«nos» dames à la huitième place

championnat d’ europe seniors dames par équipes, à lugano également perdu contre l’Angleterre. Les Anglaises occupaient encore le deuxième rang après les deux premiers tours et ont échoué, par surprise, face aux Irlandaises. Ainsi, les Suissesses ont dû affronter, une nouvelle fois, un adversaire nettement plus fort sur le papier. Elles ont perdu les trois premières parties après que Carlotta Vannini-Bianchi (Ascona) ait dû jouer la prolongation. La décision, en faveur de l’Angleterre, n’est tombée qu’au vingtième trou. Par contre, les Suissesses ont obtenu deux victoires nettes en fin de partie grâce à Marie-Christine de Werra et Mimmi Guglielmone. Après cette défaite (2:3), elles se sont retrouvées huitièmes, comme l’année dernière.

Les Italiennes ont gagné la finale de cette compétition en battant les Françaises de manière surprenante et sont devenues les nouvelles championnes d’Europe des seniors dames. Quant aux Suissesses, elles ont réalisé leur principal objectif, c’est-à-dire jouer dans le premier flight. Mais elles ont subi trois défaites au match play.

«C’est spécial de jouer un tournoi par équipes à domicile», estimait Mimmi Guglielmone. Normalement, les résultats sont vite oubliés, mais en jouant chez soi, on est évidemment plus sous pression. La Tessinoise n’en a pourtant rien fait paraître après avoir passé un deuxième jour difficile. Elle s’est sensiblement améliorée tout au long de cette chaude semaine de fin d’été.

L A FRANCE PERD EN FINALE

Comme prévu, les Françaises et les Italiennes se sont affrontées pour le titre. Les gagnantes de l’année dernière ont éliminé les Espagnoles lors de la demi-finale et l’Italie a dominé la surprenante équipe d’Irlande. Lors de la finale, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Les Françaises, favorites, ont toujours été derrière. Seule Sophie Pfeiffer a gagné son match individuel, ce qui a finalement permis aux Italiennes, heureuses de remporter ce titre, de gagner assez nettement (3,5 à 1,5).

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Il y a deux ans, à Berlin, l’équipe suisse avait remporté une sensationnelle médaille de bronze. Cette année, lors de ces championnats organisés pour la troisième fois dans notre pays, elles ne sont pas parvenues à se hisser dans le haut du classement. «Notre objectif principal était de figurer parmi les huit meilleures équipes après les deux tours de stroke play, et nous y sommes arrivées», a résumé la capitaine de l’équipe Karin Van Randwijk. Classées longtemps au sixième rang, jusque vers la fin du deuxième tour individuel, toutes n’ont pas été capables de sortir le grand jeu par la suite. Finalement huitièmes, elles ont dû affronter la France, tenant du titre et leader, dans une confrontation directe.

UNE OCCASION PARTICULIèRE DE JOUER à DOMICILE

«Pour battre les Françaises, tout aurait dû être parfait, ce qui n’a pas été le cas sous la chaleur du Tessin», regrettait Mme Randwijk, qui juge son équipe nettement meilleure au match play. Malgré le grand nombre de joueuses expérimentées, elles ne sont pas parvenues à créer la surprise dans leurs trois confrontations directes. En quart de finale, elles ont perdu 4 à 1 contre l’Allemagne. Pourtant, cette rencontre a été nettement plus serrée que le score ne le laisse présager. Marie-Christine de Werra (Genève) n’a perdu, en match individuel, qu’au tout dernier trou et Mimmi Guglielmone (Lugano) s’est battue pendant les prolongations aussi longtemps qu’elle avait une chance théorique de victoire. «Après cette partie, les spaghettis étaient doublement bons», se réjouissait une joueuse allemande après ce succès serré sur les joueuses locales. Par sa suite, les Suissesses ont bien attaqué, mais ont tout de même

De gauche à droite: Carlotta Vannini-Bianchi, Margrit Würsch-Bürki, Anne Argi, Karin van Randwijk (capitaine), Marie-Christine de Werra, Mimmi Guglielmone et Colette Crittin.

Le driver a été le club le plus utilisé lors de ces Championnats d’Europe seniors dames par équipe. La canicule estivale ayant partiellement brulé les fairways, les organisateurs se sont montrés relativement généreux avec le règlement. Pour ménager les cartes de score, les dames ont été autorisées à placer leurs balles.

Par contre, les greens étaient un peu «tricky», a constaté Helen Faulds, capitaine de l’équipe écossaise. Mais Lugano et son golf «étaient très beaux» et le temps «a été magnifique», à part une petite interruption pour cause d’orage. La starter, Brigitte Albisetti, avait une tenue digne de la manifestation en portant chaque jour une autre robe. Chaque soir, elle devait y refixer ses pins souvenirs. Elle a non seulement donné les départs «à la seconde près» mais, perfectionniste, elle s’est encore occupée de la tente du starter et des beaux arrangements floraux du premier tee.