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Retrouvant son deuxième titre au Masters, il a été plus calme et appliqué. Il a pu renoncer aux coups spectaculaires comme celui sorti entre les arbres lors du playoff contre Louis Oosthuizen en 2012. Mais malgré tout, l’Américain reste un «provocateur», semblant, parfois, abréger ce parcours extrêmement long avec ses drives de 300 m. Quand il s’est hissé en tête le vendredi avec une avance de trois coups succédant à un feu d’artifice de cinq birdies consécutifs sur la deuxième moitié du deuxième tour, l’US Masters a retrouvé la flamme qui lui manquait ces derniers temps en l’absence de Tiger Woods. m att Kuchar s’E st Effacé Malgré cela, il n’apprécie pas les stratégies prudentes et assurées. Il a débuté le tour décisif avec cinq sous le par, à égalité avec Jordan Spieth. Matt Kuchar est venu jouer alors les trouble-fête, se hissant au premier plan à côté de Jordan Spieth, grâce à un birdie au troisième trou. Il semblait en bonne voie pour perdre enfin son désagréable surnom de «meilleur Américain au monde sans avoir remporté un grand chelem». Mais, suite à ses quatre putts au quatrième trou, Matt Kuchar s’est rapidement effacé. Terminant avec deux décevants bogeys, il n’a plus pu maintenir le contact avec la tête au cours de son tour en 74.

«J’ai déjà gagné un veston vert, c’est un atout pour moi. Même si je devais mal jouer, j’en ai eu un», a déclaré Bubba Watson, très décontracté à l’amorce de la dernière partie.
À sa place, Bubba Watson est passé à la vitesse supérieure en cours de la partie. Deux birdies consécutifs sur le huit et le neuf face aux bogeys de Jordan Spieth, lui ont permis de refaire son retard de deux coups et de prendre même une avance d’autant. En observant Bubba Watson à ce moment de la course, l’on voyait un joueur au regard fixe, à qui le parcours de l’Augusta National n’a jamais fait peur. Son driver pink avec lequel les par 5 ressemblaient plus souvent à des par 4, constitue sa plus grande arme. Alors qu’il jouait dimanche les par 5 avec deux coups sous le par, Jordan Spieth, lui, n’a réussi que le par. jordan spi Eth:
«jE r Evi E ndrai»
Il y a un an et demi, le Texan qui a réussi un grand match, n’était encore qu’un amateur sur les parcours américains. Ce manque d’expérience lui aura finalement été fatal sur le parcours de l’Augusta National. Au 12, le par 3 de l’Amen Corner, il a effectué un départ trop court et sa balle a roulé dans l’eau devant le green. Au par 5 qui a suivi, il est parti dans la pinède d’où il a, quand même, pu sauver le par. Ses drives semblaient bloqués et les putts sont passés à côté du trou. Son premier US Masters a été finalement quelque peu surfait pour un joueur de 20 ans, qui aurait pu chercher ici le titre de plus jeune vainqueur de tous les temps. Au classement final, il occupait avec son dernier tour en 72, ensemble avec l’autre nouveau venu Jonas Blixt, le deuxième rang ex-aequo avec 283 coups (-5). «J’ai faim, a dit Jordan Spieth après le tournoi, mais j’ai beaucoup appris et je reviendrai.»

Le seul tour final en-dessous du par, parmi les sept joueurs qui ont réussi un score en-dessous du par après quatre jours de tournoi, fut celui du nouveau champion. Peut-être parce que les drives de Bubba Watson étaient plus longs, mais peut-être aussi parce que sur le 15, il a frappé un coup très haut depuis le rough sur le green, par-dessus les pointes des pins, au lieu de choisir un coup sûr devant l’obstacle d’eau en direction du green. Certainement parce que l’homme merveilleusement doué et doté d’un sens de la balle extraordinaire, manipule le putter comme personne d’autre. Onze fois sur l’ensemble des 18 trous, il n’a eu besoin que d’un seul putt.

« oldi E s» à succès

Parmi les top ten, seuls Rory McIlroy et Bernhard Langer ont égalisé le tour en 69. L’Allemand a débuté le tour final avec brio en réussissant un birdie sur le fairway N° 1, suivi immédiatement par un eagle. «J’ai vraiment bien joué aujourd’hui», a admis le joueur de 56 ans, satisfait de son tour en 69 qui lui a valu un huitième rang ex-aequo. En fin de compte, les seuls Européens à se classer devant lui furent Lee Westwood et Miguel Ángel Jiménez (50 ans). L’Espagnol avec sa queue de cheval teinte en rouge et ses lunettes rigolotes, a une fois de plus reçu le titre de joueur le plus intéressant. Occupant le quatrième rang final, il était de loin le meilleur professionnel parmi les joueurs âgés de 50+.


Impressions du duel entre Bubba Watson et l’étoile montante, Jordan Spieth. Bubba Watson savoure son triomphe, son fils adoptif dans les bras (en haut à droite). Matt Kuchar et Rory McIlroy, le perdants (en bas à droite).







