Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d'Œdipe à Antigone

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SEQUENCE n°2

Maudit pouvoir d’Œdipe à Antigone

Sophocle, (497-405 avant J-C.), auteur de la pièce Œdipe roi.

Objectifs : Découvrir des pièces fondatrices de l’Antiquité et leurs adaptations. De l’Antiquité à aujourd’hui, s’interroger sur la modernité de la tragédie. Principaux points de langue : La terminologie théâtrale La phrase complexe Les propositions subordonnées relatives


Tableau séquencen°2 n°2 Tableau dedeséquence Objectifs Séance n°1 : Petit lexique du théâtre

Séance n°2 : L’histoire d’Œdipe

Séance n°3 : De la gloire à la malédiction

Maîtriser la terminologie du théâtre -Explorer un mythe tragique et en connaître l’histoire -Maîtriser termes du théâtre -Maîtriser repères sur théâtre antique -Repérer l’ironie tragique de la pièce

Séance n°4 : La phrase complexe

Maîtriser les subordonnées, coordonnées, juxtaposées et indépendantes

Séance n°5 Un spectacle instructif

Saisir les changements apportés à la tragédie antique

Séance n°6 La proposition subordonnée relative

Maîtriser les relatives, les antécédents et les fonctions des pronoms relatifs

Lecture

Ecriture

Outil de la langue

Oral

Leçon

Extraits de différents auteurs (Cocteau, Anouilh, Euripide, Sophocle…)

Lexique et étymologie

-Repères sur théâtre Antique -Œdipe Roi, de Sophocle

-Champ lexical -Futur simple

Débat organisé

Exercices

Texte descriptif d’un tableau

Cause / conséquence

Lecture des textes rédigés

La Machine infernale, Cocteau

Dialogue théâtral

Niveaux de langue

Idées de mise en scène

Exercices

Grammaire de la phrase

Carnet de lecture : Sur une œuvre théâtrale au choix à rendre le jeudi 16 décembre 2021. Rédaction : Sujet d’imagination ou de réflexion. Travail à rendre pour le jeudi 16 décembre 2021.


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Carnet de lecture


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Carnet de lecture


NOM : PRENOM :

Mon Carnet de lecture

CLASSE :

Rendre le

Une pièce de théâtre au choix

TITRE :

Pourquoi ce livre ? ____________________________ ____________________________ ____________________________ ____________________________ ____________________________ ____________________________ _______ Ma citation préférée : ____________________________ ____________________________ ________ LES PERSONNAGES PRINCIPAUX :

/20

AUTEUR :

Quelques mots sur l’auteur… ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ___________________________ ____ (Avec une rapide présentation)

________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ ________________________________________________ ____


Résumé de l’histoire : ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ __________ Ça va saigner !

Je serai impitoyable !

Mon avis (et note ton livre):

/20

_______________________________________________________________ _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ ___________


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Travail d’écriture

DEVOIR MAISON n°2 Le texte théâtral: sujet au choix ! Pour le :

Sujet n°1 : A la suite de son refus de se soumettre aux ordres de Créon, Antigone est condamnée à être enterrée vivante. Elle attend que les gardes viennent la chercher pour la conduire à son tombeau. Imaginez le monologue dans lequel elle s’adresse aux dieux pour expliquer ses actes. Le texte fera entre 30 et 40 lignes. -

Choisissez les sentiments que vous voulez mettre en évidence : regrets, assurance, peur… Au brouillon, notez les différents éléments de la tirade d’Antigone : adresse aux dieux, souvenirs importants, réflexions… Vous pouvez intégrer quelques didascalies pour souligner les différentes articulations du monologue.

Critères Respect de l’histoire

Remarques

Points

Expression des pensées et sentiments

Vocabulaire

Orthographe / grammaire

Soin apporté au style

Sujet n°2 : Pensez-vous qu’il soit préférable de laisser les enfants vivre toutes les expériences qui les tentent, ou au contraire qu’il est nécessaire de poser des limites à leurs envies ? Critères Introduction / conclusion

Remarques

Points

Présence de 3 arguments développés et pertinents par parties (I et II) Au moins deux exemples pour illustrer les arguments Orthographe / grammaire Enchaînement des paragraphes Compétences F2.2 Ecrire lisiblement un texte en respectant l’orthographe et la grammaire F2.4 Utiliser ses connaissances sur la langue pour améliorer son texte.

A

CA

NA



Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Repères

REPÈRES 1


Séquence : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone De la gloiren°2 à la malédiction

Repères Séance n°1

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Petite anecdote : Les thèmes traités sont empruntés à l’actualité de façon à ce que le théâtre soit aussi un outil pédagogique pour le peuple. En Grèce, les pauvres perçoivent même une rémunération s’ils assistent au spectacle…


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Séance n°1

LEXIQUE DU THEÂTRE L’organisation de la pièce de théâtre

Acte (n. m.) : partie de la pièce qui marque les éléments importants de l'action. Traditionnellement, une pièce classique est composée de trois ou cinq actes divisés en scènes. Antonomase (n. f.) : se dit lorsqu’on utilise le nom d'un personnage comme un nom commun pour désigner un personnage de même caractère. Les personnages de Molière ont donné lieu à de nombreuses antonomases, par exemple, on parle d’un Harpagon pour désigner quelqu’un d’avare ou d’un Scapin pour désigner quelqu’un de fourbe. Dialogue (n. m.) : échange entre deux personnages d’une pièce de théâtre. Didascalie (n. f.) : indication scénique donnée par l'auteur pour guider le jeu du comédien. Souvent écrite en italique, elle peut préciser les gestes, les déplacements, les mimiques ou le ton du personnage. Dramaturge (n. m.) : auteur de pièces de théâtre. Drame (n. m.) : action scénique représentée par des personnages. On parle souvent de progression ou d’intensité dramatique. Metteur en scène (n. f.) : il dirige la mise en scène, en respectant ou en s’éloignant du texte et des intentions initiales de l’auteur. Il prend souvent un parti-pris artistique, symbolique, voire idéologique. On parle ainsi parfois de réécriture scénique. Toutefois, il peut être à la fois auteur et metteur en scène comme Molière qui mettait en scène les pièces qu’il avait écrites. Mise en scène (n. f.) : art de faire représenter une pièce de théâtre par des comédiens, de les guider dans leur jeu et de décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. Les mises en scènes imaginées par les metteurs en scènes peuvent faire varier considérablement la réception de la pièce au cours des siècles jusqu’à en modifier les messages initiaux. Monologue (n. m.) : scène où un personnage est seul sur scène et où il se parle à lui-même (le véritable destinataire est en réalité le public), souvent pour annoncer un projet ou pour exprimer des idées ou des sentiments. Réplique (n. f.) : texte prononcé sans être interrompu par un même personnage au cours d'un dialogue. Scène (n. f.) : division d'un acte entre l’entrée et la sortie d’un personnage Tirade (n. f.) : longue suite de phrases prononcées par un même personnage sans interruption.

L'action Dénouement (n. m.) : il s’agit des dernières scènes d’une pièce de théâtre, là où l’intrigue se résout et où un ordre nouveau est institué. Exposition (n. f.) : début de la pièce qui présente aux spectateurs les personnages principaux, le début de l’intrigue et donne la tonalité de la pièce. L’exposition peut s’étendre de la première scène à tout le premier acte. Intrigue (n. f.) : suite de nœuds, d’événements et d’actions qui constituent une pièce de théâtre. C’est l’intrigue qui sous-tend la progression dramatique.

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Séance n°1

Nœud (n. m.) : point culminant de l’intrigue dramatique où tout est mêlé mais où aucune solution ne semble possible. Péripétie (n. f.) : événement inattendu qui modifie et fait évoluer l’intrigue dramatique.

Les procédés Aparté (n. m.) : paroles que le personnage dit à l’intention du public et que les autres personnages sur scène ne doivent pas entendre. Canevas (n. m.) : éléments principaux d’une intrigue que le comédien doit connaître et autour desquels il improvise pour jouer une pièce de théâtre. Les canevas étaient très utilisés par les comédiens de la commedia dell’arte. Castigat ridendo mores (loc. lat.) : formule de Santeul, signifiant « la comédie corrige les mœurs », que Molière utilise pour élever la comédie au rang de la tragédie en lui donnant une valeur morale, celle de faire rire les hommes pour les améliorer et pour leur éviter de reproduire les défauts des personnages dont ils se sont moqués. Coup de théâtre (n. m.) : rebondissement inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la faire avancer voire de la dénouer. Double énonciation (n. f.) : il s’agit d’une même parole qui n’a pas le même sens ou les mêmes implications pour les personnages et pour le public. Les spectateurs, du fait de leur statut, reçoivent davantage d’informations sur les actions à venir que les personnages présents sur scène, ils sont donc privilégiés. Illusion (n. f.) : phénomène selon lequel on prend pour vrai ce qui n'est que fiction. Mimésis (n. f.) : représentation fictive d'une chose réelle. Mise en abyme (n. f.) : au théâtre il s’agit d’une pièce ou d’une scène qui représenterait elle-même une pièce de théâtre. On parle aussi de « théâtre dans le théâtre » quand le motif de la scène ou de l’acte est lui-même le jeu théâtral. On retrouve ce procédé en peinture lorsqu’un tableau représente le peintre en train de se peindre par exemple. Quiproquo (n. m.) : situation où un personnage commet une erreur en prenant une personne ou une chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie. Soliloque (n. m.) : discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même. Stichomythie (n. f.) : enchaînement de répliques très courtes de manière très rapide pour donner du dynamisme et de l’intensité à une scène. Elle marque souvent le conflit.

Le genre Comédie (n. f.) : action scénique qui provoque le rire du fait des personnages, de leur langage, de leur situation ou du jeu des comédiens. Le dénouement est heureux. Comédie-ballet (n. f.) : Forme de comédie inventée par Molière en 1661 pour Les Fâcheux qui comprend des parties dansées et chantées en lien avec l’intrigue. Commedia dell'Arte (n. f.) : genre de comédie populaire provenant d’Italie et ayant eu son heure de gloire au XVIe siècle. Elle utilisait beaucoup les canevas et les masques. Ce genre a eu une grande influence sur le théâtre français et européen aux XVIIe et XVIIe siècles et est à l’origine de certaines pièces de Molière.

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Séance n°1

Divertissement (n. m.) : intermède dansé et chanté que l’on trouve par exemple dans les comédies- ballets comme Le Bourgeois gentilhomme ou Monsieur de Pourceaugnac. Farce (n. f.) : genre théâtral comique du Moyen-âge adressé d’abord au peuple pour son côté grossier, ses tromperies et ses bastonnades, qui a beaucoup inspiré Molière. La présence d’éléments farcesques dans ses pièces lui a parfois été reprochée comme un écart préjudiciable à la bienséance. Pantomime (n. f.) : suite de gestes du comédien qui vise à amuser le spectateur plutôt qu’à raconter une histoire. Saynète (n. f.) : forme de comédie courte avec un nombre de personnages réduit.

Les registres Comique (adj.) : tout ce qui provoque le rire ou le sourire du spectateur. Le rire peut être provoqué par : -

le texte de la pièce (comique de mot) ;

-

le jeu du comédien (comique de geste) ;

-

l’intrigue (comique de situation).

-

l’exagération du personnage (comique de caractère)

Le registre comique peut avoir comme seul objectif le rire mais il peut également dédramatiser une situation ou avoir une fonction critique. Pathétique (adj.) : tout ce qui provoque une émotion chez le spectateur. Il est courant que, dans les pièces de Molière, le spectateur soit ému par des situations pathétiques (à ne pas confondre avec le registre tragique qui caractérise le genre de la tragédie où les personnages sont confrontés à la fatalité de leur condition, ce qui les amène le plus souvent à la mort). Satirique (adj.) : discours écrit ou oral qui porte atteinte à quelque chose, à quelqu'un, en s'en moquant. Les personnages de Molière font souvent l’objet d’un discours satirique puisque l’on fait un sort à leurs travers et à leurs excès.

Les personnages Caractère (n. m.) : trait moral propre à une personne, qui la rend identifiable, poussé à l’extrême sur une scène de théâtre jusqu’ à la caricature pour dénoncer des travers et des défauts mais qui peut se retrouver chez tous les individus. Parmi les personnages de Molière, on trouve par exemple l’avare ou l’hypocondriaque comme dans Le Malade imaginaire. Dramatis personae (n. m.) : présentation des personnages (nom et relation entre eux) qui précède le texte de la pièce de théâtre. Élocution (n. f.) : manière dont un personnage s’exprime. Masque (n. m.) : hérité de la commedia dell’arte, cet accessoire cachant le visage permet de se faire passer pour un autre ou d’endosser un personnage typique de la comédie italienne. Rôle (n. m.) : ensemble des répliques d'un personnage dans une pièce de théâtre.

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone.

Séance n°1

Les règles Bienséance (n. f.) : respect des règles théâtrales et morales afin de ne pas paraître vulgaire, choquant ou invraisemblable. Par exemple, on ne représente pas sur scène la sexualité, la violence ou encore la mort. On a par exemple reproché à Molière « la scène du sac » dans Les Fourberies de Scapin. Règle des trois unités (n. f.) : énoncée par Boileau dans son Art poétique, elle régit l’organisation d’une pièce de théâtre classique, principalement les tragédies mais Molière a copié ces règles pour ses comédies : Nous voulons qu’avec art l’action se ménage ; Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli.

4 Nicolas Boileau, Art Poétique, III, vers 44-46), 1674.

-

Unité d'action (n. f.) : elle consiste à représenter une seule intrigue par pièce de théâtre.

-

Unité de lieu (n. f.) : elle consiste à représenter l’intrigue d’une pièce de théâtre dans un seul et unique lieu.

-

Unité de temps (n. f.) : elle consiste à faire dérouler l’ensemble de l’intrigue en une seule et unique journée.

Vraisemblance (n. f.) : caractère selon lequel ce qui est représenté sur scène est perçu comme une imitation de la réalité.

Le théâtre du XXe siècle 1) Le

théâtre de l’absurde :

Les années 50’s voient naître un nouveau théâtre à la tonalité à la fois tragique et comique. Il s’inscrit dans la lignée du «Nouveau Roman ». Mouvement qui apparaît après la 2nde Guerre Mondiale. Aucune règle n’est prise en compte, pas même celles du langage, décousu pour signifier l’impuissance de l’homme, sa solitude, sa vie tragique. Les héros deviennent des antihéros évoluant souvent dans le dénuement : ils ne sont plus illustres, mais peuvent être des clochards ou des êtres ordinaires. Le théâtre de l’absurde est une réflexion sur la condition humaine et sur les limites du langage humain. Dramaturges de l’Absurde : Samuel Beckett (Fin de partie,1957) ; Eugène Ionesco (Rhinocéros, 1959). 2) L’adaptation

des mythes :

Une partie de la production théâtrale du XXème reprend les thèmes de l’Antiquité pour les adapter aux circonstances historiques. Les mythes sont des récits à caractère sacré qui révèlent une vérité. Ex : Antigone (1944) de Jean Anouilh montre les problèmes posés par la revendication de la liberté, elle s’impose comme l’incarnation de toute résistance à la tyrannie. La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935) de Jean Giraudoux met en scène des personnages de l’Iliade (Homère) pour dénoncer l’absurdité de la violence. Ecrite entre les deux guerres mondiales, cette pièce est aussi le reflet de la situation en Europe à cette époque.


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°2

L’HISTOIRE L’histoire d’Œdipe D’ŒDIPE

Exercice 1 : Lis ces extraits puis replace-les dans l’ordre de l’histoire Œdipe et le Sphinx, François Emile Ehrmann (1903) clique sur l’image

Clique vers une vidéo expliquant le mythe d’Œdipe et la malédiction des Labdacides.

Texte A

Texte b

Texte c

Texte d Représentation antique du Sphinx

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°2 Texte

Ordre

Extrait A

Extrait B

2 Extrait C

Extrait D

Extrait E

Texte e

Exercice 2 : Complète l’arbre généalogique d’Œdipe :


Séquence n°2 : Destins tragiques d’Œdipe à Antigone

Séance n°3

DE LA GLOIRE… À LA MALEDICTION 1

« Le sort qui vous emporte, il faut le porter courageusement. » -Sophocle-

Clique pour une biographie en vidéo de Sophocle.


Séquence n°2 : Destins tragiques d’Œdipe à Antigone

Séance n°3

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Objectif : Repérer l’ironie tragique de la pièce I) Roi et coupable 1. Quel est le rôle d’Œdipe à Thèbes ? En quoi les paroles de Tirésias sont-elles un défi à son pouvoir ? 2. Relevez les termes appartenant au champ lexical de la vue dans les propos de Tirésias. Qu’est-ce qui fait sa force ? 3. En quoi les reproches adressés par Tirésias à Œdipe donnent-ils une valeur symbolique au châtiment que s’inflige le héros à la fin de la pièce ? 4. Quels sont les temps employés dans les répliques de Tirésias ? Laissent-ils une place au doute ou indiquent-ils que l’on doit croire absolument le devin ?

II)Œdipe face à son destin 5. Pourquoi, selon vous, l’issue de la pièce est-elle présentée sous la forme d’un récit ? Quelle est la valeur du présent ? 6. Montrez que le récit du Messager donne à voir la scène en restituant à la fois les expressions, les gestes et les déplacements d’Œdipe. Quels mots expriment la violence de sa souffrance ? 7. Qui fait agir Œdipe selon le messager ? A quels mots de Tirésias cela fait-il écho ?

Débat : Selon vous, vaut-il mieux vivre heureux dans le mensonge ou faire face à la vérité ? Rédigez un paragraphe argumentatif dans lequel vous expliquerez votre position et l’illustrerez par des exemples (3 arguments).


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Séance n°4

La phrase complexe :

coordination, subordination LA Juxtaposition, PHRASE COMPLEXE

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°4 Pour éviter une répétition, les conjonctions de subordination sont reprises par que.

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°5

UN SPECTACLE INSTRUCTIF « Vivre est une chute horizontale » -Cocteau-

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°5

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Questions

Saisir les changements apportés à la tragédie antique

La Voix (extrait 1) 1. De quel personnage caractéristique du théâtre antique « La Voix » est-elle l’équivalent dans le théâtre contemporain ? Comment mettriez-vous en scène ce personnage ? 2. Le récit de l’histoire d’Œdipe est-il fidèle à ce que vous connaissez du mythe ? Quelle image Jean Cocteau donne-t-il des dieux dans cet extrait ? 3. Selon vous, que veut montrer Jean Cocteau en ouvrant ainsi sa pièce ? Quelles images le soulignent dans la dernière phrase ?

Jocaste et Œdipe (extrait 2) 4. Relevez les termes par lesquels Œdipe désigne Jocaste et ceux par lesquels Jocaste désigne Œdipe : quelle confusion le dramaturge met-il ainsi en avant ? 5. Comment comprenez-vous la réaction de Jocaste à la fin de l’extrait ? 6. Quel niveau de langue domine dans les paroles des personnages ? Quel est l’effet recherché par Jean Cocteau ?

Ecriture : Ecriture A la manière de Cocteau, rédigez un court dialogue théâtral illustrant les retrouvailles entre Ulysse et Pénélope, lorsque celui-ci rentre enfin chez lui après vingt ans d’absence. Prêtez attention au niveau de langue employé.


Séquence n°2 : Destins tragiques d’Œdipe à Antigone

Séance n°6

LA SUBORDONNÉE RELATIVE Œdipe recommandant ses enfants aux dieux, Bénigne Gagneraux, 1784.

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Séquence n°2 : Destins tragiques d’Œdipe à Antigone

Séance n°6

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Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°7

VARIATIONS CONTEMPORAINES

« Ecrire, c’est noircir une page blanche ; mettre en scène, c’est éclairer une boîte noire. » J. Jouanneau


Séquence n°2 : Maudit pouvoir, d’Œdipe à Antigone

Séance n°7

Objectif : Apprécier la diversité et la modernité de la réécriture du mythe 1.

2. 3.

4. 5.

6. 7.

Dans chacun des deux mythes, repérez les données issues du mythe (lieu, personnages, actions). Quel est, selon vous, le texte le plus proche du mythe ? Justifiez votre réponse. Quelle place occupent les didascalies dans le texte de Joël Jouanneau par rapport aux paroles des personnages ? Dans quelle intention, à votre avis, le dramaturge leur a-t-il donné cette importance ? Quels éléments du mythe d’Œdipe ont permis à Didier Lamaison de le réécrire sous la forme d’un roman policier ? Relevez le vocabulaire propre à ce genre littéraire. Quelle phrase montre, dans chacun des textes, qu’Œdipe croit comprendre la vérité ? Dans lequel l’a-t-il réellement comprise ?

Argumentation : Rédigez une lettre adressée à Didier Lamaison pour lui exposer votre opinion sur sa réécriture policière du mythe. Conseils : Expliquez clairement ce que vous pensez de cette transformation et développez deux ou trois arguments pour vous justifier.

Variation contemporaine vidéo : Œdipe par ESMA Movie Quels thèmes présents dans l’œuvre originale retrouve-t-on dans cette adaptation ? Quelles sont les différences ? Clique sur la caméra

Qu’en avez-vous pensé ?


Séquence n°2 : Destins tragiques d’Œdipe à Antigone

Fiche récapitulative

POINT BILAN



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