
2 minute read
Le rôle déterminant des capitaines junior
Depuis des années et dans beaucoup de pays, j’ai eu l’opportunité de rencontrer beaucoup de personnes impliquées dans le golf junior. La plupart de ces gens sont des bénévoles, qui donnent librement leur temps et leur énergie pour le développement de cette partie vitale du golf. L’élément qui les réunit est l’enthousiasme qu’ils partagent pour le travail qu’ils réalisent. Les motivations derrière cet engagement pour le golf junior sont nombreuses et variées, mais je suppose que la fierté serait bien placée dans la liste des facteurs motivants.
Chaque année en Suisse, une rencontre des capitaines junior est organisée, afin de présenter chacune des nouvelles initiatives de l’ASG. Les coaches régionaux et nationaux sont approchés et sollicités, alors que des questions peuvent être posées à la Commission Junior, sur de nombreux sujets. Ces rencontres sont généralement très attendues, avec la présence d’une soixantaine de capitaines, moniteurs et professionnels. Le partage des informations et des connaissances vise à poursuivre l’amélioration du golf au niveau des juniors, tout en aidant son développement au sens large.
Advertisement
Grâce à la bonne promotion de quelques résultats du golf suisse lors des cinq dernières années, on a pu sentir un changement tangible dans l’atmosphère des rencontres des capitaines junior. Il y a en effet cette fierté d’être associé à la vague actuelle et positive du golf en Suisse. Et ceux qui travaillent activement ont tout à fait raison d’être fiers. Le chemin du succès à tous les niveaux, y compris dans les compétitions internationales, commence à la base du développement du joueur : dans les clubs. Tous ceux qui participent à l’organisation et à l’animation des programmes junior peuvent revendiquer une part de chaque victoire ou performance. Peu importe que le programme semble petit ou insignifiant dans le déroulement des choses – dans un nouveau club par exemple – chaque contribution est précieuse.


Chaque structure organisationnelle a besoin de continuité pour être capable de construire des fondations solides et initier une philosophie. Dans un monde idéal, les capitaines junior devraient rester avec leur programme pendant quatre ans au moins. Les plus jeunes réagissent bien à la continuité et à la répétition, alors que des changements et des évolutions permanents peuvent provoquer un manque de constance dans les messages transmis. Cela peut prendre du temps de créer de l’empathie et de la confiance entre un nouveau capitaine, l’équipe professionnelle, les parents, les membres et, bien entendu, les juniors eux-mêmes. Pour un capitaine, il n’y a malheureusement pas de formule particulière qui garantisse le succès. Patience, enthousiasme et volonté d’enseigner sont des ingrédients vitaux, tout comme la conviction de suivre un objectif défini dans le programme.
Dans les années à venir, je me réjouis de revoir ceux qui ont participé à la rencontre 2005 de Niederbüren, afin de poursuivre ce que j’estime être la clé des développements et succès futurs.
■ Graham Kaye – Head National Coach

Sommaire



