres parcourus suivant la même trajectoire. Hormis ces éventuels inconvénients dus à la masse de la BMW XM, conduire cette voiture offre beaucoup de plaisir, bien que son appartenance à la famille «M» soit tout de même péjorée par son poids de près de trois tonnes, ce qui limite tout de même l’instinct sportif de cette voiture que chacun saura apprécier en fonction de l’importance qu’il accorde à telle ou telle caractéristique particulière. Un grand merci à Messieurs Benjamin Moser et Fabrice Haehni de Dimab Payerne pour leur disponibilité.

voulue par BMW, mais finalement tout a changé. En commençant par le design partagé entre Paul Bracq et le carrossier Giugiaro, qui ont supprimé les portes papillon, mais aussi et surtout par l’implantation du fantastique six cylindres en ligne à 24 soupapes, un moteur à la mélodie exceptionnelle. Présentée au salon de Paris 1978, la BMW M1 impressionnera beaucoup la presse spécialisée et les visiteurs, mais malheureusement ne trouvera jamais vraiment son public. Un constat qui fit de cette voiture un échec commercial, mais qui rebondira sur la scène du

sport automobile, encore grâce à Jochen Neerpasch. Ancien pilote, Neerpasch a développé une version spécifique de la M1 qu’il a engagée durant deux saisons (1979-1980) dans la série Procar spécialement créée pour cette voiture. Le concept était absolument génial, en ouverture des grands prix de F1, avec l’engagement de tous les pilotes F1 de la grille au volant de BMW M1 toutes identiques. Aujourd’hui, tant la version routière que Procar de la BMW M1 représente un Graal pour bien des collectionneurs de la planète.

Fia Motorsport games 2024 aventures et défis

L’aventure des Fia Motorsport games 2024 a commencé un jour avant la cérémonie d’ouverture. Après un bref test sur un circuit d’autocross près de Barcelone, nous nous sommes rendus à Valence pour la cérémonie d’ouverture dans le célèbre musée

d’art Ciutat de les Arts i les Ciències, où la

délégation suisse comptait dix pilotes

le jeudi, mon équipe belge s’est préparée dans le paddock, et le circuit d’autocross nouvellement construit, très étroit et technique par rapport au championnat d’Europe, s’est avéré être un terrain difficile. Vendredi, deux séances d’essais libres, au cours desquelles nous avons pu améliorer l’essieu arrière, étaient au programme.

La première séance de qualification s’est bien déroulée et j’ai terminé quatrième sur 25 nations, à seulement un dixième de la pole position. Lors de la deuxième séance de qualification, il n’y a pas eu de changement dans le top 5, ce qui m’a assuré un départ de la première ligne en pré-finale.

Le samedi a commencé avec un peu de retard : après de fortes pluies, la piste était inondée et nous n’avons pu prendre le départ qu’après cinq heures. Lors de la première série, j’ai brièvement pris la tête, mais j’ai tourné dans la boue profonde. J’ai ensuite été victime d’une collision qui a endommagé un bras de suspension et j’ai dû terminer la course en queue de peloton. Lors de la deuxième manche, j’étais déjà remonté à la troisième place lorsque ma direction s’est soudainement bloquée. Probablement à cause d’une pierre coincée. Frustré, j’ai dû abandonner.

Par Thomas Schmid, ambassadeur de l’ACS

Le dimanche, lors de la dernière série, j’ai terminé quatrième et me suis qualifié de justesse pour les demi-finales. Bien que j’aie pris un bon départ et que j’aie pu avancer jusqu’à la sixième place, cela n’a pas suffi pour la finale et j’ai terminé l’événement à la seizième place. Ces expériences peuvent être relativisées au vu des inondations dramatiques qui ont frappé Valence peu après mon départ et qui ont également affecté le quartier où j’étais logé.

Je tiens à remercier chaleureusement l’ACS et les autres partenaires pour leur soutien, qui m’ont permis de représenter le drapeau

suisse aux FIA Motorsport Games. Une aventure que je n’oublierai jamais.

Seulement deux semaines plus tard, la finale du championnat suisse de simracing a eu lieu à l’Auto Zürich. De justesse, je n’ai malheureusement pas réussi à défendre mon titre. Après avoir remporté la demi-finale de manière souveraine, j’ai commis une petite erreur lors des qualifications décisives, ce qui m’a permis d’aborder la finale en sixième position au lieu de la première ligne de départ. Après un départ difficile, je n’ai pas pu faire mieux qu’une cinquième place. L’année prochaine, nous prendrons notre revanche !

Ce que la saison prochaine m’apportera d’autre reste ouvert et dépendra du budget. Mon objectif est de participer davantage au championnat d’Europe d’autocross.

Salutations cordiales.

on n’arrête plus l ouis d elétraz !

et de trois ! Déjà couronné en 2021 et 2022, le Genevois s’est à nouveau adjugé le titre de champion de l’european le Mans series (elMs). Et, cette consécration à peine savourée, Delétraz a traversé pour la… vingt-cinquième fois l’Atlantique, direction la Floride, pour les premiers essais au volant de la cadillac Hypercar avec laquelle il s’attaquera au Championnat iMsa 2025 dès les 24 Heures de Daytona, en janvier prochain.

Par Mario Luini

Fantastique ! : Louis Delétraz n’a qu’un adjectif pour résumer sa saison 2024, couronnée – entre autres - par un nouvelle couronne en European Le Mans Series. Un succès acquis avec son fidèle équipier Robert Kubica, et l’appui cette année d’un très bon jeune espoir anglais, Johnny Edgar, au volant du prototype Oreca-Gibson LMP2 du Team AO by TF. «Le niveau de la compétition n’avait jamais été aussi haut en ELMS, il n’a cessé de grimper depuis 2021», observe le Genevois. «Il y avait au moins six prétendants pour le titre, et une dizaine de voitures capables de gagner chaque course !» À ce niveau-là, le moindre détail a son importance : «L’équipe a très bien fonctionné, et l’équipage aussi. Il est impossible d’être toujours les plus rapides, c’est la constance qui paye. En plus, il y a une vraie bonne ambiance au sein de l’équipage, c’est une super-expérience humaine de partager un tel challenge avec un personnage comme Robert (Kubica), et Johnny est très fort…» Avec quatre podiums (troisième au Castellet, deuxième à Imola, premier à Spa et deuxième à Portimao) en six courses, le trio Delétraz-Edgar-Kubica n’avait cependant pas droit à l’erreur lors de la finale portugaise, et ce fut tendu face, notamment, à une équipe polonaise au niveau de performance aussi redoutable que… mystérieux.

iNiMitaBle v8

Dans la foulée de son nouveau titre, Delétraz retraversait l’océan, début novembre, pour retrouver à Daytona l’équipe Wayne Taylor Racing (WTR)/Andretti avec qui il a terminé cinquième du Championnat IMSA, après une victoire de prestige en mars dernier aux 12 Heures de Sebring, l’un des sommets de l’endurance mondiale. Une nouvelle page d’histoire pour le Genevois, qui a découvert la Cadillac V-Series.R qu’il pilotera l’an prochain, en lieu et place de l’Acura/Honda ARX-06 de ces deux dernières années. Un retour aux sources pour Wayne Taylor, qui faisait déjà rouler – et gagner – des Cadillac avant de relever le défi Acura. Pour Delétraz et ses équipiers (Filipe Albuquerque, Will Stevens, Jordan et Ricky Taylor), l’aventure a commencé par trois jours de découverte dans le simulateur Cadillac, «pour bien apprendre toutes les procédures et les diverses fonctions du système hybride, assez différentes…» précise-t-il.

Mais c’est sur la piste de Daytona que le Genevois a pu vraiment savourer tout le potentiel de sa future nouvelle arme : «Dès la sortie des stands, quand j’ai pu mettre les gaz à fond, j’ai souri dans mon casque», rigole-t-il. «Le son du gros (5,5 litres) moteur V8 atmosphérique est inimitable, il est plus réactif à bas régime que le

2,4 turbo de l’Acura, pour une puissance similaire, environ 700 Ch, selon la BOP («balance of performance») réglementaire. On a fait un peu plus de 200 tours, pas autant que je l’aurais voulu, mais c’était déjà un gros travail d’adaptation pour le team. On a maintenant un mois et demi jusqu’aux essais et aux qualifications des 24 Heures (n.d.l.r.: du 17 au 19 janvier, une semaine avant la course) pour monter les deux voitures neuves et tout mettre en place.»

aussi au MaNs ?

Avec un objectif prioritaire: la victoire! Et d’ici là, pas beaucoup de vacances pour le Genevois, qui disputera en parallèle les six courses de quatre heures du Championnat Asian Le Mans Series (7 et 8 décembre à Sepang, 8 et 9 février à Dubai et 15 et 16 à Abu Dhabi) en LMP2 avec AO by TF, équipe qui compte aussi sur lui pour remettre le couvert en ELMS l’an prochain. «L’IMSA reste mon programme prioritaire, rappelle Delétraz, mais je suis très content que Cadillac me laisse cette liberté de courir ailleurs. Plus on roule, plus on est compétitifs.» Enfin, cerise sur le gâteau, la (probable) confirmation d’une troisième Cadillac aux 24 Heures du Mans donnerait au Genevois l’assurance d’être au départ avec – enfin - de quoi se battre tout devant les 14 et 15 juin prochain. Vivement 2025!

sur d’autres fronts...

légeret vice-cHaMPioN… déçu

KareN gaillard, PorscHe et daytoNa

Après avoir terminé au pied du podium de la dernière manche de l’Ultimate Cup au volant du prototype Nova NP02 de l’écurie DIMAB/ANS au Castellet, Karen Gaillard s’est envolée pour les USA et les tests d’après-saison IMSA. A l’invitation de l’équipe Iron Dames, la prometteuse Fribourgeoise viendra renforcer l’habituel trio Rahel Frey – Sarah Bovy –Michelle Gatting sur la Porsche GT3 RS rose fluo lors des 24 Heures de Daytona en janvier prochain. «Une énorme opportunité !» se réjouit-elle. Par ailleurs sixième de la Michelin Le Mans Cup 2024 sur la Lamborghini Iron Dames, Karen a aussi remporté la sélection du Junior Programme Porsche, avec une saison en Carrera Cup France 2025 à la clé, première femme à réussir pareil exploit. Son compatriote Jérémy Siffert, deuxième (et meilleur «rookie») de la Funyo Sprint Cup, figurait également parmi les huit finalistes.

Malgré un septième podium en dix courses, entre deux examens à l’Université de Lausanne, Lucas Légeret (à droite, associé au Français Simon Gachet sur une Audi GT3 Evo2 du Team CSA) a dû se contenter de la deuxième place finale du GT World Challenge Europe Sprint, dans la catégorie Gold. «Je suis déçu, parce qu’on gagne la première des deux dernières courses de Barcelone et on

gNos et saNjuaN titrés eN ultiMate

Les couleurs suisses ont brillé dans l’Ultimate European Endurance

Prototype Cup 2024 avec les deux titres de Luis Sanjuan (ci-contre à gauche, deuxième de la dernière manche au Castellet avec le Français Éric Trouillet, à droite, pour le Graff Racing) en catégorie Nova, et d’Axel Gnos (ci-dessous),avec le Grec

reprend la tête du championnat, mais le lendemain Simon se fait percuter à l’arrière dans le premier tour, et nos chances s’envolent. Ce championnat, on devait le gagner facilement, on a laissé échapper au moins quatre victoires sur divers problèmes annexes…» Petite consolation : Légeret était invité à venir renforcer l’équipe rivale Saintéloc aux Six Heures de Djeddah, début décembre.

Georgios Kolovos et Sacha Lehmann) en LMP3. Ces derniers se sont imposés – pour trois petits points - face à la voiture-sœur du team Virage en arrachant, non sans difficultés, la cinquième place de la finale aux Quatre Heures du Paul Ricard.

on a besoin d’énergie en quantité suffisante !

Dans le débat entre politique énergétique d’une part et climatique de l’autre circulent des demi-vérités simplistes, comme celle qui consiste à faire passer une purge radicale pour une nécessité raisonnable.

la «coalition BNS» de l’Alliance pour le climat, soutenue par quelque 140 ONG, affirme ainsi que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a «clairement indiqué en 2021 qu’à compter d’aujourd’hui, aucun nouvel investissement dans le charbon, le gaz et le pétrole ne doit être réalisé si nous voulons […] réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre à zéro net d’ici 2050».

Fort du prétendu soutien de l’AIE, le groupement exige donc la fin du financement des énergies fossiles. Au lieu de financer des «stranded assets», la Banque nationale suisse devrait selon lui vendre immédiatement toutes ses participations dans des entreprises «qui tirent plus de 5 % de leurs revenus de l’extraction, du commerce ou de la vente» d’énergies fossiles. En outre, le financement des énergies fossiles par la place financière suisse se heurterait à une interdiction de fait: la FINMA devrait exiger une «couverture intégrale en capital («one for one») des crédits et des assurances», ce qui privera de rentabilité tout financement de l’industrie pétrolière.

La vérité est que l’AIE, que l’on peut à bon droit qualifier de critique envers le pétrole, arrive à une conclusion diamétralement opposée dans sa «feuille de route net zéro» actualisée chaque année: si, selon

certaines modélisations, la demande mondiale de pétrole pourrait passer d’environ 95 millions de barils par jour aujourd’hui à environ 25 millions d’ici à 2050 et que les projets d’extraction déjà existants et approuvés suffiraient, d’un point de vue purement quantitatif, à couvrir cette demande, l’industrie pétrolière ne perd pas sa raison d’être pour autant. L’AIE dit expressément que des investissements supplémentaires seront nécessaires si la demande ne baisse pas aussi rapidement que dans ce scénario.

Mais des spécialistes en matière d’allocation d’actifs comme la banque d’investissement Goldman Sachs prévoient une augmentation de la demande mondiale de pétrole jusqu’en 2034. Selon une prévision

publiée en juin 2024, la demande devrait ensuite se maintenir longtemps au niveau élevé de 110 millions de barils par jour. L’OPEP s’attend elle aussi à une nouvelle augmentation de la demande et considère que le «pic pétrolier» est encore loin.

La neutralité carbone exige des investissements dans le secteur pétrolier. Ceux qui prennent la sécurité d’approvisionnement au sérieux savent que, pour fonctionner, les États, les marchés et les personnes ont besoin d’énergie en quantité suffisante et à des prix abordables. Agir de manière responsable ne signifie donc pas interdire le plus rapidement possible l’extraction et l’utilisation de produits pétroliers, mais au contraire veiller à investir suffisamment dans la diversification de l’approvisionnement énergétique dans les décennies à venir et réduire la consommation totale d’énergie par des mesures d’efficacité.

uN arrêt iMMédiat des iNvestisseMeNts eNtraîNerait uNe Baisse de l’oFFre de 8 % Par aN Une telle ponction ne rendrait pas le pétrole superflu, mais en ferait un produit de luxe réservé aux marchés et aux consommateurs qui ont les moyens de s’offrir de l’énergie à des prix exorbitants. Le Fonds monétaire international prévient qu’un abandon précipité des énergies fossiles produirait l’effet inverse de celui que souhaitent les activistes du climat. Tandis qu’une baisse de l’offre induite par la

«Un ArrêT IMMédIAT dES

InVeSTISSeMenTS EnTrAînErAIT

UnE BAISSE dE L’OffrE

dE 8 % PAr An.»

demande pourrait faire baisser le prix du pétrole à environ 25 dollars le baril d’ici à 2030, une raréfaction de l’offre à demande inchangée conduirait à des prix du pétrole autour de 200 dollars.

Avec des prix inférieurs à 30 dollars, la production de pétrole ne serait plus rentable pour de nombreux producteurs. À des prix supérieurs à 100 dollars, aucun producteur ne pourrait se permettre de réduire sa production.

Pour éviter que l’offre ne baisse plus vite que la demande, l’industrie pétrolière aura besoin longtemps encore de volumes importants de capital: en amont, pour stabiliser les champs pétroliers, optimiser les installations d’extraction, purifier les hydrocarbures extraits, réduire les émissions liées à l’exploitation. Au niveau commerce et transport, pour entretenir et renouveler les pipelines, les navires, les wagons-citernes, les terminaux et les réservoirs. Et au niveau des utilisateurs finaux, pour gérer et moderniser raffineries, réseaux de stations-service, etc. Ces investissements permettront non seulement de conserver les infrastructures existantes, mais aussi de les moderniser. Dans les raffineries, le «co-processing» se développe, les émissions baissent et les processus sont optimisés. Pour que le marché des carburants puisse fonctionner correctement, ainsi que servir de tampon pour les marchés du gaz et de l’électricité il est indispensable de continuer à investir dans les capacités de raffinage.

des stratégies duales soNt Nécessaires

la demande de produits pétroliers et les besoins en capitaux du secteur, les investissements annuels dans le développement d’alternatives bas carbone devraient passer de 1200 milliards à 4500 milliards de dollars sur la même période.

En 2030, le déploiement de sources d’énergie et de réseaux électriques à faibles émissions absorberait donc environ deux fois plus de capital que la totalité des infrastructures énergétiques aujourd’hui et son coût dépasserait celui de l’enseignement et de l’éducation au niveau mondial.

Aujourd’hui, près de 600 milliards de dollars sont investis chaque année dans l’extraction et le traitement du pétrole brut dans le monde. L’AIE estime qu’un approvisionnement en produits pétroliers compatible avec l’objectif zéro net exigerait en 2030 des investissements de quelque 300 milliards de dollars. D’autre part, pour faire baisser

Sans surprise, les industriels confrontés à de tels ordres de grandeur sont inquiets, tant face à la nature qu’à la cadence de la transition énergétique. Les grands groupes pétroliers européens ont récemment réorienté leur stratégie vers l’extraction de brut, ce que les investisseurs ont salué. Ils tentent ainsi de combler leur retard sur leurs concurrents américains, plus attachés à leur activité principale traditionnelle et moins tentés par l’expansion vers des activités respectueuses du climat. Les entreprises ne remettent pas en cause l’objectif final de la neutralité climatique d’ici à 2050, mais des stratégies duales s’avèrent

indispensables pour générer suffisamment de capital pour assurer la transition. Or les projets les plus rentables se trouvent encore et avant tout dans la production de gaz naturel et de pétrole. Croire que la transition énergétique pourra être financée en basculant simplement les investissements dans l’industrie pétrolière vers les renouvelables revient d’une part à sous-estimer les coûts immédiats de la décarbonisation et d’autre part à méconnaître les effets collatéraux, les dommages économiques, sociaux et politiques que provoquerait une pénurie de produits pétroliers.

Les évolutions de ces dernières années ont montré que dès que la demande dépasse l’offre, même dans des proportions infimes, les politiques s’empressent de protéger les consommateurs par des «mesures d’urgence».

Croire, comme le fait l’Alliance pour le climat, que le zéro net adviendra en éliminant du marché les produits pétroliers, c’est méconnaître les vulnérabilités socio-économiques et les réalités politiques. Le stress révèle le fonctionnement du marché pétrolier. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les risques géopolitiques sont de plus en plus souvent invoqués pour justifier l’abandon des énergies fossiles. Au passage, l’industrie pétrolière et l’industrie gazière sont volontiers mises dans le même sac. Peu après le début de la guerre, le groupe d’experts de l’EPFZ sur la sécurité de l’approvisionnement a averti que la dépendance vis-à-vis des importations d’énergies fossiles pourrait placer des pays comme la Suisse «dans une situation précaire en matière de sécurité énergétique» et qu’il était nécessaire de «réduire drastiquement la dépendance de la Suisse visà-vis des importations de pétrole et de gaz étrangers».

En effet, pour accroître la résilience et ne pas dépendre uniquement de l’importation de produits raffinés qui sont par ailleurs plus chers, il est vital de maintenir une capacité de raffinage suffisante en Suisse, mais aussi en Europe.

ils réinventent la roue

Vieille comme le monde, la roue, dont l’apparition dans l’histoire des civilisations remonte à 3500 ans avant j.-c., reste essentielle à la bonne marche du monde. Aujourd’hui, le «disque» qui nous intéresse se rapporte naturellement à l’automobile, notre sujet de prédilection. Par Gérard Vallat

reconnue comme découverte la plus importante de l’histoire des civilisations, la roue a été adaptée au transport cinq siècles après son invention. En bois, pleines et lourdes à l’origine, elles se sont allégées lorsque la civilisation romaine a inventé la roue à rayons… toujours en bois. Au fil des millénaires, la roue s’est rapprochée de notre civilisation, qui l’a encore domestiquée davantage, jusqu’à l’embellir, avec un résultat visuel que l’on peut apprécier sur nos chères voitures. Contribuant toujours davantage à l’esthétique, essentielle au mouvement, la roue a séduit Vincent Dubois, sculpteur sur pierre de son état, qui a pris le pari avec deux complices, dont son collaborateur Emanuele Pozzuoli, de réaliser une petite série très limitée de roues en marbre de Carrare. Une idée plutôt originale, dont l’origine nous est décrite par ces fameux trois complices.

À tout seigneur tout honneur, Vincent Dubois, premier intervenant, maître d’œuvre de la réalisation.

qui êtes-vous, vincent dubois ?

Je suis sculpteur sur pierre, comme mon nom ne l’indique pas. Mon cursus, académique et pratique, a débuté par un CFC de sculpteur sur pierre, une formation aux Beaux-Arts, ainsi qu’un master en sculpture obtenu aux États-Unis. Ensuite de quoi je suis parti travailler dans les ateliers de Carrare, au pied des carrières de marbre, pour accomplir une spécialisation et acquérir de l’expérience. Ce choix était dicté par deux raisons, la première étant qu’une partie de ma famille est d’origine italienne, l’autre parce que le marbre de Carrare représente la base de travail du sculpteur. Cette expérience

m’a permis d’améliorer ma technique, en travaillant avec les artisans locaux, ce qui m’a permis de créer mes propres sculptures.

vous avez différentes casquettes dans ces métiers de la pierre ?

Deux casquettes, l’une artisanale et l’autre artistique, que j’exerce au travers de deux structures distinctes. Il y a VDBA, une microsociété au sein de laquelle j’exécute mes projets artistiques, et l’atelier Cal’AS, composé de cinq personnes, spécialisées dans l’artisanat d’art, un secteur plutôt centré sur l’histoire et le patrimoine. Aujourd’hui, lorsqu’on

évoque ces domaines et les périodes concernées, on pense inévitablement au travail manuel des artisans de ces époques. Un travail de la main que nous perpétuons bien entendu, soutenu par la technologie, dont le scanner, apparu dans notre métier il y a une petite vingtaine d’années. Un outil qui nous aide à capter l’image de l’objet, sans y toucher. Cela permet notamment de reproduire des œuvres anciennes, à conserver au musée, remplacées par des copies que nous exécutons. Mais la modernité de nos métiers ne se limite pas au scanner, les machines numériques ont fait leur apparition également.

Parlons alors de cette roue de Ferrari F40 en marbre de carrare.

Elle figure justement le lien entre passé, présent et avenir. Nous n’avons pas de rapports nostalgiques avec le passé, ce n’était pas mieux avant, ce qui nous permet d’associer la technologie dont nous disposons au savoir-faire et au travail de la main. Chaque fin d’année, quand il nous reste un peu de sous, nous nous réunissons avec mes collaborateurs pour échanger des idées et étudier la possibilité de créer quelques prototypes. J’ai la chance d’être entouré de gars très créatifs, qui ne manquent pas d’imagination. C’est lors de ces échanges qu’un projet qui germait dans la tête d’Emanuele Pozzuoli nous a convaincus. Emanuele est passionné de voitures, alors que moi j’avoue ne pas y connaître grand-chose. Lorsqu’il m’a parlé de la dimension particulière qu’occupe la Ferrari F40 dans le paysage automobile, j’ai compris la rareté de cette voiture, qui finalement s’apparente à de l’art. C’est de cette démarche qu’a débuté l’aventure de la jante de F40. On ne va rien créer, mais reproduire en marbre un objet très technique et compliqué. Un challenge qui associe savoir-faire et innovation.

quel est le cheminement de ce projet ?

Tout commence par l’achat d’un bloc de marbre brut d’une centaine de kilos. Ensuite, il faut créer le projet en 3D, pour piloter une machine cinq axes, acquise récemment. Elle permet de dégrossir le travail, par fraisage de la matière. Une action qui soulage beaucoup la main pour la première partie très géométrique du projet. Ensuite, la fraise ne pouvant accéder à certaines parties très délicates de la pièce, certaines mesurant moins d’un centimètre, vient le moment où la main prend le relais de la machine. Cette phase, la plus importante du processus, exige une délicatesse que seule la main est capable de produire. L’objectif étant de créer une œuvre d’art avec cette roue de Ferrari en marbre. Pour y parvenir, il aura fallu associer différentes compétences. Hormis celle de sculpteur sur pierre, assurée par Emanuele Pozzuoli et votre serviteur, nous avons associé au projet Rajis Kataria, un ingénieur qui a géré Suite page suivante

«VInCenT DuboIS ET SES COMPLICES réALISEnT UnE

SérIE TrèS LIMITéE dE roueS en MArbre dE CArrAre. .»

toute la partie informatique et pilotage de la machine. Mais le mieux est de leur donner également la parole.

eMaNuele Pozzuoli, MarBrier vous exercez un métier plutôt rare ?

Au départ, je n’avais pas vraiment de raisons de devenir marbrier funéraire, un métier effectivement pas très courant. J’ai toujours eu une attirance pour les métiers artistiques, le dessin et la sculpture de manière générale. Je n’avais pas vraiment connaissance de cette profession, jusqu’à ce que je fasse un stage en 2008. J’ai découvert les différentes facettes d’un métier physique, manuel et artistique que je n’imaginais pas. J’ai immédiatement croché, puis c’est devenu comme une évidence. Maintenant, je trouve encore davantage de bonheur depuis que je suis chez Cal’AS. Les activités sont intéressantes et diversifiées, ce qui change du métier «traditionnel».

on sait que l’idée de la roue en marbre vous revient ?

J’avais cette idée en tête depuis 2017. À cette époque, je me voyais partir seul d’un bloc pour sortir une roue entièrement à

la main. Ce projet était en sommeil, et il s’est réveillé quand je suis arrivé chez Vincent Dubois. J’ai appris alors qu’on pouvait allier le projet à une machine pour dégrossir le bloc, avant que la main intervienne. L’avantage de la mécanisation pour la première étape, hormis le temps gagné, permet une précision de taille similaire à la roue en métal. Une qualité qui aurait été plus hasardeuse si j’avais taillé directement le bloc à la main. La deuxième partie, dont le polissage, se fait à la main, ce qui donne son âme à l’objet.

Pourquoi la roue de F40 et pas un autre élément de voiture ?

Parce que la roue a une forme intéressante. C’est un objet cylindrique et mécanique, avec une touche artistique que nous allons réaliser en marbre, une matière lourde qui peut également être très fine. Mais aussi parce que je suis amateur de belles voitures, surtout de celles dont l’histoire et l’esthétique relèvent de l’art. Au départ, je m’étais fixé sur une roue avec beaucoup plus de rayons, genre nid de guêpes, style BBS. Puis la Ferrari F40 m’est apparue une

fois de plus comme une évidence. Selon moi, c’est la plus belle voiture du monde, dont l’existence représente énormément de choses dans l’histoire de Ferrari.

rajis Kataria, iNgéNieur vous semblez un peu «anachronique» dans cet environnement artistique. Oui et non, la technique n’exclut pas nécessairement l’art, je suis passionné d’informatique, mais ce n’est pas mon activité principale. J’ai un atelier dans

lequel je travaille le bois et le métal pour fabriquer du mobilier sur mesure. Mes amis sculpteurs/marbriers ont récemment fait l’acquisition d’une machine numérique assez compliquée à utiliser, et notamment à programmer. Un domaine qui n’est pas vraiment de leur compétence, ce qui est assez normal. Voilà comment je suis arrivé à participer à la mise en place de l’outil de dégrossissage de ce projet de roue en marbre.

quelle est la difficulté d’adapter la machine à ce travail spécifique ?

À l’origine, cette machine est conçue pour couper des plateaux de marbre ou de granit. Elle a cinq axes de liberté, mais c’est essentiellement pour faire des coupes rectilignes. En l’occurrence, il a fallu lui apprendre à s’approcher de la gravure et de la sculpture, ce qui sort des axes initiaux. Pour parvenir à lui faire exécuter les mouvements nécessités par le projet, il était obligatoire de passer par l’achat de programmes spécifiques, ce qui représente de gros investissements. Mon rôle est justement de trouver les solutions et astuces permettant de «domestiquer» cette machine. Nous y sommes arrivés, en tâtonnant un peu, comme un artisan de la programmation.

combien de temps de travail sur cette phase de préparation ?

Il faut compter environ vingt-quatre heures fractionnées en trois phases, avant que la pièce soit sortie brute. Ensuite, de longues heures de travail purement manuel précéderont la finalisation d’un objet que nous souhaitons exceptionnel.

Pour Plus d’iNForMatioNs www.vincentdubois.ch www.calas.ch - www.open-end.ch

Sculpteur, créateur, Vincent Dubois, est un des derniers artisans restaurateurs des statues de la République.

25 ans d’hybridation honda

En 1999, Honda a lancé sur le marché l’insight, une petite voiture particulièrement économique. Le fait est que la combinaison d’un moteur à combustion et d’un moteur électrique est aujourd’hui encore un bon choix, comme le prouvent les modèles hybrides actuels.

Honda continue de miser sur la propulsion automobile hybride. Alors que de nombreux constructeurs ont rendu la propulsion hybride compatible avec des batteries plus grandes – pour parcourir des distances de plus de 100 kilomètres en mode purement électrique –, Honda continue de soigner les systèmes entièrement hybrides à recharge automatique. Ces concepts permettent de réaliser aussi bien une propulsion hybride parallèle que sérielle.

En principe, les entraînements hybrides offrent un large choix de variantes de conception. Un moteur à combustion peut être combiné avec une ou plusieurs machines électriques de manière à obtenir soit une efficacité remarquable, soit une performance exceptionnelle du système. L’un des principaux avantages de la propulsion hybride est qu’elle est capable, comme une propulsion électrique à batterie, de récupérer une partie de l’énergie cinétique lors de la décélération du véhicule. En outre, il peut répartir la tâche motrice requise entre le moteur à combustion et la machine électrique de manière exacte, de sorte que chaque composant puisse faire valoir ses avantages spécifiques et que les inconvénients soient mutuellement éliminés. Le

rendement global du système d’entraînement augmente ainsi. Les fournisseurs de voitures produites en grande série misent majoritairement sur des moteurs optimisés en matière d’émissions de CO₂.

uN déBut avec iNsigHt

Honda a lancé en 1999 l’Insight, une voiture à deux places qui ne pèse que 850 kg. Dotée du système hybride parallèle IMA (Integrated Motor Assist) et d’une carrosserie en aluminium, la voiture affichait une consommation d’essence de 3,4 l/100 km. Le trois cylindres à mélange pauvre d’un litre fournissait, avec le petit moteur électrique, 60 kW (82 Ch), et la petite batterie au nickel-métal-hydrure ne pesait que 20 kilogrammes. Les Insight de deuxième

et troisième générations ont été lancées en 2009 et 2018 en tant que véhicules à cinq places équipés respectivement d’un moteur à essence de 1,3 et 1,5 litre et d’un moteur électrique. Le sommet de l’hybridation chez Honda a été atteint par la NSX 2016 avec la propulsion SH-AWD, qui combine un V6 biturbo de 3,5 litres avec une boîte à double embrayage à neuf rapports, un générateur et un moteur électrique. Dans la version S, un maximum de 667 N.m et une puissance de pointe de 447 kW (608 Ch) sont ainsi délivrés aux quatre roues.

la civic, uNe PioNNière

Depuis son lancement en 1972, le modèle Civic a toujours incarné le rôle

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La Civic Type R 50th Anniversary Edition honore les 50 ans d’activité d’importation de Honda Suisse.

: parfaite composition

de véhicule à l’efficacité exemplaire. Pour le marché américain, elle a été dotée en 1974 du moteur à charge stratifiée CVCC (Compound Vortex Controlled Combustion), qui fonctionnait de manière très pauvre et peu polluante et pouvait même se passer de catalyseur. Depuis 2003, la Civic est également disponible avec des systèmes hybrides – dans la onzième génération de modèles qui sera lancée en 2022, il s’agit maintenant du dernier niveau de développement e:HEV. Cette propulsion fait travailler ensemble un moteur à essence de deux litres à injection directe et cycle Atkinson avec deux groupes électriques et une batterie lithium-ion. Le système fournit des valeurs maximales de 315 N.m et 135 kW (184 Ch). Grâce également au rendement thermique élevé du moteur à combustion, la Civic e:HEV n’émet que 108 g de CO₂/km en cycle WLTP, ce qui correspond à une consommation d’essence de 4,7 l/100 km. Pour ce faire, la voiture alterne automatiquement entre les modes de conduite EV, hybride et ICE suivant son état de fonctionnement.

En principe, il est important qu’une voiture dotée d’un système hybride optimisé en matière d’émissions de CO₂ soit également conduite de manière à pouvoir exploiter au mieux son potentiel. Concrètement, cela signifie qu’il faut rouler le plus possible en mode hybride et utiliser le pied de l’accélérateur avec discernement.

eXeMPle tyPe e:Hev

La propulsion e:HEV fonctionne avec deux machines électriques, l’une servant de générateur et l’autre de moteur

d’entraînement. En cas d’exigences de puissance élevées, le moteur à essence est directement relié aux roues motrices – avec l’assistance boostée de la machine électrique si nécessaire. Automatiquement, le système e:HEV choisit le meilleur mode de propulsion dans chaque situation de conduite. Comme le moteur à combustion fonctionne dans une zone de rendement optimal sur toute la plage de régime et de charge, la propulsion est très efficace. Dans le trafic urbain, où il n’est pas nécessaire de disposer d’une grande puissance motrice, une grande partie des trajets peut être effectuée en mode EV – Honda cite des pourcentages allant jusqu’à plus de 80 %.

Aujourd’hui, les Japonais proposent la propulsion e:HEV pour toute la gamme de modèles, et le CR-V est également disponible au choix avec le système e:PHEV, ce qui permet de le recharger sur une prise de courant. La nouvelle édition annoncée du coupé Prelude sera également équipée du système e:HEV.

50 ans de honda suisse

Fin septembre 2024, la société d’importation Honda Suisse a fêté son 50e anniversaire. Plus de 1000 fans et amateurs de la marque se sont réunis dans le campus industriel et commercial The Valley à Motorworld Kemptthal. L’éventail des modèles exposés était donc très large. Honda Suisse a profité de l’occasion pour présenter pour la première fois un modèle spécial limité à 50 exemplaires : la Civic Type R 50th Anniversary Edition.

Là où l’on fabriquait encore des produits Maggi jusqu’au début des années 2000, on pouvait voir environ 500 véhicules Honda à quatre et deux roues des 50 dernières années – de la petite deux places S600 à la voiture électrique à hydrogène Clarity, en passant par de nombreux modèles hybrides, le champion de vitesse S2000 et la voiture hypersport NSX. Outre l’attrait des nombreux modèles présentés, la manifestation des fans proposait également d’autres activités : ateliers, concours, essais de véhicules ainsi que musique live et food trucks – et pour finir, les distinctions Best Car Awards.

Andreas Schmidt, directeur de la division automobile de Honda Suisse, s’est montré enthousiaste : «C’était incroyable de voir le nombre de fans Honda de toute la Suisse réunis. Le 50e anniversaire de Honda Suisse a été un événement émouvant et inspirant qui a présenté de manière impressionnante la force d’innovation et la passion de la marque.»

La Honda Clarity à propulsion entièrement électrique tire son électricité d’une pile à combustible à hydrogène.

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Chauffeur professionnel et retrait de permis

Depuis le 1er avril 2023, les conducteurs professionnels bénéficient d’une dérogation en cas de retrait de permis pour infraction légère, ce qui leur permet de conduire à titre professionnel pendant la durée du retrait. Un aménagement théoriquement intéressant, mais d’une portée pratique. Par Julien Broquet, avocat et vice-président de l’ACS

afin d’éviter des cas de rigueur particuliers dans la vie professionnelle et minimiser ainsi le risque de perte d’emploi, le service cantonal des automobiles peut autoriser les titulaires de permis à effectuer des «trajets nécessaires à l’exercice de leur profession» pendant toute la durée d’un retrait de permis d’élève conducteur ou de permis de conduire. À cet effet, elle fixe précisément les détails des trajets autorisés pour l’exercice de la profession dans sa décision de retrait. L’autorité peut également décider d’autoriser les trajets pour l’exercice de la profession pendant toute la durée du retrait ou seulement pendant certaines périodes, par exemple parce que les personnes concernées peuvent placer une partie du retrait pendant les vacances.

Les trajets nécessaires à l’exercice de la profession ne pourront jamais être autorisés dans le cadre d’un retrait de permis consécutif à une infraction moyennement grave (art. 16b LCR) ou d’une infraction grave (art. 16c LCR), mais uniquement lors de retraits de permis suite à des infractions légères selon l’article 16a LCR. Les trajets nécessaires à l’exercice de la profession peuvent être autorisés dans le cas de deux retraits de permis au maximum en l’espace de cinq ans. Enfin, l’autorisation de telles courses n’est pas possible pour les personnes dont le permis de conduire a été retiré pour une durée indéterminée ou pour toujours pour des raisons de sécurité.

Ces conditions rendent difficile la possibilité de prétendre à l’autorisation d’effectuer des trajets nécessaires à l’exercice de sa profession.

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Autour de la voiture

Conduire en toute sécurité

Si l’hiver apporte de beaux paysages enneigés, il s’accompagne aussi de quelques défis spécifiques pour les automobilistes. La neige, le verglas et une mauvaise visibilité rendent bien souvent la conduite plus dangereuse.

quelques conseils pour l’hiver peuvent vous aider à traverser la saison froide détendu(e) et en toute sécurité. Voici les conseils les plus importants pour une conduite dans des conditions routières hivernales.

équiPeMeNt d’Hiver et PNeus d’Hiver

Dans des conditions hivernales, les pneus d’hiver sont obligatoires. La règle dite «d’octobre à Pâques» recommande d’utiliser des pneus d’hiver au cours de cette période. Les pneus d’hiver sont composés d’un mélange de caoutchouc spécial qui procure une meilleure adhérence par basses températures.

Vérifiez la bande de roulement de vos pneus : Légalement, la profondeur minimale du profil pour les pneus d’hiver est de 1,6 mm. Pour une adhésion optimale, l’ACS recommande 4 mm. Des pneus usés diminuent nettement l’adhérence sur neige et glace.

Gardez vos chaînes à portée de main : Elles pourront être utiles dans des régions à fort enneigement ou lors de trajets en montagne. Elles améliorent considérablement la traction sur des routes verglacées ou fortement enneigées.

Spray de dégivrage et film de protection : Prenez soin d’avoir le spray de dégivrage et un film de protection pour le pare-brise à portée de main. Vous éviterez ainsi de devoir gratter du givre au matin et cela vous facilitera le début de votre journée.

PréParer le véHicule de MaNière aPProPriée

Remplissez le réservoir d’antigel : Vérifiez d’avoir assez d’antigel dans le lave-glace et le système de refroidissement. L’antigel devrait remplir sa fonction jusqu’à –20 °C au moins. Vérifiez la batterie : Le froid impacte fortement la batterie de la voiture. Assurez-vous que la batterie dispose d’assez de puissance pour faire démarrer la voiture même par températures négatives.

Contrôlez l’éclairage et les essuie-glaces : En hiver, la visibilité est particulièrement importante. Assurez-vous que tous les éclairages fonctionnent et que les balais d’essuie-glaces sont intacts. En hiver, les essuie-glaces sont particulièrement sollicités par la glace et la saleté.

adaPtez votre coNduite

Conduisez lentement et de manière anticipée : Des routes verglacées demandent une conduite prudente. Réduisez votre vitesse et gardez une distance plus grande aux autres véhicules, car la distance de freinage est considérablement plus

besoin, vous gagnerez du temps et pourrez poursuivre votre voyage plus vite.

longue sur neige et verglas.

Démarrage et freinage : Lors du démarrage sur route glissante, accélérez doucement afin d’éviter que les roues ne patinent. Pour freiner, exercez une pression prudente et uniforme pour éviter tout dérapage.

Pas de braquages brusques : Des changements brusques de direction peuvent facilement entraîner une perte de contrôle sur des routes glissantes. Conduisez de manière équilibrée et évitez les manœuvres frénétiques.

uNe atteNtioN Particulière est requise sur des PoNts et des troNçoNs de route restés à l’oMBre Identifiez les endroits dangereux : En raison de leur température plus basse, les ponts, les reliefs ou les routes ombragées sont les premiers à se couvrir de verglas. Sur ces tronçons, une conduite particulièrement prudente est indiquée.

Dépister les glaces noires : Il est difficile de reconnaître la glace noire, car la route paraît être recouverte d’asphalte normal et mouillé. Méfiez-vous des endroits particulièrement brillants sur la chaussée.

équiPeMeNt de secours

Vêtements chauds et couverture : En cas de panne, il peut s’avérer utile d’avoir une

Aussi poétique que se présente l’hiver, de nombreuses sources d’éclairage différentes vous éblouissent et se reflètent sur la chaussée glacée. Il faut donc conduire avec prudence.

Avant de partir en montagne avec des chaînes, il est conseillé de les monter au moins une fois avant le déplacement. En cas de

sur neige et verglas

couverture, une veste chaude ainsi qu’un bonnet et des gants dans la voiture afin de maintenir son corps au chaud.

Pelle et sable ou sel de déneigement : Avoir une petite pelle ainsi que du sable ou du sel de déneigement dans le coffre peut dépanner si vous restez bloqué(e) dans la neige.

Téléphone portable chargé au maximum et câble de charge : Vérifiez que votre téléphone portable est chargé et que vous disposez d’un câble de charge pour appeler de l’aide en cas d’urgence.

resPectez les règles et les aMeNdes eN Hiver

Enlever la glace et la neige : Avant le début du trajet, toutes les vitres, les rétroviseurs et le toit du véhicule doivent être débarrassés de la neige et de la glace. Si vous conduisez avec une visibilité réduite, vous risquez des amendes en mettant en danger d’autres personnes et vous-même.

Grattez abondamment les vitres tout autour du véhicule et enlevez la neige. À défaut, vous risquez une amende.

Ne faites pas chauffer votre moteur à l’arrêt : Faire chauffer son moteur à l’arrêt est non seulement polluant, mais peut vous valoir des amendes.

coNclusioN

Conduire en hiver demande une préparation particulière et une conduite adaptée. Vous pouvez améliorer sensiblement

votre sécurité sur routes enneigées et verglacées avec un équipement d’hiver adéquat et une conduite anticipative. Un équipement de secours présent dans la voiture vous sera également utile en cas de situation critique.

Suivez ces conseils pour rouler en toute sécurité pendant la saison hivernale.

Communication à échelle humaine

aujourd’hui plus que jamais, l’aCs est

nécessaire

À la suite de la courte majorité de non exprimés par les électeurs suisses le 24 novembre 2024, l’opportunité de désengorger les villes et les agglomérations de six régions du trafic d’évitement a été écartée. Par Thomas Hurter, président central de l’ACS

le rejet des projets prêts à être mis en œuvre, visant à éliminer les goulets d’étranglement à Bâle, Berne, en région GenèveLausanne, à Schaffhouse et Saint-Gall empêchera la concentration du trafic régional et suprarégional de s’installer sur le réseau des routes nationales pendant probablement deux décennies environ. Mais même si le résultat de la votation ne correspond évidemment pas à ce que nous aurions souhaité, je voudrais remercier très chaleureusement toutes les personnes qui ont milité pour le OUI de leur engagement et de leur soutien.

Nous ne considérons pas ce rejet serré de l’élimination des goulets d’étranglement comme un refus généralisé de garantir la fonctionnalité et la fiabilité de notre réseau de routes nationales. Mais il est vrai qu’il ne sera pas plus simple, à l’avenir, de pouvoir réaliser des projets d’extension ciblés. D’une part, la politique est sollicitée et d’autre part, l’engagement

de l’ACS et de ses associations partenaires en faveur du transport individuel motorisé aura plus d’importance encore à l’avenir. Aujourd’hui, plus que jamais donc, l’ACS est nécessaire. Nous relevons ce défi très volontiers et continuerons de nous engager, avec nos 19 sections, et de nous battre activement et en première ligne pour les intérêts des automobilistes à l’avenir aussi.

L’année 2024 s’achèvera d’ici peu, il est donc temps pour une petite rétrospective. Durant cette année aussi, nos sections et notre Administration centrale nous ont concocté un attrayant bouquet d’événements et nous ont permis de profiter d’une vie de club active et diversifiée. Pour moi, ces événements qui rassemblent nos membres, leur permettent de vivre leur passion automobile et de faire des rencontres extraordinaires, sont des points forts très particuliers. Je me réjouis donc de participer à des manifestations passionnantes autour de l’automobile en 2025.

Je souhaite également saisir cette opportunité pour remercier cordialement les collaborateurs et collaboratrices des sections et l’équipe de l’Administration centrale sous la conduite de Fabien Produit de leur engagement exceptionnel en faveur du bien de nos membres. J’aimerais remercier également les membres de notre Comité de direction ainsi que les directrices et directeurs des sections de leur engagement soutenu pour l’ACS. Mes remerciements les plus appuyés s’adressent à vous, chers membres, pour votre fidélité à notre club et pour la confiance que vous nous témoignez. Je peux vous assurer que l’année prochaine aussi, nous mettrons tout en œuvre pour répondre aux attentes que vous placez dans l’ACS.

Dans cet esprit, je vous souhaite de belles fêtes et un départ éblouissant dans la nouvelle année. Et bonne route, encore et toujours.

Bien à vous.

«un dimanche noir», comme disait

un certain monsieur d elamuraz :

Les automobilistes avaient l’opportunité de voter oui à l’élargissement des autoroutes pour d’évidentes raisons de fluidité et de sécurité, malheureusement nous n’avons su saisir cette occasion qui n’est pas près de se reproduire et dont les conséquences laisseront des traces pour de nombreuses années.

Jacky Morard, vice-président, de l’ACS Genève

Mais comment avons-nous pu en arriver là dans cette Romandie spécialement touchée par les bouchons ? Serait-ce par un optimisme exacerbé, une certaine arrogance d’être sûr de gagner, ou tout simplement par un manque regrettable de mobilisation des usagers de la route ? La question est posée, mais peu importe. Il faut maintenant anticiper les problèmes à venir. Ne nous voilons pas la face et gageons que nos adversaires ne vont pas en rester là, galvanisés qu’ils sont par cette victoire.

Les demandes de restrictions de tous ordres ne vont pas tarder : nouvelles limitations de vitesses, restrictions d’accès dans les villes, suppression massive de places de stationnement, nouvelles taxes diverses – d’ailleurs, on parle déjà du Mobility Pricing (nouvelle taxe au kilomètre parcouru) –, etc.

Autre problème, les transports : ne nous leurrons pas, les transporteurs ne vont pas absorber indéfiniment les milliers d’heures perdues sur leur marge, mais vont devoir augmenter drastiquement les frais de transports, ce qui, par effet de ricochet, augmentera le prix des marchandises que nous consommons chaque jour, et quand on sait que plus de 70 % des marchandises sont transportées par la route, on imagine bien les conséquences. N’oublions pas qu’un pays qui ne maîtrise plus ses voies de communication est un pays qui à terme sclérose son économie.

Additionnellement, au niveau politique, le message que la Romandie a envoyé à Berne est des plus clairs. Bon courage

pour obtenir de nouvelles subventions de la Berne fédérale.

En conclusion, nous souhaitons que nos adversaires du jour deviennent nos alliés de demain afin de construire une nouvelle politique des transports, assortie d’une saine complémentarité de tous les modes de transport, tant il est vrai que la guerre rail/route menée par nos adversaires est un combat d’arrière-garde qui n’a plus cours.

En espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard.

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n euchâtel

Christophe hurni et le team scuderia Zenith médaille d’argent

pour la suisse aux Fia games 2024 !

christophe Hurni n’aurait pas pu rêver mieux. Le Neuchâtelois de 61 ans a décroché la deuxième place sur le podium de la course Single Make GT des FIA Motorsport Games à Valence, synonyme de médaille d’argent pour lui et son équipe représentant la Suisse dans cette compétition internationale. Après s’être élancé du quatrième rang sur la grille de départ, le Neuchâtelois a su piloter sa Ferrari 296 Challenge avec intelligence jusqu’à la deuxième place à l’arrivée. Christophe Hurni se place donc au milieu d’un podium composé de l’équipe d’Espagne (troisième) et du Royaume-Uni (première), et signe donc un résultat important sur un évènement pas comme les autres. En effet, les FIA Motorsport Games réunissent tous les deux ans les meilleurs pilotes de chaque nation pour s’affronter dans diverses disciplines de sports mécaniques, de la monoplace au rallye. Pour la première fois en 2024, la catégorie Single Make GT, qui réunit des Ferrari 296 Challenge identiques au départ, a été incluse dans les formats de compétitions. L’équipe de Suisse, composée d’une délégation de 15 pilotes, conclut donc sa participation 2024 avec deux médailles, remportées par Christophe Hurni (deuxième rang de la catégorie Single Make GT) et l’équipage lucernois Dexter Müller – Yannick Mettler (troisième rang final de la catégorie GT). Au final, la Suisse figure au dix-septième rang des 23 pays ayant remporté des médailles sur cette compétition.

cHristoPHe HurNi Nous livre ses iMPressioNs à l’issue d’uN WeeKeNd ParticulièreMeNt PalPitaNt :

Félicitations pour votre performance ! quelles sont vos sensations après avoir décroché cette médaille ?

Merci ! Je suis super-heureux de cette médaille et du résultat. On a été exemplaires, on a fait tout ce qu’il y avait à faire de bout en bout pour ramener cette magnifique médaille d’argent pour la Suisse. De plus, pour moi, c’est aussi une manière de boucler la boucle, car avec Ferrari, j’ai été champion d’Europe, champion du monde, et là on a une médaille «olympique», donc c’est un beau palmarès ! Je suis fier de ce fantastique chemin que nous avons réalisé avec toute l’équipe du Team Zenith pour écrire une belle histoire dans le sport automobile ces dernières années avec les trois

titres (champion d’Europe, champion du monde et médaille d’argent «olympique»).

comment s’est déroulé votre week-end de course ?

Dès le début du week-end, on a beaucoup travaillé sur place, tout le monde s’est donné beaucoup de peine pour être sûr d’avoir une préparation optimale. Cela faisait quand même sept ans que je n’avais pas roulé à Valence. Il y avait beaucoup de choses à remettre en place, mais on était focalisés sur l’objectif d’être performants. On a quand même eu une séance d’essais sous la pluie, puis une autre sur le sec, mais malgré ces changements de conditions, on était toujours dans le coup. Sous l’eau, je signe le troisième temps. Puis, aux qualifications, on obtient un bon quatrième chrono. Le lendemain, au départ de la course, j’ai été particulièrement prudent. Je savais que ça n’allait pas être évident ! Certains pilotes ont volé le départ, donc ont reçu des pénalités. Lors du briefing, la direction de course FIA nous avait avertis qu’elle allait être très stricte. Je savais qu’il fallait donc vraiment être parfait de ce côté. J’ai misé sur mon expérience et sur le respect du règlement à 100 % pour ne subir aucune pénalité en course. Et ça a marché ! J’ai ensuite continué ma course à la quatrième place, avant qu’une alarme du niveau d’essence me surprenne quand il restait environ 10 minutes de course. J’ai donc géré en levant un peu le pied. Ce n’était pas évident, car il fallait essayer de garder du rythme, ne pas faire de fautes, tout en surveillant au maximum ma consommation d’essence. J’avais en plus la pression de la voiture de l’équipe suédoise juste derrière

moi. C’était un beau travail d’équipe, parce qu’on a dû gérer et optimiser toutes les informations de course pour réussir à tenir le coup et terminer au deuxième rang final.

on imagine que vous êtes satisfaits de finir votre saison de compétition de cette manière.

Bien sûr ! On finit la saison avec un superbe résultat, et sur un évènement inédit et mondial. Cette manifestation des FIA Games était très bien organisée, avec un public enthousiaste (50 000 entrées). L’occasion unique de pouvoir se présenter avec les couleurs suisses durant la cérémonie d’ouverture notamment était très sympa et émouvante. Notre équipe suisse ramène deux médailles. L’ironie de toute l’histoire, c’est qu’elles ont été obtenues sur des disciplines en circuit et… on est le seul pays d’Europe qui n’en a pas sur son territoire ! Mais oui, effectivement, c’est clair que cela couronne bien cette fin d’année de compétition. Je remercie particulièrement toute l’équipe Zenith, qui m’a accompagné durant cette saison 2024 passionnante, et je suis vraiment heureux de pouvoir lui amener une médaille en plus des titres qu’on a remportés en 2017 et 2018. Je remercie particulière Blaise Zuchuat, CEO du Team Scuderia Zenith, pour la confiance et l’amitié qu’il me témoigne depuis de nombreuses années.

Toutes nos félicitations à notre président de l’ACS Neuchâtel Christophe Hurni, à son équipe de la Scuderia Zenith, ainsi qu’aux autres membres de la délégation suisse qui étaient présents pour représenter les couleurs helvétiques en sports mécaniques.

d

écouvrir

les plaisirs de la

glisse, roulage sur le plus grand

circuit de glace de France à Flaine !

Neige, verglas, pluie, brouillard : en hiver, les dangers de la route se multiplient, la conduite doit être plus que jamais maîtrisée. Pour faire face à toutes les situations prévues ou imprévues, rien ne remplace l’expérience et les vrais conseils. Considéré comme la référence, le circuit de Flaine comporte un tracé technique de 1000 m de long et 10 à 15 mètres de large, reproduisant les difficultés d’une route de montagne avec une grande variété de virages en montée et en descente. Et puis, le plaisir n’est pas absent ! Plaisir de pouvoir tester ses compétences, et ses limites aussi… tout en découvrant le comportement de son véhicule en situation de glisse.

L’ACS Neuchâtel vous propose, en partenariat avec Sports-Promotion, le samedi 25 janvier 2025 de 13 h 30 à 18 h 30, une journée de roulage libre avec votre véhicule personnel équipé de pneumatiques hiver ou cloutés commerciaux. Vous y découvrirez toutes les astuces de la conduite sur neige et glace dans un cadre professionnel et convivial.

joyeux noël et bonne année

2025 à tous nos membres

le comité de l’ACS Neuchâtel vous adresse ses meilleurs vœux pour la nouvelle année. 2024 fut une année bien remplie de passion automobile avec notamment la mise en place et l’organisation de trois évènements populaires Passion Cars & Coffee qui ont connu un vif succès, les soirées Découverte sur simulateurs, et bien sûr notre sortie annuelle sur le circuit de Lignières, des stages de pilotage, et les cours de conduite actuelle que nous proposons chaque année.

2025 promet d’être une année pas comme les autres ! En effet, 2025 sonne comme la 125e année de l’acs Neuchâtel. Nous nous réjouissons d’organiser des évènements exclusifs et inédits pour vous ! Vous pouvez d’ores et déjà noter la date de notre prochaine assemblée générale agendée le jeudi 8 mai 2025. Plus d’informations vous parviendront ultérieurement.

Prix € 240.– par voiture, prix spécial membres ACS Neuchâtel (dès Classic) € 200.–.

Nombre de places limité et restriction du bruit à 90 dB.

Deux groupes avec des sessions de 15 minutes (2 h 30 de roulage par groupe).

Retrouvez toutes les informations sur notre site https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/cours-de-conduite/Pilotage-sur-glace. php ou contactez directement notre partenaire Sports-Promotion à l’adresse info@ sports-promotion.ch pour vous inscrire !

Ne ratez pas nos prochains évènements et suivez les actualités de la section sur nos réseaux sociaux et sur le site internet :

soirées découverte

sur simulateurs inédites en 2025 !

l’ACS section Neuchâtel a déjà agendé pour vous en 2025 deux soirées Découverte sur simulateurs ! Un peu exclusives cette fois-ci… En effet, elles seront présentées et guidées par Jimmy Antunes, professionnel et champion mondial de conduite sur simulateurs, et Christophe Hurni, champion du monde en Ferrari Challenge.

Venez donc partager votre passion du sport automobile avec l’ACS et vivre de près la fascination de la Formule 1 virtuelle en présence de ces deux champions !

dates des soirées découverte

• Jeudi 6 février 2025

• Jeudi 20 février 2025

Retrouvez toutes les conditions de participation et le formulaire d’inscription sur notre site internet :

https://www.acs.ch/fr/sections/neuchatel/VIP-ACS-Challenge/Soir-es-DCOUVERTE.php

idées de cadeau de Noël ?

https://www.acs.ch/fr/sections/ neuchatel/evenements/index.php Notre agence sera fermée du 23 décembre au 3 janvier pour les vacances d’hiver.

Nous nous réjouissons de vous retrouver en 2025 pour cette année qui s’annonce festive ! Tous nos vœux et bonne route pour 2025 !

Offrez à vos proches un bon pour une de ces deux soirées exclusives hautes en sensations fortes (CHF 20.– pour les membres ACS, dès la catégorie Classic, et CHF 50.– pour les non-membres).

coMMaNdes

Directement vos bons auprès de notre agence en nous contactant par téléphone au 032 725 81 22 ou par e-mail à l’adresse : acs.neuchatel@acs.ch.

g enève

911 à 9h11, déjeuner à la remise et rallye d ad & son

le 9.11 à 9h11, tous eN 911 !

Le samedi 9.11 à 9 h11 a marqué le départ de la deuxième édition de cet évènement annuel, exclusivement dédié aux passionnés de Porsche 911. Organisé par Guillaume Chalvin, en collaboration avec Geneva Cars SA, spécialiste Porsche à Genève, cet évènement a réuni une trentaine d’équipages.

Le départ a été donné à 9 h 11 depuis le garage Klausen, à Gland, direction le lac de Joux. Une pause a ensuite eu lieu à l’Hôtel des Horlogers, au Brassus. Après avoir parcouru de magnifiques routes sous un ciel radieux, la journée s’est conclue en beauté à l’Hôtel Jiva Hill ***** à Crozet, avec un déjeuner gastronomique qui a enchanté tous les participants.

L’ACS Genève s’est associé à cet événement, qui reviendra l’année prochaine, le dimanche 9.11. Save the date !

iNFos

Guillaume Chalvin

gchalvin@chalvinetcompany.ch

sortie directioN la reMise, à aNtraigues-sur-volaNe, le saMedi 17 Mai 2025

Magnifique journée prévue avec un déjeuner à La Remise, «haut lieu de l’histoire automobile».

Une journée mémorable à passer avec le passionné et maître des lieux, Yves Jouanny.

iNFos

Guillaume Chalvin gchalvin@chalvinetcompany.ch

rallye dad &aMP; soN, 3e éditioN, les 28, 29 et 30 Mars 2025

Un rallye à faire entre hommes, avec son père, son fils, son grand-père ou son petit-fils…

Comme chaque année, le Rallye Dad & Son aura lieu fin mars, cette année, direction la Drôme provençale.

Trois jours de balade appréciés par tous et placés sous le signe de la complicité et de la convivialité entre pilote et copilote.

iNFos

Guillaume Chalvin

gchalvin@chalvinetcompany.ch

Café du Levant

Stéphane Taffonneau

Un restaurant au cœur du village d’Aire-la-Ville, avec un cadre «bistrot», une véranda, et une terrasse charmante.

Rue du Vieux-Four 53 │1288 Aire-la-Ville

Réservations : 022 757 71 50 ou à The Fork (la Fourchette) Ouvert du mercredi au samedi, midi et soir

vaud

résultats concours Festival Balélec x aCs vaud 2024

le gagnant du concours témoigne de son expérience d’une journée de stage en Formule Renault sur le circuit de Magny-Cours (F).

«Participer à ce stage de pilotage sur circuit avec une Formule Renault 2.0 a été une expérience incroyablement exaltante. Dès le premier tour de piste, j’ai ressenti une montée d’adrénaline indescriptible à chaque virage et à chaque accélération fulgurante. La précision et la réactivité de la voiture sont époustouflantes, offrant une sensation de contrôle total, mais aussi de défi constant. Le bruit du moteur, le frisson de la vitesse et l’adrénaline du pilotage sont des souvenirs gravés à jamais. Les instructeurs professionnels étaient passionnés et expérimentés, prodiguant des conseils précieux pour améliorer sa technique et sa confiance. Ce stage m’a permis de découvrir un monde où performance et perfection se rejoignent.»

Raphaël Kolly

Première saison réussie en Funyo sprint Cup

cette saison était ma première dans le championnat Funyo Sprint Cup, qui se termine avec une sixième place au général sur 31 pilotes engagés et celle de deuxième meilleur rookie. Malgré un début difficile, je suis content de cette saison. La concurrence était féroce dans un peloton dans lequel les meilleurs ont tous plusieurs années d’expérience avec ce type de véhicule.

Au nombre des meilleurs moments de la saison, je relève la course qui a eu lieu à Dijon, où j’ai terminé sur le podium lors de chacune des quatre courses auxquelles j’ai pris le départ, et, bien entendu, la dernière course au Mans qui m’a permis de fouler le même podium que les légendes du sport automobile. Cette saison m’a beaucoup appris et j’aimerais retourner dans un championnat européen dans la catégorie Endurance avec comme but ultime d’un jour pouvoir courir les 24 Heures du Mans.

Sacha Clavadetscher

La gagnante du deuxième prix du concours Festival Balélec x ACS Vaud 2024 a reçu un bon pour trois mois de location d’un vélo électrique offert par Phaze Bike SA

Ines reçoit son prix des mains de Vincent Volet, Phaze Bike SA.

appel aux dons pour le sport automobile vaudois

l’ACS Vaud soutient la passion automobile (manifestations sportives, pilotes et équipages) et propose aux membres qui désirent participer à son action de faire un don au Fonds pour la promotion du sport automobile en Suisse en utilisant le QR-code (exclusivement pour paiements par e-banking ou mobile banking).

L’IBAN du compte est CH37 0900 0000 1406 1708 2. Les montants seront exclusivement utilisés dans les buts prévus par ledit fonds.

Vous aimez la voiture et le sport automobile ? Nous aussi ! Join the Club !

L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun. upsa-vaud.ch

l es r angiers

aPourquoi ma voiture glisse ?

vez-vous déjà ressenti cette sensation d’impuissance quand votre voiture refuse de tourner correctement dans un virage ? Parfois, elle semble vouloir continuer tout droit, ou pire, l’arrière se dérobe comme si elle voulait vous faire faire un tête-àqueue. Rassurez-vous, ces phénomènes sont courants et liés aux lois de la physique. Voici quelques explications simples pour comprendre ce qui se passe et, surtout, comment réagir.

coMMeNçoNs Par le déBut

Lorsque vous prenez un virage, la voiture est soumise à une force qui cherche à la pousser vers l’extérieur du virage (c’est ce qu’on appelle la force centrifuge). Si vos pneus n’ont pas assez de d’adhérence pour contrer cette force, la voiture glisse. Les assistances, comme l’ESP, ne sont pas pour autant des assurances-vie.

Prenons l’exemple d’une «traction» (roues motrices à l’avant) et moteur à l’avant. Cette configuration représente la majorité des voitures sur le marché. Si l’on compare la répartition de son poids, on remarque la chose suivante :

À l’arrêt, on remarque qu’il y a beaucoup plus de poids sur les roues avant (moteur, boîte de vitesses…) que sur les roues arrière ! Donc, bonne adhérence des roues avant. Cependant, lors d’une forte accélération, le travail des suspensions va faire que le poids va fortement augmenter sur les roues arrière et l’avant de la voiture va devenir très (trop) léger.

Lorsque l’on freine ou lâche les gaz, une grande partie du poids de la voiture va se déplacer sur les roues avant, au point que l’on n’aura pratiquement plus de poids et d’adhérence sur les roues arrière ! À partir de là, vous allez mieux comprendre comment réagir pour garantir la meilleure tenue de route possible !

quaNd la voiture va tout droit : le sous-virage

Le sous-virage, c’est quand l’avant de la voiture n’accroche plus assez à la route.

Vous tournez le volant, mais la voiture continue tout droit ou «élargit» le virage.

Pourquoi ?

Vous entrez trop vite dans le virage. Vous accélérez trop fort (transfert de charge vers l’arrière) et perte du pouvoir directionnel.

Les pneus avant manquent d’adhérence (usure, route glissante, pneus âgés).

quaNd l’arrière se déroBe : le survirage

Le survirage, c’est quand l’arrière de la voiture perd son adhérence. Vous prenez un virage, et soudain, l’arrière veut passer devant ! Cette situation peut être impressionnante et difficile à rattraper.

Pourquoi ?

• Vous tournez trop tôt ou entrez trop vite dans le virage, ce qui vous oblige à freiner dans le virage. Tout le poids de la voiture va se déplacer sur les roues avant (transfert de charge vers l’avant), ce qui va provoquer une perte d’adhérence des roues arrière.

• Attention aux à-coups de volant en virage, surtout sur chaussée glissante, car ils peuvent déstabiliser la voiture.

• Votre voiture est une propulsion (roues arrière motrices), vous accélérez trop fort dans le virage, et vos pneus arrière se mettent à déraper. Les gens parlent souvent de «drift»…

coMMeNt décoMPoser uN virage

Pour uN MaXiMuM de sécurité ?

Ralentissez bien avant le virage et non pendant (freinage dégressif), pour que vos pneus avant aient toute l’adhérence nécessaire pour tourner. Remettez légèrement des gaz dans le virage pour mieux

répartir le poids de la voiture sur les roues avant et arrière. Regardez en direction de la sortie du virage ! Adoptez une conduite douce : pas de mouvements brusques sur le volant. Réaccélérez progressivement en sortie de virage au fur et à mesure que le volant revient en position droite.

que Faire eN cas de Perte de coNtrôle du véHicule ?

• En cas de dérapage brutal ou d’une allure totalement inadaptée, il n’y a malheureusement plus d’autre solution que de déclencher un freinage d’urgence (taper dans la pédale de frein et débrayer).

• Parfois, débrayer (si boîte manuelle…) et freiner légèrement pour perdre de la vitesse, tout en contre-braquant si nécessaire (en gardant les yeux là où on veut aller !).

• Si l’arrière part, restez calme ! C’est là que tout devient compliqué… Parfois légèrement contre-braquer, tout en gardant un peu des gaz pour maintenir du poids sur l’arrière, et surtout gardez les yeux là où vous voulez aller ! Ou déclenchez un freinage d’urgence.

Conduire en toute sécurité, c’est aussi mieux comprendre sa voiture. Alors, prêt(e) à relever le défi ?

Sortie circuit sur glace à Flaine le dimanche 2 février 2025 de 13h30 à 18h30.

iNscriPtioNs

https://www.acs.ch/fr/sections/ les-rangiers/

Renseignements : 079 371 51 17 (Pascal Étienne) ou info@pascal-auto-ecole.ch PriX

CHF 220.– pour les membres ACS CHF 260.– non-membres

l’aCs Fribourg apporte son soutien aux pilotes de la région

lors des éditions précédentes, nous avons déjà eu l’occasion de présenter quelques pilotes soutenus par notre section. Cette fois-ci, c’est au tour de Dylan Zanni, pilote de La Roche. Retrouver nos pilotes sur le site

www.acs.ch/section/fribourg

quelle est ta voiture de course ?

Une Renault Clio II Cup.

depuis quand pratiques-tu la course automobile ?

J’ai fait du karting dès l’âge de 5 ans et des courses de côtes depuis 2017.

à quelles courses et à quel championnat as-tu participé en 2024 ?

J’ai participé à quelques courses du championnat suisse de la montagne et à deux autres en France.

quelle était ta première voiture de course ?

Un karting à 7 ans et la Clio en 2017.

acs Fribourg

Case postale 37

1701 Fribourg

T +41 26 341 80 20

acs.fribourg@acs.ch

acs vaud

Ch. des Gavardes 7

CP 136 | 1073 Savigny

T +41 21 331 27 22

acs.vaud@acs.ch

tirage

35.2 ans |12 numéros CHF

quel est ton meilleur résultat en course ?

Premier !

quelle course rêverais-tu de faire ? La Pikes Peak.

acs genève

Avions, bateaux, voitures, hélicoptères, jeux et jouets Fermé le lundi - Ouvert de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30 le samedi de 10h à 13h et de 14h à 16h 110, rue des Eaux-Vives - Tél. 022 735 41 91 www.multi-modeles.ch • info@multi-modeles.ch • Rejoignez-nous sur facebook : multi-modèles

Ch. de Grange-Collomb 4

1212 Grand-Lancy

T +41 22 342 22 33

acs.geneve@acs.ch

acs centrale

Wasserwerkgasse 39

3000 Berne 13

T +41 31 328 31 11 info@acs.ch

acs Neuchâtel

Avenue de la Gare 2

2013 Colombier

T +41 32 725 81 22

acs.neuchatel@acs.ch

acs section Berne

Helvetiastrasse 7

3005 Berne

T +41 31 311 38 13 info@acsbe.ch

acs les rangiers

Avenue de la Gare 50

2800 Delémont

T +41 32 422 33 22

acs.lesrangiers@acs.ch

HotliNe

acs valais

Rue du Scex 33

1950 Sion

T +41 27 322 11 15

acsvalais@acs.ch

+41 31 328 31 11

NuMéro de déPaNNage +41 44 283 33 77

valais

Nun succès au rallye du valais

otre club a eu le plaisir d’être présent lors du Rallye International du Valais, une édition marquée par un spectacle remarquable et de nombreux rebondissements.

Les visites des paddocks, organisées grâce à nos anciennes copilotes Sandra Arlettaz et Marie-Jeanne Carron, ont été un succès, offrant aux visiteurs une expérience unique au cœur de la course.

Nous avons également accueilli avec joie nos membres sur notre stand ACS,

ils ont dit :

yoaN loeFFler (Pilote)

renforçant ainsi notre engagement à soutenir le sport automobile depuis 125 ans.

Pour nos prochains évènements dans le Valais, nous recherchons des bénévoles pour faire vivre cette passion. Si vous êtes intéressés, contactez-nous par e-mail ou téléphone au 027 322 11 15.

Merci à tous ceux qui sont venus et à tous nos membres pour leur soutien ! À bientôt pour de nouvelles aventures.

Edita

Fumeaux, directrice de l’ACS Valais

Je suis vraiment ravi de notre performance lors de ce Rallye international du Valais et d’avoir eu l’opportunité de porter fièrement les couleurs de l’ACS. Avec Hervé (copilote), nous avions à cœur de prendre notre revanche après notre abandon en 2023. Mission accomplie ! Nous sommes très satisfaits de notre rythme et de notre progression, et nous étions proches de terminer dans le top 10. Rendez-vous en 2025 !

joël graNd (Pilote)

Nous sommes vraiment très satisfaits de ce résultat, surtout avec une auto de plus de 20 ans ! Tout a été parfait : notre duo, la météo, et surtout cette superbe Renault Clio Super 1600, préparée à la perfection par notre Team. Merci à l’ACS Valais pour votre soutien et vivement la prochaine compétition !

MorgaNe aPotHéloz – coPilote

Après 5 ans dans l’organisation de ce rallye, c’était ma première participation en tant que copilote, et l’expérience a dépassé toutes mes attentes ! Nos paysages magnifiques, combinés aux épreuves techniques et rapides, rendent ce rallye unique. Rouler «à la maison» est une chance inestimable. L’enthousiasme général pour cette 64 e édition me motive à poursuivre mon engagement pour le sport automobile. Vivement 2025 !

Powerfacts sur les principes de base de l’énergie, route et mobilité, progrès et innovation et sécurité de l’approvisionnement.

Pour un débat basé sur des faits concernant l’avenir de notre système énergétique.

Allianz Assistance

Le numéro un mondial en matière de prestations d’assistance et d’assurance voyage.

ACS & Allianz Assistance – Un partenariat solide avec des avantages précieux pour les membres de l‘ACS:

Centrale d’assistance suisse joignable 24 heures sur 24 compétente et accueillante

Service dépannage et accident en Suisse et partout en Europe

Conseil-santé par téléphone et assistance médicale 24 heures sur 24, dans le monde entier, en cas de maladie et d’accident

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