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De son propre chef

se justifie-t-elle. «Il voulait me faire pleinement profiter de mon enfance et de ma liberté en ayant du plaisir, sans devoir donner des interviews ou autres.»

Aujourd’hui les interviews font partie de sa vie. Depuis sa victoire expéditive dans un tournoi en 2012, sa première année sur le LPGA Tour, elle est devenue une vedette du golf féminin. A ce moment-là, son père est également resté discret et l’a envoyé seule à des tournois en Australie, du moins au début. «Ma fille devait voler de ses propres ailes. Au départ, les succès n’étaient pas primordiaux.» affirme-il. Jessica se rallie aux points de vue de son père: «Une carrière est un marathon, pas un sprint.»

«Petite, je me suis essayé à plusieurs sports: la gymnastique, le patinage, le tennis et le golf.

J’ai même fait un peu de ballet. Mais je n’ai jamais aimé le tennis autant que le golf», explique Jessica, qui aime parler de sa jeunesse. «On ne m’a aucunement volé mon enfance». Elle a défendu les couleurs de la République tchèque jusqu’à l’âge de 15 ans. Pourtant, elle ne s’est pas fait spécialement remarquer dans le golf amateur international, bien qu’elle ait fait partie des meilleurs joueuses du monde pendant longtemps.

«Mon père désirait me garder sous son aile»,

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