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–Lugano-Pazzallo de golf) avait réussi un drive de rêve, entrait ensuite le putt et réalisait ainsi un eagle incroyable. La même scène s'est reproduite l'année dernière ou l'avant dernière? lorsqu'un joueur d'origine asiatique a réussi le même fantastique coup de départ. Il dut pourtant s'en excuser, car les joueurs du flight précédent étaient encore en train de putter sur le green. Il y a ainsi, pour qui prend le temps d'observer et de musarder, quantité de choses insolites à voir et à entendre: des combats solitaires, des coups sensationnels, des évènements curieux, des commentaires autorisés et d'autres qui le sont moins. Bref: tout ce à quoi le golf peut donner lieu.

Voir et être vu
Pour le public, il s’agit bien sûr de voir, mais aussi d’être vu. Les personnages de toutes catégories ne manquent pas. Ils se connaissent, se reconnaissent, se croisent et se recroisent. Les salutations font partie du programme, donnant lieu parfois à des scènes cocasses: quelqu’un dont le nom ne vous revient pas vous tend la main avec chaleur. Vous ne voyez à qui vous avez affaire malgré le fait qu’il prétende avoir joué dans le même flight que vous sur tel parcours bien connu, et avoir eu tellement de plaisir… La plupart des spectateurs viennent pour une journée seulement. La manière dont ils vont utiliser leur temps précieux et cher payé engendre chez eux un certain stress. Le dilemme, en réalité, se résume à ceci: suivre ou rester au même endroit? Les statistiques démontrent que les deux derniers jours, les gens sont plutôt statiques. Ne serait-ce que parce qu’ils veulent jouir tranquillement de leur week-end et qu’ils espèrent que le final va être l’occasion d’un insoutenable suspense. Le connaisseur, lui, peut se payer le luxe de se soustraire aux bruyants effets de foule et de suivre en toute tranquillité les derniers trous sur les écrans de télévision. Il n’a pas besoin de courir info@swingglove.ch www.swingglove.ch après les stars au final, car il a tout vu de leur jeu et de leur comportement, jusqu’au moindre détail, sur le parcours, voire même sur le driving range.

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Le premier départ
Les nouveaux venus, après le contrôle des billets, restent hésitants et se demandent où conduire leurs pas. Peut-être vers le putting green tout proche et de là au premier départ. Une procédure un peu solennelle veut que le starter appelle chaque joueur par son nom, ce qui donne le ton de l’European Masters. C’est ici que l’on a aussi la première impression du style de chaque pro. Plus loin, le long du fairway du 1, lorsqu’on s’avance vers la bosse qui marque l’horizon, on réalise qu’il n’y a pas que les longs frappeurs qui tentent souvent avec succès d’atteindre le green au deuxième coup.
Le feeling des pros
La prochaine halte qui vaut la peine se situe vers le départ du 4, à l’aveugle mais spectaculaire. Ici on jouit tout à la fois de la vue sur le green difficile du 3, où souvent des coups frappés du rough rendent les putts particulièrement délicats. Le meilleur coup d’œil sur le départ, on l’aura si l’on est juste derrière la barrière, avant que les joueurs n’arrivent. Car dès qu’ils sont sur le tee, il se forme autour d’eux une grappe compacte de spectateurs dont les têtes qui se penchent à droite ou à gauche vous masquent souvent le plus intéressant. Le green du 5 constitue une autre attraction. Des coups de rattrapages dans les arbres, qu’ils résultent de départs approximatifs du 4 ou du 5, permettent aux joueurs de mettre leur feeling en évidence et de se tirer souvent à merveille de situations compromises. Ou encore de stupéfier les honnêtes amateurs avec d’admirables approches. Sur ce trou, elles sont courtes et exigent une précision particulière.
Plate-forme avec vue panoramique
A Crans, c’est bien connu, il fait toujours beau. Aucun visiteur ne devrait rater la vue à couper le souffle qui s’offre sur les montagnes et la vallée du Rhône depuis le célèbre départ du 7. Un vrai régal pour les yeux. Les admirateurs de la nature en retireront le même plaisir que les occupants de l’imposant chalet super-luxe qu’ils ont dans le dos. Lorsqu’il y a quelques années, le très puissant John Daly est venu à Crans, il avait causé une véritable sensation en parvenant à envoyer sa balle directement sur le green de ce par 4. Aujourd’hui nombreux sont les joueurs qui font de même avec un bois 3, par crainte d’être trop longs et de se retrouver hors limites. Au-dessus de ce green, vis-à-vis du départ du 8, c’est l’endroit idéal pour observer le jeu des pros sur cette aire bien défendu par de nombreux bunkers. Et avoir été témoin de la manière dont Sergio Garcia a mis sa balle au drapeau d’une position impossible, presque hors limites derrière le green en contrebas, c’est avoir vécu ici un autre moment magique. Pour cela, bien sûr, comme toujours dans la vie, il faut être au bon endroit au bon moment.
Leçon sur le driving range
Des impressions inoubliables, il n’y en a pas que sur le parcours, mais aussi sur le driving range, situé derrière le trou numéro 8. Un petit détour par là-bas s’impose. Que ce soit à l’échauffement ou à l’entraînement, on peut y voir des scènes hors du commun. Par exemple la manière dont Edouardo Romero se prépare avant un tour, calme et détendu, plaisantant avec son caddy et d’autres joueurs. Ou un soir peu avant le coucher du soleil, Ernie Els tapant inlassablement des balles, seul ou presque, avec son caddy.


L’un des plus beaux trous du monde: du No7, on a une vue plongeante sur le bas Valais, de Sion à Martigny. Sans oublier le spectacle magnifique du Mont Blanc.

Le golf met à rude épreuve la capacité des spectateurs à rester debout. Celui qui ne veut pas poser ses fesses dans l’herbe doit prendre avec lui quelque chose pour s’asseoir. La classe consiste ici à avoir une sorte de canne dont le haut peut se déployer en deux ailes et former ainsi un siège. Mais les organisateurs se préoccupent aussi du confort des spectateurs dont les jambes flageolent: derrière le green du 9, il y a une tribune avec des chaises confortables, dont l’accès, en plus, est gratuit.
Drames de putting et de chipping
Les greens 10, 11 et 13 sont en partie ombragés et il s’y produit régulièrement des drames de putting ou de chipping. Aussitôt que les commissaires lèvent leur pancarte «silence», tout bruissement cesse. Tout au plus quelques applaudissements sur les autres greens viennent-ils troubler cette quiétude. Les spectateurs eux-même, de leur propre initiative, rappellent immédiatement les rares bavards à la discipline par coups d’œil sévères ou «chuts» réprobateurs Photographier peut aussi perturber le jeu. Cela n’est d’ailleurs permis qu’avec une autorisation spéciale, mais avec l’arrivée des caméras digitales, cette règle est désormais difficile à faire appliquer. Ce qui est parti- culièrement pénible, c’est lorsqu’un joueur en pleine action est visé et que part l’éclair d’un flash: en un tel cas, l’intéressé en train de putter n’est pas particulièrement content.
Par 5: tension lors du deuxième coup
La butte derrière le green du 17 est particulièrement propice. De là, on peut voir aussi ce qui se passe sur le 12, voire sur le 13 pour autant que l’on ait des jumelles (un accessoire qui d’ailleurs fait partie de la panoplie du spectateur avisé). Les deux par 5, le 14 et le 15, sont d’un intérêt inégal pour l’observateur. En règle générale, les joueurs attaquent le green du 14 avec leur deuxième coup. Pour bien l’apprécier le petit lac sur la droite constituant un obstacle dangereux le mieux est de se tenir en bordure du fairway, à droite. Sur le 15, l’attaque finit souvent dans le bunker. L’amateur qui souhaite étudier de près la technique des pros dans ce genre de situation a intérêt à aller se poster un bon moment autour de ce green.
Emotions
L’année dernière, le tournoi s’est joué sur un chip, sur le dernier trou, que la majorité des spectateurs, trop éloignés, n’a pas vu ou n’a aperçu qu’imparfaitement. Car à la fin, le public se rassemble et se concentre au même endroit. Le flight du futur vainqueur attire une sorte de procession de pèlerins, il est un peu comme le joueur de flûte de Hameln que suivaient aveuglément les rats. Mais ceci n’enlève rien à la fascination qu’éprouve la foule, car cha- cun sent qu’il assiste alors au moment historique d’un événement unique. Même si l’émotion ressentie ici n’est au fond pas différente de celles que l’on a pu éprouver dans d’autres circonstances.

Ce qui est sûr, c’est que chacun peut suivre comme il l’entend l’Omega European Masters et vivre de grands moments. Que l’on soit fin connaisseur ou simple observateur, que l’on suive son idole ou que l’on se fonde dans la masse ne joue aucun rôle. L’essentiel est que l’on soit à nouveau là en 2008, prêt à s’enthousiasmer au plus beau spectacle golfique que l’on puisse voir dans notre pays.

