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Un swing qui fait plaisir

Le joueur moyen, que l’on appelle aussi «joueur de club», n’est en général pas un athlète affûté. Ces lacunes physiques se situent notamment dans une mobilité réduite, qui l’empêche de swinguer le club comme un pro du circuit. Les joueurs plus âgés, en particulier, doivent se contenter d’un mouvement qui correspond à leurs possibilités physiques.

Exercice 1: Comme position de base, il est important d’avoir un maintien équilibré avec une légère inclinaison du haut du corps comme lorsque l’on est l’adresse. Les omoplates sont alors tirées en arrière et les bras mis en tension, avant de revenir dans la position de départ. On doit avoir le sentiment que le haut du corps «s’ouvre», alors que les épaules restent immobiles.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que le plaisir est absent au contraire! Dans cette édition de Golf Suisse et dans les suivantes, dans la rubrique «My Game», Mario Caligari va se consacrer au jeu des joueurs de clubs et leur donner quelques «trucs» pour améliorer leur swing. Pour leur permettre d’être, non seulement plus réguliers, mais aussi pour que leur mouvement devienne plus harmonieux et coordonné, afin qu’il corresponde à leur corps et qu’il les protège des blessures. Le golf est un jeu mais c’est aussi un sport qui exige une puissance considérable. Ce qui signifie qu’avant de pouvoir frapper le premier coup, il faut que le corps supporte l’effort, développe un feeling et s’adapte au déroulement du mouvement. Pour se préparer aux exigences sportives

Exercice 2: La position reste la même. Les bras restent levés et les mains forment un grip de pistolet. On tourne le haut du corps dans cette position. Au début sans, puis ensuite avec une rotation des hanches jusqu’au finish une rotation du corps la plus dynamique possible est l’élément central du swing de golf. Cet exercice permet de sentir l’extension et de noter quel point on peut tourner le corps d’un seul bloc, sans devoir produire un mouvement de compensation. La tête tourne pour protéger les vertèbres cervicales.

Exercice 3: Etirer la musculature de la poitrine et des épaules avec l’aide d’un club dans les directions verticales et horizontales. D’autres exercices d’étirement peuvent par exemple concerner les poignets, car la mobilité des mains est une condition de base pour un bon swing.

Exercice 4: Swinguer sans balle avec les jambes jointes cet exercice sert essentiellement ressentir le mouvement de pendule du club. Comme nous l’avons déjà mentionné, la préparation au jeu proprement dite sert construire la tension du corps, disposer des éléments du swing décisifs et indispensables sur un plan corporel et mental en premier lieu la rotation du corps et obtenir les conditions de base grâce aux étirement et aux assouplissements.

Faszinierende Zeiten.

Tanja Frieden Goldmedaillengewinnerin des Snowboard Boardercross an den Olympischen Spielen 2006 in Turin.

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3 Jahre Garantie d’une discipline, les sportifs savent qu’ils doivent envisager un programme d’échauffement spécifique. Pourtant, dans le golf, on observe souvent des joueurs qui saute de leur fauteuil de bureau pour grimper dans leur voiture et se rendre immédiatement sur le tee. Mario Caligari critique aussi les golfeurs qui se précipitent sur le driving range pour frapper à toute vitesse quelques balles, au lieu de respecter les critères de mise en condition précisé ci-dessus, avant un parcours ou une séance d’entraînement.

Ce n’est pas donné tout le monde de prendre une position athlétique l’adresse (à gauche) et il est fréquent de voir les joueurs avec un set up plus relevé (à droite). Cela implique de modifier la longueur du club et son lie. La capacité tourner le haut du corps - le club ne doit pas sortir du plan de swing - correspond des critères de mobilité individuels (tout droite) et définit le plan de swing de chaque joueur (les deux photos ci-dessous).

Préparation au jeu

Mario Caligari considère que le minimum à consacrer à la phase de préparation est d’un quart d’heure, avant d’envisager la possibilité de frapper un swing à 100%. Sa recette commence par des exercices sans club, qui sont définis pour sentir les bases importantes et fondamentales du swing, autrement dit, pour chauffer les muscles qui jouent un rôle central au golf. Il faut savoir que certains golfeurs sont gênés de faire des échauffements, des mouvements de gymnastique en public. Le programme d’échauffement spécifique au golf qui est présenté ici a été établi par Mario Caligari en collaboration avec les deux physiothérapeutes du resort Bad Ragaz (centre médical) Lea Nadig et Sara Heldstab. Il est non seulement très ciblé, mais il se déroule aussi de manière discrète.

Individuel: le stance et le plan de swing

Les conditions préalables pour un jeu consistant passent par une base équilibrée, comme lien et ancrage du swing avec le sol. «Reste avec nous!»: c’est avec ces mots que Mario Caligari donne une image à ses élèves, qui ont parfois la tendance à perdre leur stabilité pendant le swing. Non seulement la position doit être équilibrée et concentrée sur un centre de gravité «au milieu», mais elle doit être confortable. Tous les golfeurs ne sont pas capables de produire une position athlétique avec un angle de colonne vertébrale marqué entre le haut et le bas du corps. Des problèmes de dos ou une mobilité réduite poussent de nombreux joueurs à se tenir plus droits. Cela peut avoir pour conséquence que le club n’ait pas la bonne longueur, ni le bon lie, au point qu’un fitting soit nécessaire pour adapter le matériel aux spécificités du golfeur.

Visualiser le geste

La rotation du corps met le club en mouvement. Pour que la balle soit frappée d’une manière sûre et sans perte de vitesse, la tête du club doit être conduite de manière continue sur un plan établit par la position individuelle, que l’on appelle plan de swing. Mais comment trouve-t-on et développe-t-on ce plan de swing?

Des mouvements non coordonnés débouchent sur un swing «banane»: des mains qui frappent après la balle (à gauche) ou des épaules trop actives qui reviennent «over the top» (à droite).

Mario Caligari nous donne le secret: on libère la main droite du grip, on croise les bras et l’on pousse la main gauche avec la droite. Une exécution répétée du mouvement aide à développer la sensation d’un plan de swing individuel. En suivant le mouvement avec les yeux ou en s’aidant d’un miroir, la combinaison d’une sensation et d’une impression optique va permettre d’obtenir un effet de mémoire supplémentaire. Avec la rotation active du haut du corps, on va allonger le plan de swing en fonction de la mobilité individuelle.

Jusqu’où doit aller le backswing? A partir du moment où le plan de swing est maintenu, il n’y a pas de limite définies. Mais comme le dit le pro, dans ce contexte: «moins apporte plus!»

Un swing sain

En parlant de «sain», Mario Caligari conseille au joueur de club de ne pas avoir comme modèle des exemples de swing inaccessibles. Autrement dit: développer un swing compact plutôt qu’un swing «banane». Le swing compact tourne en bloc avec des mains passives avec la tête du club qui correspond à la fin de l’axe. La tête du club n’a pas pour fonction d’être un marteau qui va frapper la balle, mais elle va simplement «prendre» la balle avec elle sur son chemin, car la vraie cible au golf reste le trou. Pour illustrer l’idée d’une rotation en bloc, Mario Caligari la compare avec la transmission d’une voiture. Le moteur (les grands muscles) est la source de puissance, l’essieu (l’axe du corps) transmet la puissance aux roues (la tête du club). Si les roues ne sont pas équilibrées (la tête du club ne suit pas le plan de swing), la voiture ne roule pas droit (la balle termine très à gauche ou à droite de l’objectif).

Un swing «banane» ne bénéficie pas d’une rotation unie et harmonieuse. On voit souvent des swings dans lesquels la tête de club sort du plan de swing. Parfois en raison de mains ou de bras trop actifs ou par un déplacement (plutôt qu’une rotation) de l’axe du corps.

Mario Caligari est une véritable «institution» pour le golf Bad Ragaz. Il était déjà caddy il y a ans sur ce parcours, avant de devenir professeur de golf. L’ASG a profité aussi de son expérience, de son savoir et de son engagement dans le golf, puisqu’il a fonctionné comme coach régional. Il a appartenu au comité de la Swiss PGA pendant 17 ans. En tant que chef de la formation il fut le prédécesseur de l’actuel responsable, Steve Rey il a été responsable du nouveau programme de formation de la Swiss PGA.

Lea Nadig (à droite) est physiothérapeute sportive. Elle travaille 50% au centre médical de Bad Ragaz et 50% au Swiss Olympic Medical Center dans le même bâtiment où elle s’occupe des diagnostiques de performance. Elle vient du ski, mais est également en lien avec le golf, aussi bien pour des tests que pour des thérapies. Sara Heldstab (à gauche) est physiothérapeute. Elle a débuté le golf il y a quelque temps et veut donner une nouvelle spécialisation sa profession: physiothérapeute de golf.

Dans la prochaine édition, Mario Caligari parlera plus en détail d’un swing «sain» complet, en même temps qu’il présentera un appareil de test dans le domaine de la physiothérapie sportive, capable de définir les forces et les faiblesses physiques du golfeur.

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