Focus IT & Digital

Septembre ’25

Christoph Aeschlimann

Allier innovation et IA tout en assurant la cybersécurité pour tous.

Yannick Bazin

IA en Suisse : entre enthousiasme et défis

L’intelligence artificielle s’installe rapidement dans le paysage économique suisse. Selon LinkedIn, 82 % des travailleurs utilisent déjà l’IA dans leur quotidien professionnel ; une étude EY monte même à 86 %. Ce taux place la Suisse dans le peloton de tête mondial… mais avec une maturité encore inégale. Deloitte rappelle qu’à peine un tiers des entreprises se disent prêtes à intégrer l’IA à grande échelle, contre 45 % aux États-Unis. L’enthousiasme est là, mais la structuration reste en chemin.

déployer l’IA sans cadre clair représente un risque stratégique. Les entreprises qui privilégient l’hébergement local, la transparence des algorithmes et le respect strict des données personnelles gagnent en crédibilité. Ce positionnement est particulièrement valorisé dans les secteurs régulés comme la finance, la santé ou l’administration publique.

Des usages à fort ROI

De l’expérimentation au déploiement

Après deux ans de projets pilotes – chatbots internes, automatisation documentaire, prévisions logistiques – 2025 marque une bascule vers des initiatives à plus fort impact. Les fournisseurs IT romands anticipent une accélération nette, tout en constatant un écart persistant entre les ambitions stratégiques affichées par les directions et la capacité réelle des équipes à livrer. La phase d’industrialisation demande de repenser les processus, les outils et la culture d’entreprise.

Un enjeu humain et de compétences

Le facteur humain demeure déterminant. Les profils spécialisés sont rares et très demandés, ce qui freine la montée en puissance. Gartner souligne que certains CEO doutent encore des compétences IA de leurs équipes dirigeantes. Parallèlement, près d’un salarié sur deux redoute un impact négatif de l’IA sur son emploi. Former, rassurer et impliquer sont les clés : pédagogie sur les gains de productivité, accompagnement au changement et déploiement progressif des usages.

Gouvernance et confiance

Dans un contexte de cybermenaces croissantes,

Automatisation des flux documentaires, support client augmenté, optimisation logistique, marketing prédictif, détection proactive des fraudes : les applications à forte valeur ajoutée se multiplient. Elles sont désormais accessibles aux PME comme aux grands groupes, à condition d’investir dans une intégration maîtrisée et un suivi précis des bénéfices.

Une année décisive !

2025 apparaît comme une année charnière. Pour rester dans la course internationale, la Suisse doit transformer son adoption rapide en véritable maturité opérationnelle. Vision stratégique, socle technique fiable et mobilisation des collaborateurs : un triptyque incontournable pour faire de l’IA un moteur durable de compétitivité.

L’intelligence artificielle sera (entre autres !) au cœur des débats lors des Swiss IT Forum(s) à Genève les 1er et 2 octobre. Plus de 100 conférences offriront une vision transversale de son utilisation en entreprise, avec des retours d’expérience concrets et des éclairages stratégiques pour dirigeants et responsables informatiques.

Texte Yannick Bazin, CEO Swiss IT Forum(s)

Contenu. 08 Interview: Christoph Aeschlimann 10 Camptocamp 14 Cybersécurité

Focus IT & Digital

Cheffes de projet

Claire Haubensack & Nora Bruno

Responsable national

Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie

Alix Senault

Responsable graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes Alix Senault, SMA

Image de couverture màd

Canal de distribution

Bilan

Impression

Stämpfli Publications SA

Smart Media Agency SA

Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Bonne lecture !

Claire Haubensack & Nora Bruno Cheffes de projet

OpenFuture vous accompagne à chaque étape de l’implémentation d’Odoo

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Software Service & Innovation, au cœur du développement IT

C’est en Suisse, à Genève, en 2019, que la société Software Service & Innovation (SSI) a fait ses débuts dans le développement de projets informatiques à travers toute l’Europe. Avec un savoir-faire unique et une performance sans limites, SSI propose le développement clé en main de produits sur mesure : solutions entreprises (paiements, bancaires, etc..), applications ou sites web.

Serge Haller Directeur et cofondateur, SSI

Dès ses débuts en 2019, la jeune société a flairé les capacités illimitées de l’intelligence artificielle et du Machine Learning (ML). Identifiant ces nouvelles technologies comme des atouts incontournables, SSI a alors participé au développement d’un produit avec la start-up Ketl à Genève. Les champs d’application du développement de l’IA sont très variés, allant des télécoms à l’automobile, en passant par la fintech. « Nos développeurs utilisent les technologies de pointe les plus récentes pour offrir à nos clients des solutions adaptées à leurs besoins », explique Serge Haller, directeur et cofondateur de l’entreprise.

Brandreport • ABASOFT SA

Un accompagnement de bout en bout et une structure Agile

« Nous mettons à disposition une équipe selon les besoins des clients. Dernièrement, nous avons travaillé sur un projet pour un client à Dubai qui souhaitait une solution de réservation de jets privés worldwide. Nous avons mobilisé une équipe de 4 développeurs, 2 ingénieurs qualité, un business analyste et un project manager.», explique Serge Haller.

Une expertise IA et fintech

SSI coopère avec la start-up Ketl sur une solution IA de gestion documentaire intelligente, capable de classer, générer et extraire automatiquement des métadonnées. SSI met également à disposition une équipe de développeurs pour le pôle digital de la société Emil Frey Digital, filiale responsable de la digitalisation chez Emil Frey Group dans le cadre de différents projets « Nous avons développé des solutions industrielles à haut débit, capables de gérer des millions de SMS par jour. Cela nécessite des applications robustes pour absorber le flux et automatiser le service client. Nous accompagnons nos clients dans le secteur du paiement en ligne, la fintech,

le e-commerce… avec des solutions personnalisées, durables et scalables », détaille Serge Haller.

Lviv, un choix stratégique

Avec son pôle de développement basé à Lviv, ville d’un million d’habitants et de près de 40 000 développeurs IT, SSI mise sur un écosystème dynamique et réactif. « Les développeurs sont très compétents, avec une culture européenne forte et une grande émulation autour de l’IT. C’est un environnement d’excellence, et le choix de l’Ukraine s’est imposé naturellement. Si toutefois nos clients préfèrent une coopération avec des ingénieurs sur site, nous avons établi un partenariat avec la société Socraft à Lausanne qui propose des ressources en local », conclut M. Haller.

Plus d’informations sur soft-innovation.ch serge.haller@soft-innovation.ch

L’IA demain, l’optimisation aujourd’hui

L’Intelligence Artificielle (IA) est au cœur de toutes les attentions dans le monde des affaires. Salons, conférences et articles annoncent des gains spectaculaires. Pourtant, une vérité fondamentale est souvent oubliée : sans processus internes bien structurés et données centralisées, même la meilleure IA ne pourra délivrer des résultats fiables.

Kesigan Thavarajasingam Fondateur et Directeur, ABASOFT SA

En Suisse, le constat est clair. Si 70 % des PME déclarent avoir inscrit la numérisation dans leur stratégie, moins de 30 % ont adopté une application de gestion d’entreprise (ERP) pour centraliser leurs opérations. Dans de nombreuses entreprises, les fonctions clés comme la comptabilité, les ressources humaines, la gestion des devis ou le suivi des projets sont réparties sur plusieurs logiciels. Ce cloisonnement engendre doublons, erreurs, pertes de temps, surcharge pour les équipes et coûts supplémentaires liés aux multiples abonnements.

ABASOFT SA, entreprise informatique fribourgeoise, accompagne les entreprises et les collectivités dans leur transformation numérique, avec une approche de proximité et une compréhension des réalités du terrain. Experte en informatique, l’entreprise comprend que chaque organisation a ses contraintes, ses habitudes et ses objectifs spécifiques. Son rôle est d’écouter, d’analyser et de mettre en place des solutions sur mesure qui simplifient le quotidien, réduisent les erreurs et renforcent la collaboration.

ABASOFT SA répond à tous les besoins informatiques de ses clients : audit des systèmes existants, mise en place d’applications de gestion d’entreprise, développement de sites web et d’applications sur mesure, ainsi que la fourniture de matériel informatique et d’impression. Grâce à cette approche globale, le nombre d’applications utilisées diminue et les données sont centralisées, offrant ainsi une vision plus claire et plus complète de l’activité. Cette simplification améliore également la résilience des entreprises. Les nouvelles recrues deviennent rapidement opérationnelles, et le

savoir-faire ne se perd pas avec les départs. Chaque projet est conçu pour être performant, durable et rentable, car la technologie doit avant tout stimuler la croissance sans alourdir les budgets.

L’IA promet des avancées majeures. Pour en tirer pleinement parti, il faut d’abord préparer le terrain. La transformation numérique n’est pas une course effrénée à la technologie la plus récente. C’est un chemin à suivre, et celui-ci commence par la maîtrise des processus internes.

ABASOFT SA

Route de Billens 14, 1680 Romont +41 78 964 41 45 www.abasoft.ch

Piloter votre production avec précision et agilité avec Seganto

Dans un environnement de production flexible, les managers sont confrontés à de multiples défis : imprévus fréquents, variations de demande, changements de séries, ressources limitées. Les outils traditionnels (tableurs, planification manuelle, ERP) deviennent vite inefficaces : temps perdu, retards, manque de vision et coûts cachés dus aux réorganisations…

Vincent Berger

COO & Head of Business Unit Digitization

Spécialement conçu pour la fabrication flexible, Seganto permet de mieux maîtriser la production grâce à une planification intelligente permettant de tester différents scénarios, d’optimiser les charges ateliers et d’ajuster les priorités en temps réel

Il fournit aux opérateurs un module d’exécution intuitif : transmission claire des instructions, suivi instantané de l’avancement des ordres via une interface atelier tablette. Les informations importantes (avancement, aléas, qualité) récoltées sur le terrain, mettent à jour le planning et génèrent des indicateurs d’efficience.

Conçue pour s’intégrer à votre environnement IT, la solution se déploie sans perturbation ni changements majeurs du système existant.

Une solution modulaire développée en Suisse :

– La Planification et l’Ordonnancement : de la planification globale à l’ordonnancement fin, affectation des tâches, optimisation de la charge, reprogrammation rapide, tests de scénarios.

– La Transmission & Collecte des données : en temps réel, aux opérateurs : instructions opérationnelles, prise de photos, saisie des écarts, calcul automatique des indicateurs TRS/OEE, événements et traçabilité.

Seganto peut être déployé en moins de deux semaines, par une méthodologie simple : avec un import des ordres via fichiers plats (CSV, Excel). Vos collaborateurs sont accompagnés et formés par les experts Seganto dès le démarrage pour une prise en main rapide et efficace.

La digitalisation de votre production est progressive avec possibilité de commencer avec le module de planification, puis d’évoluer vers l’intégration via API avec l’ERP et le module Exécution. Son architecture à Plugin permet d’étendre les fonctionnalités pour couvrir les besoins qui vous sont propres. Un outil sur-mesure pour répondre au besoin de toutes les structures.

Plus d’informations sur vincent.berger@seganto.com +41 (0)24 510 42 06 www.seganto.com

Formez. Innovez. Réussissez.

Et si on arrêtait de faire semblant ?

Frédéric Dupuis

Lead Offering ERP & CRM fdupuis@onesolutions.ch

OneSolutions : le partenaire des PME romandes pour une transformation digitale sur mesure

Dans un contexte de forte pression concurrentielle, les PME de Suisse romande sont plus que jamais en quête de solutions digitales à la hauteur de leurs ambitions. Pourtant, nombre d’entre elles se heurtent à des technologies rigides, des projets mal cadrés ou des intégrateurs déconnectés de leurs réalités opérationnelles.

OneSolutions entend répondre à cette problématique avec une approche résolument différente. « Nous proposons une autre voie : celle d’un accompagnement local, stratégique et pragmatique, centré sur les enjeux concrets de chaque entreprise », explique Frédéric Dupuis, Consulting Lead ERP & CRM chez OneSolutions.

« Comprendre avant d’agir »

L’une des forces majeures de OneSolutions réside dans sa capacité à comprendre en profondeur les défis métiers avant de recommander la moindre solution. « Qu’il s’agisse de projets ERP, CRM ou de gestion documentaire, notre méthode est claire : nous partons toujours des objectifs de l’entreprise pour bâtir une réponse sur mesure, durable et mesurable », précise Frédéric Dupuis.

Cette approche s’appuie sur une connaissance pointue des principales solutions du marché, telles que NetSuite, Sage X3, Odoo, Infoniqa,

Une indépendance technologique au service de la pertinence

Autre particularité notable : OneSolutions n’est pas éditeur. Ce positionnement permet à l’équipe de recommander uniquement les outils les plus adaptés à chaque client, selon ses objectifs, son budget et sa structure organisationnelle. « Nous intégrons et orchestrons différentes technologies en tenant compte de l’environnement de chaque entreprise. Nous veillons tout particulièrement à l’ergonomie des solutions, à la fluidité des processus et à la réduction de la complexité globale », souligne Frédéric Dupuis. Une manière de garantir que la technologie reste toujours au service des utilisateurs, et non l’inverse.

Nous combinons expérience terrain et maîtrise des projets complexes, avec un haut niveau d’exigence.

– Frédéric Dupuis

Lead Offering ERP & CRM

Un acteur romand pleinement engagé

Installé en Suisse romande, OneSolutions accompagne aujourd’hui plusieurs centaines de PME régionales. « Nous combinons expérience terrain et maîtrise des projets complexes, avec un haut niveau d’exigence. L’objectif : permettre à chaque entreprise de reprendre pleinement le contrôle de ses outils et de ses processus métiers. » précise Frédéric Dupuis.

Cette proximité géographique et humaine renforce l’impact de l’accompagnement proposé. Chaque client bénéficie d’une relation suivie, d’un accompagnement expert, et d’une grande capacité d’adaptation face aux enjeux du quotidien.

Transformer les intentions en leviers de performance À celles et ceux qui se questionnent sur l’avenir de leur système d’information, Frédéric Dupuis adresse un message clair : « Vos systèmes ne devraient jamais freiner votre élan. Si vous sentez des limites dans votre ERP, votre CRM ou vos processus documentaires, il est temps de passer à des solutions connectées, intégrées, et orientées résultats. OneSolutions est prêt à transformer ces réflexions en leviers de performance. »

OneSolutions SA

Route de Pra de Plan 18

1618 Châtel-St-Denis, Suisse

Prenez rendez-vous avec nous : fdupuis@onesolutions.ch +41 21 948 29 77 onesolutions.io

Salesforce, M-Files ou Zeendoc..., que les équipes OneSolutions savent mobiliser avec discernement.

Une transformation digitale enfin concrète, utile et sur mesure avec OneSolutions.

Transformation digitale : faire du numérique un levier stratégique de performance durable

Alors que le numérique redéfinit les modes de fonctionnement des entreprises, les PME suisses font face à un impératif : se transformer pour rester compétitives. Cybersécurité, intelligence artificielle, cloud hybride, Modern Workplace… Les technologies sont là, mais leur vraie valeur réside dans leur intégration intelligente, humaine, maîtrisée et sécurisée.

Ce modèle intégré permet aux PME de piloter leur transformation numérique avec cohérence, fluidité et efficacité, quels que soient leurs besoins technologiques, dans une logique de performance et de confiance sur le long terme.

Faites du digital un moteur durable de croissance

Transformer la technologie en levier stratégique de croissance

Dans un environnement en constante mutation, la technologie ne peut plus être considérée comme un simple outil de support. Elle devient un vecteur de création de valeur à part entière. Pour les PME, cela signifie investir dans des solutions numériques qui ne se contentent pas de suivre les évolutions du marché, mais qui les anticipent et les traduisent en opportunités concrètes : gain de productivité, meilleure réactivité, qualité de service renforcée.

Dina s’inscrit dans cette dynamique en intégrant des technologies innovantes au sein d’une approche globale, premium et sur mesure. L’objectif : faire de l’IT un accélérateur stratégique, parfaitement aligné avec les ambitions de croissance et les réalités opérationnelles de chaque entreprise.

et efficaces, infrastructures robustes, support réactif, formation adaptée… Les équipes de Dina placent la simplicité et l’efficacité au cœur de leur démarche.

Cette proximité de terrain fait toute la différence, en particulier pour les PME qui doivent conjuguer ambition de modernisation et contraintes opérationnelles.

Une expertise globale pour un accompagnement à 360° Pour répondre à l’ensemble des enjeux numériques, Dina s’appuie sur une offre structurée autour de quatre pôles d’excellence :

– Dina Consulting : définition de stratégies IT, gouvernance, pilotage de projets

Un partenaire de confiance depuis plus de 50 ans Chez Dina, nous sommes convaincus que la technologie est bien plus qu’un outil : c’est un levier d’efficacité, de croissance et de différenciation. Notre engagement ? Être le partenaire stratégique des entreprises, les accompagner vers l’avenir et leur offrir la liberté d’innover en toute confiance.

Notre mission est de simplifier l’IT pour en faire un levier de croissance et de différenciation. Nous conjuguons excellence technologique et accompagnement humain, afin de permettre aux entreprises suisses d’innover, de se protéger et de se développer avec sérénité », déclare Nicolas Roch-Neirey, CEO et associé de Dina.

Ensemble, bâtissons l’avenir numérique de votre entreprise.

Plus d‘informations sur www.dina.ch

Faites du digital un moteur durable de croissance

Un digital plus humain pour des entreprises plus agiles

Si la technologie change vite, le facteur humain reste la clé du succès. Chez Dina, chaque projet commence par une écoute active, un diagnostic métier et une co-construction pragmatique avec chaque client.

– Dina Cloud : solutions cloud souveraines, hybrides, publiques, toutes évolutives et sécurisées

– Dina SAP : intégration de systèmes ERP intelligents, agiles et personnalisables

– Dina Security : cybersécurité proactive, audits, conformité, protection continue et formation

Chiffres clés

Année de fondation : 1971

Chiffre d’affaires : 53 M de CHF

Nombre de collaborateurs en Suisse : 205

Succursales : – Matran (FR)

– Morges (VD) – Genève (GE) – Martigny (VS)

Christoph Aeschlimann

Swisscom : Innover et se protéger face aux menaces

L’entreprise suisse Swisscom, dirigée par Christoph Aeschlimann, CEO depuis juin 2022, n’a de cesse d’innover au rythme soutenu des évolutions technologiques. L’essor de l’intelligence artificielle, le déploiement des réseaux et les enjeux de cybersécurité sont aujourd’hui des priorités stratégiques que le groupe entend développer de manière massive et continue.

Quelles sont aujourd’hui vos principales priorités en matière d’innovation technologique ?

L’évolution technologique a été fulgurante ces dernières années. Les capacités de l’intelligence artificielle sont quasiment illimitées, et il est crucial que les entreprises continuent d’innover et cela coule de source pour Swisscom : c’est le cœur de notre métier. L’IA est désormais présente dans de nombreuses fonctions : il faut donc investir en interne pour améliorer nos processus et nos services, mais aussi pour accompagner nos clients. Nous fournissons également des solutions pour les entreprises, notamment en matière de cybersécurité, qui est une de nos grandes priorités. Swisscom est aussi un acteur historique du cloud. Nous opérons aujourd’hui un cloud souverain, indépendant des pouvoirs politiques, c’est une alternative fiable et locale. Notre objectif est de garantir une maîtrise totale de l’infrastructure et sa sécurité.

Quels sont les projets stratégiques de Swisscom dans le domaine de l’intelligence artificielle ?

Nous avons étendu notre offre cloud classique avec une solution d’IA 100 % suisse à destination de nos clients professionnels. Ce cloud IA peut aussi héberger des modèles (LLM) développé avec l’aide des EPF. Nous lançons également notre propre version de GPT, un ChatGPT indépendant ainsi qu’une solution polyvalente de sécurité et mise en réseaux utilisant l’IA pour assurer la sécurité nommé beem.

L’IA devient incontournable : sans elle, il est aujourd’hui impossible d’atteindre certains niveaux de qualité et de réactivité. Par exemple, si une antenne tombe en panne, l’IA pilote en direct et permet à d’autres antennes de prendre automatiquement le relais en optimisant le signal en fonction des conditions météo. De même, dans nos services de support, l’IA nous aide à mieux accompagner nos clients et à être plus réactif, à tout moment.

Comment Swisscom veille-t-elle à intégrer l’IA de manière responsable et éthique ?

Chez Swisscom, nous tenons à utiliser les technologies de façon responsable et sécurisée. Il faut que nos clients puissent avoir confiance en une technologie sure et fiable. Pour cela, nous avons mis en place un comité d’éthique chargé de veiller à la transparence des algorithmes et au bon traitement des données.

La cybersécurité et la durabilité sont aussi des piliers essentiels : notre consommation d’énergie reste stable grâce à des équipements performants, que nous renouvelons régulièrement pour remplacer les plus énergivores.

Où en est le déploiement de la 5G en Suisse et quels en sont ses avantages ?

La 2G a disparu il y a quatre ans, et la 3G s’apprête à faire de même. La 5G est désormais largement déployée sur tout le territoire et ne présente pas de risques avérés – elle est utilisée en Suisse depuis déjà six ans, dans le cadre d’une réglementation parmi les plus strictes au monde.

La 5G permet d’ailleurs de réduire les rayonnements grâce à son efficacité : les antennes ciblées minimisent l’impact environnemental. On peut ainsi profiter d’un réseau mobile haut débit rapide et profiter pleinement de possibilité qu’il permet.

Comment accompagnez-vous les entreprises face à la recrudescence des cyberattaques ?

Nous proposons un accompagnement complet, allant du conseil à la formation, avec un service de surveillance 24h/24 et 7j/7 pour prévenir les attaques.

En mai dernier, nous avons lancé une nouvelle gamme de produits baptisée beem, combinant connectivité et cybersécurité. Cette offre 2-en-1 intègre un VPN et une sécurité renforcée, avec moins d’accessoires nécessaires pour assurer une veille constante sur les différentes menaces existantes. Nous collaborons avec des partenaires, des organismes spécialisés et des lanceurs d’alerte pour rester à jour sur les dernières méthodes d’attaque.

Quels sont les grands chantiers technologiques à horizon 2030 ?

Les deux axes majeurs sont sans aucun doute l’IA et la cybersécurité. Swisscom investit fortement dans les startups pour renforcer l’écosystème technologique suisse à l’international. Nous avons lancé « Deep Tech Nation Switzerland », une fondation dédiée au soutien de l’innovation et des technologies au cœur de la Suisse, pour promouvoir et soutenir les startups et jeunes sociétés innovantes et locales de la tech.

L’innovation passe-t-elle aussi par des partenariats externes ?

Absolument. En plus des startups, nous travaillons en étroite collaboration avec les EPF. Nous construisons un écosystème solide, avec des partenariats internationaux, notamment en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ces acteurs disposent de solides capacités de R&D.

L’IA bouleverse tout et à grande vitesse. L’une des prochaines innovations majeures pourrait être un « IA phone », une nouvelle génération d’appareils portables. Par exemple, notre dernière borne Wi-Fi offre déjà des performances exceptionnelles. Dans certains contextes, comme les hôpitaux, le réseau mobile peut même remplacer le Wi-Fi pour garantir un meilleur pilotage et une connexion partout pour tous les collaborateurs.

Comment travaillez-vous avec les pouvoirs publics pour renforcer la cybersécurité à l’échelle nationale et européenne ?

Nous collaborons activement avec des partenaires comme Microsoft ou Google, mais aussi avec la Confédération suisse. Ces échanges sont indispensables pour anticiper les menaces et renforcer nos défenses collectives.

Comment restez-vous en veille sur les grandes tendances technologiques ?

La veille technologique est indispensable. Elle passe par la lecture de la presse spécialisée, la participation à des salons et conférences, et les échanges avec des cabinets de conseil, des experts en capital-risque ou private equity.

Je discute aussi régulièrement avec d’autres CEO et acteurs influents. Il est essentiel de garder les yeux et les oreilles ouverts. Aujourd’hui plus que jamais, il faut savoir faire le tri entre bruit et information réelle. Multiplier les points de vue permet de construire une vision stratégique solide et à long terme.

Interview Alix Senault Image màd

Automatiser

Pendant des années, la comptabilité s’est organisée autour de piles de factures papier, de fichiers Excel et d’échanges d’e-mails. Un mode de fonctionnement qui présente trois limites majeures : une perte de temps considérable, un risque accru d’erreurs, et un manque de traçabilité. Or, le temps passé à saisir, vérifier et rechercher n’apporte aucune valeur ajoutée. Il détourne les équipes de missions à plus fort impact, comme le suivi de la rentabilité ou l’accompagnement des clients.

Un levier de productivité à portée de main

Les solutions actuelles permettent de transformer en profondeur la gestion comptable. Les factures sont lues et intégrées automatiquement grâce à la reconnaissance intelligente. Les relevés bancaires se rapprochent en un clic avec les écritures. Les rappels clients s’envoient de manière autonome, avec un suivi en temps réel. Et toutes les données sont centralisées, accessibles sans passer par des fichiers dispersés.

L’impact est immédiat : plus de temps gagné, moins d’erreurs et une visibilité accrue sur la trésorerie.

Au-delà du gain de temps

L’automatisation ne se limite pas à la rapidité d’exécution. Elle apporte aussi une sécurité renforcée grâce à l’hébergement conforme aux normes locales, une meilleure fiabilité des données et une motivation accrue des équipes, libérées des tâches répétitives.

Elle transforme la comptabilité en un outil de pilotage stratégique, fournissant une information claire et instantanée, indispensable à la prise de décision.

IA et souveraineté des données

L’intelligence artificielle ajoute une nouvelle dimension à l’automatisation : reconnaissance intelligente des documents, pré-affectation comptable, analyse prédictive de trésorerie et détection d’anomalies.

L’importance d’un partenaire local

La technologie seule ne suffit pas : ce qui fait la différence, c’est son intégration dans le quotidien de l’entreprise. Global Gestion, implantée en Suisse romande depuis plus de 25 ans, a accompagné plus de 400 PME dans cette transition.

Avec une expertise sur les solutions Sage (ERP), OpenBee (dématérialisation) et l’IA souveraine avec Infomaniak, l’entreprise garantit des solutions efficaces, sécurisées et adaptées aux réalités du marché local.

Automatiser sa comptabilité, ce n’est pas seulement gagner du temps : c’est transformer une contrainte en un outil stratégique de performance.

L’impact est immédiat : plus de temps gagné, moins d’erreurs et une visibilité accrue sur la trésorerie.

Mais toutes les IA ne se valent pas. Certaines exploitent les données des utilisateurs pour d’autres usages. Dans ce contexte, Global Gestion a fait le choix stratégique de s’appuyer sur Infomaniak, un acteur suisse reconnu, garantissant un hébergement des données en Suisse, de manière sécurisée, chiffrées et utilisées uniquement pour le service fourni.

Ce positionnement permet d’offrir des solutions d’IA puissantes tout en respectant la confidentialité et la propriété des données.

Avec plus de 25 ans d’expérience et un ancrage fort en Suisse romande, Global Gestion s’impose comme un partenaire de confiance pour accompagner les PME dans ce tournant décisif.

Global Gestion

Route de Collex 22 D 1294 Genthod, Suisse

+41 58 332 23 70

commercial@global-gestion.com

Nicolas Lambert Directeur de Global Gestion

Piles de factures papier, saisie manuelle... Pour de nombreuses PME en Suisse romande, la gestion comptable reste une course contre la montre...

Boissons Kouski fait pétiller sa gestion avec le logiciel Odoo, grâce à l’expertise de Camptocamp

Clémentine & Marie Pfyffer

Co-directrices, Boissons Kouski

Pour faire grandir une entreprise et assurer sa pérennité, il faut du temps, des compétences… et surtout les bons outils. Un ERP fiable et intuitif est devenu indispensable pour répondre aux besoins toujours plus spécifiques des PME suisses. C’est la voie qu’a choisie la société valaisanne Boissons Kouski, spécialiste de la distribution de boissons dans tout le pays. Pour structurer, piloter et centraliser l’ensemble de sa gestion, elle a opté pour la solution d’ERP Odoo spécifiquement adapté aux besoins de l’entreprise Boissons Kouski.

Boissons Kouski, une entreprise familiale en pleine transformation

Entreprise familiale fondée en 1947 par Florine et Otto Pfyffer, Boissons Kouski s’est d’abord spécialisée dans la production artisanale de limonades et de cidres. Le nom « Boissons Kouski » apparaît en 1968, et dès 1979, l’entreprise se consacre entièrement à la distribution de boissons.

Aujourd’hui, la troisième génération est aux commandes. Marie et Clémentine Pfyffer, co-directrices de Boissons Kouski, poursuivent le développement de l’entreprise avec une

202507_bilan_ad.pdf 1 06.08.2025 11:06 AM

ANNONCE

Un ERP ne suffit pas. Il faut le bon partenaire.

volonté affirmée de modernisation. « Nous livrons des boissons dans tout le Valais, que ce soit pour les cafés-restaurants, les particuliers ou les événements », explique Clémentine Pfyffer. « Nous avons décidé de changer d’ERP pour réunir tous nos outils dans un seul système, plus cohérent et plus performant. »

Des besoins spécifiques, une réponse sur-mesure

La gestion des contenants consignés, l’un des aspects les plus sensibles de leur activité, a été un facteur clé dans le choix du partenaire technologique. « Cela peut sembler simple sur le papier, mais en réalité, c’est une problématique technique complexe, peu maîtrisée par les prestataires traditionnels », souligne Marie Pfyffer. « Camptocamp nous a immédiatement convaincues par son expertise métier et sa compréhension fine de nos enjeux en nous proposant une solution de gestion opérationnelle du logiciel Odoo.»

Le lancement du projet a été un moment décisif : « Ils ont su nous rassurer et répondre à toutes nos interrogations », se souvient Clémentine Pfyffer. Malgré quelques appréhensions liées à un précédent changement d’ERP il y a dix ans, les dirigeantes ont rapidement été confortées dans leur choix. « C’était un investissement important pour nous, tant sur le plan financier qu’humain, cela nous demandait beaucoup d’énergie pour le déployer. Mais très vite, la collaboration avec Camptocamp s’est révélée fluide et efficace. Nous avons eu la chance d’avoir une personne de contact très réactive, ce qui a énormément facilité la mise en place. » souligne Clémentine.

Chez Camptocamp, nous accompagnons les entreprises dynamiques avec des solutions Odoo sur mesure, évolutives et pensées pour durer. Découvrez comment nous accompagnons votre croissance : camptocamp.com/odoo

Des gains concrets à tous les niveaux

Cette nouvelle solution ERP a permis une véritable montée en puissance de l’entreprise, notamment dans la gestion quotidienne. « L’accès à l’information est grandement facilité. Tout le monde y gagne en temps et en clarté », précise Marie Pfyffer. « Nos commerciaux, par exemple, disposent désormais de tablettes qui leur donnent accès aux stocks en temps réel. Ils peuvent ainsi proposer des alternatives en cas de rupture, ce qui renforce notre réactivité et améliore la satisfaction client.»

Au-delà de l’efficacité opérationnelle, cette transformation numérique témoigne d’un esprit d’innovation et d’adaptabilité. « Cela prouve que notre entreprise est dynamique et capable d’évoluer pour répondre aux nouveaux défis », ajoute Clémentine.

Un chantier digital qui se poursuit

La première phase du projet – la digitalisation du secrétariat et de l’administration – étant achevée, l’entreprise entame désormais une seconde étape. « Nous lançons la digitalisation des tournées de nos chauffeurs. Cette partie est essentielle pour optimiser les livraisons et améliorer la fluidité sur le terrain », explique Clémentine Pfyffer.

Parallèlement, un plan de réduction du papier a été mis en place. « Grâce à la digitalisation, nous pouvons aller vers une gestion plus durable. Aujourd’hui, il est devenu indispensable pour une entreprise de pouvoir communiquer sur Internet, via un site, et de répondre à une demande d’instantanéité avec des outils adaptés », conclut Marie Pfyffer.

Texte SMA

IA générative, une approche raisonnable !

Comme beaucoup, vous vous demandez comment en tirer parti dans votre organisation ? Pour vous répondre, commençons par lister les quelques erreurs à éviter dans cette démarche… Tout d’abord, ne tombez pas dans le piège du FOMO ! Ensuite, ne faites pas un POC mais visez un vrai besoin. Enfin, ne fixez pas vos objectifs en fonction de ce que claironne la propagande. Voyons tout cela en détail ensemble…

Un vrai besoin ou juste du FOMO ?

Une étude réalisée par IBM (début 2025) auprès d’environ 2000 PDG montre que plus d’un patron sur deux met en place un projet IA par crainte de manquer quelque chose. C’est typiquement le syndrome FOMO ou Le « Fear of missing out »... On peut traduire cela par « la peur de manquer quelque chose ». C’est ce FOMO qui pousse les dirigeants à investir dans certaines techniques sans même avoir une idée de sa réelle valeur ajoutée. Et c’est particulièrement vrai depuis que la ferveur en matière d’IA générative fait rage partout et tout le temps. Difficile d’y échapper, difficile de ne pas être influencé par cette ambiance autour de cette tendance.

Il est incontestable que, depuis que l’IA générative a fait irruption dans notre horizon, elle l’occupe de manière massive ! Elle a rapidement attiré l’attention du public pour sa capacité à générer des réponses cohérentes (souvent mais pas toujours) et contextuellement (relativement) pertinentes à une large gamme de questions et de requêtes. Ces LLMs pouvaient engager des conversations, répondre à des questions, générer du texte, et même écrire des articles, des histoires et des poèmes. Source :

Mais la réalité est rugueuse : suivre la tendance « vite fait mal fait » parce qu’il est rassurant de « faire comme tous les autres », c’est tomber dans le piège du FOMO. Évitez cela.

Un taux d’échec important pour les POC Le « vite fait mal fait » n’a jamais été une tactique gagnante en informatique où le taux d’échec des projets techniques a toujours été très (trop) élevé (la plupart des projets informatiques aboutissent à un échec : 75 % des projets ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs). Ce n’est évidemment pas différent en matière d’IA. Mettre en place un POC (proof of concept) sans y avoir bien réfléchi en amont n’aboutit qu’à du temps perdu et de l’argent gâché. Et les chiffres sont là pour le rappeler : selon S&P Global (source), 42 % des entreprises abandonnent désormais leurs projets d’IA générative avant la production (17 % l’année dernière). Le taux d’échec explose au fur et à mesure que la tendance continue de faire des ravages. Et la raison est limpide : on tente d’intégrer l’IA dans des systèmes de plus en plus complexes sans comprendre comment cela marche vraiment. Avec une démarche aussi nébuleuse, pas étonnant que 46 % des organisations interrogées n’aient vu aucun impact business en dépit de leurs investissements… Mettre en place un POC sur l’IA pour montrer « qu’on est dans le coup » est le second piège à éviter.

Plus vite ou plus lentement ? Avec l’essor d’outils d’IA tels que ChatGPT, il est désormais possible de décrire un programme en langage naturel (français par exemple) et de demander au modèle d’IA de le traduire en code fonctionnel sans jamais comprendre comment le code fonctionne. Andrej Karpathy, ancien chercheur d’OpenAI, a donné un nom à cette pratique, le « vibe coding », qui gagne du terrain dans les milieux techniques. Une part importante des sommes investies dans l’IA générative a été consacrée à l’aide au codage. Lorsque les médias soulignent les avantages supposés de l’IA générative, ils soulignent systématiquement son rôle de complétion automatique pour le codage. Cependant, plusieurs études récentes remettent en cause cet avantage supposé. Tout d’abord, les LLMs ne produisent pas toujours des résultats fiables. Quand ils sont interrogés sur des problèmes en dehors de leur « zone de confort » (c’est à dire en dehors de leurs données d’entraînement), ils ont tendance à répondre n’importe quoi. Le code généré aura l’air « plausible » mais ne sera pas opérationnel pour autant car même sur le plan de la syntaxe il pourra comporter des erreurs. Ensuite, il s’avère que « gagner du temps » en codant à l’aide des LLMs peut se révéler illusoire. Dans une étude sérieuse (METR), les développeurs interrogés estimaient qu’ils allaient gagner 20 à 25 % du temps passé à coder. Mais les résultats chiffrés de cette étude racontent une autre histoire et aboutissent à une conclusion plutôt décevante : les outils d’IA actuels ralentissent en réalité le temps d’exécution des tâches de 19 %.

Savoir raison garder

Ces éléments doivent nous permettre de garder la tête froide vis-à-vis de la tendance submergeante que nous subissons depuis presque trois ans. L’IA générative est une avancée technique intéressante mais elle ne va pas « sauver le monde » ni finir par être « tout pour tout le monde ».

Alors, comment procéder ?

D’abord et avant tout, partez d’un vrai besoin. Il ne faut pas « avoir une solution à la recherche d’un problème à résoudre » mais bien faire l’inverse : commencer par identifier un vrai problème à résoudre et voir si l’IA pourrait être cette solution… C’est la base d’une approche raisonnée qui garantit l’efficacité au détriment d’une gloriole qui ne dure pas et coûte cher. Ensuite, il ne faut pas être puriste (ou même dogmatique) en imaginant une solution basée sur les systèmes d’IA les plus récents et les plus spectaculaires qui va résoudre tout, en une seule fois, de façon miraculeuse. Désormais, nous avons assez de recul pour savoir que la performance de ces systèmes basés sur l’IA repose principalement sur la qualité des données d’entraînement. Et, en plus de la qualité, il faut aussi du volume ! Si vous n’avez pas de lots de données qui soient significatifs de votre domaine, volumineux et qui soient bien préparés (triés pour éviter ou, au moins, minimiser les biais), vous aurez la tentation de vous en remettre à des systèmes qui auront été entraînés sur des données « étrangères » et, dans ce cas, ne soyez pas surpris si les résultats sont (très) en dessous de vos attentes et des promesses du fournisseur.

Un projet IA qui soit justifié et qui donne des résultats ne peut pas être lancé à la légère. Il faut procéder de manière raisonnée en gardant en tête l’adéquation du problème sélectionné et la nécessité d’avoir à disposition des données d’entraînement nécessaires et en quantité suffisante. Les bonnes pratiques qui régissent la préparation, le cadrage et le pilotage d’un projet s’appliquent.

Plus d’informations sur www.redsen.com

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Les PME, cibles privilégiées des cybercriminels ?

Entretien avec Luc Porchon, CISO de Globaz

Face à la recrudescence des cyberattaques en Suisse, les PME se retrouvent souvent désemparées. Entre un langage trop technique, des offres standardisées peu lisibles et un manque de ressources en interne, elles peinent à cerner les véritables risques et à définir des priorités. Notre Chief Information Security Officer vous éclaire sur les premiers pas à réaliser.

Selon vous, quelle est la première chose qu’une PME devrait comprendre à propos de la cybersécurité aujourd’hui ?

Il faut se rendre compte qu’aucune PME n’est à l’abri. En 2024, les cyberattaques en Suisse ont drastiquement augmenté. Et les petites entreprises sont en première ligne. Récemment, une société de 120 personnes en romandie a subi une attaque par ransomware qui a paralysé sa production pendant plusieurs semaines. Cette menace grandissante appelle à une stratégie proactive : Attendre, c’est s’exposer. Il faut agir avant d’être visé! Cela passe par la sensibilisation, l’investissement, et une collaboration renforcée avec les autorités.

En quoi les besoins d’une PME diffèrent-ils de ceux d’une grande entreprise en matière de cybersécurité ?

Le type de menaces peut être similaire, une PME pouvant servir de point d’accès vers un grand groupe.

Les différences se situent surtout dans les moyens. Une PME a des budgets plus restreints, peu ou pas de personnel formé, et une infrastructure souvent plus simple –ce qui peut faciliter certains aspects, mais expose aussi à des vulnérabilités critiques, comme le phishing ou les ransomwares. Elle est donc plus dépendante de partenaires externes ou de services managés pour se protéger efficacement. À l’inverse, les grandes entreprises disposent généralement de ressources internes spécialisées, capables de faire face à des attaques plus sophistiquées (DDoS, APT) et de répondre aux exigences de conformité plus strictes.

Dans le choix d’un prestataire IT, à quoi une PME doit-elle faire attention ?

C’est une décision stratégique. Il faut d’abord s’assurer de l’expertise du prestataire dans le domaine de la cybersécurité. La réputation, la clarté des services proposés, mais aussi la proximité géographique jouent un rôle.

«Le choix d’un prestataire est une décision stratégique. Il est essentiel de s’assurer de son expérience dans le domaine de la cybersécurité et de sa propre posture de sécurité.»

Luc Porchon, CISO de GLOBAZ

J’encourage les entreprises à s’appuyer sur des services en ligne comme SecurityScorecard, qui permettent d’évaluer objectivement la posture de sécurité d’un fournisseur et ainsi d’éviter les mauvaises surprises.

Le support est un autre point essentiel : un prestataire capable d’intervenir rapidement, avec un support 24/7, fera toute la différence en cas d’incident.

Quelles sont les 3 mesures de base qu’une PME devrait absolument mettre en œuvre ?

1. Mettre en place les fondamentaux techniques : antivirus, pare-feu, sauvegardes régulières, mais aussi formation des équipes.

2. Évaluer les prestataires externes avec des outils comme SecurityScorecard pour limiter les risques tiers.

3. Se conformer aux réglementations en vigueur : LPD, NIS2, DORA, PCI-DSS, etc, avec des règles claires de gestion des accès et des données.

Que penser des plateformes “tout-enun” souvent proposées aux PME ?

Elles sont simples à déployer, plus abordables et regroupent plusieurs briques dans un seul environnement, ce qui réduit les risques d’incompatibilité. Mais elles ont leurs limites. Moins flexibles, parfois

moins puissantes, elles peuvent créer une dépendance à un seul fournisseur. Il est donc essentiel d’évaluer ces solutions à la lumière de ses besoins, de ses priorités et de ses marges d’évolution. Faire appel à un expert pour choisir peut s’avérer très utile.

Un dernier conseil pour les PME ?

Commencez par un état des lieux : quels sont vos vrais besoins, vos points faibles, vos priorités ? Choisissez des solutions simples mais évolutives. Formez vos collaborateurs – ce sont vos meilleurs remparts. Et externalisez si vous manquez de ressources. Enfin, retenez cette règle : consacrer 10 à 15 % de votre budget IT à la cybersécurité, c’est vous garantir une vraie résilience.

Vous êtes une PME ?

Scannez pour consulter l’intégralité de l’article ou pour échanger avec Luc sur vos problématiques cyber !

GLOBAZ SA

www.globaz.ch

Lausanne - Neuchâtel

Le Noirmont

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LCybersécurité : l’autre enjeu de la transformation digitale des PME suisses

a transformation digitale, perçue comme une nécessité stratégique pour les PME suisses, s’accompagne d’un revers souvent négligé : l’exposition accrue aux cybermenaces. En s’appuyant sur des outils numériques toujours plus nombreux – plateformes cloud, services en ligne, gestion dématérialisée des données – ces entreprises gagnent en efficacité, mais élargissent aussi, sans le vouloir, leur surface de vulnérabilité. Les joyaux des entreprises se retrouvent ainsi exposés sur la voie publique, souvent sans avoir bénéficié d’une hygiène de base minimale.

Des ressources limitées face à des menaces de plus en plus complexes Or, la majorité des PME ne disposent ni des ressources humaines ni des moyens techniques pour faire face à la complexité croissante des risques. Une simple attaque de type rançongiciel, ou une intrusion via une messagerie non sécurisée, peut entraîner des conséquences lourdes : paralysie de l’activité, pertes financières, atteinte à la réputation, voire condamnation pénale.

D’autant que les cybercriminels ne ciblent plus uniquement les grandes structures – souvent mieux protégées – mais testent de plus en plus les PME, qui constituent des proies plus faciles.

Un enjeu de souveraineté locale incontournable

PME, communes, associations sportives et culturelles : même combat ! Ces petites structures constituent le cœur de nos valeurs helvétiques, sociales, économiques et démocratiques. Les adversaires de ces valeurs le savent. Et pourtant, elles ont été longtemps négligées par l’industrie de la cybersécurité.

Vers une mobilisation collective et très suivie en Suisse

C’est ce constat qui pousse aujourd’hui de nombreux prestataires spécialisés – comme ELCA Security – à joindre leurs efforts pour sensibiliser les PME à ces nouveaux risques. Des initiatives telles que le Forum neuchâtelois sur la cybersécurité ou le programme Health Secure Solutions (HSS) réunissent différents acteurs locaux et nationaux.

Il est essentiel que notre écosystème suisse soit mobilisé dans son ensemble pour faire face à des enjeux qui, bien que technologiques par nature, sont devenus stratégiques.

Des solutions adaptées à toutes les PME Des services sont désormais élaborés spécifiquement pour réduire l’exposition de

secteurs particulièrement sensibles – comme la santé, les services juridiques ou financiers. Des solutions adaptées à la taille et aux capacités réelles des PME sont également disponibles.

C’est dans cette optique qu’a été développée Praethorus : une solution abordable visant à renforcer la protection cyber des PME et des administrations locales, sans complexité inutile, et en leur permettant surtout de garder le contrôle sur leur infrastructure et leurs données.

La cybersécurité, condition d’une digitalisation durable

Adopter une posture de cybersécurité solide est aujourd’hui une condition indispensable pour faire de la transformation digitale un levier de croissance, et non une source de fragilité.

Dans un monde chamboulé, la résilience est, pour toute organisation, un moyen de se différencier de la concurrence et de gagner en compétitivité.

Texte SMA

Enjeux d’une cohabitation subtile entre IA et humain en entreprise

L’intelligence artificielle (IA) est désormais au cœur de l’évolution des entreprises et la collaboration entre l’humain et la machine constitue un défi pour les organisations. Dans notre PME, spécialisée dans le développement des individus et des organisations, nous sommes régulièrement confrontés à cette question.

Carine Dilitz Associée, Directrice générale, Oxalys

L’IA en tant que facilitateur de performance, mais pas substitut L’IA offre de nombreuses possibilités pour automatiser les tâches répétitives et complexes, libérant ainsi du temps aux collaborateurs pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, stratégiques et créatives. Dans un univers où les ressources sont souvent limitées, l’IA devient un allié précieux pour améliorer l’efficacité opérationnelle. Toutefois, l’IA ne peut à ce jour pas remplacer la créativité, l’empathie ou le jugement humain. Dans un monde en perpétuelle évolution, l’humain conserve sa place centrale et reste celui qui interprète les résultats, propose des idées nouvelles et fait preuve de flexibilité pour s’adapter aux évolutions diverses.

L’intégration de l’IA dans une entreprise soulève également des questions éthiques, notamment en matière de confidentialité, de discrimination algorithmique ou d’automatisation des emplois. L’humain doit être au cœur des réflexions éthiques et des décisions qui guident l’utilisation de l’IA, afin de garantir une intégration responsable des outils et respectueuse des humains.

La complémentarité entre IA et humain : un modèle gagnant

Pour que l’IA et l’humain puissent cohabiter harmonieusement, il est essentiel de penser cette collaboration en termes de complémentarité. L’IA peut par exemple être utilisée pour optimiser la gestion des ressources humaines. Elle peut notamment contribuer à identifier les compétences clés de chaque collaborateur ou encore à évaluer un potentiel de développement. Cette approche permet de maximiser les talents humains, tout en s’appuyant sur l’IA pour compléter une analyse.

Les défis…

En parallèle des avantages de la cohabitation

IA - humain, certaines difficultés doivent être prises en compte. L’un des enjeux majeurs est de préparer les collaborateurs à travailler avec l’IA. Cette technologie devient alors un atout si on prend soin de mettre en place un cadre d’utilisation et de former ses équipes en conséquence. Pour les PME, l’un des obstacles majeurs à l’adoption de l’IA reste le coût d’investissement. Toutefois, avec l’émergence de solutions accessibles, même les PME peuvent aujourd’hui profiter des avantages de l’intelligence artificielle. Dans un environnement de plus en plus complexe et digitalisé, la collaboration entre l’homme et la machine est essentielle pour permettre aux entreprises de rester compétitives et innovantes, même dans des sociétés de services telles que la nôtre où l’humain est au centre et nos solutions personnalisées. Le challenge est d’en définir clairement les contours.

Plus d’informations sur www.oxalys.swiss

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Grandes entreprises suisses :

face à la complexité IT, une réponse sur mesure

Dans un climat marqué par la complexité et la sensibilité des environnements numériques, les grandes entreprises suisses doivent composer avec des infrastructures IT de plus en plus exigeantes : intégration d’outils multiples, gestion des données, exigences réglementaires, continuité des services… Autant de défis qui ne peuvent être relevés par des solutions standardisées.

La transformation numérique et la montée en puissance de la cybersécurité ont profondément modifié le quotidien des grandes entreprises. En Suisse, ces organisations doivent aujourd’hui gérer des environnements IT à la fois plus stratégiques et plus complexes, le tout avec la nécessité constante de garantir sécurité, conformité et agilité opérationnelle à leur infrastructure. Autant de défis qui appellent des réponses adaptées, bien différentes des solutions standardisées proposées aux PME.

Une offre pensée pour les besoins des grandes organisations

C’est dans ce contexte qu’a vu le jour Enterprise, la nouvelle business unit du groupe

suisse e-novinfo. Pensée comme un bureau d’architectes IT, cette structure accompagne les organisations dans les moments critiques de leur cycle de vie numérique : audit, migration, gouvernance, adoption de nouvelles solutions ou mise en place d’infrastructures sécurisées.

« Enterprise répond à une demande croissante des grandes entreprises suisses : disposer d’un partenaire capable à la fois de maîtriser la complexité de leur architecture IT et de les accompagner dans leurs décisions stratégiques », explique Adriano Todisco, CEO du Groupe e-novinfo.

Une approche taillée pour les environnements complexes

Cette division répond aux besoins des grandes organisations suisses en intervenant dans des domaines qui leur sont essentiels :

– Accompagnement technique : audits de performance, plans de continuité, conception d’architectures et formations spécialisées.

– Migration, adoption et maintien de l’IT : soutien complet dans les projets de transformation digitale.

– Sécurité renforcée : hardening d’environnements virtualisés et mise en place de protections anti-ransomware.

– Soutien à la gouvernance : accompagnement de la direction dans les choix stratégiques, de la définition des priorités à la mise en place de plans directeurs et d’appels d’offres.

« Les grandes organisations n’attendent pas de solutions standard. Elles recherchent des partenaires capables de comprendre leur contexte, de respecter l’existant et d’apporter une vraie valeur à chaque étape. C’est exactement l’approche d’Enterprise :

une offre agile, exigeante, qui s’adapte aux environnements les plus complexes sans jamais imposer de solution toute faite », déclare Thibaut Lanfrey, Area Director de la région lémanique et à la tête du département Enterprise.

Maîtriser la complexité : le rôle des architectes IT Répondre à la complexité croissante des environnements IT exige plus qu’une approche pertinente. Chez Enterprise, les grandes organisations bénéficient d’interlocuteurs issus d’une équipe dédiée, pour qui les projets IT d’envergure sont le quotidien. Ainsi, Thibaut Lanfrey, fort de 20 ans d’expérience et de solides compétences technico-commerciales, s’est entouré d’architectes IT chevronnés, parmi lesquels Eric Beltier. Ingénieur senior, ce dernier apporte 25 années d’expérience, une connaissance approfondie des infrastructures et une expertise reconnue dans la conduite de projets complexes. Comme Eric le souligne lui-même : « L’innovation n’est pas une fin en soi, sa valeur réelle se mesure à la manière dont elle sert le métier. »

Pour les grandes entreprises romandes, cette initiative illustre une tendance de fond : la nécessité de passer d’une logique de maintenance courante à une approche stratégique.

Plus d’informations sur e-novinfo.ch/it-entreprise

Adriano Todisco CEO du Groupe e-novinfo

Thibaut Lanfrey

Area Director de la région lémanique et à la tête du département Enterprise

Eric Beltier Architecte IT

WaysUp : L’expertise Sage au service de votre performance

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WaysUp accompagne les PME ambitieuses dans l’optimisation de leur gestion comptable, logistique et financière Grâce à la puissance des solutions intégrées Sage, WaysUp aide les entreprises à gagner en efficacité et en visibilité tout en réduisant leurs charges administratives

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WaysUp est bien plus qu’un logiciel : c’est un écosystème complet qui réunit comptabilité, logistique, intégration IT, cloud et automatisation pour accompagner les entreprises dans leur croissance Notre présence internationale reflète notre volonté d’intégration dans un marché mondial, tout en restant proche de nos clients et attentifs à leurs besoins Chaque entité WaysUp s’inscrit dans une même ambition : simplifier la gestion, renforcer la performance et soutenir durablement les PME.

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Informatique responsable: Quand RSE et efficacité vont de pair.

De plus en plus d’entreprises prennent conscience de l’importance de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans la gestion de leur système informatique. En optimisant leurs infrastructures et en adoptant des pratiques plus responsables, elles peuvent rationaliser leurs équipements et réduire leur empreinte énergétique. La société dci accompagne celles qui souhaitent aller dans cette direction en les aidant à identifier les leviers d’amélioration et à mettre en œuvre des solutions durables. Dans cette interview, José Di Munno, fondateur de dci, nous éclaire sur les enjeux et les bénéfices d’une telle initiative.

Pourquoi l’informatique joue-t-elle un rôle clé dans la RSE ?

Aujourd’hui, l’informatique est un pilier central des entreprises, mais aussi une source importante de consommation énergétique. Beaucoup d’entreprises accumulent du matériel et des logiciels sans toujours remettre en question leur utilité. Or, rationaliser son infrastructure informatique permet non seulement d’améliorer la performance des systèmes et de renforcer la sécurité, mais aussi de réduire considérablement son empreinte carbone.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’optimisation informatique ? À la base, un client nous avait mandatés pour un audit de sécurité. Mais en analysant son infrastructure, nous avons réalisé qu’il y avait une opportunité d’optimisation plus large. Après une analyse approfondie, nous avons constaté qu’une bonne partie de ses équipements et logiciels étaient obsolètes ou redondants. En supprimant ces éléments inutiles, l’entreprise a simplifié son infrastructure, la rendant plus facile à gérer et donc plus sûre. Cette optimisation a également permis de réduire significativement la consommation énergétique, notamment en limitant le besoin de climatisation dans la salle serveurs.

Un tel projet représente-t-il un coût important à court terme ?

Même si cela a nécessité un investissement initial, le client a rapidement amorti sa mise de départ. Une grande partie du travail consistait à éliminer des systèmes inutiles et à fusionner certains outils, ce qui demandait certes un certain effort, mais a apporté des gains immédiats. Dans ce cas, l’un des ajustements a été de remplacer les disques durs mécaniques par des disques SSD. Ce changement a permis d’augmenter la longévité des serveurs, car les disques durs sont parmi les composants les plus sollicités et sujets à l’usure. De plus, la consommation électrique ainsi que la chaleur dégagée ont été drastiquement réduites.

Un disque SSD consomme en moyenne 40 % d’énergie en moins qu’un disque mécanique. Grâce à ces optimisations, après un an, ce client a constaté une réduction de sa consommation de 8 100 kWh à 5 000 kWh, ce qui s’est traduit par une baisse significative de son empreinte énergétique.

Si l’on y réfléchit, la concentration de serveurs dans un data center génère énormément de chaleur, donc de l’énergie, et paradoxalement, on utilise encore plus d’énergie pour les refroidir afin de maintenir leur bon fonctionnement. Ce paradoxe montre que le cloud n’est pas forcément une alternative écologique par défaut. Il est donc crucial de bien choisir ses prestataires cloud et de privilégier ceux qui optimisent leur consommation énergétique, par exemple en utilisant des énergies renouvelables pour le refroidissement ou, mieux encore, en réutilisant la chaleur générée pour chauffer des bâtiments par exemple. Certains projets innovants vont déjà dans ce sens.

Quelles bonnes pratiques les entreprises peuvent-elles adopter pour être plus responsables ?

teurs personnels diminue, permettant de prolonger leur durée de vie de plusieurs années. L’achat d’ordinateurs d’occasion est une excellente alternative, à condition d’avoir une bonne gestion du parc informatique et d’anticiper les besoins en maintenance. Aujourd’hui, il existe des logiciels permettant d’harmoniser les configurations même avec des appareils de marques très différentes.

Et l’intelligence artificielle dans tout ceci, est-ce une aide ?

Il existe plusieurs actions simples et efficaces que les entreprises peuvent mettre en place pour rendre leur informatique plus responsable.

Le cloud est-il une alternative plus écologique ?

C’est une question complexe. Il est évident qu’externaliser ses serveurs vers le cloud réduit la consommation directe d’une entreprise. Prenons l’exemple d’une société de 50 personnes qui possède sa propre salle informatique : elle disposera de 1 à 2 serveurs physiques, d’un switch réseau dédié, d’un NAS pour les sauvegardes, d’un onduleur et d’un système de climatisation. La consommation annuelle moyenne de cette infrastructure se situe entre 19 000 et 25 000 kWh. En apparence, migrer vers le cloud semble être une solution plus verte, mais en réalité, cela ne fait que transférer la consommation énergétique vers les data centers. Bien que les datacenters optimisent mieux leur consommation énergétique, ces infrastructures nécessitent d’importantes ressources pour fonctionner, notamment en matière de refroidissement, qui peut représenter jusqu’à 30 % de leur consommation totale.

Tout d’abord, il est important d’optimiser la gestion des équipements en activant la mise en veille automatique des appareils, en privilégiant autant que possible les ordinateurs portables aux PC fixes, qui consomment 50 % à 80 % de moins, et en s’assurant d’éteindre complètement les équipements en fin de journée.

On ne peut pas s’empêcher d’introduire l’IA dans tous les sujets (rires). Sans tomber dans l’idée que la technologie peut tout résoudre, l’intelligence artificielle peut certainement aider à rationaliser les solutions à mettre en place en analysant les données existantes et en identifiant les leviers d’optimisation les plus pertinents. Elle peut, par exemple, anticiper les besoins en maintenance, suggérer des ajustements pour réduire la consommation énergétique ou encore automatiser certaines tâches pour limiter le gaspillage de ressources. Cependant, avant tout, il faut du bon sens, du pragmatisme et surtout la volonté d’agir pour notre planète.

Ensuite, un nettoyage numérique régulier est essentiel. Il est recommandé de mettre en place une politique pour supprimer les anciens e-mails et fichiers inutiles, désinstaller les logiciels obsolètes et éviter le stockage excessif de données sur le cloud ou les serveurs internes.

Enfin, la sensibilisation des collaborateurs joue un rôle clé. En formant les employés aux bonnes pratiques d’une informatique écoresponsable, ils deviennent plus conscients de l’impact de leurs usages numériques et adoptent des comportements plus durables.

Comment une entreprise peut-elle débuter cette transition ?

L’achat d’équipements d’occasion est-il une solution viable ?

Absolument. Avec l’essor des applications cloud, la puissance requise des ordina-

La première étape consiste à réaliser un état des lieux précis du parc informatique afin d’identifier les axes d’amélioration. Il s’agit d’analyser les équipements, les usages et la consommation énergétique pour mettre en place des solutions adaptées. Cette démarche permet de rationaliser l’infrastructure, de renforcer la sécurité et de limiter l’empreinte environnementale. Adopter une approche responsable permet aux entreprises d’optimiser leur efficacité tout en réduisant leur impact écologique. Pour les accompagner dans cette transition, dci apporte son expertise et propose des solutions adaptées pour atteindre cet objectif RSE.

José Di Munno, fondateur de dci

La Pologne rêvée

100

chefs-d’œuvre du musée national de Varsovie

Du 27 juin au 9 novembre 2025, la Fondation de l’Hermitage met en lumière la remarquable vitalité artistique de la Pologne des années 1840 jusqu’à 1914, grâce à un partenariat exceptionnel avec le musée national de Varsovie. Avec plus de 100 œuvres emblématiques des plus grands peintres, l’exposition propose une histoire de l’art polonais à travers ses principaux courants : romantisme, réalisme, impressionnisme, symbolisme, modernisme. L’occasion unique de découvrir les trésors du musée national de Varsovie, et les explorations esthétiques des artistes audacieux·ses qui ont établi le socle de la culture polonaise contemporaine.

Une exposition unique et remarquable Siècle crucial dans la longue histoire du pays – puisque celui-ci disparaît comme état indépendant au profit de la Russie, l’Autriche et la Prusse –, le 19e siècle polonais est celui de la lutte des artistes, des écrivains et des musiciens pour garder vivants les particularismes, les traditions et la langue d’un peuple. À travers la mise en image de l’histoire médiévale et celle des grands

ANNONCE

monarques, mais également de la célébration de ses paysages, du monde rural, du folklore et des récits mythologiques, les peintres, privés d’académie nationale, créent une iconographie unique célébrant la Pologne indépendante dont ils préparent le retour. Souvent formés dans les académies de Munich, Paris ou Saint-Pétersbourg, ils participent également aux échanges croisés qui nourrissent l’art européen du 19e siècle.

Plus d‘informations sur fondation-hermitage.ch

L’occasion unique de découvrir les trésors du musée national de Varsovie.

Industrialiser sa gestion d’entreprise : un levier stratégique majeur

ERP, trois lettres riches de sens qui peuvent parfois effrayer les entreprises. Pourtant, ces systèmes sont aujourd’hui devenus incontournables à toute organisation qui souhaite se moderniser et évoluer pour continuer de répondre aux besoins du marché. Jean Bourgeois, Président d’AUBEP, partage son expertise sur l’implémentation d’un ERP, et surtout sa méthode pour industrialiser et moderniser la gestion des PME.

Jean Bourgeois Président, AUBEP

Jean Bourgeois, à quoi une entreprise doit-elle être attentive avant l’installation de son logiciel ERP ?

Avant de s’attaquer à l’installation d’un logiciel ERP, une entreprise doit poser les fondations nécessaires pour en tirer pleinement parti.

Tout d’abord, il est important de mettre de l’ordre et de la stratégie dans l’usage de l’informatique, pour que la technologie soit un levier de croissance et de sécurité, plutôt qu’une charge subie. L’architecture IT repose sur de nombreux logiciels, variant selon les départements : outils de CAO, applications de production, solutions métiers, CRM intégrés à l’ERP, ainsi que de multiples fichiers Excel. De plus, l’émergence de l’intelligence artificielle s’articulant autour de ces différents logiciels et sources de données génère de nouveaux enjeux. C’est pourquoi nous accompagnons nos clients pour établir une gouvernance claire et rigoureuse pour structurer l’organisation, maintenir la cohérence de cet écosystème et accompagner son évolution.

Ensuite, l’alignement de la stratégie IT avec celle de l’entreprise permet de choisir, d’intégrer et de sécuriser les bons outils. Si la stratégie de l’entreprise n’est pas encore définie, il faut d’abord la clarifier, car l’ERP doit soutenir la stratégie et non la limiter.

Enfin, une démarche structurée est indispensable : il faut définir des objectifs précis, s’appuyer sur les compétences humaines tout en adoptant une approche itérative. Moderniser sa gestion avec un ERP en

plusieurs phases permet d’obtenir des résultats rapidement, tout en gardant un contrôle sur les efforts et les ressources mobilisées.

Qu’entendez-vous par industrialiser sa gestion ? Industrialiser, c’est appliquer à la gestion d’entreprise les principes d’efficacité et de standardisation qui ont révolutionné la production. Dans les grands principes, cela signifie : homogénéiser les processus clés pour réduire les erreurs et les écarts, centraliser les données et automatiser les tâches pour fluidifier les opérations.

Pour l’expliquer avec des exemples précis, je citerais simplement trois processus chronophages qui se prêtent bien à l’industrialisation de la gestion : le calcul des devis, la facturation ou encore la tenue comptable.

Il peut y avoir aussi des sujets plus complexes et spécifiques comme la gestion multi-sociétés ou les collaborations interentreprises. Pour les propriétaires de plusieurs entités, par exemple une holding, ou lorsqu’il s’agit de travailler étroitement avec des partenaires stratégiques, il est désormais indispensable d’automatiser les échanges : flux de factures interco, consolidations financières, partage d’informations pour les projets communs ou encore automatisation des relations clients-fournisseurs. L’automatisation réduit drastiquement les erreurs, accélère les délais et libère du temps pour le pilotage stratégique. C’est ce que nous avons d’ailleurs développé sur notre ERP afin de fournir des outils clés en main pour les multi-sociétés ainsi que des passerelles prêtes à l’emploi pour les réseaux de fournisseurs et sous-traitants (comme pour ARIBA ou les EDI standardisés).

Dans un contexte de concurrence internationale et de course à la rapidité, améliorer significativement la productivité au sein d’une entreprise est un véritable atout pour les entreprises suisses.

Quels autres avantages ces solutions offrent-elles ?

L’automatisation permise par notre ERP réduit considérablement les tâches sans valeur ajoutée : cette transition favorise une amélioration significative de l’efficacité et valorise le travail des équipes en concentrant leurs missions sur l’analyse, la prise de décision et l’innovation. Enfin, nous avons pu constater qu’une mise en œuvre réussie de notre ERP avec une gestion industrialisée constitue un facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes talents, en proposant des outils modernes, intuitifs et adaptés à leurs usages numériques.

Implémenter une solution ERP représente-t-il aussi des défis ?

Oui, bien sûr. Le principal défi reste humain : un ERP change profondément et durablement les habitudes, l’organisation et la manière de travailler. Certains collaborateurs peuvent résister face à ces nouveautés. C’est pourquoi il est essentiel d’accompagner avec pédagogie et transparence ce changement. Cela passe par un accompagnement adapté, des formations, un leadership fort et bienveillant.

Il est également important de posséder des compétences solides en systèmes d’information, de bien contrôler ses données et d’intégrer les normes de son métier. Parmi ces normes, on retrouve de plus en plus les normes environnementales et relatives aux empreintes carbone aux côtés des normes ISO de qualité ou de sécurité. Se faire accompagner par des professionnels comme AUBEP permet ainsi de s’assurer une implémentation réussie et de faire face à ces défis. Détermination et résilience seront les clés du succès.

Plus d’informations sur www.aubep.ch

Le traitement de l’eau, une affaire d’expert

Fondée en 1989 par la famille Livache, ATN Diffusion SA, située à Enney s’est imposée comme un acteur incontournable dans le domaine du traitement de l’eau et des produits techniques innovants. Active dans la recherche et le développement, l’entreprise développe des solutions de maintenance, rénovation et sécurité à destination des services publics, industries et autres professionnels. Elle s’inscrit également dans le développement durable en proposant des équipements pour valoriser l’eau de pluie et des produits toujours plus respectueux de l’environnement. Rencontre avec Christophe Livache son directeur.

Une offre diversifiée pour répondre à tous les besoins L’éventail des produits proposés par ATN Diffusion SA lui permet de répondre à des problématiques variées. Les adoucisseurs industriels ou domestiques assurent une eau plus douce, idéale pour préserver les équipements et améliorer le confort quotidien. Les centrales de purification pour l’eau de pluie ou de source permettent de traiter jusqu’à 6 m3 d’eau par heure, une solution clé en main pour les maisons, les entreprises ou les collectivités. L’entreprise se démarque également par ses systèmes d’osmose et ses stérilisateurs UV, indispensables pour garantir une eau propre et sûre. Grâce à sa grande expertise, l’entreprise combine innovation, fiabilité et écologie au travers d’une gamme de produits plus respectueux de l’environnement. Ses solutions contribuent à optimiser la gestion de l’eau tout en répondant aux attentes spécifiques des secteurs les plus exigeants, ce qui renforce son rôle de partenaire de confiance dans la gestion de cette ressource essentielle.

La désinfection des circuits d’eau

Conformément aux réglementations en vigueur, les établissements recevant du public, tels que les hôtels ou les piscines publiques, ont l’obligation de garantir la qualité de l’eau mise à disposition de leurs clients. Cependant, nombreux sont ceux qui ne connaissent pas cette exigence légale. Dans ce contexte, ATN Diffusion SA joue un rôle clé en informant et

sensibilisant ces professionnels afin qu’ils soient en conformité avec les normes, notamment en cas de contrôle, mais aussi pour éviter tout risque de contamination ou de fermeture des sites dues à des bactéries ou de micro-organismes indésirables. Elle réalise des analyses physicochimiques ainsi que des tests de légionnelles. La légionellose se dissémine dans les tours de refroidissement, les bains à remous, les fontaines ornementales, les douches, les brumisateurs en été ainsi que dans les eaux stagnantes. D’autres analyses, notamment bactériologiques ou de potabilité sont effectuées à la demande.

L’eau, une ressource précieuse à préserver

La récupération, le stockage et le traitement de l’eau de pluie représentent des solutions de plus en plus prisées, permettant d’optimiser les économies et de favoriser le développement durable. Ces systèmes répondent à divers besoins, tels que l’arrosage de terrains de sport, le remplissage de piscines ou l’utilisation domestique pour les toilettes et les machines à laver, tout en préservant l’eau potable pour des usages alimentaires.

Des produits techniques BtoB Depuis 35 ans, ATN Diffusion SA s’inscrit comme un acteur clé dans la distribution de produits techniques professionnels, avec près de 200 références au catalogue.

Des valeurs solides et une vision d’avenir

Forte de collaborateurs hautement qualifiés, la société se positionne comme une experte incontournable dans son domaine. Toujours à la pointe des dernières innovations, elle associe expérience et compétence pour offrir des prestations de qualité irréprochable. Sa réputation repose sur l’excellence de ses produits, la fiabilité de ses interventions (maintenance, analyses) et son engagement à ne jamais transiger sur la performance. Proximité, réactivité et solutions sur-mesure sont les piliers qui permettent à l’entreprise de répondre avec flexibilité aux besoins variés des professionnels, qu’il s’agisse de défis sanitaires, mécaniques ou d’entretien. De plus, ses contrats de service et de maintenance offrent une tranquillité d’esprit totale, permettant aux clients de se concentrer pleinement sur leur cœur de métier.

Enfin, toujours à l’avant-garde de l’innovation, l’entreprise continue de s’engager pour un avenir où l’efficacité et le respect environnemental sont au cœur de ses préoccupations. Avec un regard tourné vers le futur, l’entreprise entend accompagner ses clients dans la gestion durable de l’eau, en offrant des solutions toujours plus performantes et adaptées aux enjeux de demain.

ATN Diffusion SA

Route des Rez 20 CH-1667 Enney

Tél. +41 26 921 29 12 info@atndiffusion.ch www.atndiffusion.ch

Passez à la PME iA+ et entrez

dans l’ère

des entreprises augmentées par l’intelligence

artificielle

De l’idée à la transformation, adoptez l’iA étape par étape avec l’accompagnement d’experts pour en exploiter pleinement le potentiel.

Beaucoup de dirigeants de PME en Suisse romande sont intrigués par l’IA, mais hésitent à se lancer. Les raisons ? Des projets jugés trop techniques, des budgets trop lourds, et souvent l’impression que l’IA reste floue, même lorsque l’envie est présente. Pourtant, l’IA peut commencer petit : un seul processus bien choisi, transformé en solution testable en quelques semaines, peut suffire à enclencher une dynamique d’innovation.

Chez Agence iA, nous levons ce flou grâce à des formations pratiques et à un accompagnement en trois étapes, conçu pour s’adapter au rythme des PME et capitaliser sur leur expertise terrain.

Observer et comprendre

Les dirigeants et leurs équipes connaissent mieux que quiconque les points de friction et les opportunités d’amélioration. Ensemble, nous analysons les processus, identifions les tâches à fort impact et sensibilisons les acteurs aux usages concrets de l’IA à travers des sessions de formation adaptées.

Construire et former

Sur la base de ce diagnostic, un premier projet pilote est sélectionné. En quatre à six semaines, un prototype opérationnel est développé et testé en conditions réelles. Les équipes sont formées, la solution s’intègre sans rupture dans les habitudes, et les premiers gains sont mesurés : temps gagné, réduction des erreurs, meilleure qualité de service.

Suivre et faire évoluer

Une fois validée, la solution est optimisée et peut s’élargir à d’autres usages. Cette phase inclut un suivi stratégique, des améliorations continues et une veille pour intégrer les évolutions technologiques pertinentes. « Un petit projet bien ciblé est la meilleure porte d’entrée vers l’IA. »

Cette approche progressive réduit les risques, motive les équipes et permet d’obtenir des résultats concrets dès les premières étapes. Elle transforme un concept parfois flou en un outil tangible, porteur d’enthousiasme et d’efficacité.

3 questions pour savoir si vous êtes prêt à lancer votre premier projet IA :

– L’IA vous attire mais reste floue pour vous ?

– Avez-vous repéré une tâche répétitive et chronophage ?

– Son automatisation ferait gagner temps et qualité ?

Si la réponse est « oui » à au moins deux de ces questions, vous avez déjà un excellent point de départ.

Réservez votre premier rendez-vous gratuitement sur www.agenceia.ch

Réussir son projet de digitalisation, c’est choisir un partenaire engagé !

Réussir son projet de digitalisation ne se limite pas à déployer un logiciel ou adopter des outils technologiques. C’est une transformation profonde qui demande une vision globale, un accompagnement sur mesure et surtout un partenariat de proximité avec les équipes internes. Chez BS-Team, nous sommes convaincus que cette alliance est la clé pour libérer tout le potentiel de la digitalisation et transformer ce levier en un véritable avantage compétitif.

Notre approche repose sur une collaboration étroite, pour concevoir des projets personnalisés, adaptés aux spécificités métier et aux enjeux propres à chaque organisation. Toutes les solutions déployées sont pensées pour maximiser le retour sur investissement, en optimisant les processus, en améliorant l’agilité des équipes et en renforçant la performance globale de l’entreprise.

Innovation et anticipation sont aussi au cœur de notre ADN. Nous menons une veille technologique constante pour identifier les tendances, les avancées et les opportunités liées à l’intelligence artificielle, au collaboratif, ou encore à la data science. Cette expertise nous permet d’intégrer dans vos projets les technologies les plus pertinentes, afin de vous offrir un coup d’avance sur vos concurrents.

Présents en Suisse et en France avec un partenariat fort Microsoft, nous combinons savoir-faire technologique, compréhension fine des métiers et approche stratégique. BS-Team est le partenaire de confiance pour une transformation digitale réussie, sur mesure et durable.

Avec nous, votre projet de digitalisation devient un véritable levier de croissance, porté par la collaboration, la proximité et l’innovation.

Retrouvez-nous au Swiss IT Forum les 1 & 2 octobre au stand IT 03 !

ALCHIMIES

RUE ANCIENNE 37 A 1227 CAROUGE THEATREDECAROUGE.CH +41 22 343 43 43

« Alchimies ?

Des œuvres, des artistes, des rêves de récits, des sensations, des mots et des images… Vous prenez le tout, vous ajoutez un zeste de pensée, une pincée d’intuition et vous secouez très fort. Longtemps. Puis vous laissez infuser…

Il en ressort une saison joyeuse et profonde à la fois, suc et nectar de promesses à venir. »

Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge