Smart Femmes Inspirantes

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Femmes Inspirantes

Septembre ’25

Céline Lazorthes

La fondatrice de la cagnotte Leetchi dévoile ses projets et sa vision : un modèle pour les femmes en quête d’entrepreneuriat.

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Pour une société plus juste

Être une femme ne devrait jamais être un risque. Et pourtant, en 2025, dans notre pays, l’égalité demeure un combat. Un combat pour qu’à travail égal, le salaire soit réellement égal. Un combat pour que la maternité ne freine plus une carrière. Un combat pour que la simple idée d’être une femme n’apparaisse plus comme une fragilité, mais comme une force.

Aujourd’hui, les femmes gagnent 14 % de moins à temps de travail identique. Et 4 % à poste comparable. Ce n’est pas un « écart », c’est une injustice. Et l’égalité salariale n’est pas une option, c’est la loi. C’est pourquoi nous avons instauré l’Index Égalité professionnelle dès 2019, une première en Europe qui a déjà fait ses preuves et que nous allons encore renforcer dans les prochains mois.

Mais tant que la parentalité sera synonyme de sacrifice professionnel pour les mères, l’égalité restera hors de portée. Encore aujourd’hui, devenir mère revient trop souvent à ralentir une carrière, à renoncer à une ambition, à voir sa rémunération stagner, voire décrocher. C’est inacceptable. Nous devons construire un monde du travail qui respecte les trajectoires et les choix

de chacune et de chacun d’entre nous et une société qui encourage un véritable partage des responsabilités parentales entre les deux parents dès les premiers jours de la vie de l’enfant.

L’égalité, c’est aussi libérer nos enfants des stéréotypes qui limitent leurs rêves et les assignent à des destins qu’ils n’ont pas choisis. Les métiers n’ont pas de sexe. Le programme « Filles et Maths » vise à mettre en place des quotas dans les filières scientifiques qui sont encore aujourd’hui trop fermées, trop segmentées. Ce n’est pas un plafond qu’on rabaisse, c’est un tremplin qu’on installe, un système plus riche de toutes les intelligences.

L’égalité n’est pas un horizon abstrait. C’est une conquête quotidienne. Elle exige la mobilisation de chacun et chacune d’entre nous car ce sont nos choix, nos actes, nos engagements qui feront la différence.

Alors avançons. Ensemble. Pour une société plus juste, plus forte, plus libre.

Texte Aurore Bergé, Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations

• Formation Qualiopi

• ≥ 50 salariés

• Reporting automatisé

Contenu.

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Éducation - formation

Histoire de Bernadette Dodane

Interview:

Céline Lazorthes

Sciences humaines

Santé des femmes

Métiers en tensions

Smart Femmes Inspirantes

Cheffe de projet

Elisa Starck

Responsable national

Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie

Alix Senault

Responsable graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Alix Senault, Léa Stocky, SMA

Image de couverture

Thibault Marais

Impression

Groupe Prenant

Smart Media Agency SA. Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 / info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch

Bonne lecture ! Elisa Starck

Cheffe de projet

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LVMH, un Groupe divers par essence, inclusif par choix

Au sein du groupe LVMH, Vanessa Moungar a su mettre à profit son potentiel et son talent pour piloter les stratégies en matière de diversité et d’inclusion. Rencontre avec une femme engagée.

Pouvez-vous nous parler en quelques mots de votre parcours et de ce qui vous a amenée chez LVMH ?

J’ai grandi entre la France et le Tchad, profondément consciente de l’inégalité des chances déterminée à la naissance, ce qui m’a inspirée à œuvrer pour faire changer les choses, à mon échelle. Convaincue que les diplômes sont des passeports et animée par l’objectif de rejoindre l’école de mes rêves, Harvard, j’ai commencé ma carrière dans la distribution et le retail aux États-Unis, où j’ai passé près de 10 ans. Mon diplôme en poche, j’ai rejoint le World Economic Forum, puis la Banque africaine de développement, où j’ai structuré la stratégie d’autonomisation des femmes. J’y ai mobilisé près de 400 millions d’euros pour faciliter l’accès au crédit de 20 000 entrepreneures africaines.

En 2021, j’ai rejoint LVMH, leader mondial du luxe, qui réunit plus de 75 Maisons à travers la mode, la joaillerie, les parfums ou les vins & spiritueux. Ce qui m’a attirée, c’est la capacité du Groupe à conjuguer impact global, excellence créative et responsabilité sociale, avec un ancrage fort dans les territoires.

Quelle est votre mission au sein du Groupe et comment l’avez-vous structurée ?

Je pilote la stratégie Diversité & Inclusion du Groupe. Elle vise à nourrir une culture de respect, où chacun peut exprimer son potentiel. Son déploiement s’appuie sur un réseau

de référents dans les Maisons et les régions, et sur des réseaux d’employés actifs dans une vingtaine de pays.

Quelle est l’approche de LVMH en matière de diversité et d’inclusion ?

Nous sommes un Groupe divers par essence, inclusif par choix, et c’est l’affaire de tous. Notre stratégie repose sur trois piliers complémentaires. Le pilier « People » concerne le parcours des talents, du recrutement à l’évolution de carrière, avec des actions de sensibilisation, des formations ciblées ou encore des audits sur l’équité. Le pilier « Partenaires » veille à l’application de nos engagements éthiques tout au long de la chaîne de valeur, notamment chez nos fournisseurs. Enfin, le pilier « Image » traduit notre volonté d’être inclusifs envers toutes nos clientèles, dans nos campagnes, notre image de marque et l’expérience en magasin.

Cette stratégie se décline en actions concrètes, avec des objectifs chiffrés et des initiatives portées par chaque Maison. Elles sont recensées chaque année dans l’Inclusion Index LVMH. En 2025, plus de 400 projets ont été soumis, illustrant une mobilisation croissante sur le terrain.

EllesVMH est une initiative fondatrice du Groupe. Quels sont ses objectifs aujourd’hui ?

EllesVMH est un programme pionnier lancé en 2007 pour favoriser la progression des femmes dans le Groupe. Il s’inscrit dans une ambition claire : atteindre la parité dans les postes clés d’ici fin 2025. Depuis son lancement, des progrès significatifs ont été accomplis : la part des femmes à ces postes est passée de 23 % à 48 %. Aujourd’hui, 65 % de nos managers sont des femmes et 17 présidentes dirigent des Maisons du Groupe. Notre index de l’égalité professionnelle continue également de progresser, atteignant

93,3 en 2023, ce qui reflète une dynamique d’amélioration constante.

Quelles actions ont été mises en place pour favoriser l’égalité des chances, notamment pour les femmes ?

Nous agissons sur trois leviers : la parité, l’équité et la transmission. Pour encourager la parité, nous proposons des programmes de mentoring, de coaching et d’accompagnement, en veillant à une représentation équilibrée dans les promotions et les plans de succession.

L’équité fait l’objet d’un audit annuel global sur l’égalité salariale, qui nous permet de suivre nos progrès et d’agir concrètement là où c’est nécessaire.

Enfin, nous valorisons le partage d’expérience et l’entraide. Le réseau EllesVMH réunit plus de 10 000 membres dans 16 pays, et notre programme de mentorat digital, EllesVMH Collective, connecte déjà plus de 6500 collaborateurs à travers nos Maisons.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune femme qui aspire à exercer des fonctions de leadership ?

Je lui dirais d’abord de suivre sa passion, car c’est ce qui donne du sens et de la force au quotidien. Il faut aussi oser rêver grand, remettre en question le statu quo, innover, et croire en ses convictions. Le travail paie toujours : avec de l’engagement, les opportunités finissent par arriver. Je crois aussi à l’importance de l’humilité : savoir demander conseil, écouter, s’entourer de personnes de confiance. Les mentors, officiels ou non, peuvent jouer un rôle précieux. Enfin, rester fidèle à ses valeurs, faire confiance à son intuition, et chercher à progresser chaque jour, sans jamais cesser d’être soi-même, me semble fondamental.

Vanessa Moungar
Directrice Diversité et Inclusion, LVMH

Sensibiliser et rassembler les femmes de la tech

Depuis deux ans, Angela Naser dirige la branche française de Women in Tech, un mouvement mondial qui milite pour plus d’égalité entre les genres dans les secteurs STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques). Convaincue que la mixité est une clé de réussite, elle mobilise chaque jour des entreprises, des écoles et des jeunes femmes pour ouvrir les portes de la tech à toutes.

«Faire de la place aux femmes dans la tech n’est pas une option, c’est une nécessité », affirme Angela Naser. À la tête de Women in Tech France, elle s’investit avec énergie pour rapprocher les femmes et les jeunes filles des métiers technologiques, souvent encore perçus comme des territoires masculins.

L’ONG multiplie les initiatives : hackathons inter-lycées à l’École 42, job datings, actions dans les quartiers prioritaires, ou encore Meet & Greet mensuels réunissant des CEO engagés. « Nous avons aussi mis en place un programme de mentoring avec des mentors issus de grandes entreprises comme Google ou Microsoft », précise Angela Naser. Un partenariat avec TUMO Lyon verra également le jour à la Toussaint.

Parmi les temps forts de l’année, les Europe Awards prévus en octobre à

Paris récompenseront les femmes les plus innovantes de la tech. « Notre mission est de donner aux femmes les moyens d’oser, d’innover et de s’épanouir dans cet univers », souligne-t-elle.

Un engagement personnel fort

Ancienne collaboratrice de General Electric, Angela Naser s’est très tôt intéressée aux questions de diversité. « De retour en France, j’ai été frappée par le manque de visibilité des femmes dans la finance et la tech. L’an dernier, seuls 2 % des investissements allaient à des projets portés par des femmes. Cette année, nous sommes tombés à 0,9 %. C’est une alerte.»

Pour elle, le changement doit venir de l’intérieur. « J’ai souvent coutume de dire qu’il ne faut pas sortir de sa zone de confort, mais l’agrandir. »

Des actions concrètes

En avril dernier, lors de l’ouverture de l’Exposition Universelle à Osaka, Women in Tech a lancé le Protocole d’Osaka : un engagement mondial pour l’égalité des genres dans le numérique. Ses priorités ? Promouvoir les compétences STEM auprès des femmes, accélérer leur leadership,

garantir l’accès numérique pour toutes et encourager le développement de technologies éthiques et inclusives.

En France, Women in Tech poursuit cet engagement avec des événements tels que le Tech Diplomacy Forum ou les Digigirls Days chez Microsoft, où des jeunes filles découvrent concrètement les métiers du numérique. L’ONG organise aussi des stages de seconde : « Cette année, 95 ont déjà eu lieu, et nous visons 160 stages, y compris dans des lieux inattendus comme un commissariat d’Aulnay-sous-Bois », raconte Angela Naser. L’objectif : casser les barrières et montrer que tout leur est accessible.

Une ambition pour demain

Pour Angela Naser, les principaux freins à l’entrée des femmes dans la tech restent le manque de rôles modèles, une faible visibilité médiatique et des algorithmes encore biaisés. Pourtant, elle se dit optimiste : « Les nouvelles générations osent plus, elles s’approprient les codes. » Sa vision à long terme ? « Un monde où les femmes ne se demandent plus si elles ont leur place, mais où elles prennent la place qu’elles veulent. » Texte SMA

Angela Naser
Directrice, Women in Tech France

Maître Catherine Lam • Brandreport

« Même dans la rupture, il est possible de construire un avenir plus serein »

Avocate en droit de la famille, Maître Catherine Lam défend une vision profondément humaine de son métier : accompagner ses clients dans les épreuves sans jamais perdre de vue l’avenir. Entre écoute active et respect de l’autre, elle partage sa philosophie pour transformer la rupture en nouvelle étape de vie.

Maître Catherine Lam, pourquoi avez-vous choisi le droit de la famille ?

Mon choix est ancré dans une conviction personnelle : nous portons tous une histoire familiale qui nous façonne, et que nous cherchons à comprendre. Ce métier est pour moi une quête de réponses et une volonté de trouver le Vademecum des bonnes pratiques, tant pour le couple que pour les enfants. J’ai la conviction que même dans la rupture, il est possible de construire un avenir plus serein. Confrontée chaque jour à des situations complexes et émotionnellement fortes, j’y trouve le sens de ma mission : influencer positivement le cours des choses pour les familles. C’est un engagement qui dépasse la simple application de la loi.

Quelles sont les qualités essentielles d’une bonne avocate en droit de la famille ?

Une bonne avocate en droit de la famille est d’abord une excellente juriste. Il faut une solide maîtrise du droit, doublée d’une créativité pour exploiter au mieux les outils fournis par la Loi en constante évolution. Il faut aussi disposer d’une résistance émotionnelle particulière pour entrer dans l’intimité des gens. Affronter et supporter les souffrances des couples et des enfants n’est pas donné à tout le monde. Pour être

utile à son client, il faut être bien dans ses baskets. L’empathie, la clarté dans la communication et l’analyse stratégique sont fondamentales. Je crois aussi que l’on peut transformer les difficultés familiales en occasions de grandir, en évitant de répéter ce qui n’a pas marché.

Comment accompagne-t-on au mieux quelqu’un dans un divorce ? Mon approche est orientée vers la compréhension approfondie et la stratégie personnalisée. Il ne s’agit pas seulement de gérer un litige, mais d’accompagner une personne en pleine transition familiale et personnelle. Dès le premier contact, ma priorité est de comprendre la réelle motivation du client. Au-delà de la volonté de se séparer, quels sont ses objectifs ? Ses craintes ? Ses attentes pour l’avenir, en particulier pour les enfants et le patrimoine ? Cette phase d’analyse est cruciale pour préparer une feuille de route alignée avec ses besoins. L’avocat doit aussi savoir évaluer la maturité du client dans le processus de deuil que représente une séparation. On ne gère pas de la même manière une simple consultation et un dossier de divorce acté. La préparation passe par l’identification des preuves pertinentes. La relation avec le client repose sur la confiance mutuelle et le dialogue, deux aspects essentiels pour ce partenariat amené à durer compte tenu de la longueur des procédures. Du dialogue naissent aussi des solutions pérennes. L’expérience montre que l’on obtient souvent d’excellents résultats sans être inutilement agressif et encore moins de mauvaise foi.

Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui souhaitent réussir leur divorce ?

Je ne suis pas certaine que l’on puisse parler de réussir son divorce. Peut-on parler de réussir sa dépression ? Ce concept me semble racoleur. En revanche, on peut anticiper. Consulter un avocat le plus tôt possible permet de mieux se défendre. Il faut aussi prouver, car la justice se fonde sur des faits concrets et vérifiables, non sur des impressions. Plaider, ce n’est pas raconter une histoire, mais présenter une démonstration appuyée par des preuves. Il faut surtout protéger les enfants, en les préservant du conflit parental. Lorsque ces derniers sont concernés, le couple conjugal disparaît mais le couple parental perdure encore plusieurs années. Maintenir le dialogue, même minimal, contribue à leur bien-être psychique et moral. Et lorsque ce n’est plus possible, c’est à l’avocat de prendre le relais. Un divorce doit avant tout permettre de préparer l’avenir sur de bonnes bases.

Informations supplémentaires :

26 rue des Petits-Champs 75002 Paris

01 42 60 33 88 maprocedure.fr

Me Catherine Lam
Avocate en droit de la famille

6 Brandreport • Marymount International School Paris #smartfemmesinspirantes

« L’éducation, vecteur des révolutions intimes et collectives »

Première cheffe d’établissement laïque de Marymount International School Paris, Sarah Thomas mêle héritage américain et ancrage français. La directrice revient ici sur son parcours atypique et sa conviction que l’éducation peut transformer profondément les individus.

Sarah Thomas, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Née au Nevada et élevée en Californie dans un milieu modeste, j’ai façonné ma vie entre l’océan Pacifique et les rues vibrantes de New York. Après une première carrière dans la production cinématographique, j’ai choisi de me réinventer dans l’enseignement. Installée depuis plus de 25 ans à Paris, j’y ai tissé des racines profondes, mêlant mon héritage américain à ma vie française. Je travaille à Marymount depuis 15 ans. J’ai été directrice adjointe pendant sept ans avant de prendre la

Brandreport • Alcess

direction en avril 2020, en plein confinement. Je suis la première cheffe d’établissement laïque de l’histoire de l’école, ce qui a marqué une nouvelle étape dans son développement.

Comment définissez-vous votre style de leadership ?

Au travers de mon parcours international et des rencontres, j’ai pu acquérir la conviction profonde que l’éducation a ce grand pouvoir de tout transformer. C’est aussi ce qui a forgé ma personnalité et ma façon de diriger et de transmettre à mes élèves. Chaque parcours peut être transformé par une éducation de qualité.

Comment définiriez-vous votre rôle de cheffe d’établissement ?

Je vois mon rôle comme celui d’un chef d’orchestre : chaque enseignant et chaque membre de l’équipe est choisi avec soin, pour ses qualifications exceptionnelles. Notre ambition est d’offrir une éducation stimulante qui aide les jeunes à identifier leurs talents. Je reste convaincue que les grandes transformations naissent souvent d’une idée dans l’esprit d’une seule personne. À Marymount, nous cherchons à nourrir cette étincelle chez chaque élève.

Marymount International School Paris 72 Boulevard de la Saussaye, 92200 Neuilly-sur-Seine, France +33 1 46 24 10 51 marymount.fr

« Les femmes ne prennent pas la place des autres, elles créent la leur »

Coach professionnel, Christophe Boulmier accompagne des dirigeantes, managers et entrepreneures qui cherchent à conjuguer ambition, lucidité et équilibre. Au sein du cabinet Alcess qu’il a fondé, il prône un leadership aligné, vivant et profondément humain.

Chez Alcess, l’accompagnement est pensé comme un catalyseur de conscience et de transformation. Christophe aide ainsi ses clientes à retrouver leur boussole et à affirmer leur légitimité : « Le cœur du travail, c’est de remettre la personne en mouvement à partir d’elle-même, et non contre elle-même. C’est cela, un leadership aligné ».

Lorsqu’il intervient auprès d’équipes, Christophe utilise des approches

collaboratives puissantes, telles que l’Appreciative Inquiry qui invite les collectifs à s’appuyer sur leurs forces pour construire l’avenir. Des outils comme le MBTI, centré sur les préférences de personnalité, permettent de mieux comprendre les mécanismes relationnels, de fluidifier la communication et de révéler les complémentarités au sein des équipes de direction ou de management.

Un regard engagé sur le leadership au féminin Christophe Boulmier compte parmi ses clients des femmes qui souhaitent exercer un pouvoir autrement. « Les femmes que j’accompagne ne prennent pas la place des autres, elles créent la leur. Elles sont inspirantes, non pas parce qu’elles cochent toutes les cases, mais parce qu’elles osent être pleinement elles-mêmes dans des environnements où elles ont

longtemps dû s’adapter, se taire ou se justifier. Elles interrogent les règles, elles innovent dans leur posture de leader, elles mettent du sens là où l’on attendait de la conformité ».

Un tournant profond s’observe dans les trajectoires qu’il croise : « On ne parle plus simplement de performance ou de résultats. On parle d’impact juste, d’alignement intérieur, de liberté d’action. J’aimerais dire aux femmes : votre voix compte. Le monde a besoin de votre leadership ».

Plus d‘informations sur www.alcess.fr contact@alcess.fr

Sarah Thomas Marymount International School Paris
Christophe Boulmier Fondateur d’Alcess

Vauban, l’investissement de demain

Depuis 2005, le gestionnaire de fonds Vauban Infrastructure Partners investit dans des infrastructures durables, porteuses de sens et d’impact. Fiable, agile et engagée, la société de gestion place la durabilité et l’inclusion au cœur de sa culture d’entreprise. Rencontre avec sa Directrice Générale et Associée Fondatrice, Gwenola Chambon, qui nous partage sa vision du leadership, de la finance et de la parité.

Gwenola Chambon

Directrice Générale et Associée Fondatrice

Vous êtes aujourd’hui à la tête de Vauban Infrastructure Partners, une société de gestion dans le secteur des infrastructures. Quelle a été votre principale source d’inspiration dans votre parcours de femme dirigeante ? J’ai évolué dans un univers très majoritairement masculin, où j’ai dû me faire une place. Cet environnement m’a poussée à me dépasser et a été un véritable moteur dans mon parcours. Quand je suis sortie d’école de commerce, j’ai été propulsée dans un univers avec des codes très masculins où j’étais la seule femme et cela n’a pas toujours été facile. Mais j’ai su m’y adapter, j’ai appris les codes, sans pour autant renier qui je suis. C’est cette dualité qui m’a portée : je dis toujours qu’il faut savoir se prendre en main, valoriser ses atouts et faire de sa différence une force.

À quel moment la question de la parité est-elle devenue centrale pour vous ? Pourquoi est-ce une condition essentielle à une prise de décision éclairée dans la finance ?

Cette question a toujours été importante, mais je n’avais pas conscience de son ampleur au départ. Plus jeune, j’étais plutôt contre les quotas, pensant que les compétences suffisaient. J’ai changé d’avis au fil du temps, en voyant que les compétences manifestement ne suffisaient pas. Les quotas permettent de faire émerger des profils féminins et de leur donner la place qu’elles méritent. Le fait de travailler dans un monde largement masculin a finalement nourri mon envie de faire bouger les lignes. J’ai moi-même été confrontée aux obstacles classiques : inégalités salariales, congé maternité mal accueilli… Cela a ainsi renforcé ma détermination à contribuer à un changement plus équitable et ouvert. Aujourd’hui, chez

Vauban, nous veillons à l’équité salariale. Il n’y a pas d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, c’est une ligne de conduite à laquelle je tiens fermement.

L’indice d’égalité professionnelle est aujourd’hui obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. Vauban affiche l’un des meilleurs scores du secteur. Pourquoi est-ce important pour vous de rendre ces données publiques ?

Dès lors qu’un outil de mesure existe, il faut s’en saisir pour progresser. La transparence est essentielle. Cet indice nous pousse à l’amélioration continue, et nous invite à rester vigilants sur nos pratiques RH. Cela passe aussi par un travail sur l’attractivité du métier. Nous avons mis en place des formations sur les biais de genre, et encourageons chacun à parler librement de ces sujets. C’est dans nos schémas culturels que se nichent ces freins invisibles, à nous de les déconstruire.

Vous avez mis en œuvre plusieurs mesures pour favoriser l’inclusion et l’équilibre vie pro/perso. Pouvez-vous nous en parler ?

Nous avons notamment étendu le congé parentalité à 10 semaines. Ce n’est pas anodin : en incitant les hommes à le prendre, on fait évoluer les mentalités et on sensibilise tous les collaborateurs sur un sujet auparavant exclusivement féminin. Aujourd’hui, tous les nouveaux parents le prennent. Cela crée une dynamique vertueuse : des salariés plus épanouis, donc plus efficaces. Par ailleurs, chaque enfant d’un collaborateur a une place en crèche garantie. Ce type de mesure concrète, permet de réduire la pression sociale. Nous ne demandons pas à nos employés de finir à des heures fixes pour leur permettre une certaine flexibilité, ce qui compte chez nous, ce sont les résultats, pas les horaires.

Vous êtes un des sponsors de la chaire Women in Finance de l’ESCP. Pourquoi est-ce si important de travailler sur la mixité dès la formation ? Cette chaire lancée par l’ESCP nous a paru très intéressante car elle est la seule qui

se soit lancée sur l’analyse des freins à la progression de la parité dans le secteur de la finance. Les études menées par la chaire, actuellement, montrent que les jeunes femmes se détournent très tôt de la finance. Nous avons également lancé une analyse, sur trois ans, des trajectoires de plusieurs femmes entre 25 et 35 ans. Les premiers constats sont clairs : elles se projettent mal dans ce secteur, souvent perçu comme fermé, compétitif, voire peu compatible avec une vie de famille équilibrée. Il faut déconstruire ces stéréotypes très tôt, dès le lycée, voir plus tôt et montrer que la finance n’est pas uniquement une affaire de chiffres : c’est aussi un levier de transformation, un métier de conviction, un outil pour orienter les grands enjeux de notre société.

Comment faire évoluer les pratiques de recrutement pour lever les freins invisibles qui pèsent sur les femmes ?

Nous veillons à recruter à parité égale, autant de femmes que d’hommes à chaque étape du processus au niveau des membres de l’équipe pour réaliser les interviews et au niveau des candidats sélectionnés. C’est un vrai défi pour les chasseurs de têtes ! Il faut également fluidifier les parcours et être dans une bienveillance continue. Par exemple, lorsqu’une salariée part en congé maternité, elle ne devrait pas avoir à stresser de l’annoncer ni craindre pour sa carrière. Nous travaillons à ce que ce genre de situations ne soit plus jamais source d’inquiétude.

Quel message adresseriez-vous à une jeune fille qui hésite à s’engager dans la finance ?

Je lui dirais : « Ose ! » Aller dans la finance, c’est avoir une influence directe sur le monde. Par les projets que l’on finance, on peut choisir de soutenir ceux qui serviront une économie plus durable, plus juste, ce qui est particulièrement important pour les nouvelles générations à la recherche de métiers qui ont du sens. Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur de changer d’entreprise si l’on ne s’y sent pas à sa place. Le marché a besoin de talents féminins et la finance est un levier d’engagement extraordinaire.

Portrait : Bernadette Dodane, une femme guidée par ses convictions

Bernadette Dodane passe une enfance heureuse à Arc-et-Senans, dans le Doubs. Son expérience chez les Scouts, et plus précisément au sein du groupe des Jeannettes, lui transmettra le goût de l’effort et du service aux autres. D’abord experte-comptable, puis formatrice auprès des entreprises locales, elle est sollicitée par le directeur du service économique du Pays de Montbéliard pour venir en aide à deux entreprises en grande difficulté, dont Cristel. C’est ainsi qu’elle découvre pour la première fois l’usine Japy, à Fesches-le-Châtel, alors en ruine et gérée par une coopérative d’ouvriers. « Après avoir réalisé une étude de faisabilité, j’en ai conclu que l’usine était condamnée, jusqu’au jour où mon mari l’a visitée avec moi et a immédiatement perçu son potentiel », relate Bernadette Dodane.

La reprise d’une marque devenue culte

L’usine de casseroles avait en effet un savoir-faire précieux, à valoriser. Après des mois de négociations et d’échecs pour trouver un repreneur, l’évidence s’impose : c’est elle qui reprendra l’entreprise. « Nous n’avions pas les ressources nécessaires pour racheter l’usine, alors nous avons hypothéqué notre maison et sollicité nos amis pour des prêts. Ils sont devenus nos 23 associés. » En 1987, le rachat est finalisé. Bernadette, alors âgée de 47 ans, devient cheffe d’entreprise, aux côtés de son mari.

C’est le début de la success story de Cristel. La première révolution, imaginée par Paul Dodane, est la poignée amovible, associée à des plats de service. « Le produit a rencontré un succès immédiat, c’était une innovation sur le marché, et nous visions le haut de gamme », explique Bernadette. La deuxième grande avancée, décisive pour la croissance du groupe, fut le passage de toutes les gammes en compatibilité induction.

« À ce moment-là, on a compris que nous tenions un concept capable de conquérir le marché », se souvient-elle.

Le vrai made in France

Bernadette mise aussi sur le savoir-faire français et une production locale exemplaire.

« Nous avons choisi de labelliser tous nos produits « Origine France Garantie », un label qui authentifie la fabrication française », souligne-t-elle.

Aujourd’hui, Cristel compte 120 salariés et une famille entière investie d’une mission : faire rayonner le savoir-faire français à l’international. L’entreprise est florissante, avec un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros et une croissance annuelle à deux chiffres. À 87 ans, Bernadette Dodane continue à œuvrer dans l’entreprise :

« En tant que présidente, je participe au Comité Exécutif, au Comité de Mission, je tiens les registres, et j’accueille tous les visiteurs, nos clients et partenaires comme les touristes industriels et plus de 1000 scolaires par an pour leur faire découvrir notre produit et notre savoir-faire », détaille-t-elle. Elle a également publié un livre, La force d’y croire, dans lequel elle retrace son parcours et l’aventure exceptionnelle de Cristel.

Texte Alix Senault

Diversité et performance : regards croisés chez Equans

Bénédicte Baranger

Directrice commerciale et marketing, Axima Incendie

Olivier Hérout

DRH Groupe Equans

Pourquoi la diversité est-elle un enjeu stratégique pour Equans ?

Olivier Hérout : Parce qu’elle est au cœur de notre performance collective. Dans un groupe de 90 000 collaborateurs présents dans 20 pays, la diversité est une richesse. Elle stimule l’innovation et renforce notre capacité à comprendre et à servir nos clients. C’est aussi une question de cohérence avec nos valeurs. La valeur « Respect » est centrale dans notre culture d’entreprise : elle implique l’écoute, l’équité, la reconnaissance des différences. Elle se traduit encore par des engagements forts en matière de droits humains, et par des initiatives comme « Break the Code », qui vise à lutter contre les biais algorithmiques et à promouvoir l’inclusion dans les métiers techniques.

Comment cela se traduit-il concrètement ?

O.H. : Notre plan Gender+ structure des actions très concrètes : diversité des shortlists pour les recrutements, mentoring par le Comex, sensibilisation aux biais, programmes de formation comme « Women in Leadership » ou « Electra » (reconversion professionnelle destinée aux femmes pour les former aux métiers de l’électricité du bâtiment).

Bénédicte, vous incarnez cette dynamique. Quel a été votre moteur ?

Bénédicte Baranger : J’ai souvent été la seule femme dans la pièce. Mais j’ai évolué dans un environnement qui valorise les idées et les résultats. Chez Axima, j’ai pu développer des offres innovantes – Sprink’éco, Sprinkbox – qui répondent à des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. En deux ans, notre chiffre d’affaires a progressé de 35 %. Ces résultats montrent que la performance n’a pas de genre : les femmes y contribuent pleinement.

Vous êtes aussi engagée sur les sujets de mixité ?

B.B. : Oui, j’ai cofondé le réseau Sprinkl’her, qui a permis de faire passer la part des femmes dans mon pôle de 11 % à 17 % en deux ans. Il faut créer des environnements où les femmes se sentent légitimes, visibles et soutenues. C’est bien ensemble que nous sommes plus forts et j’ai aimé contribuer, ouvrir cette voie pour faire de la mixité une vraie force.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux femmes ?

B.B. : Les jeunes générations ont compris la richesse que représente la diversité. Elles sont prêtes et attendent que le monde professionnel soit à la hauteur de leurs convictions. Mes fils savent depuis longtemps que mixité rime avec force et créativité. Le message est pour nous, managers et dirigeants : il nous faut offrir à ces jeunes femmes un cadre pour qu’elles osent et qu’elles s’épanouissent.

Olivier, un mot de conclusion ?

O.H. : La diversité est un combat collectif. Elle repose sur l’engagement de tous. Chez Equans, nous voulons être exemplaires, pas pour cocher des cases, mais parce que c’est ce qui nous rend meilleurs.

Plus d‘informations sur www.equans.com

Chez Equans, la diversité est un levier de transformation et de performance. Rencontre avec Bénédicte Baranger, Directrice commerciale et marketing d’Axima Incendie et Olivier Hérout, DRH Groupe.

Le parcours inspirant d’une entrepreneure visionnaire

Fondatrice de la célèbre cagnotte en ligne Leetchi, Céline Lazorthes n’a cessé de bousculer les codes de l’innovation. Diplômée d’HEC, elle imagine dès ses études un modèle simple et accessible de cagnotte en ligne : Leetchi était née. Le succès fulgurant de cette plateforme l’amène à créer MangoPay, une solution de paiement en ligne, puis, en 2021, Resilience, un outil de suivi destiné aux oncologues, développé en partenariat avec le centre Gustave-Roussy et Unicancer. Portrait d’une entrepreneure audacieuse, portée par une passion inébranlable pour la création et l’impact.

Interview Alix Senault Image Thibault Marais

Qu’est-ce qui vous motive depuis vos débuts dans l’entrepreneuriat ?

« Il y a plusieurs raisons. Au départ, il s’agissait de trouver une forme de liberté. Entreprendre me permettait de m’exprimer pleinement, de chercher du sens, et de m’engager pour des causes qui me tenaient à cœur. J’ai aussi démarré avec une certaine naïveté, nourrie par mes expériences personnelles et professionnelles. Puis la curiosité a pris le relais, ainsi que l’envie de créer. Je me définis comme une personne très créative, parfois même manuelle. J’aime faire émerger des choses nouvelles qui changent la vie des autres ! »

Leetchi a transformé la manière de gérer les cagnottes en ligne. Quels ont été, selon vous, les clés de ce succès ?

« C’est une combinaison de nombreux facteurs, mais surtout beaucoup de travail, d’abord ! Le succès ne s’est pas construit en trois mois. J’ai lancé Leetchi en juin 2008, et je me suis énormément investie personnellement. Il y a aussi eu une question de bon timing : à l’époque, le crowdfunding n’existait quasiment pas. Nous avons aussi bénéficié d’événements favorables – c’est toujours plus facile de surfer une vague que de la créer soi-même… Par exemple, certains événements de solidarité entre citoyens très médiatisés ont généré des cagnottes importantes atteignant parfois plusieurs millions d’euros ; renforçant ainsi l’idée que les français sont solidaires et veulent le montrer en participant à des actions collectives ! »

Quelles difficultés avez-vous rencontrées en tant que femme cheffe d’entreprise ?

« J’ai bien sûr rencontré toutes les difficultés classiques liées à la création d’entreprise : viabilité financière, recrutement, levée de fonds… Mais en tant que femme, jeune de surcroît, dans le secteur bancaire, j’ai souvent manqué de crédibilité. C’est un monde qui reste très masculin. Aujourd’hui, je bénéficie d’une forme de reconnaissance, mais ce fut un long chemin. C’est aussi ce constat qui m’a poussée

à créer l’association SISTA, pour favoriser une plus grande diversité dans l’entrepreneuriat dont la charte pour l’émergence de leaders diversifiés, fêtera ses 5 ans cette fin d’année.»

Vous avez cofondé Resilience, un outil de télésurveillance pour les patients atteints de cancer. Où en est ce projet aujourd’hui ?

« Resilience vise à démocratiser la télésurveillance en cancérologie. L’outil permet aux patients de renseigner les effets secondaires induits par leurs traitements et constantes vitales, et ainsi permet une meilleur organisation des soins au sein de l’hôpital. Cela a un impact réel sur leur qualité de vie, tout en réduisant les coûts médico-sociaux. Après quatre années d’engagement, j’ai quitté l’aventure avec le sentiment du devoir accompli, notamment après avoir obtenu le remboursement de la solution par la Sécurité sociale. »

Vous êtes administratrice à la SNCF, chez Iliad, et dans le family office Florac. Que vous apportent ces rôles de gouvernance ?

« Ces fonctions sont passionnantes. Ce sont des responsabilités très différentes de l’entrepreneuriat. À la SNCF, entreprise publique en pleine transformation, je suis impliquée depuis la nomination en 2019 du président Jean-Pierre Farandou, que je salue, et c’est une chance de pouvoir servir les intérêts de cette société. Chez Iliad, acteur majeur

des télécoms récemment sorti de la Bourse, je découvre une nouvelle vision stratégique passionnante. Et chez Florac, un family office, j’interviens sur l’évaluation de dossiers d’investissement dans des secteurs très variés. Être administratrice, c’est un peu comme suivre un MBA en direct : j’en apprends énormément sur la gouvernance de grandes structures.»

En 2020, vous avez initié le Parental Act. Quel en était le but ?

« L’idée m’est venue après la naissance de mon fils. Mon compagnon n’a pu rester que quelques jours à la maison, et je me suis vite retrouvée seule, submergée. J’ai alors compris à quel point ce moment-clé pouvait renforcer les inégalités. La mécanique patriarcale se met très vite en place à ce moment-là, ce constat m’a mis en colère. Avec Isabelle Rabier et Thibault Lanthier nous avons alors imaginé un projet de congé parental d’un mois minimum pour tous les deuxièmes parents. Nous avons publié un manifeste dans Les Échos avec plus de 400 entreprises signataire. Nous avons compris, à ce moment-là que la société tout entière était fin prête. À la rentrée 2020, l’Élysée m’a appelée. Emmanuel Macron m’a reçue, et en juillet, la loi était promulguée. C’est une grande victoire et une je suis heureuse d’avoir contribuée à cette avancée sociale à ma façon.»

Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui souhaitent entreprendre ?

« Je dirais trois choses : surtout bien s’entourer, de personnes optimistes, dans la vie personnelle comme professionnelle. L’entrepreneuriat est une aventure solitaire. J’ai eu la chance d’avoir une famille présente, un frère et des parents qui m’ont toujours soutenue. Et, côté pro, des administrateurs de qualité. Ne jamais rien lâcher. La pugnacité est une qualité précieuse et il faut rester concentré, même lorsque tout vacille. Enfin, il faut garder une forme de légèreté. Il faut faire les choses sérieusement, sans se prendre trop au sérieux. Le dirigeant est un chef d’orchestre, certes, mais sans les musiciens, il n’y a pas de musique...»

Datae Humanum : une IA en conscience

Mettre l’humain au centre des projets d’IA c’est la clé. Helen Zeitoun a fondé le cabinet de conseil Datae Humanum, pour aider les dirigeants à changer de regard sur l’IA, en conscience, avec une stratégie lucide et centrée sur l’humain.

Madame Zeitoun, quel est votre parcours et comment l’idée d’une IA « en conscience » s’est-elle imposée à vous ?

Je viens du monde des données et de la stratégie. Après un MBA au Canada, j’ai travaillé pour de grands groupes comme Kantar, Ipsos et GfK, où j’ai dirigé des filiales et entités mondiales pendant plus de 20 ans. J’y ai intégré l’IA analytique très tôt, pour améliorer la performance, stimuler l’innovation et transformer les organisations. Après une maladie, j’ai pris du recul et il me

fallait transmettre l’IA en conscience : j’ai publié l’essai Datae Humanum, primé en 2023, et j’ai monté mon cabinet pour aider les dirigeants et conseils d’administration à reprendre le contrôle d’une technologie à piloter en conscience. Mon objectif : fournir une méthode claire et inspirante pour utiliser l’IA à bon escient.

Pouvez-vous nous présenter les services proposés à travers My-AI-Act® ?

Beaucoup d’entreprises exploitent mal l’IA : seulement 11 % des usages créent réellement de la valeur. L’offre en trois phases « My-AI-Act® » aide les dirigeants à structurer en profondeur leur gouvernance d’entreprise avec l’IA et à faire des choix stratégiques, non gadgetisés et élevant pour les collaborateurs. Je propose, durant ces différentes étapes, des advisory boards, du mentoring, des audits de maturité, des webinaires et des ateliers collaboratifs.

L’objectif : lever les peurs, clarifier les priorités et mettre en place des stratégies d’adoption de l’IA claires et humaines, donc efficaces.

Comment intégrer l’IA de manière plus consciente et qu’entendez-vous par « juste IA » ?

La « juste IA » c’est un état d’esprit : elle n’est pas subie, mais choisie. Elle s’intègre à la culture et aux objectifs de l’entreprise, tout en respectant l’humain. Elle est inclusive, éthique et orientée vers le progrès collectif. Pour incarner ces valeurs, j’ai écrit un manifeste de l’IA juste. La « juste IA », c’est aussi une méthode efficiente pour mettre l’IA au service de la croissance mais aussi de la Société, et non l’inverse.

REVEALIS • Brandreport

Accompagner les femmes dans leur parcours

Depuis 2022, REVEALIS, fondé par Paola Gardellin, coach professionnelle certifiée forte de 25 ans d’expertise dans le domaine du management, accompagne les salariés – et en particulier les femmes – avec notamment le Women Leadership Program.

Qu’est-ce qui vous a poussée à créer REVEALIS ?

Je suis docteure en génétique et j’ai travaillé dans le secteur de la santé pendant 25 ans, notamment 15 ans chez bioMérieux où j’ai été directrice des deux sites de production. Lors de cette promotion, j’étais la seule femme à occuper ce poste au sein du groupe. J’ai pu bénéficier d’un accompagnement d’un coach et ça a été pour moi une révélation. Connaissant les difficultés des femmes qui prennent ces postes à responsabilités et aussi les freins qui les en empêchent parfois, j’ai mis

mon expérience au service de la progression de leurs carrières, en devenant coach et en créant un programme sur-mesure pour les accompagner : le Women Leadership Program.

En quoi consiste ce programme et quels profils espérez-vous voir postuler cette année ?

Ce programme de 6 mois, se déroule en quatre étapes : d’abord, acquérir une meilleure connaissance de soi, pour mieux comprendre nos besoins, nos moteurs, nos comportements, etc. Puis définir un plan de carrière en adéquation avec nos aspirations. Ensuite, lors d’un séjour alliant introspection et bien-être, nous travaillons sur un alignement pour connecter cœur, corps et mental, pour pouvoir délivrer son plein potentiel. REVEALIS propose aussi un nouveau programme, « BOOST », destinée aux jeunes diplômé es ou étudiant.es. Il se déroule sur trois mois en distanciel.

Quelles thématiques abordez-vous avec le podcast Histoires d’Elles ?

« Histoires d’Elles » donne la parole à des femmes qui occupent des postes à responsabilité, issues de différents domaines. La première saison était dédiée aux parcours professionnels, tandis que la seconde portait sur l’échec : comment transformer le regard que l’on porte dessus. Nous en tirons des enseignements précieux pour avancer. Une vingtaine de femmes ont déjà été interviewées et au mois de novembre, REVEALIS organise à Paris une table-ronde avec quatre d’entre elles pour parler des carrières des femmes dans les entreprises.

Plus d’informations sur paola.gardellin@revealis.fr www.revealis.fr

Le rôle clé des sciences humaines

Valoriser les femmes à travers l’entrepreneuriat est l’un des axes majeurs du développement du féminisme dans le monde de l’entreprise. Catherine Malaval dirige le premier réseau féminin de Business Angels en France, Femmes Business Angels (FBA), présent à Paris, Marseille, Bordeaux, Caen, Lille et Rennes. FBA réunit 170 femmes qui investissent individuellement et accompagnent des startups en phase de démarrage ou de développement, portées par des femmes ou par des hommes. Les investisseuses de FBA s’intéressent à un large éventail d’activités et de secteurs afin de favoriser l’émergence d’entreprises innovantes et à fort potentiel. Catherine Malaval, docteure en histoire et elle-même cheffe d’entreprise, partage avec nous ses impressions, avec un regard à la fois bienveillant et lucide sur la place des femmes dans l’entrepreneuriat.

Catherine Malaval

Docteur en histoire

Présidente de Neotopics et Présidente de Femmes Business Angels

Les sciences humaines, un tremplin inattendu vers l’entrepreneuriat ?

On entend encore trop souvent que les femmes sont surreprésentées dans les sciences humaines et sous-représentées dans la tech ou la finance, comme si ces derniers domaines constituaient l’unique voie vers l’entrepreneuriat. Pourtant, ces expertises ne détiennent pas seules les clés de la création de valeur. Concevoir une application, entraîner une intelligence artificielle ou décrypter des données de marché suppose une lecture fine de la société et des comportements humains.

Autant de savoirs issus des sciences humaines, devenus aujourd’hui indispensables, y compris dans les secteurs

technologiques et financiers. Ce sont des points de départ vers l’entrepreneuriat encore trop peu explorés, notamment par les femmes, alors même que la rencontre des savoirs, des salons des Lumières aux startups d’aujourd’hui, a toujours nourri l’innovation.

Pourquoi est-il si important que davantage de femmes entreprennent ?

Les bénéfices de l’entrepreneuriat dépassent largement la simple question du chiffre d’affaires. Les femmes elles-mêmes sous-estiment parfois la portée émancipatrice de l’entrepreneuriat. Les études montrent également qu’elles privilégient souvent l’épargne à l’investissement. Certes, entreprendre et investir comportent des risques, mais ces choix ouvrent aussi de nouveaux horizons, pour soi et pour les générations futures.

Plus de femmes qui créent ou financent des entreprises, c’est aussi plus de femmes là où se prennent les décisions et où se construit l’économie de demain. Entreprendre, c’est offrir aux femmes une opportunité de contribuer pleinement, de porter leur voix et leur vision dans les sphères économiques et sociétales.

Que diriez-vous aux femmes qui hésitent encore ?

Dans la vie comme dans l’entrepreneuriat, aucun chemin n’est tracé à l’avance. Je n’étais pas prédestinée à créer une entreprise. Il ne faut pas attendre d’avoir une offre ou des résultats parfaitement établis pour solliciter des clients ou des investisseurs. Un modèle d’affaires se clarifie aussi en chemin.

Ce qu’il faut, c’est une conviction forte, pas des certitudes absolues. Il est aussi essentiel d’accepter que l’essentiel se construit dans la durée, en choisissant avec soin ses investisseurs et ses partenaires.

Pour conclure, l’entrepreneuriat n’est pas une voie réservée, ni une science exacte. C’est un terrain d’apprentissage et de liberté qui mérite d’être investi par davantage de femmes. Les sciences humaines, souvent perçues comme éloignées du monde économique, sont en réalité des atouts précieux pour comprendre, innover et entreprendre. Porter ces compétences, oser les transformer en projets, c’est aussi contribuer à un entrepreneuriat plus divers, plus riche et plus durable.

Texte SMA

Une expertise au service des autres

Après avoir suivi de brillantes études à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Maître Nicolas Paganelli, avocat pénaliste d’origine corse, s’impose aujourd’hui comme un avocat pénaliste incontournable du barreau parisien. Maître Paganelli a débuté sa jeune carrière à Bobigny, en choisissant de se confronter directement à la dure réalité du terrain et à des dossiers sensibles. Ce démarrage intense a forgé l’avocat polyvalent qu’il est devenu.

Maître Paganelli, pouvez-vous nous parler de votre parcours et des tournants de votre carrière ?

Depuis ma prestation de serment, j’ai choisi de me confronter à des affaires pénales complexes, en droit pénal général comme en droit pénal des affaires. Mon intervention dans des dossiers de criminalité financière (blanchiment international, fraude fiscale, montages offshore) et à forte visibilité médiatique, en France et à l’étranger, a consolidé ma position d’avocat pénaliste à Paris, alliant expertise juridique et compréhension des enjeux économiques.

Quelles sont les principales difficultés dans le traitement des affaires de criminalité financière ?

Ces dossiers sont extrêmement techniques et complexifiés étant donné leur dimension internationale. La difficulté majeure réside dans le décodage des flux financiers complexes et des structures opaques comme les sociétés-écrans, de trusts ou les plateformes de cryptomonnaies. Il faut aussi anticiper les conséquences médiatiques et protéger la réputation des entreprises ainsi que de ceux qui les dirigent.

Comment accompagnez-vous les victimes et les personnes accusées d’atteintes sexuelles ?

Ces dossiers requièrent une écoute attentive et une approche humaine. En tant qu’avocat pénaliste, j’assure un accompagnement global, mêlant stratégie juridique et soutien psychologique. Depuis #MeToo, la parole des victimes est mieux entendue – une avancée

essentielle – mais certaines dérives subsistent. Je veille aussi à défendre les accusés dans le respect strict de la présomption d’innocence, notamment devant la cour d’assises.

Me Nicolas PAGANELLI

Avocat au barreau de Paris

14, rue Margueritte - 75017 Paris

Tél : 06 34 39 66 36

Fax : 01 83 71 10 23

www.nicolas-paganelli-avocat.fr

Jehan Conseil & Patrimoine, planifiez sereinement

Marie Jehan, conseillère en gestion de patrimoine et coach professionnelle, a eu mille vies. Engagée pour la mixité, elle met ses valeurs au service de sa clientèle. Elle propose une approche moderne et personnalisée de la gestion d’actifs - stratégie patrimoniale et fiscale, conseil en investissement immobilier et financier, restructuration du patrimoine et étude du dirigeant. Rencontre.

Quel a été votre parcours ?

J’ai un parcours assez classique : prépa, école de commerce avec un master en entrepreneuriat. À 22 ans, j’intègre Auchan en tant que directrice de magasin. Je rejoins le Graduate Program d’Auchan tout en devenant maman. En 2020, je me reconvertie dans le conseil et je crée mon propre cabinet. Je me spécialise dans l’allocation patrimoniale avec le nouveau diplôme de l’Aurep. J’ai à cœur d’accompagner les familles en réorientant leur épargne vers des projets qui servent l’avenir.

Quelles sont les valeurs qui guident votre approche ?

La protection de la famille est essentielle : il faut pouvoir anticiper chaque scénario. La deuxième, c’est l’écoute active : étant coach, c’est un prérequis. La troisième : les placements doivent avoir du sens, pour le cabinet comme pour les clients.

Comment valorisez-vous votre expérience de coach ?

Lors de mes rendez-vous, je commence toujours par un bilan patrimonial, en me mettant à la place des clients. Ma pédagogie et mon écoute sont essentielles. On recherche surtout mon approche et mon rôle de facilitatrice.

Quelles sont vos actions pour valoriser le rôle des femmes ? Booster les projets à impact est une évidence

pour moi : je fais le lien entre entreprises responsables et durables et investisseurs. Côté entrepreneuriat féminin, je propose le programme « femme entrepreneure » afin d’aider des femmes à structurer leur business pendant neuf mois en travaillant sur leur mindset et leur stratégie financière. J’ai également lancé le podcast : Mam’Ambitieuse, disponible sur Spotify, Deezer et Apple Podcast. Un épisode sur deux met en lumière une maman entrepreneure inspirante. Le prochain épisode paraîtra le 10 septembre. Plus d’informations sur www.jehan-conseil-patrimoine.fr contact@jehan-conseil-patrimoine.fr

Maître Nicolas Paganelli
Avocat au barreau de Paris
Jehan Conseil & Patrimoine • Brandreport
Marie Jehan
Jehan Conseil & Patrimoine

La résilience des femmes

Les femmes, tout comme les hommes, font parfois face à des soucis de santé et à des maladies chroniques qui impactent durablement leurs vies : santé mentale, troubles hormonaux, burn-out… La santé féminine devient un enjeu incontournable à actionner pour intégrer toujours mieux les femmes au monde professionnel et à son rythme parfois intense. La prévention des risques, la prise en charge et l’adaptabilité de chacun permettent aux femmes de trouver leur place et de s’épanouir dans leur quotidien.

Prévenir pour mieux guérir Quand on pense à la santé féminine, on pense immédiatement aux cycles menstruels et aux douleurs qu’ils peuvent entraîner, appelées dysménorrhées. Certaines femmes subissent des cycles douloureux, nécessitant une prise en charge thérapeutique et médicale. L’écoute et l’adaptation du rythme de travail peuvent être des solutions pour permettre aux femmes concernées de mieux vivre ces moments. En favorisant les cercles

Brandreport • Ing&olf

de parole, les méthodes de prise en charge et la pédagogie autour de ce sujet, on peut aussi mieux faire comprendre ces enjeux.

Certaines femmes peuvent être touchées par des maladies comme l’endométriose et font preuve d’une résilience hors norme, à l’image de Laëtitia Milot, actrice de la série Plus belle la vie, qui mène un véritable combat pour faire connaître l’endométriose, une maladie dont elle souffre depuis l’âge de 25 ans. Elle encourage les femmes à se faire diagnostiquer et à faire progresser la recherche. Son parcours d’actrice et de maman est empreint de résilience et de pugnacité face à l’épreuve de la maladie. Au-delà des maladies liées à l’intimité féminine, les questions de maternité, de baby-blues et d’autres troubles associés doivent être prises en compte. Il est de plus en plus admis d’en parler et d’anticiper les risques en faisant appel à des thérapeutes.

Changer de vie pour s’émanciper S’écouter et suivre son instinct pour éviter d’atteindre le point de non-retour, c’est le

chemin choisi par certaines femmes qui changent de métier, de style de vie ou de pays pour retrouver un équilibre dans leur vie. C’est par exemple le cas de Sarah Boyeldieu, qui témoignait dans un reportage pour Brut de son parcours et de son changement de vie. D’une carrière intense dans le domaine de la publicité, Sarah a été frappée par un burn-out et a décidé de se reconvertir dans une activité artisanale de céramiste, une activité qui donne véritablement un sens à sa vie. Depuis sa reconversion en 2020, Sarah a façonné de nombreuses créations et a même ouvert deux studios de création de céramique à Bordeaux.

La santé des femmes, qu’elle soit physique ou mentale, mérite une attention constante, un accompagnement adapté et une meilleure reconnaissance dans le monde du travail. En valorisant la résilience et en levant les tabous, on ouvre la voie à une société plus inclusive, où chacune peut vivre et travailler dans la dignité et l’équilibre.

Ing&olf, ne plus choisir entre ambition et équilibre

Incarner l’« épanouissement sans compromis et en faire un levier au service de la performance », c’est ce que propose Marie-Laure Ingouf à travers une méthode fondée sur la résilience et le décodage humain.

Marie-Laure Ingouf Fondatrice, Ing&olf

Pouvez-vous nous présenter votre parcours singulier ?

Je suis avocate de formation, spécialisée en droit pénal, dommage corporel et victimologie, avec un double parcours en médecine et sciences humaines. Après vingt ans dans le métier, j’ai observé combien de femmes ambitieuses brisaient des plafonds de verre… au prix de leur santé mentale et de leur vie personnelle. C’est ce constat, à la fois professionnel et intime, qui m’a conduite à créer Ing&olf, l’aboutissement de ma conception de ce que je voulais

faire de ma vie. Aujourd’hui, je mets cette expérience au service des femmes ambitieuses pour qu’elles puissent performer sans choisir entre carrière, équilibre et santé.

Comment est structuré votre programme de trois mois et quels en sont les objectifs principaux ? Ing&olf s’articule autour d’un format mixte et complet, combinant onze ateliers collectifs répartis sur trois mois, avec trois séances individuelles. Le programme se déploie en trois étapes : d’abord la santé mentale, avec l’intégration de pratiques neuro-émotionnelles, la prévention du burn-out et des risques psycho-sociaux ; ensuite la déprogrammation des pensées limitantes, pour identifier et lever les barrières internes ; enfin la réinitialisation, avec l’adoption de nouveaux outils simples et efficaces, appliqués concrètement dans la vie quotidienne.

Qu’est-ce qui rend votre programme unique ?

Les retours sont unanimement positifs. Les participantes parlent d’une expérience transformative, décrivant les ateliers comme des révélateurs de leurs barrières intérieures. Beaucoup prennent conscience que leur principal obstacle est souvent elles-mêmes, en identifiant leurs automatismes limitants et en découvrant des méthodes concrètes pour reprogrammer leur état d’esprit. L’approche, pédagogique, sensible et pragmatique, se distingue par sa pluridisciplinarité, sa profondeur émotionnelle et son efficacité. Ensemble, on part « rebooter le logiciel interne » qui, une fois reprogrammé, fonctionne bien mieux ! Pour une ambition saine et durable, un leadership augmenté et aligné, au service de la croissance individuelle et collective…

Mettre la santé féminine au centre avec Theramex

Theramex est une entreprise particulière, avec une histoire originale. Créée en 1954 à Monaco, laboratoire familial à l’origine, absorbé par de grands groupes étrangers, puis redevenue indépendante à l’aube des années 2020. Mais s’il y a quelque chose qui n’a jamais évolué, c’est la dédication exclusive aux femmes et à la santé de la femme.

Mais pourquoi se concentrer uniquement sur la santé des femmes ? Peut-être parce que l’univers féminin est riche. Les femmes ont, sinon plusieurs vies, du moins plusieurs étapes bien distinctes dans leur vie, contrairement aux hommes pour lesquels la maturation et le vieillissement ressemblent plus à un même processus.

Ces étapes sont bien connues : la puberté avec les premières règles, parfois douloureuses ; la découverte de la sexualité, qui fait peser sur elles un poids bien supérieur à celui que les hommes ressentent ; pour certaines, le combat pour la fertilité ; la ménopause, dont les symptômes et les conséquences sont bien mieux définis que ceux de l’andropause. L’univers est donc riche et requiert une compréhension fine de cette évolution et des enjeux ressentis par les femmes, soit 51,5 % de la population française.

Mieux comprendre et évaluer la santé des femmes Il est intéressant de noter que la population féminine a longtemps été sous-étudiée dans les essais cliniques. Les essais cliniques observés entre 2008 et 2017 ont révélé la participation de 36 % de femmes (source : Agir pour le Cœur des Femmes & association Go Red for Women)

Les raisons expliquant la moindre représentation des femmes dans les essais cliniques sont nombreuses : un risque ou une volonté de grossesse, les retombées à long terme de l’affaire de la thalidomide, des différences physiologiques telles que le fonctionnement hépatique, les variations hormonales liées au cycle menstruel. Nombre de ces différences font que les femmes sont plus souvent à l’origine d’effets indésirables qui peuvent mener à des retraits de produits.

Il y a néanmoins une note d’espoir pour la prise en charge de la santé des femmes : elles sont extrêmement majoritaires dans la population des acteurs de la santé, de notre santé à tous, en France. Voyons plutôt : 46 % des médecins sont des femmes. Elles sont majoritaires parmi les médecins de moins de 60 ans (52 %) (source : Démographie des professionnels de santé - Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) et dorénavant largement dans les études de médecine.

Les professions d’aides-soignantes et d’infirmières sont encore plus majoritairement féminines, malgré les contraintes physiques inhérentes à ces métiers. En 2021, 90 % des aidessoignantes en activité, 87 % des infirmières salariées et 82 % des infirmières libérales sont des femmes (source : Démographie des infirmières et des aides-soignantes –DREES 2024). Quand on pense au rôle crucial que jouent ces catégories de personnel soignant dans la prise en charge quotidienne des patients, tant en milieu hospitalier qu’à domicile, on réalise à quel point la santé est un domaine où les femmes jouent un rôle essentiel.

Le rôle essentiel des femmes Aujourd’hui, les soignantes doivent faire face à une réalité de plus en plus complexe : patients mieux informés (ou pensant l’être), lourde charge administrative, pression constante pour documenter les soins… À cela s’ajoute une charge mentale importante, souvent invisible, qui pèse particulièrement sur les femmes.

Il est trop facile de dire que la féminisation diminue la disponibilité des jeunes médecins. Les médecins doivent jongler entre exigences professionnelles, attentes des patients et contraintes administratives.

Enfin, la pression des réseaux sociaux, parfois agressive, s’ajoute à un climat encore marqué par le sexisme. Dans ce contexte, les femmes médecins font preuve d’un engagement remarquable, mais elles ont besoin de reconnaissance, de soutien et de meilleures conditions pour continuer à soigner dans de bonnes conditions. Le paradoxe est donc que les femmes sont moins bien prises en charge, moins considérées dans l’évaluation des thérapeutiques, mais qu’elles sont les forces vives du monde de la santé. Comment pouvons-nous, à titre individuel et en tant que société, leur rendre ce qu’elles nous apportent ?

Valoriser et aider les femmes Nous estimons, au sein de Theramex, que notre mission est d’accompagner les femmes en général, et que soutenir les actrices du monde de la santé est essentiel. C’est pourquoi nous nous battons pour que les spécialités qui leur sont dédiées soient disponibles en France comme ailleurs. Nous souhaitons mettre à la disposition des femmes des solutions fiables pour l’ensemble des situations évoquées plus haut : contraception, mais aussi prise en charge des troubles de la fertilité, santé utérine dont l’endométriose, règles douloureuses, ménopause.

Notre credo est de nous battre chaque jour pour que la prise en compte des femmes dans notre système de santé soit mieux valorisée. Nous leur devons bien ça.

Plus d’informations sur www.theramex.com

16 Brandreport • Cabinet Céline Zocchetto Avocat Paris #smartfemmesinspirantes

S’adapter pour se dépasser : philosophie de Céline Zocchetto

Force et résilience sont deux qualités que possède Céline Zocchetto. Sourde de naissance, elle a su faire face aux difficultés pour devenir avocat. Loin de la définir, son handicap a toutefois influencé sa personnalité et lui a donné un sens prononcé de la justice.

Dès ses débuts, Céline Zocchetto sait qu’elle veut aller loin. Quatre ans après avoir réussi le concours du Barreau en 2008, elle fonde son propre cabinet au cœur de Paris. Elle y accompagne des entrepreneurs et des sociétés grâce à un large éventail d’expertises en droit des affaires et du travail.

Mais sa soif de justice s’étend au-delà. Céline Zocchetto est également membre de deux associations. La première aide les victimes de violences conjugales et intra-familiales, la seconde lutte contre la cyberpédocriminalité.

Brandreport • Champagne Saint Philibert

Un quotidien aux multiples facettes Véritable combattante, Céline Zocchetto a appris à jongler entre différents rôles : celui d’un avocat dévoué et pleinement investi dans ses dossiers dans les intérêts de ses clients et celui d’une mère de famille active. Gérant son cabinet seule, elle a su acquérir avec agilité et détermination, en sus de son cœur de métier, de conseil et contentieux, un panel de compétences très diverses, du community marketing à la comptabilité, en passant par la logistique ou encore le développement. Se dessine, par ailleurs, un projet de création d’un cabinet secondaire.

Surtout, une autre bataille s’est sans cesse jouée en filigrane dans la vie de Céline Zocchetto : la surdité. Malgré les défis, tels que l’usage des masques pendant la pandémie de Covid-19 qui l’ont empêchée de lire sur les lèvres, l’avocat a toujours cherché à tout faire comme

les autres. Au point de faire oublier sa surdité à son entourage et à ses clients, ce dont elle retire une grande fierté.

Un témoignage à cœur ouvert

Son handicap, Céline Zocchetto a décidé d’en parler dans un livre qu’elle vient de finir d’écrire : Du silence aux plaidoiries, pour lequel elle est en attente d’un contrat d’édition. Elle y relate son parcours ponctué d’anecdotes touchantes, avec en toile de fond cette volonté toujours plus prononcée de continuer à avancer et à créer, et ce malgré les épreuves.

L’éthique au cœur du Champagne Saint Philibert

Directrice business development, Champagne Saint Philibert

Dans un monde du vin souvent dominé par la tradition et la quête du prestige, Sabrina Gaudinat émerge comme une figure emblématique de l’éthique et de la responsabilité. À la tête de la Direction stratégique du Champagne Saint Philibert, une maison familiale implantée dans le vignoble champenois, cette entrepreneuse passionnée a fait le choix audacieux de placer l’éthique au centre de toutes ses décisions.

Une trajectoire inspirante dans le monde du vin

Sabrina Gaudinat a toujours travaillé avec une vision claire : allier excellence

viticole et principes éthiques. Aujourd’hui, à 38 ans, elle est reconnue comme une personnalité influente, non seulement pour son éthique de travail et son engagement militant qu’elle mène de concert avec son mari, Tony Gaudinat, mais aussi pour la qualité des vins produits au domaine, plébiscités par les plus grands noms. Sous sa direction, le Champagne Saint Philibert s’est imposé comme un modèle de durabilité. Sabrina a initié une transition vers une agriculture bienveillante autant pour l’environnement, l’économie locale et le social. Cette décision a impliqué un investissement important et une remise en question des pratiques ancestrales. Mais pour elle, « le vin n’est pas seulement une boisson, c’est un reflet de notre relation à la terre et aux hommes qui la cultivent. »

L’éthique comme pilier de toutes les décisions

Ce qui distingue Sabrina Gaudinat, c’est sa détermination à intégrer l’éthique dans chaque aspect de son

entreprise. Par exemple, elle a mis en place un programme « écoresponsable » avec les travailleurs saisonniers, garantissant des salaires décents, des conditions de travail sécurisées et des formations professionnelles. Du coté environnemental, l’entreprise a investi dans des technologies innovantes pour alimenter les installations et des systèmes de recyclage des déchets vinicoles. En 2025, Champagne Saint Philibert a été la première exploitation viticole de Champagne à obtenir la double labélisation « Vignerons Engagés, Engagé RSE » faisant de cette exploitation les pionniers en la matière.

Sabrina Gaudinat incarne ainsi une nouvelle ère pour le monde du vin, où l’éthique n’est pas une option, mais une nécessité.

Sabrina Gaudinat

Fidel’Amisanté, une assurance pour vos amis à quatre pattes

Assurer son ou ses compagnons à poils est désormais une évidence ! Pour les frais de santé courants et les consultations vétérinaires, l’assurance fidel’amisante est votre allié idéal. Clotilde Derai, dirigeante de fidel’amisante, nous partage son parcours, la genèse de ce projet et les atouts de son assurance unique pour prendre soin des animaux domestiques.

Madame Derai, quel a été le déclencheur de cette aventure ?

On peut dire que j’ai grandi dans cet univers. Mon père a été le pionnier de l’assurance dédiée aux animaux en France. J’ai donc très tôt été sensibilisée à la fois aux besoins concrets des propriétaires mais aussi à l’importance de rendre les soins vétérinaires accessibles. Au-delà de l’aspect professionnel, mon père m’a transmis l’amour des animaux et cette conviction qu’ils méritent les meilleurs soins, sans que l’argent soit un frein. C’est ce mélange d’héritage familial et de passion personnelle qui m’a donné envie de créer Fidel’Amisanté. Contrairement à de nombreux courtiers qui se contentent de revendre des produits déjà existants, j’ai co-conçu mon offre, Fidel’amisante. C’est un contrat unique, créé sur mesure et distribué exclusivement par nos équipes. Ce qui en fait sa force, c’est qu’il a été pensé par des maîtres pour des maîtres, en prenant en compte les besoins réels des animaux et de leurs familles, et non pas en se calquant sur un modèle standardisé.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours d’entrepreneuse et nous dire ce qui vous motive au quotidien ? J’ai eu la chance de travailler aux côtés de mon père pendant 17 ans, dans l’univers des assurances animales. Ce fut une formidable école, où j’ai appris à la fois la rigueur du métier et l’importance d’écouter avec attention les besoins des propriétaires.

Mais ce qui me motive chaque jour, c’est bien plus qu’une carrière : c’est l’envie de poursuivre cette histoire familiale, de mettre mon expérience au service des maîtresses et maîtres et surtout de leurs compagnons à quatre pattes. Ce qui me donne de l’énergie, c’est de savoir que grâce à Fidel’Amisanté, nous avons la possibilité de rendre la santé des animaux plus simple, plus

accessible, et que l’on soulage de nombreux foyers de cette inquiétude financière.

Quels bénéfices concrets offre une assurance dès l’adoption ?

Dès l’arrivée d’un animal, il y a déjà un certain nombre de frais : vaccins, identification, stérilisation, premières visites vétérinaires. L’assurance permet de démarrer cette nouvelle vie plus sereinement, sans avoir la crainte de dépenses imprévues. Mais ce qu’il faut aussi rappeler, c’est qu’il n’est jamais trop tard : chez Fidel’Amisanté, nous couvrons aussi les chiens et chats plus âgés, parce qu’eux aussi méritent une protection. Or, plus un animal prend de l’âge, plus les risques de maladies ou d’accidents augmentent, et les factures peuvent vite être très élevées. Dans ces moments-là, pouvoir compter sur une assurance est un vrai soulagement, parce qu’on peut prendre les meilleures décisions pour son compagnon sans être freiné par le coût des soins.

En quoi les solutions santé de Fidel’Amisanté sont-elles spécialement conçues pour les chiens et les chats ? Chez nous, il n’y a aucune différence entre une maladie et un accident : tout est inclus et remboursé de la même manière. Nous proposons un seul et unique produit d’assurance pour les chiens et les chats. L’idée, c’est que le propriétaire n’ait pas à se poser de questions en cas d’imprévu. Nos formules ont été construites en fonction des vrais besoins des animaux : la prévention avec les vaccins, mais aussi la prise en charge des maladies lourdes, des hospitalisations ou encore de la chirurgie. Nous ne faisons aucune distinction entre les races, et nous couvrons aussi des pathologies qui sont souvent exclues chez nos concurrents. Autre point essentiel : nous assurons les chiens jusqu’à 13 ans et les chats jusqu’à 15 ans. Et une fois qu’ils sont couverts, ils le restent tout au long de leur vie.

Comment obtenir une estimation des mensualités et être assuré d’éviter les mauvaises surprises ? Notre vraie force, c’est le service client humain. Contrairement à beaucoup d’assureurs qui misent sur le tout digital,

chez Fidel’Amisanté vous avez toujours quelqu’un au téléphone, avant et après l’adhésion. Pas de robot, pas de frustration : une équipe dédiée, disponible, qui connaît vraiment le sujet et qui prend le temps de répondre à chaque question.

Dès la première prise de contact, nos conseillers orientent la maîtresse ou le maître en fonction de son budget mais aussi en prenant en compte le profil de son animal, qu’il soit robuste ou plus fragile. Et tout cela sans distinction de tarif : un même prix, une même couverture, quelle que soit la race ou la condition physique du compagnon. La gestion des remboursements des sinistres est entièrement gérée en interne et sous 48h. C’est cette transparence, cette proximité et cette disponibilité permanente qui permettent d’éviter les mauvaises surprises et de bâtir une vraie relation de confiance.

Quels conseils donneriez-vous aux propriétaires d’animaux pour envisager l’avenir sereinement ?

Le premier conseil, c’est de ne jamais attendre pour protéger son animal : plus tôt on adhère, plus on évite les délais et plus on est serein face aux imprévus. Ensuite, je recommande de bien lire les conditions générales. Beaucoup d’assurances ne disent pas tout, ou cachent certaines exclusions dans les petites lignes.

Chez Fidel’Amisanté, c’est tout l’inverse : nos conditions générales sont claires, tout est expliqué noir sur blanc, sans zone d’ombre. Pour nous, la transparence est une valeur essentielle, parce que c’est ce qui crée la confiance et ce lien fort avec nos clients.

Enfin, il faut penser à l’avenir de façon globale : miser sur la prévention et choisir un partenaire qui reste disponible et humain. Avec une assurance claire et sans surprise, le propriétaire peut profiter pleinement de son compagnon, en sachant qu’il sera toujours bien protégé.

Plus d’informations sur fidelamisante.com

Femmes et métiers en tension : quelles solutions ?

Comment briser les stéréotypes pour que les femmes accèdent plus systématiquement aux métiers et secteurs en tension ?

Dans l’industrie, le bâtiment, l’informatique ou encore les métiers à risques, les femmes restent encore largement minoritaires. Pourtant, leur intégration dans ces domaines pourrait constituer une réponse stratégique aux besoins croissants de main-d’œuvre.

En France, la moitié des emplois est occupée par des femmes. Mais les secteurs véritablement mixtes sont rares : seuls certains postes en hôtellerie-restauration, artisanat, médecine ou commerce échappent à une forte domination de genre. Ailleurs, les professions restent marquées : les hommes sont majoritaires parmi les ingénieurs, techniciens, magasiniers, caristes, militaires ou agents de sécurité. À l’inverse, les femmes prédominent dans les métiers du soin, du social, du secrétariat ou de l’éducation. Infirmières, aides-soignantes, assistantes maternelles, caissières, esthéticiennes… Ces fonctions restent féminisées, souvent associées à des salaires modestes et une reconnaissance moindre.

Des métiers en tension... et en mutation

L’industrie, le BTP, la métallurgie ou encore l’informatique manquent de personnel et

Brandreport • Rexel

surtout de diversité. Ces secteurs dits « en tension » peinent à recruter malgré des perspectives d’emploi durables, des salaires attractifs et des parcours d’évolution réels. En parallèle, des secteurs mixtes comme l’hôtellerie-restauration souffrent aussi de pénurie. Mais dans les métiers à dominante masculine, les représentations freinent l’accès des femmes : environnements perçus comme hostiles, manque de modèles, faible accompagnement ou absence d’adaptation des conditions de travail.

Quelles solutions pour féminiser ces secteurs ?

Favoriser la mixité passe d’abord par une meilleure information dès l’orientation scolaire, la valorisation des parcours féminins inspirants et la déconstruction des stéréotypes commencent dès le plus jeune âge. Les entreprises ont

aussi leur rôle à jouer : en rendant les conditions de travail plus inclusives, en communiquant sur la diversité de leurs équipes, en adaptant certains postes, en développant le mentorat ou des actions de recrutement ciblées. Certaines formations professionnelles, encore trop peu connues, permettent d’accélérer cette transition.

Il ne s’agit pas d’imposer des quotas, d’adapter ou de simplement créer des conditions idéales pour attirer des profils féminins, il faut surtout changer de regard sur les métiers parfois attribués à des genres prédéfinis. Ce changement de mentalité progressif permettra petit à petit, d’intégrer plus naturellement les femmes dans des métiers où elles demeurent encore largement minoritaires.

Texte SMA

Rexel : un engagement constant et des valeurs fortes

Rexel se positionne à la fois comme un partenaire incontournable des professionnels de l’électrification et un précurseur innovant dans la performance énergétique et la transition écologique. Le groupe défend également des valeurs fortes d’inclusivité.

Claire-Sophie Haas

Directrice Marketing et Communication, Rexel France

Quelle place occupe la transition énergétique dans la stratégie de Rexel ?

Notre ambition est claire : maintenir notre longueur d’avance en France dans la relation clients, dans la prescription de solutions en matière de transition écologique, de performance énergétique, d’électrification et de nouveaux usages. La transition énergétique n’est plus une option, elle définit la manière dont nous habiterons le monde demain.

Quels sont les enjeux du salon

Rexel Expo qui aura lieu du 13 au 17 octobre à Paris?

Rexel Expo est un rendez-vous majeur pour nous. Pendant une semaine, nous réunissons l’ensemble de l’écosystème de la filière électrique : clients, fournisseurs, partenaires et collaborateurs, près de 20 000 professionnels de la transition énergétique et 200 industriels. C’est l’occasion d’échanger autour des innovations, des nouveaux usages et des métiers en mouvement, de montrer que l’électrification est à la fois une contribution majeure à la décarbonation et un moteur de développement sur tous les marchés (résidentiel, tertiaire, industriel). Nous proposerons plusieurs conférences dont une conférence sur la mixité dans le secteur du BTP, animée par Agnès Touraine, présidente du conseil d’administration de Rexel.

Pouvez-vous nous parler de votre partenariat avec

l’association Capital Filles ?

Rexel France a rejoint l’association Capital Filles il y a quelques années. Cette association, présidée aujourd’hui par Élizabeth Tchoungui, permet à de jeunes femmes, d’être accompagnées par des mentores issues d’entreprises partenaires. Elles leur donnent les clés pour prendre conscience de leur potentiel, et construire un avenir à la hauteur de leurs rêves, malgré les obstacles liés à leur origine ou à leur genre.

En tant que membre du conseil d’administration de l’association, je suis fière de pouvoir porter la voix de Capital Filles chez Rexel auprès de nos collaboratrices mais aussi auprès de nos partenaires, et de défendre l’égalité des chances et l’intégration des femmes dans les métiers techniques.

Encourager les vocations féminines dans l’ingénierie

« Les femmes doivent prendre conscience de leur valeur », déclare Mélanie Le Gac, directrice du campus de Toulouse de l’IPSA. L’école, qui forme des ingénieurs dans les domaines de l’aéronautique et du spatial, a mis en place différentes mesures visant à encourager les femmes à poursuivre une carrière scientifique, un secteur où elles sont encore en minorité.

Directrice du campus de Toulouse de

Mélanie Le Gac, quelles sont les valeurs de l’IPSA ?

À l’IPSA, nos valeurs reposent sur une passion commune pour les secteurs de l’aéronautique et du spatial. L’innovation, la créativité, l’engagement et l’humilité, que nous cultivons au quotidien, sont incarnés aussi bien par nos étudiants que par notre personnel.

Quels sont les principaux obstacles qui empêchent les femmes de s’engager dans les carrières scientifiques ?

Premièrement, de nombreuses idées préconçues sur la place des femmes en sciences persistent, pouvant mener à des comportements ou des propos inappropriés. Le deuxième défi consiste à trouver sa place et son projet de carrière, ce qui peut être difficile en raison du manque de modèles féminins auxquels les femmes pourraient s’identifier. Ensuite, l’appétence pour les sciences n’est pas toujours valorisée, notamment à l’école primaire ou au collège, conduisant parfois à de mauvais choix d’orientation.

Quelles initiatives a mis en place l’IPSA pour encourager les jeunes femmes à s’orienter vers les métiers de l’aéronautique et du spatial ?

À l’IPSA, nous encourageons les jeunes femmes à rejoindre les filières scientifiques et technologiques. Ainsi, nos étudiantes et étudiants ambassadeurs interviennent auprès de collégiennes et lycéennes pour partager leur parcours et susciter des vocations. Signataire de la charte « Féminisons les métiers de l’aéronautique » et partenaire de l’association Elles Bougent, nous faisons découvrir l’ingénierie grâce à l’action de marraines et à des rencontres sur le terrain. Depuis 2022, nous participons également à la campagne « Yes She Can » du Concours Advance, qui met en lumière des parcours inspirants de femmes ingénieures.

Nous ne nous limitons pas aux témoignages de nos diplômées : nous invitons régulièrement des professionnelles influentes pour inspirer nos étudiantes. En 2024, notre marraine de promotion était ainsi une femme ingénieure, directrice France d’un leader mondial de la fabrication de composants pour l’aéronautique et le spatial.

Nous encourageons et soutenons aussi les initiatives étudiantes. Sur notre campus de Paris, l’association Les Ipsaliennes, fondée par des étudiantes et étudiants engagés, œuvre pour promouvoir l’égalité femmes-hommes et valoriser la place des étudiantes lors des événements du secteur aéronautique et spatial.

Enfin, notre engagement se traduit également au plus haut niveau. Notre directrice générale, Anne-Ségolène Abscheidt, participe régulièrement à des conférences pour défendre la place des femmes dans les carrières scientifiques.

Comment l’IPSA travaille-t-elle avec les entreprises du secteur pour promouvoir la diversité et l’inclusion ? À l’IPSA, nous avons une conviction : chaque étudiant, qu’il soit femme ou homme, doit avoir les mêmes chances de réussir et de s’épanouir dans sa carrière. C’est pour cela que, chaque jour, la Direction des Relations Entreprises accompagne personnellement

nos étudiants dans leur projet professionnel, notamment avec notre Career Center.

Cette année, nos données montrent encore un écart moyen de 7 % entre les salaires de nos jeunes diplômés hommes et femmes. Ce constat, nous ne le prenons pas comme une fatalité. Au contraire, il nourrit nos échanges avec les entreprises partenaires : nous travaillons ensemble pour faire évoluer les mentalités, co-créer nos programmes avec nos entreprises partenaires, via le Conseil de perfectionnement et mettre en place des pratiques de recrutement plus équitables.

Nous sommes aussi fiers de notre partenariat avec un CFA engagé, qui place nos étudiants en alternance dans les mêmes conditions et milite, comme nous, pour l’égalité professionnelle.

Aujourd’hui, 23,5 % de nos étudiants sont des femmes. Ce chiffre, nous voulons le voir progresser. Avec nos partenaires, nos équipes et nos étudiants, nous travaillons à construire un secteur aéronautique et spatial plus équitable, inclusif et ouvert à tous.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui hésitent à se lancer dans des études d’ingénierie aéronautique ?

Osez les études et carrières scientifiques ! Les métiers de l’aéronautique et du spatial sont passionnants, et il est tout à fait possible d’y envisager une carrière tout en conciliant une vie professionnelle et familiale, ce qui vaut aussi pour les hommes.

Interview Léa Stocky

©IPSA-Sacha HERON

Un parcours d’excellence : Maître Alexandra Lancry

Depuis 2016, Maître Alexandra Lancry exerce en tant que notaire. En 2020, elle fonde sa propre étude à Paris, où elle accompagne ses clients dans leurs projets patrimoniaux, immobiliers et d’affaires. Alliant expertise et approche sur mesure, son étude s’est rapidement imposée comme une référence. Portrait d’une femme de droit déterminée.

Maître Alexandra Lancry Notaire et fondatrice de L’étude Paris

Maître Lancry, vous exercez en tant que notaire depuis 2016. Quel a été votre parcours jusqu’à la création de votre étude ?

J’ai suivi un parcours classique en droit avec un Master 2 en droit notarial, puis j’ai travaillé dans plusieurs études parisiennes. En 2020, j’ai eu l’opportunité de créer ma propre étude à seulement 29 ans. Beaucoup disaient que c’était trop tôt… Moi, j’ai pensé : si je ne le fais pas maintenant, quand ?

Le jour de l’ouverture, je me souviens d’avoir reçu mes premiers clients alors que les cartons n’étaient même pas encore déballés.

J’ai voulu bâtir un lieu à mon image, une véritable safe place pour mes clients, mais aussi pour mes collaborateurs. Pour moi, le métier de notaire place l’humain au cœur de chaque démarche. On accompagne les familles dans leurs moments clés : mariages, divorces, héritages, acquisitions. Et trop souvent, j’ai vu un manque d’empathie, une approche froide et générique. J’ai donc décidé de casser ces codes et de replacer l’émotion et la pédagogie au centre de notre mission – tout en garantissant une sécurité juridique irréprochable.

En tant que femme dans un milieu notarial historiquement masculin, comment avez-vous trouvé votre place ?

Le notariat peut sembler féminin, car beaucoup de femmes y travaillent, mais elles occupent souvent des postes subalternes. Historiquement, les études se transmettaient de père en fils. Moi, je n’avais pas de modèle, pas de mentor,

personne dans ma famille issu du notariat. J’ai donc dû travailler plus que la moyenne. Mais pour moi, c’était une vocation.

Résilience et vocation : ce sont mes deux moteurs. Quand tu crois que tu as ta place, personne ne peut te la retirer.

Quelles sont les spécificités de votre étude et vos principaux domaines d’expertise ?

Notre étude s’articule autour de plusieurs pôles : immobilier (ventes et acquisitions), patrimoine (donations, successions, organisation patrimoniale), droit de la famille (PACS, divorces, testaments), ainsi qu’un pôle affaires.

Nous sommes aussi bilingues, ce qui nous permet d’accompagner des projets internationaux. Notre force, c’est de proposer des solutions vraiment sur mesure, accessibles et pédagogiques. Chaque client mérite une réponse adaptée à sa situation, pas une formule générique. Chez nous, pas de copier-coller : chaque dossier est une histoire singulière.

Comment conciliez-vous vie personnelle et vie professionnelle ?

L’équilibre est essentiel pour moi. Depuis l’ouverture de mon étude, j’ai eu trois enfants… donc la conciliation, c’est mon quotidien ! Dès le départ, j’ai posé des limites claires pour ne pas sacrifier ma vie familiale. Je délègue beaucoup, je fais confiance à mes équipes et je garde du temps pour d’autres projets, comme l’enseignement à l’École du notariat.

La semaine, je suis pleinement investie dans mon étude, mais mes enfants me donnent le tempo. Ce sont eux qui me rappellent chaque jour pourquoi je me bats et qui m’apprennent à garder le cap.

Pouvez-vous nous présenter votre équipe et les atouts qu’elle apporte à l’étude ?

Mon équipe est jeune, dynamique et très complémentaire. Chacun apporte sa pierre

à l’édifice, et nous travaillons toujours en collaboration : un dossier n’est jamais traité par une seule personne. Cette intelligence collective est notre grande force.

Je fais deux points d’équipe par semaine pour échanger, débriefer et rester réactifs. Notre collectif, c’est notre différence. L’étude, c’est un vrai travail d’orchestre.

Quelle place occupent la transparence et le conseil dans votre manière d’exercer ?

Une place centrale. Je suis quelqu’un de direct et je privilégie toujours la transparence, même quand cela signifie déconseiller une opération. Mon rôle, ce n’est pas de dire oui à tout : c’est de protéger mes clients.

Par exemple, si je repère un risque lors d’une acquisition, je n’hésite pas à recommander de ne pas signer. C’est ça, mon métier : défendre l’intérêt du client avant tout.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes souhaitant se lancer dans des études notariales ?

Ce sont des études exigeantes, mais le travail est la clé. Il faut croire en ses capacités, s’affirmer, bien s’entourer et multiplier les stages pour apprendre au contact du terrain.

Je conseille aussi de rester fidèle à ses convictions et à sa personnalité, tout en osant apporter des approches nouvelles. Au départ, il faut foncer, persévérer et s’affirmer. Crois en toi, même quand personne n’y croit.

Plus d’informations sur www.letudeparis.com

Groupe Menway

Menway : mettre l’humain au cœur des enjeux RH

Depuis plus de 23 ans, le groupe Menway s’impose comme un acteur majeur du conseil en ressources humaines. Alliant expertise, innovation et valeurs humaines fortes, le groupe Menway accompagne les femmes et les hommes tout au long de leur parcours professionnel à travers la formation, le développement personnel et le renforcement des compétences. Une ambition guidée par une conviction : donner du sens au travail tout en assurant performance et engagement. Rencontre avec Valérie Mathieu, Directrice générale du groupe Menway, qui partage sa vision et les grands axes de son action dans un monde du travail en pleine mutation.

En tant que femme à la tête d’un groupe de plus de 600 collaborateurs, quelles sont les valeurs qui vous animent au quotidien ?

« Je crois que les valeurs fondamentales d’un dirigeant ne dépendent pas du genre. Cela dit, les femmes sont peut-être plus enclines à défendre un projet qu’une ambition personnelle. Dans mon rôle, je mise sur la collaboration, la transversalité et le collectif. Il faut donner du sens au travail, créer un esprit d’équipe où chacun a envie de s’engager. Mes trois piliers sont le respect, la transparence et la confiance. Respecter les personnes avec qui l’on travaille et diriger avec bienveillance. Avec ces valeurs, on peut emmener les équipes vers l’excellence et rendre un service de qualité à nos clients. Il faut aussi savoir se remettre en question quand le service se dégrade, faire preuve de curiosité, sortir de sa zone de confort, garder un œil attentif sur le monde, être en veille permanente. C’est ce qui nous permet d’avoir un coup d’avance. »

Comment Menway s’adapte-t-il aux grands enjeux RH actuels ?

« Menway est aujourd’hui le premier groupe RH indépendant en France, avec une couverture de tous les métiers RH jusqu’à la RSE. Notre modèle repose sur une croissance à la fois organique et externe, avec une volonté claire de nous positionner sur les métiers RH de demain. L’humain est au cœur de notre approche. La santé mentale, la qualité de vie au travail, la prévention des risques psychosociaux sont au centre de nos préoccupations. Quant au télétravail, c’est une bonne chose. Ce n’est

pas une fin en soi, mais un outil d’équilibre, à condition qu’il soit bien encadré. »

Quels dispositifs avez-vous mis en place pour favoriser l’inclusion, la diversité et la parité ?

« La RSE fait partie de l’ADN de Menway depuis 2012. En tant qu’acteur RH, ces sujets sont pour nous essentiels. Nos équipes sont composées de plus de 80 % de femmes, et notre comité de direction est parfaitement paritaire. Mais la diversité va au-delà du genre. Nous travaillons activement depuis trois ans sur la question du handicap, qu’il soit visible ou invisible. Nous avons mené des campagnes de sensibilisation en interne, comme « l’opération Plume », pour libérer la parole et mieux accompagner nos collaborateurs. Nous croyons aussi à la mixité intergénérationnelle et culturelle, et à l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi. »

Le groupe WEEM a récemment rejoint Menway. Que représente ce rapprochement pour vous ?

« Nous sommes déjà très présents dans le management de transition à travers NIM et MCG, notamment dans l’industrie et le secteur médico-social. L’arrivée de WEEM est une réelle valeur ajoutée. Ils apportent une expertise dans l’univers des talents indépendants et une approche très digitalisée. WEEM propose une plateforme innovante qui complète parfaitement notre offre en conseil et management de transition. Ensemble, nous créons une société de services qui s’adresse aux indépendants avec des avantages structurants (congés, salaires, accompagnement administratif...). C’est une manière d’enrichir notre écosystème tout en répondant aux nouvelles attentes du marché.»

Les femmes restent sous-représentées dans les postes à responsabilité. Comment inverser cette tendance ? « Il faut agir dès le plus jeune âge, dès l’école. Il est temps de casser les stéréotypes : les ingénieurs et les dirigeants ne sont pas tous des garçons, et les filles ne sont pas

toutes destinées à des carrières dans la communication ou dans les RH. Il faut valoriser tôt le potentiel des filles. A titre d’exemple, Patrick Pouyanné (Total) insiste sur la performance des femmes dans des métiers techniques et à des endroits où on ne les attend pas (plateformes pétrolières,…) Il faut encourager les femmes à oser. À postuler, à prendre la parole. Un refus n’est jamais un échec. Les entreprises ont aussi un rôle à jouer : pousser les femmes à candidater, leur faire une vraie place, pas une simple case à cocher.»

Quelles grandes évolutions observez-vous dans le monde RH et du travail ?

« L’évolution majeure, c’est l’intégration de l’intelligence artificielle dans tous les processus. L’IA, va transformer et transforme déjà les processus RH : elle permet de se délester de tâches à faible valeur ajoutée et d’améliorer l’analyse grâce au reporting. C’est un levier, pas une menace. Mais au-delà de la technologie, les attentes des collaborateurs ont changé : ils cherchent un équilibre de vie, une qualité de vie au travail, un sens à leur engagement. C’est une transformation de fond. Les RH doivent être à la fois garants de la performance et de l’épanouissement des salariés. L’humain reste la clé.»

Quel message aimeriez-vous adresser aux femmes qui souhaitent évoluer ou entreprendre ?

« Osez, et travaillez dur ! La valeur travail est essentielle. C’est parfois plus difficile pour les femmes à cause de la charge mentale. Elles doivent faire deux fois plus pour être reconnues. Mais le travail finit toujours par payer. Il faut être curieuse, courageuse, proactive. Ne pas attendre qu’on vienne vous chercher : proposez, argumentez, provoquez votre chance. On peut s’épanouir dans son métier, être heureuse dans ce que l’on fait, et faire évoluer les choses à son niveau. »

Brandreport • Groupe Compétences et Développement

Accompagner toutes les réussites

Révéler les talents et développer le potentiel des jeunes – Contribuer à leur épanouissement personnel et professionnel. C’est la mission des 14 grandes écoles et centres de formation du groupe Compétences et Développement.

Dans ses 14 grandes écoles et centres de formation répartis sur 34 campus en France et proposant plus de 80 formations, le groupe Compétences et Développement mise à la fois sur la diversité des profils et sur une pédagogie de l’encouragement et de l’accompagnement. Objectif : former des professionnels compétents, confiants et ouverts sur le monde, afin de faire émerger une nouvelle génération de leaders, femmes et hommes, capables de construire le monde de demain. Les formations proposées sont variées et couvrent de nombreux domaines allant du management responsable en passant par l’ingénierie informatique, l’architecture intérieure, le commerce et marketing, jusqu’aux sciences politiques.

Reconnaître que l’excellence est plurielle

Dans un système éducatif où l’excellence se résume encore trop souvent à l’obtention de bons résultats scolaires, il est temps de changer de regard. La confiance en soi, la créativité, le sens du collectif, la résilience… sont tout aussi déterminants pour réussir et s’accomplir. Le groupe Compétences et Développement en est convaincu : l’excellence est plurielle et ne se limite pas aux seuls résultats académiques.

Accueillir une diversité de talents

Plus de 15 000 apprenants, du Bac au Bac+5, sont accueillis chaque année dans

nos écoles et centres de formation, selon des critères qui vont au-delà du scolaire : potentiel, valeurs, motivation, parcours de vie. Ce choix ouvre la porte à des talents variés, notamment à des jeunes qui excellent dans le sport ou l’art.

Proposer une pédagogie de l’encouragement et de l’accompagnement

Nos formations placent la confiance en soi, la créativité et l’ouverture d’esprit au cœur des apprentissages. Elles reposent sur :

– La professionnalisation et l’employabilité

– Des parcours variés et sur mesure

– Un encouragement à la mobilité internationale et à la pratique des langues étrangères

– L’enseignement des compétences comportementales : le savoir-être

– Une pédagogie qui propose de vivre des expériences et des aventures

– Des intervenants « rôles modèles », capables de transmettre des compétences mais également des expériences de vie

– Un accès à l’art et à la culture sur tous nos campus

Concevoir des campus modernes et inspirants

Connectés, interactifs et multidisciplinaires, nos campus favorisent la collaboration et l’innovation : incubateurs, learning labs, espaces de coworking, salles hybrides… tout est pensé pour apprendre autrement.

Favoriser l’inclusion comme moteur de performance

Accessibilité pour plus de 700 apprenants en situation de handicap ou bénéficiant d’un accompagnement spécifique, mixité, diversité des parcours : l’inclusion n’est pas un slogan mais une réalité. Elle prépare nos diplômés à s’épanouir dans un monde globalisé.

Renforcer le lien formation-emploi grâce à l’apprentissage

Chaque année, plus de 12 000 contrats d’alternance sont conclus avec nos entreprises partenaires. Celles-ci recrutent des profils compétents, opérationnels et porteurs d’un solide bagage humain et culturel.

Agir ensemble pour l’avenir

Le groupe Compétences et Développement s’engage à offrir à chaque jeune une formation alignée avec ses aspirations et un accès à l’emploi.

Texte Thomas Legrain, Directeur général du groupe Compétences et Développement

Jeunes : vous cherchez encore la formation qui vous correspond ? Nous vous aidons à construire votre avenir.

Entreprises : vous recherchez un alternant motivé et opérationnel ? Nos étudiants sont prêts à accompagner vos projets. Contactez-nous dès aujourd’hui en indiquant vos coordonnées : nous vous rappellerons sous 24h. contact@competencesdeveloppement.fr

01 56 79 27 27

Julia, étudiante à l’ILERI, pianiste et sportive de haut niveau en tennis.
L’artiste TANALA et son œuvre
« La Femme », sur le campus de Nantes.

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