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Guide de l’Hiver

Décembre ’25

Quentin Fillon Maillet

Entre précision et défis, le double champion olympique dévoile ce qui le pousse encore à se dépasser. À l’horizon 2030, un ultime rêve pour clore une carrière d’exception.

Jean-Pierre Nadir

Se réchauffer au soleil

En France, on a une habitude tenace : dès que décembre arrive, on pense « montagne, ski, froid ».

C’est culturel. Mais soyons honnêtes : beaucoup n’ont plus forcément envie de claquer deux salaires pour grelotter sous une neige artificielle… quand elle tombe. Aujourd’hui, l’hiver, c’est aussi ; et de plus en plus ; l’envie de soleil, de lumière, de chaleur, mais sans exploser son empreinte carbone.

Car oui, partir au soleil en hiver n’est pas forcément pire pour le climat que d’aller au ski. On l’oublie trop souvent, mais une station, c’est du chauffage à haute dose, des remontées mécaniques qui tournent, de la neige de culture quand la météo ne suit pas, et une logistique énergétique lourde. Bref, ça consomme. Beaucoup.

À l’inverse, choisir une destination douce (où l’on n’allume ni chauffage, ni clim) peut être un choix plus raisonnable qu’il n’y paraît. Les Canaries, le Cap-Vert, le Maroc, le Sénégal : toutes ces destinations sont proches, ensoleillées en hiver et permettent de voyager autrement… à condition de faire des choix cohérents.

D’abord en privilégiant des hébergements réellement engagés, qui maîtrisent leur consommation, utilisent des énergies propres,

travaillent avec les producteurs locaux et limitent les déchets.

Ensuite en misant sur le voyage chez l’habitant, faible en énergie et riche en rencontres : immersion authentique, retombées économiques directes et découverte d’un pays au rythme de ceux qui y vivent.

Prenez le Cap-Vert : initiatives communautaires, randonnées et villages préservés.

Le Maroc accélère sa transition : solaire, éolien, mobilité propre.

Les Canaries avancent vite sur les énergies vertes et la gestion des déchets.

Alors oui, on peut aimer le ski, et les stations évoluent ; tant mieux. Mais l’hiver offre désormais une palette bien plus large, sans sacrifier ni le plaisir, ni la planète.

Je suis convaincu d’une chose : le tourisme doit être un moteur de transition, pas son problème.

Voyager moins, peut-être. Mais voyager mieux, sûrement.

Texte Jean-Pierre Nadir, Fondateur du groupe FairMoove

Contenu.

06 Hiver à la montagne

Hiver à la mer

Interview:

Quentin Fillon Maillet

Musée de l’automobile

Paysage durable

Smart Guide de l’Hiver.

Chef de projet

Maxime Roux-Paris

Responsable national

Pascal Buck

Head of content Romandie & France

Marie Geyer

Responsable graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Alix Senault, Léa Stocky, Marc-Antoine Guet, SMA

Image de couverture Yves Perret / YP Média

Impression Maury Imprimeur

Smart Media Agency SA Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 / info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch

Bonne lecture ! Maxime Roux-Paris

Project Manager

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LInvestir à la montagne pour la vivre autrement

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Avec Club Med Property, cette expérience ne se limite plus aux vacances : elle se transforme en opportunité immobilière unique. Grâce à ses différents programmes immobiliers, Club Med Property propose d’envisager différemment l’acquisition d’une résidence secondaire. En devenant propriétaire d’un bien Club Med Property, vous profitez d’un accompagnement complet : gestion locative, entretien et mise en location sont assurés par le Club Med. Vous pouvez choisir d’y

séjourner jusqu’à cinq semaines par an ou d’explorer d’autres Resorts dans le monde, tout en bénéficiant également de revenus locatifs et d’un cadre fiscal avantageux. Une manière simple et flexible de conjuguer placement patrimonial et vacances All Inclusive.

À La Rosière, nichée à 1950 mètres d’altitude entre France et Italie, le domaine de San Bernardo offre un enneigement optimal et un ensoleillement généreux tout au long de la saison. C’est dans ce cadre d’exception que s’installent les Suites-Appartements de La Rosière, directement reliés au Resort et alliant l’intimité d’un pied-à-terre en montagne à l’accès privilégié aux services haut de gamme du Club Med. Du 2 au 4 pièces, chaque bien est doté d’un balcon privatif ouvert sur la vallée et proposé à partir de 689 000 €*.

À seulement une heure de Genève, les Chalets de Grand Massif Samoëns-Morillon surplombent la vallée du Giffre et dévoilent un panorama spectaculaire sur les sommets environnants. Leur architecture contemporaine met en valeur de larges volumes pensés pour le confort et la tranquillité. Les Appartements-Chalets de Grand Massif sont proposés à partir de 1 160 000 € HT pour un 3 pièces, constituant une adresse privilégiée pour vivre la montagne autrement, tout au long de l’année.

Plus au sud, au c œ ur d’un vaste domaine préservé, Valmorel séduit par son charme savoyard et son authenticité. À quelques pas seulement du Resort Club Med, les Appartements-Chalets de Valmorel, en duplex ou triplex, de 3 à 4 pièces sont proposés à partir de 850 000 €* et réinterprètent avec élégance les codes

montagnards : cheminées, matériaux nobles, atmosphère chaleureuse et grandes ouvertures sur la vallée.

Que ce soit à La Rosière, à Grand Massif ou à Valmorel, l’ensemble des biens sont vendus avec parking, entièrement meublés, décorés et équipés, afin d’offrir une expérience incomparable.

En plus des cinq semaines de vacances tout inclus, les deux programmes Chalets offrent la possibilité de séjourner durant la période d’inter-saison, permettant aux propriétaires de profiter de la montagne en dehors des périodes d’ouverture du Resort.

Investir avec Club Med Property est la parfaite alternative pour constituer votre patrimoine immobilier tout en vous offrant la liberté de voyager chez vous dans les Alpes, comme ailleurs.

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ILa montagne, une destination phare de l’hiver

Quand les premiers flocons recouvrent les crêtes, la montagne révèle ce qu’elle a de plus précieux : un mélange unique d’aventure, de fête, de détente et de nature brute. Territoire de contrastes, elle attire chaque année des millions de visiteurs en quête de sensations, d’évasion ou simplement d’un bol d’air pur. L’hiver en altitude, c’est un concentré d’expériences !

ncontournables, les activités de glisse restent le cœur battant des stations alpines. Des vastes domaines des 3 Vallées aux pistes panoramiques de Zermatt, en passant par les pentes sportives de Verbier ou l’atmosphère authentique de La Clusaz, les Alpes offrent une diversité sans égal. Ski alpin, snowboard, freeride ou ski de randonnée : chacun trouve son terrain de jeu, des débutants aux plus expérimentés. Et pour ceux qui préfèrent des sensations plus douces, la luge, les raquettes et les balades en chiens de traîneau permettent de parcourir les paysages autrement, au rythme de la neige fraîche.

La fraîcheur de vivre

Mais la montagne, c’est aussi un art de vivre. Certaines stations font battre leur cœur au rythme des soirées festives : à Val Thorens ou à Avoriaz, l’après-ski s’improvise sur les terrasses

en altitude, au son des DJ et des groupes live. Dans d’autres villages, plus intimistes et traditionnels, l’atmosphère se fait chaleureuse et conviviale, autour d’un vin chaud ou d’un chocolat fumant partagé au coin du feu. Après une journée riche en émotions, place au bien-être et à l’après-ski ! Les Alpes abritent quelques-uns des plus beaux spas et thermes d’Europe. À Leukerbad, Saint-Gervais, Lavey-les-Bains ou encore Bad Ragaz, les eaux naturellement chaudes offrent un répit incomparable : bassins extérieurs face aux montagnes, saunas panoramiques, hammams parfumés et soins revitalisants deviennent les alliés parfaits de la récupération.

Profiter de la neige

Les familles peuvent elles aussi profiter des attraits de l’altitude ! En hiver, la montagne se

Ouvert à toutes les pistes

transforme en immense terrain d’aventure : pistes ludiques, jardins des neiges, patinoires, sentiers pédagogiques, fermes ouvertes aux visiteurs… Les stations redoublent d’imagination pour organiser des événements en rapport avec la neige. Certaines proposent même des activités nocturnes comme des descentes en luge éclairées, des randonnées aux flambeaux ou des animations musicales pour prolonger la magie jusqu’à la tombée de la nuit.

Entre sport, détente, fête et nature, la montagne s’impose plus que jamais comme la destination phare de l’hiver. Un lieu où chacun peut composer son propre voyage, selon son rythme et ses envies. Un refuge lumineux au cœur de la saison froide, où l’on respire un air froid et pur et où tout semble possible.

Texte SMA

Genève Cornavin

Domaine

Le vélo et bien plus encore !

Un style, une vision et désormais vingt ans de présence en France : Canyon s’est imposé comme une marque incontournable, du vélo de route au VTT en passant par le gravel. Performante, accessible et proche de sa communauté, la marque allemande occupe aujourd’hui une place centrale dans l’univers du cyclisme, soutenue par des athlètes de renom et une relation forte avec les pratiquants. Rencontre avec Rodolphe Beyer, directeur France et figure clé du développement de Canyon dans l’Hexagone.

Rodolphe Beyer

Directeur France, Canyon Bike

Monsieur Beyer, vous avez célébré les 20 ans de Canyon en France lors du ROC d’Azur à Fréjus. Que représente cet anniversaire pour vous ?

C’est un véritable accomplissement. Le défi, à l’époque, était immense : lancer Canyon sur le marché français avec le modèle de la vente directe entièrement en ligne était totalement innovant et disruptif. Nous avons été les premiers à vendre des vélos performants en e-commerce, avec l’ambition de repenser le rapport qualité-prix. Dix ans plus tard, nous étions déjà leaders.

Quelle est la genèse de la marque et comment s’est-elle imposée comme une référence en France ?

Nous avons évolué vite, même si je pense que cela aurait pu aller encore plus vite ! (rire). Notre succès repose avant tout sur la volonté de rendre accessible un produit qui fait rêver. La marque bénéficie d’un véritable capital sympathie, porté par une communauté très engagée et un fort sentiment d’appartenance. Le soutien d’ambassadeurs d’exception, comme Mathieu van der Poel aujourd’hui ou Pauline Ferrand-Prévot par le passé, nous a offert une visibilité incroyable et a renforcé l’attachement à notre marque. Canyon est une marque premium, mais qui reste proche des gens. Certains vont même jusqu’à nous comparer à une marque de la tech en nous surnommant « l’Apple du vélo ».

Quels sont vos modèles les plus demandés, en route comme en tout-terrain ?

Pour la route, le modèle emblématique reste l’Aeroad, celui de Mathieu van der Poel. En gravel, toute notre gamme rencontre un succès énorme, et en VTT, le Lux est un vélo incontournable. Nous avons une densité de gamme très large, avec quelques références très pointues comme le Speedmax,

le modèle du triathlète Sam Laidlow. Nous n’avons pour ainsi dire aucun « slow mover » parmi nos gammes de vélos.

Quels sont les progrès technologiques qui ont le plus marqué Canyon ces dernières années ?

Le carbone a véritablement révolutionné notre approche. Grâce au travail de nos bureaux d’études, nous avons développé des cadres alliant légèreté, réactivité et confort, notamment grâce à notre concept VCLS – Vertical Comfort Lateral Stiffness, qui permet d’absorber les vibrations tout en conservant une rigidité optimale. Nous sommes également les premiers à avoir introduit un scanner interne pour vérifier la conformité de chaque cadre : chaque production est rigoureusement contrôlée. Chez Canyon, notre ADN repose sur la R&D et les tests : 18 à 20 mois de développement sont nécessaires avant la mise sur le marché.

Comment attirez-vous une clientèle plus large, notamment avec l’essor du VAE et du gravel ?

Le marché du VAE ralentit un peu, mais l’occasion explose. Pour élargir notre public, nous nous appuyons sur un réseau d’une cinquantaine de magasins partenaires pour la maintenance et les réglages. Nous développons également des Experience Centers en France afin de permettre aux cyclistes de tester nos modèles et d’obtenir des conseils ou une étude posturale. Depuis six mois, notre service Collect & Ride permet de faire livrer son vélo directement chez un atelier partenaire, réglé sur place avec un professionnel et prêt à rouler.

Quelles sont les spécificités de Canyon ?

Un ADN profondément tourné vers la R&D, avec des solutions techniques innovantes mais accessibles au grand public. Un de nos anciens moto traduit très bien notre philosophie : « Our job is to democratize performance. »

Comment expliquez-vous l’engouement actuel pour le vélo en France ?

Les gens se recentrent sur leur bien-être, leur temps libre et les sports outdoor pour s’évader et s’épanouir. Le vélo est un sport qui réunit

toutes les générations, c’est une pratique saine, conviviale et stimulante, elle redéfinit notre rapport à l’extérieur et à la nature. Le gravel et le vélo de route sont des pratiques qui ont beaucoup de similitudes avec le running ou le trail, avec cette dimension nature et ce sentiment de liberté très fort. Beaucoup de nouveaux adeptes se sont d’ailleurs mis au cyclisme après le running ces dernières années, le monde du vélo est en plein essor, attirant toujours plus de jeunes, de moins jeunes et ces dernières années énormément de femmes.

Avez-vous des recommandations de sorties pour nos lecteurs ?

Nous soutenons des événements phares comme le ROC d’Azur à Fréjus, au mois d’octobre, avec plusieurs courses exceptionnelles qui s’adressent à tous les pratiquants cherchant à se challenger ! L’Étape du Tour, cette année avec l’Alpe d’Huez est une très belle sortie à découvrir pour les coureurs amateurs régulier, les paysages alpins sont fantastiques. Nous accompagnons également l’Étape du Tour Femmes, avec cette année, l’ascension du légendaire Mont Ventoux, un moment fort pour le cyclisme féminin !

Comment imaginez-vous le vélo du futur ?

Polyvalent, un peu comme le gravel aujourd’hui. Un vélo capable de tout faire : confortable, léger, maniable, doté d’une navigation intégrée et, pour certains modèles, d’une assistance électrique plus autonome, légère et mieux intégrée. L’avenir, ce sont des vélos performants mais accessibles, conçus pour une utilisation large, quotidienne ou sportive.

Plus d’informations sur canyon.com

PDes vacances d’hiver en bord de mer

L’air iodé, un véritable bienfait pour le corps et l’esprit… Un moment de quiétude dont profiter quand on se rend sur le littoral en basse saison. Les plages vides, la lumière douce, le calme… Le littoral durant l’hiver révèle un tout autre visage et s’apprécie différemment.

Loin de l’effervescence estivale, l’hiver en bord de mer offre un terrain de jeu surprenant pour se ressourcer, s’aventurer ou simplement profiter du grand air. En famille, entre amis ou en solo, les activités ne manquent pas pour savourer cette saison autrement.

remier plaisir incontournable : les balades en bord de mer ! Les longues promenades sur le sable, rythmées par le bruit des vagues, ont un pouvoir apaisant unique. Marcher sur la plage en hiver, c’est respirer un air iodé plus pur, profiter de panoramas désertés et observer une nature plus sauvage. Les passionnés de photographie y trouvent une lumière exceptionnelle, changeante, parfois même presque théâtrale.

Les activités hivernales

Pour les amateurs de sensations, la saison froide est un terrain idéal. Surf, kitesurf, wingfoil ou char à voile : l’hiver offre des conditions particulièrement appréciées des connaisseurs, avec des vents réguliers et des spots bien moins fréquentés qu’en été. Les écoles nautiques proposent d’ailleurs des stages hivernaux pour progresser sereinement dans une ambiance plus intimiste. Même le paddle garde sa magie en hiver, lorsque la mer se fait miroir. Équipé d’une combinaison adaptée, c’est une expérience très particulière.

Les activités nature sont également nombreuses : randonnées côtières sur les sentiers, observation des oiseaux migrateurs dans les zones protégées, ou encore sorties en VTT sur les chemins de dunes. Certaines régions proposent même des sorties naturalistes guidées pour découvrir une faune maritime plus active en saison froide.

Le littoral comme terrain de jeu Des côtes sauvages de la Bretagne armoricaine, en passant par les grandes étendues de sable de la côte d’Opale ou les rouleaux écumeux de la côte basque jusqu’à la French Riviera et le bleu de la Méditerranée… Pour une journée en famille, l’hiver au bord de mer regorge de pépites : ateliers de cerfs-volants, promenades à cheval sur la plage, visites d’aquariums, découverte des phares ou sorties en mer. Et si la météo joue les capricieuses, les centres de thalasso et espaces bien-être accueillent

les visiteurs à la recherche de chaleur, de détente et de soins reminéralisants.

Au coucher du soleil, les soirées en bord de mer prennent une tonalité particulière. Restaurants cosy, dégustations de produits locaux, marchés d’hiver ou petits concerts en intérieur permettent de prolonger l’expérience dans une atmosphère typique et savoureuse. Certains ports se parent même de lumières festives et organisent des animations hivernales qui séduisent petits et grands. Entre énergie brute, quiétude retrouvée et aventures inattendues, l’hiver au bord de la mer prouve qu’il ne se résume pas à une saison froide. C’est un moment privilégié, authentique, où chacun peut renouer avec l’essentiel : le temps, l’espace, la nature. Une invitation à respirer autrement et à redécouvrir la beauté sauvage de nos paysages littoraux.

Texte SMA

#smartguidedelhiver

Quentin Fillon Maillet

« Les Jeux d’hiver de 2030 en France ? Un sacré défi pour boucler ma carrière »

Double champion olympique de biathlon à Pékin en 2022, Quentin Fillon Maillet reste fidèle à ses racines jurassiennes. À l’aube des Jeux d’hiver de Milan Cortina 2026, le biathlète de 33 ans évoque son attachement à son territoire, son rapport au succès et le défi de conclure sa carrière en beauté.

Interview Marc-Antoine Guet Image Yves Perret / YP Médias

Quentin Fillon Maillet, vous avez grandi et vous vivez toujours dans le Jura. Qu’est-ce que ce territoire représente pour vous aujourd’hui ? Il représente beaucoup et colle à l’homme que je suis devenu car il m’a forgé. J’y ai découvert le sport, dans les traces de mes parents, fait mes études. J’y ai tous mes souvenirs. Je n’ai jamais envisagé habiter ailleurs. Pour quelqu’un qui aime les sports de plein air et qui ne peut pas s’en passer, c’est le territoire idéal. J’aime la culture de mon département.

Vous avez souvent évoqué votre goût pour la précision et le matériel. En quoi cette recherche du détail reflète-t-elle aussi la culture du Jura, terre d’artisans et de savoir-faire ?

Nous sommes tout près de la Vallée de Joux, en Suisse, siège d’Audemars Piguet et de nombreuses entreprises horlogères. Nous sommes la région du Comté, peaufiné avec méthode par nos fromagers. Ma famille a développé une belle entreprise de menuiserie. Enfant, j’ai fabriqué des arbalètes et aujourd’hui, je travaille sur les crosses de ma carabine. Effectivement, nous avons un sens du détail et des choses bien conçues qui, quand on est sportif de haut niveau, sont des atouts.

Vous êtes un ambassadeur de votre région. Quelles initiatives locales vous tiennent particulièrement à cœur ?

Je suis très fier d’avoir le logo du Jura sur la crosse de ma carabine tout comme je suis heureux d’être le parrain du Club des ambassadeurs du Jura, qui « fédère » les Jurassiens qui portent les valeurs du département dans le monde entier. Je suis très attaché à mon terroir, à ses fêtes et à tout ce qui met en avant les réalisations de mon territoire.

Qu’est-ce qui continue de vous motiver au quotidien, après avoir atteint les plus hauts sommets ?

Je n’ai jamais fait du sport pour la gloire et les honneurs mais parce que j’aime profondément m’entraîner, me dépasser, gagner.

– Quentin Fillon Maillet

On entend souvent que le sport de haut niveau est une école d’humilité. Quelle a été la période la plus formatrice de votre carrière ?

Il y a dans toute carrière des hauts et des bas. Les Jeux de 2018 en Corée ont été une épreuve. Ma compagne et mon beau-père souffraient d’un cancer et ce fut terrible à vivre. La saison 2022, d’un autre côté, a été aussi une belle école. J’ai appris à gagner régulièrement, à gérer les sollicitations, à vivre avec une autre pression, un autre statut.

Votre image dépasse aujourd’hui le cadre du biathlon. Comment conciliez-vous cette notoriété avec vos valeurs ?

Je ne suis pas un footballeur ou un pilote de F1. Il y a des sollicitations mais cela reste gérable. Je

ne passe pas ma vie à Paris ou dans des soirées. Les marques de sympathie sont toujours sympas. Cela me fait plaisir. J’espère que je n’ai pas changé. En tout cas, la réussite n’a pas bouleversé ma vie. J’ai toujours les mêmes amis, j’habite dans le Haut-Jura, dans un lieu paisible. Et je n’ai pas envie que cela change. Je suis un sportif avant d’être un personnage public.

Que souhaitez-vous transmettre, au-delà des performances et des médailles ?

Tout repose sur le travail, la ténacité, le sérieux, le sens du détail et la simplicité. Il faut aimer le sport, aimer se dépasser, avant de penser aux titres et à la gloire.

On parle beaucoup du renouveau des territoires de montagne. Comment percevez-vous cette transition et le rôle que les sportifs peuvent y jouer ?

Nous devons être exemplaires, tout en étant conscients que le sport de haut niveau nécessite des déplacements et a un impact. J’aime la nature et les montagnes. Je ne peux pas me résoudre à les voir s’altérer. Mais il faut repenser certains modèles de développement.

Les Jeux olympiques d’hiver 2030, attribués à la France, marquent un retour historique. Qu’est-ce que cette perspective éveille en vous ?

En février, les Jeux de Milan Cortina en 2026 seront les quatrièmes de ma carrière et mes premiers dans un véritable univers montagnard alpin et en Europe. Je suis vraiment content de pouvoir vivre cela, avec mes supporters et ma famille. Les Jeux de Pékin, en période Covid, avaient laissé une impression étrange. Qu’en 2030, ils soient organisés en France est une belle opportunité pour notre pays. Ils devront montrer aussi que le sport et l’Olympisme ont réussi leur mutation et se seront adaptés aux valeurs environnementales et sociétales actuelles. J’aurai 37 ans, je me dis que ce serait un sacré défi pour boucler ma carrière.

©Richard Chapuis

ANature et bien-être au cœur de l’hiver alpin

Ovronnaz s’impose comme une destination où s’allient thermalisme, paysages préservés et expériences hivernales authentiques.

u cœur des Alpes valaisannes, la station offre un cadre harmonieux, pensé pour celles et ceux qui souhaitent conjuguer détente, activités douces et découverte du terroir.

Surplombant la vallée du Rhône, Ovronnaz bénéficie d’un environnement naturel remarquable qui façonne son identité. En hiver, la station séduit par la qualité de son enneigement, la beauté de ses panoramas et la douceur de son atmosphère montagnarde. Loin des grands domaines urbanisés, elle cultive un style chaleureux et accessible, idéal pour un séjour ressourçant. Cet équilibre entre nature, tranquillité et services bien structurés contribue à son attractivité croissante auprès des visiteurs recherchant authenticité et confort.

Traditions vivantes et immersion alpine

Buvette de Loutze, illustre le lien fort qu’entretient la région avec ses racines. Même en saison froide, ce lieu emblématique incarne la transmission des savoir-faire et la continuité des pratiques montagnardes. Les rencontres avec les artisans locaux et la mise en valeur du terroir permettent de comprendre une part essentielle de la culture valaisanne. Cette identité forte se retrouve également dans les paysages environnants, où les forêts enneigées, les clairières et les plateaux lumineux offrent une atmosphère sereine et préservée.

Ovronnaz a su développer une offre hivernale centrée sur la découverte du territoire. Les visiteurs peuvent ainsi s’imprégner de l’ambiance alpine tout en profitant d’activités adaptées à tous les rythmes. La station mise sur la qualité plutôt que sur l’abondance, en privilégiant une approche durable et immersive.

Activités

hivernales et expériences outdoor

La région propose un large éventail d’itinéraires permettant d’explorer les reliefs enneigés. Les randonnées hivernales, les parcours en raquettes et les sentiers panoramiques offrent un accès privilégié à une nature intacte. Les itinéraires varient du chemin familial aux ascensions plus soutenues, permettant de profiter de vues spectaculaires sur le massif valaisan. Composé de 30 km de pistes, le domaine skiable d’Ovronnaz s’étend entre 1390 et 2463 mètres d’altitude. Offrant un terrain varié, il propose des pistes pour tous les niveaux, bleues à noires, entre forêts et pentes ensoleillées. Les skieurs profitent d’un cadre authentique où chaque descente révèle la beauté du Valais. Ambiance chaleureuse et ensoleillement généreux accompagnent les journées de glisse, faisant d’Ovronnaz une destination prisée pour le ski.

Ovronnaz se distingue également par son programme d’animations gratuites, conçu pour dynamiser la saison hivernale. Ateliers nature, sorties accompagnées, activités culturelles, initiations sportives ou événements thématiques favorisent une atmosphère conviviale. Les familles apprécient particulièrement la diversité des propositions, qui complètent parfaitement les journées en extérieur.

Thermalisme et bien-être en altitude

Le thermalisme constitue l’une des signatures d’Ovronnaz. Grâce à la source chaude de la Salentze, les bains accueillent depuis plus de trois décennies celles et ceux qui souhaitent se ressourcer. Les bassins extérieurs chauffés entre trente-deux et trente-cinq degrés permettent de profiter d’un contraste très apprécié entre la chaleur de l’eau et la neige environnante. Ce cadre spectaculaire participe largement à la réputation du centre, qui propose également un large éventail de soins et de prestations bien-être.

Après une journée de randonnée ou d’activités, les bains deviennent un lieu de relaxation essentiel. La qualité des infrastructures, l’intégration paysagère et l’ambiance apaisante renforcent l’impression d’une parenthèse hors du temps. Le bien-être occupe ainsi une place centrale dans l’expérience hivernale, contribuant à l’attractivité de la station auprès d’un public sensible aux pratiques ressourçantes.

Une destination hivernale complète et harmonieuse

La combinaison entre nature préservée, traditions vivantes, thermalisme reconnu et activités variées confère à Ovronnaz une place singulière parmi les destinations alpines. La station a su préserver son caractère tout en développant une offre hivernale cohérente, adaptée aux attentes contemporaines. Qu’il s’agisse d’un séjour court ou d’une escapade prolongée, la région propose un environnement propice à la détente, à la découverte et au bien-être. Sa capacité à offrir une expérience à la fois complète, équilibrée et mémorable en fait une valeur sûre pour celles et ceux qui souhaitent vivre un hiver alpin différent, marqué par la sérénité et l’élégance naturelle de la montagne valaisanne.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel d’Ovronnaz : www.ovronnaz.ch

Faire vroum-vroum en famille : un voyage en enfance

Replongez dans vos jeux d’enfance et laissez-vous surprendre par un univers où la miniature rencontre la mythologie automobile. Cette saison encore, la plus grande collection automobile d’Europe propose une parenthèse ludique avec sa nouvelle exposition « Vroum, petites voitures et grands enfants ».

Un parcours joyeux et immersif, pensé pour redécouvrir en famille l’histoire de l’automobile au fil des époques. À la tête de cette programmation 2026 ambitieuse, Guillaume Gasser, directeur du musée, orchestre une métamorphose qui attire chaque année un public toujours plus nombreux.

Avec cette nouvelle exposition, dès le 20 décembre, le musée mise sur une exposition à la fois nostalgique et pointue : « Nous avons voulu offrir une lecture originale du monde automobile, transposée à l’enfance », explique Guillaume Gasser. Sur plus de 1000 m², les visiteurs pourront découvrir des modèles miniatures signés Norev, une marque française qui fête d’ailleurs ses 80 ans d’existence et de savoir-faire. À découvrir également : des jouets, des voitures à pédales, des automobiles électriques pour enfants dont une Bugatti miniature, le tout dans un univers de couleurs, de projections et d’installations interactives. « Nous avons même prévu un espace pour que les enfants puissent jouer aux petites voitures, c’est une exposition interactive et vivante », précise-t-il.

Une programmation riche pour 2026

L’année est marquée par une programmation dense et ambitieuse, fidèle au virage engagé depuis la reprise de gestion en 2022. « Nous accueillons désormais près de 270 000 visiteurs par an. Nous devons nous adapter et proposer une programmation actuelle, accessible et spectaculaire », souligne le directeur.

Une autre exposition majeure se tiendra dès le mois d’avril et jusqu’en novembre : l’exposition Formule 1, qui réunira cinquante monoplaces légendaires signées Mercedes, BMW, Matra ou encore Toyota. Moteurs, combinaisons, pièces auto, références à la culture populaire, aux films et séries… Un panorama impressionnant d’une discipline dont la popularité ne cesse de croître. « On voit que la F1 attire de plus en plus, notamment les jeunes et les femmes. Au travers du cinéma, des séries et des pilotes stars, l’engouement est incroyable », note Guillaume Gasser.

En parallèle, un spectacle de drift sera proposé les 18 et 19 avril, tandis qu’en juin, le musée organisera son traditionnel concours d’élégance, mettant en scène des modèles historiques défilant comme au temps des grands rallyes, ambiance « belle époque » ! En octobre 2026, Mulhouse accueillera également le World Forum for Motor Museums, rassemblant les musées automobiles du monde entier, du 19 au 23 octobre. Un événement rare, qui se tiendra dans l’un des musées présentant la plus grande collection automobile du monde. Un rendez-vous qui offrira au musée et à toute une région une visibilité internationale.

Immersion totale dans le monde de l’auto Pour enrichir encore le parcours, plusieurs salles ont été entièrement repensées. Des pièces exceptionnelles sont désormais présentées dans des box immersives, où le mapping et les projections subliment les lignes des modèles. « Nous voulons mieux expliquer l’histoire et la technologie derrière chaque voiture, à travers une scénographie moderne », ajoute le directeur. Le musée mise aussi sur des expériences interactives pour séduire un public toujours plus jeune. Parmi les nouveautés : une activité immersive autour du changement de roues en F1, avec casques de réalité virtuelle. « On se met à la place d’un mécanicien en pleine course, c’est très réaliste. Ce type d’expérience fonctionne très bien », confie-t-il. En sortie de parcours, l’espace pédagogique racontant l’histoire et le fonctionnement des moteurs a été entièrement restauré. Au travers des maquettes, des dispositifs trilingues et des expériences tactiles, les jeunes et les moins jeunes peuvent manipuler, découvrir et s’amuser autour de la mécanique qui se cache sous un capot.

Des pièces d’exception à découvrir Le musée réserve aussi quelques surprises… parfois même des plus inattendues ! Dernièrement, les douanes françaises ont contacté l’équipe pour entreposer et exposer une Lamborghini Aventador saisie, qui a créé un véritable buzz sur les réseaux. L’arrivée au musée de cette voiture de sport, escortée par les douaniers, a beaucoup fait parler.

Autre pièce d’exception : la célèbre Mercedes du film L’As des As, conduite par Jean-Paul Belmondo, devrait également rejoindre prochainement la collection. Cette voiture de cinéma sera accessible à tous et les visiteurs pourront monter à son bord pour rejouer la scène culte du film.

Le musée valorise également des voitures récentes ayant marqué les compétitions, comme les modèles des 24 Heures du Mans. Et 2026 sera marquée par un événement exceptionnel : le centenaire de la Bugatti Royale. « Nous allons présenter plusieurs de nos Bugatti dans des salons internationaux, dont Top Marques à Monaco, et les faire rouler sur circuit. Tous nos modèles de Bugatti ont été entièrement révisés pour être roulables lors des événements à venir », se réjouit Guillaume Gasser.

Entre expositions immersives, expériences interactives, modèles mythiques et événements spectaculaires, le Musée National de l’Automobile confirme son statut de lieu incontournable pour tous les amoureux de belles mécaniques… et pour ceux qui n’ont jamais vraiment quitté leurs petites voitures.

Texte Alix Senault

Guillaume Gasser Directeur du musée

©Alexis TOUREAU

L’aménagement paysager, pilier de la transition écologique

Face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité, l’aménagement paysager joue un rôle central dans la transformation des territoires. Désimperméabiliser les sols, gérer durablement l’eau, redonner une place à la nature dans les villes : autant de défis que les collectivités et les professionnels du paysage s’efforcent de relever en France.

Thierry Muller

Président, QualiPaysage

Longtemps cantonné à un rôle décoratif, le paysage est désormais perçu comme un outil d’adaptation et de résilience. « Nos métiers répondent à de nombreux enjeux : préserver la biodiversité, gérer l’eau et lutter contre les îlots de chaleur en milieu urbain. Nous devons être à la hauteur de ces attentes », observe Thierry Muller, président de QualiPaysage, l’organisme paritaire de référence dans la qualification des entreprises du secteur.

Les projets de désimperméabilisation et de reconstitution de sols fertiles se multiplient : cours d’école, zones piétonnes ou parkings sont repensés pour laisser l’eau s’infiltrer naturellement et réalimenter les nappes phréatiques en les filtrant préalablement de tous les polluants de surface. « Ces opérations sont souvent soutenues par les agences de l’eau, car elles permettent d’anticiper les risques d’inondation grâce aux services écosystémiques rendu par un sol vivant », explique Thierry Muller.

Des villes plus vertes et plus vivables Cette transformation touche désormais toutes les échelles : des grands parcs urbains aux aménagements de proximité comme les squares ou les bords de route. Les communes intègrent de plus en plus la végétation comme élément d’équilibre et de santé publique. À Belleville-en-Beaujolais, par exemple, un projet global d’aménagement a permis de concilier biodiversité, espace public piétonnisé, apaisé et qualité de vie des habitants. « Les mentalités évoluent : le tout-voiture a fait beaucoup de dégâts. Aujourd’hui, on accepte davantage de compromis pour redonner de la place à la nature dans la ville », constate Thierry Muller.

Des professionnels formés et encadrés Pour garantir la qualité et la durabilité de ces aménagements, la profession mise sur la qualification et la formation. Les entreprises labellisées doivent prouver leurs compétences techniques, leur engagement environnemental et la qualité de leurs réalisations. « L’écologie est une science : elle doit s’intégrer dans la conception et la mise en œuvre de tous les projets d’aménagement », rappelle le président de QualiPaysage.

L’organisation travaille actuellement une nouvelle qualification, « QualiJardin », destiné à encadrer et valoriser les professionnels intervenant chez les particuliers. Les professionnels paysagistes et jardiniers s’imposent naturellement comme des acteurs clefs dans la préservation de la biodiversité et

par leur rôle de conseil, notamment avec l’adaptation aux nouveaux enjeux climatiques. « Cette nouvelle qualification permettra à chacun de faire appel à des entreprises formées, assurées et reconnues pour la qualité de leur travail », précise Thierry Muller. Cette démarche vise à instaurer une relation de confiance entre les particuliers et les professionnels, tout en favorisant des pratiques vertueuses dans l’entretien et la création des jardins privés.

Un métier au service du vivant

L’aménagement paysager s’impose aujourd’hui comme un champ d’innovation et de responsabilité. Mélanges terre-pierre, reconstitution de sols fertiles, infiltration naturelle des eaux pluviales ou végétalisation des surfaces minérales témoignent de cette évolution. L’avenir du paysage repose sur une approche collective, mobilisant urbanistes, écologues, collectivités, entreprises et citoyens autour d’un même objectif : concevoir des espaces durables, résilients et agréables à vivre. « Nous entrons dans une ère où l’aménagement du territoire ne peut plus se penser sans une vision écologique et sociale du paysage », conclut Thierry Muller. Des rues végétalisées aux jardins repensés, c’est désormais tout un cadre de vie qui devient un terrain d’action pour la transition écologique, basée sur l’incontournable pilier des stratégies de résilience offertes par des sols urbains vivants.

Texte Alix Senault

PLes Français réinventent leur manière de réserver un logement

Face à la flambée des prix et au ras-le-bol des séjours formatés, les vacanciers explorent de nouveaux territoires numériques. Échange de maisons, hébergements écolos, couchsurfing, comparateurs malins : petit inventaire de ce qui redessine la carte des vacances.

lus question de se ruer sur Airbnb sans réfléchir. Trop cher, trop lisse, trop impersonnel. En 2025, réserver un logement de vacances est devenu un acte plus réfléchi, presque politique. L’échange de maisons revient en force, porté par des plateformes comme HomeExchange ou Switchome. On prête son appartement, on part vivre dans celui d’un autre. Économie circulaire version estivale. Les familles y voient une manière futée de partir plusieurs semaines sans exploser le budget, tout en vivant une vraie immersion dans une autre région. La formule rassure, sécurise, et humanise l’expérience du voyage.

Autre virage : l’envie de voyager sans culpabiliser. GreenGo ou Fairbnb surfent sur cette vague en proposant des logements à impact maîtrisé, souvent en pleine nature, toujours loin des standards aseptisés. Ici, chaque réservation soutient un projet local ou un hôte engagé. C’est du tourisme, oui, mais version raisonnée. On dort mieux quand on sait où va son argent, et qu’on soutient un modèle plus équitable. Cette nouvelle génération de voyageurs ne cherche plus la piscine ou le jacuzzi, mais souhaite donner du sens à ses vacances.

Même le couchsurfing, qu’on croyait relégué aux années 2010, refait surface. Chez les jeunes, la gratuité n’a rien de ringard quand elle s’accompagne d’un vrai lien humain. Dormir chez l’habitant, partager un repas, échanger des anecdotes de voyage : autant de moments que les plateformes classiques ne savent pas offrir. Ce retour du contact humain plaît aussi à ceux qui cherchent à s’extraire du tout-numérique. Le luxe n’est plus dans les étoiles, mais dans les échanges.

Et pour les indécis ? Cozycozy et HomeToGo compilent les offres de dizaines de sites. Une sorte de méta-moteur pour éviter de passer sa soirée à jongler entre quinze onglets, trois cookies, deux mots de passe oubliés et un faux bon plan. Gain de temps, gain d’argent, gain de sérénité. Certains y trouvent même des logements inattendus : fermes rénovées, péniches amarrées, tiny houses perchées au bout d’un chemin.

Les vacances de 2025 ne seront peut-être pas plus longues, ni plus exotiques. Mais elles seront, à coup sûr, plus créatives, plus engagées, plus rusées. Le logement ne sera plus seulement un lieu où dormir, mais fera partie intégrante des vacances. Voyager, oui. Mais autrement.

Texte SMA

Vieillir heureux, oui, c’est possible.

Depuis trois générations, Villa Beausoleil est une histoire de famille. Ici, ils ont une conviction simple : être vieux, c’est avoir le droit de continuer à

Dès les premières secondes, le décor est posé : un parfum de fleur d’oranger flotte dans l’air, les couleurs sont éclatantes, les fleurs envahissent les couloirs, et les résidents semblent… chez eux. Pas dans une institution, mais dans une maison où l’on circule, où l’on s’arrête, où l’on parle, où l’on sourit. Une maison vivante, lumineuse, chaleureuse.

« Tout est proposé, rien n’est imposé » : c’est le dicton de la maison. Yoga, piscine, cinéma, jardinage, conférences, apéros, ateliers créatifs… chacun compose ses journées au gré de ses envies. Personne n’est obligé de faire ce qui ne lui ressemble pas, et c’est peut-être pour ça que tout le monde a l’air tellement à son aise.

Indépendante et sans actionnaire extérieur, la Villa Beausoleil cultive depuis toujours une

attention rare. Une cuisine faite maison à partir de produits frais, une architecture pensée pour le beau, une place laissée aux jardins et aux fleurs, un personnel nombreux et présent sans jamais être pesant… On sent la générosité, le soin, la finesse des détails. On sent qu’on a affaire à une maison qui aime ses vieux.

À l’origine de cette vision, il y a Laurent Boughaba. Enfant, il a grandi entouré des « vieux », comme il les appelle avec tendresse. De cette enfance joyeuse est née une idée forte : vieillir n’est pas un déclin, c’est une étape de vie qui a droit au confort, au beau, au plaisir.

Vieillir n’est pas un déclin, c’est une étape de vie qui a droit au confort, au beau, au plaisir.

Les résidents le disent mieux que personne : « Ici, on respire. » On respire parce qu’on est respecté. Parce qu’on est libre. Parce qu’on reste soi-même, à son rythme. Et parce qu’à la Villa Beausoleil, on croit dur comme fer que le bonheur n’a pas d’âge.

Alors… passez la porte. Laissez-vous surprendre.

Ici, on ne se contente pas de vieillir. On continue de vivre, et ça, il faut le voir pour le croire.

Des papilles et des mamies.

En terrasse, la danse reste un classique.

Au cœur des sommets : le charme hivernal

L’hiver au Val d’Anniviers, c’est l’assurance de passer des moments inoubliables, en famille, en couple ou entre amis. Villages typiques, sommets emblématiques, activités hivernales en tout genre… On ne peut quitter le Val d’Anniviers sans des étoiles plein les yeux et la tête remplie de souvenirs mémorables.

Niché au cœur du Valais, le Val d’Anniviers est la destination idéale pour les amoureux de la nature et de la montagne. Les plus sportifs se laisseront tenter par les nombreux sports d’hiver qui y sont proposés, entre sensations fortes et panoramas à couper le souffle. Pour les plus curieux, rien de mieux que d’arpenter les rues des villages pittoresques tels que Grimentz, Zinal, St-Luc ou Chandolin.

Un terrain de jeu hivernal exceptionnel

L’hiver transforme le Val d’Anniviers en un véritable terrain de jeu pour les amoureux de la neige. Les domaines skiables de Grimentz-Zinal et St-Luc/Chandolin proposent des pistes allant jusqu’à 3000 mètres d’altitude, offrant des vues exceptionnelles sur des sommets de plus de 4000 mètres et des conditions de neige optimales.

Les skieurs et snowboardeurs peuvent profiter de descentes variées sur les pistes, tandis que les plus aguerris peuvent s’adonner au freeride ou au ski de randonnée.

De nombreuses randonnées permettent également de profiter de la région et de ses paysages. Que ce soit en raquettes, avec de bonnes chaussures ou muni de peaux de phoque, de nombreux itinéraires jalonnent la vallée et les montagnes enneigées.

Des activités originales, pour petits et grands

Pour celles et ceux en quête d’expériences insolites, le Val d’Anniviers propose des activités telles que l’escalade sur cascade de glace, le

biathlon électronique, ou encore la descente en Velogemel, ce vélo-luge qui permet aux visiteurs de découvrir de nouvelles sensations de glisse.

Pour une randonnée encore plus originale, il est possible de partir à la découverte des grottes du glacier de Zinal grâce à une randonnée encadrée. Lors de cette visite, les randonneurs plongent au cœur de ce décor hivernal qui ne laisse personne indifférent.

Et qui dit hiver, dit fondue ! La rando-fondue est ainsi l’occasion idéale d’effectuer la balade de son choix tout en dégustant une bonne fondue, grâce au kit-fondue réservable en ligne ou dans un Office de Tourisme.

Si le Val d’Anniviers est si unique, c’est aussi grâce à son histoire et à ses légendes, qui animent depuis des siècles les forêts et les villages de la vallée. En hiver, elles se ressentent encore plus intensément. Avec la nuit des Mélèzes, le village de Zinal propose aux visiteurs une randonnée féérique au coeur de la forêt et à la lueur des lanternes disposées tout au long du parcours... et qui sait, peut-être que les mélèzes chuchoteront leurs secrets lointains.

Une destination montagnarde authentique

Au-delà de ses activités hivernales, le Val d’Anniviers séduit par son authenticité et sa richesse culturelle. Les villages de la vallée sont réputés pour leurs chalets traditionnels en bois brunis par le soleil et leurs toits en bardeaux. Rien de mieux que de se balader à travers les ruelles des vieux villages pour profiter de l’atmosphère chaleureuse qui y règne. Les visiteurs peuvent également découvrir le patrimoine local à travers

des activités traditionnelles, des musées et des événements culturels tout au long de l’année.

Et chaque village a sa particularité. À près de 2000 mètres d’altitude, Chandolin est ainsi l’un des villages les plus hauts d’Europe habités toute l’année. Direction ensuite Saint-Luc, où se situe l’Observatoire François-Xavier Bagnoud, un lieu incontournable pour les passionnés d’astronomie. Les visiteurs de Grimentz se laisseront quant à eux volontiers tenter par une visite guidée du vieux village suivie d’une dégustation de Vin du Glacier. Zinal, enfin, se situe au pied de la Couronne Impériale, une chaine de montagne composée de sommets de plus de 4000 mètres : Bishorn, Weisshorn, Zinalrothorn, Obergabelhorn, Cervin et Dent-Blanche. La liste des villages à découvrir ne s’arrête pas là. Ayer, Pinsec, Fang, Mission… La région regorge de petits trésors qui ne demandent qu’à être découverts.

Texte Léa Stocky

Plus d’informations sur valdanniviers.ch

Entre pistes, patrimoine et bien-être

Si l’on souhaite passer des vacances d’hiver à la fois actives et reposantes, direction Vercorin ! Perchée à 1334 mètres d’altitude, la station séduit par son village à l’atmosphère chaleureuse, son offre d’hébergements et ses pistes pour tous les niveaux. Surtout, Vercorin s’est développé comme un lieu idéal pour passer des vacances en famille, grâce à son offre d’activités dédiées aux enfants.

Loin des grandes stations, Vercorin est le lieu parfait pour celles et ceux qui souhaitent profiter des sports d’hiver tout en restant au calme. La destination n’en est pas moins intéressante. Au contraire, son offre de services complète permet à tous les membres de la famille de profiter des vacances, et ce loin du stress.

Une destination

pour les amoureux de ski

Concernant les sports de neige, il y en a pour tous les goûts à Vercorin. Fort de 35 km de pistes, le domaine skiable attire les adeptes de ski, qu’ils soient confirmés ou débutants. Le domaine est équipé d’une télécabine, d’un télésiège, de cinq téléskis, d’un tapis couvert, ainsi que de deux snowparks pour les amateurs de freestyle. La zone du Crêt-du-Midi, adaptée tant aux débutants qu’aux freestylers, se compose de trois lignes de modules avec plusieurs niveaux de difficulté et d’une funslope équipée de différents virages. La zone des Planards se compose quant à elle d’une ligne de modules et de rails.

Vercorin compte également trois itinéraires de ski de randonnées et plusieurs chemins de randonnée en raquettes ou de randonnées pédestres. L’occasion de profiter d’une balade hivernale au milieu de paysages somptueux.

Pour les familles, l’espace du Lavioz propose de nombreuses activités de loisirs et divers événements qui ravissent petits et grands. À seulement cinq minutes à pied du centre du village, ce lieu ludique et sécurisé est accessible pour toute la famille. On y trouve des activités gratuites, telles qu’une patinoire et une piste de luge. Surtout, le Lavioz propose un espace skiable pour débutants, avec minigliss, tapis et corde. Ainsi, il est possible de

s’exercer à la glisse en toute sécurité et en toute confiance. Pour celles et ceux qui le souhaitent, des cours de ski ou de snowboard sont proposés par l’École Suisse de ski de Vercorin. Pour se restaurer, une buvette fait le bonheur des plus gourmands.

Un village authentique au charme alpin

Le village du Vercorin vaut le détour. Une visite du vieux village pittoresque permet d’en apprendre davantage sur son histoire, sa culture et son architecture. En effet, les bâtiments du village ne laissent jamais les visiteurs indifférents. Plus d’une quarantaine d’inscriptions viennent habiller leurs murs. Grâce au projet « Paroles de Mélèze », il est à présent possible de découvrir leur histoire et les secrets qu’elles renferment. Munis d’un téléphone portable, les visiteurs peuvent scanner des QR codes et avoir ainsi accès à de nombreux commentaires sur les inscriptions, et ce en plusieurs langues.

Pour les plus petits, une chasse au trésor permet aussi de découvrir le village de manière ludique.

Vivre l’expérience Swisspeak Resorts à Vercorin

Idéalement situé au pied des pistes, loger au Swisspeak Resorts Vercorin permet de profiter pleinement de son séjour. Avec ses 89 appartements et cinq étages, la résidence propose des hébergements modernes et confortables, caractérisés par une atmosphère chaleureuse digne d’une station familiale. Du studio cosy pour deux personnes aux appartements familiaux pouvant accueillir jusqu’à huit personnes, les logements sont en effet adaptés aux besoins de tout un chacun.

Le Swisspeak Resorts Vercorin comprend un certain nombre de services qui viennent compléter l’expérience qu’offre la région. Ainsi, après une journée bien remplie dédiée aux sports d’hiver, il n’y a rien de mieux que de profiter du spa de la résidence. Le sauna, le hammam et le bain à remous permettent de se détendre et de se reposer.

Les enfants, quant à eux, peuvent aller s’amuser dans la Gaming Room et la Kids Room, qui proposent des activités diverses et variées.

Lorsque la faim se fait sentir, direction le restaurant The Bistro by Swisspeak. Au menu, une cuisine locale composée de produits frais et de saison, que l’on peut déguster sur la terrasse face aux remontées mécaniques. Les plus gourmands peuvent profiter du burger lounge, tandis que les amateurs de vins se réjouissent de la savoureuse cave valaisanne. Une sélection de bières artisanales et un espace café viennent compléter l’offre du restaurant. De quoi passer un séjour unique au cœur des Alpes valaisannes.

Texte Léa Stocky

Plus d’informations sur www.vercorin.ch

Sierre-Anniviers

Hébergements insolites pour tous

Synonyme de tristesse pour certains, de merveille pour d’autres, l’avènement de l’hiver ne suscite pas autant d’enthousiasme que celui de l’été. Et pourtant, la saison froide regorge de moments magiques. Déguster un chocolat chaud sous une couverture, concocter de bons petits plats, flâner sur les marchés de noël, offrir des cadeaux, jouer dans la neige… L’hiver est également la saison idéale pour une escapade dans un hébergement atypique. Que ce soit pour en famille, entre amis ou en couple, il existe une multitude d’hébergements insolites pour vivre des expériences uniques !

En famille : c’est parti pour l’aventure

– Cabanes dans les arbres :

Les enfants adorent l’idée de dormir dans une cabane perchée, entourée de neige et de nature. Certaines sont équipées avec des ponts suspendus ou des toboggans pour l’amusement des plus jeunes, tandis que les parents peuvent profiter de la vue depuis la terrasse.

– Villages de tipis ou d’igloos : Certains hébergements proposent des mini-villages composés de tipis ou d’igloos où toute la famille peut vivre une expérience unique, avec un aspect communautaire (activités en groupe, repas partagés autour du feu). Ces lieux sont souvent animés avec des jeux d’hiver ou des contes pour enfants.

Entre amis : moments de convivialité autour du feu Partir entre amis, c’est l’occasion de se créer des souvenirs mémorables. C’est la promesse de moments conviviaux, d’activités de plein air et de rires partagés sous un ciel étoilé. Le cadre parfait pour des retrouvailles inoubliables cet hiver.

– Chalets nordiques ou scandinaves avec bain à remous :

Un séjour en chalet est idéal pour une escapade entre amis. Avec une ambiance cosy, une cheminée et souvent un jacuzzi ou un sauna extérieur, ces chalets allient confort et moments de convivialité après une journée d’activités hivernales.

– Séjour dans une grotte ou un hôtel troglodyte : Dormir dans une grotte est une expérience hors du commun. Ces hébergements troglodytiques permettent de partager un moment unique tout en profitant d’un certain confort. Parfait pour un séjour original avec une ambiance « aventure ».

En couple : un cocon romantique au cœur de l’hiver

– Igloos en verre pour observer les aurores boréales : Être avec son ou sa partenaire, allongés dans un igloo tout confort, en regardant le ciel étoilé ou les aurores boréales à travers le toit transparent. Ce type d’hébergement offre une atmosphère intime et spectaculaire.

– Bulles transparentes chauffées : Les bulles transparentes sont des hébergements parfaits pour un week-end en amoureux. Entourées de nature, avec une vue à 360° sur l’environnement enneigé, elles offrent une ambiance intime tout en permettant de profiter du paysage.

Texte

SMA