vol. l - n°199 - SEPTEMBRE 2023 - i SS n 0249-6380
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123
Somma ir e
125 Programme du 43e Congrès National de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique Paris, Palais des Congrès, 15 et 16 septembre 2023 127 Hygiène de vie et vieillissement F. Michel (Vichy) 143 L’apport de la radiofréquence avec micro-canule dans le vieillissement du visage J-M. Chardonneau (Nantes) 147 Région latéro-orbitaire du visage : toxine botulique ou acide hyaluronique L. Belhaouari, I. Voudouri (Toulouse) L. Acha, L. Houri (Paris) M. Oughanem (Alger, Algérie) 153 Anatomie revisitée de la bouche. Et si l’orbiculaire de la bouche n’existait pas ? L. Beille (Meylan) 157 Les exosomes, réalités et espoirs : mise au point A. Lambert (Paris) 171 vol. l - n°199 - SEPTEMBRE 2023 - iSSn 0249-6380
Hygiène de vie et vieillissement Hygiène de vie et vieillissement
L’âge apparent, qui pourrait sembler subjectif, est devenu une norme pour l’évaluation des traitements.
Un excellent article a été publié en 2017, il faisait le point sur l’âge apparent, l’âge perçu (1). Des études ont montré que l’âge apparent reflété par la peau est corrélé à l’espérance de vie et aux risques de maladies (2, 3, 4). L’âge apparent est lié à des facteurs génétiques (5, 6), au tabac, aux expositions solaires, à l’indice de masse corporelle, au statut socioéconomique et à la dépression (7) .
Le vieillissement cutané est fortement associé à l’âge apparent (9) et le vieillissement du visage est le paramètre le plus important pour l’âge apparent (8, 9). Les dégâts dus au soleil, les taches, les rides, la texture, la couleur de peau inhomogène, le volume des lèvres, sont tous associés à l’âge apparent (6). La répartition de la couleur de la peau peut jouer sur 2 ans de différence de l’âge apparent (10) .
Quels sont d’après cette étude et donc d’après la bibliographie publiée, les facteurs les plus importants impliqués dans le vieillissement cutané ? Ils sont au nombre de sept : le soleil, le sucre, le tabac, les soins de peau, le stress, le sommeil … Et le temps qui passe. Il est frappant de constater que ces facteurs, excepté le dernier bien sûr, sont directement liés à l’hygiène de vie. Un autre facteur intervenant de façon assez évidente dans l’âge apparent est l’activité physique et sportive. Nous y reviendrons. Entrons dans le détail.
- LE so LEIL
- Il aggrave les plissures et les rides.
- Il relâche la peau.
- Il provoque des taches brunes ou blanches.
- Il provoque des cancers cutanés.
- LE su C r E
A - sur la peau
- Il rigidifie la peau donc aggrave les rides et le relâchement.
- Il aggrave tous les problèmes inflammatoires (acné, etc.).
B - sur la silhouette
- Le sucre provoque une surcharge graisseuse.
- Et une diminution des muscles.
C - sur l’humeur
- Après un bref effet euphorisant, le sucre aggrave l’anxiété et la dépression, comme l’alcool, autre grand pourvoyeur d’inflammations.
- Donc il aggrave les mimiques négatives et les rides ainsi que les postures voutées.
: docteurfrancoismichel@orange.fr
* Email
F. MICHEL* Vichy
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Hygiène de vie et vieillissement
- LE tABAC
- Il aggrave les rides.
- Et donne un teint jaunâtre.
- LE s so I ns DE p EAu
A - La qualité des produits
- Les produits trop gras donnent de l’acné.
- Certains produits actifs sont un peu irritants.
B - Le mode d’application
- La plupart des gommages aggravent les taches, surtout le chloasma.
- Les applications longues ont un effet apaisant.
C - La toilette à l’eau trop chaude rend la peau sèche
- LE str E ss
A - Effet direct sur la peau
- Il altère le collagène.
- Il perturbe l’immunité.
- Il crée des mimiques négatives.
- Il crée des rides.
- Il crée du relâchement.
B - perturbe la posture
En baissant la tête, le visage se creuse et s’affaisse. La silhouette devient triste et vieille.
C - Les autres effets aggravants du stress
- Sur l’acné, la pilosité, l’obésité, etc.
- Sur la présentation générale (élocution, habillement, etc.)
- LE MAnqu E DE so MMEIL
- Il donne un aspect fatigué et vieilli : pâleur, rides, poches sous les yeux...
- Et perturbe la réparation de la peau par rapport au soleil ou à tous les problèmes cutanés.
- Au totAL, un E MAuVAI s E Hyg Ièn E DE VIE
- Diminue le résultat objectif de nos traitements.
- Diminue le résultat perçu par nos patients qui sont d’humeur négative.
- Peut rendre certains traitements dangereux lors de chirurgie particulièrement.
- LE s C ons EILs Aux pAtIE nts
Ils doivent être pratiques et motivants et tenir compte du phénomène d’aversion à la perte illustrée par la trouvaille géniale de la perte de capital soleil.
A - se protéger du soleil
aide à garder une peau ferme, lisse et sans rides, évite les taches brunes ou blanches, évite les cancers cutanés.
B - Consommer peu de sucre
C’est bénéfique pour la peau car on va conserver une peau souple, ferme et saine :
- Cela évite la rigidification la peau (glycation) qui aggrave les rides et le relâchement.
- Et les problèmes inflammatoires (acné, etc.).
Et sur le reste de l’organisme : cela évite des inflammations.
Notons que la glycation de la peau reflète la glycation des organes internes. Ce point est crucial pour notre espérance de vie.
C - Avoir un bon moral
Le sourire est la meilleure gymnastique du visage pour conserver un joli ovale.
Et cela aide à se tenir droit :
- Relever un peu la tête est le plus rapide des traitements pour lisser le visage et améliorer l’ovale.
- Et pour améliorer la silhouette tout entière.
D - L’éducation thérapeutique concernant l’alimentation
Le choix des aliments : ce sera un régime méditerranéen adapté.
Leur préparation : tout le monde connait le problème des graisses de synthèse dans les aliments transformés. Les aliments brulés ou simplement grillés sont toxiques. La sensorialité lors de l’alimentation est un point clef : en prêtant attention à ce que l’on mange, on perçoit le sentiment de satiété ce qui aide à se modérer. Il faut noter l’évolution de nos habitudes alimentaires, de mauvaises habitudes se sont répandues : trop de sucres rapides, trop de graisse et de sel, des repas pris trop vite, la disparition des soupes et des hors d’œuvres. 19 % des repas sont sautés ! Les aliments les plus transformés sont les plus nocifs.
E - La psychologie
Outre la pensée positive et l’amélioration des interactions sociales, il existe des techniques scientifiquement validées de détente et de recentrage aidant à prendre du recul : la cohérence cardiaque, la pleine conscience, le Tai chi.
Quoi qu’il en soit, être entouré par des personnes en qui l’on a confiance, qui pourront nous écouter, nous aider, nous faire découvrir de nouveaux centres d’intérêt, et vis-à-vis de qui nous nous sentons utiles et appréciés est le point clef pour notre équilibre et notre santé. (11)
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- L’ACtIVIté p Hys I qu E
Un livre fait le point sur la prescription d’activité physique (12)
L’amélioration de l’activité physique et de la nutrition a montré une amélioration de la vascularisation des organes et de la peau en particulier.
Une étude a montré le lien entre la pratique à long terme de la course à pied et la diminution de la glycation cutanée (16). Enfin, une ancienne mais remarquable étude japonaise (23) a établi les corrélations entre le degré de glycation dans la peau et les différents éléments de l’hygiène de vie, avec en particulier l’activité physique. Les participants avec le niveau le plus bas de puissance et de force musculaire étaient ceux avec le plus haut degré de glycation.
A - Activité physique et espérance de vie
Dans une étude dans une Université de Caroline du Sud, en 2007, les individus modérément actifs vivent 6 ans de plus que les hommes sédentaires, et ceux qui pratiquent une activité physique régulière, encore 3 ans de plus, donc on arrive à 9 ans de différence ! L’activité physique a un effet préventif et parfois curatif comme l’ont montré des études sur le cancer du sein, l’ostéoporose, ou le diabète type 2.
B - L’inactivité provoque le grignotage
Elle provoque également une augmentation du risque de cancer du côlon, de diabète, de dépressions, d’ostéoporose. Cela se chiffre avec 250.000 morts prématurées par an aux USA.
C - Mais au fait, qui pratique une activité physique ?
Sport : 60 % pour les élèves et étudiants, 41 % des cadres et beaucoup moins pour les ouvriers. Activité physique : les agriculteurs sont en tête, devant les ouvriers, qui sont trois fois plus actifs que les cadres. C’est exactement l’inverse des taux de pratique sportive. 2/3 des cadres moyens, 50 % des cadres supérieurs, 40 % des professions intermédiaires, font du sport, contre 23 % pour les ouvriers. La pratique sportive des plus âgés se développe : en 2000, les trois quarts des 55 – 75 ans pratiquaient la marche, la natation ou le vélo, et un quart le faisait régulièrement. Étude SUVIMAX : 41,5 % des hommes et 50,1 % des femmes sont en dessous du seuil d’activité recommandé.
D - Accidentologie du sport
Chez les sportifs modérés, les problèmes sont très inférieurs aux gains en matière de santé. En compétition, l’effet est contreproductif. Le rapport douleurs dues au sport et douleurs dues à d’autres causes est de 1/2 avant 40 ans, 1/10 après 40 ans. En France, le football est responsable de 29 % des accidents répertoriés, le basketball, le handball et le volley-ball de 19 %, le rugby, la
gymnastique sportive, le ski et le cyclisme de 6 %, l’équitation, le tennis et le jogging de 2 %. Il y a davantage d’arrêts de travail chez les sportifs avant 30 ans et moins que la moyenne après 35 ans. Chez les sportifs intensifs, 2 arrêts de travail sur 5 sont liés au sport !
E - quelle est la place des médecins ?
90 % des médecins pratiquent une activité physique, régulière pour la moitié, et ils conseillent les patients en fonction de leur expérience sportive personnelle dans 58 % des cas. L’activité la plus pratiquée par les généralistes est la marche (63 %), puis le vélo (37 %), le jardinage (34 %), les autres activités, telles que la course à pied, la natation et autres, sont pratiquées par 30 %. L’activité physique la plus souvent recommandée est la marche (97 %), puis le vélo et la natation (77 % chacun), puis la gymnastique douce (60 %).
L’idéal est 30 minutes de marche soutenue quotidienne, même en plusieurs fois, et un effort plus intense 2 à 5 fois par semaine. Pour les adultes de moins de 65 ans, sans pathologies chroniques, l’idéal est une activité physique (AP) d’endurance d’intensité modérée 5 fois par semaine, ou une activité aérobie intense pendant 20 minutes minimum 3 fois par semaine sur un vélo d’appartement par exemple. Les AP de la vie courante sont à comptabiliser. Pour les personnes de plus de 65 ans et porteurs de pathologies chroniques, une activité aérobie modérément intense 5 jours par semaine, ou 20 minutes d’activités vigoureuses 3 fois par semaine, et un renforcement musculaire 2 à fois par semaine. Et il faut pratiquer des exercices d’équilibre.
F - Au fait, à quoi servent les muscles ?
Ils jouent un rôle mécanique bien sûr, mais également de production d’hormones à effet anti-inflammatoire. Or la masse musculaire diminue avec l’âge.
Quelles sont les 3 sortes d’activités physiques ?
- L’endurance : forme physique, affine la silhouette. - La musculation avec des efforts plus intenses : action sur la silhouette et raffermissement cutané.
- L’équilibre : port de tête et maintien.
En forme de synthèse (23), voici l’étude japonaise qui chiffre l’impact de chaque item d’hygiène de vie sur la glycation et donc sur la santé : Association of advanced glycation end products, evaluated by skin autofluorescence, with lifestyle habits in a general Japanese popu-
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Hygiène de vie et vieillissement
(13), (14), (15), (18), (19), (20)
Hygiène de vie et vieillissement
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lation., ISAMI F, WEST BJ, NAKAJIMA S, YAMAGISHI SI., J. Int. Med. Res. 2018 Mar ; 46(3) :1043-1051. En conclusion, on retiendra qu’une vie saine améliore l’apparence physique et l’espérance de vie en bonne santé qui lui est corrélée. L’hygiène de vie sera bien sûr adaptée à chaque personne en fonction de ses possibilités pratiques et de ses antécédents familiaux qui jouent un rôle important.
Insister sur ce point lors des consultations esthétiques permettra d’obtenir de meilleurs résultats, mais également de donner une autre perspective, éthique, à notre activité, puisque l’esthétique est une approche positive et motivante de la médecine préventive.
Conflits d’intérêt : L’Auteur n’a pas indiqué de conflit d’intérêt en rapport avec cet article.
BIBLI ogrAp HIE
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Paramètres β* F p-value Age 0.46 2297.5 0.000 Activité physique −0.057 39.9 0.000 Pas de tabac −0.085 85.8 0.000 Bon sommeil −0.030 11.4 0.001 Peu de stress mental −0.040 20.8 0.000 Consommation de légumes −0.014 2.0 0.160 Prise d’un petit déjeuner −0.034 12.8 0.000 Alimentation réduite 0.033 10.6 0.001 Eviction des aliments gras 0.021 3.8 0.052 Eviction d’aliments transformés −0.018 2.6 0.107 Eviction des sucres −0.035 12.1 0.001 Prédominance des légumes 0.035 11.6 0.001
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