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VITRI n E mAL E xpLOITéE
Dépression sur Crans et golf professionnel suisse en difficulté – c’était le titre du TagesAnzeiger de Zurich après deux jours de compétition de l’Omega European Masters. Les conditions atmosphériques se sont bien arrangées dès le samedi aprèsmidi. Par contre, l’amélioration prendra nettement plus de temps pour les pros suisses. Personne n’ose établir de pronostics. Il faut bien l’avouer, les quatre joueurs professionnels suisses ont très nettement manqué leur objectif à CransMontana. L’année dernière, parmi les six représentants de la Swiss PGA qui avaient pris le départ, trois avaient passé le cut. En 2012, ils ont tous clairement échoué. L’objectif de Steve Rey, coach national des pros, était que tous ses protégés jouent encore le weekend, si possible. Mais, à leur place, c’est Benjamin Rusch, un amateur de 23 ans qui y est parvenu. Il ne s’est pas laissé influencer par la concurrence et les mauvaises conditions météorologiques. Il a sauvé l’honneur helvétique in extremis.
Amateur, il est évident qu’il avait moins à perdre, au milieu de tout ce décorum, que ses concurrents qui jouaient pour les gains. En outre, il est indéniable que, grâce à l’expérience accumulée aux EtatsUnis, Benjamin Rusch joue quasiment au niveau des pros. Dès lors, pourquoi ses compatriotes pros n’ont pas su mieux profiter de l’occasion exceptionnelle que leur offrait l’European Tour? La raison demeure inexplicable.
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Ken Benz a joué deux jours sur l’EPDTour, juste avant le tournoi valaisan. Damian Ulrich, selon ses propres dires, se sentait déjà fatigué après le premier tour. Quant à Martin Rominger, il a laissé passer ses chances après une excellente position initiale suite à une défaillance dont il ne s’explique pas.
A Crans, les Suisses disposaient d’une vitrine internationale et nationale qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. Mais ils n’ont pas semblé pouvoir gérer cette situation exceptionnelle, ni physiquement, ni mentalement. Ce n’est pas un reproche mais simplement une amère constatation.
Il est vrai que nous, spectateurs, nous attendions beaucoup de nos joueurs, peutêtre trop. Martin Rominger, qui joue sur l’Asian Tour, est le Suisse le mieux placé au classement mondial (765ème). Il aurait besoin d’un grand exploit pour monter dans la hiérarchie. Sous les yeux des spectateurs suisses, chaque golfeur veut donner le meilleur de luimême et, au golf, cela ne réussit que très rarement à tous les niveaux.
Peutêtre la dépression vécue à Crans viendratelle en aide aux pros helvétiques? Quoi qu’il en soit, ils devraient bien s’inspirer du retour de Miguel Ángel Jiménez, le chouchou du public. L’Espagnol de 48 ans a eu un départ catastrophique avec un premier tour de 6. Il s’est ensuite battu comme Benjamin Rusch pour passer le cut de justesse et a finalement terminé au pied du top 10. A la question de GOLFSUISSE, qui lui a demandé d’expliquer cette différence de 12 coups entre le premier et le deuxième tour, l’Espagnol a répondu, très décontracté: «It’s only the putting».
Vous découvrirez dans ce magazine, dès la page 32, comment avoir plus de plaisir et moins de coups au putting et au jeu court. Et vous saurez tout sur l’Omega European Masters à partir de la page 16.
Stefan Waldvogel
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