SIMENON SIMENON WEEKEND N.10

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SIMENONsimenon N° 10 - ANNO XI VENERDì•VENDREDI 23/04/2021 - SETTIMANALE•HEBDOMADaiRE

Les romans tropicaux Maigret en été

Weekend Pipa & stufa calore antico e simbolico

Chaud & Froid I VIAGGI DI GEORGES SIMENON

Da Tahiti alla Lapponia


SIMENONsimenon Weekend in questo numero il caldo e il freddo Il calore degli elementi, il rigido freddo invernale; quello soffocante dei tropici e le gelate artiche. Siamo consapevoli di aver scelto un tema nel suo insieme vago e vasto, ma che, allo stesso tempo, permette di affrontare aspetti molto differenti della vita e dell’opera di Simenon, sotto angolazione diverse, uno degli obbiettivi primari di Simenon Simenon Weekend. Così scoprirete in questo numero i rapporti tra Maigret e le condizioni climatiche, il perché della predilezione per la sua pipa e le sua stufa, e come questi due elementi siano presenti nei tour di Simenon, che viaggiò per il pianeta da nord a sud, cosa che gli dette materia per più di un romanzo.

I VIAGGI DI Simenon da taHiti alla lapponia Un uomo che nella prima parte della sua vita passò molto tempo in barca, in treno, in auto e in aereo, viaggiando da una parte all’altra del mondo. Un bagaglio di conoscenza di luoghi e di persone che fu un eccezionale archivio mnemonico su cui fondò i suoi innumerevoli romanzi

dans ce numero LE CHAUD ET LE FROID La chaleur des éléments, la froidure de l’hiver ; la touffeur tropicale et les frimas arctiques. Nous sommes conscients d’avoir choisi là un thème à la fois vague et vaste, mais qui, en même temps, permet d’aborder différents aspects de la vie et de l’œuvre de Simenon, sous des angles variés, ce qui est un des objectifs essentiels de notre magazine. Ainsi vous découvrirez dans ce numéro les rapports de Maigret avec les conditions climatiques, le pourquoi de sa prédilection pour sa pipe et son poêle, mais également les voyages de Simenon, qui sillonna la planète du nord au sud, ce qui lui donna de la matière pour plus d’un roman.

Gare de Liège-Guillemins - Gare du Nord Paris. Fu il primo vero viaggio che Simenon fece. Perché non si trattò solo di quei poco più di trecento chilometri che separavano le due città, ma della dimensone spazio-temporale che intercorreva tra quei due mondi. Quello che si lasciava dietro, una città allora ancora provinciale, una madre con cui non poteva proprio più convivere e un lavoro che gli piaceva, sì... ma che gli andava un po’ stretto in confronto a quelle che erano le sue vere ambizioni. Il mondo che aveva davanti era la più cosmopolità città del mondo, piena di artisti famosi e di giovani che voleva diventarlo. Una città che da lontano sentiva ancora

gli influssi della belle-époque, ma guardava decisamente al futuro, come testimoniava l’imponente Tour Eiffel. Insomma Simenon inzia il suo viaggio nella letteratura con il genere popolare e, appena gli arrise un po’ di successo, nella primavera 1928 acquistò una piccola barca, La Ginette, con cui farà il giro dei canali di Francia (A la découverte de la France 10/18 n.1052). Poi fu la volta dell’Ostrogoth, barca più grande, con cui si spinse fino a Groninga, da dove poi proseguì per la Norvegia e la Lapponia, con la nave di linea Tramway. Nell’estate del 1932 fece un viaggio in Africa (reportage “L’Heure du nègre”). In quella seguente

fece un vasto giro nel Vecchio Continente (reportage “Europe 33”). Nell’estate del ‘34 affittò una goletta e fece il periplo del Mare Nostrum (Il Mediterraneo in barca). L’anno successivo allargò gli orizzonti arrivando a New York, a Panama, in Sud America, alle isole Galapagos. Dopo un soggiorno a Tahiti riprese ad andare sempre più lontano, raggiungendo la Nuova Zelanda, l’Australia, l’India. Poi ci sono i dieci anni passati negli Stati Uniti percorrendoli da nord a sud e dall’Atlantico al Pacifico. Chi era Simenon? Un nomade? Un gran viaggiatore? un’incapace di mettere radici? O forse era solo un curioso del mondo, com’era curioso della gente?


Maigret en été Contrairement à ce que l’on croit parfois, les enquêtes de Maigret ne se déroulent pas toutes dans le froid de l’automne ; il y en a de nombreuses en été, ce qui permet à Simenon de montrer les réactions de son héros confronté à une ambiance différente. C’est un cliché qui a la vie dure : Maigret enquêtant toujours sous la pluie diluvienne d’un automne frileux. Peut-être ce cliché tire-t-il son origine des premiers romans, tels Pietr le Letton, Le Pendu de Saint-Pholien ou Le Chien jaune, trois enquêtes qui, effectivement, se déroulent en novembre. Cette image d’un univers maigretien en noir et blanc, brumeux, doit sans doute beaucoup au film de Jean Renoir, La Nuit du carrefour, dans lequel le réalisateur a accentué ces impressions sombres et mouillées ; et pourtant, dans le roman, l’enquête a lieu en avril, alors que le soleil luit sur les premiers brins d’herbe tendre… Pourtant, quand le lecteur avait pu découvrir Maigret pour la première fois, le commissaire menait, dans Monsieur Gallet, décédé (qui fut, rappelons-le, le premier roman publié avec Le Pendu de Saint-Pholien), une enquête en plein été et dans une ambiance caniculaire. Alors, pourquoi le commissaire devait-il rester, dans l’imaginaire collectif, ce bonhomme engoncé dans un lourd pardessus, tisonnant un gros poêle de fonte et se réchauffant les mains au fourneau de sa pipe ? Parce que tout cela faisait partie d’un décor typique, que Simenon lui-même avoua avoir créé autour de

son héros dès la naissance de celui-ci. Mais le romancier trouva sans doute amusant de mettre en contraste l’image du commissaire au pardessus perlé de pluie avec celle d’un corpulent Maigret souffrant de la chaleur, en bras de chemise, travaillant dans son bureau fenêtres ouvertes, soupirant après la fraîcheur acidulée d’un petit vin blanc,

depuis les premiers romans écrits pour Fayard jusqu’à ceux écrits pour les Presses de la Cité. À quoi ressemblent les étés de Maigret, sous la plume de Simenon ? Le plus souvent, il fait chaud, très chaud même, « l’asphalte [devient] mou sous les pas » (La Guinguette à deux sous), «Paris sent le bitume» (Signé Picpus), et le com-

une enquête difficile: le voici, dans Signé Picpus, obligé de travailler tout « en pensant que la moitié de Paris est en vacances et que le reste […] boit des boissons fraîches sous le vélum des terrasses». La plus marquante est peutêtre l’enquête de Maigret tend un piège, en plein mois d’août, dans une chaleur suffocante, une ambiance qui est très bien rendue dans

rêvant d’un apéritif ou d’une bière mousseuse dégustés à une terrasse. Voilà pourquoi, en réalité, la majorité des enquêtes de Maigret racontées par Simenon se déroulent au printemps, et celles qui se passent en été sont aussi nombreuses que celles de l’automne ; avec une augmentation significative de la proportion d’enquêtes printanières et estivales,

missaire, quand il le peut, s’échappe de la ville pour rejoindre Morsang, les bords de la Marne ou Meung-sur-Loire, savourant l’ombrage des arbres et somnolant près de sa canne à pêche, dans son « fauteuil-hamac à rayures rouges et jaunes » (La Patience de Maigret).Mais d’autres fois, il lui faut, malgré la canicule, conduire

le film tiré du roman, où le commissaire, alias Gabin, savoure les gouttes de pluie de l’orage tant espéré qui éclate enfin au terme de l’enquête. Un orage qui, d’ailleurs, ne survient pas dans le roman, mais que Maigret a souhaité tout au long, afin que la pluie vienne purifier l’atmosphère moite où il craignait de s’engluer...


SIMENONsimenon Weekend

UNA STUFA E UN CALORE ANTICO Quando la mattina Maigret, andando al lavoro, decide di farsi un bella passeggiata da casa sua, in via Richard-Lenoir 132 fino al suo ufficio, al 36 di Quai des Orfèvres, spesso tira fuori una delle sue pipe. La carica con cura, l’accende ben bene e si gode questa prima pipata della giornata che lo accompagnerà sino allo scalone della Polizia Giudiziaria. Arrivato al suo ufficio, dopo un cenno di saluto ai suoi ispettori, s’installa nel suo ufficio. Se siamo nella stagione fredda, l’attenzione del commissario viene rivolta alla stufa. E’ un vecchio modello a carbone, vecchio non solo per i suoi anni, ma anche perché nell’edificio della P.G. parigina da qualche tempo è stato installato un più moderno impianto di riscaldamento centralizzato. Maigret però è assai affezionato a quella stufa a carbone, anche se fa fumo, puzza un po’ di bruciato, sparge la cenere intorno e ogni tanto va ricaricata. Dopo una serie di insistenze, il commissario ha ottenuto il permesso dall’amminstrazione di continuare a tenerla. Ma come mai è così affezionato a questa vecchia stufa? Potremmo azzardare una teoria un po’ spericolata. Quella stufa é, in grande, il corrispondente della pipa. (oppure, se volete, la pipa é come fosse un piccola stufa).

Elementi del tutto diversi, ma cui fuoco, calore e cenere dann Quand Simenon décrit des s li accomunano più di quan ma anche uno emblematico che Q Quand Simenon décrit des

Entrambe bruciano: carbone l’una, tabacco l’altra. Tutte e due vanno caricate e accese. Sia fumando la pipa che accendendo la stufa, si produce cenere che si sparge un po’ dappertutto. Necessitano entrambe di controllo affinché non si spengano e spesso vanno ricaricate. Ma oltre a queste analogie c’è di più. La stufa, che spesso Maigret riempie fino all’orlo facendola arroventare, non è soltanto uno strumento che

scènes de repas, celles-ci ne sont jamais anodines.Toutef Quand Simenon décrit des scènes de repas, celles-ci ne sont jamais anodines.Toutefois, les longues descriptions lyriques ne sont pas le fait de notre romancier, et, le plus souvent, il se contente de quelques notations sur la nourriture, en mettant l’accent sur les goûts, odeurs et saveurs. Les menus favoris de Maigret sont devenus mythiques : coq au vin, blanquette de veau ou fricandeau à l’oseille. Mais en réalité, ces repas sont apparus assez tard dans la saga, car dans les premiers romans, le commissaire se contentait le plus souvent d’un sandwich ou d’un en-cas rapidement avalé. Et même plus tard, lorsqu’il découvrira les délices de la gastronomie, en s’installant à quelque bonne table de serve a scaldare suo uffirestaurant ou enil dégustant cio. una sorta de di vecchio lesÉspécialités Madame compagno, testimone di pas Maigret, il ne s’attardera tante difficili,à di plusinchieste que nécessaire cesinterrogatori notturni, di riuagapes, l’enquête primant nioni con i suoi ispettori, ma sur tout… Les rares scènes anche delvoit noioso disbrigo où on le attablé en prendelle burocratiche, nentpratiche donc d’autant plus de come pure deiet suoi momenti signification, ce n’est pas di furiosa durante gli par hasardrabbia qu’elles apparaissnervanti sent, carinterrogatori le romancier con leur i sospettati reticenti.partidonne unepiù importance Insomma mentresymbolique, in ufficio culière, souvent convivono pipe e stufa, dans l’économie du roman. fuori, la pipa svolge in parte, En voici quelques exemples. la L’un stessa desfunzione. premiers menus

détaillés secogliamo trouve dans Raramente il Le Chien jaune,senza au chapitre 6. commissario pipa tra le romancier iJusque-là, denti, in mano, spenta s’est o contenté mentionner accesa. Lade pipa è sempre que Maigret prenait ne sonha repas, con lui, Simenon fatto sans donner distintivo de précision un carattere delsur ce qu’il mangeait, que personaggio (ancheparce se non ce sont les péripéties de l’incosì originale... pure l’Augutrigue quidicomptaient ste Dupin E. Allan Poealors. la Mais, arrivé mi-enquête, fumava, comeàlo Sherlock le commissaire le Holmes di Conan éprouve Doyle, così besoin de ralentir le rythme come il Philippe Marlowe di et de faireChandler...). le point ; il se fait Raymond servir, dansdisa chambre, car Ma la pipa Maigret divenil veut pouvoir ruminer à son ne famosa. Il commissario aise en solitaire, non et portava quasi un maiplantuun ri-


UNA PIPA O E SIMBOLICO

no un significato fisico, nto non sembrerebbe.

voltella, reux déjeuner ma nelle : hors-d’œuvsue tasche una re, pipa coquille nonSaint-Jacques, mancava mai. Erarôti uno destrumento veau et épinards. preziosoLadel recette suo lavoro. a sans Spesso doute du il fumo bon, car bianco lorsque e denso l’inspecteur che usciva Leroydal le retrouve, fornello formava en fin de una soirée, sorta Maigret di barriera s’est installé che lo isolava sur le toit quando de l’hôtel si trovava où il a in repéré un ambiente Léon le fugitif. ostile.Ce Maqui anche signifie daque spenta, cettecon pause il de bocchino rumination, benàserrato la fois physitra i denti, que (puisqu’il la pipa chiudeva a pris le temps la sua bocca, de digérer quando sonmagari repas…) sulla et scena mentale di un (il crimine a eu le temps cammide nava penser su àe son giù eenquête), non voleva lui a parlare permiscon de progresser nessuno. dans

Anche la pipa era una sua vecchia compagna, al pari della stufa a carbone, una compagna delle sue inchieste, ma anche delle sue famose libagioni, dei suoi appostamenti notturni, ma pure delle sue giornate di pesca e di riposo nella sua casa di campagna a Meung-sur-Loire. Un cuore che emana un calore che lo scalda non solo fisicamente, ma anche in senso metaforico. Quindi la stufa e la pipa assurgono a simboli di qualcosa che da forza e sostegno al commissario attraverso il calore. Non vogliamo arrivare al “ceci n’est pas un pipe” del pittore Magritte, per il quale, in un famoso disegno di una pipa, ne nega l’evidenza con una dicitura sottostate. In quel caso, con un paradosso logico-linguistico, l’artista, semplificando, voleva negare l’identità tra l’immagine dell’oggetto e l’oggetto reale. Qui, come abbiamo cercato di spiegare, potremmo dire più precisamente “ceci n’est pas seulement une pipe” oppure “ceci n’est pas seulement un poêle”. Non vogliamo incartarci in una digressione filosofica, ma indubbiamente questi due elementi hanno un che di allegorico. Volontario o no? Non sappiamo se Simenon

abbia voluto o meno creare questa accoppiata di pipa e stufa come un sottotesto, nell’accezione freudiana dove il sottotesto tradisce il manifestato (il testo scritto) e nasconda un significato metaforico. Sta di fatto che allora tutto questo attribuirebbe alla pipa e alla stufa (meglio, al calore che sprigionano, come abbiamo già detto), una funzione di consolazione, di compensazione, di conforto nei confronti di Maigret che manifesta anche lui i suoi punti critici e i suoi lati di debolezza. Il dolore e il rimpianto di una figlia morta neonata, il manifesto isolamento sociale (l’unica sua frequentazione è il dottor Pardon e signora e limitatamente alle cene), la dipendenza che manifesta nei confronti del cibo e delle bevande... Allora l’omone massiccio e imponente, il Commissario Capo del brigata omicidi di Parigi, il terrore della malavita, ci palesa le sue fragilità e il bisogno di qualcosa che lo riscaldi e non solo fisicamente. D’altronde nella serie dei Maigret abbiamo un’altro esempio, nient’affatto allegorico, di qualcuno che gli fornisce consolazioni e conforto. É la moglie. Quella M.me

Louise che lo riempie di attenzioni, lo vizia con i suoi manicaretti e, ad esempio quando è ammalato, lo coccola come fosse un bambino. E di fronte a tali comportamenti il “burbero” Maigret si scioglie e si crogiola, tornando alla sua fase infantile quando invece fu privato dell’affetto della mamma Hermance (morta quando il piccolo Jules aveva circa otto anni) e fu costretto ad una crescita forzata, avara di affetti e tenerezze. Insomma siamo partiti dalla pipa e dalla stufa e siamo arrivati alle carenze psicologiche dell’infanzia di Maigret. E’ proprio tutto così legato? Beh... talvolta non si vede, ma poi sembrerebbe chi sia davvero così.


SIMENONsimenon Weekend Romans tropicaux

L’expérience accumulée pendant ses voyages a permis à Simenon de décrire des lieux au cadre particulier, celui de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, loin des ambiances parisiennes, liégeoises ou de la France provinciale. Simenon, c’est bien connu, n’a jamais décrit, dans ses romans, que des lieux qu’il avait lui-même fréquentés. Le plus souvent, il se passait un temps de «décantation» entre le moment où il avait vécu quelque part, et le moment de la rédaction d’un roman qui décrivait le lieu en question. Grand voyageur, le romancier parcourut la planète dans tous les sens, et ces voyages laissèrent des traces é videntes dans son œuvre. Ainsi, le premier roman «non-Maigret» que Simenon signe de son patronyme, Le Passager du Polarlys, donne des échos du voyage que le romancier fit en direction du nord de l’Europe pendant l’hiver 1929. Mais ce sont surtout les romans dit « tropicaux », ceux dont l’action se déroule dans l’hémisphère sud, qui montrent la capacité simenonienne à retracer une ambiance de chaleur étouffante, rutilante de couleurs, et bien loin des atmosphères brumeuses où on a voulu le cantonner. Ce qui lui permet de s’élever à juste titre contre ce préjugé, comme il le fait dans sa Dictée Le Prix d’un

homme : « On a écrit souvent que j’étais le romancier de la pluie. C’est faux. J’ai écrit autant de romans se déroulant sous le

soleil, y compris sous l’accablant soleil tropical, que de romans se passant par temps pluvieux. » Plusieurs des romans tropicaux

CON LOUSTAL E SIMENON A TAHITI Disegnatore francese appassionato di viaggi e ammiratore di Simenon: due caratteristiche che lo ha portato a tradurre diverse opere del romanziere in “bandes-dessinées! Qui vedete, a proposito di ambienti tropicali, Le Passager clandestin che si volge a Tahiti come Touriste de bananes, altro romanzo di Simenon tradotto in immagini da Jacques de Loustal.

ont été précédés de reportages que Simenon fit paraître dans des journaux, une commande qui lui permettait justement de financer ses voyages. Ainsi de la traversée de l’Afrique en 1932, qui lui inspirera Le Coup de lune, un roman à l’anticolonialisme aussi virulent que celui du reportage L’Heure du Nègre. Le regard sur l’Afrique déroule des paysages de moiteur, de couleurs estompées par la brume tropicale, d’où ressort surtout le malaise du protagoniste principal. L’Afrique forme aussi le décor du Blanc à lunettes. Le périple autour du monde de 1935 lui donnera de la matière pour plusieurs romans dont le cadre est l’Amérique du Sud ou les îles du Pacifique. Ceux de la soif est une fiction qui réécrit son reportage Le drame mystérieux des îles Galapagos. L’action de Quartier Nègre se déroule à Panama, et le roman décrit comment un Européen perd ses repères sous les tropiques coloniaux, un thème que retrace également Touriste de bananes, avec cette fois Tahiti pour cadre. On trouve encore Panama dans L’Aîné des Ferchaux, et Tahiti dans Long cours et Le Passager clandestin. Enfin, de nombreuses nouvelles reprennent des thèmes tropicaux et africains, parmi lesquelles L’Oranger des îles Marquises, Un crime au Gabon, L’Escale de Buonaventura, Sous peine de mort, et jusqu’à la nouvelle qui fait partie de la saga de Maigret, Le Client le plus obstiné du monde, dont l’intrigue a pour origine une affaire coloniale…


PHOTOSTORY

BERE PER SETE O PER SCALDARSI

BIÈRE GLACÉE • BIRRA GHICCIATA

VIEUX CALVADOS • VECCHIO CALVADOS

C’est peut-être la première chose à laquelle pense Maigret Pour se réchauffer le cœur, et pas seulement, un « calva » est l’ilorsqu’il déambule dans les rues ensoleillées au cours déal durant les difficiles opérations de police dans les nuits d’hiver d’une enquête Per scaldarsi il cuore, e non solo, un “calva” è l’ideale nelle Forse la prima cosa cui pensa Maaigret quando vaga sulle difficili operazioni di polizia nelle notti invernali strade assolate durante un’inchiesta

VIN BLANC FRAIS • VINO BIANCO FREDDO PRUNELLE DES FAMILLES • PRUNELLA DI FAMIGLIA Idéale après le dîner à domicile, un alcool familier, puisqu’il Un verre de blanc bien frais n’accompagne pas seulement les menus estivaux de Maigret, mais il étanche aussi sa soif lors des est préparé en Alsace par la sœur de Mme Louise après-midi torrides Ideale dopo-cena a casa, un alcolico familiare, preUn bicchiere di bianco ben freddo non accompagna solo i pasti parato in Alsazia dalla sorella di M.me Maigret estivi di Maigret, ma placa la sua sete nei pomeriggi più torridi


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Après dix ans, Simenon-Simenon poursuit son évolution SIMENON-SIMENON DOPO 10 ANNI L’EVOLUZIONE CONTINUA


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