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Grimper avec égard / Klettern mit Rücksicht
GRIMPER AVEC EGARD
Texte: Domaine Environnement et Développement territorial, Association Centrale du Club Alpin Suisse CAS
Avec le boom actuel de l’escalade, on assiste à une hausse de la fréquentation et du niveau de difficulté, mais aussi à celle de la pression sur la nature. Afin de garantir l’acceptation et la réputation de l’escalade, il est primordial de se comporter avec égard pour le lieu, en respectant p.ex. les interdictions de circuler ou les restrictions saisonnières visant la protection des oiseaux. Grâce à l’effort de tous, nous resterons les bienvenus !
RESPECTER LA NATURE EN CHEMIN
Mobilité
Les sports de montagne demandent souvent des déplacements importants. Le CAS recommande les transports publics (TP) : la consommation d’énergie est réduite et le bilan CO2 nettement amélioré. Très dense, le réseau suisse de TP vous mène jusque dans les vallées les plus reculées (www.cff.ch). Le Bus alpin (www.busalpin.ch), cofondé par le CAS, contribue à combler les lacunes dans leur desserte. Le TaxiAlpin (www.taxialpin.ch) quant à lui vous amène au départ de votre excursion depuis le dernier arrêt de TP, où il vous ramènera. La carte SuisseMobile indique tous les arrêts de TP et les services de Bus Alpin et de TaxiAlpin (map.schweizmobil.ch). Lorsqu’il faut prendre le volant, privilégions le co-voiturage, un mini-bus ou un véhicule Mobility (www. mobility.ch) pour limiter notre impact sur l’environnement. Respectons les interdictions de circulation et de parcage. Opter pour des excursions proches de chez soi ou alors longues de plusieurs jours, c’est influer positivement sur son écobilan. De plus, séjourner sur place soutient les régions de montagne et donne du temps pour récupérer.
Camper et bivouaquer
Passer une nuit à la belle étoile constitue une expérience unique. Dans le Parc National Suisse, les districts francs fédéraux, de nombreuses réserves naturelles et les zones de tranquillité pour la faune, camper librement est expressément interdit, ou alors impossible à cause d’interdictions d’accès. Selon le canton ou la commune, d’autres restrictions peuvent être applicables. Excepté cela, passer une seule nuit au-dessus de la limite forestière et en petit groupe, ne pose en général pas de problème – pourvu que l’on adopte un comportement respectueux. Pour plus de détails, veuillez considérer l’aide-mémoire du CAS « Bivouaquer et camper dans les montagnes » (www.sac-cas.ch/camper-bivouaquer).
Nourriture et équipement
La pratique de la grimpe demande beaucoup de matériel. Il vaut la peine de faire ses achats selon des critères écologiques et sociaux et de durabilité. Acheter vos aliments sur place vous fait découvrir les spécialités locales, et votre passage au magasin du village contribue aussi à son maintien.
Déchets et besoins naturels
Remportez vos déchets ! Inesthétiques, les déchets peuvent de surcroît blesser la faune et ils ne se décomposent que très lentement (mouchoir en papier : 3 mois, chewing-gum : 5 ans, verre : 4000 ans). Limitons-les d’emblée, par exemple en employant des contenants réutilisables. Il est aussi recommandé de passer aux toilettes avant de partir. En cas de besoin pressant, respectez une distance suffisante avec les cours d’eau et les falaises, enterrez vos besoins ainsi que le papier toilette ou recouvrez-les de pierres ou de terre. En raison de leur longue durée de décomposition, les mouchoirs en papier et les lingettes humides ne sont pas appropriés.
PROTECTION DU ROCHER EN TANT QU‘HABITAT
Vérification de la compatibilité avec le respect de la nature
Le CAS s’engage pour une pratique des sports de montagne dans le respect de la nature. Les sites décrits sont conformes au respect de la nature selon vérification par le CAS en collaboration avec les autorités cantonales compétentes. Ils ne sont donc en contradiction avec aucune disposition en vigueur au moment de la publication. Veuillez cependant vous informer des restrictions actuelles dans les topos ainsi que sur sur le portail des courses du CAS. Nous vous remercions de nous faire parvenir toute information nouvelle sur le sujet (natur@sac-cas.ch).
Domaine conflictuel
Les parois rocheuses sont des zones de repli importantes pour la flore et la faune et pratiquement intactes car longtemps inaccessibles pour l’humain. A basse altitude, elles sont souvent entourées de forêts aux essences diverses. Lorsque l’on grimpe, on endosse une responsabilité particulière vis-à-vis de ces habitats. Les équipeurs devraient procéder à des démarches préalables en accord avec les us et coutumes régionaux. De nombreuses espèces vivent en paroi. Les ongulés tels que les chamois utilisent aussi les zones rocheuses comme lieu de repli. Les zones de tranquillité délimitées pour la saison hivernale (www.zones-de-tranquillite.ch) imposent des restrictions pour l’escalade également selon les réglementations en vigueur (interdiction d’accès p.ex.).
Oiseaux rupestres
Les oiseaux rupestres comme le Faucon pèlerin, le Tichodrome échelette ou l’Hirondelle de rocher sont essentiellement inféodés au rocher. Certaines espèces réagissent de façon très sensible à notre présence durant la nidification (printemps-été) : • Les oiseaux matures peuvent abandonner les œufs et les jeunes, avec des conséquences fatales même lors de courtes absences (refroidissement, dessèchement, prédateurs). • Les jeunes oiseaux peuvent quitter le nid trop tôt et chuter mortellement puisqu’ils ne savent pas encore voler. • Des dérangements répétés peuvent conduire à l’abandon définitif du site de nidification. Pour les sites de nidification d’espèces rares et très sensibles, des interdictions d’escalade temporaires ou des recommandations sont souvent convenues entre les parties intéressées. C’est surtout le cas pour le Faucon pèlerin, le Grand-duc d’Europe et l’Aigle royal mais d’autres espèces peuvent en faire l’objet également selon les régions. Merci de toujours considérer les informations fournies sur www.falaise.ch et sur le terrain et de faire preuve d’égards particuliers face aux oiseaux rupestres durant la nidification.
Faucon pèlerin
(Falco peregrinus) Oiseau de proie vigoureux de taille moyenne, ayant la réputation d’être l’oiseau le plus rapide au monde. Se nourrit presque uniquement d’autres oiseaux comme le Pigeon, la Grive ou l’Etourneau, ces derniers succombant généralement à la violence du choc. Dès le milieu des années 50, ses effectifs ont chuté drastiquement en raison surtout du pesticide DDT. Grâce à l’interdiction du DDT et d’autres pesticides et à la protection légale de l’espèce, le Faucon pèlerin a pu se redéployer avec succès (liste rouge CH : potentiellement menacé, 2010 : 300-400 couples). Niche de février à juin surtout dans des renfoncements de parois raides.
Grand-duc d‘Europe (Bubo bubo) Plus grand oiseau de proie nocturne au monde, très discret. Peu exigeant, tant que la zone présente peu de dérangements et assez de proies. Se nourrit de mammifères comme les lièvres et les souris, d’oiseaux, de poissons ou de grenouilles. La proie est consommée intégralement et les parties non digérables sont régurgitées sous forme de « pelotes ». Quasiment éradiqué jadis, protégé depuis 1925, les effectifs ont pu se rétablir un peu (liste rouge CH : en danger, 2009 : 80-100 couples). Cependant le Grand-duc subit des pertes importantes en raison des câblages toujours plus présents dans le paysage. Niche volontiers dans des renfoncements rocheux de mars à juillet, monogame.
Reptiles
Tous les reptiles sont protégés en Suisse. Ils sont menacés par la perte d’habitat, en raison de l’augmentation des espaces ouverts, de l’intensification de l’agriculture ou de la construction p.ex. Ils trouvent dans les environnements rocheux des lieux de vie adaptés et sinon quasi inutilisés. Nous pouvons les observer dans le Jura et les Alpes durant leur phase active (mars à octobre) sur les rochers exposés au soleil et dans les pierriers. Il convient donc d’éviter les pierriers et leurs abords immédiats lors de l’approche et de se cantonner aux chemins existants. Le Centre Suisse de Coordination pour la Protection des Amphibiens et Reptiles de Suisse (karch.ch) vous remercie de vos observations. A noter : les morsures d’espèces venimeuses indigènes (vipère péliade ou vipère aspic) sont rares. Les serpents réagissent rapidement aux stimuli visuels mais si une rencontre devait se produire ils ont besoin d’espace et de temps pour fuir. Il est inutile de crier ; les serpents sont sourds. Informations complémentaires : fiche « Serpents venimeux – comment réagir ? » (karch.ch > téléchargements).
Coronelle lisse (Coronella austriaca) Plus petit serpent en Suisse, dépassant rarement les 70 cm et non-venimeux. Bande foncée caractéristique joignant la narine au coin de la bouche. Préférence pour les blocs ou rochers plats dans des pentes faibles. Se nourrit surtout d’autres reptiles comme les lézards. Il enroule son corps en plusieurs tours autour de la proie et l’étouffe. Accouplement au printemps, naissance à la fin de l’été (ovovipare). Répandu au Jura, dans les Alpes et au Sud des Alpes (Liste rouge CH : vulnérable).

Vipère aspic (Vipera aspis) Serpent venimeux atteignant 85 cm de long. Tête anguleuse avec écaille nasale proéminente. Couleurs et dessins variables (parfois totalement noire dans les Alpes). Préférence pour les éboulis et les vires de pentes exposées au sud. Se nourrit essentiellement de petits rongeurs comme les souris. Accouplement au printemps et en automne, naissance à la fin de l’été (vivipare). Présente dans le Jura, la moitié ouest des Alpes et le Sud de la Suisse (Liste rouge CH : en danger).
© Office de l’environnement du canton du Jura und Y. Juillerat
© A. Meyer, karch


Plantes
De nombreux sites d’escalade se trouvent sur des rochers exposés au sud et beaucoup de grimpeurs ont déjà pu ressentir les conditions inhospitalières régnant en falaise durant un chaud jour d’été. Il est donc étonnant que des plantes puissent pousser dans un tel environnement et même présenter une diversité importante. Les zones rocheuses, avec leurs énormes variations journalières et saisonnières de température n’offrent pas que des conditions de vie extrêmes, mais aussi des niches écologiques variées sur un espace restreint. Ces dernières sont colonisées par des espèces spécialisées. Les parois et leurs parties lisses (lichens), les fentes et les failles, les bandes rocheuses, mais aussi le sommet des falaises (pelouses très diversifiées), le pied des falaises (souvent plus ombragé et humide) ou les éboulis en-dessous des rochers offrent des biotopes intéressants.
10 CONSEILS POUR GRIMPER EN MÉNAGEANT LA NATURE
1. Respecte les restrictions
Informe-toi au préalable sur le portail des courses du CAS et www.zones-de-tranquillite.ch ainsi que dans les guides du CAS. En outre, tiens compte des panneaux d'information sur place.
2. Utilise les chemins d'accès et de descente existants
Cela permet de ménager les biotopes sensibles de la faune et de la flore. Respecte les propriétés privées et ferme les enclos.
3. Préserve la flore et les lieux de nidification
Utilise les déviations en place et ne t'aventure pas sur les parties sommitales des falaises, qui sont des endroits sensibles. Evite les rochers recouverts d'une abondante végétation, n’arrache aucune plante des fissures et contourne largement les lieux de nidification des oiseaux qui nichent en falaise. Evite de faire du bruit.
4. Contribue à la propreté des sites d'escalade
Emporte tes déchets avec toi. Veille à faire tes besoins assez loin des voies d'escalade et des cours d'eau ; recouvre tes excréments et le papier toilette. Les mouchoirs en papier et les lingettes humides ne sont pas adaptés car il leur faut très longtemps pour se décomposer.
5. Voyage écologiquement
Profite des nombreux avantages des transports publics. Si l’accès sans voiture est impossible, pense à utiliser Mobility ou le taxi alpin pour certains tronçons.
6. Respecte les interdictions de circuler et de parquer
Il est généralement interdit de circuler sur les routes forestières. Evite le parking sauvage : il agace les agriculteurs et les propriétaires et peut occasionner des dommages aux cultures.
7. Consomme local et économise les ressources
Passe la nuit dans la région et achète des produits locaux afin de soutenir les régions de montagne et d'améliorer le bilan écologique de ta course. Economise l'eau et l'énergie dans les hébergements de montagne.
8. Si tu campes, fais-le correctement
Si tu souhaites camper dans la nature, vérifie au préalable que cela est autorisé. Tu trouveras d'autres précieux conseils dans notre aide-mémoire « Camper et bivouaquer ».
9. Utilise les foyers existants
Chaque nouveau foyer détruit le sol et la végétation pour des années. Tiens compte du danger actuel d'incendie de forêt.
10. Tiens ton chien en laisse, en particulier en forêt
Les animaux sauvages fuient en présence de chiens en liberté qui les prennent souvent en chasse.
Text: Ressort Umwelt und Raumentwicklung, Zentralverband Schweizer Alpen-Club SAC
KLETTERN MIT RÜCKSICHT
Mit dem aktuellen Kletterboom steigen nicht nur die Frequenzen und Schwierigkeiten, sondern auch der Druck auf die alpine Natur. Für die Akzeptanz und den guten Ruf der Kletterer ist es enorm wichtig, dass wir uns gerade vor Ort rücksichtsvoll verhalten, z. B. Fahrverbote befolgen und saisonale Kletterverbote zum Vogelschutz respektieren. Damit wir auch in Zukunft gern gesehene Gäste bleiben!
UMWELTFREUNDLICH UNTERWEGS
Mobilität
Die Mobilität beim Bergsport ist hoch. Der SAC empfiehlt die Anreise mit dem öffentlichen Verkehr (ÖV): Diese benötigt weniger Energie und weist zudem eine sehr viel bessere CO2-Bilanz auf. Dank des dichten ÖV-Netzes lassen sich selbst entlegene Täler per Zug, Bus und Bergbahnen erreichen (www.sbb.ch). Verbleibende Lücken hilft der SAC als Träger von Bus alpin (www.busalpin.ch) zu schliessen. Wenn der Ausgangsort der Tour nicht mit ÖV erreichbar ist, lassen sich die letzten Kilometer oft mit dem Alpentaxi (www.alpentaxi.ch) überbrücken. Einen Überblick über sämtliche Haltestellen bietet die Karte von SchweizMobil (map.schweizmobil.ch). Und wenn es ohne Auto nicht geht, so ist man in Fahrgemeinschaften, Kleinbussen oder mit einem Mobility-Fahrzeug (www.mobility.ch) umweltfreundlicher unterwegs. Bitte Fahr- und Parkverbote berücksichtigen. Unsere Ökobilanz können wir positiv beeinflussen, indem wir nahe gelegene Ziele bevorzugen und – bei weiter entfernten Regionen – mehrere Tage bleiben. Übernachtungen vor Ort tragen zur Förderung der Bergregionen bei und lassen ausserdem mehr Zeit für Erholung.
Campieren und Biwakieren
Unter freiem Himmel zu übernachten ist ein besonderes Erlebnis. Im Nationalpark, in eidgenössischen Jagdbanngebieten, vielen Naturschutzgebieten und in Wildruhezonen ist freies Campieren ausdrücklich verboten oder aufgrund von Betretungsverboten nicht möglich. Je nach Kanton oder Gemeinde können weitere Einschränkungen gelten. Ansonsten ist eine einzelne Übernachtung einer kleinen Anzahl Personen im Gebirge oberhalb der Waldgrenze in der Regel unproblematisch – wenn sie rücksichtsvoll erfolgt. Das SAC-Merkblatt «Campieren und Biwakieren in den Schweizer Bergen» (www. sac-cas.ch/campieren-biwakieren) informiert umfassend über das Thema.
Ausrüstung und Verpflegung
Klettern ist materialintensiv. Beim Kauf auf ökologische und soziale Gesichtspunkte und Langlebigkeit achten. Indem wir Verpflegung lokal einkaufen, lernen wir die besuchte Region auch kulinarisch kennen – und vielleicht hilft unser Besuch sogar, dass der Dorfladen weiterhin besteht.
Abfall und natürliche Bedürfnisse
Bitte alle Abfälle wieder mitnehmen, denn liegen gelassener Abfall schmälert das Naturerlebnis, kann Wildtiere verletzen und verrottet nur langsam (Taschentuch: 3 Monate, Kaugummi: 5 Jahre, Glas: 4000 Jahre). Am besten den Abfall vorgängig minimieren, z. B. durch Benutzen von Mehrwegbehältern. Auch empfiehlt es sich, vorher das stille Örtchen aufzusuchen. Im Fall der Fälle: Gebührenden Abstand zu Gewässern und Kletterfelsen einhalten, die Exkremente und das Toilettenpapier vergraben oder mit Steinen oder Erde bedecken. Papiertaschentücher oder gar Feuchttücher sind wegen der langen Verrottungsdauer ungeeignet.
SCHUTZ DES FELSLEBENSRAUMS
Naturverträglichkeitsprüfung
Der SAC engagiert sich für einen naturverträglichen Bergsport. Sämtliche in diesem Kletterführer beschriebenen Gebiete wurden vor der Publikation durch den SAC mit den kantonalen Behörden auf Naturverträglichkeit geprüft und weisen zur Zeit der Veröffentlichung keinen Konflikt mit geltenden Schutzbestimmungen auf. In den Topos und auf dem SAC-Tourenportal werden bestehende Kletterverbote oder Empfehlungen angegeben. Bitte dem SAC neue Informationen zum Thema zukommen lassen (natur@sac-cas.ch).
Konfliktfeld
Felsen sind wichtige Rückzugsgebiete für Pflanzen und Tiere. In tieferen Lagen sind sie oft umgeben von Wäldern mit grosser Artenvielfalt und wegen ihrer Unzugänglichkeit über lange Zeit vom Menschen weitgehend unberührt geblieben. Als Kletterer trägt man eine besondere Verantwortung für diesen Lebensraum. Erschliesser neuer Gebiete sollten mit Rücksicht auf die regionalen Gegebenheiten vorgängig Abklärungen vornehmen.Neben den hier vorgestellten sind viele weitere Arten am Fels zuhause. Auch Huftiere wie die Gämse ziehen sich gerne in felsige Gebiete zurück, und die für den Winter ausgeschiedenen Wildruhezonen (www.wildruhezonen.ch) gelten während der Schutzzeit je nach Bestimmungen (z.B. bei Betretungsverboten) auch für das Klettern.
Felsbrütende Vögel
Felsbrütende Vögel wie Wanderfalke, Mauerläufer oder Felsenschwalbe sind weitgehend an den Lebensraum Fels gebunden. Einige dieser Arten reagieren sehr empfindlich auf unsere Gegenwart während der Brutzeit (Frühling-Sommer): • Altvögel können Eier und Jungvögel verlassen, was auch bei kurzer Abwesenheit fatale Konsequenzen haben kann (Auskühlung, Austrocknung, Nesträuber). • Erschreckte Jungvögel können das Nest zu früh verlassen und stürzen, da noch nicht flugfähig, zu Tode. • Wiederholte Störungen können zur endgültigen Aufgabe des Standortes führen. Für bekannte Nistplätze seltener und besonders störungsanfälliger Arten in Klettergebieten werden für die Brutzeit daher oft saisonale Kletterverbote oder Empfehlungen vereinbart. Dabei spielen insbesondere Wanderfalke, Uhu und Steinadler eine Rolle, je nach Region auch weitere Arten. Bitte die entsprechenden Hinweise in Kletterführern, auf www.klettergebiete.ch und allfällige Informationen vor Ort in jedem Fall beachten, und ganz allgemein besondere Rücksicht auf felsbrütende Vögel während der Brutzeit nehmen.
Wanderfalke (Falco peregrinus) Mittelgrosser, kräftiger Greifvogel, geniesst den Ruf als weltweit schnellster Vogel. Ernährt sich fast ausschliesslich von anderen Vögeln wie Taube, Drossel oder Star; Opfer werden meist schon durch die Wucht des Aufpralls getötet. Ab Mitte der 1950er Jahre gingen seine Bestände insbesondere aufgrund des Pestizids DDT drastisch zurück. Dank Verbot von DDT und anderer Pestizide sowie gesetzlichem Schutz ist der Wanderfalke zum erfolgreichen Rückkehrer geworden (Rote Liste CH: potenziell gefährdet, 2010: 300–400 Paare). Nistet von Februar bis Juni hauptsächlich in Felsnischen steiler Felswände.

Uhu (Bubo bubo) Grösster nachtaktiver Greifvogel der Welt, lebt sehr unauffällig. Recht anspruchslos, sofern das Gebiet störungsarm und reich an Beutetieren ist. Ernährt sich von Säugetieren wie Hasen und Mäusen, aber auch von Vögeln, Fischen oder Fröschen. Die Beute wird vollständig verzehrt, unverdauliche Teile werden als «Gewölle» wieder ausgewürgt. Einst fast ausgerottet, seit 1925 geschützt. Bestand hat sich etwas erholt (Rote Liste CH: stark gefährdet, 2009: 80-100 Paare), aber der Uhu erleidet durch die Verkabelung und Verdrahtung der Landschaft und den Verkehr hohe Verluste. Nistet von März bis Juli gerne in Felsnischen, lebt monogam.
Reptilien
Sämtliche Reptilienarten sind in der Schweiz national geschützt. Der Verlust an Lebensraum – z. B. durch Zuwachsen von Offenland, die Intensivierung der Landwirtschaft oder Bautätigkeit – stellt für sie die grösste Bedrohung dar. In Felsgebieten finden Reptilien geeignete, anderweitig kaum genutzte Lebensräume. Im Jura und den Alpen lassen sich die wärmeliebenden Tiere während der aktiven Phase (März bis Oktober) bei sonnigen Felsen und Blockschutthalden beobachten. Beim Zustieg zum Fels sind Blockschutthalden und deren Ränder daher möglichst zu meiden bzw. auf bestehenden Wegen zu durchqueren. Für die Koordinationsstelle für Amphibien- und Reptilienschutz in der Schweiz ist die Rückmeldung von Beobachtungen sehr wertvoll (www.karch.ch). Übrigens: Bisse einheimischer Giftschlangen (Kreuzotter oder Aspisviper) sind selten. Schlangen reagieren normalerweise rasch auf visuelle Reize, aber beim Zusammentreffen benötigen sie Raum und Zeit zum Flüchten. Schreien bringt hingegen nichts – Schlangen sind taub. Weitere Infos: Merkblatt «Giftschlangen – was tun?» (www.karch.ch > Downloads).
Aspisviper (Vipera aspis) Bis zu 85 cm lange Giftschlange. Kantiger Kopf mit aufgeworfener Schnauzenspitze. Variable Färbung und Zeichnung, im Alpenraum kommen auch völlig schwarz gefärbte Aspisvipern vor. Gerne auf Blockhalden und Felsfluren südexponierter Hänge. Ernährt sich v. a. von Kleinsäugern wie Mäusen. Paarung im Frühjahr und Herbst, Geburt im Spätsommer (lebendgebärend). Besiedelt in der Schweiz den Jura, die westliche Hälfte der Alpen sowie die Südschweiz (Rote Liste CH: stark gefährdet).

Schlingnatter (Coronella austriaca) Kleinste Schlangenart der Schweiz, selten über 70 cm lang, ungiftig. Charakteristisches dunkles Band vom Nasenloch zu den Mundwinkeln. Bevorzugt steinige oder felsige Flächen in flachgründigen Hanglagen. Ernährt sich vor allem von anderen Reptilien wie Eidechsen, wobei sie die Beute durch mehrere Körperschlingen festhält und erdrosselt (Name). Paarung im Frühjahr, Geburt im Spätsommer (lebendgebärend). Verbreitet im Jura, den Alpen und auf der Alpensüdseite (Rote Liste CH: verletzlich).
© Office de l’environnement du canton du Jura und Y. Juillerat
© A. Meyer, karch


Pflanzen
Viele Klettergebiete liegen an südexponierten Felsen, und nicht wenige Kletterer haben schon einmal an einem heissen Hochsommertag die herrschenden unwirtlichen Lebensbedingungen am eigenen Leib erfahren. Umso erstaunlicher ist, dass hier überhaupt Pflanzen wachsen, und dies erst noch in grosser Vielfalt. Felsstandorte bieten mit enormen tages- und jahreszeitlichen Temperaturschwankungen, Wasserknappheit, Nährstoffarmut und Windexponiertheit nicht nur extreme Lebensbedingungen, sondern auch viele Nischen auf engstem Raum. Diese werden von darauf spezialisierten Arten besiedelt. Interessante Lebensräume finden sich nicht nur an der Felswand und ihren glatten Partien (Flechten). Ritzen, Rissen und Felsbändern, sondern zum Beispiel auch auf den Felsköpfen (Standorte artenreicher Rasen), am Wandfuss (oft schattiger und feuchter) oder auf Schutthalden unterhalb der Felsen. Die Kehrseite der Spezialisierung: Viele dieser Arten sind an «ihren» Lebensraum gebunden – ausserhalb dieser Standorte sind sie oft nicht konkurrenzfähig. Sie verdienen daher besonderen Schutz und Rücksichtnahme auch seitens der Kletterer.
10 TIPPS ZUM NATURVERTRÄGLICHEN KLETTERN
1. Beachte Einschränkungen
Informiere dich vorgängig auf dem SAC-Tourenportal und www.wildruhezonen.ch sowie in SACKletterführern. Beachte zudem Informationstafeln vor Ort.
2. Benutze bestehende Zu- und Abstiege
Damit schonst du sensible Lebensräume für Pflanzen und Wildtiere. Respektiere Privatland und schliesse Weidegatter.
3. Schone Pflanzen und Nistplätze
Benutze vorhandene Umlenkstellen und steige nicht auf empfindliche Felsköpfe aus. Meide stark bewachsene Felsen, entferne keine Pflanzen aus Felsritzen und umgehe Nistplätze felsbrütender Vögel grosszügig. Vermeide Lärm.
4. Halte das Klettergebiet sauber
Nimm Abfall wieder mit ins Tal. Halte für die Notdurft gebührend Abstand zu Kletterfelsen und Gewässern, decke Exkremente und Toilettenpapier zu. Papiertaschentücher oder gar Feuchttücher sind wegen der langen Verrottungsdauer ungeeignet.
5. Reise umweltverträglich an
Nutze die vielen Vorteile öffentlicher Verkehrsmittel. Falls es ohne Auto nicht geht: Fahrgemeinschaften bilden und Mobility oder Alpentaxi für Teilstrecken einsetzen.
6. Berücksichtige Fahr- und Parkverbote
Auf Waldstrassen gilt meist ein Fahrverbot. Vermeide wildes Parkieren – dieses ist ein Ärgernis für Landwirte und Grundeigentümer und kann Flurschaden anrichten.
7. Konsumiere lokal und schone Ressourcen
Übernachte vor Ort und kaufe lokal ein, um die Bergregionen zu fördern und die Ökobilanz deiner Tour zu verbessern. Gehe sparsam mit Wasser und Energie in den Gebirgsunterkünften um.
8. Campiere, aber richtig
Wenn du im Freien übernachten möchtest, kläre vorgängig ab, ob es erlaubt ist. In unserem Merkblatt «Campieren und Biwakieren» findest du weitere wertvolle Tipps.
9. Benutze bestehende Feuerstellen
Jede neue Feuerstelle zerstört Vegetation und Boden für Jahre. Beachte die aktuelle Waldbrandgefahr.
10. Führe deinen Hund an der Leine, insbesondere im Wald
Wildtiere flüchten vor frei laufenden Hunden und werden häufig von ihnen gejagt.
Textes: Céline Stern
TIQUES – OÙ FAIRE ATTENTION ET COMMENT S’EN PROTÉGER ?
Les tiques peuvent transmettre différents agents infectieux. Les deux maladies les plus courantes sont : • méningo-encéphalite verno-estivale (FSME), aussi appelée encéphalite à tiques • borréliose ou maladie de Lyme
Régions à risques
L’espèce de tique la plus fréquente en Suisse est l’Ixodes ricinus. Elle apprécie les forêts de feuillus avec un sous-bois dense, les lisières de forêt et les sentiers forestiers, vit sur des plantes basses et attend de se faire emporter par un hôte à sang chaud (humain ou animal) qui passe à proximité. Les tiques ne tombent pas des arbres.
Borréliose / Maladie de Lyme
Toutes les régions dans lesquelles les tiques sont présentes sont des zones à risques pour la borréliose.
Méningo-encéphalite verno-estivale (FSME)
Parmi les régions à risque pour la FSME figurent entre autres, en tout ou en partie, le canton de Vaud. Au-delà de 1000 m d’altitude, aucune région à risque pour la FSME n’a été identifiée. Vous trouverez des informations actuelles concernant les zones à risque pour lesquelles une vaccination est conseillée sur le site de l’Office fédéral de la Santé Publique.
Mesures de prudence : protection et vaccination
Comment se protéger des tiques : • Portez des vêtements bien fermés. • Évitez les sous-bois. • Utilisez des répulsifs contre les tiques (à pulvériser aussi bien sur la peau que sur les vêtements). • Examinez toutes les parties de votre corps et vos vêtements après chaque passage dans un milieu à risque.
Borréliose / Maladie de Lyme
Il n’existe pas de vaccin contre la borréliose. Cette maladie, plus fréquente que la FMSE, peut en général être soignée avec des antibiotiques.
Méningo-encéphalite verno-estivale (FSME)
Il existe un vaccin contre la FSME, recommandé par l’Office fédéral de la santé publique pour toute personne résidant ou se rendant périodiquement dans une zone à risques.
Comment retirer une tique d’une personne ou d’un animal
Comme les piqûres de tiques, indolores, passent souvent inaperçues, il est recommandé de bien examiner toutes les parties du corps et ses vêtements après chaque passage dans un milieu à risque. Le port de vêtements de couleurs claires facilite la recherche de tiques. Les animaux domestiques (par ex. chats, chiens ou chevaux) devraient également être examinés. • Toute tique doit être enlevée le plus rapidement possible. Le plus pratique est de l’attraper au ras de la peau au moyen d’une pince fine et de tirer régulièrement. Il faut ensuite désinfecter l’endroit piqué. • Retenez ou marquez l’endroit piqué. Mieux vaut consulter un médecin si des symptômes apparaissent après une piqûre de tique.
Informations tirées de www.ch.ch/fr/protection-contre-les-tiques avec l'autorisation de la rédaction de www.ch.ch
FLÉTRISSEMENT DU FRÊNE
Une nouvelle maladie s’attaque au frêne. Depuis quelques années, le frêne, une essence largement répandue dans le canton de Vaud, est victime d’une maladie fongique aiguë : le flétrissement du frêne, ou chalarose. Ce champignon originaire du Japon s’est propagé à vive allure dans toute l’Europe en y causant des dégâts considérables. Il a été observé pour la première fois en Suisse en 2008 et dans le canton de Vaud en 2010. A l’heure actuelle, il n’existe aucune mesure phytosanitaire efficace permettant de traiter les arbres malades ou même d’enrayer la propagation de cet agent pathogène. Bien que les symptômes du flétrissement soient plus facilement observables chez les jeunes arbres, toutes les classes d’âges sont susceptibles d’être infectées. Cette maladie réduit la robustesse et la stabilité de l’arbre. Les frênes sévèrement atteints représentent une menace pour la sécurité des personnes. De grosses branches sèches peuvent tomber et des arbres entiers se renverser.
Informations tirées de www.vd.ch/frene avec l'autorisation de la DGE, Inspection cantonale des forêts.

© C. Devaux Girardin
ZECKEN – WIE UND WO GILT ES AUFZUPASSEN ?
Zecken können verschiedene Krankheitserreger übertragen. Die beiden wichtigsten Krankheiten sind: • die Zecken-Hirnhautentzündung (Frühsommer-Meningoenzephalitis FSME) • die Borreliose / Lyme-Krankheit.
Risikogebiete
In der Schweiz ist die wichtigste Zeckenart der Holzbock (Ixodes ricinus). Er bevorzugt Laubwälder mit üppigem Unterholz, Waldränder und Waldwege, sitzt auf niedrig wachsenden Pflanzen und lässt sich von vorübergehenden Warmblütlern (Mensch, Tier) abstreifen und mitnehmen. Zecken fallen nicht von den Bäumen.
Borreliose / Lyme-Krankheit
Sämtliche Gebiete, in denen Zecken vorkommen, gelten als Risikogebiete für die Borreliose.
Frühsommer-Meningoenzephalitis (FSME)
Zu den Risikogebieten für die FSME zählt auch der Kanton Waadt. Über einer Höhe von rund 1000 m ü. M. sind bisher keine Gebiete mit FSME-Viren infizierten Zecken bekannt. Auf der Internetseite des Bundesamtes für Gesundheit finden Sie aktuelle Informationen über die Gebiete mit Impfempfehlung.
Vorsichtsmassnahmen: Schutzmassnahmen und Impfung
So schützen Sie sich vor Zecken: • Tragen Sie gut schliessende Kleidung. • Meiden Sie das Unterholz. • Verwenden Sie Schutzmittel für die Haut und Insektizide für die Kleider. • Suchen Sie Körper und Kleidung nach dem Aufenthalt im Freien auf Zecken ab.
Borreliose / Lyme-Krankheit
Gegen die Borreliose gibt es keine Impfung. Diese Krankheit kommt häufiger vor als die FSME und kann in der Regel mit Antibiotika behandelt werden.
Frühsommer-Meningoenzephalitis (FSME)
Gegen die FSME existiert ein Impfschutz, den das Bundesamt für Gesundheit allen Personen empfiehlt, die in einem Risikogebieten wohnen oder sich zeitweise dort aufhalten.
Wie entfernt man Zecken von einer Person oder einem Tier ?
Da Zeckenstiche oft nicht bemerkt werden, sollten nach einem Aufenthalt im Freien Körper und Kleidung auf Zecken untersucht werden. Das Tragen heller Kleidung erleichtert dabei die Suche. Haustiere (z.B. Hunde, Katzen oder Pferde) sollten ebenfalls auf Zecken abgesucht werden. • Gefundene Zecken möglichst rasch entfernen, am besten durch Fassen mit einer feinen Pinzette oder Zeckenzange direkt über der Haut und kontinuierlichen Zug. Danach die Stichstelle desinfizieren. • Merken (oder markieren) Sie sich die Einstichstelle. Bei Fieber oder anderen Symptomen nach einem Zeckenstich sollte man einen Arzt oder eine Ärztin aufsuchen.
(Informationen von www.ch.ch/de/zeckenschutz/)
DIE ESCHENWELKE
Eine neue Krankheit greift die Eschen an. Seit ein paar Jahren sind die Eschen, eine im Kanton Waadt stark verbreitete Baumart, Opfer einer aggressiven Pilzkrankheit: der Eschenwelke. Der ursprünglich aus Japan stammende Pilz Chalara fraxinea hat sich sehr schnell in ganz Europa verbreitet und beachtliche Schäden angerichtet. In der Schweiz wurde er 2008, im Kanton Waadt 2010 zum ersten Mal beobachtet. Zurzeit gibt es keine wirksamen Pflanzenschutzmassnahmen, mit der man die kranken Bäume behandeln oder gar die Verbreitung des Krankheitserregers aufhalten könnte. Auch wenn die Symptome der Eschenwelke (auch Eschentriebsterben) an Jungbäumen einfacher zu beobachten sind, sind Bäume aller Altersklassen von einer möglichen Ansteckung betroffen. Die Krankheit vermindert die Robustheit und Stabilität des Baums. Eschen, die von der Krankheit stark angegriffen sind, bilden eine Bedrohung für die Sicherheit von Menschen: Grosse Äste können herunterfallen und Bäume unvermittelt umfallen. (www.vd.ch/frene, auf Deutsch www.waldwissen.net/waldwirtschaft/schaden/pilze_nematoden/wsl_ merkblatt_eschentriebsterben/index_DE).