Rav Shmuel Elyahou Grand Rabbin de Tsfat
דבר תורה Que ces paroles de Thora soient pour l’élévation de l’âme du Rav Mordehai Eliahou (z’atsal)
Hanoucca
La Guemara nous enseigne que l’on doit concentrer chaque prière vers Jérusalem, vers le Temple, vers le Kodesh hakodashim jusqu’à ce qu’on s’imagine se tenir devant dans le Temple, devant le Kodesh hakodashim. Tout le service divin passe par cet endroit. Aussi nous prions pour que le service divin soit restauré dans le Sanctuaire. Les veilleuses de la menora - en face du Kodesh hakodashim Les veilleuses étaient en face du Kodesh hakodashim. Il est écrit: «al pné hamenora yaïrou shivat hanérot» - «C’est vis-à-vis de la face du candélabre que les sept lampes doivent projeter la lumière» (Nombre 8, 2). L’allumage les veilleuses à la synagogue On allume les veilleuses de Hanoucca à la synagogue, du côté sud, comme on le faisait au Temple. La synagogue est considérée comme un petit Temple. Le Choulhan Aroukh précise que l’on récite la bénédiction afin de faire connaître le miracle. Dans de nombreuses synagogues, on allume aussi la hanoukia lors de la prière du matin. Interdiction d’utiliser la lumière de ces veilleuses On rappelle dans le texte hanerot hallalou que ces veilleuses sont saintes et qu’on ne doit pas les utiliser, ce qui n’est dit pour aucune autre mitsva. Il y a deux raisons à cela: d’une part pour rappeler que ces veilleuses sont là pour la mitsva et non pas pour éclairer, et d’autre part parce qu’elles sont comme celles du Temple, et donc interdites pour notre usage personnel. La mitsva du miracle de Hanoucca Du fait de la sainteté des veilleuses de Hanoucca, il y
8
a une certaine affection pour le miracle. Plusieurs lois ont été fixées du fait de cette «affection». Il faut faire particulièrement attention à cette mitsva de manière à faire connaître le miracle, d’ajouter des louanges à D… et des remerciements pour les miracles dont Il nous a fait gratifiés. Le Kaf Ha’haïm nous enseigne que l’on allumera les veilleuses de Hanoucca dans la joie. Le Ben Ich Haï écrit: «A Roch Hodesh, Hanoucca et Pourim, les femmes ont un ''avantage''»; aussi elles doivent changer d’habits et ne pas rester avec les habits de la semaine. Si elles possèdent des bijoux en or, elles les porteront pour l’allumage. Les hommes s’habilleront comme pour recevoir des invités, afin de montrer combien ils chérissent cette mitsva. «Barou’h Hashem» pour chaque chose. Il faut toujours rappeler le nom de D…, dire «Barou’h Hashem» ou toute expression semblable. Surtout à Hanoucca, période pendant laquelle les Grecs avaient décrété: «Inscrivez sur les cornes des taureaux que vous n’avez pas part avec le D…d’Israël» (Has Ve chalom). En conséquence, ils avaient interdit de saluer son prochain avec le nom de D… Or Maïmonide écrit qu’il faut toujours saluer son prochain avec le nom de D…, c'est-à-dire le mot «Chalom» qui est le nom du Saint béni soit-Il, et non pas «Bye bye»! Mais bien avec le nom Chalom du Saint béni soit-Il. Traduit et adapté par Moshé Yenkel Luksenberg Pour recevoir gracieusement le Kol Tsofaih dans votre e-mail, prière de nous contacter à l’adresse suivante: webmaster@ harav.org ou au téléphone: (00972) 546499399