Les saveurs du palais est un film français sorti en 2012. Ce film est un bon exemple pour illustrer la manière dont on donne à voir la cuisine (française en l’occurrence) en images au grand public et d’un point de vue critique. C’est un film qui « défend avec vigueur et légèreté un art de vivre à la française qui excède largement les limites religieusement posées du génie culinaire » selon les propos de Lucie Luciani dans un article du journal Le Monde. Une manière de plus de laisser entrevoir une belle image de la cuisine. Une image d’exception, de raffinement
et d’exigence. On est loin de la cuisine de tous les jours, du quotidien, et c’est ce qui attire le public. En visionnant ce film, on voyage à travers des saveurs que l’on imagine et que l’on idéalise.
rapport à l’alimentation et explicite clairement les dangers auxquels s’expose le mangeur en consommant avec excès.
Dans un autre registre, un film comme La Grande Bouffe donne une toute autre image de la nourriture. Une connotation fort négative se dégage de ce film. Associant la nourriture à la mort, le réalisateur met le doigt sur les dangers de l’abus de nourriture. Au-delà de ça, il révèle les comportements alimentaires compensateurs que nous pouvons tous être amenés à avoir lors de périodes difficiles. Ici, l’image peut pousser le spectateur à remettre en question son propre
Les saveurs du palais, Christian Vincent, Armada Films et Vendôme Production, France, 2012. Hortense Laborie, cuisinière réputée vivant dans le Périgord, est nommée par le Président de la République responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Elle parvient à s’imposer avec son caractère bien trempé, et l’authenticité de sa cuisine séduit rapidement le Président. La Grande Bouffe, Marco Ferreri, production Mara films, 1973, France Le film raconte l'histoire de quatre hommes qui, fatigués de leurs vies ennuyeuses, décident de s'enfermer dans une villa pour ce qu'ils appellent un « séminaire gastronomique ». Ils se livrent en fait à un suicide collectif en mangeant jusqu'à ce que mort s'ensuive.