
VOLVO SWISS PREMIUM
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VolvoSwissPremium® avec service gratuit pendant 10 ans / 150 000 kilomètres, garantie constructeur pendant 5 ans / 150 000 kilomètres et réparations pour cause d’usure pendant 3 ans/ 150 000 kilomètres (au premier des termes échus). Le modèle présenté dispose éventuellement d’options proposées contre supplément. * inclus prime Suède.** calcul effectué avec un apport de 20 %, durée de 48 mois, VR CHF 29’500.–. Voir conditions en concession.
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Certes, quasi aucun secteur n’aura été épargné par cette crise sanitaire historique qui, à l’heure où ces quelques lignes sont rédigées, reprend de l’ampleur avec des signes peu réjouissants de «deuxième vague». Le monde automobile a toutefois été davantage touché par cette pandémie. On le sait, le nombre de nouvelles immatriculations a drastiquement chuté au 1er semestre 2020. Certains parlent d’ailleurs «d’effondrement». Mais surtout, l’impact ne se résume pas uniquement aux ventes de véhicules. Ce sont les constructeurs automobiles qui, pour beaucoup d’entre eux, sont touchés de plein fouet dans leur structure. Les articles de presse, avec des annonces souvent surprenantes, se sont d’ailleurs succédé ces derniers mois. C’est ainsi que l’on a pu voir que des géants de l’automobile américains et japonais ont arrêté la production de leurs usines dans certaines zones géographiques. En outre, des licenciements massifs ont dû être opérés chez de multiples constructeurs de toutes les nationalités. Sur le plan financier, des milliards ont été perdus. Enfin, des bruits courent selon lesquels certains constructeurs vont potentiellement quitter certains continents et se concentrer, à l’avenir, uniquement sur certains marchés… Nul doute, ça surprend et ça fait mal.
Les constructeurs automobiles, qu’ils soient petits ou grands, prestigieux ou moins, ont tous une histoire. Et probablement qu’ils ont également tous un ou plusieurs modèles de légende. En plus d’être de très gros pourvoyeurs d’emplois, ils nous permettent depuis longtemps d’avoir accès à la mobilité individuelle, dans des conditions sécuritaires qui ne cessent de s’améliorer. Sans parler de toutes les innovations et technologies nouvelles qui nous sont proposées année après année. En bref, les constructeurs nourrissent notre passion pour l’automobile et les sports mécaniques et, à cet égard, il est plutôt déplaisant de voir les importantes difficultés rencontrées par le secteur en cette année 2020.
Comme l’ont relevé avant moi et à juste titre certains autres présidents de sections, la crise sanitaire a mis en évidence que l’automobile et la mobilité individuelle sont encore et toujours primordiales dans une période où précisément les transports publics ont été momentanément déconseillés. Je souhaite sincèrement que les constructeurs automobiles et leurs dirigeants puissent atténuer le plus possible les conséquences malheureuses de cette pandémie et traverser cette période compliquée avec une certaine sérénité. Des signes positifs apparaissent déjà progressivement, en espérant que la tendance se poursuive !
Johann Fumeaux, Président ACS Section Valais
Par Pierre Thaulaz
Au terme d’une semaine de course (des contrôles techniques le 31 août à l’arrivée le 5 septembre) qui a permis aux participants de parcourir 1986 km, le Tour Auto a été marqué par la troisième victoire d’affilée de raphaël Favaro, associé cette fois au Genevois Lucien-Charles Nicolet.
Cette 29e édition était l’heure des premières pour le garagiste d’Echallens, lequel avait troqué son habituelle Lotus Elan au profit d’une Jaguar Type E 3,8 l. de 1962. Egalement au rayon nouveautés, le copilote et propriétaire de la voiture, Lucien-Charles Nicolet, une vieille connaissance de Raphaël Favaro (2es en 2017). «Mes amis français commencent à me détester», reconnaît le vainqueur du classement général «compétition» de l’une des épreuves rétro les plus prestigieuses de l’Hexagone. Le pilote d’Echallens n’avait pourtant pas vraiment eu l’occasion de se faire la main au volant de cette Jaguar Type préparée par Equipe Europe : «Je n’ai pu la tester que sur une dizaine de tours à Dijon, un mois avant la course. J’ai malgré tout été toute de suite dans le coup. La preuve, on a remporté la 1re spéciale.»
«TOUT à VU e e T AU F eeling » Pas de gros soucis à signaler durant les cinq jours de course, à part des problèmes de pompe à essence sur les deux premiers circuits au programme, à savoir Magny-Cours et Charade. La particularité du Tour Auto consiste justement à alterner épreuves en circuit (le Lédenon, le préféré du Vaudois, et le Paul-Ricard
complétaient le programme) et spéciales de rallye. «Après avoir perdu une minute sur les premières épreuves, je suis reparti le couteau entre les dents et j’ai gagné sept spéciales d’affilée.» Des spéciales dépourvues de reconnaissances : «On dispose d’un road-book qui nous amène aux spéciales, lesquelles sont inconnues. On reçoit la veille au soir une pseudo carte qui nous indique par exemple si la route est très sinueuse. Ce n’est qu’au départ qu’on reçoit quelques feuilles qui nous précisent quelques directions et virages. Mais sur 3 ou 4 km on n’a aucune info, donc c’est vraiment tout à vue et au feeling.»
Au final, une belle ambiance entre Suisses («Rebellion Timepieces, le chronométreur du Tour Auto, avait amené une tente et c’était sympa de faire un peu la fête le soir.») et une victoire qui ne doit vraiment rien au hasard : «Je n’avais jamais roulé avec une conduite à droite. Pendant deux mois, j’essayais de faire le maximum de choses avec ma main gauche, comme me laver les dents. Et je crois que je n’ai pas raté un rapport pendant toute la course. Et puis, je vais vous faire une confidence : le dimanche avant la course, on se promenait à Villars avec ma femme et mes deux enfants. Je suis le pro des trèfles à quatre feuilles, je les vois tous. Ce jour-là, je suis tombé sur un trèfle à cinq feuilles. Je l’ai ramassé et il est resté tout le temps avec moi dans la Jaguar. Est-ce que c’est aussi ça, le secret de la réussite ?»
A signaler également, la belle 3 e place en groupe H-I (des modèles plus modernes que la catégorie VHC de Raphaël Favaro) du tandem helvétique Jean-Maurice ReySébastien Eberhard, sur Porsche 911.
MASerATi MC20
La Maserati MC20 (pour Maserati Corse et 2020) se caractérise notamment par ses portes papillon, son aérodynamique exceptionnelle (Cx inférieur à 0,38), développée au sein de la soufflerie de Dallara, ainsi que son moteur maison, le premier réalisé exclusivement en interne depuis 20 ans. Baptisé Nettuno, ce V6 biturbo 3 l. à carter sec est capable de délivrer 630 ch à 7500 tr/min et 730 Nm de couple à partir de 3000 tr/min. Il est associé à une boîte de vitesses à double embrayage à 8 rapports.
La Maserati Ghibli Trofeo étrenne un V8 de 580 ch pour 730 Nm de couple issu de la banque d’organes de Ferrari. Ce bloc 3,8 l. biturbo est associé à une boîte autmatique ZF
à 8 rapports. Le Trident revendique pour sa nouvelle sportive dotée d’une calandre noire une vitesse de pointe de 326 km/h.
La nouvelle Ghost est le digne successeur du modèle le plus vendu en 116 ans d’histoire de RollsRoyce. Construite sur la plateforme «Architecture of Luxury», cette 4 roues-motrices et directrices est
équipée d’un V12 biturbo 6,75 l. de 571 ch et 850 Nm. La grille «Pantheon», illuminée de l’intérieur, met discrètement en lumière l’iconographie Rolls.
La troisième génération des Sandero, Sandero Stepway et Logan vient d’être entièrement revisitée. Avec sa garde au sol surélevée, la Sandero Stepway se distancie de la sa petite cousine Sandero par son capot spécifique, nervuré et plus
La face avant du Hyundai Tucson 4e génération se caractérise par sa ligne lumineuse originale, avec des feux intégrés dans la majestueuse
calandre. Baptisé «Dual cockpit» par Hyundai, le nouvel agencement privilégie une planche de bord jouant sur la symétrie.
Décliné en hybride rechargeable, le Jeep Wrangler 4xe affiche une autonomie purement électrique de 40 kilomètres. Combinant un moteur essence et deux moteurs
électriques pour une puissance totale de 380 ch, il est doté d’éléments de carrosserie exclusifs et s’adapte à chaque trajet via trois modes de fonctionnement e-Selec.
bombé, le logo Stepway chromé sous la calandre et des ailettes bombées au-dessus des feux antibrouillards. De son côté, la Logan restylée se veut plus fluide et dynamique.
Citroën poursuit son offensive électrique avec le lancement de la version zéro émission de sa nouvelle C4. Baptisée ë-C4, cette berline compacte revendiquant une autonomie jusqu’à 350 km est équipée d’un propulseur de 136 ch (les C4 sont aussi proposées avec des moteurs essence de 100 à 155 ch et diesel de 110 à 130 ch). Toutes les versions bénéficient de l’intégralité du programme
Citroën Advanced Comfort: confort de roulage garanti grâce aux suspensions avec «Butées hydrauliques progressives» et les sièges «Advanced Comfort». Côté design, la C4 affiche quelques détails graphiques identitaires issus de la GS (née il y a 50 ans) ainsi qu’une nouvelle signature lumineuse. Elle hérite également d’un support de tablette passager rétractable.
il y a 120 ans naissait le pilote-écrivain Antoine de Saint-exupéry, l’un des personnages les plus extraordinaires du 20e siècle. Un personnage mystérieux aussi, qui possède une rue à son nom un peu partout en France, mais aussi à Fribourg où il vécut une partie de son adolescence. Au fait, saviez-vous qu’il avait été représentant chez Saurer ?
Par Pierre Thaulaz
Antoine de Saint-Exupéry vient au monde le 29 juin 1900 à Lyon. Son père meurt alors qu’il a 4 ans et le petit Antoine grandit dans un univers féminin. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, sa mère, la comtesse Marie de SaintExupéry, décide de l’inscrire, au même titre que son frère François d’ailleurs (il décèdera à 14 ans, des suites d’un rhumatisme cardiaque articulaire) dans un pensionnat fribourgeois regroupant quelques dizaines d’élèves, en majorité Français. Ces années passées dans la cité des Zaehringen (plus précisément à la Villa Saint-Jean, près du boulevard de Pérolles), et l’influence qu’elles ont pu avoir dans sa trajectoire fulgurante, jusque sur l’étoile du «Petit Prince», sont parfaitement retranscrites dans le livre «Saint-Exupéry en Suisse», d’AlainJacques Tornare et Jean Rime (Editions Cabédita).
St Ex a 17 ans lorsqu’il quitte Fribourg pour entrer au Lycée Saint-Louis, à Paris. On le retrouve en 1921, le 9 juillet, pour son premier vol en solitaire. A 24 ans, il devient représentant de commerce de camions pour le compte de Saurer. Au volant de sa voiture de fonction, il sillonne les routes de France à une vitesse qui, selon la légende, ferait exploser les radars du 21e siècle.
Au Vo LANT DE SA Vo IT u RE DE Fo NCTI o N, IL SILLo NNE LES Rou TES DE F RANCE à U ne V i T e SS e q U i F er A i T ex P lOS er le S r A dA r S d U 21e S iè C le.
TOUJOU r S P ied AU P l A n CH er A la fin de l’aventure des Lignes Latécoère, puis de l’Aéropostale (en Afrique et en Amérique du Sud), SaintExupéry rejoint Air France. Il a 33 ans. «Il roule en Bugatti, collectionne les excès de vitesse qu’il oublie de payer», écrit Bernard Chabbert, fils d’un autre pilote de l’Aéropostale ami de St Ex, dans un livre qui sort ce mois, «St Ex, un prince dans sa citadelle» (Editions Paquet), magnifiquement illustré par Romain Hugault. Impossible en revanche de
savoir s’il s’agit d’une Bugatti Type 44 ou Type 30. Certains prétendent que les deux modèles auraient traversé l’Atlantique avec leur propriétaire lors de son départ pour l’Argentine. On a plus de certitudes en revanche concernant la «voiture de sa vie», une de Soto cabriolet 6 cylindres de 1937 que St Ex conduisait du bout des doigts et pied au plancher, capote baissée et cigarette américaine au bec. Propriété du Français Franck Béjat, l’automobile a été exposée l’an dernier à l’occasion du Salon Epoqu’Auto, à Lyon.
« i l S ’A bî MA en M er AU lie U de F lé T rir SU r T erre.»
diSPArU en Mer
Mais les plus grands risques, c’est bien dans les airs que l’auteur du «Petit Prince» et de «Terre des Hommes» les a pris tout au long de sa brève existence. «Réintégrant l’aviation militaire au Maroc, puis en Algérie, alors occupée par les Américains, il en est à sa neuvième mission de reconnaissance dans le sud de la France au sein de l’escadrille 2/33 lorsqu’il décolle pour la dernière fois, le 31 juillet 1944 à huit heures quarante-cinq. «Il s’abîma en mer au lieu de flétrir sur terre», raconte joliment AlainJacques Tornare, toujours dans «SaintExupéry en Suisse». La découverte de la gourmette en argent de St Ex en 1998 par un pêcheur local précèdera de 2 ans le repérage de l’avion (un Lockheed Lightning P-38) au large de Marseille par un plongeur professionnel. La fin d’une légende, disent certains. Ils ont tort…
Sascha Heiniger a la lourde charge de faire décoller la nouvelle marque de Geely et Volvo en Suisse. Un défi électrisant pour ce Fribourgeois qui baigne depuis longtemps dans la culture suédoise. Par Pierre Thaulaz
AUTO : Avez-vous hésité
lorsqu’on vous a proposé de lancer la marque en Suisse ?
Sascha Heiniger : Pas une seconde ! J’ai travaillé près de 15 ans pour Volvo, dont 3 ans au siège principal, à Göteborg. J’étais donc au courant du lancement programmé de la marque. Au début, on se posait la question : est-ce que toute cette électrification doit être intégrée au sein de Volvo, ce qui peut prendre passablement de temps ? En effet, un constructeur traditionnel doit veiller à ne pas heurter les habitudes de ses clients. La décision a été prise de créer une nouvelle marque. Polestar est une société conjointe en mains de Volvo Cars et du chinois Geely. L’une de ses particularités est qu’elle est dirigée par un designer, Thomas Ingenlath. A l’origine, Polestar était une entreprise engagée dans le sport automobile. Volvo l’a rachetée en 2015, avant de la lancer comme propre marque en 2017.
d es voitures fabriquées dans les usines Volvo ?
Polestar a sa propre usine en Chine. Les voitures sont produites pour l’instant uniquement en Asie, mais le département recherche et développement ainsi que le design sont en Suède.
Tous les modèles Polestar seront-ils 100 % électriques ?
Oui. Seul le premier modèle de la marque, la Polestar 1 présentée il y a 2 ans au Salon de Genève, est une plug-in hybride. Ce coupé GT doté de deux moteurs électriques revendique une autonomie beaucoup plus élevée que les hybrides rechargeables standards. C’était le premier pas vers
l’électrification, matérialisée par l’arrivée de la Polestar 2, une concurrente directe de la Tesla 3. La Polestar 3, un SUV Coupé disponible en 2022, sera également 100 % électrique.
l es Polestar 1 et 2 sont-elles déjà sur le marché ?
Pas encore. Le marché suisse est un peu en retard, et ce pour des raisons organisationnelles. Notre pays n’en est pas moins le 7e marché en Europe, derrière la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Allemagne. En Suisse, on peut réserver en effectuant un dépôt de 1000 francs que l’on peut se faire rembourser. A la fin septembre, les personnes qui avaient
«Nou S S o MMES P ou R N oTRE PART à LA Fo IS i MPO rTAT e U r e T V ende U r.»
B u T
DE ux Po LESTAR S PACES, de S SU r FAC e S dA n S
POU
fait une réservation pouvaient la transformer en commande. Début octobre, le système «a ouvert» pour le grand public. Les premiers modèles Polestar 1 et 2 seront livrés en Suisse à partir de la mi-novembre.
l equel aura le plus de succès ?
Clairement la Polestar 2. Le positionnement est différent, la Polestar 2 s’adressant à un grand public, tandis que la Polestar 1, une voiture particulièrement performante, est facturée dès 165’000 francs.
e t la Polestar 2 ?
Elle sera commercialisée à partir de 57’900 francs.
l’annulation du Salon de genève en 2020 et 2021, une «tuile» pour une nouvelle marque ?
C’était une frustration car tout était prêt. Le salon était construit, il ne manquait plus que les visiteurs. Polestar voulait montrer un concept, la Precept, préfiguration d’un futur modèle répondant aux préceptes du développement durable. Tous les éléments entrant dans la fabrication de la voiture se devaient d’être recyclables.
On peut acheter vos voitures uniquement sur internet ?
Oui. Dans le modèle traditionnel, il y a un importateur, un concessionnaire qui achète des voitures à cet importateur et qui les vend aux clients. Nous sommes pour notre part à la fois importateur
et vendeur. Début 2021, on va créer à Genève et à Zurich deux Polestar Spaces, des surfaces dans lesquelles on pourra découvrir la marque. A cela viendront se greffer deux Handover Centers, des endroits où le client viendra chercher sa voiture. Ils seront situés plutôt en dehors des villes, tout en demeurant accessibles en transports publics. En plus de Genève et Zurich, on envisage d’en créer un troisième à Berne. L’autre objectif est que les concessionnaires Volvo en Suisse puissent se charger des travaux de service et de garantie.
Où seront situés les deux Polestar Spaces ?
Dans les centres-villes, et plus précisément dans des zones piétonnes. Mais je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant…
Dévoilé au cours de cet été si particulier, le projet d’une
Hypercar pensée, développée et construite en Suisse peut être considéré comme un signe encourageant pour les passionnés de belles mécaniques, mais il témoigne surtout de la ténacité d’un homme passionné. Par Gérard Vallat
Cet homme, bien connu du microcosme sport automobile, se nomme Benoît Morand. On lui doit de nombreuses aventures, dont certaines n’ont malheureusement pas été fructueuses. Parmi celles-ci on se souviendra du projet innovateur d’un prototype hybride engagé aux 24 Heures du Mans. Néanmoins, l’histoire retiendra les noms de Benoît Morand et ses partenaires Patrick Zacchia et Jean-Marie Brulhart, qui resteront les précurseurs courageux d’un projet aussi ambitieux que difficile, ayant ouvert la porte aux succès manceaux d’Audi, Porsche et Toyota. Pour conclure avec ce sujet, on notera que la naissance du projet «pionnier» de ce trio, a permis l’élaboration et l’application toujours en vigueur du règlement permettant à cette technologie de voir le jour. Depuis, les années ont passé, comme l’épopée sportive de Benoît Morand, dont l’équipe s’est classée vice-championne de la classe LMP2 en 2016. Retiré des affaires sportives, le Fribourgeois n’est jamais à court d’idées
et c’est l’une d’entre celles-ci qui l’a décidé à créer cette nouvelle aventure de l’Hypercar. Mais attention de ne pas faire d’amalgame avec le nouveau règlement de l’endurance qui mettra en piste des voitures baptisées Hypercar. «Je ne renie rien du sport automobile et son cortège de déceptions satisfactions qu’il m’a procuré, mais pour moi c’est une page désormais tournée. Aujourd’hui, mon énergie est concentrée vers la création d’une Hypercar de route «Swiss-made».
Avant de parler du présent de «Morand Cars», un bref retour sur votre parcours s’impose. quelle est la source de votre intense passion pour l’automobile ?
Benoît Morand : Je suis né avec l’automobile, mon père était un préparateur de moteurs très réputé, ce qui me rappelle tant de souvenirs, dont l’odeur de mécaniques tournant sur les bancs d’essais moteurs. Je suis imprégné de cette atmosphère qui a façonné toute ma vie. Dès lors, comment dans un tel
environnement échapper à ce qui serait mon destin. Rapidement je me suis lancé dans une carrière de pilote, après que mon père m’ait initié au pilotage sur le circuit de Lignières. Lorsqu’il a estimé que j’étais prêt, je me suis lancé dans plusieurs championnats de Formule Ford, en Angleterre et en Suisse. J’ai participé à quelques éditions du fameux Festival de Formule Ford de Brands-Hatch, puis j’ai décroché le titre de champion suisse en 1982. Ensuite, j’ai progressé vers la Formule 3, puis la F3000, avant de passer à l’Eurocup Renault Clio V6. Finalement je me suis décidé à arrêter, faute de budget, comme tant d’autres.
Fin d’une carrière, mais début du rôle de propriétaire d’équipe ?
A un moment il a fallu prendre une décision et assumer ma famille en gagnant ma vie, donc mettre un terme au pilotage. J’ai longtemps résisté, mais le virus me tenait, et au début des années 2000, avec mon épouse Gladys nous avons créé l’équipe
Pole Vision pour participer au championnat allemand V8 Star, avant de tenter l’aventure américaine en Champ Car avec Joël Camathias. Après trois saisons nous avons revendue l’équipe en 2006, pour revenir en Europe et nous diriger vers les championnats d’endurance, où nous avons fait débuter Mathias Beche en Formule Le Mans. De quoi se motiver pour un nouveau challenge exceptionnel sur le plan technologique, avec la LMP1 Hybride. Une très belle aventure débutée en 2010, malheureusement inaboutie, faute d’avoir été suffisamment soutenu par les instances sportives. Néanmoins, la passion est restée suffisante pour reconstruire une équipe et accrocher un titre de vice-champion LMP2 en 2016, avant de raccrocher définitivement la gestion de team, pour me consacrer à ce projet Hypercar.
quel est le moteur de cette quête permanente de challenges ?
Je n’ai pas hérité de fortune de mes parents, donc j’ai toujours été contraint de réfléchir en fonction de mes moyens pour chercher des solutions innovantes. C’est notamment selon cette approche qu’est né le projet LMP1 Hybride qui mijotait dans mon esprit depuis plusieurs années. J’ai eu la chance de réaliser ce projet grâce à des partenaires partageant cette vision. La suite plus traditionnelle, avec le LMP2 durant trois saisons de 2013 à 2016. Egalement un challenge, mais sans lien réellement technologique. Depuis, quatre ans se sont écoulés, le temps de me remettre en question et me rendre compte que l’adrénaline de l’action me manquait, ce qui a initié ce nouveau projet Hypercar.
Comment est né ce projet Hypercar ?
Au tout début, l’idée était de poursuivre en sport automobile, en construisant pour le Mans un moteur alimenté au gaz naturel. J’avais un partenaire local fortement intéressé, il semblait y avoir une forte demande, l’idée avait ses chances. Malheureusement les dirigeants de Mans ont interdit le gaz naturel. Fin de l’histoire, car il n’y avait aucun intérêt à développer un moteur conventionnel. C’est à ce moment qu’une réflexion avec mon partenaire Eric Boullier nous a donné l’idée de l’Hypercar Swiss-made.
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n’est-ce pas risqué de se lancer dans un tel projet d’une voiture difficile à insérer dans le paysage politique actuel ?
La niche de l’Hypercar, comme celle du luxe existe, et elle n’est pas près de disparaître. On ne doit pas oublier que l’émotion et la passion font bien heureusement toujours partie de ce monde. Ce qui est nouveau, et c’est une bonne chose, concerne le contexte écologique, qui nous fait prendre conscience qu’il faut savoir évoluer. Ce que nous respectons avec ce projet qui se veut respectueux de l’écologie. Nous ne sommes pas dans l’extrême des verts, mais restons bien conscients de la problématique, en appliquant de nouvelles technologies.
Autre obstacle sur ce marché la concurrence, avec notamment une Hypercar Mercedes, mais aussi et surtout le Murray T50 ?
Nous sommes naturellement conscients de notre position de petit poucet face aux géants que sont nos concurrents. Néanmoins, nous misons avant tout sur le label de qualité «Swiss-made» de notre voiture, ainsi que sur certaines solutions technologiques révolutionnaires, pour lesquelles nous avons déposé un brevet.
Parlez-nous de vos partenaires sur ce projet ?
Trois personnes avec moi constituent la tête de l’entreprise Morand Cars, il s’agit de Michel Volet, un entrepreneur fribourgeois, ancien président du HC Gotteron, actif dans différents domaines d’affaires. Passionné d’automobiles, l’idée de produire une Hypercar en Suisse l’a motivé à participer au projet. Egalement de la partie, Eric Boullier que l’on connait pour avoir dirigé les équipes McLaren et Lotus F1, est ingénieur en aérodynamique qui a des compétences acquises en compétition, mais aussi dans le domaine des GT et Supercars.
quelle la planification du projet et quand découvrirons nous la première «Morand Cars» ?
Nous venons d’emménager dans de vastes locaux situés à Vuadens dans le canton de Fribourg, six personnes sont d’ores et déjà sous contrat. Parmi
celles-ci, Soojin Hong, une designer sudcoréenne qui a collaboré avec EDAG, le plus grand fournisseur de services d’ingénierie indépendant au monde, avant de travailler pour Audi et MercedesAMG en tant que designer. Son talent apportera une nouvelle approche et un design révolutionnaire au projet. Ricardo Pentenao, Engine Support Leader pour le compte de Renault Sport, en collaboration avec Toro Rosso, Red Bull, Renault et McLaren. Son expérience acquise au cours de 227 Grands Prix, en près de 20 ans passés en F1 font de lui un atout très précieux. Ali Ammar, spécialiste power-train et boîte de vitesses en provenance du WEC et de la F1 avec Toyota
et Renault. Pierre Guyonnet, ancien bras droit du président de la FIA et chef de la communication du Grand Prix de France remplit ce même rôle auprès de notre structure. Certainement un des points les plus importants de nos débuts. Concernant la présentation du premier prototype, il est planifié pour le milieu de l’année prochaine, si tout se déroule comme prévu.
Une MArqUe, Une HiSTOire
La marque «Morand Cars» puise son origine dans l’histoire de cette famille Fribourgeoise, dont Louis le père de Benoît a connu une grande notoriété au cours des années septante, quand
sortaient de ses ateliers de la Tour de Trême les moteurs Chevrolet-Morand qui équipaient la quasi-totalité du plateau de Formule 5000, une discipline alors parallèle à la F1. A cette époque, La marque Morand décrochait les titres de championne d’Europe, de Tasmanie et des Etats-Unis. Plus de soixante ans après la création des ateliers Morand, Benoît Morand, s’est à son tour positionné en concepteur de la première voiture hybride capable de concourir au Mans. Aujourd’hui, avec ses partenaires il s’est donné pour mission de redonner l’éclat de la marque créée par son père.
MOrAnd HYPerCAr, à lA POinTe de lA TeCHnOlOgie
Trois ans de réflexion et de développement menés par deux experts issus du monde du sport automobile ont été nécessaires pour planifier le lancement de la première voiture de haute performance suisse. Combinant les technologies de
la Formule 1 et des prototypes des 24 Heures du Mans, la Morand Hypercar, qui sera produite à un nombre d’exemplaires restreints, est un véhicule durable à la pointe de la technologie et du luxe SwissMade. En outre, la marque bénéficie d’une grande propriété intellectuelle, ainsi que d’un solide réseau de fournisseurs, ce qui lui permet de se positionner dès son lancement comme leader en matière de recherche et développement.
Unique en son genre cette voiture sera déclinée en deux versions : «Plug-in Hybrid» et «Full-Electric». Ces deux modèles à la pointe de la technologie bénéficient de l’expérience acquise par Eric Boullier en Formule 1 et par Benoît Morand au Mans. Au cœur de la réflexion, la gestion de l’énergie est un aspect principal du développement de l’Hypercar. La marque s’appuie sur des technologies de pointe de la Formule 1 (MGU-K) et WEC (2 moteurs sur roues avant) pour la récupération d’énergie au freinage, sur celles de la Formule E pour la régénération d’énergie aux 4 roues motrices, et propose une densité d’énergie record pour le secteur (> 210 Wh/kg) sur le modèle «Full Electric». En charge de la réalisation du projet, des équipes talentueuses, aux profils spécifiques ont été réunies, ce qui
positionne la marque Morand en leader dans le secteur «recherche et développement». Le design de la voiture, conçu par la senior designer coréenne Soojin Hong, associe des technologies et matériaux suisses ultra-précis et performants à un design privilégiant l’aérodynamisme et la durabilité.
iMPACT éCOlOgiqUe de lA MOrAnd HYPerCAr
Autre préoccupation principale de la marque, l’impact écologique du véhicule et sa durabilité, permettant d’atteindre une puissance au-delà de 1000 chevaux pour un poids espéré de 1250 kilos. Cet objectif phare de la marque les a encouragés à sélectionner des fournisseurs locaux. Par exemple, le choix de la fibre naturelle de lin pour la carrosserie, développée par une société fribourgeoise, permet une réduction considérable du poids, tout en assurant une empreinte écologique réduite de 75 % à la production (consommation d’eau, empreinte carbone CO2 et consommation énergétique comprises). Les batteries, les condensateurs et le stockeur hybride sont également conçus par une entreprise implantée dans le canton et permettent une réduction drastique du poids tout en assurant une performance de pointe.
Le Covid et son travail à temps complet chez un spécialiste de véhicules utilitaires ont à peine ralenti l’activité passion de Philippe Siffert, créateur depuis 15 ans des montres «Jo Siffert». Son prochain garde-temps sortira en 2021, l’année des 50 ans de la mort de son père.
Par Pierre Thaulaz
AUTO : Comment se porte l’horloger de Posieux ?
Philippe Siffert : La nouvelle montre est quasiment finie. Je viens aussi de terminer mon stand mobile que j’ai entièrement conçu et construit de mes mains. Il est important que l’écrin soit sympa et à la hauteur du produit. Il y aussi l’aspect pratique. Je le tire sur une remorque et je peux le monter tout seul en une heure. Mon objectif est de participer à plusieurs manifestations en Suisse en 2021, du type OTM ou Auto Zürich. Pour autant que le Covid le permette.
Un nouvel écrin pour présenter une nouvelle montre en lien avec la Porsche 917 ?
Il a fallu trouver une nouvelle société pour fabriquer le mouvement mécanique. Du coup, j’ai dû refaire un peu le design, le cadran notamment, car le mouvement est un peu plus épais. Baptisée «Endurance Spéciale», c’est une version améliorée du modèle «Endurance». Déclinée en 117 exemplaires, elle sortira l’année prochaine.
Votre idée est aussi de financer grâce à votre nouvelle montre l’achat d’une réplique de la Porsche 917 ?
Oui. La voiture en question a été achetée par Olivier Gachnang, mais avec l’idée que je puisse l’acquérir dans un second temps (voir AuTo ACS de mars 2019). Le but est qu’elle revienne dans la famille, pour remplacer la vraie, laquelle a été vendue 14 millions de dollars lors d’une vente aux enchères. Il faut se replonger dans le contexte. On est en 1971, il y a des enfants en bas âge. Mon père était en train de monter une belle collection, et il faisait aussi du commerce. A l’époque, on ne pouvait pas imaginer la valeur qu’allait prendre la voiture. Les personnes qui géraient le garage et la fiduciaire ont
conseillé de vendre cette voiture. J’avais 9 mois, je ne pouvais que difficilement m’opposer à cette vente ! Aujourd’hui, la voiture est dans un musée aux EtatsUnis. Peut-être qu’un jour j’irai la voir…
Une voiture star ?
Effectivement, puisqu’elle a tourné dans le film «Le Mans», avec Steve McQueen et mon père en doublure.
important d’avoir la réplique exacte ?
Oui. Structurellement, c’est exactement la même. On trouve d’autres répliques sur le marché, mais elles sont moins fidèles. Son ancien propriétaire, un Anglais, l’a très bien préparée pour qu’elle puisse rouler sur circuit.
oN PARLE BEA u Cou P D u PILoTE, MAIS o N NE Co NNA î T PAS S o N
PLAT PR é F é R é, o N NE SAIT PAS
S IL B u VAIT DE LA BI è RE ou D u VIN. C E qu I M’INT é RESSERAIT
SERAIT DE SAVo IR C e q U ’il
FA i SA i T en de HO r S , C e q U ’é TA i T
SA V ie d’ HOMM e.
qu’a-t-elle de plus que les autres voitures conduites par votre père ?
D’abord sa gueule… C’est une voiture avec laquelle il a remporté de nombreux succès et qui a marqué sa carrière, au même titre que la BRM, la Lotus 49 et la 908. C’est aussi la première victoire officielle en championnat du monde des marques, le 11 octobre 1970 à Zeltweg. J’ai la coupe !
Un père que vous n’avez pratiquement pas connu ?
On parle beaucoup du pilote, mais on ne connaît pas son plat préféré, on ne sait pas s’il buvait de la bière ou du vin. Ce qui m’intéresserait serait de savoir ce qu’il faisait en dehors, ce qu’était sa vie d’homme. Les gens qui l’ont connu ne conservent peut-être que l’image du héros qui prenait l’avion.
l’année prochaine marquera les 50 ans de sa disparition…
Ce sera en effet une grande année. 50 ans, c’est un chiffre rond et on est en train d’organiser certaines choses, en s’intégrant notamment à certains événements.
et vous aurez 50 ans… Le 28 janvier.
Vous n’avez jamais été contacté par un groupe horloger ? Il y a toujours l’idée qu’une marque qu’on ne citera pas pourrait être un jour intéressée. C’est clair qu’en étant seul, il
Jo Siffert Endurance Speciale : une série limitée à 117 exemplaires numérotés, avec un mouvement mécanique à remontage automatique Calibre JS01.
est difficile d’avoir une force de frappe, d’être distribué sur toute la planète. Mais, pour moi, l’argent n’est pas une fin en soi. Il y a la passion, le produit, le mécanisme, le design, en un mot la créativité.
Jack Heuer ne vous a jamais approché ? En 2008, je suis allé visiter le musée Tag Heuer, à La Chaux-de-Fonds. J’ai rencontré à cette occasion Monsieur Heuer. Il m’a dit : «Ah, il faut qu’on bosse !» Sur le moment, j’avais botté un peu en touche car je voulais faire un bout de chemin seul…
Confiné par ce foutu virus, une partie du sport automobile international a repris la direction des circuits dans des conditions extrêmement contraignantes, dont celle du huis clos. Par Gérard Vallat
dans ce «nouveau» monde tétanisé par la peur d’un virus, toute l’activité sportive, culturelle et de divertissement est désormais à l’arrêt ou, dans le meilleur des cas, organisée sous stricts contrôles généralement assortis d’interdits. En ce qui concerne le sport automobile, il se déroule à huis clos ! Loin des yeux, restera-t-il près du cœur ? Si on oublie cette «folie» le temps d’un bref bilan ponctuel, on relèvera l’excellent comportement de plusieurs pilotes suisses. Parmi ceux-ci, bien entendu Sébastien Buemi (1) qui, en remportant une troisième victoire d’affilée aux 24 Heures du Mans (2) , rejoint
Marcel Fässler, détenteur du record. S’ajoutant à la performance du Vaudois, sa 4 e place finale au championnat de Formule E (3) . Débutant quant à lui au Mans au volant d’une Rebellion LMP1 (4), Louis Delétraz s’est classé au 4e rang du classement général. A relever également pour le jeune genevois deux podiums en F2 aux 2 e et 3 e places lors du rendezvous du Mugello (5) . Pour revenir aux 24 Heures du Mans, soulignons la très belle 7 e place, en classe LMP2, du trio Antonin Borga/Alexandre Coigny/Nicolas Lapierre (6), au volant de l’Oreca 07 du Cool Racing de Patrick Barbier. Toujours sous la bannière Cool Racing, Nicolas
Maulini (7) a remporté une victoire probante en LMP3 lors du meeting Road to Le Mans. Mais la domination helvétique ne s’arrête pas à l’endurance, puisque le DTM est actuellement sous contrôle de Nico Muller (8) , victorieux à quatre reprises, et en tête du championnat, à l’heure d’écrire ces lignes.
les restrictions ne frappent pas que les meetings professionnels, le sport automobile de loisir est lui aussi impacté.
Rencontre sur le circuit de Dijon avec Sébastien Bruchez, président de l’écurie du Léman, organisateur de Track Days.
Comment se compose l’ecurie du léman ?
Tout d’abord, rappelons que notre écurie existe depuis 1953. Actuellement, nous sommes neuf membres du comité et ne comptons plus de membres actifs. Notre activité se concentre sur l’organisation de sorties loisirs en circuit.
Combien de journées circuit organisezvous chaque année ?
Cela dépend de nombreux paramètres, tels la disponibilité des circuits, de nos budgets bien entendu et compte tenu de ces éléments nous organisons quatre à cinq événements annuels.
Sur quels circuits en général ?
Proches de Suisse si possible, comme notre grand classique à Dijon, Bresse, Lurcy-Lévis, Magny-Cours et parfois sur le Nürburgring. A ceux-ci s’ajoute généralement une journée glace sur la piste de Flaine.
en moyenne, quel est le nombre de participants à vos journées ?
A Dijon, malgré les restrictions du Covid, nous avons rassemblés 58 participants venus de Suisse et de France.
Avez-vous organisé d’autres événements cette année ?
Nous avons réussi à nous rendre à Flaine, juste avant les restrictions, mais avant cette organisation de Dijon à fin septembre, rien n’a été possible, nous avions annulé une réservation à l’Anneau du Rhin.
Ces restrictions ont-elles provoqué des problèmes dans vos organisations ?
Nous avons été confrontés à passablement de directives et contre directives, qui nous ont mis dans le doute et surtout nos participants. Nous craignions des annulations de dernière minute de la part des participants, comme du circuit.
A celles-ci s’ajoute toujours le risque que la Suisse décide de mettre des régions
en zone rouge, ce qui oblige à une quarantaine. Evidemment que les participants redoutent de subir cette mesure et réfléchissent avant de s’engager. Alors oui, il n’est pas évident d’organiser des journées dans ces conditions.
quelles étaient les directives ?
Habituelles, distanciation sociale, lavage des mains et port du masque dans l’enceinte du circuit, mais pas de tests obligatoires, comme c’est le cas sur les compétitions officielles.
que se passe-t-il en cas d’annulation de dernière minute ?
Le cas de figure était prévu avec le circuit de Dijon. En cas d’annulation pour raison sanitaire, nous étions intégralement remboursés et nous remboursions nos clients. En cas de crainte de mise en quarantaine, les personnes sensibles à ce problème auraient bénéficié d’un avoir sur une prochaine organisation. Par bonheur, tout s’est bien passé.
Vital pour la sécurité du pilote, chaque casque reflète l’identité et la personnalité de celui ou celle qui le porte. L’ambition de cette rubrique a pour objectif de mieux connaitre ces pilotes qui font briller nos couleurs. Karen gaillard. Par Gérard Vallat
lauréate du «Young Driver Challenge» 2019, au terme de toutes les phases de qualifications, Karen Gaillard est parvenue à cocher la première case de son objectif : «Piloter et vivre de ma passion». Bénéficiant du soutien financier et consultatif de l’encadrement du concours, la jeune fribourgeoise a fait ses débuts, au volant d’une Cupra TCR engagée notamment en 24
Heures Séries. Aux avants postes à Monza cette année, puis sur la 2e marche du podium à Navarra au volant d’une Vortex Light, Karen Gaillard confirme tout le bien que pense d’elle Fredy Barth, juré du concours. «Karen est extrêmement déterminée, tant au volant que dans son implication «administrative» dans la gestion de sa carrière naissante».
Meilleur moment de ta carrière ?
Disons ma jeune carrière. J’ai eu de bons moments en karting, mais pour l’instant je retiens surtout ma première course d’endurance à Monza et le fait d’avoir été au volant pour l’arrivée.
Ton plat favori ?
Je mange de tout, alors si je dois choisir ce sera une belle et grande salade mêlée.
boisson préférée ?
Je bois toujours de l’eau plate, ou du thé, mais c’est toujours de l’eau.
dernier livre ?
Je lis peu en ce moment, pourtant je me suis passionnée pour un livre de Mike Horn sur une de ses expéditions.
dernier film ?
Mon dernier film… ah oui, le sixième Harry Potter, avec ma petite sœur qui adore ce personnage.
quel est ton genre de musique ?
J’aime beaucoup l’Electro, et toutes les musiques avec du rythme.
As-tu un héros ?
Sans hésitations, Théo Currat, un jeune français amputé des quatre membres qui fait de la natation paralympique. J’admire sa force mentale et son esprit positif.
Avec quel personnage passerais-tu un peu de temps ?
Ce serait Ayrton Senna, il est mort avant ma naissance, mais c’est un personnage qui me touche énormément.
Tes hobbys ?
Le sport en général, la montagne, le paddle en été, le ski en hiver, avec une préférence pour ce qui se pratique dans la nature.
Si tu n’étais pas pilote ?
Très difficile comme question, je suis tellement focalisée sur le sport automobile
que je ne sais pas que répondre, mais certainement mon métier actuel à l’hôpital de Fribourg. Ce serai un métier en rapport avec la santé
la couleur de ton casque ?
Rouge et bleu, mes couleurs préférées, avec une touche de rose pour le côté féminin. Les motifs sont en courbes avec aussi un aspect agressif.
le choix du casque ?
Je porte un Araï que m’a offert un de mes sponsors. C’est un casque confortable et esthétique qui me convient bien.
Âge : 19 ans
déb. karting : 2017
déb. auto : 2019 vainqueur «young Driver Challenge»
Actuellement : Cupra TCR - Top Car Sport
Circuler dans un trafic toujours plus dense constitue un véritable défi. Les septuagénaires possèdent une grande expertise en matière de conduite et sont des routiniers. Des qualités que le législateur apprécie à leur juste valeur puisque, en 2019, l’âge du contrôle médical périodique pour les conducteurs a été repoussé à 75 ans. Auparavant, il était de 70 ans. Découvrez ici ou sur le site Internet de la campagne de prévention Routinier 70plus comment préserver vos compétences sur la route et continuer à les développer.
La voiture compte parmi les formes de mobilité autonome les plus populaires. Le fait que l’âge du contrôle médical pour les conducteurs ait été repoussé de cinq ans est donc un motif de se réjouir. De fait, la génération des plus de 70 ans possède des dizaines d’années d’expérience de la route. Il serait dommage de ne pas préserver et développer ces compétences. La meilleure manière d’y parvenir: effectuer des exercices simples pour rafraîchir ses connaissances théoriques, faire de la gymnastique cérébrale ou le test d’auto-évaluation d’aptitude à la conduite. Tout cela est non seulement agréable mais aussi fort utile. Car lorsque l’on aime faire des excursions avec ses petitsenfants ou des amis, ou simplement se déplacer en voiture, on porte une grande responsabilité. Une responsabilité qu’il convient de prendre très au sérieux. Une conduite sûre est le fruit d’un apprentissage et de formations tout au long de la vie.
Entraînez-vous avec Routinier 70plus
La campagne de prévention Routinier 70plus vous propose des programmes d’exercices gratuits aussi enrichissants que divertissants qui promettent un effet déclic. Vous trouverez toutes les offres sur Internet à l’adresse www.routinier70plus.ch. Demandez à recevoir du matériel d’information gratuit à l’aide du bulletin joint.
Il existe quantité de moyens de rester en forme au volant
Dans une circulation dense, la perception et la faculté de réaction revêtent une grande importance. De nos jours, le respect de l’autre décroît, et le trafic est de plus en plus effréné. Dans ce contexte, avoir les sens en éveil pour pouvoir réagir en temps voulu est essentiel. Les études montrent que l’acuité visuelle se modifie à partir de 30 ans et la mémoire à partir de 50 ans. Il est donc normal de porter des lunettes lorsque l’on prend de l’âge, et des moyens simples comme faire des mots croisés, des sudokus et d’autres exercices permettent de rester en forme sur le plan intellectuel.
Les objectifs de Routinier 70plus
La campagne a pour but d’aider la génération des plus de 70 ans à rester mobile en toute sécurité. En voiture, à vélo électrique ou avec les transports publics. Profitez des offres gratuites disponibles sur Internet. Vous avez des questions sur la conduite sûre après 70 ans? Écrivez-nous à info@routinier70plus.ch ou appelez-nous au 031 328 31 33.
Vous trouverez des informations complètes sur: www.routinier70plus.ch
Veuillez me faire parvenir du matériel d’information supplémentaire gratuit:
____ ex. d’Aptitude à la conduite: auto-évaluation (n° d’art. 100F)
____ ex. de la brochure Routinier 70plus (n° d’art. 300F)
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Les terribles accidents qui se sont produits lors de la dernière course de MotoGP sur le Red Bull Ring ont fait ressurgir le problème de la sécurité. quels sont véritablement les risques pris par les pilotes ? Et sont-ils présents à l’esprit des coureurs qui roulent sur l’asphalte avec des pointes de vitesse à 300 km/h ?
Ces dernières années, les compétitions de moto ont connu d’énormes changements. Les développements techniques ont permis d’augmenter leur vitesse. Nous atteignons donc des vitesses de pointe beaucoup plus élevées, entamons les virages avec plus de vitesse grâce à une meilleure adhérence, freinons plus tard et pouvons, de manière générale, nous approcher plus près des limites du possible. Tout cela rend notre sport plus impressionnant et plus spectaculaire. Parallèlement, les forces qui s’exercent sur la moto et le pilote sont évidemment plus grandes. Les circuits, dont le tracé et les dégagements étaient parfaits il y a encore quelques années, doivent être réaménagés aujourd’hui. C’est le cas, par exemple, des virages 2 et 3 du circuit Red Bull Ring, qui, suite aux événements récents, est remis en question et sera vraisemblablement adapté afin de désamorcer précisément cette zone à risques. Notre équipement – la combinaison en cuir avec airbag incorporé (obligatoire depuis 2018), le casque, les gants et les bottes
de course – doit lui aussi correspondre à certaines normes de la FIM, définies avec précision. Toutes ces exigences en matière de technique, d’équipement et de circuit sont en constante évolution. Le comité de sécurité, composé de pilotes de toutes les catégories MotoGP, se réunit régulièrement pour se pencher sur des sections de circuit potentiellement dangereuses ou sur certains incidents. Il pose des questions critiques au sujet des règlements de sécurité existants. Cela signifie que, contrairement à ce que l’on pourrait penser (nous sommes souvent considérés comme des «accrocs à l’adrénaline»), la sécurité demeure l’une des questions les plus importantes.
«Tou TES CES E x IGENCES
EN MATI è RE DE TECHNI qu E , D ’équ IPEMENT ET DE CIRC u IT
SO n T en CO n STA n T e é VO lUT i O n.»
Finalement, on ne doit pas négliger l’aspect grand public : des développements dans le MotoGP, que ce soit en termes de technologie ou d’équipements, sont souvent repris dans la fabrication en série –à condition évidemment d’avoir fait leurs preuves en course. C’est réjouissant de penser que nous pouvons, d’une certaine manière, et grâce au risque assumé et au travail de développement réalisé à travers les courses de moto, apporter une plus-value en termes de sécurité à nos supporters, aux spectateurs et aux passionnés de course qui évoluent tous les jours sur nos routes.
Partir
Au cours de ces dernières années, le camping et le caravaning ont gagné les faveurs des Suisses. Cet été plus particulièrement, la tendance semble s’être renforcée. Afin de créer une plus-value pour les membres de l’ACS adeptes du camping, notre club a conclu un partenariat avec la Fédération Suisse de Camping et de Caravaning FSCC.
A une époque où, en raison de la situation actuelle, les vacances à l’étranger sont considérées avec prudence et scepticisme, on pouvait s’attendre à ce que le boom du camping et du caravaning s’intensifie. En effet, on a pu constater que cet été, un nombre encore jamais connu de Suisses sont partis en vacances en emportant leur chez soi avec eux.
Depuis longtemps, l’ACS est aussi le club des passionnés de camping et caravaning. Avec notre service de dépannage, intervenant dans toute l’Europe pour assister les camping-cars jusqu’à 9 tonnes, nous sommes votre partenaire idéal pour vos voyages en Suisse et à l’étranger. La très attractive ACS Camping Card vous permet de bénéficier de nombreuses réductions sur les tarifs des places de camping en Suisse et à l’étranger. Parallèlement, elle est considérée par les administrations des campings comme une carte d’identité officielle. De plus, les titulaires de la carte ainsi que onze passagers au maximum sont couverts par une assurance responsabilité civile pour les dommages corporels ou matériels causés à des tiers. Depuis juillet 2020, l’ACS a renforcé davantage encore sa collaboration avec la Fédération Suisse de Camping et de Caravaning FSCC. De cette façon, les membres de l’ACS, tout comme les membres de la FSCC, bénéficient désormais des avantages de l’autre association respective. Nous créons ainsi une énorme valeur ajoutée pour nos membres férus de camping.
Bien à vous.
Thomas Hurter Président central
Annoncées au début de cette année, elles deviennent réalité au 1er janvier 2021: le Conseil fédéral a approuvé en mai et juillet de nouvelles règles de circulation et de signalisation.
elles entreront en vigueur au début de l’année prochaine. Certaines de ces règles méritent d’être examinées en détail. Nous avons rassemblé pour vous les changements les plus importants.
Prin C i P e de l A F er M e TU re é C l A ir Lorsqu’une voie d’autoroute doit être fermée, c’est le principe de la fermeture éclair qui s’appliquera désormais. Les automobilistes seront tenus de laisser les véhicules roulant sur la voie coupée se rabattre sur la voie ouverte. L’objectif est ainsi d’éviter que lors de suppressions de voies, les conducteurs se placent trop tôt sur la voie restante et qu’un embouteillage se forme sur celle-ci. Beaucoup d’entre nous se souviennent peut-être avoir intégré ce principe comme une règle d’or lors de leur formation à la conduite. A partir du 01/01/2021, ce principe est une règle édictée par la loi dont le non-respect peut être sanctionné par une amende de CHF 100.-.
Il devient également obligatoire. A partir du 01/01/2021, tout conducteur entravant le couloir de secours peut être amendé. En cas d’embouteillages sur autoroute, les automobilistes devront laisser suffisamment de place pour que des gros véhicules de secours (dépanneuses, pompiers) puissent atteindre le lieu de l’accident et avancer entre la file de gauche et la file de droite. Pour cela, les véhicules sur la voie de gauche se serrent au bord gauche, les véhicules sur la voie du milieu et/ou la voie de droite au bord droit de l’autoroute. Il est interdit de rouler sur la bande d’arrêt d’urgence.
d e VA n C e M en T PA r l A dr O i T e
SU r AUTO r OUT e
Jusqu’à présent, le devancement par la droite de véhicules sur l’autoroute n’était admis qu’en présence de deux files parallèles. A partir du 01/01/2021, selon la nouvelle règlementation sur la circulation routière, les règles suivantes seront appliquées (art. 36, par. 5) : Avec la prudence nécessaire, le devancement par la droite sera également admis à l’avenir dans les cas suivants : a) si sur la file de gauche ou celle du milieu, une file de voiture s’est formée; b) sur un itinéraire à une seule voie, à condition que les différentes destinations soient indiquées pour chaque voie; c) à condition que la voie de gauche soit délimitée par une ligne de sécurité (…) ou, en cas d’un marquage à double ligne (…), délimitée par une ligne de sécurité du côté gauche, jusqu’à la fin du marquage correspondant, en particulier sur la voie d’accélération des entrées de l’autoroute.
d) sur les bandes de freinage des sorties.
Le dépassement par la droite reste proscrit. Selon la loi, un dépassement est l’action de déboîter, de dépasser un ou plusieurs véhicules et de se rabattre sur la voie initialement empruntée. C’est aussi de cette façon qu’on définit le dépassement par la droite. Des infractions peuvent être sanctionnées par une amende de CHF 250.-.
DèS LE DéBuT DE L ANNéE PRoCHAINE, LES ENFANTS
PouRRoNT RouLER à VéLo SuR LE TRoTToIR JuSqu’à L’âGE DE 12 ANS, EN L’ABSENCE DE PISTE ou DE BANDE CyCLABLE
AdAPTATiOn de lA ViTeSSe MAxiMAle
POUr reMOrqUeS JUSqU’à 3,5 T
Admis dans les pays étrangers limitrophes depuis quelque temps déjà, c’est désormais aussi permis en Suisse : avec l’adaptation de la loi au 01/01/2021 pour les véhicules automobiles légers avec remorque dont le poids n’excède pas 3,5 t, la vitesse maximale sur autoroute passera de 80 à 100 km/h, pour autant que la remorque et le véhicule tracteur soient autorisés à rouler à cette vitesse.
P OU r V élOS , TOU rner à dr O i T e
AU F e U r OU ge e ST P er M i S
Désormais, les cyclistes pourront tourner à droite au feu rouge, pour autant que la signalisation les y autorise. Le flux de circulation s’en retrouvant modifié, la vigilance de tous les autres usagers de la route devra être augmentée.
n FA
SU r le T r OTTO ir
Jusqu’à ce jour, seuls les élèves de l’école enfantine avaient le droit de circuler à vélo sur le trottoir. Dès le début de l’année prochaine, les enfants pourront également y rouler jusqu’à l’âge de 12 ans, uniquement en l’absence de piste ou de bande cyclable. Cette nouvelle règle renferme un certain potentiel de conflit : en effet, depuis longtemps déjà, les piétons doivent partager leur espace avec divers engins tels que trottinettes, skateboards etc. Il est important que les parents enseignent à leurs enfants un comportement approprié sur le trottoir : faire preuve de considération pour les autres personnes et les animaux, adapter la vitesse à la densité des piétons, descendre sans faute du vélo avant de traverser la route sur un passage pour piétons, s’arrêter et traverser la voie à pied.
rOU ler en APP ren T i
CO nd UCT e U r à 17 A n S
A partir du 01/01/2021, une phase d’apprentissage de 12 mois s’appliquera aux apprentis conducteurs de moins de 20 ans. Pour leur permettre de passer l’examen à l’âge de 18 ans, ils seront autorisés de passer le permis provisoire à 17 ans déjà. L’objectif de cette nouvelle règlementation est de permettre aux nouveaux conducteurs de rouler en apprentis conducteurs aussi souvent que possible avant de passer l’examen pratique. L’ACS recommande vivement de suivre 10 leçons au moins avec un moniteur d’auto-école, afin de disposer de bonnes bases pour les conduites accompagnées par les parents. Pour les jeunes adultes nés en 2003, la Confédération a mis en place une solution transitoire: pour eux, la réglementation actuelle s’applique toujours et ils peuvent toujours passer l’examen à l’âge de 18 ans.
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Sport automobile suisse et manifestations sportives : les grandes manifestations sont à nouveau autorisées.
Après avoir été interdites depuis le 28 février dernier, les manifestations de plus de 1000 personnes ont, dès le 1er octobre dernier, selon décision du Conseil fédéral du 12 août dernier, à nouveau été autorisées. Ceci, à condition bien sûr, de respecter des mesures de protection sévères et d’obtenir l’autorisation délivrée par les autorités cantonales.
Pour commencer, un soulagement général a dû se faire ressentir dans la plupart des associations et organisations, qu’elles soient sportives ou culturelles. En effet, depuis quelques mois, une grande incertitude planait au-dessus des organisateurs : est-ce que les manifestations annulées en 2020, comme ce fut le cas, notamment, pour le canton du Jura, de la course des Rangiers, du Critérium jurassien ou du Slalom de Bure, devront également être annulées en 2021 ? Pour l’instant, la réponse est non. Partant, les organisateurs peuvent s’atteler à la préparation de leur(s) prochaine(s) manifestation(s).
Mais dans les faits, qu’est-ce que cela signifie ? Tout d’abord, la manifestation, qu’elle ait lieu à l’intérieur ou en extérieur, devra disposer d’un plan de protection comprenant notamment, comme nous le savons tous, la possibilité de se désinfecter les mains, le nettoyage régulier des surfaces, ainsi que le traçage des personnes présentes. Pour terminer, il sera nécessaire de demander l’autorisation qui sera délivrée par les autorités cantonales. Afin de délivrer ladite autorisation, le Canton devra tenir compte de sa situation épidémiologique et de sa capacité de traçage des contacts. Partant, bien que nécessaires, ces nouvelles mesures signifient donc pour les organisateurs : des frais supplémentaires : avec notamment l’achat de produits désinfectants et éventuellement masques; et un coût lié à une organisation plus complexe de la manifestation, notamment en ce qui concerne les démarches auprès du Canton ainsi que le traçage des personnes présentes à la manifestation.
En effet, la récolte des données des personnes présentes représente une masse de travail non anodine pour les organisateurs.
Bien que la Confédération et les cantons aient mis sur pied une aide pour les associations sportives, la Section ACS Les Rangiers a décidé, lors de son dernier comité, d’allouer une somme d’argent à chacune des manifestations régionales que sont la course des Rangiers, le Critérium jurassien et le Slalom de Bure, afin de les soutenir dans cette période si particulière et en attendant le retour à la normale.
En vous souhaitant à tous une très belle continuation.
Melissa Metafuni Vuillaume Présidente de l’ACS Les Rangiers
Samedi 31 octobre ainsi que le 14 novembre 2020 ont lieu les courses de qualification de l’Automobile Club de Suisse pour l’ACS Challenge. Les qualifications débuteront à 10 heures dans le lounge du Racing Unleashed à Kempttahl. Le Challenge se déroule sur la traditionnelle course virtuelle de Monza, à l’aide de simulateurs de dernière génération. Grâce au logiciel de simulation, tout le monde vivra l’excitation réelle d’une course de Formule 1 – dans le monde virtuel du sport automobile.
ACS C HA llenge – OUV erT à TOUS
Les participants disposent de 15 minutes pour l’échauffement avant de démarrer la course de qualification qui dure également 15 minutes. Les chronos les plus rapides des courses de qualification déterminent qui participera
le 28 novembre 2020 à la course pour gagner le trophée de champion de l’ACS Challenge et les 2’000 francs promis au champion. Le nombre de participants est limité – inscrivez-vous dès maintenant ! Pour les membres ACS, la participation au Challenge coûte CHF 15.-, pour
les non-membres CHF 25.-. Sont compris dans ce prix : café, boissons et un sandwich.
i nscription pour la série de courses : www.acszh.ch.
Chers membres de l’ACS Section neuchâteloise,
F ace à la situation sanitaire exceptionnelle que nous traversons, notre assemblée générale 2020 ne pourra malheureusement pas se tenir en votre présence. Conformément à l’article 6b de l’Ordonnance 2 du Conseil fédéral (Ordonnance 2 Covid-19, RS 818.101.24), elle aura toutefois valablement lieu en présence du président et de son comité. L’Assemblée générale ordinaire est convoquée le 29 octobre 2020, à 19h.
L’ordre du jour ainsi que le questionnaire vous ont été envoyés par courrier postal. Le procès-verbal de la dernière assemblée générale, ainsi que le rapport de révision des comptes, peuvent être consultés sur demande par e-mail à l’adresse suivante acs.neuchatel@acs.ch et ce dans les 10 jours qui précèdent l’assemblée. Afin d’exercer vos droits de vote, nous vous prions de bien vouloir nous retourner le
initiez-vous au pilotage d’une voiture de course le 18 octobre sur le circuit de Magny-Cours.
Mettez-vous dans la peau d’un pilote et prenez le volant d’une monoplace formule Renault 2.0. Cet événement est idéal pour découvrir la monoplace, mais aussi pour s’améliorer avec les conseils des instructeurs expérimentés, tout cela dans un environnement sûr et organisé de manière professionnelle.
Pour toute information et inscription, contactez de notre partenaire Sports-Promotion : www.sports-promotion.ch info@sports-promotion.ch 032 842 2649.
ne manquez pas notre dernier roulage sur circuit de l’année.
Rejoignez-nous lors notre prochain événement des Journées de roulage essais libres les 26 & 27 octobre sur le mythique circuit de Lédenon, en France! Une piste idéale pour de grandes sensations.
Pour toute information et inscription, contactez de notre partenaire Sports-Promotion : www.sports-promotion.ch info@sports-promotion.ch 032 842 2649.
questionnaire dûment rempli et signé. Le questionnaire doit nous être retourné d’ici au 15 octobre 2020 (ACS, avenue de la Gare 2, 2013 Colombier).
Nous vous informons que, dorénavant, les convocations pour l’assemblée générale paraîtront dans le journal officiel de l’ACS.
découvrez la magie du pilotage sur glace avec l’ACS, le 12 décembre sur le circuit de Flaine.
Apprenez à maitriser la conduite automobile en hiver. Le contrôle de la perte d’adhérence d’un véhicule sur routes enneigées, les trajectoires, le freinage sur glace et sur neige. Ce stage de conduite sur glace garantit une progression rapide pour maîtriser le comportement de la voiture et l’opportunité de goûter au plaisir de la glisse. Pour faire face à toutes les situations prévues ou imprévues, rien ne
remplace l’expérience et les vrais conseils de nos moniteurs diplômés et passionnés qui vous accompagnent durant toute la formation. Les 6 véhicules mis à disposition sont la gamme RS de Renault, 2 Twingo, 2 Clio et 2 Mégane. Attention, le nombre de places est limité à 18 personnes, ne tardez pas à vous inscrire! Le prix par personne est de € 390.- ou € 340.- pour les membres ACS.
Pour toute information et inscription, contactez de notre partenaire Sports-Promotion : www.sports-promotion.ch info@sports-promotion.ch 032 842 2649.
bRaVo !
On savoure les victoires de nos pilotes.
Un début de saison très réussi pour nos trois pilotes de l’ACS Section neuchâteloise, avec un premier week-end couronné de succès lors de la manche à Dijon du championnat Ultimate Cup Séries. Ils ont brillé tout au long de cette compétition et, après de belles bagarres, sont tous les trois montés sur les podiums !
C AT ég O rie FO r MU le r en AU lT 2.0
1ère course du vendredi
Loris Kyburz termine 2e
David Kullmann termine 3e
2ème course du samedi
Loris Kyburz termine 1er
David Kullmann termine 5e
3ème course du samedi
Loris Kyburz termine 2e
David Kullmann termine 5e
C AT ég O rie FO r MU le 3
1ère course du vendredi
Christophe Hurni termine 1er de la catégorie Gentleman et 2e du général
2ème course du samedi
Christophe Hurni termine 3e de la catégorie Gentleman et 5e du général
3ème course du samedi
Christophe Hurni termine 2e de la catégorie Gentleman et 3e du général
On notera également le très beau podium de nos deux membres au Tour Auto. Cet exercice de compétition enchaîne les épreuves sur circuits et les spéciales chronométrées le long d’un parcours d’une rare beauté. Sébastien Eberhard et Jean-Maurice Rey ont démontré leur savoir-faire en se hissant sur la 3e marche du podium.
Féli C i TAT i O n S à TOUS le S P ilOT e S !
Valais
la direction de l’ACS Valais a un nouveau visage.
Après avoir travaillé aux côtés de Marie-Christine Gillioz depuis le mois de juin 2019, Edita Fumeaux a repris la direction de notre Section depuis le mois d’août dernier. Ayant notamment occupé à ce jour des postes d’assistante de direction et de comptable, Mme Fumeaux dispose de formations dans la comptabilité, les ressources humaines, l’informatique et le marketing.
Mère de deux garçons, qui adorent naturellement les voitures, Mme Fumeaux voue un intérêt particulier pour le monde automobile. Outre une passion pour la danse, elle est également une férue de
voyages. A ce propos, elle vous accueillera et vous orientera volontiers dans le cadre de notre Agence de voyages ACS Valais.
Dynamique, avenante et souriante, Mme Fumeaux se fera un plaisir de vous conseiller et de vous assister au sein de notre association pour tout ce qui est en relation avec nos produits ACS et votre qualité de membre.
Avec nos remerciements pour votre fidélité à l’ACS et nos cordiales salutations.
Le Comité ACS Section Valais
Notre Section ACS Valais s’est rendue une nouvelle fois en 2020 sur le remarquable circuit de bresse.
Cette année encore, le divertissement et les sensations fortes étaient au rendez-vous, le tout dans un encadrement professionnel assuré par notre partenaire ACD Motorsport. Cette magnifique journée, qui a largement répondu aux attentes des participants, aura permis
de couper la routine habituelle et de découvrir ou de retrouver les plaisirs du sport automobile.
L’ACS Valais tient à remercier chaleureusement tous les participants, tous ses membres et tous les passionnés de
sport automobile qui nous font confiance et nous soutiennent.
Au plaisir de vous retrouver lors de notre prochaine sortie, en 2021 !
La Section vaudoise de l’Automobile Club de Suisse (ACS Vaud) a tenu son assemblée générale le jeudi 16 juillet 2020, au Centre de formation routière de Savigny (CFR). La partie statutaire a été suivie d’une intervention de la conseillère d’Etat Nuria Gorrite.
en dépit de la chaleur et des conditions sanitaires, plus de 80 membres et invités ont assisté à la 116 e assemblée générale ordinaire de la Section vaudoise de l’ACS. La mise à disposition de la grande halle du CFR a permis d’organiser une manifestation en tenant compte des impératifs sanitaires, de la distanciation et d’une liste de contacts stricte, dans le respect des prescriptions des autorités.
Au nombre des membres et invités, il convient de relever la présence de la présidente du Conseil d’Etat, d’un conseiller national, de la vice-présidente du Grand Conseil, d’une députée, de deux conseillers municipaux des communes de Lausanne et d’Epalinges, des représentants de la Gendarmerie vaudoise, de nombreuses associations de défense des intérêts de la route, de partenaires de l’ACS, des membres d’honneur, sans oublier le directeur général de l’ACS.
Les jubilaires ayant été dignement salués et remerciés, Me Jean-David Pelot, président, a mené la partie statutaire de l’assemblée en bon ordre pour tenir le plan horaire imposé. Dans son message il a rappelé l’importance d’assurer la meilleure fluidité du trafic routier motorisé, financé par le fonds FORTA, et d’empêcher une taxation trop importante de ce même trafic. Le secrétaire général, Me Xavier de Haller, s’est pour sa part adonné à l’exercice du rapport du comité, dont il a relevé les points de politique communale et cantonale qui mobilisent et mobiliseront les ressources de la section ces prochains mois, la stratégie de recrutement, les nouveaux locaux du secrétariat, sa gestion opérationnelle en temps de crise sanitaire et le passage de témoin à son adjoint à l’horizon 2021.
Laurent Borgeaud, trésorier, a commenté les comptes d’un exercice 2019 bénéficiaire, présenté le budget 2020 et donné lecture du rapport de vérification. Sur la base de ces rapports, les comptes 2019 ont été adoptés et décharge donnée au comité de son activité et de sa gestion.
Au chapitre des élections statutaires, l’assemblée a pris congé des deux vice-présidents de la section, Nicolas Leuba et Luc
Pittet, et élu Stéphane Délitroz et Xavier de Haller au comité. Avant de passer à la partie récréative de l’assemblée, la partie statutaire a été suivie par l’intervention de la conseillère d’Etat Nuria Gorrite, cheffe du Département des infrastructures et des ressources humaines et présidente du Conseil d’Etat, sur le thème: Quelles réponses politiques aux défis de la mobilité ?
l’ACS VAU d re M er C ie de le U r F idéli T é S e S 38 membres qui ont atteint 50 années de sociétariat, 80 membres qui ont atteint 40 années de sociétariat, 48 membres qui ont atteint 25 années de sociétariat.
Vous aimez la voiture et le sport automobile ?
Nous aussi !
L’Union Vaudoise des garagistes propose un réseau de professionnels performant et défend les intérêts de chacun.
upsa-vaud.ch
Une sécurité absolue en voyage dans le monde entier
Modifications des règles d’accès aux permis de conduire à partir du 1er janvier 2021.
à partir du 1 er janvier 2021, de nouvelles règles fixant les conditions d’obtention des permis de conduire vont entrer en vigueur. Ces modifications légales ont essentiellement pour but d’adapter la législation suisse à la législation européenne en la matière et concernent tant les permis auto que les permis moto. Ainsi, le permis d’élève des catégories B (voiture) et BE (voiture + remorque) pourra être obtenu dès l’âge de 17 ans. La demande de permis d’élève pourra même être déposée deux mois avant l’âge minimal et l’examen théorique de base effectué un mois avant. Ces démarches pourront se faire à partir du 1er janvier 2021
Dès l’obtention du permis d’élève, le jeune conducteur devra cependant attendre une année avant de passer son examen pratique. Toutefois, si le candidat à la catégorie B a obtenu son permis d’élève conducteur à l’âge de 20 ans ou plus tard, il n’aura pas à attendre une
année avant de se présenter à l’examen pratique. Ne devront également pas attendre une année les candidats qui ont obtenu leur permis d’élève dont la validité a débuté avant le 1 er janvier 2021, les candidats nés en 2003 qui ont obtenu leur permis d’élève en 2021 et les apprentis chauffeurs poids lourds.
Les examens théoriques de base et les examens théoriques complémentaires (professionnels) réussis à partir du 1 er janvier 2021 ainsi que les cours de théorie sur la circulation routière (sensibilisation) auront une validité indéfinie. Par contre, les examens réussis et les cours suivis jusqu’au 31 décembre 2020 seront valables uniquement deux ans.
Pour les motards, l’instruction pratique de base (cours pratiques pour motocycles) sera de 12 heures pour toutes les catégories motocycles et ne devra être suivie qu’une seule fois. L’âge minimal requis pour conduire un motocycle léger
à V endre
Remorque | Transport véhicule | Zbinden
Poids total : 2’000 kg | Charge utile : 1’430 kg
Super état | Expertisée 08/2020 | CHF 3’900.T 079 206 94 14
(50 cm3 max et jusqu’à 45 km/h) sera de 15 ans. Dès l’âge de 16 ans, les titulaires d’un permis d’élève ou d’un permis de conduire de la sous-catégorie A1 pourront conduire un motocycle de 125 cm3 et 11 kW au maximum.
Enfin les titulaires d’un permis de conduire bleu devront l’échanger contre un format carte de crédit avant le 31 janvier 2024, faute de quoi, passé ce délai, le permis perdra sa validité. Pour obtenir des renseignements plus précis ou par rapport à des situations différentes de celles énoncées ci-dessus, vous pouvez également vous adresser auprès de l’office cantonal de la navigation et de la circulation de votre lieu de domicile ou consulter leurs sites.
Nous souhaitons bonne route aux nouveaux conducteurs et espérons pouvoir les compter prochainement comme membres de l’ACS.
i n S er T i O n d’ U ne P e T i T e
lignes gratuites. Puis CHF 1.80/ ligne. Photo CHF 25.-. Délai matériel : 3 semaines avant parution.
à envoyer à : AUTO ACS Bois-de-la-Chapelle 105 1213 Onex.
Paiements en timbre-poste, à joindre à votre annonce.
à V endre
Cabriolet Volvo C70 2013 | 134’000 km
Jantes hiver | 8 pneus neufs CHF 12’900.-
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