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pour le swing Des réserves de puissance
On swingue le club avec les bras et on le tient avec les mains. Mais ce ne sont ni les bras, ni les mains qui permettent de catapulter la balle dans les airs. La puissance vient des gros muscles – la musculature du tronc, mais avant tout les muscles des cuisses. Les amateurs ont à cet endroit des réserves de puissance insoupçonnées!
On dit que n’importe qui peut jouer au golf. Mais un golf de bonne qualité, d’un niveau international, est réservé plutôt à des athlètes. Pas seulement, je le sais bien; il y a encore sur le circuit quelques joueurs en surpoids, mal entraînés. Mais il y a également dans le jeu de golf plusieurs chemins qui mènent au succès. Et le fitness, la puissance, la mobilité et l’endurance sont préférables à l’excédent de poids ou autrement dit : celui qui évite l’embonpoint jouera mieux au golf. Et celui qui améliorera son fitness aura les meilleures chances de succès.
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Mais comment peut-on exploiter cette réserve d’énergie dans les cuisses? Parlons d’abord un peu de la puissance dans les jambes. Les muscles des cuisses sont les plus gros que l’on a trouvés sur le corps. Le potentiel qu’ils détiennent est évident lorsque l’on voit en action un sprinter, un descendeur ou un haltérophile.

Mais cette comparaison montre également la différence impressionnante avec les gens normaux. La personne qui passe sa vie dans un bureau (mais également dans un club


Les de golf!) n’a que très rarement l’occasion d’entraîner sa musculature pour atteindre un tel niveau. Les réserves pour le swing de golf qui sommeillent dans les cuisses sont donc logiquement limitées.

Construire ses muscles
Ma première recommandation est donc de saisir la moindre opportunité d’utiliser régulièrement la musculature de ses jambes. Il y a bien entendu l’éternel conseil qui dit de délaisser l’ascenseur et de prendre les escaliers, de monter régulièrement sur son vélo, d’effectuer des randonnées en montagne ou de faire chaque jour deux douzaines de squats à la maison. L’entraînement devrait comprendre quotidiennement un travail d’entretien et de développement des muscles des cuisses.
La personne qui fréquente régulièrement un fitness ou un centre d’entraînement devrait entreprendre des exercices pour les jambes. Cela peut se faire avec des haltères, mais dans le meilleur des cas avec une machine pour protéger le dos. On va ainsi, avec un peu de patience, améliorer non seulement la puissance des muscles (détectable avec les kilos que l’on soulève), mais également la sensation de puissance, qui est très importante dans le swing.
Car lorsque l’on plie les genoux pendant le swing, on se trouve dans une position athlétique, comme si on voulait sauter et on sent nos cuisses. On sent également que l’on est dans une position solide, ancrée, prêt à démarrer. Prêt à produire un exercice d’explosivité.
Et c’est exactement ce qui améliore le swing : plus de puissance rapide, une explosivité bien coordonnée. Les jambes réagissent comme deux ressorts, qui sont mis en tension pendant le backswing. Cela signifie que ces deux ressorts sont comprimés en même temps, qu’ils engrangent de l’énergie que l’on va pouvoir utiliser pendant le swing. Il faut bien entendu disposer d’une technique qui permet d’exploiter cette énergie au maximum, en produisant une grande vitesse de tête de club dans la zone d’impact.
Up-and-down
On peut très bien observer l’importance des cuisses chez les meilleurs joueurs du monde. Ces jeunes (qu’il s’agisse des hommes comme des femmes) ne swinguent pas tous de la même manière. Le numéro un mondial, Tiger Woods, exécute par exemple un mouvement de haut en bas très caractéristique. On peut voir sans problème comment sa tête et son buste bougent en hauteur en raison d’un léger étirement dans les jambes. Sa rotation agressive, qui provient donc des jambes, implique qu’il abaisse sa tête de quelques centimètres (on peut le constater très facilement au ralenti sur un écran) afin de contacter la balle parfaitement. Il retrouve en revanche sa position initiale au finish. Woods produit une grande impression athlétique. L’Anglais Lee Westwood appartient à la même catégorie.
On découvre l’inverse avec Ernie Els, qui est un swingueur de club exemplaire. Il plie ses genoux pendant le backswing d’une manière plus prononcée, avant de produire un mouvement de tension pendant la traversée. On définit le swing d’Ernie Els comme très élégant. Pendant ses meilleures années, Jack Nicklaus avait un swing qui fonctionnait selon la même dynamique.

Il est intéressant de comparer cela avec le vainqueur de l’Omega European Masters 2006, le Gallois Bradley Dredge. Son swing rappelle une mécanique parfaitement huilée, avec une hauteur du centre de gravité et une position de la tête qui ne varient pratiquement pas; même l’angle d’inclinaison de ses genoux reste le même. Mais au final, on peut dire qu’il n’y a pas de grandes différences : ils ont tous des cuisses musclées et ils ont appris à parfaitement utiliser et coordonner cette puissance. Je suis persuadé que beaucoup d’amateurs ont dans ce domaine une excellente opportunité de frapper la balle plus loin. Mais cela exige de l’entraînement, de la ténacité et de la patience.


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