Oser montrer ses faiblesses
Identifier ses limites, accepter de l’aide
Bien passer l’hiver

La musique dans la peau
Le chant et ses vertus
thérapeutiques
Renforcer son système immunitaire et son mental
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Identifier ses limites, accepter de l’aide
Bien passer l’hiver

La musique dans la peau
Le chant et ses vertus
thérapeutiques
Renforcer son système immunitaire et son mental

Les apéritifs, les marchés de Noël, les repas copieux s’enchaînent... «Il faut profiter de l’instant présent», se dit-on alors. Mais une fois les fêtes passées, c’est la désillusion: les kilos semblent s’être accumulés. En réalité, il s’agit souvent d’une fausse impression: la balance n’affiche en moyenne que 0,4 à 0,9 kilo de plus après Noël. Seulement, selon une étude, ce petit surplus a tendance à s’installer durablement. Résultat: les «kilos pris pendant les fêtes» s’additionnent au fil des ans. Comme le dit si bien le dicton: ce n’est pas entre Noël et le premier de l’An que l’on prend du poids, mais entre le premier de l’An et Noël.
5 conseils pour se sentir bien dans sa tête
«La peur n’est pas une mauvaise chose»
Chère lectrice, cher lecteur, La santé métabolique gagne en importance: si la glycémie, la tension artérielle, le cholestérol et la sensibilité à l’insuline sont équilibrés, le risque de maladies aux conséquences graves comme le diabète, l’infarctus du myocarde ou l’AVC diminue considérablement. Nous vous aidons à renforcer votre métabolisme avec notre nouveau Guide des valeurs équilibrées et autres offres dédiées à ce sujet, mais aussi en prenant en charge les coûts de la prévention avec Vital, notre assurance complémentaire ambulatoire. Saviez-vous que la nouvelle offre thérapeutique Ylah associe psychothérapie personnelle et accompagnement numérique? Sanitas fait partie des quelques rares partenaires exclusifs. Nous sommes là pour vous, quand vous avez besoin de nous.



Avantages clientèle
20 % de rabais sur les vaccinations
L’hiver et sa ribambelle de virus... Les assuré-es de Sanitas bénéficient d’un rabais de 20 % sur les vaccinations contre la grippe, le Covid, le virus respiratoire syncytial (VRS) et les pneumocoques. Car les infections des voies respiratoires sont particulièrement dangereuses pour les personnes à risque. Se faire vacciner, c’est se protéger et protéger les autres. Ce rabais est valable jusqu’au 31 janvier 2026 dans les pharmacies Amavita, Coop Vitality, Sunstore et Benu.
Pour en profiter: sanitas.com/rabais-sur-les-vaccins

L’appli

Envie de descente en luge ou de rando hivernale?
Ski de fond, luge, raquettes, randonnées: l’appli gratuite SuisseMobile vous présente plus de 1500 itinéraires à emprunter pendant les mois d’hiver. Avec des cartes de swisstopo de précision, à l’échelle 1:10 000.
L’appli est disponible pour iOS et Android.
Recherche de médecins et de thérapeutes
Ma thérapeute de médecine alternative est-elle reconnue par Sanitas? Quels sont les médecins, les cabinets et les centres de santé autorisés pour le modèle Médecin de famille ou MultiAccess? Grâce à la recherche de médecins et de thérapeutes, vous trouverez facilement des spécialistes près de chez vous.
Recherche de médecins et de thérapeutes: sanitas.com/trouver-un-medecin
Guide des valeurs équilibrées
Une glycémie, un cholestérol et une tension artérielle élevés peuvent avoir de graves conséquences, comme un infarctus du myocarde ou un AVC (lisez notre article à ce sujet à partir de la page 18). Notre Guide des valeurs équilibrées, disponible dans l’appli du portail de Sanitas, vous permet de saisir et de mesurer facilement ces valeurs, par exemple en contrôlant gratuitement votre tension avec l’IA. Il contient aussi des informations importantes sur la glycémie, l’hypertension et le cholestérol ainsi que des conseils sur l’alimentation, l’activité physique et les traitements.
Calculez votre risque dans l’appli du portail de Sanitas: sanitas.com/sante-du-metabolisme
Nouveau chatbot IA de Sanitas
Le nouveau chatbot du portail de Sanitas vous aide rapidement à résoudre votre problème. Vous souhaitez modifier votre assurance, indiquer un changement d’adresse ou demander un justificatif fiscal? Avec l’aide du chatbot, vous réglez ces questions en quelques clics seulement. L’équipe de notre Conseil clientèle reste bien entendu à votre disposition.
Conçu pour aider: sanitas.com/chatbot-fr
Le saviez-vous?
Selon une étude de l’université de Bâle, faire du sport plus intensément prolonge la durée de vie, peu importe la longueur de l’entraînement. L’équipe de recherche a évalué les données de plus de 7000 capteurs d’activité. Sa conclusion: le risque de mortalité est nettement réduit avec des séances soutenues au lieu de modérées. Il ne s’agit pas toutefois de s’entraîner en permanence à la limite de ses capacités. Il suffit de renforcer l’intensité de l’activité physique quotidienne, comme monter les escaliers. Si vous faites régulièrement du sport, pensez à l’entraînement fractionné.
Source: European Journal of Preventive Cardiology

Le chiffre
62 % des personnes en Suisse dorment mal à cause du stress.
Source: Sanitas Health Forecast 2025
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Pour participer: sanitas.com/monfeedback

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Pour en savoir plus: sanitas.com/healthforecast-fr
Série d’études «Observatoire de la prévention suisse»
L’étude complète: sanitas.com/ observatoireprevention2025
La population suisse est-elle en bonne santé? C’est la question que pose le dernier «Observatoire de la prévention suisse» de la Fondation Sanitas, une nouvelle série d’études qui tâte le pouls de la population en matière de prévention. Le résultat de cette année montre que les personnes interrogées souhaitent vieillir en bonne santé plutôt que vivre le plus longtemps possible. Et nombre d’entre elles surestiment leur comportement alimentaire: elles sont convaincues de manger sainement, alors que ce n’est pas vraiment le cas.
Un membre de votre famille ou vous-même nécessitez des soins à domicile? À long terme ou à titre provisoire: avec notre Guide des soins à domicile, vous trouverez des organisations de soins et du personnel qualifié, des conseils pratiques ainsi que des renseignements sur les coûts et le financement. Le Guide des soins à domicile est disponible dans l’appli du portail de Sanitas.
Téléchargez le Guide sur votre smartphone: sanitas.com/soins-a-domicile

Montrer ses faiblesses n’est pas toujours facile, mais témoigne d’une véritable force. Cela demande de l’honnêteté envers soi-même et les autres, ainsi que la volonté d’accepter de l’aide. Car parfois, le plus courageux est de renoncer à vouloir être fort-e à tout prix et de reconnaître ses limites.

DOSSIER
Quand le corps s’attaque lui-même — 10
5 conseils pour se sentir bien dans sa tête — 13 «La peur n’est pas une mauvaise chose» — 14
Chaque minute compte — 16
Maladies chroniques: le rôle du métabolisme — 18
Texte Nicole Krättli Photo Sebastian Doerk, Thomas Egli
Les maladies auto-immunes sont souvent diagnostiquées tardivement, car leurs symptômes sont peu spécifiques. Beaucoup de personnes touchées vivent une longue errance, qui leur donne aussi l’occasion de développer des stratégies pour mieux gérer la maladie.
«Je suis heureux de vivre aujourd’hui sans douleur»
Il y a une douzaine d’années, Andreas ressent de vives douleurs au pouce et à l’index. Ce Bernois sportif de 43 ans, qui travaille beaucoup sur ordinateur, suspecte d’abord une tendinite sans gravité. «Mais les douleurs s’intensifiaient et me limitaient parfois dans mes activités.» Il remarque également les premiers changements cutanés.
Le diagnostic tarde: les analyses sanguines sont normales, les examens d’imagerie ne donnent pas de résultats probants. Pourtant, les symptômes s’aggravent et gagnent l’autre main. Les médecins pensent alors à une inflammation chronique. Finalement, un dermatologue fait le lien entre les douleurs articulaires et les lésions cutanées qui progressent: Andreas souffre de rhumatisme psoriasique. Il s’agit d’une maladie autoimmune dans laquelle le système immunitaire attaque à la fois la peau et les articulations.

Aujourd’hui, Andreas prend une fois par semaine du méthotrexate, un puissant médicament contre les rhumatismes. Les gonflements ont nettement diminué, les problèmes de peau ont presque disparu. Mais le traitement a aussi des effets secondaires: il provoque de la fatigue et les personnes concernées ne doivent pas consommer d’alcool. «Un verre de vin entre amis me manque parfois», confie Andreas en riant. La fatigue, elle aussi, peut s’avérer gênante. Cependant, le soulagement que la maladie ait été diagnostiquée tôt l’emporte: «Malgré certaines restrictions, je suis très heureux de vivre aujourd’hui sans douleur et de ne pas avoir de séquelles irréversibles grâce au médicament.»

Le point sur les maladies auto-immunes les plus fréquentes: sanitas.com/systemeimmunitaire
«La maladie m’a appris à être plus patient»
Il y a onze ans, Bruno est soudain pris de violentes crampes abdominales. Il pense d’abord à une simple gastro-entérite. Mais son état ne s’améliore pas. Le diagnostic tombe, inattendu: c’est une colite ulcéreuse. Cette maladie chronique, aussi appelée rectocolite hémorragique, provoque des envies fréquentes et pressantes, voire incontrôlables, d’aller aux toilettes. «J’étais comme paralysé», se souvient-il. Il lui faudra du temps pour accepter qu’il vivra désormais avec une maladie incurable, évoluant par poussées inflammatoires.
Aujourd’hui âgé de 42 ans, Bruno est président de l’association Crohn Colite Suisse. Il s’engage pour favoriser les échanges entre les personnes touchées et une plus grande ouverture de la société, car le sujet reste souvent tabou. Lui-même a appris à en parler sans détour: «Mes amis connaissent ma situation, mon équipe et ma hiérarchie aussi, et j’informe même mes clients avant une réunion, parce que je peux avoir besoin de sortir très rapidement. Cette transparence facilite mon quotidien.»
Bruno mène aujourd’hui une vie presque normale. Et pourtant, beaucoup de choses ont changé. Au lieu de partir en voyage sur un coup de tête, il prépare désormais chaque déplacement avec soin. Lorsqu’il assiste à un concert, il choisit une place au bord de l’allée, près des
toilettes. «Au fil des années, j’ai développé de nombreuses stratégies pour gérer ma vie de tous les jours», explique-t-il. La crainte d’une nouvelle poussée reste présente, même après une longue période de stabilité. «Mais on ne peut pas vivre dans la peur. Demander de l’aide a été pour moi une étape essentielle.» Les échanges avec d’autres malades lui apportent un grand soutien. «Grâce à la maladie, j’ai noué des amitiés que je n’aurais jamais eues autrement.» Malgré les difficultés, Bruno voit aussi des aspects positifs: «Cette maladie m’a beaucoup pris, mais elle m’a aussi appris à être plus patient et à m’organiser autrement.»

!ENTRETIEN AVEC L’EXPERT
Pr. Gerhard Huber, médecin spécialiste en oto-rhino-laryngologie, clinique Hirslanden à Zurich
Que se passe-t-il lors d’une maladie auto-immune?
Le système immunitaire se met soudain à considérer des structures de l’organisme comme étrangères. On ne sait pas encore vraiment pourquoi. Il semble toutefois que des facteurs génétiques jouent un rôle important. Ces réactions peuvent aussi être déclenchées par des infections ou certaines substances chimiques.
Quelles maladies sont considérées comme auto-immunes?
Le spectre est très large: rhumatismes, syndrome de Sjögren, lupus, maladies de la thyroïde ou encore maladies inflammatoires de l’intestin. Certaines touchent un seul organe, d’autres l’ensemble du corps. Comme les symptômes sont souvent peu spécifiques, le diagnostic est difficile à poser. Ce n’est qu’en cas d’évolution persistante que des examens approfondis sont entrepris.
Existe-t-il des traitements?
Selon la gravité, ils vont des traitements locaux à base de cortisone jusqu’aux immunosuppresseurs. L’objectif est de freiner l’hyperactivité du système immunitaire. Mais cela rend aussi la personne plus vulnérable aux infections et au cancer. Que signifie un diagnostic de maladie auto-immune?
Les formes vont d’à peine perceptible à potentiellement mortelle. C’est pourquoi il est important de consulter rapidement des spécialistes expérimentés. Un bon suivi médical peut aider à retrouver une vie stable et à réduire les contraintes. Certaines maladies auto-immunes peuvent aussi nettement s’atténuer, voire disparaître complètement avec le temps.

vit avec la maladie de Hashimoto
«Je suis incroyablement reconnaissante»
Tout a commencé par une violente crise d’urticaire. Géraldine, 40 ans, sportive et épanouie dans sa vie professionnelle, voit soudain ses yeux gonfler, ses cheveux tomber. Malgré une alimentation saine et une activité physique régulière, elle prend plus de dix kilos en un temps record. «J’ai d’abord pensé à des changements hormonaux liés à la ménopause», se souvient-elle. Mais l’inquiétude grandit lorsqu’apparaissent de graves troubles de la mémoire. «Après une conversation, je n’arrivais plus à me souvenir de rien. J’ai fini par craindre un début de démence.» Une analyse sanguine apporte la réponse: c’est la thyroïdite de Hashimoto, une maladie auto-immune de la thyroïde. «Mon médecin m’a dit qu’il était surpris que je puisse encore me lever.» Géraldine commence immédiatement un traitement hormonal. Mais il lui faudra près de huit mois pour retrouver son état normal. «J’ai été soulagée de voir mes cheveux repousser, les kilos s’envoler et mon énergie revenir à son niveau habituel.» Aujourd’hui, Géraldine prend un comprimé par jour et vit sans symptômes. Hashimoto a disparu de son quotidien, mais reste dans son esprit. «Avant, je n’étais jamais malade. J’ai compris à quel point des changements physiques peuvent bouleverser une vie et combien la santé est précieuse.» De nouveau en forme, lucide et pleine de joie de vivre, Géraldine considère ce rétablissement comme un cadeau. «Je suis incroyablement reconnaissante et plus heureuse que jamais.»
De la médecine alternative aux conseils nutritionnels: l’assurance complémentaire ambulatoire Vital, le plus pour votre santé. sanitas.com/ mieux-assure
Texte Laurina Waltersperger Illustration Joël Roth
Parfois, tout semble nous dépasser. Prendre soin de soi ou demander de l’aide demande certes du courage, mais renforce aussi la santé mentale.

2
Accepter une aide professionnelle
Idéalement, avant que la situation devienne trop pesante. Car plus une difficulté dure, plus elle risque de se transformer en trouble psychique. La famille et les amis peuvent apporter un soutien précieux, mais il est parfois plus facile de se confier à quelqu’un d’extérieur. Les études le montrent: les personnes qui sollicitent une aide professionnelle parviennent mieux à gérer leurs problèmes émotionnels.

1 Parler avec des amis
Même s’il n’est pas toujours facile de s’ouvrir, partagez ce qui vous tient à cœur! Les études montrent que parler favorise l’équilibre psychique. De plus, les relations sociales renforcent la santé mentale: se confier procure un soulagement. L’idéal est de discuter sans contrainte de temps avec une personne de confiance, dans un endroit où l’on se sent bien.
4
Dormir pour assimiler

Dormez suffisamment. Pendant le sommeil, le cerveau se débarrasse des déchets et se régénère. Ce processus améliore le bien-être et renforce la résistance au stress. Le sommeil aide également à traiter les émotions, les pensées et les souvenirs. Lorsqu’on ne dort pas assez, notre stabilité émotionnelle et nos capacités cognitives sont diminuées.
3 Bouger pour garder le moral

Allez, on se lève du canapé! Une activité physique modérée et régulière, ce que soit du sport, de la danse ou une simple promenade, réduit le stress, améliore l’humeur et atténue les symptômes d’anxiété et de dépression. Dans ce dernier cas, l’activité physique a souvent un effet comparable à celui des médicaments. Elle renforce également la concentration, la résistance mentale et l’équilibre émotionnel.
5 Apprendre de nouvelles choses
Apprendre favorise la formation de nouvelles connexions neuronales dans le cerveau, ce qui a un effet positif sur la santé mentale. Une activité physique et intellectuelle associée à des échanges sociaux est particulièrement stimulante: danser, jouer de la musique en groupe, chanter, voyager. Ce type de pratique active simultanément plusieurs zones du cerveau, qui devient ainsi plus flexible et reste jeune plus longtemps.


«La
Près de 15 à 20 % de la population suisse connaît au moins une fois dans sa vie un épisode de troubles anxieux. Katja Cattapan, docteure en médecine, fait le point sur les causes, les tendances et les approches thérapeutiques.
Prise en charge personnelle, coaching ou psychothérapie: le Guide de la santé mentale, disponible sur l’appli du portail, vous aide à trouver l’offre adaptée à vos besoins. sanitas.com/ sante-mentale
À partir de quand parle-t-on de troubles anxieux?
La peur n’est pas une mauvaise chose en soi, car c’est une réaction biologique face à un danger. On parle de troubles anxieux lorsqu’elle devient excessive, qu’elle persiste et qu’elle devient un handicap au quotidien. Les réseaux sociaux en parlent souvent.
L’anxiété révèle-t-elle une tendance?
On reconnaît les tendances lorsque leur expression est exagérée ou à des affirmations de portée générale. Les jeunes parlent de plus en plus souvent de leurs angoisses sur TikTok ou Instagram – et assimilent souvent la timidité à l’anxiété. Cela peut avoir pour effet de lever un tabou, mais aussi de banaliser la situation. Seuls des professionnels sont aptes à poser un diagnostic et à proposer des thérapies.
Qu’est-ce qui cause les troubles anxieux?
Nous savons que les traumatismes vécus pendant l’enfance, comme la négligence émotionnelle, les mauvais traitements physiques et les abus sexuels, augmentent la probabilité de développer certains troubles anxieux et leur ampleur. Une marginalisation à l’adolescence peut aussi en être à l’origine. Par ailleurs, l’anxiété est héréditaire: si des proches sont atteints d’un trouble anxieux, il y a plus de risques d’en développer un soi-même. Notre personnalité et notre environnement jouent également un rôle. Je pense notamment aux parents trop craintifs qui interdisent beaucoup de choses à leur progéniture. Comment les troubles anxieux se manifestent-ils?
Il existe différents troubles anxieux qui ont chacun leurs propres symptômes. Sur le plan physique, on peut avoir des palpitations, des vertiges, une gêne respiratoire, des sueurs, des troubles gastriques et des tensions musculaires. Au niveau psychique, outre un sentiment de peur, on peut avoir tendance à ruminer, à être irritable, à avoir des difficultés pour se concentrer ou des troubles du sommeil. Et un trouble anxieux peut se traduire, chez certaines personnes, par un retrait de la vie sociale.
Portrait
Katja Cattapan est spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie. Directrice médicale du sanatorium de Kilchberg, elle dirige les unités de soins privées et spéciales ainsi que les services ambulatoires. Elle a participé au développement des offres de traitements ambulatoires et stationnaires.
Quel est l’impact d’un trouble anxieux sur la santé?
En l’absence de traitement, ce genre de trouble peut entraîner des problèmes cardiovasculaires et des problèmes gastro-intestinaux. Et multiplie le risque de dépression, d’addictions et de troubles psychosomatiques. Certaines personnes présentent des symptômes tellement marqués que leur quotidien est fortement perturbé, qu’elles sont dans l’incapacité d’exercer leur profession ou ne peuvent faire face à certaines situations qu’en étant accompagnées.
Peut-on surmonter un trouble anxieux?
Les troubles anxieux se traitent bien. Plus le traitement commence tôt, plus les chances de guérir sont bonnes. Nous utilisons surtout la technique d’exposition, c’està-dire que nous confrontons les personnes anxieuses à des situations qu’elles redoutent et tentons de réduire leur réaction d’évitement. Dans le meilleur des scénarios, après quelques séances et en compagnie de leur thérapeute, elles sont capables d’affronter une situation qu’elles ont toujours évitée par peur de ressentir les symptômes de l’anxiété. Les exercices de relaxation, certaines occupations, l’activité physique et les antidépresseurs sont également utiles. Ce qu’il faut, c’est apprendre à la personne touchée ce qui se passe au niveau psychique et physique quand elle souffre d’anxiété. Il faut donc affronter ses peurs.
Tout à fait, c’est essentiel. Le but de la thérapie est de faire de nouvelles expériences, de manière ciblée et structurée, d’améliorer les symptômes et de réduire les restrictions au quotidien.
Texte Julie Freudiger Illustration Pia Bublies
Les gestes de premiers secours sauvent des vies. Plus facile à dire qu’à faire? Pas du tout! Votre seule erreur serait de ne pas agir. Voici quelques conseils pour venir en aide à quelqu’un.


Que faire si vous trouvez une personne blessée?

Observer: que s’est-il passé?
Combien de personnes sont impliquées?

Réfléchir: existe-t-il des dangers pour les personnes qui apportent leur aide, les personnes blessées, les passants ou les proches?
Agir : veillez à votre sécurité.
Protégez le lieu de l’accident, donnez l’alerte et appelez les secours.



La personne est-elle consciente? Répond-elle ou réagit-elle?



En Suisse, les secours arrivent sur place en 10 à 15 minutes.




Le délai de 15 minutes peut être respecté dans 85 % des interventions d’urgence.







Après un arrêt cardiaque, les chances de survie diminuent d’environ 10 % par minute. D’où l’importance des premiers secours: chaque minute compte.
AVC: le test FAST
Pour vérifier si quelqu’un fait un accident vasculaire cérébral (AVC):
Face (visage): la personne peut-elle sourire?
Ou présente-t-elle une paralysie d’un côté du visage?
A rms (bras): la personne peut-elle lever les deux bras?
S peech (parole): la personne peut-elle parler normalement et de manière compréhensible?










T ime (temps): si la personne présente des signes d’AVC, appelez immédiatement les secours au 144!
Apportez une aide adaptée à la situation et, si nécessaire, appelez le numéro d’urgence 144.








Signes possibles d’un infarctus du myocarde: douleurs thoraciques avec une sensation d’étau, douleurs isolées et inexpliquées dans les bras, la nuque, la mâchoire, le dos ou l’abdomen. Accompagnées de difficultés respiratoires, de nausées, d’une sensation d’oppression ou de faiblesse. Chez les femmes en particulier, les symptômes peuvent également se manifester de manière non spécifique, par exemple sous la forme de nausées avec vomissements ou de douleurs dans la partie supérieure de l’abdomen ou dans le dos.
En cas de doute, faites le 144! Mieux vaut un appel superflu qu’une vie en danger.
Vous soupçonnez une atteinte à la colonne vertébrale?

Ne bougez pas la personne et maintenez-la au chaud jusqu’à l’arrivée des secours.
1re exception: la personne est inconsciente. Placez-la délicatement et d’un seul bloc en position latérale de sécurité ou, si elle ne respire pas, placez-la sur le dos et commencez le massage cardiaque et la respiration artificielle.







2 e exception: la personne doit être évacuée d’une zone dangereuse. Saisissez-la sous les aisselles avec les deux mains et tirez-la.

Appelez à l’aide. Vérifiez ensuite si vous percevez une respiration.

En Suisse, environ 8000 personnes par an sont victimes d’un arrêt cardiocirculatoire.















Placez la personne inconsciente en position latérale de sécurité avec la tête légèrement inclinée vers l’arrière. Appelez le 144.


Appelez le numéro d’urgence 144 et, si possible, faites apporter un défibrillateur automatique (DAE). Commencez immédiatement le massage cardiaque et la respiration artificielle; poursuivez jusqu’à l’arrivée des secours.






1. Si la personne est inconsciente et ne respire pas, positionnez-la sur le dos et dégagez le haut du corps. Si nécessaire, découpez ses vêtements.
2. Le point de pression se trouve au milieu de la poitrine: placez vos deux mains l’une sur l’autre et positionnez-vous à la verticale au-dessus.
3. Les bras tendus, comprimez le thorax 30 fois très fort en l’enfonçant de 5 à 6 centimètres. Relâchez brièvement après chaque pression.
4. Pour la respiration artificielle, inclinez la tête vers l’arrière, pratiquez 2 insufflations bouche-à-bouche ou bouche-à-nez. Le thorax doit se soulever.
5. Si possible, utilisez un défibrillateur automatique (DAE).
6. Alternez le massage cardiaque (30 compressions) et la respiration artificielle (2 insufflations) jusqu’à l’arrivée des secours.


La célèbre chanson des Bee Gees «Stayin’ Alive» a un rythme de 103 battements par minute (BPM), idéal pour le massage cardiaque qui doit être réalisé à une fréquence de 100 à 120 compressions par minute.


De plus en plus de personnes sont atteintes d’affections chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, des diagnostics qui bouleversent des vies. Tout commence avec le métabolisme. Et la méconnaissance de ses mécanismes.
Le cholestérol peut se déposer sur les parois des vaisseaux sanguins et les rétrécir, avec des conséquences potentiellement dévastatrices.
Il détermine notre niveau de fatigue ou d’énergie dans la journée, influence notre poids et notre santé: le métabolisme est notre moteur. En plus de transformer les nutriments absorbés en énergie et en éléments constitutifs des cellules, cet ensemble de processus permet notamment la fabrication des parois cellulaires, des fibres musculaires ou des os. Mais lorsque le métabolisme se déséquilibre, différentes maladies peuvent survenir. Quels sont donc les facteurs qui dérèglent ce moteur?
Résistance à l’insuline et prédiabète
L’une des réponses est l’insuline: dès que le corps reçoit de la nourriture et que la glycémie augmente, il produit davantage d’insuline. Grâce à cette hormone vitale, le sucre (glucose) est transformé en source d’énergie. La concentration de glucose dans le sang, et avec elle le taux d’insuline, redescend ensuite – du moins chez les personnes dont le métabolisme fonctionne normalement.
Le stress chronique, le manque de sommeil, une mauvaise alimentation, les changements hormonaux, les prédispositions génétiques et la sédentarité peuvent perturber ce processus: les cellules deviennent moins sensibles à l’insuline et absorbent moins bien le glucose sanguin, ce qui entraîne une hausse de la glycémie. Cet état est appelé résistance à l’insuline, ou insulinorésistance. À long terme, il peut évoluer en prédiabète, puis en diabète de type 2, une maladie chronique du métabolisme glucidique. Une glycémie élevée dans la durée peut également entraîner des maladies cardiovasculaires, des lésions nerveuses et rénales, voire la perte de la vue.
Un problème croissant
«Nous estimons qu’environ deux tiers des adultes en Suisse présentent au moins un signe de résistance à l’insuline», explique John Schoonbee. Global Chief Medical Officer chez Swiss Re, il s’intéresse depuis plusieurs années à la santé métabolique. «Dix ans avant qu’un prédiabète ne soit diagnostiqué, le taux d’insuline peut déjà augmenter et servir ainsi d’alerte précoce.» Le prédiabète est en forte hausse dans le monde entier. Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), plus de 530 millions de personnes étaient atteintes de diabète en 2021 et 6,7 millions de décès dans le monde seraient
directement liés à cette maladie. Pourtant, des mesures relativement simples permettraient déjà d’obtenir des résultats significatifs, comme le souligne John Schoonbee: «Des études ont montré qu’environ 50 % des personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent abaisser leur glycémie grâce à une alimentation pauvre en glucides associée à un mode de vie adapté.»
Le surpoids favorise le diabète
Les premiers acteurs du traitement du diabète sont donc les personnes concernées: «Aux premiers stades de la maladie, une perte de poids de seulement 5 % peut faire nettement baisser la glycémie et, dans le meilleur des cas, la normaliser», indique Claudia Cavelti-Weder, médecin-cheffe à la clinique d’endocrinologie, de diabétologie et de nutrition clinique de l’hôpital universitaire de Zurich. «Si les changements de mode de vie ne suffisent pas, nous avons parfois recours au sémaglutide», poursuit-elle. Ce principe actif est notamment connu sous le nom commercial d’Ozempic. L’amélioration de la sensibilité à l’insuline permet de réduire significativement le risque de diabète de type 2: «Dans le diabète de type 2, l’insuline est toujours la dernière étape.»
Un taux de cholestérol élevé comme facteur de risque
Le cholestérol et les autres lipides sanguins jouent également un rôle important dans la santé métabolique: l’organisme en a besoin pour fabriquer des cellules, produire des hormones et digérer les graisses. Mais lorsqu’ils sont en excès, ils peuvent se déposer sur les parois des vaisseaux sanguins et les rétrécir, avec pour consé-
Résistance à l’insuline: comment bien manger sanitas.com/ resistance-insuline

Melanie Sprenger, responsable du conseil et de la thérapie nutritionnelle à l’hôpital universitaire de Zurich
Pour un métabolisme sain, je recommande le modèle de l’assiette: idéalement, la moitié de l’assiette doit être composée de légumes ou de salade, un quart de protéines (viande, poisson, fromage, tofu, etc.) et un quart de féculents (riz, pommes de terre, pâtes, pain, etc.). Les personnes en bonne santé peuvent répartir les portions en trois parts égales. Consommez les friandises avec modération et de préférence juste après les repas. Limitez le sucre (par exemple, les boissons sucrées ou les jus de fruits), le sel, les plats préparés et l’alcool. Bannissez la nicotine.
Glycémie
– Des repas réguliers suivant le modèle des trois composants (voir ci dessus) aident à atténuer les hausses de glycémie. Les grignotages provoquent des pics de glycémie et sont à éviter.
– Une petite promenade après le repas fait baisser la glycémie.
Hypertension
– Réduisez votre consommation de sel et utilisez à la place des herbes et des épices. Consommez les plats préparés et les snacks avec modération.
– Les sports d’endurance aident à réguler la tension artérielle.
Taux de cholestérol
– Privilégiez les matières grasses de qualité, telles que les huiles pressées à froid (colza, olive, lin), les noix et les graines. Pour limiter le cholestérol, il est important de modérer votre consommation d’alcool. Maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes.
– Faites régulièrement de l’exercice, idéalement 30 minutes par jour ou 150 minutes par semaine.
quence un infarctus ou un accident vasculaire cérébral. Une prédisposition génétique, qui touche environ 1 personne sur 200 en Suisse, peut être à l’origine d’un taux de cholestérol élevé. Cependant, une mauvaise alimentation, la sédentarité, le surpoids, d’autres maladies ou certains médicaments peuvent également faire augmenter le taux de cholestérol.
Conséquences de l’hypertension
Enfin, notre organisme a besoin d’une tension artérielle adéquate pour que le sang puisse transporter et distribuer efficacement les nutriments, l’oxygène, la chaleur, les déchets et les hormones. Lorsque la pression dans les artères reste durablement élevée, à cause d’un rétrécissement des vaisseaux par exemple, on parle d’hypertension. Dans les cas les plus graves, cela peut entraîner un infarctus, un accident vasculaire cérébral, des lésions rénales ou des troubles de la vision.
Syndrome métabolique: une combinaison aux lourdes conséquences
Résistance à l’insuline, hypertension, surpoids, troubles du métabolisme des graisses et glycémie élevée: lorsqu’au moins trois de ces facteurs de risque se cumulent, on parle de syndrome métabolique. «La résistance à l’insuline en est le principal moteur, explique John Schoonbee. Ce syndrome favorise de nombreuses maladies chroniques comme le diabète de type 2, le cancer, les troubles psychiques et les AVC.» Il peut s’écouler plusieurs années entre son apparition et les premiers symptômes ou le déclenchement de la maladie. D’où l’importance d’agir à un stade précoce. Les maladies cardiovasculaires figurent, avec le cancer, parmi les principales causes de décès en Suisse.
Par ailleurs, le Forum suisse des consommateurs a estimé en 2023 que la résistance à l’insuline et les maladies associées coûteraient quelque 31 milliards de francs au système de santé, dont un milliard directement lié au diabète.
Rester en bonne santé
La bonne nouvelle est qu’il est possible d’agir pour améliorer son métabolisme. Une alimentation équilibrée, l’activité physique, un bon sommeil et la réduction du stress sont des leviers essentiels pour prévenir de nombreuses maladies. En théorie, cela paraît simple. Mais en pratique, manger sainement peut déjà s’avérer difficile, car l’alimentation a aussi une fonction de régulation des émotions. Les spécialistes recommandent donc une modification durable des comportements. Et pour commencer, il faut avoir le courage de changer.
Connaissez vous votre tension artérielle, votre glycémie et votre taux de cholestérol? Pour obtenir de précieux conseils, mesurer et enregistrer vos valeurs, consultez le Guide des valeurs équilibrées dans l’appli du portail de Sanitas. sanitas.com/ metabolisme
Le Sanitas Challenge Award Master 2025 est: La Décampée! Toutes nos félicitations pour ce premier prix d’une valeur de 25 000 francs!
Posez votre candidature pour 2026!

Engagement
L’association de Fribourg organise régulièrement des camps sur un week-end qui prévoient des activités de plein air et d’intérieur. Grâce aux bénévoles, les coûts de participation sont peu élevés.
À quoi servira ce prix?
Le prix d’encouragement d’une valeur de 25 000 francs servira entre autres au perfectionnement des bénévoles dans le cadre de J+S, ESPAS et des premiers secours.
Depuis 30 ans, Sanitas encourage les projets qui incitent les jeunes à bouger davantage.
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sanitas.com/candidature
Chez Sanitas, Dean est Channel manager Multimedia et produit nos vidéos sur l’assurance ou la gymnastique à faire chez soi.

Quand je suis sur ma planche, je ne vois que la vague et ne pense à rien d’autre. J’aime ce sentiment de ne faire qu’un avec la nature et l’eau. En même temps, je suis à la merci de la mer et dois m’arranger avec les éléments. Récemment, j’ai suivi une formation de moniteur de surf au Sri Lanka. Je voulais améliorer ma technique et pouvoir analyser encore mieux la mer. C’est très impressionnant d’être allongé sur la planche, de regarder en arrière et de voir un mur d’eau qui s’approche. Un mauvais timing et la vague me submerge. Il faut savoir comment réagir dans de telles situations. Pour un Suisse, le surf n’est certainement pas le sport idéal. Je me rabats sur des piscines à vagues mobiles ou le surf en rivière et je planifie toutes mes vacances en fonction des destinations où je pourrais surfer.
Le timing est aussi essentiel pour filmer
J’ai toujours mon appareil photo avec moi – pour filmer ou photographier. C’est la deuxième passion, dont j’ai fait mon métier. Chez Sanitas, je suis Channel manager Multimedia et responsable des contenus vidéo pour YouTube, le site Web de Sanitas, les réseaux sociaux ainsi que la communication interne. Cela comprend aussi les vidéos d’entraînement et celles de vulgarisation médicale. Et nous accompagnons nos assuré-es en situation difficile sur le plan de la santé. Leurs destins sont souvent bouleversants. Au début, je pensais qu’il fallait prendre ces personnes avec des gants. Mais j’ai réalisé qu’elles voulaient être traitées comme n’importe qui d’autre. Mon rôle est de créer une atmosphère dans laquelle elles peuvent livrer leur témoignage de manière personnelle et authentique.

CONSEIL DE L’EXPERT
Marc Jungi, spécialiste en médecine interne générale
FMH, cabinet de groupe
Sanacare Berne
«Les courbatures ne sont, en principe, pas graves, mais elles indiquent que le muscle a été sursollicité. Si la douleur apparaît soudainement – comme un coup de poignard – et qu’elle s’aggrave à l’effort, il pourrait aussi s’agir d’une déchirure musculaire. Dans ce cas, le muscle se durcit et est sensible à la pression. La déchirure est donc ressentie immédiatement, tandis que les courbatures n’apparaissent que plus tard. Une thrombose peut également se manifester par des symptômes similaires à ceux des courbatures: les douleurs et les muscles durcis s’accompagnent alors d’un gonflement visible et unilatéral, éventuellement d’une modification de la couleur de la peau et de veines saillantes. Si c’est le cas, vous devez consulter un médecin sans délai.»
Texte Julie Freudiger

Les premiers virages sur la piste, les premières sorties en ski de fond ou simplement un entraînement inhabituel et intense: parfois, après l’effort, les courbatures sont au rendez-vous. Ces douleurs désagréables apparaissent surtout lorsque les muscles sont à la fois étirés et rencontrent une résistance: en courant dans une descente ou lors d’un freinage brusque. La cause en est de minuscules lésions. Ce qui aide? Surtout se reposer. Et en cas de fort gonflement musculaire, appliquez une compresse froide. Par la suite, c’est la chaleur qui favorisera la guérison, telle qu’un bain chaud ou une séance de sauna. Les huiles essentielles comme le romarin, la menthe arnica soulagent également les douleurs, car elles stimulent la circulation sanguine et donc la régénération. Contrairement à une idée reçue, reprendre l’entraînement ou se faire masser n’est pas une bonne idée. En revanche, une activité physique douce comme le vélo peut aider les muscles à récupérer. Les courbatures devraient avoir disparu au plus tard au bout d’une semaine.
Texte Anna Miller Photo Jonathan Labusch
Il est prouvé que chanter est bon pour la santé, rend heureux et renforce la cohésion sociale. La chorale zurichoise Hardchor en est la preuve vivante. Et dépoussière l’image des chœurs – en se produisant dans les soirées branchées plutôt que dans les églises.
Tout commence au printemps 2023. Oliver Saiger, qui fait partie de la direction d’une entreprise de restauration, désire se mettre au chant. L’idée lui trotte dans la tête depuis un bon moment. «Je ne savais pas vraiment pourquoi», déclare-t-il en riant. Ce Zurichois de 39 ans ne connaît pas le solfège et n’a jamais chanté dans une chorale. Ses recherches sur Internet le déçoivent: il ne trouve pas ce qu’il cherche. «Rien ne correspondait à mes attentes», explique-t-il. Dans la foulée, il décide de créer sa propre chorale avec deux amis. Le premier rendez-vous a lieu dans un bar. Le groupe trouve bientôt un local pour répéter, un ancien garage moto en ville, près du Letten. Baptisée Hardchor, la chorale compte aujourd’hui 130 membres et 50 personnes sont sur liste d’attente. Le chœur fait sensation chaque fois qu’il se produit en public: à la piscine en plein air du Letten, au centre culturel alternatif de la Rote Fabrik ou encore aux adieux du club Zukunft.
Hormones du bonheur
Chanter au sein d’une structure informelle regroupant des personnes issues du même milieu, dans des lieux insolites pour des chorales: le Hardchor suscite un grand intérêt. «Le besoin de s’exprimer par le chant est immense, explique Oliver. Cet intérêt m’a stupéfait.» Cette folle envie de pousser la chansonnette peut surprendre. En revanche, les vertus du chant sont bien connues. Car chanter, c’est comme faire exploser un feu d’artifice à l’intérieur de son propre corps. L’organisme libère alors
trois hormones du bonheur: la sérotonine, qui stabilise l’humeur, la dopamine, qui active le système de récompense, et l’endorphine, qui atténue la douleur. Chanter, c’est se sentir plus vivant, plus centré sur soi-même, plus équilibré. Et permet de se détendre. Des études montrent que le taux de cortisol – la principale hormone du stress – diminue fortement lorsque l’on chante. Ce qui a une action apaisante sur le système nerveux.
Chanter en groupe pour créer du lien
Les effets du chant sont particulièrement importants en groupe. Car chanter avec les autres renforce le bien-être général tout en créant du lien. L’organisme libère davantage d’ocytocine, une hormone qui joue un rôle important dans la cohésion sociale, la confiance et l’empathie. Pour le psychologue britannique Robin Dunbar, le chant en groupe aurait même un «superpouvoir rassembleur» par rapport à de nombreuses autres activités. Des expériences ont prouvé qu’il pouvait même faire battre les cœurs à l’unisson et synchroniser la respiration.
Respiration, système immunitaire et courage
La liste des bienfaits n’est pas terminée: maîtriser sa respiration, un élément essentiel dans le chant, renforce les muscles respiratoires, favorise le volume des poumons et améliore l’oxygénation. Chanter régulièrement permet aussi d’activer le système immunitaire. Une étude de l’université de Francfort révèle que le taux d’immunoglobuline A présent dans la salive – un puissant anticorps – augmente considérablement après avoir chanté.
Chanter, c’est aussi et surtout oser. «S’exprimer, sans jugement. Ce qui est souvent un obstacle pour les hommes», précise Oliver. La chorale rend l’exercice plus aisé. «On fait partie d’un tout, et comme ça sonne vite bien, on a le sentiment de réussir quelque chose. On a le droit d’augmenter son volume sonore et de se concentrer sur ses émotions.»
30 % de rabais sur les cours de chant et de musique: avec Matchspace Music, spécialement pour les assuré-es de Sanitas. sanitas.com/ cours-de-musique
Une chorale qui ne cesse de grandir: l’ensemble du Hardchor ou l’art de remettre au goût du jour le chant en groupe.

Chanter ne vous dit rien? Relaxez-vous autrement.
sanitas.com/relax
Texte Stefan Schweiger

En automne et en hiver, notre mental et notre système immunitaire ont maille à partir avec l’obscurité, la somnolence, la fatigue et les infections. Comprendre les interactions entre l’organisme et le psychisme permet de mieux traverser la saison froide.
ED’autres conseils pour le système immunitaire: sanitas.com/ systemeimmunitaire
n hiver, on a comme une envie d’hiberner. De nombreux animaux se mettent en état de veille et ralentissent leur métabolisme. Chez l’être humain également, le besoin de sommeil augmente tandis que le niveau d’énergie et la motivation diminuent. Mais le quotidien, lui, suit son cours: on se lève tôt, on a un agenda chargé, on finit le travail alors qu’il fait déjà nuit. Ce décalage affecte l’humeur.
Pendant longtemps, on a considéré le psychisme et les défenses immunitaires comme deux systèmes indépendants. De nombreuses études montrent toutefois qu’ils sont étroitement liés et qu’ils parlent le même langage via certains neurotransmetteurs. Nous sommes en mesure d’influencer positivement cette interaction.

Le blues hivernal est dû à une réaction biochimique: lorsque l’intensité de la lumière naturelle diminue, le corps transforme davantage le tryptophane – un acide aminé – en mélatonine, «l’hormone du sommeil», et moins en sérotonine, «l’hormone du bonheur», comme c’est le cas pendant l’autre moitié de l’année. Résultat: notre taux de sérotonine diminue, nous sommes plus fatigués et notre humeur est plus changeante.
Augmenter les lux
Si le manque de luminosité déclenche un blues hivernal, le mieux est de s’exposer à la lumière! Même par temps couvert, la lumière naturelle est bien meilleure que la lumière artificielle. Passer une demi-heure à l’extérieur suffit à nous remonter le moral. Si ce n’est pas le cas, optez pour une lampe de luminothérapie. Pour qu’elle soit efficace, il faut en utiliser une qui affiche 10 000 lux et la tourner vers son visage pendant au moins une demi-heure.
Organiser son quotidien
Des journées bien structurées aident le cerveau à réguler son rythme circadien en hiver. Sans oublier que tout ce qui réduit le stress diminue les foyers d’inflammation dans l’organisme et facilite le travail du système immunitaire. Optez pour des rituels bien-être, comme boire une tasse de thé ou se prélasser sur le canapé avec une bouillotte.
Se faire du bien
Vous ne vous sentez pas bien? Le Guide pour guérir rapidement, disponible dans l’appli du portail de Sanitas, vous indique qui contacter, vous donne des conseils et vous propose des remèdes maison.
sanitas.com/ guerir
Le froid et l’obscurité nous incitent souvent à rester chez nous. Mais à long terme, le canapé ne constitue pas une solution contre le blues hivernal. Sortir, passer des moments conviviaux et avoir de bonnes discussions ont un effet positif. Cela demande un petit effort, mais en vaut la peine: donnez rendez-vous à des ami-es, ne vous défilez pas et sortez de chez vous! Rire ensemble freine les hormones du stress et libère de la sérotonine.
L’air est sec à cause du chauffage, les muqueuses sont moins bien irriguées et les virus survivent plus facilement dans le froid: en automne comme en hiver, nos défenses naturelles sont mises à rude épreuve et ont besoin d’un petit coup de pouce.
Des nutriments dans notre assiette
Il n’y a pas de recette miracle pour booster son système immunitaire, mais des micronutriments recommandés. Il faut miser sur la diversité: la vitamine A (rampon, chou frisé, céleri) favorise l’activité des cellules immunitaires. Le zinc et la vitamine C (brocoli, agrumes, poivron) ont des effets bénéfiques sur la sévérité et la durée des infections. La vitamine E (huile de lin, noisette, amande) neutralise les radicaux libres. L’exposition au soleil permet à l’organisme de produire de la vitamine D. Le meilleur apport en vitamines est d’origine naturelle. Si vous souhaitez utiliser des compléments alimentaires en hiver, demandez tout d’abord conseil à votre médecin.
La pratique du sport à l’air libre est d’autant plus importante en hiver. En plus de procurer plaisir et bien-être, c’est un bon moyen de s’exposer à la lumière naturelle. Les efforts supplémentaires fournis par temps froid stimulent la production de cellules immunitaires qui défendront l’organisme contre les bactéries et les virus. Mais il ne faut pas exagérer l’intensité des séances –que ce soit en course à pied ou à vélo – pour ne pas surcharger l’organisme.
Plonger dans l’eau glacée en hiver est un bon entraînement pour les vaisseaux sanguins. Car ils se contractent pour maintenir la température du corps. L’alternance entre le chaud et le froid stimule également le système immunitaire. Toutefois, l’action protectrice des bains glacés contre les infections n’a pas été clairement établie.

Les exercices entre les séances ont permis à Thomas Rochat de s’impliquer davantage dans la thérapie.
Pas de longues listes d’attente, un accès direct à un-e thérapeute, une appli bien pensée: le programme «ylah.therapy», basé sur une méthode de psychothérapie mixte, permet aux patient-es de mettre en pratique entre deux séances ce qu’ils ont appris.
Thomas Rochat commence l’entretien en faisant son autocritique: «J’ai ignoré les signaux d’alerte beaucoup trop longtemps. Je ne voulais pas admettre que j’étais complètement dépassé par les événements. Par ailleurs, les listes d’attente pour obtenir une place en psychothérapie étaient longues. À quoi bon attendre six mois avant de pouvoir parler à quelqu’un?» En plus d’avoir des difficultés croissantes à sortir du lit le matin, ce quadragénaire avait les nerfs à vif au travail et ne voyait presque plus ses amis. «Je n’avais plus d’énergie et ne savais plus quoi faire», poursuit-il. C’est à ce moment-là qu’il réalise qu’il a besoin d’aide. Une aide qu’il trouvera rapidement, à son grand étonnement.
Un suivi personnalisé et numérique
Thomas tombe par hasard sur «ylah.therapy», un nouveau programme de psychothérapie mixte proposé par l’entreprise bernoise Ylah. Pourquoi mixte? Parce qu’il s’agit d’une thérapie classique qui intègre des exercices numériques sur appli. Entre deux séances en ligne, les patientes et les patients ont des «devoirs» à faire, des questionnaires et des journaux de bord à remplir, adaptés à leurs besoins. Ils n’ont pas de contrainte de temps et peuvent s’y consacrer où bon leur semble. Les progrès sont immédiatement visibles. Le fait de s’exercer au quotidien constitue la clé de voûte d’une thérapie réussie. Mais aussi la plus grande difficulté. Car la moitié de ce qui est dit pendant un rendez-vous est oubliée au bout d’une heure. Les devoirs à faire entre deux séances augmentent l’efficacité de la thérapie. C’est aussi l’avis de Thomas: «Ces exercices entre les séances m’ont beaucoup aidé. Par rapport à de simples rendez-vous hebdomadaires avec ma thérapeute, ils m’ont davantage motivé et permis de persévérer.» Autre avantage: directement après s’être annoncé, il a commencé à utiliser l’appli avant même sa première séance et ainsi comblé le délai d’attente.
En dialecte bernois, Ylah signifie «s’impliquer, s’embarquer dans quelque chose». Et c’est précisément ce qui est au cœur du programme: les personnes concernées doivent s’impliquer dans la thérapie afin de travailler activement sur les sujets qui les préoccupent – au cours des séances, mais aussi dans la vie quotidienne. Les connaissances scientifiques et pratiques montrent que les approches globales dans un format mixte peuvent favoriser durablement la thérapie et son succès. Pourtant, il n’existe pour l’instant que peu d’offres proposant des exercices numériques qui s’inscrivent dans la continuité des séances. «‹ylah.therapy› a été une véritable chance pour moi», précise Thomas. Il a entre-temps adopté des stratégies qui lui permettent de mieux gérer le stress et a retrouvé la force de revoir ses amis. Sanitas est l’un des premiers assureurs partenaires à proposer le programme «ylah.therapy» dans toute la Suisse. Parce qu’une bonne psychothérapie ne s’arrête pas à la fin d’une séance, mais doit se poursuivre au quotidien.

Le programme «ylah. therapy» est proposé en allemand et en français aux assurées et assurés de Sanitas. Pour en bénéficier, il faut disposer d’une assurance de base et d’une assurance complémentaire ambulatoire ou stationnaire. La psychothérapie en ligne est prise en charge par l’assurance de base sur présentation d’une ordonnance médicale. L’utili sation de l’appli est gratuite. sanitas.com/ylah-fr
Les personnes vivant dans un ménage et dont les moyens financiers sont limités ont souvent droit à une réduction de prime. Qu’est-ce que cela signifie exactement et où faut-il en faire la demande?

Avec la réduction de prime, la Confédération et les cantons apportent leur soutien aux personnes à faible revenu afin que leur prime d’assurance de base obligatoire reste abordable. Le revenu, le patrimoine, le lieu de résidence et la situation familiale déterminent si une personne y a droit et à quelle hauteur. La réduction de prime est réglée au niveau cantonal. Dans certains cantons, les ayants droit reçoivent directement un formulaire de la caisse de compensation cantonale, qu’ils doivent renvoyer signé. Dans d’autres, les personnes assurées doivent en faire la demande elles-mêmes. Le mieux est de se renseigner auprès du service compétent dans son canton de résidence. Si la demande est acceptée, le canton verse le montant à la caisse maladie, qui le déduit directement de la prime.
Doit-on rembourser les contributions perçues en trop?
Chaque canton règle cette question de manière différente. En principe, le canton calcule la réduction de prime de manière provisoire, sur la base des données fiscales des années précédentes. S’il s’avère par la suite que le revenu réel était plus élevé, les assuré-es peuvent être amené-es à restituer le montant perçu en trop. Pour éviter les surprises, les assuré-es devraient donc communiquer suffisamment tôt leur revenu actuel au service cantonal compétent.
L’assurance, quel charabia! Notre lexique vous explique les principaux termes: sanitas.com/ lexique
IMPRESSUM:
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Sani et Elina ont confectionné des biscuits – mais Sani a trop mangé de pâte et maintenant, il a mal au ventre. Qu’est-ce qui pourrait l’aider? Une compresse froide sur le front ou une infusion de fenouil?

Concours
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Pour participer au tirage au sort, c’est par ici: sanitas.com/sani-et-elina
Parmi toutes les bonnes réponses, nous tirerons au sort six thermos colorés pour enfants. La date limite d’envoi est le 30 décembre 2025.
Les gagnant-es seront informé-es par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours. Le versement en espèces et la voie juridique sont exclus.
