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lecture vitaminée pour les professionnels de l’automédication 9/2025

lecture vitaminée pour les professionnels de l’automédication 9/2025
Cérémonie de remise de diplômes à l’ESD
Du café et de la persévérance pour atteindre leur objectif – 37 nouveaux cadres prêts pour l’avenir
Pénibles à table
Les enfants peuvent refuser des aliments. Savoir pourquoi permet de proposer les meilleures solutions
Alimentation basée sur le cycle
Plus de protéines avant les règles? La science livre les premières conclusions
Branche
Thème central
Monika Schwab, pilier de l’ESD
De la centrale téléphonique au tout numérique, Monika Schwab a vécu de près la transformation de l’ESD. C’est bientôt l’heure de la retraite.
Impressum vitamine
Entre plantes médicinales et fidélisation de la clientèle
La constitution d’une communauté est plus qu’un mot à la mode en marketing. Ça fonctionne aussi en droguerie. Trois exemples concrets montrent comme les droguistes transforment leur clientèle fidèle en véritables ambassadeurs.
Editeur Association suisse des droguistes, Rue Thomas-Wyttenbach 2, 2502 Bienne, Téléphone 032 328 50 30, info@drogistenverband.ch
Distribution vitagate sa, Rue Thomas-Wyttenbach 2, 2502 Bienne
Directrice et responsable Ventes: Tamara Gygax-Freiburghaus, t.gygax@vitagate.ch
Annonces: Tamara Gygax-Freiburghaus, Marlies Föhn, Valérie Rufer, Janine Klaric, inserate@vitagate.ch
Abonnements et distribution: Sabine Andersen, vertrieb@vitagate.ch
Rédaction
Direction de l’édition: Heinrich Gasser, h.gasser@vitagate.ch
Rédactrice en chef: Céline Jenni, c.jenni@vitagate.ch
Ont collaboré à la rédaction de ce numéro: Claudia Merki, Désirée, Klarer, Jasmin Weiss
Conseils spécialisés: Dr oec. troph. (Univ.) Monika Wilhelm
Traduction: Daphné Grekos, Marie-Noëlle Hofmann
Couverture: stock.adobe.com/aperturesound
Production
Layout: Claudia Luginbühl
Impression: Courvoisier-Gassmann SA, Bienne 6 e année: paraît 10× par an © 2025 – vitagate sa, Rue Thomas-Wyttenbach 2, 2502 Bienne
Magazine officiel de l’Association suisse des droguistes et média d’Employés Droguistes Suisse
Défenseur de la branche des remèdes naturels
Les 50 ans de HEIDAK, des lois complexes et au milieu, le juriste et copropriétaire Peter Steger. Il explique quels sont les obstacles juridiques qui guettent les spécialités maison et pourquoi il vaut la peine de se battre.
4 Les écoles professionnelles célèbrent leurs diplômés
Les apprenties et apprentis droguistes CFC ont terminé leur formation dans toute la Suisse. Une bonne raison de fêter et de les féliciter.
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Une cérémonie festive
37 jeunes ont terminé l’ESD et fêté leur diplôme à Neuchâtel
20 Jours fériés réglés par les cantons
Le 1er août, fête nationale, est férié dans tous les cantons. Pour les autres jours fériés, il faut regarder plus précisément.
Connaissances spécialisées
Les petits enfants ont souvent une phase pendant laquelle ils refusent catégoriquement de nouveaux aliments. Patience et approches ludiques aident les parents pour que les repas restent un moment agréable.
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Conception de jeux d’entreprise
Les principes du monde du jeu peuvent être utilisés pour expliquer comment créer un sentiment d’appartenance et une véritable fidélisation de la clientèle
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Menstruations et alimentation
Les conseils nutritionnels basés sur le cycle menstruel sont encore rares, même si le cycle influence le métabolisme
31
Assemblée des délégués
L’ordre du jour pour les délégués de la branche de la droguerie
Editorial
Aujourd’hui, beaucoup de choses sont numériques, rapides et anonymes. Faire des achats? En ligne. Des questions? Google connaît la réponse. Même si cela s’avère très pratique dans de nombreuses situations, la numérisation n’a pas beaucoup de charme. La plupart des gens aspirent donc à de véritables rencontres et à des conseils humains. C’est encore le cas dans les drogueries. On ne se contente pas de vendre, on écoute, on conseille et on discute même parfois un peu plus longtemps. Lorsque les droguistes connaissent les noms, les histoires et peut-être même les soucis de leurs clients, ils ont atteint quelque chose qu’aucun clic sur internet ne peut remplacer: un sentiment d’appartenance.
Des actions ciblées telles que des randonnées botaniques, des conférences ou des ateliers permettent également de fidéliser davantage la clientèle, qui peut, idéalement, se transformer en une communauté dynamique de fans. À une époque où beaucoup de gens regrettent le contact personnel, la droguerie peut devenir un lieu où l’on se sent accueilli et compris. Cela renforce non seulement la relation entre la clientèle et l’équipe, mais aussi l’image de la droguerie en tant que lieu fiable offrant de bons conseils. Cependant, ce sentiment d’appartenance à une communauté doit être soigneusement entretenu, il ne se crée pas tout seul. Vous pouvez découvrir comment y parvenir dans notre article à la une à partir de la page 14.
Céline Jenni, rédactrice en chef Wirkstoff/vitamine, responsable médias spécialisés, c.jenni@vitagate.ch MK
Au cours des dernières semaines, bon nombre de jeunes ayant terminé leur apprentissage ont obtenu leur diplôme amplement mérité de droguiste CFC.
L’Association suisse des droguistes et les écoles professionnelles les félicitent chaleureusement! Nous leur souhaitons d’exercer leur métier avec beaucoup d’enthousiasme et de passion, tout en faisant preuve d’une bonne dose de curiosité et d’ouverture d’esprit vis-à-vis du secteur de la santé.
Berufsfachschule Zürich
60 Drogistinnen und Drogisten EFZ aus den Kantonen Aargau und Zürich feierten im Juni ihren Lehrabschluss. Die Lernenden der Berufsschule Zürich unternahmen eine zweitägige Abschlussreise mit Besuch bei Weleda in Arlesheim. In Workshops erhielten sie Einblicke in anthroposophische Heilmittel, lernten Entspannungstechniken kennen und besuchten den Heilpflanzengarten. Am zweiten Tag ging es in den Europapark, wo bei bestem Wetter gefeiert und entspannt wurde. Der Aargauische Drogistenverband und der Drogistenverband der Sektion Zürich/Schaffhausen gratuliert herzlich zum erfolgreichen Abschluss. An der Schlussfeier in Winterthur Anfang Juli wurde nochmals auf den Erfolg angestossen.
7 Andrea Temperli, Präsidentin Aargauischer Drogistenverband
Berufsfachschulen Solothurn und Basel
La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le vendredi 27 juin 2025 à l’Hôtel Mirabeau à Lausanne. Six apprenti·e·s droguistes y ont reçu leur CFC, en présence des formateurs des CIE et de quelques enseignant·e·s. L’ambiance était conviviale et festive: échanges chaleureux, mots de félicitations et moments de partage ont marqué cette belle soirée. Les diplômé·e·s: Chiara Bloch, formée aux Jardins des thés - Droguerie du Forum, à Montreux et Vevey; Lara Joris, formée à la Droguerie Sierroise; à Sierre, Ella Piguet, formée à la Droguerie du Boulevard, à Lausanne; Adèle Tihange, formée à la Droguerie Sylvie Pollien, à Lausanne; Dominik Ventura Dos Santos, formé à la Droguerie Garrone, à Monthey; Victoria Zufferey, formée à la Droguerie de la Résidence, à Crans. Bravo à toutes et tous pour leur réussite!
7 Noémie de Vaux, doyenne EPSIC
Am 27. Juli 2025 feierten wir im alten Spital Solothurn 18 Drogistinnen und Drogisten EFZ anlässlich ihres bestandenen Qualifikationsverfahrens. Besonders ausgezeichnet wurden: 1. Rang (5.4): Siona Besmer, Drogerie Heiniger GmbH, Tanja Fluri, DROPA Drogerie Marbet GmbH, Andrea Zihlmann, DROPA Drogerie und Apotheke Hägendorf; 2. Rang (5.3): Pia Flury, DROPA Drogerie Solothurn, Leandra Schneiter, Blauen Apotheke; 3. Rang (5.1): Lena Bachman, Ergolz Drogerie, Naomi Stebler, Drogerie Schläpfer GmbH. Den Preis für die beste Verkaufsprüfung erhielten Naomi Stebler und Andrea Zihlmann. Der Drogistenverband Nordwestschweiz gratuliert herzlich und wünscht allen einen erfolgreichen Start ins Berufsleben.
7 Melanie Pauli, OK QV-Feier DVNW
Am 2. Juli 2025 durften wir 36 frisch diplomierten Drogistinnen zum Lehrabschluss gratulieren. Nach Apéro, Essen und gemütlichem Beisammensein wurden sie in ihre berufliche Zukunft entlassen. Die Bestnote 5.8 erreichte Laura Schnetzer, Dropa Drogerie Wattwil. Mit Note 5.5: Noemi Mächler, Welldro AG Niederurnen. Mit Note 5.4: Lina Schätti, Drogerie Ruckstuhl Münchwilen; Melanie Rusch, Dropa Drogerie Appenzell: Monika Guntli, Apodro Vaduz. Mit Note 5.3: Seraina Manser, Abderhalden Drogerie Wattwil; Celina Mannhart, Medicus Drogerie Schneider Degersheim; Alida Krähenbühl, swidro Drogerie Sulgen; Fabienne Aberer, Falken Drogerie St. Gallen; Ladina Strässle, Dropa Drogerie Widnau; Petra Tunjic, Dropa Drogerie Glarus. Herzliche Gratulation an alle für die grossartigen Leistungen und ein Dankeschön an alle Beteiligten.
7 Sandra Gmür, dipl. Drogistin HF, dipl. Lehrperson BKU, Lehrgangsleiterin Drogist/in EFZ
DROG-8-21A
DROG-8-21B
Berufsfachschule Bern
Die Abschlussfeier fand am 2. Juli 2025 mit 27 Lernenden und rund 250 Gästen an der WKS in Bern statt. Eine Lernende hat die anspruchsvolle Prüfung, bei der noch nie die Note 6.0 in den Berufskenntnissen erreicht wurde, nicht bestanden. In diesem Jahr gab es eine einzige Lernende mit der Note 5.5 in den Berufskenntnissen. Insgesamt vier Lernende erreichten ein Rangresultat.
1. Rang (5.5): Lana Wanzenried, Naturdrogerie GmbH in Langnau; 2. Rang (5.3): Bianca Scheidegger, DROPA Fries AG in Huttwil, Joelle Bienz, Naturdrogerie Bern AG und Anina Fabienne Leisebach, DROPA Drogerie Apotheke Steffisburg. Herzliche Gratulation!
7 Dr. Reto Moser, Abteilungsleiter Drogisten WKS KV Bildung Bern
Berufsfachschule Luzern
Mit Freude gratulieren wir den 34 frisch diplomierten Drogistinnen und Drogisten EFZ aus der Zentralschweiz ganz herzlich zu ihrem erfolgreichen Abschluss! Am Mittwoch, 2. Juli 2025 durften wir gemeinsam ein unvergessliches Fest in der Festhalle Sempach feiern. In bewegenden Reden wurde auf vier intensive Jahre zurückgeblickt und mit viel Zuversicht in die Zukunft geschaut. Wir wünschen allen Absolvierenden auf ihrem weiteren Weg – ob privat oder beruflich – viel Erfolg, Freude und Zufriedenheit. Möge euch beste Gesundheit und das nötige Quäntchen Glück stets begleiten! Alles Gute für eure Zukunft – ihr könnt stolz auf euch sein!
7 Raphael Bauz, Abteilungsleiter Drogist/in EFZ
Centre professionnel Neuchâtel
L’école de Neuchâtel a l’immense plaisir de vous présenter ses 5 lauréates 2025. De gauche à droite: Lana Piccand, formée à la Droguerie Roggen, à Domdidier; Camille Grandjean, formée à la Droguerie Moënnat (anciennement Droguerie Gougler), à Bulle; Cheyenne Bartlome, formée à la Droguerie du Vallon, à St-Imier; Marie Calame-Rosset, formée à la Droguerie Roggen, à Estavayer-le-Lac; Lauryne Lacôte, formée à la Droguerie Roggen, à Romont.
Nos sincères félicitations pour cette réussite! Nous leurs souhaitons de la joie et de l’épanouissement dans leurs carrières professionnelles et beaucoup de bonheur dans le cadre privé.
7 Rose Durgnat, Coordinatrice de formation CFC CPNE-ESD
Berufsfachschule Graubünden
Die Diplomfeier fand am 19. Juni 2025 im festlichen Brandissaal des B12 in Chur statt, wo wir den acht Absolventinnen ihre wohlverdienten Diplome überreichten. Mit einer Durchschnittsnote von einer 5.1 dürfen wir ein sehr erfolgreiches QV 2025 verbuchen. Mit der Note 5.5 und der höchsten Punktezahl abgeschlossen hat Elena Niederhauser von der Drogaria Stadler AG. Ebenfalls eine Note von 5.5 hatten Tanja Germann und Jasmin Meuli. Durch den SDV Sektion Graubünden wurden zudem die besten Gesamtabschlüsse geehrt. Mit einer Gesamtnote von 5.6 erreichte hier Corina Flütsch von der Parsenn Drogerie Küblis den 1. Platz. Den 2. Platz belegte Tanja Germann mit einer Note von 5.3. Wir wünschen allen Diplomandinnen alles Gute für die Zukunft und viel Freude am Beruf Drogistin EFZ.
7 Manuela Galliard, Chefexpertin Drogist/in EFZ
À Neuchâtel, 37 jeunes droguistes ES ont fêté l’obtention de leur diplôme avec des discours émouvants, des rétrospectives poétiques et un regard plein d’espoir vers l’avenir.
7 Désirée Klarer | F D Marie-Noëlle Hofmann | Miriam Kolmann
La grande salle du château de Neuchâtel est comble. Ici et là, on aperçoit des éventails et des visages en sueur. Mais l’ambiance festive n’est pas gâchée par la chaleur estivale étouffante: aujourd’hui, 36 diplômées et un diplômé de l’École supérieure de droguerie (ESD) célèbrent l’obtention de leur diplôme. Avec celles et ceux qui les ont soutenus pendant deux ans.
Rosemarie Meyer-Strähl, membre du comité central de l’Association suisse des droguistes (ASD) responsable de la formation continue et du perfectionnement, ouvre la cérémonie. «Les attentes de votre équipe sont peut-être élevées. Écoutez l’équipe, ne bouleversez pas tout dès le premier jour. Faites preuve de courage et de curiosité», conseille-t-elle. L’école peut se prévaloir d’une tradition de plus de 120 ans. «Existerons-nous encore dans dix ans? Avons-nous un avenir?», demande rhétoriquement Rosemarie Meyer-Strähl, avant de répondre elle-même à la question: «Je dis oui. Nous sommes prêts à évoluer, à apprendre de nouvelles choses et à transmettre notre savoir.»
Monika Schwab, responsable du secrétariat et pilier de l’école, a vécu de près un quart de l’histoire de l’ESD. Rosemarie Meyer-Strähl s’adresse à elle avec des mots élogieux: «Chère Monika, cela fait déjà 30 ans que tu es parmi nous. Tu diriges le secrétariat de manière exemplaire, tu tiens tout entre tes mains et tu soutiens le corps enseignant et la direction de l’école. Nous apprécions énormément cela. Merci beaucoup pour ton excellent travail et ton engagement.»
Après les applaudissements nourris réservés à Monika Schwab, la première diplômée s’avance vers le pupitre. «Aujourd’hui est un jour particulier. Un jour plein de souvenirs, de fierté et d’un peu de mélancolie, de larmes et de souvenirs de crises nerveuses», déclare Laura Erni. Quand elle se demande comment ils ont réussi tout cela, la réponse est très simple: «Du café, beaucoup de café», dit-elle en plaisantant. Elle est toutefois particulièrement reconnaissante pour le soutien qu’elle a reçu pendant cette période. «Le fait que tant de personnes m’aient soutenue, aient cru en moi et m’aient toujours encouragée m’a permis d’arriver là où je suis aujourd’hui», précise-t-elle, visiblement émue. Dans un diaporama, la jeune diplômée emmène les personnes présentes dans un petit voyage à travers ses années d’études: des photos de la vie scolaire quotidienne et des travaux de groupe, mais aussi des randonnées, des excursions et des visites de villes. Certaines photos font rire le public, en particulier ses camarades d’études. Après le diaporama, Sarina Keller monte à la tribune avec un poème qu’elle a écrit ellemême sur ses années d’études: « Nous avons suivi les cours avec assiduité, même ceux de chimie – 239 au total», dit-elle notamment, avant de conclure: «Une chose est claire pour moi, vous êtes tous formidables. Nous avons gravi cette montagne et trinquons à notre réussite.»
Des performances exceptionnelles
Melanie Welz a obtenu la meilleure note avec 5,5. Arina Marugg occupe la deuxième place (5,4). Fiona Amport, Aline Dobler, Lisa Sarah Kleiner, Michelle Schneiter et Sara Schlosser se partagent la troisième place (5,3). Mina Gendre a été récompensée pour sa quatrième place (5,2). Les quatre diplômées de Suisse romande ont également été récompensées. Outre Mina Gendre, il s’agit de Julie Michellod, Ophélie Divorne et Elsa Nicolet. Elles ont reçu un bon d’achat de livres en signe de recon-
naissance pour leurs performances dans un environnement d’apprentissage davantage alémanique que francophone. Toutes les diplômées ont reçu, en plus du diplôme, des cadeaux des sponsors de l’ESD. Les lauréates ont été récompensées par de généreux dons en argent ou un bon d’hôtel.
Après la remise des diplômes par Bernhard Kunz, président de la commission d’examen, et Anita Finger Weber, responsable de la formation à l’ASD, tout le monde se rend à l’apéritif en plein air. Les diplômées Lisa Sarah Kleiner et Jasmin Schoch sont soulagées: «C’est un sentiment indescriptible d’être ici aujourd’hui», déclare Lisa Kleiner. À la question de savoir ce qu’elles conseilleraient aux prochaines générations, elles répondent à l’unisson: «Profitez davantage. Ne passez pas tout votre temps à étudier, mais profitez aussi simplement de la bonne compagnie.» Melanie Welz, meilleure de sa promotion, se montre surprise par sa performance: «Je ne m’y attendais vraiment pas», dit-elle en soulignant: «Tout le monde a fait un excellent travail. J’ai peut-être simplement eu un peu plus de chance.» Elle occupera désormais le poste de directrice de la Dorfdrogerie Hafen à Dietlikon (ZH). «Je me réjouis beaucoup de rejoindre mon équipe, car je sais qu’elle se réjouit aussi de m’accueillir», dit-elle. Son conseil aux futures étudiantes et étudiants est également de veiller à trouver le bon équilibre entre études et loisirs: «N’oublie pas que tu as aussi une vie. Prévois régulièrement de petites pauses pour recharger tes batteries et trouve le juste équilibre entre tes études et ta vie personnelle.»
Avec une gorgée de prosecco et un regard rétrospectif sur deux années intenses, une étape importante de la vie s’achève pour les 37 nouveaux diplômés. Ils repartent non seulement avec leurs certificats, mais aussi avec de nouvelles amitiés profondes et la certitude d’avoir mûri. Les jeunes cadres sont prêts pour le prochain chapitre. De Dietlikon à la Suisse romande, ils vont désormais façonner le paysage suisse de la droguerie. L’avenir de la branche est entre de bonnes mains. è Vous pouvez voir toutes les photos de la cérémonie de remise de diplômes 2025 ici.
è Une séance d’information concernant les études à l’École supérieure de droguerie (ESD) a lieu chaque année en novembre. Vous trouverez des informations supplémentaires ici.
Dans les années 1990, Monika Schwab n’a pas seulement trouvé le poste idéal, mais aussi l’amour de sa vie. La responsable du secrétariat de l’ESD prendra sa retraite dans quelques années, après une carrière riche en expériences.
7 Désirée Klarer | F D Daphné Grekos | Miriam Kolmann
«Quand j’ai commencé, il y avait au secrétariat une vieille centrale téléphonique qui occupait la moitié du bureau. Pour transférer un appel, il fallait appuyer sur un bouton rouge. C’est difficile à imaginer aujourd’hui.»
La secrétaire de l’École supérieure de droguerie (ESD) a vécu de près la transformation numérique de toute une institution. Lorsqu’elle est arrivée à l’ESD en 1995, presque tout fonctionnait encore en mode analogique. Pas d’internet, pas de mails, le papier régnait en maître et tout était envoyé par la
poste. Aujourd’hui, la plupart des opérations passent par le numérique. «Je n’utilise néanmoins pas vraiment les outils d’IA, contrairement au corps enseignant, qui s’en sert par exemple pour vérifier les travaux rendus par les élèves», indique Monika Schwab. Elle n’avait pas prévu de rester aussi longtemps à l’ESD. Née en 1964 à Cologne, elle est arrivée en Suisse romande à l’âge de 15 ans, alors qu’elle ne parlait pas un mot de français. Au lieu d’intégrer l’école secondaire, elle s’est donc inscrite dans une
Monika Schwab
est arrivée en Suisse à l’âge de 15 ans. Elle est secrétaire de l’ESD depuis 1995. Elle a une fille adulte de 26 ans et vit avec son conjoint, 69 ans, à Bevaix, près de Neuchâtel. Elle aime passer son temps libre chez elle ou sur le lac, et va volontiers au théâtre. Jusqu’à présent, elle n’a fait que deux grands voyages dont un au Canada. Une fois à la retraite, elle souhaite renouveler l’expérience. Elle aime aussi lire, surtout des romans policiers scandinaves. Son conseil de lecture actuel: «Le léopard» de Jo Nesbø.
école de commerce, où elle a appris le français et obtenu son diplôme d’employée de commerce. «Au départ, je voulais devenir enseignante, mais sans le français, c’était quasiment impossible», confie-t-elle. Elle a donc travaillé dans une banque et dans l’industrie, jusqu’à ce que sa mère tombe sur une offre d’emploi dans un journal: à Neuchâtel, l’ESD recherchait une secrétaire.
Un quotidien avec zéro routine
«Je me suis retrouvée à l’ESD complètement par hasard: je ne connaissais ni l’école ni la branche de la droguerie», se souvient-elle. Une bonne trentaine d’années se sont écoulées depuis son entrée en fonction. Mais qu’est-ce qui a contribué à cette longévité hors norme? «J’ai apprécié l’équipe bien rodée, les horaires flexibles et favorables à la vie de famille et le bilinguisme que j’ai vraiment pu mettre à profit», explique-t-elle. Mais c’est surtout l’univers des droguistes qu’elle trouve fascinant: «Ce sont des gens épatants, passionnés par leur métier, et qui ont parfois des idées un peu farfelues», ajoute-t-elle en riant. Les interactions humaines sont essentielles pour Monika Schwab. «Je me retrouve déjà souvent toute seule devant mon ordinateur, alors les échanges avec les étudiants et les enseignants apportent un certain équilibre», explique-t-elle.
Des moments chargés d’émotion
Le Covid-19 a réduit ces échanges à néant. «C’était une période assez spéciale. J’étais quasiment seule au bureau pendant des semaines, comme une âme en peine. Seuls le concierge, ma collègue et le directeur étaient encore là. C’était quand même plutôt morose», se souvient Monika Schwab. Les bons souvenirs sont restés d’autant plus vivaces dans sa mémoire, avec notamment le centenaire de l’ESD en 2005, qui l’a profondément impressionnée. «C’était quand même un événement exceptionnel! L’atmosphère, les gens. Ce fut un pur plaisir de mettre tout cela sur pied et d’y assister», s’exclame-t-elle.
Le moment le plus marquant pour elle a été celui où un nouvel enseignant a commencé à travailler à l’école. «Il est venu chercher de la documentation au secrétariat et m’a tout de suite été sympathique. Ensuite, tout est allé très vite», confie Monika Schwab. L’enseignant sympathique, plein d’humour et de charme est devenu son compagnon et l’est resté jusqu’à ce jour. Leur fille est née un an après leur rencontre. Il y a cinq ans, ils travaillaient encore tous deux à l’ESD. «À présent, il attend impatiemment que je prenne enfin ma retraite», sourit-elle.
Quand la reconnaissance fait la différence
Dans trois ans, ce sera le cas: Monika Schwab quittera l’ESD, après plus de 30 ans de bons et loyaux services, cinq changements de direction et la moitié de sa carrière au secrétariat. «Même si l’on m’oublie un jour ou l’autre, cela ne me dérange pas, déclare-t-elle avec sérénité, à l’image de son tempérament calme et modeste. J’espère juste que ce que je laisse derrière moi sera utile, mais la personne qui me succédera devra suivre sa propre voie.» Que ce soit dans sa vie professionnelle ou dans sa vie privée, c’est son regard sur la vie qui l’a portée tout au long de ces années. «J’essaie de me réjouir chaque jour de petites choses, ce qui m’évite pas mal de frustrations.» De tels moments ont été nombreux à l’ESD: un chocolat, un remerciement, un mail chaleureux, autant de marques de reconnaissance de la part des étudiants et des enseignants qui lui restent en mémoire. «Et je pense qu’il est important de rendre la pareille», déclare Monika Schwab. Elle n’a pas peur de la retraite, même s’il y aura bien sûr une phase de transition, comme pour toutes les personnes qui disposent subitement de beaucoup plus de temps. En tout cas, elle sait déjà ce qu’elle compte en faire: aller plus souvent au théâtre, faire plus de voyages et de randonnées, et faire plus de choses spontanément. «S’il fait beau, je pourrai monter sur notre bateau et naviguer sur le lac, sans avoir besoin de regarder l’heure. Je m’en réjouis déjà», conclut-elle.
stock.adobe.com/simona
Quiconque ouvre les portes de sa droguerie non seulement pour faire des achats, mais aussi pour favoriser de véritables rencontres, gagne avec le temps quelque chose qu’aucun rayon de magasin ne peut offrir: la confiance, la fidélité et une communauté. Des exemples concrets montrent comment transformer la clientèle en fans de la droguerie.
Dentifrices, bains de bouche, gel et spray pour une hygiène buccodentaire optimale
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• antimicrobien / fongicide 1)
• anti-inflammatoire 2,3)
• protection caries / antiplaque 2)
Bien toléré 2,3)
• pas de coloration
• pas de modification du goût
1) Kulik E., Lenkheit K., Meyer J. Antimikrobielle Wirkung von Teebaumöl (Melaleuca alternifolia) auf orale Mikroorganismen. Acta Med. Dent. Helv. 5, 125-130. 2) Saxer U.P., Stäuble A., Szabo S.H., Menghini G. Wirkung einer Mundspülung mit Teebaumöl auf Plaque und Entzündung. Schweiz. Monatsschr. Zahnmed. 9, 985-990. 3) Soukoulis S. and Hirsch R., The effects of a tea tree oil-containing gel on plaque and chronic gingivitis, Austr. Dent. J., 2004, 49, 78-83.
Dans le monde du marketing, tout le monde parle de constitution d’une communauté ou «community building». Ce terme désigne différentes mesures visant à susciter un sentiment d’appartenance chez les clients, idéalement à les transformer en fans d’une marque ou d’une entreprise et, au final, à augmenter le chiffre d’affaires. Les files d’attente devant les magasins Apple lors de la sortie du dernier iPhone sont un excellent exemple de la réussite de cette entreprise. Mais la constitution d’une communauté n’est pas réservée aux géants de la tech: les drogueries parviennent elles aussi à créer des communautés fidèles.
L’une de ces entreprises est la droguerie Stöckli à Eggiwil (BE). «Ici, c’est un peu comme au Ballenberg», plaisante Christian Stettler, propriétaire et droguiste diplômé ES. Lorsqu’il reprend l’entreprise en 1991, 90 % de la clientèle le connaît par son nom. «Aujourd’hui, avec les nouveaux arrivants et la fluctuation accrue, ce chiffre est tombé à environ 70 %», dit-il. Le droguiste veille lui-même à ce que les gens s’installent dans le village et y restent. Il y a 15 ans, lorsque la boulangerie voisine a voulu fermer, il l’a reprise sans hésiter. «Ceux qui doivent acheter leur pain ailleurs font souvent tous leurs autres achats ailleurs aussi. Je voulais éviter cela, maintenir la fréquentation et garantir la pérennité du site.»
La stratégie a porté ses fruits: aujourd’hui, l’entreprise emploie 29 personnes et comprend, en plus de la droguerie Stöckli, un magasin d’alimentation et la boulangerie susmentionnée avec un café. Les différents secteurs sont clairement séparés sur le plan organisationnel, chacun ayant son propre responsable. Les synergies existent principalement dans le domaine du marketing et de l’administration, mais aussi en matière de mise en œuvre des idées. «Si je lance par exemple des produits à base d’épeautre dans la droguerie, je peux également reprendre ce thème dans l’épicerie et la boulangerie et en faire la promotion.» Christian Stettler n’a plus besoin de promouvoir d’autres produits de l’offre Stöckli. Notamment sa vaste gamme de spécialités maison. «Les clients sont souvent déçus lorsque je présente un produit qui ne porte pas la marque «Stöckli» lors d’un entretien de conseil.» Cette identification à sa propre marque montre à quel point la fidélité de la clientèle est forte à la droguerie Stöckli.
Se démarquer grâce à des connaissances de niche
Le droguiste a encore un autre cheval de bataille: les cours sur les remèdes pour les animaux de rente, un créneau particulier. Il propose des séminaires de base et avancés, ainsi que d’autres cours spécifiques pour les personnes ayant déjà des connaissances. Les cours sont généralement complets en peu de temps et calculés de manière à couvrir les coûts. «Le véritable bénéfice réside dans les ventes qui suivent. Elles sont toujours très élevées», explique le droguiste. Il profite également du bouche-à-oreille de ceux qui ont suivi un cours. Ce n’est pas un hasard: Christian Stettler reste en contact avec les participants même après le cours. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi rejoindre un groupe WhatsApp, divisé en deux groupes distincts pour les propriétaires de bovins et les propriétaires de chevaux. «Cette offre est très appréciée, car les participants peuvent non seulement poser des questions, mais aussi échanger et se donner des conseils mutuellement», révèle le droguiste. Cela crée des tables rondes numériques qui renforcent la confiance dans les compétences de Christian Stettler.
Le droguiste cultive également la proximité avec sa clientèle au quotidien, mais d’une manière différente de la plupart des autres. Il renonce par exemple délibérément aux cartes de fidélité. «J’encourage mes employées à apprendre à connaître les clients. Elles doivent mémoriser leurs noms et leurs particularités, établir une relation avec eux.» Cela porte ses fruits: ses collaboratrices savent par exemple exactement qui refuse l’homéopathie ou préfère certaines marques. «De nombreux clients ont souvent leur droguiste préférée, qu’ils aiment consulter. Le lien personnel créé par la connaissance des antécédents médicaux instaure une grande confiance.» Christian Stettler pratique la constitution d’une communauté, qui fonctionne principalement sans grands événements, mais grâce à des relations authentiques qui se développent en observant et en écoutant. Sa méthode à succès repose sur la responsabilité envers la communauté villageoise, les réseaux numériques, la compétence professionnelle et la proximité personnelle. «Nous avons une communauté de fans», dit-il fièrement. La
preuve: les clients font une heure de route et plus pour venir consulter dans sa droguerie.
Ce qui fonctionne dans un petit village comme Eggiwil, qui compte 2444 habitants, ne peut bien sûr pas être transposé tel quel en milieu urbain. C’est pourquoi Angela Krämer a choisi une autre voie lorsqu’elle a repris l’entreprise il y a 13 ans. Les événements et les conférences font partie intégrante du programme de sa droguerie à Bülach (ZH), une ville de 24 470 habitants située dans l’agglomération zurichoise. «Nous n’avons pratiquement plus besoin de faire de publicité. Les gens viennent désormais spontanément, peu importe ce que nous organisons», déclare-t-elle fièrement.
La droguiste diplômée ES planifie longtemps à l’avance les événements prévus pour l’année et la manière dont elle va les promouvoir. Elle et son équipe ne manquent pas d’idées pour fidéliser leur clientèle. Cet été, par exemple, Vivien Marty, droguiste et responsable des réseaux sociaux, a créé un «calendrier numérique de l’été» sur Instagram. Une journée maquillage, une conférence sur les champignons médicinaux et une soirée interactive sur le thème «Des nerfs solides» sont également au programme. «Je dois parfois me freiner un peu pour ne pas aller trop loin», dit-elle en plaisantant. Elle et son équipe notent toutes leurs inspirations dans un cahier d’idées.
Lorsqu’elle choisit les thèmes concrets, elle veille à ce qu’ils correspondent à l’orientation de l’entreprise, mais aussi à elle-même et à son équipe. «Lors des événements, nous voulons mettre en avant notre compétence et montrer ce dont nous sommes capables. Nous choisissons donc des thèmes que nous maîtrisons parfaitement», souligne Angela Krämer. Ce n’est pas un hasard si elle parle au pluriel. En effet, le succès des événements dépend entièrement de son équipe.
Tout le monde tire à la même corde
Ses collaboratrices participent donc également à la planification et à la mise en œuvre et toute l’équipe est présente sur place lors des événements, en plus d’Angela Krämer. «Je n’ai jamais eu de contestation au sujet de la présence sporadique le soir», explique la droguiste. Cependant,
il va de soi pour elle que ces soirées soient rémunérées et indemnisées en conséquence. Cette équité dans la pratique porte ses fruits. «J’ai une équipe très motivée et passionnée, qui s’investit, fait la promotion des événements auprès de la clientèle et mobilise son réseau personnel. Cela a beaucoup de valeur», déclare la droguiste. Lors des événements, les rôles sont clairement répartis. «Il ne faut pas arriver et se sentir perdu, mais plutôt bienvenu, entre de bonnes mains et bien conseillé», explique Angela Krämer. C’est pourquoi les rôles sont précisés à l’avance entre les personnes chargées de se mêler aux participants et de discuter avec eux et celles qui s’occupent des questions techniques. Une atmosphère personnelle est importante pour elle. Afin de vérifier si un événement est bien accueilli, la droguiste distribue parfois des questionnaires de satisfaction. «Mais nous recevons aussi des feedbacks spontanés, presque exclusivement positifs. C’est le plus beau compliment que l’on puisse nous faire. Grâce à ces réactions positives, tout ce travail est un vrai plai-
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sir», dit-elle. Il ne faut pas sous-estimer cet effort, c’est évident. «Nous le faisons depuis longtemps et nous y parvenons très bien aujourd’hui. Mais outre la passion, cela demande bien sûr beaucoup de travail », explique Angela Krämer. Un travail qu’il est difficile de facturer aux participants à l’événement. «La soirée seule ne suffit pas. La stratégie publicitaire, le matériel promotionnel, la création de contenu pour les différents canaux – tout cela est nécessaire et demande beaucoup de travail», explique la droguiste. Elle considère donc les événements et les conférences comme un outil marketing très chronophage, mais qui porte ses fruits à long terme.
Des compétences et des actions créatives
«Après de tels événements, les dépenses des clients sont nettement plus élevées que d’habitude. C’est notamment le cas lors de la journée
L’ASD propose des conférences toutes prêtes pour votre clientèle.
des enfants, où nous présentons de nombreux produits et où les gens achètent beaucoup.» À cela s’ajoute le fait que cela permet de renforcer les relations avec les clients existants, qui amènent à leur tour de nouveaux clients. «Qui aime suivre un cours tout seul? On emmène donc quelqu’un avec soi. C’est ce que nous constatons souvent», explique la droguiste. De plus, le bouche-à-oreille renforce positivement la perception extérieure. Pour encourager cela, Angela Krämer a parfois recours à des idées farfelues. «Pour notre dixième anniversaire, nous avons fait quelque chose de différent chaque jour pendant dix jours. Le dernier jour, nous avons transformé la droguerie en jardin et vendu des plants de plantes médicinales. Les gens en parlent encore aujourd’hui.»
Michelle Krügel procède de manière tout aussi systématique. Elle est droguiste CFC et copropriétaire de la «üsi drogerie» à Münsingen (BE), une localité d’environ 15 000 habitants. Pour trouver des thèmes, elle organise avec sa partenaire commerciale une retraite l’année précédente, loin du quotidien. «Il ne s’agit pas seulement de fixer des dates, mais aussi de réfléchir à l’attitude. Qu’est-ce qui nous correspond? Qu’est-ce qui nous plaît? Quel effet cela a-t-il à l’extérieur?», explique Michelle Krügel.
Elle aussi souligne que cela doit correspondre à la droguerie et à l’équipe, tant sur le plan professionnel que personnel. Contrairement à Angela Krämer, Michelle Krügel implique non seulement l’équipe, mais aussi la clientèle dans la recherche de thèmes, même si c’est de manière indirecte. «Si je remarque au cours d’une conversation qu’un thème touche particulièrement les gens, je peux dire: nous allons organiser un cours à ce sujet. Cela a un effet différent d’une affiche dans la vitrine.»
Lorsque Michelle Krügel a repris l’entreprise il y a cinq ans, ce sont toutefois les circonstances qui ont été déterminantes. «Peu après le lancement, nous nous sommes retrouvés en pleine pandémie. Nous avons profité de cette période pour sortir avec les gens et organiser des promenades botaniques.» Le fait d’être ensemble à l’extérieur a été très apprécié par la clientèle. Les événements où les gens fabriquent quelque chose, comme les ateliers sur les produits de soin ou les hydrolats, sont également très appréciés. «Cela donne aux gens le sentiment d’avoir fait quelque chose eux-mêmes. Et ils emportent ça chez eux, dans leur sac et dans leur tête.»
Le cours sur la ménopause organisé à la «üsi drogerie» est un autre exemple qui montre que les événements mis sur pied dans les drogueries
Des plantes et des plantons parmi les teintures et les pommades: des idées folles comme celle concrétisée pour le 10e anniversaire de la droguerie Krämer créent des souvenirs inoubliables.
peuvent offrir aux gens bien plus qu’une simple soirée instructive ou un pur divertissement. La dernière fois, il a été complet en deux jours après avoir été publié sur Facebook et Instagram. «On se retrouve alors avec 60 femmes qui partagent globalement les mêmes préoccupations, qui veulent s’informer et trouver des solutions. Nous offrons un espace d’échange, les conversations s’engagent presque d’elles-mêmes», explique Michelle Krügel. Ces événements durent toujours un peu plus longtemps, «mais c’est voulu. Lors des cours sur la ménopause, nous célébrons également la féminité. Une belle expérience qui reste gravée dans les mémoires», ajoute la droguiste.
Ce cours montre bien que ce n’est pas seulement le savoir-faire approfondi des collaboratrices qui marque la soirée, mais aussi ce qui se passe de manière informelle: les conversations, la proximité, les échanges. «Il s’est créé quelque chose qui porte ses fruits, même à long terme», explique Michelle Krügel. Pour les nouveaux membres de l’équipe en particulier, ces événements offrent l’occasion de faire connaissance avec la clientèle à un autre niveau.
Afin que les participants puissent continuer à se pencher sur le sujet chez eux après l’événement, la droguiste leur envoie les documents par mail. «Cela permet de garder le sujet présent à l’esprit, même après», explique-t-elle. La manière dont on communique avec la clientèle et les canaux utilisés jouent un rôle important. Même avant les événements. «Si nous ne faisons de la publicité qu’en magasin, seuls ceux qui nous connaissent déjà viennent. En revanche, lorsque je fais de la publicité sur les réseaux sociaux, nous voyons surtout de nouveaux visages.» Les différences sont clairement perceptibles. «Tout à coup, des gens de Berne ou d’encore plus loin viennent dans notre magasin. Une cliente passe désormais chaque semaine lorsqu’elle rend visite à sa mère.»
Afin d’élargir son public et d’améliorer encore sa présence en ligne, Michelle Krügel a fait appel à une petite agence. Parallèlement, elle suit actuellement une formation continue dans le domaine du marketing en ligne. «Cela me permettra d’agir de manière encore plus ciblée à l’avenir», explique-t-elle. Son objectif est clair: s’adresser
à différents groupes là où ils se trouvent, en utilisant le ton qui convient.
Une forte demande, de nouveaux défis
Il apparaît d’ores et déjà que le succès des événements organisés par Michelle Krügel se fait sentir bien au-delà du jour même de l’événement. Certaines personnes continuent ainsi de remercier la droguiste et son équipe plusieurs semaines après pour ce qu’elles ont appris. Il est également très agréable de voir des personnes s’inscrire aux cours sur recommandation: «C’est bien sûr un très beau compliment pour nous et notre équipe», déclare Michelle Krügel. Tout comme Angela Krämer et Christian Stettler, Michelle Krügel enregistre également une augmentation de son chiffre d’affaires après les événements, principalement pour ceux qui ont lieu sur place. Pour les randonnées thématiques et autres événements similaires, l’effort est plus important et «les ventes ne sont pas aussi bonnes que pour les événements sur place», explique la droguiste. Mais le succès s’accompagne aussi de défis. Michelle Krügel évoque ici le manque de fiabilité de certains clients. «Il y a des jours où nous avons 10 % de fluctuations entre les inscriptions et les annulations», dit-elle. Afin d’éviter cela à l’avenir, elle souhaite prochainement définir les modalités d’inscription et d’annulation dans les conditions générales. Ainsi, tout le monde saura à quoi s’en tenir. En fin de compte, c’est aussi une question d’équité. «Envers nous, mais aussi envers d’autres personnes qui auraient peut-être aimé participer au cours, mais qui n’ont pas pu le faire parce que quelqu’un d’autre a réservé une place, pour ensuite annuler au dernier moment.» Ces trois exemples montrent qu’il existe différents moyens d’atteindre cet objectif. Que ce soit par le biais de séries d’événements, de conférences et d’ateliers planifiés ou de relations qui se sont développées naturellement, les droguistes qui réussissent savent comment transformer leur clientèle en une communauté fidèle. Dans l’interview à la page 24, Wolfgang Rathert, concepteur de jeux d’entreprise, explique les principes qui sous-tendent ces exemples, les mécanismes psychologiques utilisés et comment la constitution d’une communauté peut être mise en œuvre de manière systématique, même avec des ressources limitées.
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Ateliers, conférences, randonnées botaniques: les droguistes savent comment susciter l’enthousiasme de leur clientèle. Mais comment transformer cette clientèle en une véritable communauté? Le concepteur de jeux d’entreprise Wolfgang Rathert montre comment les principes du jeu peuvent aider à fidéliser les gens à long terme.
7 Désirée Klarer | F D Marie-Noëlle Hofmann
Monsieur Rathert, vous vous intéressez depuis près de trois décennies à la conception de jeux d’entreprise. Que recouvre cette notion?
Wolfgang Rathert: La conception de jeux d’entreprise consiste à utiliser les principes du monde du jeu pour relever des défis réels, que ce soit dans la conception des processus au sein des entreprises, dans l’éducation ou encore dans les relations avec la clientèle. L’objectif est de mobiliser les gens.
Et qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de la constitution d’une communauté?
Il s’agit ici de créer, à l’aide des principes du jeu, un environnement dans lequel les gens s’impliquent volontairement, restent fidèles et posent des questions. Il s’agit en fait de psychologie appliquée: les jeux mettent les gens dans un état de flow, car ils satisfont certains besoins fondamentaux, tels que le sentiment de compétence, d’autonomie ou de connexion avec les autres. Ces leviers psychologiques peuvent également être utilisés dans des contextes réels.
Pouvez-vous illustrer cela par un exemple?
Prenons le besoin de compétence: les gens veulent sentir qu’ils peuvent faire la différence. Dans un jeu, cela se traduit par des objectifs clairs, de petits progrès et un retour direct d’information. C’est la même chose dans un atelier sur les plantes sauvages: les participants apprennent quelque chose de concret, l’essaient, voient un résultat et reçoivent un retour d’information à ce sujet. Le sentiment de réussite est similaire.
La motivation passe donc par le progrès, le feedback et la participation. Tout à fait. Et lorsque les participants partagent leurs expériences et se rendent compte qu’ils sont pris en considération, un lien se crée. C’est précisément la base d’une véritable communauté.
Personne ne contestera que les ateliers sont une excellente occasion de renforcer la confiance dans les compétences d’une entreprise. Mais cela demande aussi beaucoup d’efforts. Que conseillez-vous aux petites entreprises aux ressources limitées? Commencez modestement. Par exemple, avec une question à la fin d’un cours, un
Wolfgang Rathert est entrepreneur, concepteur de jeux d’entreprise et professeur à la Haute école de Lucerne (HSLU). Il possède plus de 25 ans d’expérience dans la constitution de communautés. À la HSLU, il dirige le CAS Digital Customer Experience et enseigne également à l’EPF de Zurich et à l’université de Saint-Gall, entre autres. Il travaille également comme consultant indépendant et accompagne des entreprises et des cadres dirigeants. Dans cet è article de blog en allemand, il explique pourquoi tous les clients ne forment pas une communauté.
mail de suivi, une invitation sur les réseaux sociaux, un calendrier ou une publication dans laquelle vous lancez un sondage auprès des utilisateurs. Ayez le courage d’essayer. En ligne, vous pouvez par exemple organiser de courts appels vidéo. Cela vous permettra de voir immédiatement si un sujet particulier suscite un intérêt général.
Il ne faut donc pas tout planifier dans les moindres détails?
Non. Beaucoup de choses se créent au fur et à mesure. Je dis toujours: les chemins se créent en marchant. Il faut commencer par de petites expériences et être à l’écoute des retours. On peut ensuite réagir et continuer à développer en fonction de ces retours.
Avez-vous un exemple concret?
Si vous souhaitez organiser un cours, mais que vous n’êtes pas sûr que le thème plaise,
vous pouvez réaliser au préalable un petit sondage sur les réseaux sociaux. Vous invitez alors vos clients à s’informer sur le thème à travers trois courts mails. Vous leur fournissez de petites informations, créez éventuellement un quiz ou un groupe de discussion pour échanger. Cela crée un sentiment d’appartenance. C’est beaucoup plus efficace qu’une soirée unique. Ce n’est que lorsque les réactions sont positives que l’on invite les gens à l’événement.
Et comment savoir si les mesures prises sont efficaces?
C’est très simple: lorsque les gens viennent soudainement vers vous et en veulent plus – davantage d’événements, davantage de conférences, davantage de cours ou davantage d’informations. Vous n’avez alors plus besoin de faire constamment de la publicité et de vendre, c’est la communauté qui vous tire.
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HEIDAK fête cette année son 50e anniversaire. Une raison suffisante pour s’entretenir avec Peter Steger, fils du fondateur de l’entreprise et directeur de SPAGYRIK Produktions AG. Ce juriste et passionné de droguerie nous parle de l’environnement complexe des médicaments selon une formule propre, des obstacles juridiques auxquels sont également confrontées les drogueries, des mérites de son père Traugott et de ce pour quoi il se bat.
7 Claudia Merki | F D Marie-Noëlle Hofmann | Miriam Kolmann
Peter Steger, toutes nos félicitations pour le 50e anniversaire de HEIDAK! Comment votre entreprise familiale célèbre-t-elle cet anniversaire?
Peter Steger: Outre la publication d’un journal anniversaire, nous avons invité les collaborateurs à passer deux jours à Innsbruck. En septembre, une grande fête d’anniversaire avec nos partenaires est prévue. Nous attendons environ 300 personnes, dont des droguistes, des pharmaciens et d’autres partenaires importants.
En 2016, vous avez repris avec votre sœur Janna l’héritage de votre père et fondateur de HEIDAK, Traugott Steger, dans le cadre d’un modèle de codirection. Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’un frère et une sœur puissent travailler ensemble avec succès?
Les conditions fondamentales sont la confiance, le respect et des valeurs et objectifs communs. La priorité absolue estelle le profit ou la durabilité? Il faut s’ac-
corder sur ce genre de questions. Nous voulons tous les deux fabriquer et vendre de bons produits, poursuivre l’œuvre de notre père et, idéalement, la transmettre à la génération suivante.
Qui est responsable de quelles tâches?
Nous avons eu la chance que notre père puisse nous transmettre deux entreprises. D’une part, HEIDAK AG, qui est principalement responsable de la formation initiale et continue, du service clientèle et de la distribution, et d’autre part, SPAGYRIK Produktions AG, qui, en tant que fabricant de médicaments, produit entre autres les essences spagyriques pour HEIDAK. En raison des grandes différences entre nos domaines d’activité, nous n’avons pas besoin de discuter chaque décision ensemble et pouvons nous développer de manière indépendante. Nous examinons en parallèle ce qui est le mieux pour notre entreprise respective et pour l’ensemble de la struc-
Peter Steger
Le fils de Traugott Steger, fondateur de HEIDAK, âgé de 43 ans, a grandi à Emmenbrücke (LU). Il a étudié la musique et les arts médiatiques à la Haute école des arts de Berne, puis le droit à l’Université de Lucerne. En 2016, il a repris la direction de SPAGYRIK Produktions AG à Berthoud (BE), devenant ainsi la deuxième génération à diriger l’entreprise. Ce juriste s’engage au sein des associations CI Médicaments selon une formule propre et CI MedCann. Peter Steger est marié à une médecin et père d’un garçon. Il vit avec sa famille à Lucerne. Pendant son temps libre, il joue au tennis et fait partie d’un groupe de musique.
ture de l’entreprise. Nous acceptons volontiers les conseils de l’autre.
Tout cela semble très harmonieux. N’y a-t-il jamais de disputes?
Il y a parfois des discussions animées. Par exemple, lorsque je dois augmenter le prix des produits spagyriques que je vends à ma sœur, notamment en raison du renforcement des exigences réglementaires. Mais pour les décisions importantes, nous avons également un conseil d’administration composé de nos deux parents et de deux personnes externes. Nous avons déjà traversé et surmonté plusieurs crises, qui ont renforcé notre famille.
«La priorité absolue est-elle le profit ou la durabilité? Il faut s’accorder sur ce genre de questions.»
Vous êtes tous deux la deuxième génération à la tête de l’entreprise familiale. Quelle importance revêt la famille pour vous?
Elle est centrale. Nos parents nous ont transmis le sens de la famille et nous sommes tous très proches les uns des autres. Ils ont bâti HEIDAK ensemble. À table, on parlait beaucoup de l’entreprise. Enfant, je trouvais cela intéressant et souvent mystérieux. Comme ils travaillaient tous les deux beaucoup, nous passions beaucoup de temps chez nos grands-parents. Cela a également renforcé l’esprit de famille (élargie). Et malgré leur travail, nos parents trouvaient toujours le temps de faire des activités avec nous.
Qu’est-ce que votre père vous a transmis?
Mon père est un modèle important et précieux pour moi. Il s’intéresse aux autres, il est curieux et ouvert, il a toujours posé beaucoup de questions et écouté attentivement. Il m’a également appris à me battre, à défendre une cause en laquelle je crois. Et à écouter mon instinct. Étant plutôt du genre rationnel et soucieux de sécurité, j’ai appris à tenir compte de mon intuition.
Vous êtes juriste. Dans le journal anniversaire, on vous qualifie en plaisantant de «pilote des paragraphes». Qu’est-ce qui vous motive à travailler dans le domaine de la spagyrie?
Je crois que c’est le fait de me battre pour une bonne cause. J’apprécie la branche des remèdes naturels et ses fabricants. Lorsqu’ils sont attaqués, je me sens obligé de les défendre.
Dans quel domaine HEIDAK rencontre-telle des difficultés dans le cadre des autorisations pour la fabrication de médicaments?
Ce sont surtout les exigences disproportionnées imposées à notre production qui nous posent problème. Des exigences qui n’apportent rien à la qualité et à la sécurité du produit, mais qui augmentent les coûts de fabrication. Normalement, le principe de proportionnalité s’applique à la fabrication.
De quoi s’agit-il?
Le principe de proportionnalité stipule que les prescriptions relatives à la fabrication, au contrôle et à la distribution des médicaments doivent servir l’objectif de la sécurité des médicaments, mais sans aller au-delà. Si je fabrique un produit qui présente très peu de risques pour les patients, comme la spagyrie, je ne suis pas tenu de respecter les mêmes exigences élevées lors de la fabrication que si je fabriquais un produit stérile destiné à un groupe de patients vulnérables.
Et ce principe n’est pas appliqué?
J’ai l’impression que les autorités ont des difficultés avec ce concept et son application correcte. Or, le principe de proportionnalité est essentiel. Sans son respect, les PME de la branche de la médecine complémentaire ne peuvent pratiquement plus travailler de manière rentable. Conséquence: nous courons le risque que certains produits ne puissent plus être fabriqués pour le marché pharmaceutique et que la diversité thérapeutique continue de diminuer.
Votre père a déjà connu des nuits blanches et des luttes acharnées avec les pharma-
ciens cantonaux et Swissmedic au sujet du droit de fabriquer des spécialités maison dans les drogueries et les pharmacies. Au fil du temps, les obstacles juridiques sontils devenus de plus en plus importants par rapport à l’époque de votre père? Oui, sans aucun doute. Les obstacles se sont multipliés et continuent de croître, notamment en raison de Swissmedic, qui s’est fixé pour objectif de s’aligner sur la législation européenne.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement?
Par exemple, la Pharmacopée helvétique, recueil de règles pharmaceutiques reconnues faisant autorité en Suisse, est progressivement remplacée par les règles de la Pharmacopée européenne. Une harmonisation insidieuse avec le droit européen en constante évolution. Cependant, les marchés ne peuvent pas être totalement comparés. Par exemple, les drogueries telles que nous les connaissons n’existent pas du tout dans l’Union européenne.
Quels sont les aspects juridiques dont les droguistes doivent actuellement tenir compte lors de la fabrication et de la vente de spécialités maison?
Premièrement, ils doivent disposer de leur propre recette, appelée «formule propre». Deuxièmement, ils ne peuvent vendre ce mélange qu’à leur propre clientèle et uniquement dans leur magasin. Il en va de même pour la publicité. Les produits concrets tels que le «spray nasal Fantasia» ne peuvent par exemple pas faire l’objet d’une publicité dans les journaux, via des flyers ou sur les réseaux sociaux. Les services, en revanche, peuvent faire l’objet d’une publicité. La phrase «Nous proposons des mélanges spagyriques personnalisés» serait autorisée.
Qu’en est-il de la publicité dans la vitrine ou sur le site internet?
À mon avis, les mêmes règles que pour le magasin s’appliquent ici, car les deux font partie intégrante de l’entreprise.
Que faut-il entendre par «propre clientèle»?
Selon moi, il s’agit des clients existants, mais aussi des clients potentiels qui entrent
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L’assemblée générale de cette année permettra de donner des informations concernant les résultats du processus stratégique. Les principaux résultats seront présentés, de même que les conclusions qui en ont été tirées et les prochaines étapes. Les futurs domaines de profilage visant à renforcer le positionnement des drogueries sur le marché seront également expliqués.
Avec une modification des statuts, l’ASD souhaite introduire de nouvelles catégories de membres et redéfinir plus clairement les compétences des différents organes. De manière générale, les statuts doivent être simplifiés et structurés de manière plus claire.1 La convocation officielle, l’ordre du jour et le projet de modification des statuts seront envoyés ultérieurement aux membres dans les délais prévus par les statuts.
1 Annonce et motivation conformément à l’article 52 des statuts de l’Association suisse des droguistes
dans le magasin, dans la sphère d’influence, mais qui n’ont encore jamais rien acheté.
Que faut-il encore prendre en considération lors de la fabrication et de la vente de spécialités maison?
Conformément à l’art. 36 de l’ordonnance sur les médicaments, une limitation quantitative de 3 000 emballages ou 90 000 doses individuelles par an s’applique. Cette réglementation vise à garantir que les autorisations ne soient pas contournées. En outre, la fabrication doit être conforme aux exigences de la Pharmacopée helvétique.
Les responsables de drogueries doivent donc disposer de certaines connaissances en matière juridique. Ces connaissances sont-elles enseignées à l’École supérieure de droguerie (ESD)?
«Le domaine est tellement complexe que même les pharmaciens cantonaux me demandent conseil.»
Je donne des cours sur ce sujet à l’ESD dans le cadre de différents modules. Malheureusement, chaque volée ne dispose que de deux leçons. À mon avis, il y a un besoin de rattrapage dans ce domaine. Les bases juridiques ne sont pas suffisamment enseignées.
Que risquent les droguistes s’ils n’agissent pas conformément à la lettre de la loi?
Une interdiction temporaire de fabriquer et de vendre des médicaments selon une formule propre, le retrait de l’autorisation de fabrication, dans les cas extrêmes le rappel des médicaments vendus, voire des frais de procédure.
Un autre sujet important est le fait que chaque canton interprète différemment certaines dispositions légales relatives aux spécialités maison. Une harmonisation estelle en cours?
C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai cofondé le groupe d’intérêt CI Médicaments selon une formule propre. Il est important d’élaborer un recueil structuré des
exigences légales existantes, car il y a de nombreuses ambiguïtés et contradictions. Nous essayons de trouver des solutions et de clarifier la situation. Le domaine est tellement complexe que même les pharmaciens cantonaux me demandent conseil. Nous y travaillons.
Le commerce en ligne de médicaments en vente libre pourrait être autorisé à l’avenir, ce qui permettrait à quelques grandes pharmacies en ligne de provoquer la disparition des drogueries et pharmacies traditionnelles. Comment les drogueries se préparent-elles à ce sombre scénario? Voyez-vous également des opportunités pour la branche?
La solution consiste à renforcer le contact physique avec les gens, à toujours leur fournir de très bons conseils, à vendre des mélanges personnalisés et des produits de marque propre, et ainsi à se démarquer de la masse.
Quelle vision avez-vous de l’avenir des remèdes naturels?
Beaucoup de gens, y compris les jeunes, semblent aujourd’hui ouverts à cette idée. Ils sont plus proches de la nature et plus critiques qu’auparavant. La période de pandémie y a également contribué. Il existe différentes méthodes de prophylaxie et de guérison pour ces personnes.
Qu’appréciez-vous chez les droguistes?
De manière générale, et en particulier à l’ESD, je vois des droguistes engagées, proches de la nature et très bien informées, ce qui fait d’elles d’excellentes vendeuses. Elles aiment les remèdes naturels et prennent vraiment plaisir à exercer leur métier. Leurs compétences en matière de conseil et leur intérêt pour les remèdes naturels sont exceptionnels. Je me sens bien accueilli et bien conseillé dans les drogueries, je suis vraiment un fan!
Dans le numéro d’octobre de vitamine, vous trouverez ici un entretien avec la chimiste Stefanie Dobitz concernant les innovations.
Les jours fériés sont réglementés différemment d’un canton à l’autre. De quoi faut-il tenir compte?
7 Regula Steinemann | F D Marie-Noëlle Hofmann
L’art. 110, al. 3 de la Constitution fédérale stipule que le 1er août, jour de la fête nationale, est assimilé à un dimanche et est un jour férié payé. En complément, les cantons peuvent, conformément à l’art. 20a de la loi sur le travail, prévoir au maximum huit jours fériés supplémentaires assimilés aux dimanches. Il en résulte des différences cantonales, voire intracantonales, qui s’expliquent par des traditions et des confessions différentes. Les «jours fériés assimilés aux dimanches» sont soumis à une interdiction de travail prévue par la loi sur le travail. Pour employer des salarié·e·s ces jours-là, il faut obtenir une autorisation pour le travail dominical et éventuellement aussi une autorisation de la police, selon la loi cantonale sur le repos. Les cantons sont libres de désigner d’autres jours fériés comme jours de repos publics, mais ceux-ci ne sont alors pas assimilés aux dimanches et ne sont pas soumis à l’interdiction de travailler. Attention: les lois cantonales sur le repos doivent néanmoins être respectées.
Regula Steinemann, avocate et directrice de «Employés Droguistes Suisse»
Cette page est ouverte à Employés Droguistes Suisse. L’avis de l’auteure ne doit pas coïncider avec celui de la rédaction et/ou de l’Association suisse des droguistes.
www.drogisten.org
Réglementation dans la CCT
La convention collective de travail de la branche de la droguerie stipule à l’art. 30 que les employés ont droit, en plus du jour férié fédéral, à au moins huit autres jours fériés payés par année civile. Les employés peuvent donc prétendre à un total de neuf jours fériés (avec le jour férié fédéral), indépendamment de la réglementation en vigueur dans leur canton. Des incertitudes subsistent toutefois, en particulier pour les employés à temps partiel. C’est pourquoi les parties ont
inclus une disposition correspondante dans la convention collective de travail, selon laquelle, en cas d’horaires de travail fixes, la situation doit être acceptée telle qu’elle se présente pour le jour férié de l’année concernée. Ainsi, si une personne travaille toujours le lundi, le mercredi et le vendredi, elle a droit à son salaire pour le Vendredi saint et le lundi de Pâques. Si une personne travaille toujours le mardi, le mercredi et le jeudi, elle n’a dans ce cas pas droit à un salaire. Pour les personnes travaillant de manière flexible, il est possible d’accorder soit un supplément pour jours fériés, soit un droit au prorata (par exemple, pour un taux d’occupation de 50 %, 4,5 jours fériés par an).
Employés Droguistes Suisse recommande de rémunérer les employés payés à l’heure qui ne sont pas soumis à la CCT non seulement pour le 1er août (jour férié auquel ils ont droit s’il tombe sur un jour ouvrable), mais aussi pour les autres jours fériés, afin d’éviter toute inégalité de traitement au sein du personnel.
Les recommandations alimentaires basées sur le cycle menstruel sont un sujet d’actualité, mais également un domaine qui n’a pas encore fait l’objet de recherches suffisantes. Que sait-on déjà?
Dans la série d’articles consacrés au cycle menstruel, nous avons abordé l’influence du cycle féminin sur les besoins énergétiques du corps, l’appétit et les performances sportives. Il reste maintenant à déterminer dans quelle mesure il existe des recommandations nutritionnelles concrètes en fonction des phases du cycle et comment l’alimentation peut influencer les troubles liés au cycle. Un autre sujet important est la manière dont une alimentation carencée et une pratique sportive excessive peuvent entraîner des troubles du cycle.
Recommandations nutritionnelles selon les phases du cycle
Le métabolisme est influencé par les changements hormonaux tout au long du cycle. Des études montrent que la consommation énergétique du corps est légèrement plus élevée pendant la phase lutéale, ce qui s’explique notamment par l’effet hyperthermique de la progestérone.1,8 Au cours de la phase lutéale, la dégradation des protéines et la combustion des graisses semblent également être plus importantes que pendant la phase folliculaire. 2
Il n’existe pas encore de recommandations nutritionnelles concrètes basées sur ce changement.³ Les quelques études qui ont abordé ce sujet jusqu’à présent se sont principalement concentrées sur la nutri-
7 Jasmin Weiss | F D Marie-Noëlle Hofmann
tion sportive chez les athlètes et formulent des recommandations plutôt vagues. Un apport suffisant en énergie, glucides, lipides et protéines est important, en particulier pendant la phase lutéale en cas de métabolisme catabolique.⁴ En raison de l’augmentation de la consommation, il peut être judicieux d’augmenter l’apport en protéines pendant la phase lutéale, surtout en cas de pratique sportive.⁴ Il est également mentionné qu’un ajustement de l’apport hydrique pendant la phase lutéale pourrait être pertinent en raison de l’augmentation de la température corporelle.⁴ Cependant, pendant cette même phase, la transpiration commence plus tard, ce qui influence la thermorégulation.⁴
Swiss Olympic aussi note que les changements hormonaux au cours du cycle peuvent influencer le métabolisme, mais qu’il n’existe pas encore de preuves suffisantes pour adapter l’alimentation en fonction des phases.³
Certaines études se sont déjà intéressées à une phase bien précise du cycle: la phase des règles. Là encore, peu d’études ont été menées sur l’influence des interventions nutritionnelles. Il existe des indications selon lesquelles la vit amine D, le calcium, le magnésium, le zinc et la curcumine pourraient avoir un effet positif sur les troubles
Les fruits oléagineux et secs fournissent au corps ce dont il a particulièrement besoin durant la première phase du cycle: du magnésium, du fer et du sucre pour l’énergie.
stock.adobe.com/Cyan
liés aux menstruations, tels que les douleurs. 5 Les acides gras oméga 3, la cannelle et le remplacement des produits céréaliers raffinés par des céréales complètes pourraient également avoir un effet bénéfique. 5 Mais il est nécessaire de poursuivre les recherches pour comprendre les mécanismes inhérents aux troubles et de mener d’autres études interventionnelles sur les substances dont les effets peuvent potentiellement être positifs avant de pouvoir formuler des recommandations concrètes sur le sujet. 5
Pour prévenir les troubles liés aux menstruations, il est généralement important d’avoir une alimentation équilibrée et saine et de réduire le stress. 5 Chez certaines femmes, l’effet de la caféine peut également être plus perceptible pendant la phase lutéale et la caféine peut aggraver les troubles prémenstruels.⁴
Le déficit énergétique relatif dans le sport (REDs), anciennement connu sous le nom de «female athlete trial», survient lorsqu’un apport énergétique trop faible est associé à une activité physique intense pendant une période prolongée.6 Cela entraîne une disponibilité énergétique insuffisante dans l’organisme.6 Souvent, mais pas nécessairement, cela commence par un trouble alimentaire tel que l’anorexie ou la boulimie.6 Les troubles alimentaires sont fréquents dans le sport de haut niveau, touchant 13 à 20 % des femmes et 3 à 8 % des hommes.7 Les troubles alimentaires et une disponibilité énergétique insuffisante touchent les deux sexes, mais leur prévalence est plus élevée chez les femmes.6,7 Les sports esthétiques
Jasmin
Auteure
Weiss est titulaire d’un BSc en nutrition et
diététique
de la HES bernoise Santé
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tels que le patinage artistique ou la gymnastique artistique, les sports d’endurance tels que la course de fond ou le triathlon, ainsi que les sports avec des catégories de poids ou ceux dans lesquels un poids faible est un avantage, sont les plus touchés.6 Ce syndrome entraîne des troubles hormonaux pouvant provoquer l’absence de menstruation chez les femmes.6 D’autres symptômes apparaissent chez les deux sexes. La croissance peut être perturbée, ce qui nécessite une vigilance particulière chez les jeunes athlètes.6 L’âge compris entre 15 et 25 ans est particulièrement important pour le développement de la densité osseuse maximale.6 Si, pendant cette phase, l’apport énergétique est insuffisant ou s’il y a un déficit en hormones de croissance ou sexuelles, le développement de la densité osseuse est perturbé.6 Cela peut conduire les jeunes à présenter une densité osseuse équivalente à celle d’une femme
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ménopausée souffrant d’ostéoporose.6 D’autres symptômes pouvant apparaître dans le cadre du REDs sont une baisse des performances et de la concentration, une diminution de la force et des réserves énergétiques.6 Le risque de blessures et la sensibilité aux infections augmentent et des troubles psychologiques tels que la dépression et des dysfonctionnements du corps peuvent s’y ajouter.6 Tous les symptômes ne se manifestent pas toujours sous une forme grave.6
Le traitement du REDs dépend de la cause.6 En l’absence de trouble alimentaire et si la disponibilité énergétique trop faible n’est pas intentionnelle, par exemple en raison d’un manque de temps pour manger, une éducation et une optimisation de l’emploi du temps quotidien peuvent parfois suffire.6 En cas de trouble alimentaire, le traitement est difficile et complexe.6 L’anorexie est mortelle dans 10 à 20 % des cas.6 Elle nécessite une équipe thérapeutique pluridisciplinaire composée de médecins, de nutritionnistes et de psychologues, ainsi que l’implication des proches.
è Vous retrouverez les trois articles sur le cycle menstruel ici.
è Vous trouverez la bibliographie complète ici
Nouveau membre Demande d’adhésion à une section et à l’ASD:
• Section BE: Alpen-Drogerie Lenk GmbH, Denja Mosimann, Kronenplatz 7, 3775 Lenk im Simmental
Les oppositions doivent être adressées dans les 30 jours à: ASD, Comité central, Rue Thomas-Wyttenbach 2, 2502 Bienne
Les délégués de la branche de la droguerie se retrouveront le matin du 14 novembre 2025 pour leur assemblée annuelle. Les points suivants figurant à l’ordre du jour seront traités:
Ouverture
} Election des scrutateurs
} Approbation de l’ordre du jour
Approbation du procès-verbal de l’AD 2024
Approbation du rapport annuel 2024
Comptes de l’ASD 2024
Elections
Requêtes (voir rubrique «Organisation»)
Informations actuelles de l’ASD
Actes financiers 2026
Budget 2026
«La parole aux délégués»
Votation
Votation
Votation
Elections
Informations
Votation
Votation
Discussion
Organisation
Les délégués recevront la convocation et les documents dans les délais fixés, au moins quatre semaines avant l’AD. Les requêtes à l’assemblée des délégués peuvent être adressées par écrit et motivées jusqu’au 31 octobre 2025 (date du timbre postal faisant foi) à l’Association suisse des droguistes, Jürg Stahl, Rue Thomas-Wyttenbach 2, 2502 Bienne.
En cas d’absence, un délégué peut envoyer un remplaçant, en accord avec sa section (Statuts de l’ASD, art. 30, al. 3).
Qui ne connaît pas cette situation: la semaine dernière, votre enfant aimait encore les carottes, mais aujourd’hui, il refuse d’en manger ne serait-ce qu’une bouchée. De nombreux parents vivent ce genre de situation, qui peut devenir une véritable épreuve. Il est important d’y remédier, mais cela demande beaucoup de patience et n’est pas toujours facile.
Dès la grossesse, le bébé découvre différentes saveurs, car le goût du liquide amniotique dépend de l’alimentation de la mère, tout comme celui du lait maternel.¹ Une alimentation variée de la mère peut influencer très tôt les habitudes alimentaires de l’enfant, qui acceptera mieux les aliments et les saveurs qu’il connaît lorsqu’il commencera à manger des aliments solides.1 Jusqu’à l’âge d’un an, les bébés sont généralement ouverts à de nouveaux aliments, mais plus tard, de nombreux enfants en bas âge passent par une phase où ils deviennent ce qu’on appelle des «mangeurs difficiles».1 Jusqu’à 22 % des enfants développent des habitudes alimentaires difficiles.²
Il existe d’une part la néophobie alimentaire, qui consiste à refuser les nouveaux aliments, et d’autre part le développement d’un comportement alimentaire sélectif, qui consiste à refuser soudainement des aliments déjà connus.³ Ces phases surviennent souvent entre deux et cinq ans.³ À long terme, ces comportements peuvent avoir un impact négatif sur une alimentation saine et équilibrée, par exemple lorsque les enfants ne consomment pratiquement pas de légumes. Il est donc important d’y remédier.³
La durée de ces phases varie, comme l’indique le centre de puériculture du can-
7 Jasmin Weiss | F D Marie-Noëlle Hofmann
ton de Berne: «Une telle phase peut durer plusieurs mois, parfois même plus d’un an ou deux. Il est important que les parents cherchent de l’aide à un stade précoce, idéalement avant que les inquiétudes concernant la santé de l’enfant ne conduisent à une pression alimentaire. Le centre de puériculture du canton de Berne propose des conseils simples et gratuits à ce sujet.»
Que faire lorsqu’un enfant est difficile à table? Il existe heureusement de nombreuses possibilités qui peuvent être évoquées lors d’un entretien-conseil.
• Les aliments refusés doivent être proposés à plusieurs reprises afin d’augmenter leur acceptation.1,3
• Pour que les aliments refusés finissent par être appréciés, il faut les goûter fréquemment, entre huit et dix fois à intervalles réguliers, par exemple une fois par semaine.1,3 C’est la méthode la plus efficace pour que les aliments soient à nouveau consommés à long terme. 3
• L’enfant peut être encouragé de manière positive à goûter l’aliment, mais il ne doit pas être forcé et ne doit pas être menacé de punition s’il ne veut pas goûter, car cela peut renforcer son refus.1,4
Si un enfant refuse de manger le repas, il ne faut rien préparer d'autre spécialement pour lui.
stock.adobe.com/New
• Les enfants refusent certains aliments non seulement à cause de leur goût, mais parfois aussi à cause de leur texture ou de leur aspect. 3 C’est pourquoi d’autres méthodes que la dégustation, telles que regarder et sentir les aliments sur la table ou les toucher lors des courses, peuvent également s’avérer utiles. 3
• Les aliments refusés peuvent également être proposés sous une autre forme, par exemple le chou-pomme en salade, dans une soupe, cuit à la vapeur, cru avec une sauce ou préparé au four.1 Il existe souvent un mode de préparation accepté par l’enfant.1
• Si un enfant refuse de manger, il ne faut pas lui préparer autre chose.1 Sinon, l’enfant apprendra que ses souhaits sont
que votre enfant est un mangeur difficile
Mange plus lentement que d’autres enfants Mange seulement une certaine quantité
Refuse régulièrement des aliments
Demande toujours les mêmes aliments
exaucés et ne changera pas son comportement.1
• Les parents décident ce qui sera cuisiné, mais l’enfant doit pouvoir choisir luimême ce qu’il mange et en quelle quantité.1,4
• Les enfants peuvent être impliqués dans la planification et la préparation des repas, ce qui augmente leur plaisir de manger.1,4 Cela signifie, par exemple, que l’enfant choisit les légumes lors des courses, les lave à la maison, aide à mettre la table ou à assaisonner les plats et, à partir d’un âge approprié et sous surveillance, apprend à couper les légumes.1,4
• Prendre son repas tranquillement en famille dans une atmosphère agréable peut
Réticence élevée à l’égard de nouveaux aliments
Préfère boire plutôt que manger
Préférences marquées pour des aliments
Auteure
Jasmin Weiss est titulaire d’un BSc en nutrition et diététique de la HES bernoise Santé
avoir une influence positive sur le plaisir et les habitudes alimentaires.1,4
• Pendant les repas, il convient d’éviter les disputes et les discussions sur des sujets désagréables.¹ Une atmosphère positive facilite l’adoption des comportements alimentaires souhaités.1,4
• Il convient également d’éviter toute distraction liée au téléphone portable ou à la télévision pendant les repas.1,4
• Les parents ont un rôle de modèle, les enfants apprennent beaucoup par imitation.1,4 Si l’un des parents ou les deux ne mangent pas de légumes, il est plus difficile d’exiger cela de l’enfant.1,4
• Les enfants perçoivent généralement bien la faim et la satiété et il convient de respecter cela.⁴ Il faut éviter de forcer l’enfant à finir son assiette et d’utiliser la nourriture comme punition ou récompense.⁴
• L’acceptation des aliments peut également être favorisée par une alimentation variée.⁴
la confiance des parents dans les compétences alimentaires innées de leur enfant. Un examen médical est particulièrement recommandé si l’enfant ne prend pas de poids par rapport à son âge, perd du poids ou présente un retard de croissance notable par rapport à ses camarades du même âge. Il en va de même en cas de troubles physiques tels que douleurs lors des repas, problèmes de déglutition, haut-le-cœur, vomissements fréquents, problèmes digestifs chroniques ou signes de carences tels que pâleur, fatigue ou manque d’énergie. Il vaut aussi la peine de consulter lorsque les repas sont régulièrement associés à du stress, de l’anxiété, de la colère et des pleurs et que la situation alimentaire limite fortement la qualité de vie de la famille, que l’enfant n’accepte que très peu d’aliments pendant une longue période ou refuse durablement des groupes d’aliments entiers, ou que l’enfant n’accepte que des aliments en purée et liquides même après l’âge de 18 mois.»
Micronutriments en complément nécessaires?
Quand cela devient-il un problème?
Il peut arriver que les enfants mangent des quantités variables selon les périodes, même par rapport à des enfants du même âge. 5 Le métabolisme ne fonctionne pas toujours de la même manière et l’activité physique influence également l’appétit. 5 De légères fluctuations ne sont généralement pas préoccupantes.¹ Une alimentation temporairement difficile ne représente généralement pas non plus un danger. Si elle persiste pendant une longue période, il convient toutefois de consulter un médecin.6
Le centre de puériculture du canton de Berne conseille: «Si les parents s’inquiètent que le comportement alimentaire de leur enfant puisse nuire à sa santé, il est généralement judicieux de consulter un médecin. Dans la plupart des cas, le pédiatre peut rassurer les parents et leur montrer que l’enfant absorbe suffisamment de nutriments malgré son comportement alimentaire sélectif. Cette information renforce
En règle générale, une alimentation sélective n’entraîne pas rapidement une carence en micronutriments. 5 Le centre de puériculture du canton de Berne recommande: «Les compléments alimentaires ne doivent être utilisés chez les enfants ayant une alimentation sélective que de manière ciblée et sur recommandation médicale. Une supplémentation arbitraire peut nuire au besoin naturel du corps en nutriments et à l’intérêt pour une alimentation variée. En revanche, en cas de carence nutritionnelle diagnostiquée par un médecin, l’administration ciblée de micronutriments peut être utile et soulager la famille. Elle contribue à réduire la pression et à surmonter cette phase difficile, mais toujours sous surveillance professionnelle.» En principe, les compléments alimentaires à base de micronutriments ne doivent pas être administrés sans avis médical, car ils présentent un risque de surdosage.⁴
è Vous trouverez la bibliographie complète ici
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