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LA CULTURE DU NARCISISME
une large place à l’analyse des institutions sociales, de la famille à l’école en passant par les organismes sociaux.
L’idée centrale est que le monde d’aujourd’hui subit un changement d’époque après la chute du patriarcat.
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Le nouveau paternalisme dont parle Lasch, l’un des concepts les plus importants, avec beaucoup d’autres, qu’il explore ici, est le résultat d’une culture de la permissivité qui, au lieu de rendre la liberté aux êtres humains, les enferme dans l’épaisse couverture d’un conformisme inconscient.
Esclaves des gadgets, consommateurs rapaces, aventuriers solipsistes du plaisir, toujours en quête de hauts standards à atteindre, prônés par cette société du spectacle que Debord avait précédemment mise à nu, les êtres humains du nouveau capitalisme vivent une vie affective de plus en plus laconique.
Dans l’abandon du véritable soin de soi, remplacé par le culte de soi, l’homme d’aujourd’hui (et aujourd’hui, par rapport à l’époque où cet essai a été écrit, encore plus) est autant une proie pour luimême que pour les autres.
Un livre à lire en parallèle avec d’autres pour mieux comprendre les dynamiques présentes en Occident.
www.amazon.it/ cultura-del-narcisismo-Christopher-Lasch/ u 9 au 12 février, la 1-54
Contemporary
African Art Fair, la principale foire d’art internationale consacrée à l’art africain contemporain, revient, cette année pour sa quatrième édition. 54 pays africains exposent la pointe de la production artistique contemporaine, plus de 20 galeries des cinq continents se réunissent dans les halls de la Mamounia, l’hôtel emblématique de Marrakech, pour un total de 60 artistes qui racontent les dernières tendances de l’art africain sur le continent et celui de la diaspora.
Depuis la première année, lorsque la collectionneuse et galeriste new-yorkaise Touria El Glaoui a braqué les projecteurs sur la production africaine à Londres en 2013, Fair 1-54 a mis en place trois événements de sensibilisation à l’art au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Maroc, avec un événement impromptu à Paris également.
Originaire de Marrakech, El Glaoui tenait beaucoup à la scène marocaine, qui célèbre cette année, après l’arrêt de la pandémie, le dixième anniversaire de l’événement.
Toute la ville est colorée par l’art et participe avec des espaces muséaux et des galeries comme le musée Al Maaden d’art africain contemporain ou le café d’art de Hassan Hajjaj, l’Andy Warhol du Maroc.