Focus Industrie Moderne

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Alexandre Catton

Le Directeur de l’EPHJ nous explique en quoi le Salon est devenu un événement incontournable du secteur de la haute précision.

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Industrie Moderne Mai ’24
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La Suisse n’a pas besoin d’une politique industrielle

Le monde ne semble plus jurer que par deux mots: politique industrielle. De la Chine à l’Europe en passant par les États-Unis, les soutiens étatiques à l’économie se multiplient. La Suisse doit-elle suivre cet exemple pour soutenir son industrie ?

Les partis politiques de gauche en particulier réclame régulièrement de « sauver » l’industrie par des mesures de soutien étatiques. Ils peignent le diable sur la muraille d’une « désindustrialisation » de la Suisse et occultent le fait qu’en Suisse, près de 20 pour cent du produit intérieur brut est toujours généré par le secteur primaire et qu’il n’y a pas eu de désindustrialisation au cours des vingt dernières années, même pas en termes d’emplois.

Une « politique industrielle » est en effet un doux poison qui met du temps à agir. Dans un premier temps, il soulage quelque peu la douleur, notamment lorsque l’État verse des subventions aux entreprises en difficulté. À moyen et long terme, le poison montre son véritable effet toxique : le changement structurel est entravé par le statu quo. Les progrès de la productivité sont étouffés, l’innovation orientée vers le marché ne peut pas déployer ses effets positifs. Globalement, le secteur perd en compétitivité internationale. Pour maintenir le soulagement de la douleur, il faut augmenter le dosage avec de nouveaux moyens financiers payés par le contribuable.

Avec une politique industrielle, ce ne sont pas les gens ou le marché qui décident ce qui est bon ou adéquat pour l’avenir, c’est l’État.

La Suisse a jusqu’à présent résisté à cette tentation en ce qui concerne l’industrie. Elle devrait continuer à le faire en offrant principalement de bonnes conditions-cades aux entreprises. En effet, l’agriculture suisse nous a montré où cela mène. Elle est marquée par l’interventionnisme de l’ État et le cloisonnement du marché et doit être soutenue chaque année par de l’argent public

à hauteur de plusieurs milliards.

Avec une politique industrielle, ce ne sont pas les gens ou le marché qui décident ce qui est bon ou adéquat pour l’avenir, c’est l’État. Pourtant il est clair que seul un contexte de politique économique dans lequel l’activité des entreprises et la créativité peuvent se déployer librement est judicieux pour l’avenir. Un contexte dans lequel les interventions et les réglementations étatiques sont réduites au strict nécessaire.

C’est pourquoi Swissmem rejette toute «politique industrielle». Une récente étude publiée par Avenir Suisse confirme cette position libérale. Swissmem s’engage par contre en faveur de conditions-cadres économiques adéquates, de marchés ouverts par des accords bilatéraux avec l’UE et des accords de libre-échange avec divers pays dans le monde (Chine, Inde) ainsi que pour un soutien fort à la formation, la recherche et l’innovation. Nous maintenons ainsi la Suisse en bonne forme pour qu’elle puisse surmonter les périodes de crise. Nous posons ainsi la première pierre angulaire pour que son industrie tech reste compétitive sur le long terme.

Texte Philippe Cordonier, Ingénieur EPFL, Responsable Suisse romande, Swissmem

Contenu. 04 Revêtement de pointe 08 Traitement de surface 12

Interview: Alexandre Catton 18 Innovation Booster 22 État des lieux du marché du travail

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Emmanuel Viaccoz, Léa Stocky, Océane Ilunga, SMA

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Bonne lecture ! Joan Martins Project Manager Focus Industrie Moderne. Chef de projet Joan Martins Country Manager Pascal Buck of Content Romandie Léa Stocky Mathias Manner, Sara Davaz

LExpertise et innovation dans l’usinage de pièces en carbone

Depuis plus de 50 ans, Dynatec est reconnue comme un expert de l’usinage de précision des matériaux synthétiques et des métaux. Cependant, ces dernières années, l’entreprise suisse s’est démarquée en se spécialisant dans un domaine particulièrement exigeant : l’usinage de pièces en carbone. Franco Antoniazza, CEO de Dynatec, partage sa vision de l’entreprise ainsi que son engagement dans l’usinage de précision de l’or noir.

’histoire de Dynatec est marquée par une passion pour l’innovation et le défi constant de repousser les limites de l’usinage de précision. « perdu mon père à l’âge de 20 ans. Il était propriétaire d’un petit atelier mécanique employant seulement trois personnes. J’ai repris cet atelier et, au fil des ans, nous avons progressivement évolué pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui : une entreprise de 40 employés travaillant avec de grands noms de l’horlogerie », confie Franco Antoniazza. L’entreprise s’est imposée comme l’un des rares spécialistes de l’usinage du carbone en Suisse, avec un volume de 25 000 composants d’habillage horloger produit par an.

Pourquoi le carbone ?

« Nous avons commencé à travailler le carbone par opportunité. À l’origine, nous usinions des matières synthétiques, et le carbone, étant une matière avec une résine synthétique, s’est naturellement imposé à nous. Nous avons alors commencé à fabriquer des composants d’habillage horloger en carbone pour certains de nos clients. Cela a marqué le début d’une nouvelle direction pour Dynatec », explique le CEO. Il est intéressant de noter que le

marché des montres en carbone est relativement restreint par rapport à celui des montres en acier. Cependant, le carbone offre des avantages uniques en termes de légèreté, d’esthétique et de durabilité, ce qui en fait un matériau très prisé dans l’industrie horlogère.

En premier lieu, sa couleur noire lui confère une esthétique unique et intemporelle. De plus, ce matériau est plus léger que l’acier, ce qui permet de réduire le poids des montres et de les rendre plus confortables à porter. Enfin, au-delà de son aspect esthétique, il représente un matériau moderne et innovant. De nombreuses marques horlogères l’ont adopté dans leurs collections, et il ne s’agit pas simplement d’une tendance passagère. Le carbone est devenu un matériau à part entière, prisé pour ses qualités tant techniques qu’esthétiques.

Plus d’une décennie d’expertise

Ce qui distingue Dynatec des autres entreprises spécialisées dans l’usinage de précision, c’est son expertise dans l’usinage du carbone. « Nous l’usinons depuis plus de 15 ans, ce qui nous confère un avantage qualitatif indéniable », souligne Franco Antoniazza. « Nous avons développé nos propres outils et méthodes d’usinage, ce qui nous permet d’obtenir une qualité de finition exceptionnelle »,

continue-t-il. En effet, l’usinage du carbone est un processus délicat, qui nécessite une grande précision et un savoir-faire particulier. « Lorsque vous usinez du carbone, vous devez éviter de détériorer les fibres et veiller à ce qu’il n’y ait pas de porosité dans la pièce finale », explique-t-il. « Grâce à notre expérience, nous avons acquis une expertise unique dans ce domaine, ce qui nous permet de garantir à nos clients des pièces d’une qualité irréprochable ». La qualité d’une montre en carbone se distingue par la qualité de son usinage. Dynatec utilise une méthode unique pour la fabrication des composants d’habillage horloger en carbone, en les usinant entièrement

dans la masse. C’est cette différenciation dans la qualité de fabrication qui fait de Dynatec un partenaire de confiance pour les marques horlogères les plus exigeantes.

Une approche globale de la fabrication

Dynatec propose une gamme complète de services. « Notre objectif chez Dynatec est d’être présent dès les premières étapes de conception d’un projet, afin de pouvoir valider ou invalider rapidement ce qui est réalisable. Cela nous permet d’anticiper les éventuels problèmes et d’optimiser la qualité des pièces fabriquées ». L’entreprise attache également une grande importance à la qualité de la matière première qu’elle utilise. « C’est pourquoi nous pressons notre propre matière, ce qui nous permet d’avoir un contrôle total sur le processus de fabrication. Nous avons ainsi développé une expertise dans le pressage du carbone, en déterminant les bonnes conditions pour obtenir des matériaux de la meilleure qualité possible, sans défauts ni imperfections. De plus, notre processus de production est entièrement industrialisé et robotisé, ce qui nous permet de travailler 24 heures sur 24. Nous pouvons ainsi garantir une qualité et une précision constantes, fournir à nos clients un rapport de mesure pour chaque pièce, et suivre la chaîne de production du début à la fin », termine le responsable de Dynatec.

En se spécialisant dans l’usinage de pièces en carbone, Dynatec s’est imposée comme un acteur majeur de l’industrie horlogère suisse. Grâce à son expertise et à son savoir-faire, l’entreprise est en mesure de proposer à ses clients des pièces d’une qualité exceptionnelle, répondant aux normes les plus exigeantes de l’industrie.

Océane Ilunga

#focusindustriemoderne Dynatec • Brandreport 3
Franco Antoniazza CEO, Dynatec

Vingt ans d’innovations, de savoir-faire

et de fiabilité

Positive Coating, spécialisée en revêtements décoratifs et fonctionnels dans la microtechnique, célèbre cette année ses 20 années d’innovation, de succès et de service à ses clients. Depuis son coup d’envoi en 2004, cette entreprise visionnaire n’a cessé de repousser les limites de l’industrie, fournissant des solutions de revêtements de pointe à une clientèle diversifiée. L’entreprise fournit des solutions de haute qualité et s’est bâti une réputation solide en matière d’expertise et d’innovation dans le domaine des revêtements PVD et ALD. Elle a su convaincre les plus grandes manufactures horlogères et les acteurs du monde du luxe.

Il était une fois Positive Coating

Dans le parcours de Positive Coating, une étape clé a déjà été franchie : la transmission réussie de l’entreprise à la nouvelle génération. Fondée par l’ingénieur visionnaire Pierre-Albert Steinmann en 2004, avec le soutien financier de son frère Jean-Michel, l’entreprise a connu une croissance remarquable sous la direction de Pierre-Albert et de sa belle-sœur, Isabelle Droz.

Les fils de Pierre-Albert, Benoit et Lucien, ont rejoint l’entreprise respectivement en 2010 et 2011, apportant avec eux leurs expertises en ingénierie et leur passion pour l’innovation. En 2021, Ophélie, leur sœur, a intégré l’équipe pour y apporter ses compétences relationnelles et renforçant ainsi l’engagement de la famille envers l’entreprise.

À présent, Positive Coating est entre les mains compétentes et dynamiques de la nouvelle génération. Lucien, Benoit et Ophélie ont pris la relève avec enthousiasme, prêts à insuffler une nouvelle énergie et à continuer de faire briller l’entreprise dans le domaine des revêtements PVD et ALD de haute qualité.

20 ans de réalisations

Au cours des deux dernières décennies, Positive Coating a atteint de nombreux jalons significatifs :

* Innovation Technologique :

La proactivité de son département R&D et le travail étroit avec ses clients permettent à la société de proposer des solutions codéveloppées et sur-mesure pour répondre aux plus hautes exigences techniques et créatives.

* Diversité d’applications :

La clientèle de Positive Coating est variée, active dans divers secteurs tels que la maroquinerie, les instruments d’écriture, les accessoires, le Medtech et sans oublier bien sûr le secteur de l’horlogerie et de la bijouterie, où l’entreprise fait aujourd’hui partie des co-traitants respectés du secteur.

* Excellence opérationnelle : Son organisation logistique sur mesure

garantit une flexibilité et une réactivité hors pair, permettant d’atteindre des standards d’excellence inégalés. La mise en place du Lean Management en production a notamment permis à l’entreprise d’optimiser ses processus, assurant une performance opérationnelle de premier plan. Chez Positive Coating, l’excellence n’est pas seulement un objectif, mais une réalité ancrée dans chaque aspect de son fonctionnement.

* L’Humain au Centre :

Ce qui rend cette célébration encore plus spéciale, c’est l’importance accordée aux relations humaines. Les collaborateurs, les partenaires et les clients ont toujours été au cœur de la philosophie de l’entreprise. Le succès découle non seulement de la passion, mais aussi de l’épanouissement des individus et de la synergie entre eux.

* Durabilité et Responsabilité Environnementale :

L’entreprise s’est engagée dès ses débuts à adopter des pratiques durables et respectueuses de l’environnement dans son processus de production. Actuellement, elle travaille activement à réduire son empreinte environnementale. Par ailleurs, les caractéristiques intrinsèques des traitements sous vide proposés par Positive Coating offrent une alternative intéressante face à d’autres technologies plus polluantes, les plaçant ainsi parmi les meilleures solutions de revêtements en termes de respect de l’environnement et de conformité aux normes de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Positive Color Week

Pour célébrer ses 20 ans, POSITIVE COATING organise une série d’initiatives autour de la couleur à La Chaux-de-Fonds à compter de sa date anniversaire le 8 novembre avec des conférences animées par d’éminents spécialistes et une exposition sur le thème de la couleur.

Fondée en 2004, Positive Coating se distingue par le développement de solutions innovantes dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition), des traitements physiques et chimiques de pointe. Placée au cœur d’une industrie microtechnique prestigieuse, l’entreprise contribue à l’élaboration de produits technologiques d’excellence.

VOTRE PARTENAIRE DANS LES TRAITEMENTS PVD ET ALD DE HAUTE QUALITÉ

POSITIVE COATING SA

Rue des Champs 12 2300 La Chaux-de-Fonds – Suisse T. +41(0) 32 924 54 54 info@positivecoating.ch www.positivecoating.ch

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4 Revêtement de pointe
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Au cœur de l’horlogerie, du médical et de la micromécanique depuis 1885

Basée à Bienne, Cendres+Métaux, une entreprise familiale et indépendante avec plus de 135 ans d’histoire, s’est imposée comme un acteur majeur de l’industrie horlogère, de la bijouterie et du médical. Avec plus de 700 collaborateurs, Cendres+Métaux est certifiée Great Place to Work et s’engage à offrir à ses employés des opportunités de développement professionnel au sein du groupe.

Interview du CEO Philipp von Büren, qui met en lumière l’évolution récente de l’entreprise et sa vision pour l’avenir.

Philipp von Büren CEO de Groupe Cendres et Métaux

Philipp von Büren, Cendres+Métaux a une histoire de plus d’un siècle. Pouvez-vous nous parler des principaux moments de cette histoire et de l’évolution de l’entreprise au fil des ans ?

L’année prochaine, nous célébrons nos 140 ans d’existence. Fondée en 1885, notre entreprise a débuté dans le domaine des métaux précieux, se spécialisant dans la fonte, le traitement et le recyclage. Nous fabriquons actuellement des produits de haute complexité pour les secteurs de l’horlogerie, du médical et de l’industrie, et nous sommes reconnus comme un fournisseur hautement compétent dans le domaine des métaux en général. Nous possédons notre propre installation analytique et métallurgique, ainsi qu’une fonderie et des installations pour la production de produits semi-finis. Notre expertise inclut également la fabrication de produits complexes en métaux, grâce à notre compétence en micromécanique à la demande.

Vous avez récemment acquis de nouvelles sociétés. Comment ces acquisitions ont-elles contribué à l’évolution de Cendres+Métaux au cours des deux dernières années ? Les acquisitions nous ont permis d’offrir à nos clients une couverture complète de la chaîne de création de valeur dans divers secteurs. Nous commençons par la phase de prototypage et allons jusqu’à la fabrication de grandes séries et – dans le medicalleur conditionnement en salle blanche. Cette approche est applicable à tous les secteurs.

Nous constatons que le savoirfaire acquis dans un domaine nous permet de progresser dans d’autres. La maîtrise des processus de production complexes et la traçabilité des lots individuels, exigées par le secteur médical, nous sont également bénéfiques dans l’industrie horlogère, où l’automatisation et les exigences de documentation continuent de croître.

Nos deux acquisitions les plus récentes, Schlierholz et Lauener, renforcent considérablement nos capacités. Schlierholz est spécialisée dans les revêtements d’or, de cuivre et d’argent pour les secteurs de l’électronique et des semi-conducteurs, répondant à des exigences de production très élevées, notamment en termes de flexibilité. Lauener, quant à elle, est un fabricant de haute précision avec un parc de machines ultramoderne, une forte culture de l’innovation et un engagement envers la qualité Swiss Made.

Selon quels critères le groupe décide-t-il d’une acquisition ?

Lors des acquisitions de ces dernières années, nous avons été guidés par une idée fondamentale: rester fidèles à notre activité principale, la fabrication micromécanique à la demande. Aujourd’hui, le groupe dispose d’un vaste éventail de savoir-faire, allant de la coulée d’alliages et du recyclage de métaux précieux au décolletage et fraisage, en passant par la galvanisation, le gravage laser, le polissage et la décoration.

Quels sont les défis de la croissance du groupe ?

Il s’agit de partager le savoir-faire au sein du groupe afin de rester à la pointe de l’innovation et de l’amélioration, tout en s’implantant dans de nouveaux secteurs. Nous cherchons également à créer une culture unificatrice qui favorise la collaboration entre les employés et offre à chacun la possibilité de se développer tant sur le plan professionnel que personnel. Un

groupe peut offrir davantage de possibilités que des ateliers individuels plus petits, mais cela nécessite une ouverture d’esprit de toutes les parties. Il est également crucial de garantir que chaque domaine de compétence préserve et développe son savoir-faire.

Cendres+Métaux s’est positionnée comme un fournisseur important pour l’industrie horlogère. Pouvezvous nous parler de la valeur ajoutée que votre entreprise apporte à ce marché ?

Notre valeur ajoutée et notre succès résident dans notre personnel hautement qualifié, véritable partenaire de nos clients. En tant que groupe, nous sommes capables de fournir l’ensemble de la chaîne de création de valeur et de gérer toutes les étapes de production, tout en travaillant avec une grande variété de métaux, y compris les métaux précieux et le titane. Cela nous permet d’offrir une valeur considérable à notre clientèle.

Pouvez-vous nous parler des initiatives d’innovation et de développement technologique de Cendres+Métaux et de leur importance pour l’avenir de l’entreprise ?

En tant que fournisseurs et producteurs, nos principales innovations se concentrent sur la fabrication. Nous investissons dans l’automatisation pour accroître notre capacité de production et visons à augmenter notre flexibilité pour évoluer avec nos clients. Parallèlement, nous œuvrons continuellement à réduire notre impact sur l’environnement.

Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels Cendres+Métaux sera confronté dans les prochaines années et comment prévoyezvous de les relever ?

Le défi à venir pour notre entreprise sera de garantir un effectif suffisant pour maintenir notre production. Nous anticipons

une vague de départs à la retraite au sein d’une génération possédant un savoir-faire considérable. Pour y faire face, nous devons préserver ce savoir-faire et veiller à ce que la nouvelle génération comprenne l’intérêt réel des métiers tels que la polymécanique, le travail en laboratoire, la galvanisation ou le polissage. Nous investissons dans la formation, non seulement pour les jeunes, mais aussi pour nos collaborateurs de longue date. C’est essentiel pour assurer la continuité de notre expertise et notre succès à long terme.

Quelle est la vision de Cendres+Métaux pour l’avenir et quelles sont les principales stratégies que vous mettez en œuvre pour réaliser cette vision ?

Nous aspirons à être le partenaire privilégié dans la transformation des métaux précieux, non précieux et la micromécanique, en inspirant confiance et en valorisant notre savoir-faire suisse. Pour ce faire, nous visons l’excellence dans chaque interaction.

Nous mettons l’accent sur notre personnel et la culture du groupe, promouvant une culture de collaboration, de feedback et du droit à l’erreur. Nous croyons que nos partenaires apprécient de travailler avec un groupe solide et indépendant, soutenu par plus de 300 actionnaires, une structure d’actionnariat saine et une réputation de fiabilité. Nous reconnaissons que le savoir-faire de notre personnel est au cœur de notre réussite.

Plus d’informations : cmsa.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne Cendres Métaux Lux SA • Brandreport 5

Une alliance esthétique haut de gamme et fiable éprouvée sur dix ans

Stéphane

Fleurier SA

Depuis ses ateliers situés à Fleurier, dans le Canton de Neuchâtel , Vaucher Manufacture Fleurier incarne l’excellence de l’horlogerie suisse en développant et en industrialisant des mouvements haut de gamme destinés aux maisons horlogères les plus prestigieuses. Forte de ses 230 collaborateurs, cette manufacture se distingue par son savoir-faire unique et son engagement inébranlable envers la qualité et la durabilité. À la tête de cette entreprise depuis 2019, Jean-Noel Lefevre, CEO, et Stéphane Oes, Directeur Développement, dévoilent comment leur processus d’homologation garantit des mouvements fiabilisés sur une période de dix ans, offrant ainsi une assurance de longévité et de performance exceptionnelle.

Jean-Noel Lefevre, Stéphane Oes, quels sont les principaux produits et services que vous proposez ?

JN.L. : En termes de produits, nous nous spécialisons dans les mouvements mécaniques haut de gamme, incluant des mouvements automatiques classiques. Nos services consistent à développer un nouveau calibre à partir d’une page blanche, selon les besoins spécifiques de nos clients. Notre objectif est d’intégrer la pièce manquante du puzzle chez nos clients pour développer et produire des solutions industrielles ou semi-industrielles.

Qu’est-ce qui fait la force de Vaucher

Manufacture Fleurier ?

S.O. : Nous combinons créativité, agilité et capacité industrielle grâce à la taille de notre structure. Nous ne sommes ni une petite entreprise ultra-créative, ni une grande organisation parfois rigide qui limite la flexibilité. Ce qui nous différencie, c’est notre capacité à produire des mouvements haut de gamme en grandes quantités avec une très forte personnalisation.

Nous innovons tant dans le développement de produits que dans nos processus pour éviter une industrialisation trop rigide et permettre une forte adaptabilité tout en étant capable de produire de petites séries jusqu’à plusieurs milliers. Notre programme CLEAR, lancé en 2019, soutient notre excellence opérationnelle. Il se concentre sur le Client, l’Efficience, l’Agilité et les Ressources humaines, en maintenant une taille humaine. Notre inscription au programme STI (Swiss Triple Impact) illustre notre engagement en faveur de la durabilité, avec l’homologation de nos calibres garantis sur dix ans.

Quel est votre engagement par rapport à la durabilité des produits ?

JN.L. : Depuis notre inscription au programme STI (Swiss Triple Impact) le 1er juillet 2023, nous avons mis en place un processus d’homologation à dix ans pour nos mouvements, en ciblant l’éco-conception au centre de notre développement. Grâce à la durabilité intrinsèque de nos produits mécaniques. Lancé en 2020, ce programme a atteint son premier objectif en 2023 avec 25% de notre production homologuée sur dix ans. Nous visons 50% d’ici 2025 et 100% d’ici 2030. Ce processus implique d’intégrer ces contraintes dès la conception jusqu’à sa production avec un protocole de tests de fiabilité intense, une sélection minutieuse des matériaux, et des méthodes de fabrication adaptées. Pour soutenir cette initiative, nous avons renforcé nos équipes de développement avec de nouveaux chefs de projet, concepteurs, ingénieurs en matériaux et techniciens méthodes. Nous travaillons également à rendre notre production conforme aux normes REACH, avec

l’utilisation de laiton sans-plomb à100% d’ici mi-2025 et en parallèle nous travaillons avec nos fournisseurs pour nous assurer de la compatibilité avec les normes REACH.

Nous avons également investi dans des équipements de pointe et réorganisé notre laboratoire pour valider la fiabilité de nos mouvements sur une durée de dix ans. Adapter les protocoles de test pour qu’ils reflètent des conditions réalistes d’utilisation reste un défi clé, nécessitant à la fois des compétences techniques et horlogères.

Pourquoi avez-vous décidé de mettre en place un processus d’homologation à dix ans pour vos produits ?

S.O. : L’homologation à dix ans est un gage de qualité pour Vaucher Manufacture. Cela permet de renforcer la robustesse de nos mouvements en identifiant et corrigeant les points faibles. Sur le plan écologique, des montres plus durables réduisent les besoins en réparation, limitant ainsi les déplacements en avion ou en boutique. Ce processus implique une boucle complète du bureau technique au laboratoire incluant des tests de vieillissements, tests résistance aux chocs et chronométrie qualifiant ainsi nos mouvements pour une utilisation quotidienne Durant dix ans sans crainte même lors d’activités sportives. La fiabilité de nos mouvements assure une sécurité et une tranquillité pour nos clients, avec un retour SAV minimal voire nul. Une montre durable réduit les besoins de réparation, de changement de pièces ou de mouvements, diminuant ainsi l’impact écologique lié aux déplacements et à la production supplémentaire.

JN.L. : Nos clients recherchent des garanties à long terme, et l’homologation à dix ans répond à cette demande. Nos mouvements, composés de 150 à 500 composants, nécessitent des moyens humains et techniques considérables pour garantir leur bon fonctionnement sur une décennie, un défi que peu d’industries peuvent relever. Au-delà de l’aspect écologique, la faible fréquence des retours qualité renforce la confiance de nos clients qui apprécient notre professionnalisme et la technicité déployée pour garantir la qualité de nos mouvements.

Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie horlogère en matière de durabilité et quel rôle jouera Vaucher Manufacture dans ce paysage ?

JN.L. : Bien que nous ne soyons pas une marque horlogère et n’ayons pas de contact direct avec les utilisateurs finaux, nos partenaires apprécient notre capacité à anticiper des normes comme REACH et les homologations à dix ans. Vaucher Manufacture est bien positionné grâce à notre engagement de longue date pour la durabilité. Nous utilisons de l’énergie solaire pour une partie de notre production, travaillons à réduire nos consommations, trions nos déchets, sensibilisons nos fournisseurs à ces enjeux et nous travaillons à mettre en place un plan de mobilité éco-responsable pour tous nos collaborateurs qui seront tous formés à la fresque du climat d’ici fin juin.

Interview Océane Ilunga

*La Fresque du climat est une organisation française à but non lucratif fondée en décembre 2018 dont l’objectif est de sensibiliser le public au changement climatique.

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6 Brandreport • Vaucher Manufacture Fleurier SA

L’art du laminage au service des industries de haute précision

Robert Laminage SA, fondée en 1836, se positionne en tant que leader dans l’industrie du laminage, bénéficiant d’une solide réputation depuis de nombreuses années.

L’entreprise offre une vaste gamme de produits de haute qualité, que ce soit en rouleaux, en bandes redressées, en rondelles découpées ou en barquettes, avec un portefeuille comprenant plus de 70 alliages différents.

Son engagement envers l’innovation se traduit par sa capacité à anticiper les tendances changeantes du marché et à offrir en permanence de nouvelles solutions pour répondre aux évolutions de l’industrie.

RLSA fournit des solutions sur mesure avec des produits répondants aux normes les plus strictes de diverses industries telles que l’horlogerie, l’aviation, l’automobile, l’électronique, l’armement et plus encore… que ce soit pour une commande de 1 kg ou plusieurs tonnes.

L’entreprise est prête à répondre aux demandes les plus complexes, en proposant des tolérances d’épaisseur très précises pouvant aller jusqu’à +/- 0.001mm et des états de surface allant du standard

au poli miroir, démontrant ainsi sa capacité à relever les défis les plus difficiles grâce à son expertise technique et à son savoir-faire acquis au fil des années.

Plus d’informations robertlaminage.com

NEW

E-shop pour les modèles phares, les barquettes de type XB03 et de type 50x50, parfaitement adaptés aux machines Modulo Fleury, à l’usinage au fil ou à tout type de centre d’usinage

YAG 250RL, alliage développé spécifiquement pour les besoins de l’industrie horlogère « faible taux de Ni3Ti »

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Robert Laminage SA • Brandreport 7 ANNONCE

Les défis actuels et futurs du traitement de surface

Le domaine du traitement de surface fait face à de nombreux défis, allant de la demande croissante de personnalisation à la nécessité de développer des revêtements résistants aux conditions extérieures. Des entreprises utilisent les avancées technologiques pour s’adapter aux besoins changeants de l’industrie et des clients. Des technologies comme le PVD et l’ALD ouvrent de nouvelles perspectives pour offrir des solutions de revêtement de plus en plus performantes et diversifiées. Cet article explore les principaux obstacles auxquels ce secteur est confronté.

Quels sont les principaux défis auxquels le domaine du traitement de surface est confronté ?

Un défi croissant pour le domaine du traitement de surface est la demande croissante de personnalisation pièce par pièce. Alors que les consommateurs et les industries recherchent des produits uniques qui répondent à leurs besoins spécifiques, Positive Coating doit être en mesure de proposer des solutions de revêtement sur mesure pour chaque pièce, ce qui représente un défi logistique et opérationnel majeur.

Un défi de taille pour le domaine du traitement de surface est la demande croissante d’applications

Brandreport • Protofil

sur des pièces externes, c’est-àdire des surfaces exposées aux éléments environnementaux. Alors que les revêtements offrent une excellente résistance à l’usure et à la corrosion, ils peuvent rencontrer des difficultés supplémentaires lorsqu’ils sont exposés à des conditions extérieures sévères. Il est donc nécessaire de développer des formulations de revêtement spécifiquement adaptées.

Comment les avancées technologiques récentes ont-elles influencé le secteur ? Le PVD a été principalement utilisé pour des revêtements métalliques, offrant des couleurs telles que le chrome, le bronze, ou l’or. Cependant, la demande pour des couleurs non métalliques, des teintes pastel aux couleurs vives, a considérablement augmenté ces dernières années et notamment dans les secteurs de l’horlogerie et les accessoires de luxe.

Les avancées technologiques récentes ont eu un impact significatif sur le secteur des revêtements décoratifs. Et, Positive Coating est, d’ailleurs, l’un des acteurs de ces avancées. En détournant la technologie ALD, initialement utilisée dans le secteur des semi-conducteurs, l’entreprise a pu proposer le spectre de couleurs le plus large du marché et devenir une véritable pionnière

de la technologie ALD dans l’industrie horlogère depuis 2014.

Comment les entreprises spécialisées dans le traitement de surface s’adaptent-elles aux besoins changeants de l’industrie et des clients ?

Les entreprises spécialisées dans le traitement de surface font face à un défi constant pour répondre aux besoins changeants de l’industrie et des clients. La clé de leur adaptation réside dans une veille technologique continue.

De plus, l’analyse des tendances du marché est essentielle pour comprendre les besoins changeants des clients et anticiper les demandes futures. Cela inclut la compréhension des préférences en matière de couleurs, de finitions et de performances des revêtements.

En quoi consistent les technologies PVD et ALD ?

Alors que le PVD (Physical Vapor Deposition) offre une large gamme de revêtements métalliques et céramiques avec une excellente adhérence et une bonne résistance à l’usure, l’ALD (Atomic Layer Deposition) permet un contrôle précis de l’épaisseur du revêtement à l’échelle atomique, ce qui en fait un choix

privilégié pour des applications nécessitant une haute précision et une uniformité de revêtement. Le savoir-faire de Positive Coating est de maitriser ces deux technologies complémentaires pour offrir des revêtements décoratifs et fonctionnels de pointe.

Quelles sont les perspectives pour le domaine, en particulier à la lumière des évolutions technologiques et des demandes du marché ?

Les machines de revêtement sous vide ont historiquement été développées pour des applications dans le secteur des semi-conducteurs et des outils de coupe, où la précision et la reproductibilité sont primordiales. Il a donc fallu adapter les procédés pour répondre aux exigences esthétiques et fonctionnelles spécifiques aux marchés de l’horlogerie, des accessoires de luxe et du médical.

Les évolutions technologiques telles que l’intelligence artificielle et le deep learning offrent des perspectives prometteuses pour améliorer les processus de revêtement. En utilisant des algorithmes avancés et des modèles prédictifs, il est potentiellement possible d’optimiser les paramètres de dépôt, de détecter les défauts et d’améliorer la qualité et l’uniformité des revêtements.

Précision et complexité au bout du fil

Située au cœur de la Vallée de Joux, Protofil Sàrl est spécialisée dans l’usinage de pièces petites, précises et délicates, répondant aux exigences rigoureuses de ses clients. Fondée en 2016, Protofil s’est rapidement imposée comme une référence dans le domaine de l’électroérosion à fil et du micro-usinage, avec un savoir-faire rare.

Nous travaillons avec des fils extrêmement fins, de l’ordre de 0.02 mm, ce qui nous permet d’obtenir une très grande précision dans la découpe des pièces complexes », explique Donovan Beaufour, directeur. Cette expertise unique permet à Protofil de produire des composants de haute précision.

Protofil s’est développée rapidement. Initialement un simple atelier d’électroérosion, l’entreprise a diversifié

ses activités pour répondre aux besoins de ses clients, notamment dans l’horlogerie. « Nos clients nous ont demandé de livrer des pièces entièrement terminées. Nous avons donc investi », ajoute Donovan. Aujourd’hui, Protofil propose une gamme complète de services de micro-usinage, incluant le fraisage, le perçage rapide, le polissage et la décoration. L’objectif : fournir des pièces terminées de A à Z. L’entreprise emploie aujourd’hui 15 personnes. Son parc de machines

comprend 6 centres d’usinage CNC et 10 machines à fil, utilisant des bains d’huile et d’eau. Grâce à la gestion de son propre stock de matières premières, Protofil est capable de réaliser des pièces, de la petite à la grande série, dans des délais très courts.

En quelques années seulement, Protofil a bâti une solide réputation dans la fabrication de pièces pour les mouvements mécaniques et l’habillage horloger. L’entreprise a également élargi son

expertise à d’autres secteurs industriels nécessitant un micro-usinage de haute précision. Certifiée ISO 13485, Protofil est désormais un acteur clé dans le secteur médical, répondant aux normes strictes de ce domaine. L’entreprise se tourne également vers des industries exigeantes telles que l’aéronautique, l’aérospatial, la recherche, le nucléaire et la connectique.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 8 Traitement de surface
«

EMatthey Décolletages SA : un héritage d’excellence horlogère

Depuis sa fondation en 1952, Matthey Décolletages SA, entreprise familiale, incarne l’excellence dans la fabrication de composants pour l’horlogerie. Basée à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, la société est un pilier de l’industrie horlogère haut de gamme, spécialisée dans la fabrication de composants de précision pour les plus prestigieuses marques de montres suisses.

n 2020, l’arrivée de Didier Mathieu et David Parent à la direction de l’entreprise marque un nouveau chapitre dans son histoire. Guidés par une ambition renouvelée, ils s’engagent à soutenir l’activité horlogère en élargissant l’accès à des grandes séries pour leurs clients, tout en enrichissant leur gamme de produits et savoir-faire. Des cercles d’emboîtage aux lunettes en passant par les rehauts et les microcomposants, la société excelle dans la fabrication de pièces de toutes tailles et de toutes complexités.

Matthey Décolletages SA cherche à fournir des solutions sur mesure qui répondent aux besoins spécifiques de chaque client.

Sur 1’500 mètres carrés d’atelier, les machines à la pointe de la technologie permettent de répondre à toute demande et à toute exigence. L’utilisation d’outils de contrôle de dernière génération garantit la précision et la fiabilité de chaque composant, et l’engagement envers la qualité assure des normes de fabrication strictes et cohérentes.

La passion de l’ingénierie assied la société dans la position de partenaire technique privilégié des plus grandes manufactures de Haute Horlogerie en contribuant à l’évolution de nouvelles applications de machines et au développement de nouveaux savoirfaire dans l’usinage ou la décoration, renforçant ainsi son positionnement en tant que leader du secteur.

Matthey Décolletages SA s’engage à atteindre un niveau d’excellence et à encourager l’innovation au sein de sa culture d’entreprise. Forte de son héritage familial et de son expertise

technique, la société façonne l’avenir de l’horlogerie suisse, en offrant son savoir-faire dans la fabrication de composants horlogers haut de gamme.

Plus d’informations : matdec.ch

Altair Consulting • Brandreport

Pionnier de l’Impression 3D pour les industries de précision

Depuis sa création Altair Consulting s’est distinguée dans le domaine de l’impression 3D, d’abord dans le secteur de l’horlogerie puis dans d’autres industries. L’entreprise accompagne ses partenaires dans la mise en place de l’impression 3D dans les ateliers ou bureau, pour rendre plus accessible cette technologie. Rencontre avec Emeric Lignier, directeur.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la mise d’Altair Consulting et sur les solutions proposées ? Altair Consulting SA, fondée en 1998 et basée à Genève, est spécialisée dans la fabrication additive objectif : avoir d’excellentes qualité de surface et une précision permettant de réaliser des outillages/posages. Nous avons activement participé à la démocratisation de l’impression 3D dans des secteurs exigeants comme la bijouterie, l’horlogerie et d’autres industries. Pour satisfaire nos clients, nous avons choisi de sélectionner du matériel professionnel, fiable et performant, couvrant tous les aspects des projets : logiciels,

scanners, impression et post-traitement. Nos services incluent la distribution d’imprimantes 3D ETEC, de scanners 3D, d’autres équipements de post-traitement type Metalizz que nous venons d’acquérir, ainsi que des prestations de services pour imprimer, scanner et/ou gérer des modèles. Nous proposons également la gestion de projets liés à l’impression 3D, incluant la conception et le choix des matières professionnelles pour répondre aux contraintes techniques de nos clients.

Vos premiers et principaux clients sont des horlogers, mais vous travaillez aujourd’hui pour d’autres secteurs, quels sont-ils ?

En effet, nos premiers clients étaient principalement des horlogers, en raison des exigences élevées de précision et de qualité de surface dans ce secteur. Cependant, nous avons élargi notre champ d’action à d’autres secteurs. Aujourd’hui, nous travaillons également avec le médical, et diverses autres industries qui nécessitent des solutions de haute précision et de qualité, et où l’impression 3D peut offrir des solutions innovantes pour la fabrication de composants complexes et personnalisés. Notre expertise en impression 3D nous permet de répondre aux besoins spécifiques de ces industries, en offrant des solutions adaptées et performantes.

Quels sont vos prochains défis et objectifs ?

Nous regardons de prêt les évolutions de la fabrication additive et particulièrement l’impression métal. Nous avons déjà des collaborations

et travaillons sur un projet conséquent à moyen terme. C’est ambitieux mais notre positionnement nous permet d’entreprendre ce type de défi. Aussi, 2024 est une année importante car après avoir distribué la solution Metalizz depuis plusieurs années, Altair Consulting SA a racheté cette marque et les Brevets afin de consolider notre position en tant qu’entreprise innovante et dynamique pour répondre aux exigences des métiers du luxe.

Plus d’informations : altair-consulting.com

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne Matthey Décolletages SA • Brandreport 9

Allier tradition horlogère et innovation médicale

Société fondée en 1985, Polydec a fait du micro-décolletage son cœur de métier. Forte d’un espace de 6000m2 et de 110 machines, l’entreprise cherche aujourd’hui à consolider son marché principal, l’horlogerie, et à se développer dans le secteur médical, ce que nous explique dans cette interview Pascal Barbezat, CEO et copropriétaire.

Pascal Barbezat, quelle est l’histoire de Polydec ?

Historiquement, Polydec s’est spécialisée dans les marchés de niche de l’automobile et de l’électronique. En 2005, nous avons fait nos premiers pas dans l’horlogerie, qui constitue actuellement notre marché principal. Enfin, depuis 2020, nous nous profilons dans le secteur médical.

En 2023, nous avons agrandi notre surface de 2000m2, ce qui nous permet de proposer de l’espace pour

accompagner nos clients ou futurs prospects dans leurs développements et d’offrir à nos employés un cadre de travail encore plus agréable. Les mètres carrés ne sont plus des obstacles et j’invite volontiers les intéressés à venir nous rendre visite !

Qu’est-ce qui rend Polydec compétitif sur le marché ?

Tout d’abord, nos compétences en matière de micro-décolletage. Nous fournissons des pièces complexes de très petites dimensions, environ 90 % de nos pièces ont un diamètre inférieur à 2mm. Notre parc de machines est composé de deux technologies, les tours automatiques à poupée mobile pour les pièces complexes de petites à grandes séries et les décolleteuses type « Escomatic » pour les pièces simples en grands volumes. Cela nous permet d’offrir une flexibilité optimale pour répondre à toute demande.

Brandreport • Abatech Ingénierie SA

Ensuite, notre système de management est basé sur cinq certifications et constitue notre outil de gestion au quotidien. La norme ISO 9001 et la norme automobile IATF 16949 ont été obtenues dans les années 90. Ensuite, il y a eu la certification environnementale ISO 14001, santé et sécurité au travail ISO 45001, et plus récemment la norme ISO 13485, spécifique au monde médical.

Pouvez-vous nous parler de cette dernière certification ? Poussés par nos compétences dans les micro-dimensions, nos certifications et notre rigueur, nous souhaitons évoluer dans le secteur médical en fabriquant des composants destinés à l’assemblage de dispositifs médicaux.

Aujourd’hui, les marchés sont déjà partagés et évoluent très vite. C’est pourquoi nous devons réussir à

nous adapter pour rester attractifs et compétitifs. Nous essayons ainsi d’ouvrir nos portes à tous les acteurs du médical, de la start-up aux grandes entreprises, pour qu’elles puissent intégrer nos compétences à leurs développements. Nous cherchons également à nous faire connaître au travers des foires. Nous allons par exemple exposer à Galway en Irlande, à Düsseldorf en Allemagne, mais aussi à Minneapolis aux États-Unis. Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles opportunités.

Du moment que les pièces sont petites et que la tâche relève de nos compétences, nous sommes prêts à relever tous les défis !

Interview Léa Stocky

L’entreprise experte en adhésifs de pointe

Spécialiste des techniques de collage, de la distribution d’adhésifs, d’équipements spécialisés et du traitement de surface, Abatech est une entreprise suisse de renom dans le domaine de l’industrie horlogère et médicale. Avec une expérience de près de 20 ans dans l’horlogerie, Gilles Darioly, Sales Manager chez Abatech, présente l’univers de cette entreprise à la pointe de l’innovation.

Gilles Darioly, quels sont les principaux secteurs d’activité que vous servez ?

Nous intervenons dans divers secteurs tels que le médical, l’industrie, l’horlogerie, l’optique et le dentaire. Nous développons également toute une gamme de colles, et notamment des colles UV, adaptées aux besoins spécifiques de ces domaines. Ces colles présentent un avantage majeur : grâce à un faisceau UV non invasif et non dangereux, nous pouvons polymériser la colle pour assurer une adhérence optimale.

Dans le domaine de l’optique,

par exemple, nous proposons des solutions pour coller des verres transparents. La précision est essentielle, et grâce à notre technologie UV, nous pouvons doser la colle avec une grande précision, évitant ainsi tout résidu de colle indésirable.

Par ailleurs, nos compétences s’étendent également au secteur spatial, où la fiabilité et la qualité sont primordiales.

Quels sont les produits et services principaux proposés par Abatech ?

Nous proposons des services de sous-traitance ainsi que la vente d’adhésifs et d’équipements spécialisés tels que des pistolets de collage et des appareils plasma pour préparer les pièces en vue du collage.

Nous sommes reconnus pour notre expertise de plus de 40 ans en matière de collage, notamment

dans le domaine de l’horlogerie où nous intervenons sur différents composants tels que les glaces et les pièces sur les carrures de montre, les bracelets, les pièces de mouvement, les lunettes de montres, les cadrans et même les pierres précieuses que nous pouvons coller si elles ne peuvent pas être serties. Nous sommes également présents dans le domaine médical, où nous proposons des solutions de medtech, des appareillages pour les hôpitaux ainsi que des prothèses, avec des colles spécifiques pouvant être injectées dans le corps. Enfin, nous intervenons aussi dans l’industrie en général.

Qu’est-ce qui distingue Abatech de ses concurrents dans le domaine de la technologie des adhésifs ?

Ce qui nous distingue principalement, c’est notre savoir-faire. Nous avons rencontré et surmonté tous les défis

du collage, ce qui fait de nous une référence incontournable dans notre domaine. En tant que l’une des entreprises pionnières dans le domaine du collage dans le Canton, notre expérience et notre savoir-faire sont uniques.

Quelles sont vos récentes initiatives dans le domaine de la recherche et du développement ?

Nous collaborons activement avec nos clients et InnoSuisse dans les domaines de la technologie de collage et de la technologie de traitement de surface. Notre objectif principal est d’optimiser continuellement nos processus pour améliorer notre performance.

Interview Océane Ilunga

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne
10 Brandreport • Polydec SA décolletage

L’art de la micromécanique au service de l’horlogerie suisse

Depuis plus de 20 ans, Mimotec, installé à Sion sert les plus grands noms de l’industrie horlogère suisse. L’entreprise fabrique, entre autres, des micro-composants d’une précision remarquable pour de nombreux clients. Rencontre avec Alain Hess, CEO de Mimotec.

Alain Hess, pouvez-vous tout d’abord nous présenter Mimotec en quelques mots, quelle est votre expertise, quels sont vos produits et quelle technologie utilisez-vous ? Mimotec est une entreprise basée à Sion, comptant 70 employés. Nous faisons partis du groupe Acrotec. Nous proposons une technologie qui permet de réaliser des micro-pièces

compliquées. Nous fabriquons des microcomposants sur la base des plans fournis par nos clients, avec un objectif de coûts, de qualité et de précision. Nos clients sont principalement des horlogers avec qui nous travaillons depuis toujours et avec qui nous avons une relation de confiance. Pour citer quelques exemples nous faisons des composants d’échappement pour mouvements horlogers, des roues à rattrapage de jeux, et des composants complexes à fonctions combinées.

Pour tout ceci, nous utilisons la technologie UV LIGA, une technologie additive qui combine la photolithographie et l’électroformage. Cette méthode offre une grande précision, héritée de l’électronique, et permet

de réaliser des formes élaborées et à faible coût. Nous sommes les seuls indépendants à proposer cette technologie, qui est complexe et qui demande une certaine expertise.

Quels sont les prochains objectifs et défis pour Mimotec dans les prochaines années ?

Nous nous efforçons de repousser les limites de notre technologie en la combinant avec des méthodes de fabrication plus classiques. Nous fournissons également des sous-systèmes. Grâce à notre appartenance au groupe Acrotec, nous pouvons profiter des synergies, des compétences et connaissances de chacun pour offrir des systèmes plus complexes.

Nous souhaitons également diversifier notre activité. Actuellement, plus de 95% de celle-ci est centrée sur l’horlogerie. Nous cherchons à étendre nos marchés en ciblant notamment l’Asie et nous explorons d’autres domaines.

Enfin, nous serons présents au salon de l’EPHJ du 11 au 14 juin prochain, rendez-vous incontournable pour présenter notre travail et notre expertise, mais aussi pour s’informer sur les innovations et rester à la pointe.

Plus d’informations : mimotec.ch

Partenaire 360°, sous-traitant pour l’industrie

La Fondation Alfaset est active dans 15 domaines d’activité et est un partenaire à 360° pour ses clients.

Plus de 800 professionnels (personnes en emploi adapté et personnel d’encadrement) sont au service d’entreprises clientes qui passent commande Confier une mission à la Fondation Alfaset, c’est donner du travail à une personne en réinsertion ou vivant avec un handicap. Au-delà des difficultés personnelles passagères ou durables, toutes et tous sont compétents, motivés, formés dans leur domaine et bénéficient d’un environnement professionnel.

La Fondation Alfaset est un partenaire de confiance pour les domaines industriels, la grande distribution ou les services.

On souhaite soustraiter ? Y compris dans de courts délais ?

Alfaset est là pour ses clients, de

façon ponctuelle ou durable. Son réseau et sa palette d’offres sont si larges qu’elle peut forcément les aider ! L’occasion de découvrir la variété de ses ateliers de production et services, ses infrastructures professionnelles et son savoir-faire.

Certaines opérations nécessitent d’être réalisées à la main et avec soin, qu’il s’agisse de petites quantités ou de grands volumes. Les équipes sont rapidement mobilisables, parfois sur plusieurs sites en même temps. La Fondation contrôle, trie, conditionne, étiquète, plie, fixe, assemble les éléments que ses clients lui confient.

Des prestations complètes de A à Z dans divers domaines d’activités Il est possible de livrer les composants des fournisseurs directement à la Fondation, qui se charge de réaliser les différentes étapes des travaux et organise l’expédition aux clients. La Fondation Alfaset est active dans

des domaines d’activités très divers, tels que : l’industrie cosmétique, l’horlogerie, le packaging, l’alimentaire, la machine-outil…

Atelier intégré dans l’entreprise

Dédier un atelier entier de la Fondation Alfaset à sa production ? C’est possible avec les ateliers intégrés. Dans les locaux des clients ou dans ceux de la Fondation, les équipes d’opérateurs ainsi que le personnel d’encadrement restent gérés par cette dernière. Conditionnement, contrôle, montage, nettoyage de pièces, il est possible de construire une offre sur-mesure pour les entreprises intéressées.

Exercer sa responsabilité sociale

Dans le monde de l’industrie, l’exercice de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) n’est plus une option, mais une nécessité stratégique. La RSE désigne l’engagement des entreprises à aller au-delà des obligations légales pour contribuer au développement durable, améliorer les conditions de vie des employés, des communautés locales et de la société dans son ensemble. En confiant des mandats à la Fondation Alfaset, on y contribue activement.

Pour plus d’infos, contactez-nous par e-mail : info@alfaset.ch

et/ou visitez notre site : alfaset.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne
Alfaset • Brandreport
Mimotec SA • Brandreport 11

Plus de 20 ans de promotion de l’excellence industrielle suisse

Mettre en avant le savoir-faire industriel suisse, telle est la mission du Salon EPHJ. De 92 exposants en 2002, date de sa création, à plus de 750 aujourd’hui, il réunit chaque année à Genève les professionnels de l’industrie de la haute précision.

Interview Léa Stocky

Dans cette interview, son Directeur Alexandre Catton nous explique en quoi l’EPHJ est devenu un événement incontournable du secteur de la haute précision.

Alexandre Catton, quelles sont les principales tendances actuelles du secteur industriel suisse de la haute précision de l’horlogerie-joaillerie, des microtechniques et des medtech ?

En 2023, le secteur de l’horlogerie a connu des records d’exportation. Même si nous nous situons toujours à un haut niveau en 2024, nous constatons un léger tassement des exportations. Les microtechniques sont également un domaine porteur. C’est une de ces « spécialités locales » dans lesquelles la Suisse a développé un savoir-faire incomparable et des formations duales très performantes lui permettant de rester à la pointe. Le secteur des medtech poursuit activement son développement même s’il faut encore trouver des réponses à la complexité soulevée par la réglementation européenne et à l’absence d’accord cadre avec l’Union Européenne.

Aujourd’hui, quels sont les défis auxquels l’industrie de la haute précision est soumise et comment y répondre ? Il y a trois défis principaux : l’augmentation du coût de l’énergie et des matériaux, le tassement des carnets de commande et la pénurie de main d’œuvre dans certaines branches. L’une des grandes forces que nous avons sur le Salon est la mise en avant des synergies et des transversalités qui existent entre les différents secteurs représentés. Certaines solutions développées dans un domaine spécifique vont pouvoir répondre à des problématiques vécues par d’autres secteurs de la haute précision. Nous réunissons en effet des professionnels passionnés qui apportent des solutions techniques aux problèmes évoqués grâce à l’évolution des machines, de nouveaux matériaux et des procédures ou grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle entre autres.

Pouvez-vous nous parler de ce que réserve l’édition 2024 du Salon EPHJ ?

L’édition 2024 affiche déjà complet. Nous allons accueillir plus de 750 entreprises et nous attendons plus de 21 000 visiteurs professionnels. Différentes innovations marquantes seront dévoilées, notamment grâce au Grand Prix des Exposants dont les nominés seront présentées lors du Forum de l’innovation qui aura lieu le 12 juin.

Nous aurons plusieurs temps forts avec, par exemple, une table ronde qui aura pour thème la traçabilité de l’or, une master class medtech dédiée à l’impact de l’intelligence artificielle dans le domaine médical, un événement organisé en partenariat avec Swissphotonics sur les lasers et, en ouverture du Salon, un débat avec l’ambassadeur de l’Union européenne en Suisse pour faire le point sur les négociations en cours pour un nouvel accord-cadre dont on connaît les enjeux pour l’industrie suisse. Le Job Dating Day sera renouvelé pour aider les entreprises à recruter et faciliter les rencontres avec des candidats potentiels.

Enfin, nous fêterons aussi deux anniversaires significatifs : le centenaire de la SSC, la Société Suisse de Chronométrie, et le bicentenaire de l’école d’horlogerie de Genève.

Comment le Salon soutient-il les différentes évolutions du secteur ?

Ce soutien se matérialise au travers de son format qui en fait une plateforme unique pour valoriser les compétences et les savoir-faire aussi bien que les synergies entre les différents secteurs. Beaucoup plus diversifié qu’il y a 20 ans avec notamment l’ouverture aux technologies médicales, l’EPHJ est unique pour favoriser les contacts et les opportunités professionnelles. Il n’y a pas d’équivalent au monde de ce type de salon et c’est pour cela que les visiteurs viennent des cinq continents. Preuve de son impact, beaucoup d’entreprises attendent le Salon pour présenter en avant-première mondiale leurs technologies,

leurs innovations et leurs créations. Il est également intéressant d’ajouter que près de 88 % des entreprises présentes sur le salon déclarent y faire des affaires ou ont la perspective d’en conclure prochainement. D’autre part, 99 % des exposants sont satisfaits de la qualité des visiteurs.

Les

métiers de la haute-précision ne s’improvisent pas, ils sont le résultat d’un héritage ancestral.

En dehors de l’événement, comment l’EPHJ soutient-il les entreprises innovantes ? Le Salon est l’occasion pour les exposants de rencontrer leurs clients, de se rencontrer et d’échanger entre eux, de présenter leurs innovations et de se tenir au courant de l’actualité des secteurs. En plus de l’événement, nous mettons à leur disposition, tout au long de l’année, nos supports de communication qui réunissent une communauté de plus de 30 000 personnes. Nous maintenons un lien avec les entreprises en leur proposant de diffuser leurs actualités au travers de notre site internet, de notre portail LinkedIn, ou encore sur notre application mobile qui, avec un catalogue disponible toute l’année, devient un réel annuaire dédié à la haute précision.

En quoi le développement durable est-il essentiel dans votre secteur de l’industrie et comment est-ce mis en avant à l’EPHJ ?

La sensibilité au développement durable pousse les acteurs industriels à réduire leur consommation énergétique et l’utilisation de produits toxiques. Cela passe par le recyclage et l’utilisation de nouvelles

technologies et de nouveaux matériaux plus durables. L’idée est également de répondre à des attentes du marché et du client final qui fait de plus en plus attention au respect de pratiques durables et à la traçabilité des matériaux. En soi, cette sensibilité au développement durable peut se transformer en avantage concurrentiel.

Comment le Salon favorise-t-il la formation et le développement des compétences dans l’industrie et l’artisanat de haute précision ?

De nombreuses écoles participent au Salon ainsi que des institutions qui font la promotion des différentes industries représentées. Nous y invitons également les étudiants afin qu’ils découvrent les nouveautés du secteur, qui a énormément évolué au cours des dernières années. Visiter le Salon et participer au Job Dating Day sont aussi l’occasion pour les étudiants de voir s’ils ont vraiment le profil qui correspond à la réalité du marché de l’emploi. Leur profil est analysé par des professionnels du recrutement qui les orientent vers les entreprises appropriées. C’est une des véritables valeurs ajoutées du Salon qui participe ainsi activement au renouvellement des vocations dans ces secteurs industriels essentiels pour la Suisse et l’Europe. Ces métiers promettent de réelles perspectives d’évolution.

Comment voyez-vous l’avenir du secteur de la haute précision ?

Je suis très positif car la capacité d’innovation des entreprises présentes sur le Salon est impressionnante et en perpétuelle évolution pour répondre aux besoins à venir de l’industrie. La mutualisation des savoirs et des expertises, telle que nous la vivons a l’EPHJ, y contribue grandement avec une forte responsabilité durable. Les métiers de la haute-précision ne s’improvisent pas, ils sont le résultat d’un héritage ancestral qu’on ne peut pas simplement transférer sur un autre territoire.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 12 Interview • Alexandre Catton

Pionnier dans le développement et la fabrication de produits polymères

Kyburz et Cie est spécialisée dans la conception et la réalisation de pièces en polymères et résines composites qui s’intègrent dans des solutions exigeantes où la forme, les couleurs et les défis mécaniques permettent d’innover en continu. Uniques, fiables et résistants, les produits développés pour ses clients remplissent les critères de qualité les plus exigeants.

Une réputation construite sur plus de 75 ans Kyburz & Cie est installée à Marin-Epagnier dans le canton de Neuchâtel, une situation idéale pour répondre à la demande des villes voisines, réputées pour l’horlogerie, la microtechnique et les applications médicales. L’entreprise est depuis toujours spécialisée dans la production de matériaux transparents et techniques. Fondée en 1946, elle est restée jusqu’en 2020 en main

de la famille Kyburz. Depuis lors, les nouveaux propriétaires et la nouvelle direction ont su profiter du savoirfaire connu au-delà de ses frontières pour étendre l’offre et développer de nouvelles techniques d’injection et d’usinage de polymères afin d’élargir le spectre de produits proposés.

La transition vers des matériaux composites durables

Bien que Kyburz et Cie SA ait été pendant de longues années un acteur important dans la réalisation de

pièces en verre minéral ou saphir, 90% des produits fabriqués aujourd’hui utilisent des matières composites. En effet, l’accent est mis sur l’économie circulaire. La caractéristique énergivore de la production de pièces en verre minéral ou Saphir a poussé Kyburz et Cie SA à concentrer ses efforts sur des solutions à empreinte carbone réduite. Tout est fait à l’interne et les produits sont certifiés 100 % Swiss made.

Jamais à court de projets pour l’avenir

Différentes matières polymères sont utilisées (synthétiques, organiques et recyclées) car il faut revaloriser ces matériaux. Les possibilités sont quasi infinies et sans limite. De plus, l’entreprise a mis au point une technologie de traitement anti-raye, nommé NeX ScratchGuard qui permet de rendre les polymères

Interopérabilité des données

Force est de constater que les données sont des matériaux non-miscibles. A la cruciale question de leur stockage et de leur indexation, variant d’une zone linguistique à l’autre et en Suisse, d’un canton à l’autre, le soutien approté à Chronospedia par une équipe du CNRS fait rêver: L’INIST à Nancy est un service d’appui du CNRS qui, en collaboration avec des services des bibliothèques de l’Université Grenoble-Alpes, travaille entre autres sur l’interopérabilité des bases de données.

beaucoup plus résistants aux raies, chocs et solvants. Une vraie prouesse proposée par l’entreprise. Toutes les opérations de fabrication sont réunies dans ses propres ateliers, ce qui valorise son savoir-faire dans la conception d’outillages, d’injection et d’usinage. Kyburz et Cie SA poursuit sa croissance dans une meilleure maitrise des coûts, des délais et dans une vision résolument durable.

Kyburz et Cie SA

Rue des Indiennes 13A

CH–2074 Marin-Epagnier

Tél. +41 32 756 66 56

info@kyburz-cie.ch www.kyburz-cie.ch

www.etsm.ch

ETSM est une PME de plus de quarante collaborateurs spécialisée dans la sous-traitance mécanique générale

Ses ateliers composés de machines CNC usinent des pièces complexes en tournage, décolletage, fraisage et rectifiage.

Travaillant dans le secteur médical, horloger ou de l’industrie générale, ETSM maîtrise aussi bien le titane, les inox que des matériaux composites. La norme ISO13485 est appliquée dans sa production.

Avec plus de 40 ans de savoir-faire en mécanique de précision, nous sommes à l’écoute de vos spécifications techniques.

+41 21 800 90 80 info@etsm.ch www.etsm.ch Nos certifications, le reflet de notre savoir-faire

MATIÈRE
ANNONCE
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne Kyburz • Brandreport 13

Découpe et pliage de précision au service de l’industrie moderne

Depuis plus de 25 ans, l’entreprise familiale Tole Factory, basée à Montricher, est devenue une référence incontournable dans le domaine de la tôlerie industrielle. Spécialisée dans la découpe et le pliage de métal sur mesure, l’entreprise se distingue par son savoir-faire et son engagement envers la qualité. Rencontre avec Kevin Lo Giudice, co-gérant chez Tole Factory.

Quelle est la distinction de Tole Factory dans le secteur de la tôlerie industrielle ?

Tole Factory a été fondée en 1997, initialement spécialisée dans la découpe au jet d’eau. Au fil du temps, nous avons élargi nos compétences et investi dans une gamme complète de machines pour renforcer nos capacités de production et élargir notre offre de services en tôlerie industrielle. Aujourd’hui, nous proposons une variété de services incluant la découpe de tôle au laser et au jet d’eau, ainsi que le pliage de métal et quelques opérations secondaires telles que l’ébavurage et la soudure. Plus spécifiquement, notre découpeuse laser fibre découpe les tôles avec précision jusqu’à 30 mm d’épaisseur tandis que notre découpeuse jet d’eau est privilégiée pour les matériaux de fortes épaisseurs ou nécessitant une découpe à froid.

Notre production et notre stock sont avant tout orientés vers la fabrication de pièces de tôlerie en métal, notamment l’acier, l’inox, l’aluminium, le cuivre et le laiton, répondant ainsi à une multitude de besoins clients mais nous découpons également d’autres matières sur demande. Nos pièces

servent principalement le marché de la construction mais aussi l’industrie des machines, l’horlogerie, ainsi que des particuliers nécessitant des pièces spécifiques. Cette diversification témoigne de notre capacité à répondre à des demandes variées, simples ou complexes, grâce à notre équipement de pointe et à notre expertise technique. Aussi, notre taille humaine nous permet d’offrir un service personnalisé et réactif, ce qui est très apprécié de nos clients.

La découpe au jet d’eau conserve-t-elle sa pertinence aujourd’hui ?

Absolument, bien que ce procédé soit moins rapide que la découpe laser fibre, la découpe au jet d’eau reste une alternative de choix et d’actualité pour nos marchés. Entre autres, elle offre l’avantage de découper une large gamme de matériaux, allant des métaux au plastique et aux mousses, sans altération, avec une précision modulable selon les besoins. Cette capacité de précision est particulièrement appréciée par des clients exigeants, notamment dans le secteur de l’horlogerie, où la qualité et la précision sont des impératifs.

Quelle est la relation de Tole Factory avec l’industrie horlogère ?

Grâce à notre implantation locale et à notre expertise reconnue, nous avons développé une collaboration étroite avec l’industrie horlogère au fil des années. Nous partageons les mêmes valeurs d’excellence et la qualité est au cœur de notre métier. Nous collaborons ainsi avec des marques et partenaires de renoms, sur des projets uniques ou pour la fourniture de pièces en série. Par exemple, nous collaborons avec la société DIETLIN pour la fabrication de pièces de tôlerie, découpées laser puis pliées, que vous retrouvez dans leurs présentoirs à travers le monde. Notre service de découpe au jet d’eau est également très sollicité dans ce domaine, notamment pour la découpe d’ébauches de matériaux complexes à usiner, tel que le titane utilisé dans la fabrication de certaines composantes de montres.

Comment envisagez-vous l’avenir de Tole Factory ?

Quels sont vos projets de développement ?

Notre outil de production est à la pointe mais face à une demande croissante, nous envisageons

d’investir dans de nouvelles machines pour accroître notre capacité de production et notre efficacité opérationnelle. Toutefois, les enjeux globaux nous poussent également à innover dans nos processus de fabrication. Notre objectif principal pour cette année est de réaliser une transition vers une production plus écologique, en visant l’autonomie dans la production de nos deux principaux consommables : l’azote et l’électricité. Cette transformation vers une production plus responsable est importante et nous souhaitons aussi partager ces valeurs avec nos clients.

Découpe laser :

Acier, inox, aluminium –jusqu’à 30 mm

Laiton – jusqu’à 15 mm Cuivre – jusqu’à 12 mm

Découpe jet d’eau :

Acier, inox, aluminium –jusqu’à 100 mm

Plastique, mousse, verre, pierre etc… jusqu’à 200mm

Pliage :

Acier, inox, aluminum, laiton, cuivre – jusqu’à 10 mm

d’informations :

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne
Plus
tolefactory.com
14 Brandreport • Tole Factory SA

NUne révolution dans l’industrie horlogère

En offrant un paiement échelonné sur 12 à 48 mois sans intérêt, Watchdreamer propose une approche innovante pour démocratiser l’accès aux montres de luxe. Cette solution attire une clientèle bien au-delà de l’élite traditionnelle, rendant ainsi le commerce horloger plus jeune, accessible et dynamique.

icolas Hildenbrand, fondateur de la plateforme, explique comment Watchdreamer redéfinit les codes de l’industrie horlogère et transforme l’expérience d’achat de montres de luxe pour une nouvelle génération de consommateurs.

Nicolas Hildenbrand, qu’est-ce que Watchdreamer ?

Watchdreamer est une plateforme de vente en ligne spécialisée dans le financement horloger. Nous avons introduit une solution unique, semblable au leasing automobile, mais à 0 % d’intérêt. Aujourd’hui, il est difficile pour beaucoup de payer plusieurs milliers de francs d’un coup pour une montre de luxe. En offrant la possibilité d’étaler le paiement sur une période prolongée, nous rendons ces mêmes montres plus accessibles à une population diversifiée et moderne.

Qu’est-ce qui distingue Watchdreamer des autres entreprises du secteur ?

L’industrie horlogère est connue pour ses codes figés et son focus sur une élite restreinte. Watchdreamer se distingue en brisant ces conventions avec une offre radicalement différente. Nous nous adressons à une clientèle jusqu’ici négligée, représentant un marché bien plus vaste. En permettant des paiements mensuels abordables sur une longue période, nous rendons les montres de luxe accessibles à une nouvelle clientèle. Notre objectif est de démocratiser l’achat de montres via notre plateforme en ligne, accessible à toute heure, qui assure un service

personnalisé et une expérience d’achat valorisante. Nous mettons nos clients en confiance, là où ils n’osent plus franchir le seuil d’une bijouterie traditionnelle, souvent intimidés par l’environnement ou les attentes élevées. Notre plateforme élimine cette barrière, permettant à chacun d’acheter sa montre en toute sérénité depuis chez lui. Nous les guidons dans leurs achats et faisons d’eux notre priorité absolue.

Comment décririezvous votre clientèle ?

Notre clientèle est composée de personnes opportunistes dans le sens le plus positif du terme. Le principal obstacle à l’acquisition d’une montre haut de gamme est le moyen de paiement. Watchdreamer offre à

chacun la possibilité d’acheter une montre en échelonnant le paiement sur une longue période à 0 % d’intérêt. Cela attire une clientèle plus jeune, plus digitale, qui recherche non seulement un produit de qualité mais aussi une expérience d’achat enrichissante. Nos clients souhaitent se faire plaisir tout en étant bien conseillés et considérés, ce que nous nous efforçons de leur offrir.

Qui sont vos principaux partenaires ?

Watchdreamer collabore avec une trentaine de marques, proposant plus de 1500 références, ce qui nous a permis de devenir un acteur majeur dans l’industrie horlogère. Nous sommes revendeurs officiels de

grandes marques et vendons près de 3000 montres par an, générant un chiffre d’affaires d’environ 20 millions de francs suisses. Respectant scrupuleusement les codes de l’industrie et les prix de liste, nous maintenons des relations solides avec les marques. Hublot et Breitling, par exemple, nous font confiance depuis quatre ans. Nous sommes l’un des principaux détaillants en Suisse pour ces marques, vendant des centaines de leurs montres chaque année. Notre position de leader en Suisse nous permet de toucher une clientèle qui n’aurait pas forcément franchi la porte de leurs boutiques.

Quels sont les projets futurs pour Watchdreamer ?

Nous aspirons à réinventer l’industrie horlogère en transformant le commerce de détail physique pour le rendre plus attrayant pour notre génération. Il est essentiel de moderniser l’expérience d’achat pour assurer la pérennité du secteur auprès des prochaines générations. Nous voulons continuer à innover et à nous adapter aux besoins et aux attentes des consommateurs modernes, tout en préservant les valeurs et l’héritage de l’industrie horlogère.

Interview Maévane Mas

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Watchdreamer SA • Brandreport 15 #focusindustriemoderne
Nicolas Hildenbrand, Fondateur de Watchdreamer

À la pointe de l’innovation dans l’usinage de haute précision

Depuis sa fondation il y a 50 ans, Willemin-Macodel s’engage à fournir des solutions sur mesure répondant aux besoins les plus exigeants de ses clients à travers le monde. De la conception à la production, l’entreprise offre un accompagnement personnalisé, garantissant une qualité et une précision exceptionnelles à chaque étape du processus. Olivier Haegeli, fier jurassien et CEO de Willemin-Macodel, partage la passion et le savoir-faire technologique jurassien de l’entreprise spécialisée dans l’usinage de haute précision.

Olivier Haegeli, quelle est l’origine de WilleminMacodel et son objectif ?

Willemin-Macodel a été fondée en 1974 par mon père sous la raison sociale Macodel SA. Cherchant à s’associer pour renforcer son expertise, il a trouvé un partenaire idéal en Willemin Machines SA. Pour marquer le lien fort entre les deux sociétés Macodel devient Willemin-Macodel. Ces deux sociétés ont d’abord travaillé ensemble, puis se sont réunies sous un même toit tout en gardant leurs raisons sociales distinctes. Ce n’est qu’en 2003 qu’elles ont fusionné. Depuis ses débuts, l’objectif de l’entreprise a toujours été de fournir des solutions d’usinage pour des petites pièces à très haute valeur ajoutée, avec un niveau de précision exceptionnel, tout en étant à la pointe de l’innovation. Initialement focalisée sur l’industrie horlogère, l’entreprise a ensuite étendu son expertise au secteur médical.

Quels sont les produits phares que vous développez ?

Le premier produit développé par la société en 1974 était une machine innovante permettant de copier les boîtes de montres de formes variées, ce qui a marqué un tournant dans l’industrie horlogère en offrant des possibilités de design plus

diversifiées à un niveau industriel. Par la suite, Willemin-Macodel s’est distinguée par sa capacité à mixer les opérations d’usinage, combinant les fonctions de tours automatiques et de fraiseuses. Dans les années 80, nous avons été parmi les premiers à introduire cette innovation, permettant de travailler la pièce en un seul serrage, minimisant ainsi les pertes de matière et optimisant la précision.

Partant de notre expertise en horlogerie, nous avons progressivement élargi notre savoir-faire pour inclure le médical, en usinant non seulement des métaux, mais aussi des plastiques médicaux, du verre et des céramiques. Au cours de ces 50 années, nous sommes devenus un leader de l’usinage de pièces de haute précision, répondant aux besoins spécifiques de chaque secteur avec une innovation constante.

Nos solutions technologiques sont cruciales pour des secteurs exigeants tels que l’horlogerie, le médical, l’aérospatial, la défense, la micromécanique et parfois l’industrie du moulage. Nous fabriquons des boîtiers, des couronnes, des éléments de mouvement et de bracelet pour l’horlogerie ; des prothèses, des instruments de biopsie et des outils chirurgicaux pour le secteur médical ; ainsi que des connecteurs pour l’aérospatial, entre autres.

Desservez-vous en dehors de la Suisse ?

Oui, dès la fin des années 70, nous avons cherché à nous diversifier géographiquement en plus de notre diversification sectorielle. Nous avons été des pionniers en nous implantant en Chine, au Japon, en Russie, aux États-Unis et à travers toute l’Europe. Cette stratégie nous permet de mieux résister aux crises et difficultés passagères. Notre volonté constante d’innover s’applique aussi bien aux produits qu’à notre présence sur les marchés internationaux.

Accordez-vous une importance à la durabilité de vos produits ?

Absolument. Depuis nos débuts, même si le terme de durabilité n’était pas utilisé comme aujourd’hui, notre objectif a toujours été de créer des

machines capables d’évoluer et de durer longtemps chez nos clients. Nous suivons nos produits sur le terrain, permettant des mises à jour et des adaptations technologiques tout au long de leur vie. Plutôt que de laisser une machine devenir obsolète, nous faisons en sorte qu’elle reste performante pendant au moins 15 à 20 ans. C’est un aspect fondamental de notre ADN.

Nous nous attachons également à offrir une solution complète à nos clients, incluant des systèmes robotiques automatisés et des services après-vente dans nos filiales à l’étranger. Notre approche ne se limite pas à la fourniture de machines-outils, mais englobe aussi la gestion de la production et la sécurisation des communications en atelier. En tant qu’intégrateur unique, nous assumons la responsabilité de chaque projet du début à la fin, en maintenant une relation étroite avec nos clients pour assurer la durabilité et l’efficacité de leurs équipements.

Comment garantissez-vous la fiabilité des produits ?

Le développement d’une machine-outil repose sur une grande rigueur scientifique. Pour assurer leur fiabilité, nous menons des développements et des tests exhaustifs durant les phases de conception et d’industrialisation. Ensuite, nous mettons en place des processus industriels stricts. Nous sommes notamment passé d’une production en îlot à une production en ligne avec des standards bien définis.

Nous avons également instauré un système de retours d’expérience où le personnel peut partager les problématiques rencontrées et les bonnes pratiques, ce qui permet une amélioration continue. Avec une capacité de production de plus de 350 machines par an, y compris des robots, il est essentiel de garantir cette fiabilité.

Proposer des solutions sur mesure est dans notre ADN. Chaque machine est adaptée aux besoins spécifiques du client, semblable à un puzzle que nous assemblons selon ses exigences. Cette flexibilité et cette réactivité assurent que nos produits restent fiables et performants.

La pointe de la précision pour des pièces complexes :

La formation est un point important chez WilleminMacodel, pouvez-vous nous en dire plus ?

✔ Reprise automatique

✔ La contre-broche, l’étau et

✔ la contre-pointe sur tourelle

✔ de reprise permettent d’usiner

✔ les 6 faces d’une pièce en

✔ un seul cycle.

✔ Stabibilité du processus

✔ La machine est capable

✔ de produire des pièces bonnes

✔ du premier coup, elle est

✔ donc adaptée au prototypage

✔ comme à la production

✔ de grandes séries.

✔ Productivité optimale

La réduction des temps de réglage ainsi que la haute dynamique et la minisation des temps morts en fond une machine productive.

Nous mettons un fort accent sur la formation continue en interne comme en externe, avec plus de 20 apprentis dans diverses branches techniques comme la polymécanique, l’automatisation, et l’ingénierie. Environ 40 de nos collaborateurs sont issus de nos propres filières d’apprentissage. Nous souhaitons augmenter encore ce nombre pour promouvoir le savoir-faire jurassien. Bien que nous exportions 70 % de notre chiffre d’affaires, nous restons très attachés à notre formation locale.

Enfin, quels sont vos engagements phares ?

Willemin se positionne comme intégrateur unique de solutions d’usinages intégrées. Nous mettons un point d’honneur à développer une relation de proximité avec nos clients, en répondant précisément à leurs besoins avec des solutions clés en main, prêtes à produire. Nous les accompagnons de l’avant-vente et tout au long du cycle de vie de la machine. Notre engagement est d’offrir des solutions complètes, innovantes et robustes qui répondent aux besoins de nos clients sur le long terme. Pour cela, nous disposons d’un service client de plus de 50 personnes, soulignant l’importance que nous accordons à cet accompagnement.

willemin-macodel.com

Interview Océane Ilunga

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne
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Ces boosters qui font la différence

La Suisse se situe au septième rang des leaders mondiaux de l’innovation. Au cœur de cette dynamique, de nombreux porteurs de projets sont soutenus par des structures de lancement. Eclairage avec Joëlle Tosetti, Program manager de l’Innovation Booster – Microtech.

«A ce jour, des centaines de projets ont pu voir le jour grâce aux plateformes de lancement dédiées aux avancées technologiques, introduit notre interlocutrice. Ces Innovation Boosters jouent en effet un rôle majeur dans le soutien de start-ups, de PME visionnaires ou encore, de structures académiques ».

Mission à grande échelle

« Principalement financés par

porteurs de projets et partenaires potentiels. L’idée étant d’encourager les entreprises à participer à des études de faisabilité pour tester la viabilité, la faisabilité et la désirabilité d’une idée. Chaque booster fonctionne différemment. Il y en a 24 actuellement, et le choix de l’un ou de l’autre dépend de différents paramètres, comme le thème du booster, le règlement de chacun, ou encore, les conditions générales édictées par Innosuisse. Les montants alloués pour une étude peuvent aller jusqu’à 25’000 francs.

Services élargis

« Le soutien d’un projet, nous confie Joëlle Tosetti, ne se limite pas à l’aspect financier. D’autres prestations sont offertes aux partenaires dont l’idée a été retenue, par exemple des

Qui peut déposer une idée ?

« Le projet doit être porté par une entité. En ce sens, un inventeur indépendant devra nécessairement se rapprocher d’un acteur économique ou académique pour pouvoir concourir. A noter que les idées sont protégées par des chartes et des conventions de collaborations entre les différents acteurs ».

Quels sont les critères de sélection ?

« Sur la plateforme d’idéation en ligne du Microtech Booster par exemple, il n’y a pas de jury, ce qui est aussi innovant. Les idées retenues le sont par les lois du marché sur la base de mises financières qui auront été déposées par des acteurs intéressés. Cependant, les enjeux restent relativement modestes, et

inclure un partenaire académique. La pluralité des intervenants est aussi déterminante, tout comme la mixité femmes-hommes, la diversité des entreprises partenaires ou encore, l’inter-régionalité.

Le tout plus grand que la somme des parties

« La plupart des idées sont déposées par des start-ups et des HES. Leur objectif étant de se faire connaître, d’initier une collaboration ponctuelle ou pérenne avec de grandes entreprises. In fine, toutes les parties prenantes y trouvent leur compte, la Suisse aussi bien entendu. Stimuler l’innovation à travers le partage des idées, la collaboration et les synergies reste un gage de santé économique pour notre pays, conclut Joëlle Tosetti. En ce sens, les boosters et

Joëlle Tosetti
Image iStockphoto/champpixs L'innovation collaborative au service de la microtechnique Soumettez votre idée et recevez 20'000 CHF de soutien www.microtechbooster.swiss Joëlle Tosetti Program Manager Innovation Booster - Microtech 076 392 92 87 microtechbooster.swiss UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 18 Innovation Booster
Program manager de l’Innovation Booster – Microtech

Lors de leur croissance, à quels principaux défis les entreprises industrielles font-elles face aujourd’hui ?

La culture de l’innovation est déterminante pour la réussite d’une entreprise, pour améliorer ou développer de nouveaux produits, répondre aux défis actuels de l’évolution des marchés, de l’écoresponsabilité, de la transition numérique. Le dynamisme et l’intraprenariat, déterminés par la volonté de la direction et des collaborateur·ices

Lors de leur croissance, à quels principaux défis les entreprises industrielles font-elles face aujourd’hui ?

Parmi les défis, on peut citer la nécessité de rester à la pointe de l’innovation technologique, d’assurer une transition efficace de la recherche à la production, de se diversifier de manière proactive et de maintenir une compétitivité économique accrue dans un marché globalisé.

Lors de leur croissance, à quels principaux défis les entreprises industrielles font-elles face aujourd’hui ?

Un des principaux défis des entreprises est la difficulté à recruter des talents et du personnel qualifié. Ce phénomène génère également des attentes salariales élevées de la part des futurs employés, ce qui renchérit le coût du travail pour les entreprises suisses. Il est ainsi difficile de maintenir des prix compétitifs face à la concurrence internationale.

sont décisifs. L’accès à l’information, à des ressources humaines et financières sont à la fois des défis et des conditions essentielles. De l’idée à la commercialisation d’une innovation, le parcours est long et les entreprises doivent souvent créer des partenariats pour concrétiser leurs projets.

En quoi votre structure permet-elle à ces entreprises de se développer ?

Alliance est le programme de liaison industrielle de Suisse romande. Il a pour mission de soutenir les entreprises dans leur parcours d’innovation en collaboration avec les institutions académiques. L’équipe de conseiller·ères en innovation est spécialisée dans tous les domaines technologiques. Grâce à leur connaissance des milieux industriels et académiques, ils évaluent les projets d’innovation des

En quoi votre structure permet-elle à ces entreprises de se développer ?

Neuchâtel est reconnu comme l’un des plus importants centres de compétences en microtechnique en Europe. Notre culture de la précision garantit un standard d’excellence tout au long de la chaîne d’innovation. Nous favorisons la collaboration avec un réseau comprenant 1’000 chercheurs, 7’000 étudiants et 6’000 apprentis, ce qui facilite le transfert de technologie. En contribuant à des thèmes innovants tels que la micro-technologie, le photovoltaïque du futur et les technologies de fabrication avancées, nous aidons les entreprises à explorer de nouvelles orientations et à rester compétitives. En effet, la création d’écosystèmes

La digitalisation des processus est également un défi majeur. Elle nécessite des compétences pointues et des ressources humaines et financières importantes. Ce sont des projets passionnants mais souvent complexes et dont le retour sur investissement n’est pas toujours facile à quantifier.

La pression pour adopter des pratiques durables et respecter les réglementations environnementales est de plus en plus forte. Les entreprises doivent investir dans des technologies vertes et des processus respectueux de l’environnement, ce qui peut représenter un coût initial élevé mais nécessaire, à la fois pour préserver la planète mais aussi pour la pérennité de l’entreprise.

En quoi votre structure permet-elle à ces entreprises de se développer ?

entreprises et contactent les laboratoires pertinents. Très souvent, un financement public de type Innosuisse est nécessaire et leur soutien est précieux pour guider entreprises et laboratoires vers l’outil de financement approprié. En 2023, l’équipe d’Alliance a contribué au montage d’environ 90 projets d’innovation !

Quels sont les éléments clés que toute entreprise se doit de prendre en compte pour gérer au mieux sa croissance ? Dans un monde où tout s’accélère, la rapidité à identifier une opportunité et concrétiser cette dernière est clé. Si c’est logique en termes d’affaires, cela l’est moins lorsqu’il s’agit d’intégrer de nouvelles technologies dans ses produits ou solutions. Dans ce contexte, l’agilité de l’entreprise sera essentielle et sa capacité à collaborer

technologiques comme Human Lean Diagnostic (HLD) ou Les Métiers du Temps-Time Arts (MTTA) stimulent l’innovation et la compétitivité économique.

Notre modèle d’affaire inclut des services payants exclusifs aux entreprises, permettant aux entreprises de se concentrer sur leur croissance tout en bénéficiant d’un accompagnement spécialisé.

Quels sont les éléments clés que toute entreprise se doit de prendre en compte pour gérer au mieux sa croissance ?

L’innovation technologique est essentielle pour rester compétitif à long terme.

i-moutier est un centre de compétences et une plateforme d’échange lié à la durabilité.

L’association apporte soutien et compétences, qu’il s’agisse de transition écologique, d’écoconception, d’économie circulaire ou pour aider les entreprises dans l’établissement d’une stratégie de développement durable ou encore pour les accompagner dans tous les aspects liés à la RSE, l’ESG ou au cadre légal. Son réseau de spécialistes et l’équipe opérationnelle sont à même de soutenir les entreprises dans leur démarche liée au développement durable.

Quels sont les éléments clés que toute entreprise se doit de prendre en compte pour gérer au mieux sa croissance ? Une entreprise en croissance doit

avec des acteurs externes - d’autres entreprises, le monde académique - permettra d’élargir l’horizon et de se démarquer de la concurrence. Les entreprises ne sont pas seules dans ce processus et Alliance se positionne comme la porte d’entrée pour les projets d’innovation technologiques.

Prenez contact avec Alliance qui vous guidera tout au long de votre parcours d’innovation !

alliance@allianceinnovation.ch

alliance-innovation.ch

En ouvrant la porte aux industries à des partenaires qui excellent dans la micro-fabrication et les micro-nanotechnologies comme le CSEM, l’EPHL la He-Arc on aide les entreprises à maintenir une avance technologique. Microcity favorise la collaboration avec un vaste réseau de chercheurs et d’étudiants, soutenant un transfert de technologie efficace et une synergie créative. Enfin, l’accès à des financements et subventions, tels que notre programme NEXT, peut soutenir les activités stratégiques et d’innovation.

s’assurer que son développement se fait de manière durable. La croissance implique aussi du changement. Une PME en évolution doit donc adapter sa culture d’entreprise et emmener les collaborateurs dans sa démarche.

Pour cela, ses structures et ses processus doivent être revus et améliorés. La durabilité est un facteur supplémentaire qui s’ajoute à ces transformations.

L’entreprise doit donc veiller à ce que tous ces paramètres soient bien alignés et coordonnés. Il s’agit probablement du plus grand défi.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne
Alliance, Microcity & i-moutier • Brandreport 19
Anne Hirtzlin Secrétaire générale i-moutier

Situation économique à la frontière

En tant que société de transport international, quelles sont vos activités principales ?

PESA est un peu l’agent de voyage des marchandises. Cela implique tout ce qui touche de près ou de loin aux importations et exportations. Qu’il s’agisse des déclarants en douane qui s’occupent de toutes les formalités pour annoncer les marchandises qui passent la frontière à l’OFDF * ou de nos transitaires pour répondre aux besoins de faire circuler les marchandises à l’international par divers biais, nous nous efforçons de trouver une solution créative et rigoureuse pour faire voyager la marchandise d’un point A à un point B, tout en proposant un service personnalisé.

En tant qu’acteur situé en frontière, comment ressentez-vous les effets du franc fort sur l’économie ?

L’économie suisse est sujette à de grandes fluctuations et en tant qu’entreprise de transitaire, nous sommes au premier rang pour observer de tels changements. Le statut de monnaie refuge du franc suisse offre aux ménages un pouvoir d’achat plus grand, mais le revers de la pièce se ressent dans les secteurs économiques qui exportent ou vivent du tourisme. Le rôle de la Banque Nationale Suisse est plus que jamais important en de telles circonstances pour contrebalancer les tendances. De surcroît, nos autorités exécutives ont déjà pris des mesures conséquentes pour soutenir les importations avec la suppression des droits de douanes sur les produits industriels avec la promesse d’un boost économique. Nous restons donc confiants face à la conjoncture actuelle.

Le parlement est en train de délibérer sur la révision totale de la loi sur les douanes… Effectivement, les arguments avancés par certains parlementaires sont en faveur d’une fluidification des passages en frontières et de simplifications complémentaires sur les procédures douanières. Sur le papier, cela est alléchant et nous sommes bien entendu en faveur de solutions efficaces pour soutenir l’économie. Toutefois, deux articles nous semblent problématiques et nous espérons que les parlementaires révisent ces derniers. Le premier, l’article 13, supprimerait l’obligation générale de déclarer, alors que le second, l’article 14, enlèverait toute possibilité de procuration pour les dédouanements à l’importation, reportant les responsabilités douanières sur les entreprises et particuliers. Déconnectées des réalités quotidiennes du dédouanement, ces propositions ouvrent en outre la porte à de nombreux risques liés à la contrebande. Veut-on vraiment reporter

ce poids sur l’économie tout en supprimant les outils déjà en place pour surveiller la bonne santé de celle-ci ?

Ce n’est pas uniquement notre intérêt propre mais celui de nombreuses sociétés qui doit être préservé.

Quelle est votre perspective sur l’année en cours ?

Nous restons optimistes : malgré les défis que pose la géopolitique actuelle, la Suisse s’est toujours montrée résiliente et cela se poursuivra, à condition que nous continuons à tirer tous à la même corde pour perpétuer la stabilité de notre place économique.

Propos recueillis auprès de Lara Muehlethaler, directrice de la société PESA et présidente de SPEDLOGSWISS Romandie

* Office Fédéral des Douanes et des Frontières

Plus d’informations pesa.global

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État des lieux du marché du travail dans l’Industrie

Yves Defferrard, responsable du secteur Industrie chez

Unia, le syndicat suisse, offre un aperçu perspicace de l’état actuel du marché du travail dans l’industrie. Au cours de cette interview, nous explorons les questions cruciales concernant les conditions de travail, les négociations collectives, les perspectives d’emploi et les défis en matière de formation auxquels sont confrontés les travailleurs de ce secteur.

Yves Defferrard, quels

maintenir sa place industrielle. La position de la Suisse se situe principalement dans les secteurs à haute valeur ajoutée, nécessitant un personnel très hautement qualifié. Il est crucial de maintenir ce haut niveau de formation pour rester compétitif dans un environnement globalisé où la préservation des emplois est essentielle.

Cependant, la Suisse souffre du manque d’une véritable politique industrielle. Il est impératif que le gouvernement suisse prenne conscience de la nécessité d’avoir un ministre de l’Industrie, comme c’est le cas dans d’autres pays. Cette branche économique, capitale pour la Suisse, mériterait d’avoir une représentation à part entière au niveau de la Confédération, tant elle est vitale pour le pays.

Enfin, le plus grand défi réside dans

Repas du personnel?

durable. Comment pouvons-nous opérer cette transition ? Comment pouvons-nous transformer les compétences des employés tout en préservant les emplois, et ce, de manière aussi douce que possible, sans recourir simplement à des licenciements massifs ?

Quels sont les principaux défis des conventions collectives de l’Industrie ?

Dans les conventions collectives, l’un des principaux défis en matière de conditions de travail concerne en premier lieu le pouvoir d’achat. L’objectif est de garantir que le salaire actuel reste au moins équivalent, voire augmente d’une année à l’autre. Ensuite, il y a la question du temps de travail. De nos jours, la nouvelle génération privilégie davantage l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

de faire face aux licenciements collectifs. Le syndicat joue un rôle crucial en sensibilisant les salariés à la nécessité de s’organiser collectivement pour défendre leurs intérêts.

Quels sont les métiers les plus demandés dans le secteur industriel ?

Les métiers qualifiés, tels que ceux de mécanicien et d’horloger, sont très recherchés. En général, les emplois de l’industrie offrent de nombreuses opportunités donc cela vaut la peine de faire un apprentissage en Suisse dans des emplois de l’industrie.

Comment l’automatisation et les avancées technologiques affectent-elles les perspectives d’emploi ?

L’automatisation peut être bénéfique si elle est accompagnée d’une formation du personnel,

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Image iStockphoto/gorodenkoff
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 22 État des lieux du marché du travail

Vers une restauration d’entreprise durable

Le modèle traditionnel de restaurant d’entreprise a subi une transformation pour mieux répondre aux besoins et aux préférences des employés. L’ évolution vers un meilleur modèle de « benefit in kind » reflète une tendance plus large à offrir des avantages flexibles et personnalisés aux employés.

Les frigos connectés permettent aux collaborateurs de choisir parmi une variété d’options alimentaires adaptées à leurs préférences et à leur style de vie tout en étant accessible 24/7.

Alors que le nombre d’entreprises proposant des plats via des frigos connectés ne cesse d’augmenter, il peut être difficile de sélectionner la bonne offre.

L’ entreprise Feel Eat se distingue par son écosystème innovant qui intègre technologie et durabilité. Nous échangeons avec Marco Barboza, son fondateur, afin de mieux appréhender cette approche novatrice.

Pourquoi pensez-vous que les entreprises s’éloignent de l’ancien modèle de restaurant d’entreprise ?

L’offre des repas est limitée, le gaspillage alimentaire est important et le coût mensuel est très élevé en comparaison avec les frigos connectés. Les clients recherchent davantage la diversité, la flexibilité et une offre respectueuse de l’environnement.

Qu’est-ce qui différencie Feel Eat de ses concurrents ?

Feel Eat ne se considère pas comme une entreprise de Food Tech, même si l’utilisation de la technologie est nécessaire pour répondre aux besoins et attentes des clients.

Notre objectif est de fournir des repas 100 % fait maison et équilibrés. Feel Eat n’est pas un distributeur de snacks, mais un fournisseur de repas. Nos valeurs fondamentales tournent autour du fait maison, de la fraîcheur, de la saisonnalité, de l’approvisionnement local et des ingrédients

bio (pour les produits suisses), le tout dans un souci d’éco-responsabilité.

Vous faites tout vous-mêmes ?

Absolument, nous sommes la seule entreprise sur le marché à produire tous nos produits. L’attrait du fait maison réside souvent dans son authenticité, sa fraîcheur et sa touche personnalisée. De plus, nous gérons la chaine logistique de l’arrivée des produits bruts à la livraisons client, ce qui nous permet d’avoir une visibilité et une meilleure agilité pour répondre aux besoins des clients.

Quelle est l’étendue de votre gamme de produits ?

Notre offre inclut une vaste gamme de plats, desserts et boissons pour satisfaire les diverses préférences et contraintes alimentaires de chacun. Nous proposons aussi des petits-déjeuners et en-cas mais le focus reste sur les repas. Chaque semaine, nous offrons 35 menus différents, ce qui nous distingue en offrant une variété incomparableplus du double de nos concurrents.

Quel est votre approche en matière de développement durable ?

Nous nous engageons à réduire au maximum l’énergie et les déchets alimentaires tout au long de la chaîne de production. Nos emballages sont en verre, éliminant l’utilisation du plastique et garantissant la préservation de la qualité des aliments sur une plus longue durée, tout en évitant la contamination par des microplastiques.

La philosophie « zéro déchet » faisant partie intégrante de notre écosystème, nous avons décidé de mettre en place une stratégie de réduction du gaspillage et des déchets alimentaires. Les plats qui ne sont pas consommés dans les frigos de nos clients dans les premiers jours vont être redistribués dans les écoles et universités en leur proposant un rabais de 50 %. Une autre partie est redistribuée à des organisations caritatives telles que l’Armée du Salut ou Free Go.

Comment la technologie vous aide-t-elle ?

Notre application offre une vue complète du contenu du frigo, avec des filtres pour les préférences et les intolérances alimentaires. Les clients choisissent leurs repas et les récupèrent en scannant la porte.

Nous établissons le profil des clients sur les trois premiers mois pour adapter les offres à leurs préférences. Par exemple, si la « Cuisine du Monde » n’est pas populaire, les entreprises recevront plus d’offres de type « Brasserie », réduisant ainsi le gaspillage alimentaire.

Quels sont les autres services proposés par Feel Eat ?

Nous proposons des corbeilles de fruits contenant des fruits de saison et locaux, ainsi qu’un service de cafés bios et torréfiés en Suisse.

Nos Ninjas visitent régulièrement nos clients afin d’obtenir des retours précieux. Nous organisons deux fois par an des dégustations ajoutant un élément personnel et renforçant le lien avec nos consommateurs.

De plus, nous proposons des services de restauration pour

les meetings des clients et les événements exceptionnels.

Y a-t-il autre chose qui mérite d’être mentionné ?

La période d’essai initiale est de quatre mois. Si le service est maintenu, le contrat se renouvèle tacitement de six mois en six mois.

Enfin, nous sommes fiers d’être l’option de frigo connecté la plus abordable du marché.

Nous offrons à toutes les entreprises une dégustation gratuite et sans engagement, permettant ainsi de déterminer si le service répond aux besoins avant de prendre une décision.

Plus d’informations sur : feel-eat.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #focusindustriemoderne Feel Eat • Brandreport 23
Marco Barboza Cofondateur

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