Développement Durable

Président de « ChangeNOW », ici entouré de ses cofondateurs, livre son regard sur les défis à relever pour un avenir plus durable.
Le « développement durable » ne peut plus être une promesse pour l’avenir ou une rubrique noyée dans un rapport annuel. Crises environnementales, tensions géopolitiques, instabilités sociales et démocratiques : le système économique actuel est à la croisée des chemins.
Face à l’urgence, les entreprises sont appelées à transformer leurs pratiques et leurs modèles d’affaires. Elles sont déjà des milliers à amorcer ce virage, conscientes que, pour assurer leur prospérité et leur résilience dans un monde fluctuant, il leur faut changer de boussole et d’indicateurs de performance.
Comment s’assurer que leurs engagements ne se diluent pas en simples effets d’annonce ?
Cela passe par des outils de mesure fiables, une comptabilité repensée pour intégrer les limites planétaires, et une véritable redéfinition de la création de valeur. Il ne s’agit plus d’empiler des initiatives RSE, mais de refondre en
Nos engagements aupres des territoires
Faciliter l’investissement local
profondeur les modèles : gouvernance élargie à toutes les parties prenantes, prise en compte des impacts et des risques sur toute la chaîne de valeur, amélioration continue de la performance sociale et environnementale.
Ce mouvement s’inscrit aussi dans le droit, avec des entreprises qui intègrent dans leurs statuts juridiques une raison d’être et des engagements concrets en faveur du Bien commun. C’est le choix de 10 000 entreprises à travers le monde, qui s’appuient aujourd’hui sur les standards et les outils de la certification B Corp, y compris ses exigences juridiques, pour initier les actions les plus transformatrices.
Le tournant est décisif. L’économie de demain doit garantir l’équité, promouvoir l’inclusion et reconnaître notre interdépendance avec le Vivant. Il est temps de passer de la parole à l’impact.
Texte Augustin Boulot, Délégué général de B Lab France
04 Défis & durabilité 06 Transformation durable 10 Interview: Santiago Lefebvre
Smart Développement Durable.
Cheffe de projet
Valentine Farinelli
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie
Laurane Saad
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Océane Ilunga, Léa Stocky
Image de couverture
Rémy El Sibaïe
Impression
Groupe Prenant
Smart Media Agency SA.
Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 / info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch
Bonne lecture ! Valentine Farinelli Cheffe de projet
Favoriser l’insertion professionnelle
Intégrer des offres d’électricité verte
Pour l’EDHEC Business School, une entreprise a certes pour but de générer du profit, mais sa finalité ultime doit être de servir le bien commun. Une vision qui permet à ses élèves de mener à bien les grandes transformations de notre ère.
Emmanuel Métais Directeur général, EDHEC Business School
Emmanuel Métais, directeur général de l’EDHEC présente l’école et ses ambitions.
Pouvez-vous présenter l’EDHEC Business School ?
Fondée en 1906 à Lille, l’EDHEC est une école de commerce à but non lucratif. Dès ses origines, elle a été portée par une ambition claire : former des dirigeants qui se préoccupent de l’impact de leurs décisions sur la société. Pionnière en finance durable, l’EDHEC propose des programmes conçus pour répondre aux enjeux contemporains, comme le master en Finance du climat, développé avec l’École des Mines de Paris - PSL. Nos diplômés occupent rapidement des postes dans des entreprises de premier plan, contribuant à leur transition écologique et environnementale.
L’EDHEC compte près de 10 000 étudiants entre ses cinq campus à Lille, Nice, Paris, Londres et Singapour, ces deux derniers étant dédiés à la recherche. Nous investissons massivement pour optimiser le bilan environnemental de nos sites, tout en étant labellisés DD&RS.
Comment l’école adapte-t-elle ses formations pour préparer les futurs leaders à concilier performance économique et environnementale ?
L’EDHEC a initié un tournant stratégique majeur avec EDHEC pour les générations futures, son premier plan dédié au développement durable. Aujourd’hui, l’école accélère sa démarche avec Générations 2050, son nouveau plan stratégique, plaçant la transition écologique et sociétale au cœur de sa vision. L’un de ses piliers « Former à
transformer » a pour objectif de préparer les futurs diplômés à devenir des leaders alliant performance économique et engagement sociétal et environnemental, afin d’accompagner les grandes transformations du monde professionnel.
L’établissement intègre à ses cours des sujets essentiels tels que les limites planétaires, l’inclusion, la diversité et l’intelligence artificielle. Mais l’école va au-delà de la théorie en confrontant les étudiants à des problématiques réelles. Ces exercices, parfois réalisés en immersion dans des entreprises, permettent aux étudiants de développer des solutions concrètes et de les mettre en pratique sur le terrain.
Qu’est-ce que l’EDHEC Climate Institute et comment ses travaux contribuent-ils à aider les professionnels de la finance à mieux gérer les aspects climatiques ?
Forte de son expertise en finance développée initialement au sein de l’EDHEC Risk Institute, l’école a choisi d’en faire un levier dans la lutte contre le changement climatique. L’EDHEC Climate Institute a ainsi été créé pour aider les professionnels de la finance à mieux comprendre les impacts du changement climatique sur leurs investissements, notamment grâce à une approche scientifique et au big data.
L’enjeu est majeur : dans les quatre prochaines années, l’EDHEC prévoit d’investir plus de 40 millions d’euros pour approfondir la recherche sur l’impact du climat sur l’économie et accompagner les financiers dans des choix plus durables. Cette transformation ambitionne de faire évoluer les pratiques du secteur en intégrant pleinement la dimension climatique dans la gestion des investissements.
Pouvez-vous parler du Centre for Net Positive Business et expliquer le rôle qu’il joue dans l’évolution de l’entrepreneuriat responsable ?
Le Centre for Net Positive Business est aujourd’hui l’une des grandes priorités de l’EDHEC. Son objectif est d’explorer et définir
des méthodes et modèles économiques par lesquels les entreprises contribuent activement à la régénération de leur environnement, tout en étant profitables. Lorsqu’on parle de développement durable, les entreprises ont tendance à vouloir minimiser leur impact négatif. Mais, même réduit, cet impact existe toujours. À l’inverse, les entreprises Net
Positive apportent plus qu’elles ne prennent à leur écosystème. Elles maximisent leurs effets bénéfiques tout en générant du profit.
Un exemple concret de cette approche est l’entreprise M2i, fondée par un ancien élève de l’EDHEC. L’entreprise fabrique des insecticides biologiques à base de phéromones, qui repoussent les nuisibles sans les tuer. Cette société est aujourd’hui leader européen de son secteur, et prouve qu’il est possible de concilier performance économique et régénération de la biodiversité. Toutefois, ces exemples restent encore rares. C’est pourquoi l’EDHEC a jugé essentiel de créer un centre de recherche dédié.
Parallèlement aux travaux du Centre for Net Positive Business, nous avons développé, au sein de notre Centre for Responsible Entrepreneurship, une méthodologie innovante appelée RED (Responsible Entrepreneurship by Design). Celle-ci accompagne la création et le développement de start-ups en intégrant dès leur conception un modèle économique durable, conçu pour évoluer vers le Net Positive. Parmi les start-ups à impact positif, on retrouve Yuka, la célèbre application qui influence les choix alimentaires et cosmétiques des consommateurs tout en incitant les industriels à adapter leur offre.
Nous avons également lancé un fonds d’investissement dédié « GENERATIONS powered by EDHEC », qui soutiendra à terme 50 start-ups à impact. Ces exemples donnent une vraie dose d’optimisme et démontrent que le business peut être un levier puissant, non seulement de croissance, mais aussi de transformation positive pour la société.
Éclairer et accompagner les dirigeants d’entreprise dans leurs enjeux actuels et futurs de durabilité au service de leur compétitivité, telle est la mission de KPMG. Grâce à ses 11 000 collaborateurs dans toute la France et à son réseau mondial, le cabinet leader de l’audit, du conseil et du juridique et fiscal contribue à la mise en œuvre de tous les projets de transformation de ses clients grands comptes et ETI pour créer de la valeur durable.
Mathieu Wallich-Petit Head of Clients & Markets, KPMG
Mathieu Wallich-Petit a rejoint KPMG en France il y a plus de 25 ans. Aujourd’hui Associé, Head of Clients & Markets, membre du comité exécutif, il est également responsable de la stratégie ESG du Cabinet. Dans cette interview, il nous éclaire sur les besoins et les attentes des entreprises en matière de durabilité.
Mathieu Wallich-Petit, dans le contexte géopolitique incertain, comment les dirigeants des grandes entreprises abordent-ils les enjeux de durabilité ?
Malgré le contexte, les organisations gardent le cap. Les sujets de durabilité sont pleinement ancrés dans leur plan stratégique, comme le souligne notre dernière étude mondiale KPMG CEO Outlook 2024. Ainsi, 80 % des dirigeants français considèrent les critères ESG comme un enjeu de compétitivité et les intègrent pleinement dans leurs stratégies d’entreprise.
Nous avons la conviction que la transformation des modèles passera par l’innovation, l’investissement et l’articulation du court terme et du long terme dans la prise de décision. C’est pourquoi nous soutenons les décisions qui flèchent l’investissement vers des solutions innovantes permettant d’activer concrètement la transformation des entreprises vers des modèles plus durables.
Vous venez de publier la deuxième édition du Earth Action Report en partenariat avec changeNOW, qui dresse un état des lieux des défis actuels sur le plan environnemental et social. Quelles sont les priorités stratégiques mises en exergue ?
Cinq grandes priorités stratégiques ressortent de ce rapport qui s’appuie sur la contribution de plus de 100 personnalités à travers le monde qui ont partagé leur vision de l’avenir : le renforcement de la résilience face aux catastrophes climatiques, l’accélération de la transition énergétique et la nécessité de sortir d’une dépendance aux énergies fossiles, le renforcement de l’éducation, la réduction des inégalités sociales face à cette transition, la protection de la biodiversité et des écosystèmes.
Nous proposons donc aux organisations des solutions pragmatiques et innovantes pour les accompagner dans leur propre transformation sur ces cinq aspects, tout en étant transparents avec eux quant aux indicateurs clés de performance en matière de durabilité.
Quelles sont les solutions éprouvées en matière de décarbonation, de protection climatique ou encore de biodiversité ?
Si l’on prend les enjeux de décarbonation des activités des entreprises, l’aide à la mise en place de contrats de sourcing d’énergie verte est un des exemples concrets d’accompagnement des entreprises. Ils permettent de sécuriser l’achat d’énergie, mais aussi de maîtriser son prix. Ainsi, les entreprises ne subissent pas la volatilité des marchés de l’énergie, véritable enjeu de création de valeur pour les organisations.
En quoi la durabilité est-elle bien plus qu’un simple exercice de mise en conformité ?
La durabilité est un enjeu de protection, de création de valeur et de compétitivité pour
l’entreprise. Il se traduit par un réel avantage concurrentiel et une plus forte attractivité des talents. En effet, ancrer la durabilité dans sa stratégie est un moyen d’être attractif vis-à-vis de son écosystème et des talents que l’on a ou que l’on souhaite attirer.
Sur les enjeux climatiques et de biodiversité par exemple, les événements climatiques extrêmes qui deviennent récurrents ont un impact direct sur les installations et la chaine de production et la supply chain des entreprises. Ces risques ont une traduction très concrète dans les coûts et le chiffre d’affaires des sociétés. Des solutions existent, il convient de passer à l’action à une plus grande échelle.
Qu’entendez-vous par levier de protection et de création de valeur ?
Les attentes de nos clients sont concentrées autour des enjeux de protection d’actifs et de création de valeur. Nous avons ainsi déployé la méthodologie True Value, visant à quantifier les impacts positifs ou négatifs générés par une activité au regard des critères ESG, puis à les convertir sur une échelle monétaire afin de pouvoir les comparer à d’autres indicateurs financiers. Par ces modèles, il s’agit de pouvoir donner une valeur monétaire à des situations de la vie d’une entreprise, par exemple au bénéfice social d’une ré-internalisation d’une production en France, à la formation des employés ou encore à un accident du travail. Au-delà des conséquences purement financières, il s’agit d’identifier les impacts qu’une entreprise possède sur son écosystème, de manière directe et indirecte. C’est par une mobilisation collective et transversale de tous les acteurs que nous pourrons construire un futur plus durable et équitable.
Interview
Léa Stocky
i la beauté accompagne les hommes et les femmes depuis la nuit des temps, a ujourd'hui, elle évolue pour limiter son impact sur l’environnement. L e groupe L'Oréal l’a compris très tôt. Depuis plus de 20 ans, l’entreprise engage sa transformation durable en travaillant à la réduction et à la mesure de son impact sur l’environnement. Dans cette interview, Elodie Bernadi, Directrice RSE et Développement Durable chez L’Oréal France, explique comment L’Oréal c ontribue à impulser un changement positif dans le but de construire un modèle d’entreprise p lus résilient
À quoi reconnaît-on aujourd’hui un produit cosmétique durable ? Avec notre programme de transformation durable L’Oréal pour le Futur, nous agissons sur quatre grands piliers : la décarbonation de notre activité, un usage raisonné de l’eau, notre contribution à la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Pour cela, l’innovation est le moteur de notre transition. Concrètement, nous innovons sans cesse dans la composition de nos formules et nos procédés de fabrication, et nous développons également nos emballages pour qu’ils soient plus responsables, un enjeu majeur sur lequel L’Oréal travaille depuis plus de 15 ans.
Le packaging peut-il vraiment devenir vertueux sans renoncer aux codes du luxe et du marketing ?
Bien sûr, le packaging peut être plus responsable et tout aussi désirable. C’est un secteur où le réemploi a encore plus de sens ! Les emballages des produits de la Division Luxe sont le fruit de savoir-faire artisanaux. Nous avons ainsi déployé plusieurs initiatives de réemploi, telles que des recharges à domicile ou en magasin disponibles sur tous nos bestsellers et nos lancements de parfums.
Jusqu’où les promesses de transparence et de naturalité sont-elles tenables face aux contraintes industrielles ?
Chez L’Oréal, nous sommes convaincus que la transparence est un véritable moyen de progresser et d’embarquer notre écosystème. Il est de notre responsabilité d’engager notre chaine de valeur pour transformer notre industrie. Ainsi, nous nous sommes associés pour réfléchir à l’EcoBeautyScore, avec 70 autres acteurs. Nous travaillons à une méthodologie commune pour évaluer l’impact de nos produits et créer un système de notation commun.
Avec le consortium TRASCE, (TRaceability Alliance for Sustainable
CosmEtics), nous unissons nos forces pour améliorer la traçabilité dans les chaînes d’approvisionnement des composants clés et des emballages dans l’ensemble de l’industrie.
La beauté durable transforme-t-elle le secteur en profondeur ou adapte-t-elle simplement ses apparences ?
La transformation profonde qui s’opère engage tous les métiers et tous les niveaux de l’entreprise, mais aussi les consommateurs qui adoptent de nouveaux produits ou de nouveaux gestes.
Cela ne va pas de soi et nous devons accompagner ces changements d’usage en communiquant mieux, mais aussi en travaillant sur nos tarifs*. L’argument planète est nécessaire mais pas toujours suffisant. Il faut un bénéfice écologique, pratique et économique.
Évidemment, nous ne sommes qu’au début de cette grande transformation et il nous reste encore beaucoup à accomplir. Nous sommes toujours dans une démarche volontariste de progression et d’écoute.
Texte SMA
Depuis plus de 15 ans, Madic axe sa croissance sur une stratégie de développement durable, respectueuse de l’humain, de l’entreprise et de la planète. Né en 1971, et grâce à une présence internationale rassemblant près de 1400 collaborateurs répartis sur 30 sites, le groupe français et familial conçoit, construit et maintient des stations multi-énergies. Il fournit ses expertises dans le domaine des énergies automobiles, des paiements autonomes et des systèmes digitaux.
epuis de nombreuses années, le groupe Madic investit dans la recherche et le développement de nouvelles solutions permettant l’introduction des énergies automobiles plus propres comme les biocarburants, l’hydrogène et la recharge des véhicules électriques. Le groupe se positionne comme le pionnier de l’innovation et de la décarbonation de ses activités.
En 2021, Le Plan France Relance soutient le groupe Madic dans la construction de son pôle technologique à Saint-André-de-Cubzac (en Gironde). Ce site offre une flexibilité et permet d’adapter les infrastructures pour répondre à la demande du marché. Le bâtiment est équipé de 4500 m2 de panneaux solaires qui alimentent les chaînes de production et permettent de réduire son empreinte carbone.
Energies automobiles
Avec une forte expérience dans la distribution mesurée de carburant, le groupe Madic s’est naturellement développé depuis 2010 dans la conception et la fabrication d’une gamme complète de bornes de recharge électrique, PULSE, en priorisant une industrialisation locale française. La conception de ces bornes intègre les dernières avancées technologiques en matière de connectivité et d’interopérabilité pour les rendre performantes et évolutives. Chaque produit est pensé afin de faciliter le recyclage de ses composants, contribuant ainsi à la réduction des déchets électroniques.
Parmi ces énergies alternatives, l’hydrogène, produit à partir d’électricité décarbonée, joue un rôle crucial dans le secteur du transport routier puisqu’il permet de réduire fortement les émissions de gaz à effet de
serre. Le groupe Madic investit ainsi dans la construction d’une station hydrogène laboratoire, dont la mise en service est prévue à la fin du premier semestre 2025 et qui sera dédiée à la formation des installateurs, exploitants et autres intervenants.
Le groupe Madic a également développé sa propre gamme de systèmes de paiements autonomes all-in-one MagPay. Des technologies fiables, intelligentes et sécurisées pour répondre aux nouvelles réglementations et aux nouveaux modes de consommation tout en alliant une expérience utilisateur unique et personnalisable. Les qualités de ces terminaux de paiement en font la référence française du paiement bancaire autonome dans les stations-service, les systèmes d’horodateur pour les parkings et voiries ainsi que les vending machines.
Ces produits sont conçus et intégrés en France et en Italie pour garder un circuit court et local de fabrication diminuant leur empreinte carbone. Ce sont des produits évolutifs qui leur assurent un long cycle de vie, et toujours dans le respect de l’évolution des normes.
Conformément à sa stratégie globale de développement durable, le groupe Madic investit depuis 2011 dans la logistique, la réparation et le suivi sécurisé des pièces électroniques. « Sur les matériels distribués par Madic, nous avons aujourd’hui un taux de réparabilité de 100 % » déclare Mehdi Boudaoua, Directeur d’agence Madic repair.
Systèmes digitaux
Madic Group offre également des solutions digitales pour enchanter le parcours client, interagir avec les usagers et créer
le lien de la station-service au magasin. Les stations disposent d’écrans digitaux proposés par Madic qui permettent de diffuser en temps réel ou programmer des éléments de communication (contenus promotionnels et personnalisables) via un serveur de data marketing Highview.
Cette technologie répond, entre autres, à une problématique de réduction des déchets que les retailers connaissent bien puisque, par exemple, elle leur permet de proposer un déstockage de produits à date de péremption proche à prix bas, limitant ainsi le gaspillage alimentaire.
Dans un monde où la technologie façonne notre quotidien, le groupe Madic innove aussi avec son logiciel d’hyper-vision Magview permettant la remontée, la qualification et le traitement des dépannages pour un usage optimal de la station-service. Il permet d’optimiser les déplacements des techniciens et d’atteindre les objectifs de durabilité, en réduisant l’empreinte carbone des interventions de maintenance.
En conclusion, le développement durable, qui est au cœur de la stratégie générale du groupe Madic et qui se trouve au point de convergence de ses trois valeurs, le respect de l’humain, l’entreprise et la planète, se reflète pleinement dans ses produits et services dédiés aux stations multi-énergies. Il intègre naturellement ses enjeux RSE et son engagement Global Compact.
Comment réduire l’empreinte carbone et environnementale dans l’industrie pharmaceutique ? Le groupe UCB, basé à Bruxelles et présent dans 36 pays, s’appuie sur l’initiative Science Based Target pour élaborer et déployer son ambitieux plan de réduction de ses émissions. Jean-Christophe Tellier, président directeur général d’UCB, en présente les grandes lignes et les principales avancées.
Jean-Christophe Tellier Président directeur général, UCB
Quelle place occupe le développement durable dans votre stratégie ? Quelle est votre vision ?
Notre mission est de créer de la valeur en apportant des solutions thérapeutiques aux patients qui en ont besoin, aujourd’hui et dans le futur. Notre action et notre réflexion s’inscrivent dans le long terme. Cette vision de la durabilité est portée par la famille fondatrice de la société, toujours actionnaire aujourd’hui.
Nous sommes conscients du rôle que nous jouons et de notre impact économique, social et environnemental sur nos parties prenantes : les personnes atteintes de maladies graves ; nos employés, qui doivent évoluer dans un environnement de travail sécurisé, sain et épanouissant ; nos actionnaires qui investissent dans notre société, nous permettant de continuer à innover ; et enfin, les communautés dans lesquelles nous sommes présents et la planète. Nous sommes conscients de l’empreinte environnementale de l’industrie pharmaceutique et nous devons prendre notre part pour la réduire.
Quelles sont vos priorités pour réduire votre empreinte environnementale ?
Nous avons trois axes d’action prioritaires : la réduction des émissions de gaz à effet de
serre, la gestion de l’eau et la réduction des déchets. Nous avons défini des objectifs chiffrés, et pour les atteindre, des indicateurs permettant d’évaluer nos progrès chaque année. Fin 2024, nos objectifs en faveur du climat ont été validés par l’initiative Science Based Target (SBTi, objectifs fondés sur la science). Cette organisation internationale valide les plans de transition des entreprises, en ligne avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C d’ici 2050.
Quels sont vos objectifs ?
Nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de zéro émission nette à l’horizon 2045, avec des objectifs intermédiaires à 2030, ce qui implique un ambitieux plan de transition. Notre plan d’action repose notamment sur le recours accru aux énergies renouvelables, les alternatives durables aux véhicules à essence pour nos employés, la rénovation énergétique selon les plus standards les plus exigeants, la réduction du transport aérien pour la distribution de nos médicaments. En recherche, nous visons la certification MyGreenLab. Nous sommes aussi impliqués dans des groupes de travail européens et américains pour appliquer l’économie circulaire dans nos secteurs d’activité.
Nous agissons également sur notre chaîne d’approvisionnement, qui représente 75 % de nos émissions. Nous visons 80 % de fournisseurs engagés avec des objectifs SBTi ou équivalents d’ici 2028. Nous sommes déjà à 68 % en 2024.
Nous visons aussi une réduction de 15 % de notre consommation d’eau et de 18 % de nos
d’ici
Quelles principales avancées avez-vous déjà accomplies en matière de durabilité ?
Nos sites principaux possèdent aujourd’hui la plus haute certification environnementale dans chaque pays où nous sommes implantés. 100 % de l’électricité consommée dans les sites que nous contrôlons - nos sites de production et de recherche au Royaume-Uni, Belgique, Suisse, Allemagne et États-Unisprovient d’énergies renouvelables. Nous avons mesuré l’empreinte environnementale de nos médicaments commercialisés, et défini pour chacun une feuille de route pour la réduire.
Je pense que pour réussir à atteindre ces objectifs, il est essentiel que nous cultivions l’intelligence collective pour avancer. Nous avons besoin de collaborer, de partager les informations et les bonnes pratiques avec les acteurs des écosystèmes dans lesquels nous évoluons.
Nous menons des études de matérialité depuis 2019. Elles confirment notre conviction : l’impact sociétal le plus significatif que nous puissions avoir en matière de développement durable réside dans l’innovation scientifique, l’accessibilité des médicaments et la réduction de notre empreinte environnementale. Et c’est notre cœur de métier, notre raison d’être.
Pour en savoir plus reports.ucb.com
Premier brasseur de France, Brasseries Kronenbourg s’appuie sur une histoire de plus de trois siècles pour construire un avenir plus responsable. Engagée au-delà des normes et de la réglementation dans une démarche de responsabilité sociale et environnementale, l’entreprise a su, au fil des ans, anticiper et faire face aux enjeux liés à son activité. Son action s’inscrit aujourd’hui dans le programme « Agir pour Demain ».
Avec près de 25 % de parts de marché, Brasseries Kronenbourg produit chaque jour des bières variées à destination de millions de consommateurs. Mais son ambition dépasse la simple production : l’entreprise mise sur un approvisionnement local pour ses matières premières, développe l’économie circulaire autour de ses déchets (drêches, levures, boues) et pour ses emballages. Elle s’engage pour une meilleure gestion de l’eau et la réduction de ses émissions de CO2. En parallèle, elle soutient des modèles de cultures (orge et houblon) basés sur des pratiques agro-écologiques.
Brasseries Kronenbourg a ainsi créé la première filière d’orge responsable tracée en France pour sa bière 1664.
DES COLLABORATEURS
AU CŒUR DE LA TRANSITION
Pour Brasseries Kronenbourg, la responsabilité passe aussi par l’humain. L’entreprise veille à garantir un environnement de travail sûr, équitable et inclusif. Elle promeut activement la culture du « Zéro accident », l’égalité professionnelle, et accompagne ses salariés via des services pensés pour améliorer leur quotidien. Elle développe de nombreuses initiatives en faveur de la diversité sous toutes ses formes.
CETTE
KRONENBOURG AFFIRME
QU’UNE ENTREPRISE
PATRIMONIALE PEUT AUSSI ÊTRE UN ACTEUR DU CHANGEMENT.
AGIR POUR DEMAIN
PRÉVENTION ET LIEN SOCIAL
Consciente de son rôle dans la société, Brasseries Kronenbourg s’implique dans la prévention des comportements à risque liés à la consommation d’alcool. Elle conduit des actions de sensibilisation en propre (événements) ou via sa participation active dans l’association Prévention & Modération, et développe une très large offre de bières sans alcool. Elle soutient également des projets en faveur du lien social à travers sa Fondation.
0°
Empreinte carbone – 21 % en 3 ans
Orge responsable / filière tracée : 25 000 tonnes prévues pour la bière 1664
100 % responsable d’ici 2026
Près des 2/3 des livraisons GMS effectuées en train
Leader du marché de la bière sans alcool avec 11 % des ventes en GMS
51 % de femmes parmi les managers
En savoir plus sur notre démarche RSE
Depuis 1996, nous soutenons des projets en faveur de la solidarité et du maintien du lien social. Aujourd’hui, notre action s’inscrit en France dans l’écosystème des cafés, hôtels et restaurants (CHR) à travers le programme « Ensemble pour promouvoir le lien social »
PLa flexibilité électrique, levier de compétitivité pour la décarbonation de l’industrie
ionnier de la flexibilité électrique en France, Energy Pool aide les industriels à relever le défi de la maîtrise de l’énergie et de la décarbonation. Christian Simon, directeur de la Business line Flexibilité, et Bertrand Munier, chef de projet décarbonation, nous expliquent.
Qu’est-ce que la flexibilité électrique et en quoi est-ce un levier de compétitivité pour les industriels ?
CS : La flexibilité électrique est la capacité à moduler la production, la consommation ou le stockage afin d’adapter l’offre à la demande en temps réel. Ainsi, depuis plus de 15 ans, Energy Pool accompagne les industriels afin de les aider à générer des revenus supplémentaires en participant activement à l’équilibrage du système électrique et, in fine, à devenir plus compétitifs, plus performants mais également plus résilients face aux crises.
En effet, jusque-là, cette question de la flexibilité était un enjeu qui mobilisait essentiellement les grands industriels. Aujourd’hui, toutes les entreprises industrielles y sont sensibles et s’emparent de ce sujet. En effet, pour rester compétitifs, dans un contexte de volatilité des prix de l’énergie, les industriels doivent absolument maîtriser leurs coûts énergétiques.
Depuis quelques années, nous mettons la flexibilité au cœur des
stratégie de décarbonation de nos clients pour leur garantir une transition énergétique compétitive.
Concrètement, comment cela se traduit-il ? Sur quelle typologie de projets êtes-vous amenés à intervenir ?
BM : En capitalisant sur notre métier historique d’agrégateur de flexibilité, de la phase de l’audit aux opérations en temps réel, nous sommes en mesure d’optimiser les consommations, les coûts énergétiques ainsi que les émissions de CO2.
Nous disposons, par ailleurs, d’un centre opérationnel qui nous permet d’assurer ce pilotage en temps réel, 7/7 et 24/24. Nous proposons aussi un accompagnement dans les études et les projets pour aider nos clients industriels à augmenter ou révéler de nouvelles flexibilités, décarboner leurs procédés et leur énergie. Dans ce cadre, nous pouvons intervenir à différents stades de leur démarche : définition des plans d’action de décarbonation ou d’optimisation énergétique, études spécifiques sur la transformation de procédés, pilotage de projets industriels…
Par exemple, nous accompagnons un de nos clients industriels qui utilise, dans le cadre de son activité, un four alimenté uniquement au gaz. Afin de tendre vers la neutralité carbone, ce dernier
doit réduire ses émissions de CO2, notamment au niveau de ses process.
Parmi les pistes explorées, nous avons opté pour la transformation de ce qui fonctionne à 100 % au gaz en un four hybride qui fonctionne au gaz et à l’électricité. Un four hybride est un outil extrêmement flexible qui permet de passer de l’électricité au gaz très rapidement et sans contraintes, et ainsi de gagner en résilience face aux évolutions et aux fluctuations du marché et du prix du gaz. Il permet également de valoriser les flexibilités électriques pour générer de nouveaux revenus et ainsi réduire le retour sur investissement de l’industriel.
Depuis 2022, à la suite de crises successives, face à l’inflation, et dans un contexte d’intégration massive des énergies renouvelables, la flexibilité est plus que jamais une composante essentielle pour l’équilibrage du système électrique et énergétique de manière générale. Et nous avons la conviction forte que l’industrie du futur sera nécessairement flexible !
Plus d’informations sur www.energy-pool.eu
Si nous voulons changer le monde, commençons ici.
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SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
QualiPaysage fait des labels qualité un vecteur pour promouvoir les pratiques environnementales et sociales les plus vertueuses des professionnels du paysage. Ils garantissent aux clients un haut niveau de qualité de service.
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